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La princesse se réveille PV Alexander Fin Octobre 2001


@Alexander C. Lestrange

Nul doute que ses proches avaient été des plus inquiets pour elle pendant son long « sommeil » ; certains auraient même pu croire qu’elle ne se réveillerait peut-être jamais, cependant, Arya était une sorcière que l’on pourrait qualifier de battante et de forte, de ce fait, elle s’était battue et elle était parvenue depuis quelques heures à sortir de son coma. Un véritable miracle pour certains, un enfer pour d’autres. En revanche, cela ne voulait pas pour autant dire que la jeune fille était en forme ; bien au contraire, puisque tous ses souvenirs refaisaient surfaces, tout comme la plupart de ses douleurs non seulement physiques mais également mentales.

Son médicomage lui avait prescrit du repos et des potions, elle ne devait pas faire trop d’effort, de ce fait, il avait interdit la plupart des visites, il n’y avait que ses proches, dont ses parents, son frère, sa sœur et son époux qui pouvaient venir. Pour l’instant, ni les Lestrange, ni les Nott n’étaient encore venus la voir. Elle en profitait pour se reposer, les traitements l’épuisaient. Ils la faisaient même halluciner ou encore rêver. Tellement qu’elle crut à un rêve lorsqu’elle vit son père en face d’elle, mais rapidement, elle comprit que cela n’en était pas un. En effet, il ne bougeait pas, il demeurait silencieux, jusqu’à ce qu’elle se réveille davantage.

« Père c’est vous » demanda-t-elle sans attendre avant de se relever difficilement, et de reprendre « Je suis désolée, je n’ai pas été très brillante » s’enquit-elle sans attendre de lui dire, en repensant à cette ignoble journée au ministère. Elle n’en gardait pas de très bon souvenir, elle était encore loin de se douter de ce qui l’attendait et de cette fameuse lettre qui était parvenue jusqu’à ses parents. Elle avait beau être à Sainte Mangouste, elle n’échapperait pas aux remontrances et peut-être à quelques conseils pour y remédier, cependant, elle s’empressa de repenser à une chose, elle avait été sauver ce jour-là, par son père, william travers et aléjandro, des remerciements étaient donc de mises.

« D’ailleurs, je voulais vous dire, encore merci » conclut-elle sans attendre. Était-elle encore dans un rêve ou dans une réalité ? une difficile réalité.
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• • • Ce mois fut, sans aucun doute, le pire de ma vie y compris cette journée où une partie de ma famille fut emprisonnée à Azkaban. Je travaillais sans relâche et lorsque je ne me trouvai pas dans un bureau, j’y préférais une séance d’escrime au plus profond du manoir. J’avais la désagréable sensation d’avoir failli. Je ne pus pas protéger ma fille.

Vivant plusieurs cauchemars tel l’adolescent boutonneux que je fus, c’était la honte transperçant mon corps. Cette honte d’être encore aussi faible adorait alors côtoyer ma culpabilité. Cela causa mon impatience et de l’impulsivité. Je n’avais absolument pas été patient ce dernier mois et cela s’en était ressenti dans mes relations. De surcroît, l’incapacité émotionnelle du Seigneur des Ténèbres m’enrageait à perte de vue. Il se bornait à croire cet incident mon erreur. Heureux soit merlin que je pus garder mon calme en sa présence, mais pour combien de temps encore ? Je ne savais pas sachant tout de même que rationnaliser en place de perdre mon sang-froid en face de Lord Voldemort ne signerait pas mon arrête de mort.

Je passais très souvent, trop même, de temps à l’hôpital Sainte-Mangouste. Je m’assoyais un moment au chevet de ma fille. Parfois, ces moments duraient quelques minutes seulement, mais d’autres pouvaient aller jusqu’à des heures. On me cherchait, ainsi, au ministère et tout particulièrement le chef du bureau des Aurors avec qui, à l’évidence, je m’entretenais très souvent.

Aujourd’hui, il était 10 h 00 et le soleil berçait la chambre où était couché ma fille dans une douce et chaleureuse lumière. J’étais resté longtemps auprès d’elle ce matin. J’avais eu besoin de réfléchir aux prochains gestes que je poserais concernant l’incompétence pullulant au sein du bureau des Aurors.
Alors, j’étais resté assis ici sans bouger.

Ce fut enfin, dans ce rayon de soleil, que je pensais avoir vu Arya battre des paupières. Je laissais aller un court soupir me levant espérant revoir ce mouvement, le seul qui me laissait croire en sa vie. Subitement, j’étais extrêmement hâtif inspirant et expirant pour me forcer à demeurer calme : l’espoir renaissait en moi.

Elle battait des paupières et enfin, à mon grand soulagement, je l’ai vue ouvrir les yeux. Je souriais sincèrement une chaleur s’éparpillant dans l’entièreté de ma poitrine. Une chaleur fit de même près de mes yeux alors que je tentais de l’en arrêter en déglutissant. Je relevais, ainsi, le menton inspirant longuement.

Ma fille balbutia quelques mots, ceux-ci m’allant droit au cœur. Elle était bien vivante, enfin. Arya et moi, cela a toujours été complexe tant sa force semblait toujours tenter d’outrepasser la mienne. Nous étions bâtis dans un même moule. Ça nous amenait souvent et même récemment à nous disputer alors qu’elle me faisait la tête depuis.

Pourtant, j’étais si fier d’elle, si soulagé de la voir en vie près de moi que j’en oubliais tout le reste dont cette lettre anonyme. Je refusais d’acquiescer à ses mots.

- Ne le sois pas Arya.

Chuchotais-je d’une voix étrangement enrouée, ma main gauche caressant son visage. Ma cape posée plus loin, j’avais relevé mes manches de chemise préalablement ainsi, je ne me comparais en rien à l’homme que j’étais habituellement. J’étais serein.

- Ne bouge pas trop repris-je cette fois avec plus de verve. Je vais appeler un médicomage.

Je me détournais vers la porte alors que j’entendis un « merci » de la part d’Arya. Je me retournais aussitôt, lui faisant face, ne pouvant pas cacher la surprise. Je souris attendri tout en lui révélant la vérité.

- C’est plutôt Alejandro Travers que tu devrais remercier. Il a agi comme un véritable héros.

Sur ce, je sortie de la chambre pour chercher un médicomage, ce dernier laissant presque tomber son matériel lorsque je lui annonçai la nouvelle. Nous retournions donc environ trois minutes plus tard dans la chambre, mon vis-à-vis se dirigeant aussitôt vers Arya.

- Bonjour Arya s’enquit-il aussitôt. Je suis Octavius Peterson, médicomage à Sainte-Mangouste. Comment vous sentez-vous ?

Attentif à ce que monsieur Peterson disait à ma fille, je m’approchais à mon tour. Je restais silencieux.


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@Alexander C. Lestrange

L’avantage avec le coma, c’était que l’on n’avait absolument pas la notion du temps, et indirectement, il pouvait se passer énormément de chose pendant, mais l’inconvénient, c’était bel et bien le fait de se réveiller à la fois avec un mal de crâne et de devoir plus ou moins rattraper en seulement quelques heures, tout ce que l’on avait pu manquer. Arya n’échappait pas à cette règle et elle put ressentir tout ceci et elle s’était bien rapidement retrouvée désemparée en reprenant pleinement conscience de ce qui lui était arrivé, le médicomage qu’elle avait vu un peu plus tôt dans la matinée, avait été claire, il lui fallait à présent du repos et bien suivre son traitement, ce qu’elle s’apprêtait bien évidemment à faire, elle s’était alors rendormie après avoir dû supporter autant d’effort, et elle s’était réveillée un peu plus tard dans la matinée.

Son père était venu la voir, elle crut tout d’abord à un rêve ou encore à une hallucination mais elle put rapidement découvrir qu’il était bien réel. Elle l’entendit en effet parler et lui répondre, car elle avait non seulement fait savoir brièvement sa surprise, mais elle s’était également platement excusée, de ne pas avoir été à la hauteur de cette mission qu’on lui avait donné. Elle l’avait rapidement fait savoir à son paternel, qui ne semblait pas lui en tenir rigueur. Elle fut d’autant plus surprise de l’entendre réagir avec autant de douceur, puisqu’il venait de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à être désolée. Tout en caressant son visage.

Elle se sentait malgré tout coupable, elle l’avait aussitôt remercié, mais alors qu’elle avait voulu bouger, elle eut légèrement mal, de ce fait, son père s’empressa de lui faire comprendre de ne pas trop bouger, elle le vit se lever pour chercher un médicomage, à en voir sa surprise, un peu plus tôt, le médicomage de ce matin n’avait pas dû transmettre l’information à sa famille au sujet de son réveil, et il ne devait probablement pas l’avoir transmis à ses autres collègues, elle ne put que confirmer cela lorsqu’elle vit son père revenir avec l’un d’entre eux, tout aussi surpris que son père il y a quelques minutes, ce dernier entreprit de la saluer et de lui demander comment est-ce qu’elle se sentait.

Elle manqua un soupire, elle allait donc devoir tout recommencer comme ce matin ? Sûrement, elle n’avait malheureusement guère le choix. Fatiguée, elle tenta d’articuler ces quelques mots en direction du médicomage : « Je vais devoir tout redire ? Votre collègue ce matin m’a osculté pourtant, je me sens très épuisée, et j’ai mal un peu partout, j’aimerai pourtant pouvoir bouger » lui répondit-elle sans attendre. Elle entreprit de marquer une pause en repensant à son sauveur, Aléjandro Travers et à ses proches, elle aimerait beaucoup les voir, les enlacer et surtout leur parler, notamment Keylian, même si elle ignorait encore l’existence de cette fameuse lettre anonyme. Elle avait tant à lui dire, mais elle dut reprendre et répondre davantage à ce Monsieur PETERSON.

« Tout est flou, je ne me souviens plus trop de ce qu’il m’est arrivé, tout ce dont je me souviens, c’est des douleurs, et du fait que j’ai perdu connaissance devant tout le monde, il m’arrive d’avoir quelques flaches, mais impossible de savoir ce qui est vrai ou non, je me sens complètement vidée » finit-elle par conclure, en le disant au médicomage, mais aussi indirectement à son père « Quelle jours sommes-nous ? J’ai dormi longtemps ? » questionna-t-elle.
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• • •Sous les traits éreintés de ma fille, je remarquais sa confusion ou même sa surprise. J’avais alors eu la même réaction, tout aussi intrigué par la stupeur visible sur son visage. Ne comprenait-elle pas le pourquoi de ma douceur à son encontre ? J’évitais de me triturer plus longtemps l’esprit étant sorti de la chambre à la recherche d’un médicomage.

Une fois de retour auprès de ma fille, je préférais rester en retrait laissant Peterson effectuer diligemment son travail. Je grimaçais d’incompréhension lorsqu’elle révélait être déjà passé par cet examen. Près du docteur Paterson, je jugeais qu’on eut omis de me révéler une annonce importante. Je me pinçais l’arête du nez tâchant de rester calme évitant ainsi d’involontairement trop agresser ma fille encore affaiblie.

- Paterson, n’auriez-vous pas oublié une donnée importante à me révéler ?

Grognais-je frustré par le manque communication et d’empathie à mon égard. Octavius Paterson me jetait un regard puis, haussa les épaules comme s’il ne comprit pas de quoi il en retournait. Je soupirais détestant son impertinence, son innocence dans cette affaire. Arya s’était réveillé depuis plusieurs heures déjà et on ne m’en avait absolument rien dit !
Cela me fichait en rogne. Je fus présent depuis trente minutes à son chevet la croyant encore dans le coma !
On se fichait de moi !

Merlin était loué, je me concentrais sur les propos de ma fille dits parfois avec difficulté de part la douleur et la fatigue s’étant emparé de son corps. Je ne connaissais pas cet état ne l’ayant jamais vécu. Je fus blessé souvent oui et le moment probant fut en combattant la résistance sur les lieux de l’école de Poudlard, celle-ci m’ayant valu la cicatrice que je portais encore à l’avant-bras gauche. J’y portais mes yeux un instant nostalgique, mais revenant trop rapidement détestant mon incapacité actuelle à agir pour le bien-être de ma fille.

- Nous sommes le 25 octobre Arya réagis-je plus rapidement à sa question que le médicomage. Tu as dormi longtemps.

Protecteur, je m’approchais de son chevet alors que Paterson se dirigeait vers la porte.

- Je vous laisse avec votre père madame. Je vais devoir aller m’enquérir des traitements qui vous ont été assignés quelques heures plus tôt. Monsieur Lestrange, je vous demanderais de m’annoncer rapidement tout changement possible de son état.

J’acquiesçais du chef bien heureux de voir cet incompétent disparaître ailleurs en l’hôpital. Sans réellement m’en rendre compte, je me surpris d’avoir une main doucement appuyée contre l’épaule d’Arya. Je souriais enfin heureux, la nervosité quittant peu à peu mon corps quant à cette idée de perdre ma fille. Cette idée que je n’avais pas cessé de croire saugrenue ce mois dernier, car un Lestrange ne se laissait pas intimidé par si peu. Pourtant, cette peur ne m’avait pas non plus quitté. Je ne m’assieds pas préférant être près d’elle, prêt si on s’en prenait au sang de ma chair, au sang de mon sang.

- Ta mère et moi étions bouleversés mentis-je habilement, mais à moitié parce que je parlais peu à Morgana, incapable de lui faire part de ces émotions alimentant mes pires cauchemars. Je suis rassuré de ton réveil, mais … Qui en aurait douté avec toi, ma fille si forte, une véritable Lestrange.

Je savais avoir de la fierté au visage tout comme un léger sourire en coin. Je voulais aussi sûrement revoir sa force, son sarcasme à mon encontre. Cela m’était si étrange de voir Arya dans un lit à Sainte-Mangouste elle qui ne se laissait jamais marcher dessus. Ce fut un choc, une douleur sourde de la voir étendue sans vie après l’attaque fourbe de cet homme. Un amer goût de colère remontait dans ma gorge à cette pensée.

- Cet homme est à Azkaban Arya affirmais-je ainsi d’une voix grave sans néanmoins lui révéler les détails m’étant dus. Quand William Travers et moi, nous sommes arrivés sur les lieux aucun des Aurors n’avait encore agi. Seul Alejandro sut le faire vivement, malgré ses blessures, pendant que son père et moi nous distrayons cet homme.

Un masque glacial, noir passa devant mes yeux avant qu’un sourire s’y faufila à nouveau le rendant plus affable. Non, Arya n’avait commis aucune erreur. Cette dernière, multiples même, revenait de droit aux Aurors s’étant conduits tels des incapables et dont je gérais les dossiers qui passeraient en novembre devant le magenmagot. Seule la sévérité des punitions restait à vérifier.

Devais-je enfiler un gant de velours ou bien y aller franchement ? Il allait de soit que cette deuxième option fut restée tentante tout le mois redoublant, mes yeux plongeant dans ceux de ma fille.


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Arya était épuisée. Cela était largement perceptible sur son visage, mais également dans le ton qu’elle pouvait employer lorsqu’elle parlait. Elle limitait le plus possible les efforts, cependant, le nouvel examen qu’elle dû subir par ce médicomage que son père avait fait demander, l’avait quelque peu mis hors d’elle, en même temps, elle avait déjà dû supporter un peu plus tôt, un examen similaire, et elle ne se voyait absolument pas tout reprendre et recommencer, cependant, elle dut s’y plier. Au moins pour faire plaisir à son père qui avait pris la peine d’aller le chercher, mais pas pour le plaisir de ce médecin, qui n’avait même pas pris la peine de se renseigner, ou alors celui de ce matin qui l’avait ausculté n’en était pas un, mais un simple imposteur ? Tout était possible, elle fut tout d’un coup tout particulièrement effrayée et si on avait tenté de la tuer ou pire de l’enlever ?

Son rythme cardiaque entreprit de d’accentuer rien que d’y penser, mais elle dut chasser ses mauvaises pensées et répondre avec lassitude aux interrogations du médecin. Son père ne semblait guère ravi de ce qu’il avait pu entendre un peu plus tôt, de sa bouche, mais elle fut surprise de le voir ne rien dire, probablement était-il trop préoccupé par ses retrouvailles avec sa fille pour enguirlander le médecin. Tout du moins, cela fut de courte durée, car il s’empressa de réagir, en interrogant le médecin, frustré, mais ce dernier s’empressa de poursuivre son examen tout en lui répondant « Navré Monsieur Lestrange, je vais me renseigner, cependant, rien n’a été noté sur la fiche de soin de la jeune Lestrange, il doit s’agir d’un oubli » fit-il tout en espérant dire les bonnes justifications au chef du magenmagot.

Lorsqu’il eut terminé, elle s’empressa de demander à son père le jour qu’il était, puisqu’elle avait en effet perdu pendant son coma, toute réelle notion du temps, tout en lui demandant, si elle avait dormi longtemps, il lui avait répondu avec beaucoup de douceur, il entreprit de s’installer plus prêt, en lui faisant comprendre la date qu’il était, sans oublier le fait qu’elle avait en effet dormi longtemps. Elle ne voulait ainsi même plus imaginer tout ce dont elle avait pu manquer, à commencer par la vie de ses propres amies ou encore de sa famille. Le médicomage s’empressa de prendre congé, partant en quête d’informations, tout en demandant à son père de le prévenir s’il y avait une autre évolution.

Le fait qu’il dépose une main sur son épaule, eut un effet d’apaisement chez la jeune fille, qui repensait à la personne qu’elle avait pu rencontrer un peu plus tôt, elle ne put s’empêcher de le dire à son père « Et si la personne que j’ai vu un peu plus tôt n’était pas un membre de l’hôpital ? » questionna-t-elle avant de tenter de se calmer et d’écouter les propos de son père le concernant ainsi que l’inquiétude de sa mère. Il semblait rassurer, et fier qu’elle se soit réveillée, il ne pouvait en être autrement après tout, elle était une Lestrange. Elle se contenta de lui sourire franchement.

Elle avait voulu avoir des informations, mais alors qu’elle s’apprêtait à demander, son père entreprit de lui en offrir, probablement pour lui éviter de se fatiguer davantage avec des questions, il s’empressa de lui faire comprendre qu’il était en prison, lui faisant part de son intervention, avec William, mais celui qui avait su bien réagir fut Aléjandro, malgré ses blessures. Elle ne pouvait guère s’empêcher de ressentir de la culpabilité « J’aurais dû être plus méfiante, tout ceci ne serait probablement pas arrivé, si j’avais écouté Aléjandro, à la place, j’ai préféré sonder son esprit avec un contact physique, j’aurais dû le laisser le torturer, mais je voulais obtenir ses informations moi-même, mais à la place, nous n’en avons eu aucunes » lâcha-t-elle quelque peu vexée et à cran contre elle-même, elle ne pouvait guère s’empêcher de se préoccuper de la fierté de son père qui avait peut-être dû prendre un coup, elle avait manqué à son devoir.

Elle tenta de se calmer, car plus elle bougeait et plus les crises pouvaient revenir plus vite, ainsi, elle tenta de faire le vide dans son esprit, mais à quoi bon, elle avait beau être légilimens innée, cela lui était en réalité impossible, tout ce qu’elle pouvait entendre à cet instant précis, c’était des brouhahas intempestif ; elle souffrait ; mais elle gardait tout cela pour elle, même tentant alors de penser à autre chose, elle se mit alors à penser majoritairement à Keylian et à ses amis « Ai-je manqué des choses père ? Comment allez-vous ainsi que mère ? Comment vont mes amis ? » lui demanda-t-elle sans attendre.
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• • • Je n’avais pas voulu qu’Arya se fasse du mourant aujourd’hui. Elle était si affaiblie et le plus important constitua à reprendre ses forces, à se sustenter et rattraper petit à petit le temps perdu. En cela, même Poudlard et ses cours universitaires demeuraient secondaires. Certes, on ne demandait pas à un esprit vif comme le sien d’être statique. Rapidement, elle avait donc fait le lien entre l’oubli évoqué par le médicomage Octavius Paterson et la possibilité d’une taupe parmi les employés. J’en avais ressenti un frisson à cette observation qui m’échappa bêtement. Merlin seul connaissait la vérité en ce moment.

- Je l’avoue  avais-je ainsi renchéri pensif envers ma fille tout en continuant dans un chuchotement. Je vais vérifier avec lui lors de son retour. Toi, tentes de te détendre.

Mes propos résidaient plutôt d’un idéalisme trop optimiste en place de notre dure réalité. J’en devenais conscient des secondes seulement après qu’ils quittèrent mes lèvres. Je sus offrir un sourire sincère à ma fille souhaitant la rassurer. Il était, en effet, de préférence de ne pas agir trop ouvertement parce que si cet homme se trouva un espion, il se méfierait. Impassible, j’attendrais donc son retour ici.

Alors, la main gauche contre l’épaule de ma fille tel un père protecteur, je l’écoutais sans ciller rapporter les faits qui avaient mené en la rétorque violente du prisonnier. J’appréciais aussi son idée, car la torture devant être utilisée par après si la lecture de l’esprit ne fonctionna pas. Oh oui, je pensais que la torture était nécessaire menant indiscutablement à obtenir des informations. Seulement, une mauvaise torture en primeur pouvait faire échouer toute autre méthode causant peur, colère et hargne chez la victime.
J’inspirais longuement désirant rassurer ma fille quant à cette idée.

- Je ne pense pas que la torture était le seul moyen d’avoir des informations dans ce cas précis. Ton idée de lire l’esprit du prisonnier était bonne. Il aurait juste fallu que les Aurors entravent toute réaction brusque de celui-ci.

J’espérais que toute personne passant dans le couloir derrière moi ressentirait, ainsi, la colère sourde en moi par ces derniers mots dis sur un ton grave et ne laissant pas place à la moindre erreur. L’amer goût de défaite ne m’ayant pas donné un jour de repos ce dernier mois. Ce goût que je résorbais peu à peu en remaniant le bureau des Aurors pour supprimer les membres incompétents, trolls.

Il me fallait changer de sujet. Jetant un œil à la porte de la chambre ouverte sur le couloir, je m’impatientai de ne pas revoir ledit Octavius Paterson, si ce nom lui était réellement sien. Il n’a pas pu partir. Si c’est un espion, il n’a presque pas eu d’informations songeais-je m’effrayant subitement de la plus macabre possibilité. Et si on souhaitait empoisonner ma fille.
Je me fis violence pour reprendre contenance, inspirant longuement la tête haute.

Arya souhaitait, par le fait même, avoir des informations sur les éléments de sa vie qu’elle rata. Ne pouvant m’empêcher un autre sourire sincère de poindre, je me rassoyais sur cette chaise en bois très inconfortable.

- Tout le monde va bien Arya ne t’en fais pas pour cela. À commencer par ta mère et moi,  ta sœur, ton frère et ton époux, tu as eu vraiment beaucoup de visites. C’est incroyable comme tu es si aimée ma belle princesse dis-je attendri par mes propos. Mais, malheureusement on a aussi voulu déstabiliser toute notre famille en t’atteignant toi.

Je soupirais désespéré par cet acte de défiance anonyme. J’avais supprimé de mon esprit les mots écris de cette pensée la plongeant au cœur de la pensine de mon bureau, celle-ci cachée aux yeux indiscrets. Ce parchemin fut un geste d’une couardise à m’en enrager. Cette personne n’avait même pas eu la décence, le courage de s’attaquer directement à moi. Non ! Le troll préféra dénigrer ma fille ! Encore, je m’empêchais de trembler de rage en joignant mes doigts.
Arya devait savoir, j’en étais conscient alors que le doute de la vérité persista aussi.

Serais-je continuellement ramené à cette erreur jusqu'à la fin de mon existence ?

Je me raclais la gorge tout en dardant mon regard glacé sur elle. Pas contre elle, mais bien contre cet affront.

- J’ai reçu un parchemin anonyme par hibou il y a quelques jours. Le mot stipulait que tu voyais encore Keylian Travers. Évidemment ! clamais-je fortement tout en l’empêchant de réagir sous le coup de l’émotion. Évidemment, je brûlais le parchemin croyant à de l’intimidation.


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Même dans cette situation, Arya demeurait sur le qui-vive, pensant continuellement au complot, et ce même au cœur de Sainte Mangouste alors qu’elle se trouvait sur un lit d’hôpital. Affaibli, elle tentait malgré tout de récupérer et de ne pas montrer davantage sa faiblesse actuelle, elle ne désirait point rester trop longtemps ici, surtout pas après avoir été ausculté deux fois par un Médicomage, sans savoir lequel, pouvait être un véritable espion, elle ne désirait pas mourir ici après tout, et encore moins de cette manière. Elle venait d’émettre cette possibilité et cette idée à son père, tout particulièrement inquiète. Son rythme cardiaque venait de s’accentuer, son père venait de confirmer ses craintes, tout en lui faisant comprendre qu’il s’en occuperait, et tout en l’incitant à se détendre.

Ce qu’elle tenta bien évidement de faire en essayant de commencer quelques exercices de respirations. Elle entreprit de fermer les yeux, puis, lorsqu’elle les réouvrit, elle entreprit de se concentrer sur nul autre que son père pour se sentir mieux, elle avait retrouvé une certaine confiance en lui, elle espérait qu’il tiendrait parole et qu’il parviendrait à assurer sa sécurité, vu que pour l’instant, elle n’était pas capable de se protéger elle-même. Elle se refusait de rester faible, mais elle ne pouvait guère s’empêcher de ressentir de la culpabilité, elle ne put s’empêcher de revoir ce jour funeste dans ses souvenirs, elle cherchait encore et toujours à comprendre ce qu’elle avait pu mal faire, bien qu’elle aurait en effet dû rester plus prudente, tout en expliquant également le fait que Aléjandro s’apprêtait à le torturer un peu avant qu’elle n’intervienne.

Son père ne semblait pas lui en vouloir, bien au contraire, il cherchait à la rassurer, à lui donner plus ou moins raisons en lui parlant du fait que la torture n’aurait probablement servi à rien pour obtenir des réponses, et qu’il aurait aussi utiliser la légilimencie, cependant, il aurait fait en sorte que des aurors puissent entraver toutes réactions brusques de celle-ci. La prochaine fois, elle serait plus méfiante, plus à l’affut. On apprenait après tout de ses erreurs, cela en était une, elle le reconnaissait, certes pas oralement, mais au moins à l’intérieure d’elle-même.

Elle tentait malgré tout et ce avec difficulté d’oublier cet échec, nul doute, que cela allait être long et fastidieux, mais elle y parviendrait, elle demeurait après tout une battante et une Lestrange. Cherchant à penser à présent davantage à l’avenir, elle s’empressa malgré tout de demander à son paternel, ce qu’elle aurait pu manquer. Elle désirait vraiment savoir pour comprendre et évoluer. Comment se portait-il lui et les membres de sa famille ? Avait-elle fait quelque chose d’irrémédiable ; mais surtout comment allait ses amis ?

Son père s’empressa de la rassurer en lui faisant comprendre que tout le monde allait bien. Lui, sa mère, son frère, sa sœur et son époux. Un véritable leurre, une blague. Mais elle n’en dit rien, elle n’en fit rien. Elle avait eu beaucoup de visite, elle semblait être aimée et appréciée. Elle ne put s’empêcher de sourire à cette idée. Puis, il entreprit malgré tout de lui parler d’un sujet quelque peu sensible pour elle, et sa famille, on avait tenté de la discréditer, en l’utilisant elle. Elle était curieuse, même si elle allait bientôt regretter cette curiosité. Il finit par lui parler d’une lettre anonyme qu’il avait reçu, et qu’il spécifiait envers et contre tous qu’elle continuait à voir Keylian, sans oublier le fait qu’elle n’avait pas consommer son mariage. N’y croyant guère, il l’avait aussitôt brulé, sans prendre le contenu au sérieux, elle ne put s’empêcher de se mordre la lèvre supérieure, car cette lettre ne faisait que révéler l’unique et seule vérité. Une vérité qu’elle aurait préféré à tout jamais l’oublier.

Elle se sentait de plus en plus mal, elle crut pendant un temps tourner de l’œil, nul doute qu’elle allait une nouvelle fois faire souffrir un membre de sa famille et qu’elle allait surtout les décevoir, avec cette vérité poignante, qu’elle se devait malgré tout de révéler, elle ne pouvait pas leur mentir, pas aujourd’hui, dans ce lit, ainsi, elle prit la parole, avec beaucoup de difficulté.

« Cette lettre, elle ne faisait que dire la stricte vérité, je continuais à le voir » finit-elle par avouer. Nul doute qu’elle venait probablement de l’achever, qu’est-ce qu’il adviendrait à présent d’elle ? « Théodore était au courant, nous avions un accord lui et moi » ajouta-t-elle les larmes quelque peu aux yeux, non pas par regret mais par tristesse de condamner son cher et tendre avec tout ceci, elle ne pourrait probablement pas s’en remettre, elle n’avait plus qu’à prier pour la clémence de sa famille et de son père à son égard.
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• • • Arya restait incroyablement silencieuse. J’aurais presque pu croire avoir Ayla, de nature plus discrète, alitée dans ce lit. Alors, à cette pensée qu’elle se retrouvait ici aussi me vrilla d’une douleur à la poitrine. Non ! Non, je refusais qu’un autre de mes enfants soit blessé à cause de l’incompétence des gens du ministère ! Parce que cela en était une comme j’en informais Arya. Heureusement, le remaniement était en cours concernant le bureau des Aurors. Outre ceux présents lorsque ma fille fut blessée gravement ayant déjà touché leur congé tout comme quelques semaines, mois, années – ce qui m’irait en somme - entouré de beaux barreaux, d’autres changements étaient aussi à prévoir.
Mais à quelque part, je sus l’erreur mienne aussi pour ne pas avoir organiser assez de sécurité lors d’interventions.

Je n’étais plus dupe, ma réflexion s’acheminait dorénavant vers moins de bureaucratie – vestiges d’une époque désuète aujourd’hui - et plus d’action.  

J’étais donc assis, les doigts entrelacés alors que je semblais tout simplement monologuer, ma fille silencieuse dans ce lit. Elle me semblait être même apathique au moment où je lui spécifiais avec fierté sa célébrité auprès des autres élèves et étudiants de Poudlard par les nombreuses visites à son chevet.
Je savais donc avoir dû attendre quelques jours avant de lui révéler cette lettre, elle si fatiguée en ce moment, mais je n’étais pas homme à retarder l’inévitable.

Aussitôt, je sus avoir commis une erreur. Je pensais voir ses traits pâlir, une nervosité s’en emparer.

- Arya, est-ce que ça va ? arguais-je me levant aussitôt tout en tâtant son front tel la caresse d’un père sur celui de son bébé. Je n’aurais pas du te le dire aussi vite …

Mon ton se fit plus doux alors que je soupirais agacer de l’avoir brusqué trop vite. Certes, ce n’était pas cela bien au contraire. Coupé dans mes propos, ce fut cette fois à mon tour d’être muré dans le silence. Autant la vérité était dure à entendre, autant elle ne me surprenait pas Théodore aussi dans le coup. Subitement las et fatigué, je me laissais retomber sur la chaise. La tête penchée, je fermais les yeux, inspirant et expirant longuement. Je ne savais pas ce que je ressentais entre la colère, la honte et le désespoir d’une erreur trop longtemps refoulée au plus profond de mes tripes. Fait chier ! pestais-je à part moi sans laisser mon énervement s’apercevoir de l’extérieur.

- Tu n’as donc jamais cessé d’aimer Keylian Yaxley avançais-je tout en relevant la tête pour faire face à ma forte fille. Je peux comprendre. J’ai été abject, sans cœur dans cette histoire de fiançailles. Ta grand-mère m’en parle que trop souvent. Je ne pensais qu’à la lignée laissée derrière vous, la félicité seule l’attendait alors.

J’eus un sourire doté d’un petit soupir sardonique à ces derniers mots, à l’avenir merveilleux attendant les Lestrange après cela. Mais j’avais été stupide d’agir avec aussi peu d’empathie à l’égard de ma fille. J’aurais du lui en parler avant et par le fait même, j’agissais avec ce même manque de sensibilité pour les fiançailles d’Ayla. Elle, elle semblait l’avoir bien pris cependant. Peut-être n’avait-elle pas cet amoureux comme Arya. Je ne savais pas. Je ne savais rien. Rien du tout de mes filles.
Pilant ainsi sur mo orgueil, j’inspirais fortement mes yeux dirigés dans ceux de ma fille sans pour autant lui laisser libre court à mes pensées à l’évidence.

- Je ne sais pas ce que signifie cette lettre Arya, mais sache que je m’excuse pour mon attitude fermée à ton égard.


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Le monde d’Arya battait de l’aile en ce moment. Elle se trouvait être à l’hôpital et elle faisait de son mieux pour se remettre de tout cela. Bientôt, elle allait devoir reprendre sa vie, elle était pleine de bonne volonté, et son avenir, elle le voyait depuis son accident remplit d’espoir, cependant, elle fut rapidement ramenée à la réalité par son paternel et par une annonce qui allait tout particulièrement la chambouler. L’arrivée d’une lettre anonyme par exemple, mais surtout lorsqu’elle apprit son contenu, cette lettre la concernait, et révélait tout son petit manège avec Keylian, ce qui eut pour effet de la mettre dans un premier temps mal à l’aise. Elle avait cru s’évanouir. Son monde venait littéralement de s’écrouler. Elle tentait de garder contenance mais son teint avait malgré tout pâli à ne pas en douter, son père lui avait aussitôt demandé si elle se sentait bien car elle ne semblait pas aller bien du tout. Il avait bien évidemment vu juste, mais elle ne dit rien, tout du moins pas tout de suite.

Il entreprit ensuite de s’excuser platement de lui avoir dit ceci, il n’avait pas souhaité la rendre aussi mal à l’aise ou encore l’empêcher d’aller dans le sens de la guérison. Il croyait l’avoir brusqué bien entendu, même s’il ignorait en réalité tout de la vérité. Après quelques minutes de silence, elle entreprit de le briser et de tout lui révéler ; ainsi, il put apprendre toute la vérité. Elle n’était absolument pas facile à entendre et encore moins à révéler, elle eut beaucoup de mal à le faire, mais elle entreprit de le faire.

Elle n’avait ensuite plus qu’à attendre la réaction de son paternel, elle croyait l’avoir blessé et surtout déçue. Il entreprit de prendre du temps avant de lui répondre, pesant probablement ses mots, il entreprit ensuite de prendre la parole, il entreprit d’énoncer un fait, celui qui concernait Keylian et sa fille : elle l’aimait encore, il s’agissait d’une réalité qu’elle ne pouvait pas nier. Contre toute attente, il n’entreprit pas de s’énerver mais de s’excuser enfin s’il s’agissait d’une excuse, elle fut surprise d’entendre le fait que sa grand-mère partageait ce point de vue avec elle. Elle se contenta de rester silencieuse. La regardant rapidement droit dans les yeux, il s’empressa de s’excuser pour de bon cette fois-ci. Elle crut lire en lui sa sincérité, tout du moins, c’était ce qu’elle espérait.

Elle ne sut directement quoi dire. Elle entreprit de réfléchir et de peser par la même occasion ses mots, car elle ne lui avait pas encore tout dit. Cela risquait de le contrarier, à ne pas en douter. « C’est moi qui m’excuse père, je vous ai déçu, ainsi que toute la famille par la même occasion » lui expliqua-t-elle avant de reprendre « Je viens de nous mettre tous et toutes en danger, je sais que je dois arrêter, mais en amont j’aimerai tout vous expliquer, mon mariage avec Théodore n’a jamais été consommé, et avec Keylian, comme vous pouvez bien l’imaginer, nous avons fait plus que discuter, je l’aime et je l’aimerai probablement toujours, même si je ne veux plus le mettre en danger, je ne souhaite pas non plus mettre notre famille en porte à faux, surtout pas en public, il ne faut pas que cette lettre s’ébruite » lui avoua-t-elle sans attendre, consciente qu’elle l’avait encore plus déçue avec ses paroles, mais elle était prête à en assumer les conséquences, malgré son état.

« J’aimerai pouvoir faire autre chose pour me rattraper, et surtout connaître l’identité de cet expéditeur anonyme, peu de personne étaient au courant »
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• • • Je savais ne pas devoir laisser la colère empiéter sur ma raison. Je devais garder la tête froide pour me permettre de gérer la situation comme un père et non l’homme autoritaire voire cruel qu’on me connaissait au ministère de la magie. Je ne voulais plus être cet être égocentrique et égoïste au sein de ma famille. Je m’étais oublié dans la glorification de mes atours, du pouvoir m’étant dû. Plus maintenant, je ne souhaitais plus être cet être avide de pouvoir oubliant tout ce pour quoi il se battait.
La famille, une lignée forte et puissante oui, mais pas au prix de la perdre.

Mon amour pour mes proches devait être plus puissant.

Arya, à son tour, me voua ses excuses. Encore faible dû à ce coma trop long, sa voix ne tremblait pourtant pas. Assit, je l’écoutais sans broncher une seule fois. Après tout, je savais que sa propre rébellion, son erreur à elle provenait de la mienne. Il ne servirait donc à rien de rugir ma colère, d’exploser à en faire éclater le verre des fenêtres. L’erreur avait été commise, le mal aussi. Je lus aisément entre ses paroles que non seulement elle et Théodore ne consommèrent jamais le mariage, mais Keylian Travers fut, tout ce temps, le compagnon de ses nuits. Arya prenait conscience même d’avoir mis toute la famille en danger par la seule existence de la lettre.

- Je l’ai aussitôt détruite par le feu Arya.

Déclarais-je gravement alors que la culpabilité battait son plein en elle. La lettre fut détruite et mes songes de la découverte enfouis dans la pensine au cœur du manoir protégée par des sortilèges obscurs et complexes.
Une sévérité presque malsaine se perçue sur mon visage au moindre troll qui oserait braver ceux-ci.

Arya voulait savoir et comme toujours après tout. Même si mon sourire paraissait lointain depuis les dernières secondes, je ne pus pas m’empêcher de ressentir son courage, sa force et sa détermination à régler les choses. Peut-être aussi y’avait-il un léger optimiste dans ses propos qui me rappelait aussi à celui-ci ?
Clairement, il ne fallait pas ébruiter l’affaire et donc l’idée sous-jacente restera de faire comme si tout allait bien.

- Il vous faudra commencer, Théodore et toi, à consommer le mariage. Un enfant ferait, de surcroît, mentir tout potentiel espion.

Je n’évoquais aucune émotion pouvant être négative et ça, c’était tout un exploit pour moi dans ces circonstances. Mieux, je réussis à sourire poliment montrant par le fait même une approche d’ouverture et de compréhension. Je voulais une discussion et non un procès : j’en avais bien assez avec le Magenmagot pour cela. Je savais, toutefois, qu’il en faudrait plus à Arya pour l’amener à réellement apprécier Théodore. Le jeune homme se montrant trop souvent peu loquace ou à tout le moins avec moi, mais il était rigoureux dans ses tâches. J’aimerais qu’Arya apprenne à le connaître malgré tout.

- Le vin est tiré Arya, maintenant il faut le boire arguais-je sans changer de ton. Nous ne pouvons pas nous permettre de revenir en arrière. Il faut voir aux points positifs vous unissant lui et toi. N’apprécierais-tu pas être proche d’un homme pouvant comprendre mieux que quiconque ton don de légilimencie innée, lui-même le possédant ?

Enfin, je me sentis sourire sincèrement à nouveau laissant ce masque de sérieux derrière moi, dans le passé et mes erreurs. Je souriais à ma fille souhaitant maintenant avancer dans l’avenir.


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Arya pouvait ressentir la colère de son paternel de là où elle se trouvait même s’il tentait de ne pas l’afficher visuellement ou encore oralement lorsqu’il s’adressait à elle. Tout comme elle pouvait sentir le fait de l’avoir déçu, même si cela, elle n’avait clairement pas à le sentir, cela demeurait grandement visible. Elle n’avait pas besoin de porter des lunettes ou de lire dans ses pensées pour le penser ou encore le découvrir. Rien que de l’avoir fait, lui faisait penser cela et rien que d’y penser lui faisait éprouver/ressentir de la culpabilité d’avoir mis en danger aussi bêtement sa famille, pour un penchant aussi personnel soit-il.

Et pourtant, elle l’avait fait, par amour. Elle demeurait pourtant déterminée à se faire pardonner, tout en découvrant bien évidemment l’identité de celui qui avait vendu la mèche aussi brutalement la concernant par hibou. Inquiète par l’existence de cette lettre, elle n’avait plus qu’à espérer que sa famille en soit réellement la seule destinataire. Par chance, son père venait de l’informer qu’il l’avait détruite, par les flemmes, au moins, la preuve physique de son adultère n’existait plus, elle en était partiellement soulagée, mais cela ne voulait pas pour autant dire que les preuves immatérielles, elles n'existaient pas : savoir les pensées de son paternel, ou encore de celui ou celle qui avait fini par apprendre cela. Elle ne put s’empêcher de questionner son paternel à ce sujet « Me voilà soulagée, mais qu’en est-il des preuves immatérielles père, pensez-vous que vous pourriez faire le nécessaire pour enfouir se souvenir ou bien l’effacer ? » lui demanda-t-elle sans pour autant l’exiger, elle n’était pas la mieux placer pour le faire après tout.

Puis, elle lui avait clairement fait comprendre qu’elle allait tout arrêter ; désireuse de se rattraper. Réfléchissant très attentivement à ce qui allait se dérouler, pendant ce temps, s’empressa de lui répondre et de l’inviter clairement à consommer le mariage avec Théodore. Cette demande n’était guère une surprise pour elle, cependant, elle aurait souhaité l’éviter et repousser ce sujet de conversation le plus loin possible. Cependant, il n’avait pas complètement torts, cependant, il n’en demeurait pas moins, qu’ils devaient être deux pour pouvoir le faire, qu’est-ce qu’elle pourrait dès lors bien faire, s’il refusait. Son père n’avait pas été là lors de la lune de miel, il n’en demeurait pas moins que cela allait être difficile.

Elle perdit rapidement bien que pendant quelques secondes son sourire lorsqu’il entreprit de lui parler d’un enfant, elle n’était absolument guère pressée d’en avoir un. Elle manqua un soupire, fatiguée et las. « Je vais m’y atteler de ce pas, cependant, je ne pourrais pas mener ce projet à bien, s’il refuse de consommer… » lui dit-elle sans attendre. Puis, elle tenta de se racler un peu la gorge et de changer ou non de sujet. Les dés étaient jetés, elle ne pouvait plus revenir en arrière et elle devait faire avec ; et voir au contraire loin, et penser à l’avenir, même si cela pourrait la mettre mal à l’aise.

Il tentait de lui faire voir les choses d’une autre manière en parlant de son don, n’apprécierait-elle pas après tout partager son fardeau avec quelqu’un qui disposait des mêmes capacités qu’elle ? Il n’avait pas totalement torts cependant, elle voyait clairement très bien dans son jeu « Je suppose, tout comme j’imagine que cela pourrait vous mettre sur le haut de l’échelle, si notre descendance disposait également de ce don » lui expliqua-t-elle « Je ne pourrais pas vous en vouloir d’avoir pensé à cela, derrière toutes vos manigances, qui sait, j’aurais pu faire la même chose » conclut-elle sans attendre. Elle entreprit de marquer une pause et elle s’empressa de sourire. « Je suis prête à vous pardonner à présent, et à songer à l’avenir » conclut-elle sans attendre.
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• • • Si j’en serais à devoir protéger mes pensées coûte que coûte, je me laisserais tuer. Je me laisserais assassiner puis, baigner dans mon sang pour le bien de ma famille. Ma propre vie ne valait rien si celle de ma lignée venait à disparaître. Je serais, ainsi, un homme bien égoïste. Je le fus, malheureusement, égocentrique à laisser les miens dans le noir absolu alors que moi je tenais toutes les ficelles. Assez !
S’en était trop de mes idées en solitaire pour dorer le blason Lestrange.

Je n’étais pas seul ici. Mon fils, mes filles sans oublier mère voire père … Je ne pouvais pas l’oublier malgré tout. Morgana aussi s’alliant à moi, ma confidente alors qu’un trou béant sembla s’ouvrir au creux de mon cœur à cette seule pensée qu’elle me mit de côté : par ma faute. J’eus un succinct sourire en coin, trop rapide pour que ma fille en ait vu quoique ce soit.

Cela aurait été plutôt tragique de lui avouer mes pensées maintenant, déjà que je fus bien piètre de sa santé précédemment : que je me laisserais tuer pour le bien-être de ma famille. Comment réagirait-elle alors ?
Je ne le saurais pas ou, à tout le moins, pas tout de suite.

- Des sorts protègent ma pensine et ceux-ci ont l’objectif de la détruire si toute personne, hormis moi, avait le désir de l’utiliser.

Platonique et grave, je lui fis donc part de ces faits. Je ne bougeais pas, mais ne cessant pas pour autant de la regarder avec l’étincelle de fierté au ventre – ou serait-il plutôt au cœur ? – m’excitant lorsque je me sentais en protection des miens. Pour me percer à jour, on allait devoir détenir le pouvoir de démembrer mon esprit à grands coups d’attaques et ceci me rendrait fou, mais au moins je perdrais ces informations.

Le jour n’était pas venu et, bien que je ne le craignisse pas – je ne craignais ni la folie ni la mort – je ne m’en formalisais point. Alors que mes pensées tournicotaient sans cesse, montrant ainsi plutôt le signe de la vivacité de mon esprit, Arya mentionnait les réticences de son époux à consommer le mariage.

Je ne pouvais que l’imagine, le jeune homme si peu bavard de nature. Il était bon professionnellement, mais sa réserve avait de quoi faire fuir le moindre bon parti. Plusieurs au ministère de la magie, parfois même des gens intelligents, montraient cette qualité de rigueur sur une réserve probante. Je pensais, ainsi, à Nicholas Bulstrode un homme énigmatique. Malgré tout, sa compétence légendaire en faisait un collègue, un mangemort de choix pour le Seigneur des Ténèbres tout comme pour moi.

Sans réagir, froideur au visage, je ne pus le rester bien plus longtemps les mots de ma fille me décrivant crissaient en moi comme la pointe métallique d’une épée sur un sol de marbre.

- Manigances dis-tu renchéris-je, ainsi, aussitôt légèrement agacé, outré même ? Peut-être parce que je fus silencieux pour vous tous. Je ne les vis, pourtant, pas comme de bêtes manigances. J’avais voulu planifier un bel avenir à notre famille. Malheureusement, je n’avais pas compris que cela ne se faisait pas avec une seule paire de mains.

Mon sourire poli s’offrit à ses yeux puis, peu à peu, une chaleur emplissait mon cœur lorsqu’elle accepta de me pardonner. Je n’en demandais pas tant. Non. Néanmoins, je ne pouvais pas faire taire cette bombe de pur bonheur, d’amour même naissant en moi tout en m’immergeant jusqu’à laisser percevoir mon sourire honnête.

C’était justement sur ces entrefaites que ledit Octavius Peterson revenait à petits pas pressés dans la chambre. Le médicomage semblait stressé et je ne sus pas si c’était ma présence ou un secret tant bien mal gardé l’énervant à ce point.

Je lui posais donc la question tout en me levant le dépassant légèrement en taille.

- Monsieur Peterson ! Je pensais justement à vous mentis-je, un sourire jovial au visage pour volontairement le flatter. Alors, avez-vous discuté avec votre collègue, le médicomage de ma fille ? Je vous sens un peu stressé. Allez-vous bien ?

- O … Oui … J … Je suis désolé d … de … ma … ma méprise m … monsieur Lestrange. J … Je suis stagiaire à l’hôpital Sainte-Mangouste et votre médicomage m’a assigné de … de prendre soin de v … votre fille c … ce matin … Encore vraiment désolé !

Le jeune stagiaire se ratatinait littéralement sur place plus ses bégaiements prenaient de l’ampleur. Je ne me formalisais ni de ceux-ci ni de son dos maintenant courbé à ne plus voir son visage. Je préférai alors garder pour moi ma méprise de ce jeune homme qui était incapable de se tenir droit et fier faisant, ainsi, face à l’échec.

J’étais aussi froid que noble dans ma posture et les mots employés.

- Bien, mais que cela ne se reproduise plus.


KoalaVolant

Dé à 6 faces a écrit:1-2-3 :  Stress ? Bien sûr, il se sentait coupable d'avoir fait une erreur. C'est un jeune stagiaire.
4-5-6 : Octavius Peterson, pris de panique, s'enfuit hors de la chambre. C'est un jeune rebelle pas rôdé à la tâche.



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Le membre 'Alexander C. Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé à 6 faces' :
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Soulagée, Arya l’était. Surtout depuis que son père lui avait confirmé avoir fait le nécessaire pour détruire la preuve irréfutable et matérielle de son adultère. Elle n’était bien évidemment pas très fière d’elle et de s’être fait prendre ou non sur le fait, c’était un fait, mais elle n’avait pas pu mentir à son paternel. Bien rapidement, la sorcière s’était interrogée au sujet des preuves immatérielles pouvant encore exister, savoir : leurs pensées, mais également leurs mémoires et/ou souvenirs. En réponse, son père s’empressa de lui faire savoir qu’il ferait le nécessaire pour retirer ce souvenir de sa tête et d’y déposer le filament de souvenir dans sa pensine, un objet très ancien, lui permettant de stocker certains souvenirs, et de les revoir lorsqu’il en ressentait le besoin ou encore la nécessité, il s’empressa également de lui faire savoir qu’il avait ensorcelé ledit objet, limitant son utilisation à lui et à lui seulement. Si initialement, elle avait pu être perturbée par cette information, rapidement, ce sentiment fut remplacé par de la confiance le concernant. Elle aurait pu continuer à l’interroger à ce sujet, mais volontairement, elle entreprit de ne pas le faire, désireuse de conserver cet agréable moment en sa compagnie, par ailleurs, il avait parfaitement répondu à ses questions, de ce fait, pourquoi continuer à l’embêter avec diverses futilités.

Cela ne l’empêcha pas en revanche de lui faire part de ses doutes concernant Théodore et de lui répondre au sujet des objectifs qu’il avait pu avoir selon elle lorsqu’il était parvenu à conclure ses nouvelles fiançailles, il s’empressa en revanche de lui faire comprendre qu’elle s’était fourvoyée concernant les justifications qu’elle avait fourni, se serait-elle trompée sur lui ? à priori, car il s’était empressé de lui expliquer qu’il avait fait tout cela pour eux et pour leur famille, prévoyant un avenir des plus radieux selon lui, mais peut-être pas aux yeux des autres, et c’était ce qu’il avait pu retenir de tout cela, car il n’avait fait que penser à lui et non aux autres membres de cette famille.

Rapidement, elle lui avait fait savoir qu’elle était enfin prête à lui pardonner, il s’apprêtait à lui répondre, mais il fut interrompu dans son élan par le médicomage enfin le stagiaire médicomage. Son père s’empressa de l’interroger, avait-il pu faire ses recherches ? il s’empressa de lui faire comprendre que oui, tout en s’excusant platement sur l’erreur commise. Se justifiant par le fait qu’il demeurait un stagiaire dans un premier temps, mais également parce qu’il n’avait pas pris la peine de consulter en amont son supérieur ou encore sa feuille de route, dans un second temps. Arya fut tout particulièrement surprise de constater que son père n’allait rien faire pour faire renvoyer cet homme, en lieu et place il s’empressa d’effectuer un simple rappel à l’ordre, et de le congédier, Arya ne put s’empêcher de lui faire part de sa surprise : « Vous me surprenez de nouveau, j’aurais en effet pensé que vous aurez tout fait pour le renvoyer de cet hôpital mais non, c’est étrange vraiment, vous avez vraiment changé père, si je puis me permettre » conclut-elle sans attendre dans sa direction.

« Vous pensez que je pourrais sortir bientôt ? » lui demanda-t-elle en espérant qu’il pourrait lui répondre ou à défaut l’aider pour récupérer cette information. Entre deux mots, elle ne put s’empêcher de retenir un léger bâillement signe de sa fatigue actuelle et naissante de part les séquelles qu’elle allait développer dans les jours à venir, la douleur n’allait faire que croitre et avancer au plus grand désespoir d’Arya mais également de ses proches qui n’avaient pas encore été témoins de celles-ci, mais ce qui ne seraient en réalité tarder. Sans s’en rendre compte, Arya clignait des yeux, et progressivement ses derniers étaient activement en train de se fermer par eux-mêmes, jusqu’à ce qu’elle rejoigne définitivement les bras de Morphée, face à son père, qui pouvait à présent s’en aller ou continuer à la regarder dormir (avec ou non le sourire).
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Fin du RP pour Arya

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• • • J’haïssais l’idée qu’on pourrait avoir accès à mes pensées. Elles étaient ma propriété et de moi seul. Alors, je n’avais aucun scrupule à les détruire si on en venait à les débusquer. Évidemment, je gardais un filament de celles-ci m’empêchant par le fait même de complètement oublier. Ce fut ce qui, aujourd’hui, m’avait permis de parler de la lettre avec Arya. Je savais aussi l’occlumencie faillible surtout avec ceux maîtrisant la lecture des esprits et parfois, on pourrait croire qu’ils éviteraient d’en dire quoique ce soit pour garder la surprise. En réalité, c’était d’une limpidité qu’ils en jouent. Pour cela, je ne disais pas à qui voulait l’entendre maîtriser l’occlumencie, car sûrement je pourrais trouver plaisir à venir débusquer un légilimens amateur.

En tout cas, ce n’était pas le cas d’Octavius Peterson. S’il maîtrisait la légilimencie, il n’avait certainement pas le cran pour tenter de percer mon esprit émotivement inapte au moment où on parlait. Je m’indifférais de ces gens incapables à se tenir debout et fiers malgré l’adversité. Aucune pitié ne traversa ainsi, mon visage que la froideur de ma voix. À mon acquiesçement, il quitta la chambre de ma fille sans demander son reste pendant que je mémorisais mon devoir d’aller parler de ce stagiaire à Nicholas. Il était hors de question que la situation n’évoluait pas, Peterson devra changer ou quitter le domaine de la médicomagie.

Arya semblait me complimenter quant à ce changement perçu dans mon caractère. Je posais mon regard dans ses yeux ne voyant, de prime abord, pas où elle voulait en venir. Je n’avais pas changé tant que ça songeais-je fronçant volontairement les sourcils. Mais peut-être que j’évitais toute effluve d’impulsivité, défaut m’étant dû trop de fois dans ma vie.

Néanmoins, je ne pus pas m’empêcher un sourire sincèrement flatté par son compliment renchérissant à ce qui pourrait être une manière énigmatique.

- En effet parce que tous les problèmes ne doivent pas être réglés par la force Arya. Parfois, une touche de subtilité est favorisée.

Tel un véritable père, mes mots furent pour moi une leçon pour elle. Sûrement, cette leçon n’était certainement pas dirigée uniquement vers Arya. Je savais mes mots aussi présents pour que je les mémorise jusqu’à les voir m’imprégner tout entier et jamais plus l’émotion, l’ambition ou la fierté ne prendraient le dessus sur mes décisions.

Mais Arya était fatiguée et elle me le fit visiblement comprendre. Évidemment, sa force de caractère avait encore réussi à vaincre l’endormissement. Je savais qu’elle désirait sortir et très rapidement même. Je le savais, car j’étais comme cela aussi. Blessé après la bataille à Poudlard en 1998, j’avais eu d’énormes difficultés à rester alité à un lit. Pire, je ne le restai pas ce qui horripilait Morgana. Faute d’orgueil sûrement et d’un esprit jamais très longtemps statique. Penché doucement vers ma fille, je lui susurrais quelques mots comme ceux d’un père à son enfant qui allait dormir.

- Oui. Tu es une battante Arya. Tu es une Lestrange. Nous allons trouver l’auteur de cette lettre et lui faire passer l’envie de recommencer.

Un sourire presque trop satisfait, sadique au coin des lèvres à ces derniers mots, je vis ma fille fermer les yeux et s’endormir. Sur cela, je lui donnais un doux baiser sur le front. Je restais là un moment avant de lentement m’éclipser tout en reprenant ma cape.

Je fermais doucement la porte m’entretenant les prochaines minutes avec mon médicomage, celui de ma famille. C’était un homme en qui je donnais toute ma confiance, car après tout, il m’avait mis au monde. Je lui demandai de voir au bien-être et à la sécurité d’Arya expressément à toutes les 15 minutes. Son sourire affable et sa main sur mes épaules comme un ami le ferait sut soulager mes nerfs déjà mis à mal par Octavius Peterson.
Je le saluais du chef pour finalement me diriger par l’un des nombreux foyers du hall vers le ministère de la magie.

Je savais avoir beaucoup de travail pour le Seigneur des Ténèbres, ce dernier en réunion avec Maximilien. Cette lettre devra donc attendre à ce soir.


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Fin du rp



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