Callista venait de passer une journée des plus éprouvantes, le travail ne lui avait pas laissé une seule minute de répit, les clients n’avaient pas arrêtés d’aller et de ressortir de sa boutique, elle et son employé n’avaient dès lors pas stoppés, à tel point, qu’elle était plus qu’heureuse de franchir les portes du manoir. A peine les portes franchies, Callista s’empressa d’aller dans le petit salon et de se servir un verre de whisky, elle en avait grand besoin.

Elle espérait qu’elle n’aurait pas à passer la soirée toute seule. Ses enfants n’étaient pas là, elle n’avait plus qu’à espérer que son époux ne rentrerait pas trop tardivement du bureau, elle avait grand besoin ce soir de sa présence et de sa compagnie. Par chance, elle ne resta pas seule bien longtemps, William entreprit de faire son entrée, exténué. Sa journée avait probablement été bien plus compliqué que la sienne, Callista s’empressa de se lever, et de lui servir un verre, et elle entreprit ensuite de se rapprocher de lui, et de lui tendre le verre tout en lui déposant un léger baiser sur le front.

« Bonsoir William, tu m’as l’air tendu » lui dit-elle avant de reprendre « Est-ce que je peux t’aider à évacuer tout ce stress ? » lui dit-elle tout en se plaçant derrière lui et en débutant un léger petit massage aux épaules comme elle en avait si bien l’habitude, « Est-ce que tu te sens mieux ? » lui demanda-t-elle tout simplement.

L’envie de passer cette soirée toute seule n’y était pas cependant, elle se devait malgré tout de se faire une idée, car son époux rentrerait probablement tard, ou peut-être pas, elle avait malgré tout un peu d’espoir à ce sujet. Elle s’empressa à peine arriver de se servir un verre de whisky, elle en avait grand besoin. Installée à son fauteuil, elle sirotait son verre, sans s’attendre à l’arrivée de son mari. Surprise lorsqu’elle le vit, elle l’était, mais rapidement, elle entreprit de lui sourire tout particulièrement ravie de le voir en sa présence.

L’énergie de nouveau présente, elle entreprit de l’accueillir en lui servant également un verre, et tout en lui déposant un baiser rapide sur le front, un signe des plus affectifs. Elle le salua par la même occasion constatant sa fatigue et quelques raideurs, elle s’empressa de lui mas-ser les épaules (une habitude, lorsqu’il était tendu), tout en lui demandant rapidement s’il allait mieux. Avant qu’il ne s’installe, il entreprit de lui retourner son baiser, et de se détendre un peu entre les mains de son épouse.

Des mains à la fois douce et frêles mais qui semblaient suffisantes pour le détendre. Il allait mieux, tout en lui expliquant la semaine intense qu’il avait pu avoir, et les différents rebondis-sements, car il y en avait eu. Elle se contenta de l’écouter, elle aurait pu y réagir davantage, mais elle n’allait pas s’immiscer dans la politique de gestion de l’entreprise de son mari, il n’ingérait pas dans la sienne dès lors, elle le respectait, cependant, elle ne put s’empêcher d’émettre ses idées « Et si tu déléguais davantage ? Il n'y a personne en qui tu pourrais avoir confiance pour cela ? » lui suggéra-t-elle sans attendre « Le plus important est que tu sois là, en ma compagnie, je vais nous faire commander le repas, tu dois avoir très faim » ajouta-t-elle sans attendre.

Elle s’empressa de donner divers ordres dans ce sens de là où elle se trouvait, puis, son at-tention fut retournée vers William, « Qu’en est-il de notre fils ? S’intègre-t-il bien ? » lui de-manda-t-elle en parlant de Keylian, « De mon côté, cette journée a été des plus intenses » conclut-elle sans attendre. « On mériterait quelques vacances, tous les deux, et seulement rien que nous deux, après tous les récents événements, nous n’avons pas été épargné » con-clut-elle de nouveau.

Voir son époux en cette soirée lui redonnait aussitôt de l’espoir et un sourire. Elle n’allait pas rester seule, pas ce soir, elle se sentait aussitôt beaucoup mieux et elle espérait que William serait dans le même état d’esprit qu’elle et qu’il penserait exactement la même chose qu’elle et ce malgré la fatigue qu’il devait actuellement ressentir. Avec le temps, elle savait parfaitement comment réagir et comment l’accueillir. Un verre de whisky et un massage, et diverses belles paroles de sa femme, il semblait plutôt bien y réagir, puisqu’il entreprit en effet de rester en sa compagnie et surtout après cette semaine intense.

Il avait eu beaucoup de travail, tout comme elle, mais beaucoup moins, tout du moins, la fatigue qu’il devait ressentir devait être beaucoup plus mentale que Callista, alors qu’elle, la fatigue était beaucoup plus physique qu’à l’accoutumer contrairement à son époux. Elle n’ingérait normalement jamais dans le travail de son époux, cependant, il s’agissait d’un cas de force majeur, de ce fait, elle entreprit de lui conseiller de déléguer davantage sans pour autant l’y obliger ou le forcer, elle n’en dit pas plus ni moins, écoutant les réponses de son époux à ce sujet.

Il pouvait déléguer certes mais il ne faisait confiance à personne pour cela, personne n’était encore compétent pour cela, « Je te comprends, je réagirai probablement exactement de la même manière, je te demanderai juste de ne pas trop forcer, ta santé est primordiale mon chéri » lui répondit-elle sans attendre avant d’enchaîner sur le repas, elle n’avait pas encore mangé, la présence de William tombait bien.

Elle s’empressa d’ordonner aux domestiques de préparer la salle de repas et le repas. Tout en écoutant William réagir, très inquiet pour son épouse, elle entreprit sans attendre de rétorquer ces quelques mots « Je le sais mon amour, cependant, je ne manquerai pas un repas en ta compagnie, et ne t’en fait pas, j’aurais très certainement mangé avant que tu n’arrives, je devais juste terminer un croquis, je sais parfaitement que tu ne rentres pas souvent, de ce fait, je prends grand soin de ma santé et de ne louper aucun repas, même si je dois manger dehors ou dans mon atelier, tu devrais en faire tout autant » conclut-elle sans attendre.

Elle demeurait heureuse de se retrouver en sa compagnie. Le plaisir semblait partager. Elle se dirigea en sa compagnie jusqu’au petit salon où déjeuner. Elle entreprit de s’installer à ses côtés tout en l’interrogeant sur leur fils Keylian, qui venait de débuter des études en commerces magiques tout en travaillant en parallèle avec William dans sa boîte.

William semblait satisfait de son fils ; il avait grandi c’était un fait, il était en train de se dévouer corps et âmes dans ce job. Callista se contentait activement d’acquiescer et de rester vague sur les faits ayant conduit à son épuisement aujourd’hui, William désirait cependant vraiment en connaître la raison et il attendait des explications de sa femme « Il y avait beaucoup de client, j’ai perdu du temps pour finir la nouvelle collection, j’espère pouvoir la rendre à temps avant la fashion week. Sinon je suis complètement foutue, ainsi que ma carrière » lui dit-elle sans attendre et ce sans passer par quatre chemins.

Elle entreprit ensuite de lui parler de vacances, elle en avait grand besoin, tout comme lui, il n’était pas contre, et se mit à parler très fort pour que tout le monde l’entende. « Je peux nous organiser ça, à la fin de ma deadline si le cœur t’en dit, et on fera bien évidemment en fonction de tes disponibilités » conclut-elle avant de reprendre « Une idée de la destination ? » lâcha-t-elle sans attendre.

La santé était primordiale pour Callista, certes le travail était important, mais pas au profit de sa santé ou de celle de son époux. Elle lui avait quémandé d’y aller plus doucement et de déléguer le plus possible s’il le pouvait même si cela était plus difficile ; elle le savait. C’est pourquoi, elle n’avait pas plus insisté ou encore engueulé d’une certaine manière, car elle n’était en réalité guère mieux que lui sur ce point.

Et pourtant, elle l’avait attendu pour manger car elle savait qu’il ne tarderait pas à rentrer et qu’il rentrerait cette fois-ci. Cela aurait pu impacter sa santé, mais il n’en était rien. Par la même occasion, son époux entreprit de lui faire comprendre qu’elle n’aurait tout simplement pas dû l’attendre, mais elle entreprit de répondre convenablement à son cher et tendre. Ils avaient tous deux un rythme spécifique mais heureusement, il n’imposait point ledit rythme à leurs enfants.

En parlant d’enfants, elle entreprit de lui en parler, autour d’un repas. Elle put en savoir plus sur les débuts de son fils, puis le sujet dévia sur leurs propres journées. Callista entreprit de parler de sa journée et de ses inquiétudes. En retour, il semblait confiant et il entreprit de la motiver ; il croyait après tout en elle. Ce qui eut pour effet de la faire sourire.

Contre toute attente, le sujet dévia sur de potentiel et futures vacances, rien qu’entre Callista et William, elle semblait valider l’idée, et lui aussi, malgré sa demande de lieux, il entreprit de lui laisser carte blanche, ce qui eut davantage le goût de la faire encore plus sourire.

« Tu peux compter sur moi » lui expliqua-t-elle sans attendre. Rapidement, le repas fut servi, ainsi qu’une excellente bouteille. « à notre santé » lui dit-elle en levant son verre. « Je te réserverai une très belle surprise pour nos vacances, mais pour l’heure, je suis tout à toi, de quoi désires-tu parler ? Ou encore faire mon trésor »

Son début de mariage avec William n’avait guère été glorieux, mais aujourd’hui, elle demeurait fière de ce qu’elle était devenue et de ce qu’ils étaient tous deux devenus : un couple heureux et soudé, pouvant affronter tout et n’importe quoi. Callista avait beaucoup grandi et elle était devenue une femme, comme William, qui était devenu un homme. Elle lui faisait depuis confiance et inversement. Rien ne pourrait entacher tout cela, surtout pas après toutes ses années. Elle le savait, et pourtant, malgré tout cela, il y avait une chose qui ne changerait point : elle s’inquiéterait toujours pour lui, et ce même après tout ce qu’il pouvait lui promettre. Avait-elle fini par tomber amoureuse et l’aimer ? Oui, l’affection s’était développée progressivement jusqu’à finir par l’aimer, bien plus que de raison, pour rien au monde, elle voudrait aujourd’hui échanger sa vie, et elle espérait que William pense tout comme elle.

Elle avait abordé ses enfants, son travail, jusqu’à dévier sur ses souhaits, notamment quelques vacances, bien mériter avec son mari : elle s’occuperait de tout, elle avait fini par obtenir carte blanche, son mari lui faisait amplement confiance pour cela, cela eut pour effet de la faire sourire, et de lui faire savoir qu’elle en profiterait pour lui faire une surprise, elle commençait d’ailleurs d’ores et déjà à avoir quelques idées de lieu, et de trinquer avec son mari sans attendre tout en l’interrogeant en plein repas sur ce qu’il désirait faire ou encore parler à présent. Elle demeurait après tout, tout à lui ce soir, il n’y avait pas d’enfants, pas de travail et surtout pas d’urgence à gérer (tout du moins pour le moment).

En réponse, il entreprit de réitérer ses dires, en lui répétant qu’il avait amplement confiance en elle, tout en levant son verre avec elle pour trinquer. Elle put ressentir de la curiosité, elle put rapidement se le faire confirmer par William qui entreprit de lui faire savoir qu’il demeurait très curieux de tout cela, mais qu’il ne chercherait pas à en savoir plus, « De toute façon, je ne t’en dirais pas plus » lui fit-elle sans attendre comprendre, avant de l’écouter très attentivement parler pour la suite des événements.

Il n’avait guère d’idée en tête, mis à part prendre un bon bain chaud, mais en amont, il entreprit de lui demander son avis, avait-elle une idée en tête ? « Laisses-moi réfléchir, mis à part profiter de ta compagnie, je n’ai guère d’idée en tête » demanda-t-elle sans attendre, avant de reprendre « Je suis partante pour le bain, nous pouvons le prendre tous les deux, sauf si tu désires le prendre seul ? » demanda-t-elle. Elle s’empressa d’ordonner aux domestiques d’aller leur préparer le bain, « C’est quand tu veux mon chéri, je leur demanderai de nous apporter le dessert plus tard » conclut-elle avant de lui tendre la main pour l’entraîner avec elle, dans la suite, là où ils pourraient tous deux se changer et profiter en fonction d’un bon bain, nul doute que Callista le rejoindrait toute à l’heure et ce même s’il ne désirait point prendre le bain avec elle, une façon de se changer les idées et de profiter de lui, et de le faire languir un peu d’elle et de son corps encore acceptable.

Callista demeurait tout particulièrement excitée comme une puce, car elle avait réussi à obtenir de William son accord pour un voyage en amoureux, mais surtout, il lui avait donné carte blanche, elle pourrait de ce fait faire appel à toute sa créativité et à son imagination pour leur trouver non seulement le programme rêver, mais également la destination, en conformité bien évidemment avec leur style, rythme de vie, mais surtout aux législations en vigueur, ce qui ne voulait dire qu’une seule chose : le voyage devrait se passer en Grande Bretagne, à son plus grand désespoir, sauf si elle parvenait à obtenir d’ici là une dérogation ou encore si les frontières s’ouvraient de nouveaux, puisqu’elle demeurait close depuis maintenant près de trois ans.

Elle avait manqué de soupirer, mais par chance, l’intérêt de son mari pour ce voyage eut pour effet de lui faire recouvrir un sourire, et amusée, elle s’était empressée de passer pour une petite impertinente, en lui faisant comprendre que même s’il tentait de lui tirer les verres du nez, elle serait restée sage et silencieuse, ne serait-ce que pour lui faire une surprise, car une surprise, ne se dévoilait point d’une certaine manière. Il lui avait rapidement donné raison, mettant fin à ce repas, préférant aller se détendre à présent dans un bon bain, Callista entreprit de lui suggérer de prendre un bain à deux, sans pour autant s’imposer, elle ne pouvait que comprendre si son mari désirait rester seul de temps à autre, car elle aussi, pouvait ressentir parfois ce besoin.

Il appréciait sa compagnie, et même s’il était fatigué, il s’était empressé de lui faire comprendre qu’il ne désirait point de dessert et qu’elle pouvait la rejoindre quand elle le voulait, elle demeurait sa femme après tout, et à ses yeux, elle n’avait point changé, et demeurait toujours aussi belle et désirable. Elle ne put alors s’empêcher de rougir et de quémander la présence d’un domestique pour aller préparer le bain, tout en se laissant embrasser par son époux sur le front « Je vais dans ce cas aller me préparer, à toute à l’heure » entreprit-elle de lui répondre tout en s’éclipsant et tout en se rendant dans ses appartements pour se rendre désirable et présentable aux yeux de son cher et tendre (et ce même pour un bain) car oui, elle avait su lire entre les lignes et dans ses pensées, contrairement à certains ou certaines.

La soirée ne faisait que commencer à ne pas en douter. Elle entreprit dans un premier temps de se raser correctement et de se refaire une beauté, en se passant une crème sur le visage et sur l’ensemble du corps, elle allait certes prendre un bain, mais elle s’était également préalablement lavée, ainsi que sa magnifique et belle chevelure, qu’elle avait soigneusement attaché. Elle s’empressa de revêtir une magnifique nuisette, et de se rendre dans les lieux où se trouvaient son époux, installer convenablement déjà dans la grande baignoire, et sensuellement, elle entreprit d’entrer dans la pièce, de laisser tomber ses affaires et de s’installer, en face de lui, doucement, tout doucement pour lui laisser le temps de regarder et de profiter, puis, elle entreprit de réclamer un verre, pour se détendre, ses désirs furent rapidement servi, et elle entreprit de regarder son époux, le verre en main, et après avoir bu une légère gorgée, elle entreprit de le poser, et de rester très attentive à ses mouvements et à son regard, qu’il pouvait porter sur elle.

Elle savait qu’elle était belle et désirable et pourtant, elle appréciait toujours l’entendre. « Alors que penses-tu de cette dernière acquisition, je tenais à la porter rien que pour toi » conclut-elle sans attendre, le sourire aux lèvres.

Callista ignorait encore où aller la mener ses propres réflexions au sujet de leur voyage et des futures vacances qu’elle allait préparer, mais elle ferait son possible pour le rendre inoubliable. Elle demeurait déterminée et pleine de ressources. Ainsi, elle essayerait bien entendu d’essayer de négocier une dérogation pour partir quelques jours, mais à défaut, elle finirait bien par trouver un endroit des plus corrects pour elle et son époux en Grande Bretagne. Elle avait tout son temps, pour l’heure, elle pouvait profiter un maximum de la compagnie de son époux, qui la trouvait d’ailleurs toujours aussi belle qu’il y a quelques années.

Comme à son habitude, et même si elle était à présent habituée à ce genre de compliment, elle entreprit de rougir et d’entendre les réactions de William à ce sujet. Il ne se laisserait probablement jamais de la voir réagir ainsi et ce même après toutes ses années, « Et toi, tu es toujours un aussi beau parleur » lui avait-elle dit, avant de recevoir un baiser sur le front, et de partir dans ses appartements pour aller se changer, déterminer à rejoindre son époux, qui l’avait invité à se joindre à elle au détour d’un bain des plus agréables.

Elle ne put s’empêcher de sourire, sachant pertinemment ce qu’elle allait porter, pour son plaisir mais également le sien. Une nuisette qu’elle ne conserverait pas longtemps, à ne pas en douter. Avant de la mettre, elle entreprit de s’assurer que tout était en amont, fin prête pour le bain et son époux, qui devait déjà l’attendre. Puis, une fois prête, elle était allée le rejoindre, faisant durer le plaisir de cette tenue et de son magnifique corps bien que terni par l’âge. Verre en main, elle avait bu une gorgée, avant de lui demander scrupuleusement son avis sur cette tenue, qu’elle avait récemment acheté, et qu’elle portait spécialement pour lui.

Elle ne put s’empêcher de s’en amuser tout en l’écoutant parler. Pourquoi portait-elle quelque chose qu’elle ne pourrait porter que très peu de temps ; elle l’ignorait ou peut-être que non, peut-être qu’elle faisait tout bonnement exprès de s’exhiber ainsi, mais elle désirait à présent goutter à cette eau si belle et chaude, elle s’empressa donc sans répondre à son époux de se dévêtir et de s’installer également à l’intérieure de l’eau. « Tu n’avais pas totalement torts, mais ne va pas me faire croire que tu n’as pas aimé ou apprécié ? » lui demanda-t-elle sans attendre.

« L’eau est vraiment parfaite » avoua-t-elle tout en profitant un maximum de cette chaleur ce qui était tout particulièrement agréable, « Mais peut-être que tu me préfères ainsi ? »

Amusée par cette situation, Callista faisait de son mieux pour rester une femme et non une jeune adolescente de quinze ans, qui riait pour tout et n’importe quoi, même face aux réactions et compliments d’un homme et qui pouvait largement en rougir. Cela demeurait tout particulièrement amusant, notamment pour William qui ne cesserait jamais de la voir réagir ainsi, à son tour, face à ses taquineries, elle l’avait qualifié de beau parleur, il n’avait jamais cessé de l’être selon elle. Elle le lui avait fait comprendre et elle avait espéré lui en avoir bouché un coin, mais il s’était empressé de réagir, elle aurait pu surenchérir, mais en lieu et place, elle entreprit de le laisser sur sa faim et de quitter les lieux, pour pouvoir le rejoindre quelques temps après dans la salle de bains.

Elle n’était pas venue les mains vides, elle avait pensé à tout en apportant l’une de ses bouteilles favorites. Elle n’avait pas cherché à frapper et elle était directement entrer en pénétrant dans les lieux, découvrant son mari déjà à l’intérieur et tout en prenant du plaisir à se balader ainsi, en nuisette, tout en se servant un verre, et en se délectant de son contenu, tout en interrogeant son mari, comment pouvait-il trouver la tenue qu’elle portait ? En retour, il s’était empressé de lui faire savoir son avis, après tout, elle ne garderait peut-être pas cette tenue bien longtemps.

Sans attendre, elle l’avait quitté, et elle était entrée dans l’eau tout en lui parlant. Il n’avait pas torts, cependant, il ne pouvait pas dire ne pas avoir apprécié la vue, il s’empressa de confirmer, l’eau était belle et agréable. Elle était chaude et tout particulièrement revigorante. Il s’empressa de la rejoindre à ses côtés, et de la prendre dans ses bras, elle entreprit bien évidemment de se laisser faire et de profiter, s’appuyant comme proposer sur le torse, il entreprit de l’enlacer et de l’embrasser dans le cou, il ne se souvenait pas depuis quand il n’avait pas passé un moment comme celui-ci en compagnie de sa femme, Callista non plus ne s’en souvenait pas, ce qui pouvait s’avérer être amusant.

« Moi non plus, probablement pas depuis que nous avons les enfants, c’est agréable non ? » lui demanda-t-elle sans attendre. « Profitons de cet instant, sans penser aux enfants, mais à nous, et rien qu’à nous » dit-elle tout en se collant encore plus à lui « Embrasses-moi » demanda-t-elle, tout du moins, exigea-t-elle sans attendre dans la direction de son homme. Elle était là, toute nue, dans ses bras, autant en profiter pour faire diverses choses, pas forcément très catholique, personne n’était là pour les voir ou encore moins pour les juger de toutes manières.