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Morgana Lestrange

Morgana Lestrange

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Mer 12 Juil - 10:07



baisser les armes
feat  @Alexander C. Lestrange ★ mi-novembre 2001 ★ ootd

La journée interminable que l’épouse Lestrange avait supporté en ce jour semblait lui prendre toujours un peu plus de temps. Se demandant si son époux aurait la patience de l’attendre pour dîner, elle l’espérait grandement. N’appréciant guère le fait de manger seule, c’était plutôt rare, mais en règle générale, elle était celle qui attendait l’autre. Son assistante lui déposa ce qu’elle lui avait demandé de trouver pour elle sur son bureau un sourire aux lèvres. La laissant partir pour prendre sa soirée, elle n’allait pas la forcer à rester aussi longtemps qu’elle au bureau. Ce n’était pas son genre, même si elle appréciait bien souvent le fait qu’elle le fasse d’elle-même, malgré le fait que sa supérieure hiérarchique lui dise qu’elle pouvait partir. Cet acharnement pouvait l’emmener loin et bien plus haut que son poste actuel si elle continuait comme cela, Morgana ne se mettrait pas en travers de son chemin, même si elle serait déçue de la perdre au fond. Ayant terminé le dossier qu’elle voulait finir avant de partir, elle pourrait ainsi quitter cette pièce qui était la sienne dorénavant. Jetant un dernier regard sur ses terrariums et s’assurant que la porte était bien fermée, que son sort fonctionnait bien. Parlant à l’un des serpents qui se trouvait auprès d’elle, elle se sent à sa place, alors que celui-ci pouvait remarquer les différences sur sa compagne de vie. La fourchelang est dans son élément, elle passe quelques minutes à annoncer ses idées pour le lendemain, qu’ils lui rappelleront. Quittant son bureau en cachant leur terrariums, elle avance dans le ministère qui s’était grandement vidé. Même si les sorciers travaillant de nuit restaient présents.

Une fois arrivée au manoir Lestrange elle donne sa cape de sorcière et ses gants à l’un des domestiques pour qu’il les range. On lui signale que son époux est dans la salle à manger, elle hoche la tête pour simple réponse. Il l’avait attendu, un léger sourire se dépose sur ses lèvres en y pensant. Alexander semblait perdu avec elle ces derniers temps, elle le remarquait dans ses gestes et ses paroles. Elle avait d’ailleurs tout fait pour, alors elle ne plaignait pas. Il continuait néanmoins certaines attentions pour elle et c’était ce qu’elle appréciait chez lui. Cette capacité qu’il avait de prendre soin d’eux à sa manière, même si elle était bien trop distante avec lui ces derniers temps. Que le temps commençait à peser. Elle alla tout de même d’abord dans son bureau pour déposer son sac et quelques affaires, s’assurant que tout s’y trouvait, elle avait changé son système de sécurité depuis qu’Arya avait tenté de lui subtiliser le retourneur de temps. Même si à vrai dire son nouveau système ne lui plaisait pas réellement, pouvant donner bien trop d'indices sur ce secret qu’elle s’était décidé à cacher aux siens. Immiscer le fourchelang au manoir n’était pas la meilleure idée pour le garder discret, mais c’était la meilleure manière d’être tranquille avec une invasion dans son bureau. Même si elle le laissait toujours ouvert, elle avait installé en enchantement qui lui signalait une intrusion. Pour l’instant personne n’avait osé franchir le seuil sans son autorisation, alors tout allait bien.

Elle se décide donc à aller rejoindre son époux dans la salle à manger, arrêtant de le laisser patienter sa présence. Prenant la bouteille d’hydromel qu’elle avait quémander comme gage de paix, elle la dépose proche de son époux. Tout en déposant un baiser sur le coin de ses lèvres et en passant tendrement sa main sur son épaule, avant d’aller s’installer en face de lui. « On m’a soutenu que c’était le meilleur hydromel que l’on pouvait trouver sur le marché. » Perturber son mari était une chose que Morgana adorait faire, le laisser sur sa fin, surtout avec la distance qu’elle lui imposait en privé ses derniers temps. Mais ce gage de paix est d’une importance capitale entre eux, il fallait qu’il le capte sans faire de vague s’il ne voulait pas perdre cette chance qu’elle lui offrait. « Comment s'est passée ta journée ? » Le sourire qui se dépose sur les lèvres de Morgana devrait faire comprendre à son époux qu’il est en train d’avoir cette possibilité de la retrouver pleinement à ses côtés. Alors qu’elle se servait le vin qui avait été ouvert pour elle, elle préférait largement cela à l’hydromel.
 

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Baisser les armes


Morgana Lestrange


Concentré sur la lecture d’un document juridique, je ne me rendais pas compte de l’heure qui filait rapidement, un peu trop même. Rentré il y a deux heures du ministère de la Magie, j’avais opté pour une séance d’escrime dans la cave pour décompresser puis, je fus aller me vautrer dans l’eau chaude d’un bon bain, celui-ci préparé par les bons soins des trois elfes de maison de la famille. Depuis, j’étais assis à mon bureau n’ayant pas quitté des yeux le document concernant l’attaque de Poudlard, le Seigneur des ténèbres m’ayant ordonné de lui en expliquer tous les tenants et aboutissants demain matin. Merlin, quel imbécile eussé-je un sarcasme à l’ignorance de Lord Voldemort quant à la justice magique. Et ça se pense ministre en plus continuais-je incapable de changer d’attitude trop amusé pour ce faire. Certes, annoncer de vive voix à Voldemort que ce dernier était un véritable troll était comparable à affronter un dragon : la mort. Heureusement, il n’y avait aucun danger d’y penser et ça rendait même les longues journées de travail au ministère plus supportables.

Il trottait à petits pas feutrés, mais y étant habitué depuis fort longtemps j’entendais tout de même l’elfe de maison Yoann piper la tête devant la porte du bureau. D’une voix si aiguë à me donner l'envie de grincer des dents, il m’interpella quant au repas du soir.
Déjà 19 h : 00.

Le temps passait trop vite soupirais-je tout en réfléchissant à dîner maintenant ou plus tard. Je n’avais pas très faim et Morgana semblait se borner à ne pas entrer du ministère. Mais qu’est-ce qu’elle fabriquait bon sens ! Je m’effrayais alors que j’imaginais le pire. Les expériences au département des mystères pouvaient, effectivement, être dévastatrices si on n’y prenait pas garde. Un troll pouvait facilement causer un accident. À moins que madame fît, en ce moment, la fête avec un homme. Je ratais un battement à cette possibilité. Non, non …

- Monsieur, est-ce que vous prenez votre repas maintenant ?

Je sursautais me rendant compte avoir oublié la présence de Yoann. Je fis non de la tête stipulant attendre le retour de lady Lestrange. Acquiesçant, l’elfe de maison quitta mon bureau sans rien demandé de plus. Il me prit ensuite du temps, trop de temps même pour arriver à me concentrer à nouveau sur le document. J’en venais à lire plusieurs fois la même phrase n’y comprenant même plus le sens. Je ne suis pas jaloux songeais-je tout en insistant sur la négation. Tendues, mes mains froissèrent un peu le parchemin, la frustration se traçant malgré tout un chemin jusqu’à mon esprit, à mon cœur. Je savais qu’entre Morgana et moi il y avait un vide depuis que j’avais fiancé notre fille Arya à Théodore Nott en place et lieu de Keylian Travers. Morgana restait froide, indifférente voir parfois acerbe avec moi. Au début, je ne m’en étais pas trop fait. Plus le temps avait passé pourtant et plus j’en devenais frustré choisissant de me battre avec ses propres armes. Après tout, j’avais eu beau avoir lui sourire, de lui parler comme à l’habitude. Je l’embrassais aussi et je lui offrais des cadeaux pour me faire pardonner.
Rien, cela ne changeait rien. Alors, tant pis !

La tête entre les mains, je pensais que rien de cela ne me toucherais. Je me rendais compte bien vite compte de l’inverse.
Irait-elle jusqu’à aimer un autre homme ? Me détestait-elle à ce point ?

Tss, j’agissais comme un adolescent pensais-je tout en soupirant ma frustration. Je me forçais ainsi, à replonger dans la lecture et ma mémorisation du document. 15 minutes tout au plus avaient passés pour que je jette le tout contre le bureau agacé.

- Yoann ! Je vais dîner maintenant finalement !

Gueulais-je mon ordre déboulant dans le couloir. Vêtu d’une chemise à moitié boutonnée, je m’engageais dans le grand escalier menant au rez-de-chaussée du manoir. J’étais frustré. Ma famille au grand complet m’haïssait pour ces fiançailles ! Et ça me minait le moral, ça me triturait l’esprit à petit feu, la culpabilité y trouvant sa place. À la salle-à-manger, je n’eus d’autre envie que de m’effondrer dans la chaise au bout de la table. Comme à chaque fois que la colère me gagnait, le tableau de mon arrière-grand-père à l’opposé captait mon attention. Même mon ancêtre semblait juger mes actes.

Je reconnus finalement le son de ses chaussures contre le sol de marbre. Pas arrogant, hautain sans aucune intention d’être doux. Je la connaissais que trop bien. Morgana murmurais-je tout en me redressant parce que je refusais d’être vu aussi piètrement. Je n’avais eu le temps de rien dire qu’un doux baiser s’apposa contre ma joue puis, une bouteille d’hydromel sur la table soit, selon ses dires, le meilleur.

- Je vais bien rétorquais-je à ses mots de politesse. Ce n’est pas mon anniversaire Morgana. Pourquoi cette soudaine envie de me gâter ?

Surpris, mais pas frustré pour autant. C’était un magnifique cadeau que je m’empressais de prendre dans ma main gauche pour en lire l’appellation. Je ne pus pas m’empêcher de relever la tête vers elle, lui souriant. Un sourire en coin, une espièglerie comme j’aimais tant lui faire. J’avais alors arrêté ces petites taquineries, mais là je ne pus pas m’empêcher d’en faire autrement.



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Les journées interminables au département des mystères semblaient ne jamais cesser ces derniers temps pour l’épouse Lestrange. Elle ne quittait son bureau que très tard le soir, même son époux semblait avoir moins de travail qu’elle ces jours-ci, elle faisait donc avec et ne rentrait que lorsqu’elle était certaine de ne pas avoir avoir trop de reste le lendemain. N’étant pas du genre à remettre les choses au lendemain, elle profitait donc de pouvoir finir tranquillement sans être ennuyée par le passage de certaines personnes à son bureau. Se doutant très bien que bon nombre des employés et des langues de plombs étaient déjà rentrés chez eux. Il n’était pas rare de voir la directrice quitter le département en dernier pour rejoindre son manoir, même si celui-ci semblait d’un calme ces derniers temps. Certainement à cause d’elle et de cette distance qu’elle imposait à l’homme qu’elle avait épousé. Néanmoins, son retour au manoir laissant toujours la possibilité à son mari de faire le premier pas, elle le laissait depuis assez longtemps essayer sans réellement réagir, elle pouvait au moins lui offrir pour une fois un geste de paix. Apprenant où il se trouvait elle préférait faire comme à son habitude avant de le retrouver, cela semblait plus simple et il fallait qu’elle s’assure que tout allait bien dans son bureau. Depuis le passage d’Arya pour fouiner dans celui-ci, elle avait tendance à être beaucoup plus sur le qui vive. Espérant ne pas y avoir passé trop de temps et avoir fait un peu moins patienter son mari. La patience de celui-ci finirait par avoir des limites et elle n’avait pas envie de les chercher et surtout de les trouver de cette manière. Ce n’était pas dans leurs habitudes de posséder autant de distance entre eux, néanmoins, elle en avait ressenti le besoin. Cela lui avait permis de réfléchir encore un peu plus à ce qu’il se passait au sein de leur famille. Ils leur fallait comprendre ce qui arrivait et pour quelle raison ils en étaient arrivés là. Sauf que la mélancolie et l’absence d’Alexander commençait à peser sur ses sentiments, elle ne pouvait plus se battre contre lui comme elle le voulait. Elle serait éternellement ramenée vers lui.

C’est ainsi qu’elle déposa un baiser au coin des lèvres de son époux ainsi que la bouteille d’hydromel devant lui. Un sourire amusé sur ses lippes rougies par le rouge à lèvre qu’elle qu’elle avait choisi ce matin-là. Elle ignorait réellement les réactions de son mari qui semblait être perdu un temps par ses actions, il était vrai qu’en ayant commencé à lui proposer cette distance de nouvelles habitudes commençaient à ce place entre eux. Chose qu’elle ne pouvait pas accepter. Les époux Lestrange étaient connus pour cette force qu’ils inspiraient par leur lien si fort. Ce n’était pas pour le rendre aussi fragile qu’un verre en cristal, elle sait qu’elle va devoir avancer à taton, même si ce qu’elle propose pour l’instant fonctionne plutôt bien. La réponse de celui-ci n'allait pourtant pas avec la question posée, elle ne s’en préoccupa pas réellement, se doutant de cette surprise qu’elle lui offrait. Elle l’observe en sirotant son verre, il analyse la bouteille, elle espère qu’il apprécierait, cela serait bien dommage de faire un acte de paix pour qu’il ne puisse en profiter. Le sourire qu’il lui offrit après le questionnement qu’il avait sur la raison de ce cadeau pouvait très clairement adoucir l’américaine. Leur amour resterait certainement toujours intact et cette volonté de faire plaisir à l’autre également, ils n’avaient pas besoin de raisons en général, mais elle en avait une cette fois. Alexander devait certainement s’en douter, elle en était certaine, même s’il ne préfèrera jamais s’avancer avec la femme qu’il avait épousé.

« L’envie de te faire plaisir. » C’était un fait qu’elle ne pouvait nier, voir sa réaction était plaisant pour elle et cela lui rappelait à quel point ces moments pouvaient lui manquer depuis l’annonce des fiançailles de leur fille. « Depuis quand devons nous avoir une raison pour offrir quelque chose à l’autre ? » Hormis lorsque l’un d’eux faisait une erreur, aussi monumentale que celle d’écarter l’autre de choix aussi importants sur leur famille ou bien héritiers. Néanmoins, elle ne cherchait pas le conflit cette fois, elle n’irait pas en parler, elle voulait baisser les armes, à voir s’il le comprendrait sans qu’elle n’ait à le dire ouvertement. Ce qui perdrait sans aucun doute son charme, surtout qu’Alexander la connaissait assez pour qu’elle n’ait pas à le signaler. « Je suis désolée d’arriver aussi tard, je ne sais pas pour quelle raison, mais ils ont tous décidé de me signaler des incidents avant leurs départs. » Ce qui la rendait plutôt en retard pour rejoindre son époux et cela l’ennuyait, surtout lorsqu’elle avait prévue une soirée de retrouvailles, si l’on pouvait l'appeler ainsi.
 

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• • • Une moue sardonique parsemait le bas de mon visage. Des mois il avait fallu attendre pour que le phénix si bien caractérisé dans les traits de Morgana daigne m’offrir un présent. Et pardi, celui-ci n’était pas des moindres parce qu’à l’intérieur de cette bouteille d’hydromel se cachait tout le savoir-faire d’un art ancestral de l’Europe centrale et plus précisément d’une petite communauté de sorciers du nord-est de Prague. Elle souhaite me faire plaisir répétais-je ses mots par-devers des pensées toutes autres.

- Je te remercie Morgana. J’avoue que ce dernier mois ne fut pas de tout repos.

Eussé-je un court sourire tout en reposant doucement la bouteille sur la table comme si elle avait été un bibelot très précieux. Une colère n’avait de cesse à gronder en moi depuis le jour fatidique qui vit Arya être gravement blessée au ministère de la magie puis, ne se réveillant point avant de longues semaines. Cette colère m’amenait à en devenir morose, à me morfondre seul trouvant des refuges dans le travail, mais aussi dans l’escrime. Trop de coups d’épées furent donnés ces derniers mois m’enivrant de ne plus rien ressentir alors que sueur et fatigue. Mais il y avait aussi eu cette lettre non-signée, celle-ci me renvoyant au printemps illico et sans vergogne.
Je la déchirais, je la brûlais, mais ces écris ne disparus pas de mon esprit.

Alors, ces cauchemars revenaient me hanter ceux-là que j’avais crus partis à jamais encore un adolescent boutonneux et puceau. Ces milliers de mains qui m’agrippèrent, mais dont je ne savais rien de leur identité. Elles m’égorgeaient, me tuaient et je me réveillais en sueur dans l’aube.

Sous la table, sans jamais avoir laissé paraître de ce trouble m’hantant depuis quelques semaines, je formais un poing avec ma main gauche. J’allais les vaincre, avoir les réponses à mes questions peu importe ce qui en coûtait.

Morgana me rappelait, ainsi, dans le moment présent se désolant de son retard. Je lui souris tout en me redressant dans la chaise.

- Ce n’était pas comme si on n’avait pas tous du travail. À tout le moins, depuis qu’Arya a été blessée au ministère, j’ai cette impression de ne jamais arrêter déblatérais-je monocorde. Tiens, je vais te servir.

Ce n’était pas tous les jours que Morgana sembla heureuse en ma compagnie et donc je ne voulais pas gâcher cela. Je me relevais donc plus avenant et ouvrant élégamment, d’un léger pop, la bouteille d’hydromel. J’apposais un sourire en coin taquin et arrogant à ma chère épouse un peu trop fier de mon adresse en la matière. Je me servis une coupe du liquide ambré avant de marcher le long de la table sans jamais lâcher son regard addictif du mien jusqu’à l’atteindre. Je lui versais alors le parfait liquide.

- Tu as du goût ma chérie, mais tu le sais déjà murmurais-je tout en effleurant subtilement sa nuque tel un écolier intimidé qui touchait sa dulcinée pour la première fois. Je voudrais te parler de quelque chose aussi, mais ça risque de te mettre en colère. Alors, je demande si je peux t’en parler sans que tu aies l’envie de me ruer de coups de poings ou que sais-je encore de ne pas l'avoir encore fait.

Clamais-je sarcastique à moitié taquin, mais tout aussi sérieux. Je retournais m’asseoir prenant mon verre pour en renifler d’un nez expérimenté les tannins doux de ce liquide des dieux.


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Il lui avait fallu du temps pour accepter de le laisser réellement revenir vers lui. Mais cela lui avait fait du bien, même si au fond c’était bien plus dur de rester aussi éloignée de son époux. Elle ne souhaitait plus laisser cette traîtrise qu’elle avait ressenti prendre le dessus sur ses émotions. Après tout, même si elle avait eu du mal à comprendre le choix de son mari, elle comprenait une certaine partie. La politique et les ambitions de la famille en priorité, chose qu’elle ne voulait entendre étant donné qu’ils n’avaient jamais caché à leurs enfants que leur mariage n’était pas de ce genre. Ils avaient eu la chance de faire un mariage d’amour, alors quel gâchis était celui d’empêcher leur fille aînée de profiter de la même chose, avec l’avantage d’une alliance propice. Les Travers étaient un bon parti, au final donc elle avait mis beaucoup de temps à accepter ce changement. Mais elle ne comptait plus se battre avec lui pour cette idée, les choses étaient faites et elle ne pouvait plus rien y faire. Du coup, elle n’avait pas longtemps cherché un cadeau pour lui, cette bouteille d’hydromel semblait être une évidence. Alexander l’étonna lorsqu’il lui demanda la raison de ce cadeau, il devait néanmoins se douter que l’acte de paix de son épouse en était un. Même si elle ne lui annonça pas officiellement, le sous-entendu était suffisant pour elle. Il la comprenait suffisamment pour savoir ce qu’elle voulait dire dans cette histoire. Elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu’il la remercia tout en ajoutant que le dernier mois n’avait pas été de tout repos. Les émotions par lesquelles ils étaient passés en étaient une évidence. Cette peur effroyable qu’ils avaient ressenti de perdre l’une de leurs enfants était une chose qu’aucun parents ne devrait vivre à aucun moment de leur vie.  

L’américaine se fige un instant, comme s’il avait lu dans ses pensées, alors qu’elle savait pertinemment que son époux ne pratiquait pas la légimencie mais l’occlumencie. Elle avait besoin de garder certaines choses secrètes et appréciait grandement qu’il n’ait jamais joué avec ce qui pouvait se passer dans sa tête, hormis pour certaines choses qu’il ne maîtrisait pas forcément. C’était peut-être une des subtilités de leur mariage et de leur relation, leur capacité de comprendre l’autre aussi facilement. Elle le regarde s’emballer avec cette bouteille tel un enfant le soir de Yule. Posant ses coudes sur les tables pour croiser ses mains et poser son menton pour le regarder faire, avec ce regard qu’elle n’avait pas eu pour lui depuis des mois. C’était bien cette relation là qui lui manquait le plus, il était son âme soeur, malgré les difficultés qu’ils pouvaient traverser, elle n’avait qu’à croiser son regard et elle était là à le regarder faire amusée et heureuse. Ce léger contact qui lui offrait, premier depuis quelque temps, la fit frissonner et elle savait parfaitement qu’il serait ravi de cet effet. Bien trop rapide à ses yeux, alors qu’il continue de lui parler tout en repartant à sa place. Elle relève un sourcil, curieuse de savoir ce qu’il avait à dire. Elle se demandait pour quelle raison il pouvait avoir peur cette fois.

Comprenant bien l’ironie de la phrase de son époux, Morgana ne pouvait s’empêcher de rire. Même si au fond, elle avait bien compris qu’il s’agissait de quelque chose d’important, leur dernière dispute avait dû servir. Elle n’acceptait pas qu’il lui cache des choses, alors qu’elle lui en cachait bien plus. « Je préfèrerais certainement te torturer plutôt que te rouer de coup. » Après n’était-ce pas ce qu’elle avait depuis quelques mois avec cette altercation qu’ils avaient eu. Elle avait ressenti ce besoin de distance et elle aimerait le torturer parfois, de différentes manières. « Annonce moi cette information donc tu crains tellement ma réaction. » Elle sourit en prenant son verre d’hydromel, elle prit les informations olfactives vis à vis de celui-ci avant de le tendre vers son époux pour qu’ils trinquent ensemble et qu’elle puisse faire couler le liquide dans sa gorge.
 

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• • • Je savais l’aimer. Toujours et jusqu’à la fin des temps, je l’aimerais elle et ses qualités tout comme ses défauts. J’aimais sa force de s’en prendre à moi, mais aussi la sagesse des mots dits qui éliminaient à coup sûr une émotion la transformant en rationalité. Jamais, je ne prenais une décision à chaud préférant y réfléchir et analyser les moindres détails au préalable. Fus-je stupide ou complètement bourré ce jour-là pour ne pas avoir fait mention de ces fiançailles à ma femme, à ma confidente ? Sûrement.
Tout l’été dernier, je cherchai à me racheter non seulement auprès d’elle, mais aussi de la famille Travers. Je ne pouvais pas laisser l’une de mes erreurs ternir celle de toute ma famille.

Mais comme j’avais sûrement le mauvais œil cette année, on n’en finissait plus de me cracher au visage dont la dernière idée à la mode soit une lettre d’intimidation. Retournant longuement la question, j’en venais à la conclusion que seuls les Travers connaissaient l’annulation des fiançailles entre leur fils et ma famille Arya, vérité qui me transperça plus encore quand je l’appris de la bouche de ma fille elle-même.

Sans rien laisser paraître de mon trouble et d’un pas sûr, je fus retourné m’asseoir à l’opposé de Morgana tout posant mon verre trônant au-dessus de l’assiette. En même temps, j’amenais le sujet qui fâchait par une certaine malice faisant rire la belle Morgana. J’aimais son rire et la voir sourire maintenant que jamais me rassurait en quelque sorte. Je me rendais compte m’être ennuyer de son petit caractère à en haïr son indifférence envers moi. C’était cette envie, durant tant de mois, de l’en faire sortir de ses gonds. Malheureusement, ce fut aussi la crainte de la perdre à tout jamais si j’en venais à ce résultat. Alors, je détournais le regard m’en allant plus loin sa présence devenant toxique pour moi.
C’était amusant de la retrouver et rassurant en même temps, mon sourire pointant sarcastiquement à son évocation de la torture.

- Oh, mais ça aussi c’est possible. Après tout, je me languis toujours de tes séances de tortures personnalisées mon phœnix adoré.

Les bras contre le rebord de la table, je me pourléchais les lèvres pour qu’elle comprenne bien desquelles tortures je faisais mention avec tant de plaisir. Je savais qu’elle allait comprendre et ça m’en excitait. Tel un roi, je me prélassais machinalement dans la chaise choisissant le moment propice pour attaquer.

- Soit lâchais-je d’un ton sec, mais machinal. C’étaient quelques jours avant le réveil d’Arya à Sainte-Mangouste. J’ai reçu une lettre non-signée stipulant que notre fille n’avait jamais consommé son mariage et qu’elle voyait toujours Keylian Travers.

Mon sourire était absent et malgré la peur tortillant mes entrailles à la pensée que ma dulcinée me rabrouerait une fois de plus quant à mon choix de dernière minute s’étant porté vers Théodore Nott, je ne baissais pas le regard. Subitement, comme si c’était une blague, je me mis à ricaner puis, j’éclatais de rire comme si je venais d’être victime d’un grave maléfice. C’était tellement risible.
Je serais sur mon lit de mort et on me torturait encore avec cette fichue erreur !

J’avais alors envie d’hurler mon mécontentement ! Je ne le fis pas continuant à rire hochant négativement de la tête au clown burlesque m’hantant.

- Je crois que les Travers ont envoyé cette lettre arguais-je retrouvant un ton de voix plus calme. Je pensais  proposer à Arya et Théodore que Calista et William deviendraient le parrain et la marraine de leur premier enfant. Parfois, je me demande pourquoi tout est si compliqué ?

Finis-je dans un murmure ressemblant plutôt à un grognement de mécontentement. J’avais tout bien ficelé et planifié. J’allais demander à rencontrer William Travers sur le Chemin de Traverse en janvier après en avoir discuté avec les concernés.
Mais le mariage n’avait pas été consommé.


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Malgré le temps qu’ils avaient passé avec cet éloignement qu’elle lui avait offert, leur relation et fusion semblait être intacte. Et cela la rassurait au fond, même si elle n’appréciait pas le fait qu’il se soit éloigné d’elle aussi vite après ce contact qu’il avait décidé d’initier. Il ne pouvait pas laisser simplement un moment aussi rapide entre eux. Sauf qu’il avait d’autres plans, elle s’en doutait et il semblait éviter de se retrouver à nouveau avec l’américaine à dos. Il a peur de faire surgir à nouveau le dragon, elle s’en rend compte, il y va à tâtons et cela ne lui plait pas, comme si elle allait le manger. Oui elle était capable de lui hurler dessus ou de le frapper, mais il y avait peu de chance qu’elle lui fasse réellement mal. Même si elle parle de torture, il sait parfaitement qu’elle n’agirait pas, hormis pour ce qu’il sous-entendait et elle sourit en l’observant faire et répondre à sa proposition de torture. Il ne changerait jamais et au fond cette légèreté était certainement l’une des choses qui lui avait le plus plu au début de leur relation, qu’ils aient pu la garder aussi longtemps semblait une merveille d’ailleurs.

Il commençait donc à compter son histoire, parlant de leur fille et d’une lettre anonyme. Elle comprenait ce que cela sous-entendait. Mais les mots qu’il utilisait à la suite, la fit s’enfoncer contre le dossier de sa chaine et laisser son époux du regard. Elle savait, elle connaissait l'existence de la lettre du côté des Travers qui l’avaient également reçus d’après les dires de Callista. Elle n’avait rien dit à son époux car elle voulait s’assurer de la réalité des choses. Au fond ce n’était pas quelque chose qui étonnait la mère, surtout connaissant les sentiments de sa fille pour le jeune homme. Elle avait d’ailleurs utilisé certains de ses petits yeux pour faire suivre l’ancien fiancé de leur fille à la suite des premières rumeurs qu’elle avait entendues avant le mariage. Sauf qu’elle ne réagit pas au rire de son époux, il était nerveux elle le savait, elle n’avait rien dit pour l’instant, n’avais pas répondu, se doutant qu’il souhaitait dire autre chose. Et là elle en était un peu trop étonnée, elle ne pouvait pas le laisser croire cela. Cela n’était pas les Travers qui leur avaient envoyé sinon pourquoi Callista lui en aurait-elle également parlé ? Ce fut à elle de rire lorsqu’il parla du fait qu’il fallait demander à William et Callista d’être le parrain et la marraine de leur premier enfant, comment pouvait-il encore avoir ce genre d’idée. A leur place, elle le prendrait comme un affront, certainement pas pour de la délicatesse à leur égard. « Je doute qu’ils apprécient le geste. » Morgana espérait que son époux comprenne ce qu’elle essayait de lui faire entendre. « Je me demandais quand cette lettre allait arriver chez nous. » Elle lui avait également caché ce qu’elle savait, parce qu’elle voulait protéger Arya de son courroux, si elle avait pu le faire avant, elle voulait simplement toutes les preuves pour en parler. « Les Travers n’ont rien à voir dans cette histoire de lettre, ils sont comme nous, ils en ont également reçue une et à la place du maître chanteur, je l’aurais également envoyée aux Nott ou au moins à Theodore. » Morgana était douée pour se placer à la place des gens qui cherchaient à manipuler les autres, étant maîtresse en la matière, elle regardait son mari parce qu’elle savait qu’il lui en voudrait d’avoir rien dit. « Avant que tu ne me dises quoi que ce soit sur le fait que je ne t’ai rien dit, je voulais être certaine que ce n’était qu’une rumeur, que j’aurais pu éteindre d’un simple souffle… » Sauf qu’il savait clairement que cela n’en était pas une vu le fait qu’il n’avait pas contredit l’information. « Qui te l’as confirmé ? » Elle avait besoin de le savoir.
 

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• • • Son rire. Plus un ricanement en réalité, c’était de celui-là dont je devais me méfier, car il cachait toujours quelque chose d’autre. Discrets, mais pas invisibles à mes yeux les Elfes de maison amenaient le repas calmement et indifférents à notre conversation tout comme nos émotions. Je me redressais dans la chaise bien heureux de voir enfin le potage sur mes devants. Attendant Morgana trop longtemps, j’avais faim. Je pouvais bien avouer être un fin gourmet appréciant la bonne bouffe.

- Pourquoi ris-tu ?

Lui demandais-je confus sans pour autant vouloir à tout prix une réponse. En même temps, je trempais une première cuiller dans la soupe goûtant finalement aux doux arômes de carottes mêlées aux épices judicieusement choisies. Sans m’arrêter dans mes gestes élégants à déguster cette première partie du repas, j’écoutais Morgana arguer sur cette idée de parrain d’un enfant que les Travers verraient, ainsi, presque comme illégitime vouée à l’échec. Je soupirais sans pour autant réagir outre par un petit sourire en coin éloignant volontairement toute colère.
Non, à l’évidence, ce n’était la meilleure de celles présentes dans mes nombreuses notes.

Alors que la confusion s’emparait de moi concernant toute autre chose, je laissais adroitement la cuiller dans l’assiette creuse. Si je comprenais où ma chère et noble épouse voulait en venir, les Travers avaient aussi réceptionné une telle lettre. Pensif, je m’accoudais contre la table, la main gauche sous le menton. Je me rendais peut-être compte d’un tiers partie mis au courant, celui-ci dangereux autant pour la famille Travers que pour nous s’il publiait la vérité. Je levais les yeux sur Morgana qui exposa, si elle avait fait le coup, avertir aussi Théodore Nott.
Je soupirais gonflant les joues espérant, au moins, que Théodore fut épargné.

Je ne savais pas. Je ne savais rien dans toute cette affaire et ça m’agaçait. C’était cette impression que l’étau se resserrait doucement, mais sûrement contre moi pour me punir. Jusqu’où cela ira ? À mon assassinat ? Non, je ne me laisserais pas bêtement tuer. Pas moi.

Morgana évoqua alors la possible rumeur s’excusant, par le fait même, de ne m’avoir rien dit plus tôt. Amie avec Calista Travers, je n’eus aucun doute d’où elle eut l’information. J’eus un sourire sincère pour elle l’impression de la revoir revenir vers moi, qu’on retrouvait notre complicité et presque relation fusionnelle. Je m’emparais à nouveau de mon verre pour y tremper les lèvres dans le délice de cet hydromel.
J’en avais bien de besoin.

- Je ne t’avais encore rien dit non plus commençais-je avec affection. En réalité, tout cela nous dépasse totalement. J’aimerais vraiment croire à la rumeur, mais …

Perspicace comme toujours, elle sut lire entre les lignes y trouvant là tout comme en mes précédents dires, que je connaissais la vérité. Je posais mon verre alors que je n’étais pas amène à reprendre la cuiller pour finir le potage commencé au préalable. Mon esprit était bien trop embourbé non seulement de frustration, mais surtout de culpabilité. Ce dernier mois, j’avais accepté de prendre l’entière responsabilité de mon erreur, de la gérer et la solutionner.

- Arya me l’a dit. Elle m’a dit passer du temps avec Keylian et ne jamais avoir consommé le mariage avec Théodore, ce dernier connaissant tout lâchais-je affreusement calme comme si j’évoquais dorénavant la présence d’un vieil ennemi. Je suis désolé Morgana. Je me suis conduit tel un vil égocentrique à ne pas en avoir parlé à notre fille ni à toi. Bon, maintenant j’en paie le prix.

J’eus un léger rire à l’ironie de la situation secouant lentement la tête. C’était le juste retour des choses. Certes, jamais je ne pleurerais sur mon sort bien au contraire. J’avais commis une erreur, maintenant je devais la régler et plus jamais en reproduire une semblable.


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L’heure tardive à laquelle l’épouse était rentrée, n’était guère étonnante ces derniers temps. Néanmoins, elle ne s’était pas attendu à ce qu’il l’attende pour manger, elle n’était pas certaine qu’elle aurait la même chose à sa place, mais ils avaient besoin de passer du temps ensemble, de se retrouver et de communiquer, elle le savait. Ayant fait un premier geste avec cette bouteille d’hydromel qu’il lui avait servi avec prestance, elle écoutait tout ce qu’il avait à lui dire, en soupirant parfois des idioties qu’il pouvait annoncer de temps en temps. Elle n’avait pu empêcher un rire lorsqu’il lui avait parlé du fait de possiblement proposer aux Travers d’être le parrain et la marraine du premier enfant de Theodore et Arya, elle lui expliqua donc par la suite pour quelle raison ce n’était de toute évidence pas une bonne idée. Il devait bien comprendre du mépris pour lequel cela pouvait être pris, vu qu’ils ne seraient pas les grands-parents de cet enfant. Elle laissa l’elfe installer sa soupe, alors qu’elle expliquait à son mari qu’il avait tort, en espérant qui ne prenne pas cela de la  mauvaise manière. Vu qu’au fond, elle ne faisait que lui donner un conseil plus que pertinent. Elle commençait à manger sa soupe en ayant terminé de parler. Elle avait donné également des idées sur ce qu’elle ferait à la place du maître chanteur, comme envoyer une lettre également à Theodore, pour celle tout cela semblait logique. Si néanmoins la personne n’en avait parlé à personne d’autre et avait préféré rester anonyme, il y avait bien une raison de parler aux deux familles en prise avec cette histoire.

Les deux époux ayant des façon de fonctionner bien différentes, complémentaires bien souvent Morgana était souvent bien plus sur la réserve et la recherche de tout savoir sans que cela se remarque. Quelques personnes de confiance étant à son service pour ce genre de renseignement, qu’elle avait utilisé un peu mieux pour se confirmer la nouvelle donnée par Callista. Elle ne commentait pas la première réponse d’Alexander qui lui faisait comprendre au fond qu’il aurait peut-être dû lui en parler plus tôt également, mais au fond, ils voulaient tous les deux protéger les leurs et les intérêts de leur fille. Mais la surprise vu la façon dont ce point avait été confirmé pour lui, Arya était donc celle qui avait tout expliqué. La surprise sur le visage de sa mère ne put que se montrer sans aucune hésitation, si elle savait se retenir en public, elle n’avait pas besoin devant celui qui partageait sa vie. Il s’excusait enfin de ce comportement qui les mettait clairement dans une situation embarrassante et compliquée. Elle pose sa cuillère dans son assiette creuse pour le regarder tendrement, sourire aux appréciant sa demande de pardon. « Je soupçonnerais presque qu’on a mis une potion de chance ou de vérité dans cette bouteille d’hydromel vu tes révélations. » Elle ne peut s'empêcher de mettre un petit rire par la suite, pour lui faire comprendre qu’il ne devait pas s’en inquiéter. « Il est juste dommage que tu t’en rende compte à peine maintenant… » Elle soupire, mais compte bien profiter de ce moment. « Je vois que notre fille a trouvé comment composer avec son époux. Je ne pensais pas qu’elle utiliserait mes conseils de la sorte. » Même si au fond cela ne l’étonnait pas tant que cela, bien au contraire, si elle pouvait à sa place, elle n'hésiterait pas à faire de même. Elle pouvait profiter d’être libre grâce à un choix avec son époux et ce n’était pas si mal. « J’ose espérer qu’elle ne te l’as pas avoué sous la contrainte ? » Un sourire en coin, avec un regard plus que perçant, même si elle se doutait que son mari ne ferait pas de mal à leur progéniture, elle préférait l’entendre de sa bouche. Il serait certainement choqué qu'elle puisse imaginer cela, mais maintenant au final rien ne l’étonnerait de ce qu’il serait capable de faire pour l’ambition des Lestrange. « A toi de ne plus commettre ce genre de stupidité. M’écarter de ce genre de choix a été ta plus grosse erreur là-dedans, mais ce n’est pas notre problème actuel. » Elle n’était pas là pour le réprimander sur cette erreur qu’il avait commise quelques mois plus tôt dans l’années, mais pour essayer de trouver une manière de maîtriser cette information dans les mains des Travers et les leurs. Les elfes ayant enlevé la vaisselle de leur entrée, ils apportent un plat à base de raie, certainement l’un des préférés de l’américaine, elle sourit se demandant s’il était la source de ce choix. Ou si les domestiques la connaissaient juste si bien, préférant grandement la première option en commençant à picorer dans son assiette.
 

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• • • Sa surprise était telle qu’elle m’amusa. Je m’avachis dans mon siège ayant été, sur le coup, tout aussi intrigué par le rapprochement qui fut nôtre, Arya et moi, ce jour-là. Ce jour qui vit son réveil dû à un long coma. J’avais eu si peur de la perdre à un point tel que cauchemars la mêlant à mes détracteurs anonymes me laissèrent réveillés trop tôt au petit matin. Je ne m’étais pas rendu compte avant ce jour d’aimer tendrement ma fille, d’aimer plus qu’il ne le fallait non seulement Arya, mais Ayla aussi et Adrian. Ce dernier n’était pas seulement mon héritier, mais mon fils. Le cœur déchiré à perdre l’un d’eux me l’avait fait prendre en compte. Morgana, elle, rigolait de ma révélation tout autant amusée que moi de son rire.
Je riais aussi, car effectivement il pouvait arriver que je paraisse si vil et égocentrique.

C’était sûrement du à côtoyer trop souvent le Seigneur des Ténèbres. Folle et stupide toute personne qui n’en aurait pas peur. Il était un être intimidant, mais pas seulement. Le Seigneur des Ténèbres était extrêmement intransigeant et la moindre erreur pouvait signifier la mort. Alors, je souriais presque serein à ne pas être devenu comme lui ou, à tout le moins, de ne pas encore l’être.
Deviendrais-je fou un jour ?

- Je m’en étais déjà rendu compte cet été rétorquais-je du tact au tact envers ma belle et vorace épouse qui n’avait, semblait-il, pas envie de cesser ses petites piques contre moi. Tout l’automne aussi.

Laissais-je ces mots flotter dans un murmure presque trop triste pour m’appartenir à moi. Sans sembler ni entendre notre conversation ni remarquer ma soudaine lassitude, les Elfes de maison rapportaient les assiettes aux cuisines. Morgana évoquait ses conseils à sa fille telle une mère le faisait toujours. Jaloux ? Peut-être, mais je n’en faisais pas mention émotion trop immature pour mon rang. Je regrettais un peu, toutefois, ces moments que je n’avais pas pu passer avec mes filles durant leur enfance et adolescence.

Morgana n’avait heureusement rien su de cette sensibilité m’accablant cette dernière minute. Elle renfonça même durement le couteau, ce poignard dans ma peau s’imaginant que j’aie fais parler notre fille sous la contrainte. J’haussais des yeux au ciel presque désespéré cette fois d’être vu aussi vil et sans cœur, l’esprit incapable de garder ma bouche au silence.

- Morgana ! Me penses-tu aussi sans cœur pour utiliser la contrainte sur l’un de nos enfants ? Jamais !

Peut-être avais-je parlé avec trop de force tel le volcan que je fus enfant, mais ça se tarissait rapidement. Le visage à nouveau souriant malicieusement parce que ma chère et tendre ne cessait pas d’être celle que j’épousais des années auparavant, je me redressais dans mon siège prenant une gorgée d’hydromel. Elle était si forte et intelligente en plus de sa beauté à couper le souffle. Je me félicitais, ainsi, d’avoir demander de la raie pour le repas de ce soir. J’avais, ainsi, remarqué le ravissement dans ses yeux tout comme, évidemment, la gourmandise.

Je l’aimais tellement, mon bas ventre soudainement hâtif à voir se terminer le repas. Pommes de terre et légumes de saison accompagnaient la raie délicieusement apprêtée, tendre à souhait. Cela ravissa, au moins, mes papilles pour m’amener à manger plus vite.

- Concernant le problème qui nous lie à la famille Travers, je vais convier William à une rencontre en janvier prochain affirmais-je franchement après la première bouchée. J’ai encore à rendre des comptes concernant le magenmagot au Seigneur et je dois aussi avancer un projet concernant l’ouverture des frontières économiques à lui présenter, ainsi qu’à tout le conseil.

Cette fois, plus sérieux dans mes mots, je me savais apprécier à nouveau de confier mes travaux, mes idées à Morgana. Je me rendais compte, dans un pincement au cœur que cette confidence entre nous m’avait réellement manqué cette année. Je m'arrêtais soudainement de manger.


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Tout semblait revenir à la normale, comme si elle n’avait pas passé de nombreux mois à éviter sa présence et à lui faire payer ces choix qu’elle n’avait pas souhaités. Alexander semblait avoir compris une bonne partie de ce que son épouse lui reproche et le fait d’être aussi éloignée de lui commençait à peser au fond de Morgana. Elle ne pouvait pas s’éloigner aussi longtemps de celui qu’elle aimait, elle le sentait bien, si elle l’avait trouvé en arrivant en Angleterre, il y avait bien une raison. Il était son âme-sœur, elle l’avait compris il y a bien longtemps, mais cette sensation se confirmait maintenant qu’elle lui en voulait toujours un peu. Donc elle écoutait ce qu’il avait à lui dire, elle comprenait, entendait, raillait parfois, mais elle voulait surtout lui rappeler qu’au fond ils étaient une équipe et fonctionnaient bien mieux en duos. Elle appréciait le fait qu’il s’excuse à sa manière, même s’il avait dit certains termes, le reste lui rappelant qu’elle avait pu lui en vouloir, elle n’était pas la seule de la famille d’ailleurs. Peut-être qu’Adrian était le seul à ne pas être trop déçu de son paternel, mais les jumelles l’étaient, elle l’avait bien compris la mère. Il n’osait même plus faire de premier pas vers elle, depuis quelque temps, laissant le temps passer, espérant sans doute qu’elle le fasse. Chose qu’elle avait décidé de faire ce soir. Elle ne réagit pas au fait qu’il semblait avoir compris lors de cet été, parce qu’elle s’en doutait, mais aurait apprécié qu’il lui annonce réellement.

Elle avait parlé des conseils qu’elle avait donné à sa fille avant le mariage, même s’il semblait avoir été travaillé d’une manière qu’elle n’aurait jamais soupçonné. Elle s’était faite avoir sur ce coup Morgana, tant pis c’était ainsi, elle n'avait pas le choix, au fond elle ne lui avait pas donné la solution. Elle avait juste insisté sur le fait qu’ils devraient s’entendre. Et elle avait posé une question plutôt rhétorique, elle n’était donc pas surprise de la réaction plutôt outrée de son époux, elle ne put s'empêcher de laisser un sourire malicieux s'installer sur ses lippes. La réponse était vice et sans appel ! Si elle la connaissait, elle avait juste besoin de l’entendre le dire. « La contrainte peut prendre un grand nombre de formes, mais je voulais juste être certaine, j’ose bien espérer que tu es incapable de ce genre d’action avec eux. » Elle souriait encore, voulant lui faire comprendre que ce n’était pas un reproche, bien au contraire, son cœur de mère avait juste besoin d’être rassuré.

Alors qu’elle avait continué son repas avec un plat qui la ravissait au plus haut point, elle le voyait l’observer autant qu’il le pouvait, ils étaient pourtant tous les deux éloignés, cette table étant trop grande pour deux personnes. Mais elle semblait l’avoir bien plus proche d’elle qu’elle ne l’aurait imaginé. « Nous devrions convier Callista également et en discuter tous les quatre. Notre réputation, ainsi que la leur, n'est pas le principal souci de cette histoire. Nos enfants, leurs sentiments, nous ne pouvons pas le contrôler. Regarde nous. » Elle avait promis à son amie qu’ils feraient quelque choses ensemble pour cette histoire, il était hors de question qu’Alexander tente de se débrouiller seul avec William. Les deux épouses avaient également leur mot à dire et le bien être des deux jeunes gens devait être pris en compte. Mais il décidait de faire changer la conversation sur les choses sur lesquelles il était en train de travailler. Ce dont il lui parlait au fond pour la première fois, vu qu’elle n’avait pas pris la peine de l’écouter depuis bien longtemps, hormis en public. Morgana se refusait à l’aider tant qu’il ne faisait pas preuve de résilience, chose qu’il venait de faire, alors il laissait la curiosité de son épouse sur sa faim. « Crois-tu vraiment qu’il serait prêt à les ouvrir ? Il me semble qu’il est assez peu réceptif à cette idée. » Parce qu'au fond, si le Seigneur des Ténèbres ne voulait pas, ils ne pourraient pas finir à l’ouvrir et cela ferait le plus grand bien à leur pays. Même si cela donnerait peut-être l'opportunité à Arya de retrouver sa famille maternelle, chose que Morgana ne souhaite pas.
 

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• • • Je n’avais pas contraint Arya à tenter de voir le positif dans sa relation avec Théodore Nott. Simplement, je lui avais proposer l’idée. Maintenant, ma fille était bien assez grande pour en faire ce qu’elle désirait. S’ils se détestaient à un point tel, grand bien leur fasse alors que cette pensée trop impulsive fut, pour un moment, cloîtrée dans mon esprit telle une sangsue se refusant à servir la bonne cause d’une concoction. Non, je n’avais pas du tout apprécié la manière dont Morgana insinua une manipulation psychologique de ma part. Pire, elle éveillait de la culpabilité chez moi au même titre qu’Arya l’avait involontairement fait en étant blessée. J’avais observé ma femme dans toute sa splendeur avoir raison, comme toujours. J’avais ainsi, fait claquer ma langue tâchant de mettre fin à son regard et à ce qui découlerait en plus d’embarras pour moi.

De plus en plus et étrangement, je me retrouvais à craindre de faire du mal à ma famille. L’impulsivité de mon enfance diminuant au fil des ans, est-ce que par hasard je prenais en sagesse l’amour présent pour mes proches dorénavant beaucoup plus profond ?

Néanmoins, il y avait encore tant à faire pour que mon « erreur » disparaisse à jamais. Je m’étais surpris ces derniers temps à sourire à l’utilisation d’un retourneur de temps. Non. C’était un moyen non seulement terriblement dangereux, mais extrêmement lâche. Idées après idées tombaient ainsi au beau milieu de la table entre nous et si la première apparut bêta aux yeux de ma chère et tendre, la seconde lui fit clairement l’effet d’être laissée de côté une fois de plus. La tête de côté, je lui souriais avec affection. Morgana était toujours aussi mignonne quand elle s’offusquait. Tout en m’essuyant la bouche j’avais renchéri avec malice. Oui. J’étais heureux ce soir et sûrement y avais-je droit ?

- Oui, j’ai appris la leçon ne t’en fais pas. Je pensais, tout simplement, en parler avec William comme deux bons amis bavardant au coin du feu avec un whisky entre les mains. Toi, tu pourras faire de même avec Callista ou, en tout cas, ce que vous souhaitez faire lorsque vous êtes ensemble. Ensuite, nous pourrons avoir un dîner tous les quatre ou nous en parlerons officiellement. Je souhaite vraiment que nous resserrons nos liens avec eux.

Un sourire déterminé au visage et on me retrouvait osant jusqu’à parler banalités pour trouver un meilleur terrain d’entente. Le froid glacial qui s’était établi entre nos deux familles par ma faute devait absolument cesser. Il y avait des sujets bien plus importants à traiter que ce genre de petite querelle, car si les rebelles - ou qui savais-je encore – tentaient à nouveau de démolir tout ce qu’on a construit en ces quelques années, il était primordial d’obtenir le soutien de toutes les familles au sang-pur pour amener notre société vers une félicité certaine.

C’était pour cette juste raison que j’avais, ensuite, abordé ce sur quoi je travaillais actuellement au ministère de la magie. Malheureusement pour moi, Morgana semblait peu encline à cette idée. Tout en terminant une dernière bouchée, je me levais. Lentement et élégamment je nous resservis de ce nectar aussi rarissime qu’il en était excellent.

- Je parle des frontières économiques Morgana et, de toute manière, le Seigneur des Ténèbres lui-même doit savoir que des échanges économiques internationaux forts fait une bonne société ou sinon, je vais le lui apprendre.

Que j’arguais avec un sourire en coin amusé et mis au défi à l’idée d’apprendre quoique ce soit au Seigneur des Ténèbres lui-même. Je retournais ainsi, nonchalamment à ma place enchaînant aussitôt cette fois beaucoup plus sérieusement.

- Et en ce qui concerne l’ouverture des frontières aux gens, je désapprouve. Je crains que cela pousse les nés-moldus ou les rebelles à se rendre téméraires en cherchant une aide de toute sorte ailleurs.


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L’américaine savait bien que s’ouvrir à son mari ne lui ferait pas de mal, elle comptait faire un peu écho à son amie de cette manière. Écouter en quelque sorte ces conseils, elle avait besoin de lui, bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Si elle savait qu’il était son âme-soeur, cette distance qu’elle avait imposée, montrait bien qu’elle ne pouvait pas être séparée longtemps de lui, pour son bien être. Donc elle s’ouvrait en lui offrant un cadeau, en lui parlant, l’écoutant avec ses idées qui pourraient plaire ou non à leurs enfants, à leurs amis, au Seigneur des Ténèbres même. Si parfois elle était étonnée de ce qu’il lui annonçait elle essayait tant bien que mal de lui démontrer que certaines de ses idées n’étaient pas des plus judicieuses. Parfois avec manque de tact malheureusement parce qu’au fond, il n’en avait pas réellement besoin. Même si elle pourrait faire attention si elle le souhaitait. Elle voulait juste lui rappeler d’une certaine manière qu’elle ne pourrait pas toujours accepter tout ce qu’il lui proposait sans rien dire. Qu’il valait certainement mieux qu’elle le repousse un peu. Sauf qu’elle n’aurait certainement plus de raison de le faire comme elle avait dû le faire jusqu’à maintenant.

Profitant du repas qu’il avait fait préparé, elle écoutait les idées qu’il proposait vis-à-vis des Travers. Elle n’était pas certaine que ce soit la meilleure solution, surtout qu’ensemble William et Alexander serait plus compliqué à travailler aux corps à corps s’ils avaient déjà décidé des choses seulement tous les deux. Leurs épouses risquaient d’avoir plus de mal à essayer de les limiter, puisque Morgana se doutait que c’était ce qu’elle devrait faire. Elle ne voulait pas que les deux enfants se retrouvent piégés suite à cette histoire. Malheureusement, elle avait peur de ne pas maîtriser la situation si son époux passait un peu de temps avec le père de Keylian. Enfin, elle ne donnerait pas ce genre de réponse, elle ne voulait pas qu’il sente qu’elle le réprimande d’une certaine manière. « Je m'inquiète juste pour notre fille. » Principalement, pour elle, pour ces sentiments qu’elle ressentait pour le fils Travers, Alexander ne devait pas être aveugle pour savoir à quel point elle était attachée à lui. Arya avait dû lui faire comprendre au final. Alors, il fallait trouver une solution qui les ferait souffrir au minimum, elle ne pouvait pas prendre de risque de la briser un peu plus qu’elle ne l’était déjà.

Elle penche la tête à sa réaction lorsqu’il lui en apprend plus sur les frontières économiques qu'il souhaite ouvrir. Elle sentait une pointe d’agacement qui lui déplaisait grandement, alors qu’elle n’avait fait que signaler qu’elle doutait que le ministre de la magie accepte facilement cette idée. Elle n’avait rien commenté ou quoi que ce soit, elle restait plutôt sur le fait qu’elle était sceptique à l’idée qu’il ait une réponse positive. Cette idée, l’intéressait au fond, elle voulait connaître la pensée de son mari et ses envies sur cette proposition. Alors, elle n’avait en aucun cas voulu le juger. Il s’était levé peu avant de donner quelques explications afin de la servir à nouveau en hydromel, il ne s’était pas oublié. Il aurait pu faire cela d’un simple coup de baguette et il le faisait lui-même par cette implication qu’il y avait toujours eu entre eux. « Je n’ai jamais contredit cette idée, je doute juste qu’il t’écoute vraiment. » Un sourire tendre se posait sur les élèves de l’américaine alors qu’elle le regardait s’installer à nouveau à sa place. « Je comprends ce que tu veux dire, nous ouvrir économiquement pourrait être intéressant, l’autarcie n’a jamais fait de bien à un pays. » Après tout, elle venait de ce pays qui permettait de vivre un certain rêve. Enfin, jamais les siens ne seraient découragés à ce genre de choses. Mais elle s’inquiétait de possibles retrouvailles avec les Sayre et cela ne serait pas une bonne idée. Ils donneraient bien trop d’informations sur ce qu’elle avait toujours caché, d’une partie d’elle. « Je pense que d’autres menaces pourraient arriver également. Pas forcément des alliés aux rebelles, il faudrait néanmoins que l’on puisse autoriser quelques langues de plombs à traverser les frontières pour savoir ce qui se passe dehors. » Elle savait qu’elle avait des sorciers de confiance dans ses rangs, qui s'arrangerait bien à faire ce qu’elle souhaitait. Après tout, il fallait savoir si la rébellion n’avait pas d’entité à l’extérieur du pays prête à les aider si besoin.
 

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• • • Elle n’avait, à l’évidence, pas compris où je voulus en venir avec ces rencontres en duo préalablement à celle plus officielle, si je pouvais me permettre l’expression, de nos deux familles réunies. Ayant cherché son regard, je l’avais donc trouvé craintif concernant notre fille Arya. Il n’y avait nullement besoin de mots pour montrer ses émotions, ce visage que je connaissais par cœur même. Une fois de plus, elle se montrait telle cette mère de famille, le pilier de nos vies et de la mienne de surcroît même si je ne voulais pas toujours me l’avouer. Parfois, elle l’était à mes dépens, mais je ne pouvais pas l’ignorer aussi longtemps.

- Ces premières rencontres ne seront pas politiques, mais que ce qu’on verrait entre deux bons amis et deux bonnes amies. Je veux juste adoucir les mœurs avant.

M’étant exprimé avec diplomatie, à la suite de quoi je m’étais tu un moment. Alors, je m’étais repus de mon repas et de cet hydromel. J’espérais que Morgana me verrait, cette fois, comme un homme capable de faire montre de tact, de diplomatie ce que j’étais en place et lieu d’un impulsif. Je l’étais à 19 ans, mais à l’évidence je changeai, j’avais pris en sagesse. C’était tel si elle ne s’en rendait pas compte. Non, je ne ferais pas de mal à Arya ni à aucun de mes enfants de surcroît. Toutes mes actions avaient pour objectif principal d’amener les Lestrange à vivre dans la prospérité et la félicité et rien de moins.

Et la prospérité finirait par décroître si nous vivions trop longtemps en autarcie, mot utilisé justement par Morgana. Toujours debout, je souriais en l’observant avec toute la sagesse dont elle pouvait faire preuve. Malheureusement, on ne pouvait pas rester sans rien faire éternellement parce que ça mènerait la société à plus de mal encore. Le stoïcisme n’était pas du tout favorable au futur, il l’empêchait plutôt d’exister.

- Alors, tu comprends où je veux en venir. Je sais qu’il sera assez têtu sur l’idée, mais il devra réaliser que, tôt ou tard, l’autarcie n’est pas viable.

Je m’assoie à nouveau claquant la langue avec force pour bien faire comprendre mon point de vue. Celui à qui je m’adressais réellement n’était pas présent ici, ce soir. Évidemment, j’avais peur, mais si je m’étais arrêté à chaque fois que je craignais d’échouer ou littéralement pour ma vie, je serais encore un piètre employé du ministère de la magie. Il était normal et même louable d’avoir peur, car l’inverse égalait d’être un troll sans aucune cervelle. Je craignais le Seigneur des Ténèbres, mais je savais aussi que c’était sa manière à lui de fonctionner. J’en connaissais bien plus sur lui qu’il devait le penser lui-même. Force, peur et loyauté étaient ses maîtres mots : un homme très littéral en soi.

Les assiettes ramassées par les elfes de maison, le dessert nous fut servi. C’était une tarte meringuée au citron, léger et tant agréable en bouche ou pour ma part. Ma chère Morgana rétorquait alors sur ce sujet d’ouverture des frontières laissant aller la sortie de certains langue-de-plomb. J’eus un sourire à cette idée, mais sûrement que nous aurions le droit – nous aussi – de sortir du pays.

- Évidemment, les autorisations politiques se feraient plus aisément. Les Aurors pourront, eux aussi, vaquer à l’international et moi-même je me ferais un devoir de visiter d’autres chefs d’état pour trouver chez eux, des alliés de taille pour nous. À quoi pensais-tu tout particulièrement en laissant des langues-de-plombs voyager à l’internationale ?

J’eus un sourire en coin, mais aussi admiratif. Jamais, Morgana ne disait quelque chose d’autant sensé sans avoir une idée derrière la tête de prime abord. Je la connaissais trop bien pour cela. Enfilant ma cuiller dans la meringue, je mangeais alors avec délice la première bouchée sans me rendre compte d’un peu de crème fouettée sur ma joue gauche.


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La présence et la conversation qu’elle lui offrait enfin, démontrait bien que cette histoire de fiançailles n’avait pas réellement détruit quoi que ce soit entre eux. Chose qui la rassurait, même s’ils étaient parfois pas sur la même longueur d’ondes, ce qui avait pu être une évidence dans ce manoir ces derniers mois. L’américaine, écoutait son époux, tout en ne lui cachant pas ses peurs et le fait que certaines idées semblaient des plus idiotes à ses yeux. Elle ne voulait pas le vexer pour autant, elle le faisait avec délicatesse, bien plus que ces derniers temps. Donc elle expliquait que son idée pour les Travers pouvait être meilleure que ce qu’il avait déjà proposé. Il fallait bien voir ensemble comment gérer cette situation que les deux jeunes gens n’arrivaient pas à oublier et mettre leurs familles respectives dans l’embarras. L’anglais expliqua ses pensées, ce qui la fit sourire au fond, elle comprenait un peu mieux où il voulait en venir avec l’ancienne famille à qui leur fille était promise. Même si au fond, les mœurs semblaient bien plus tranquilles entre Morgana et Callista, tout du moins, elle ignorait encore comment se passait la relation entre les deux hommes. « Il me semble que tout s’est enfin apaisé entre nous. Surtout que maintenant nous avons une bataille commune. » Un léger sourire se dessine sur les lippes de la brune. « J’espère que cela se passe de la même manière de votre côté. » Elle ignorait si son mari avait déjà fait un pas vers William Travers.

Le repas avançant au fil de leur conversation et des différentes paroles qu’ils racontaient tous les deux. Elle connaissait nombreuses des idées de son compagnon et était bien souvent en accord avec celles-ci, mais parfois, elle avait juste besoin de plus d’information pour le conseiller au mieux. Au fond, elle connaissait bien ce rôle qui lui avait été offert et elle ne pouvait pas le laisser se débrouiller seul tout le temps, elle se devait de l’accompagner afin de lui proposer d’autres solutions de replis. La femme ne put s’empêcher d’émettre un léger rire lorsqu’il lui annonça que leur ministre serait têtu, ce n’était pas réellement de cette manière qu’elle le décrirait, mais cela fonctionnait plutôt bien. Elle comptait bien aider Alexander pour que Le Seigneur des Ténèbres puisse enfin se décider à comprendre qu’ils avaient besoin de s’ouvrir ne serait-ce qu’économiquement. Ils ne pourraient pas survivre bien longtemps sans l’aide de certains pays. Si ces relations sur le continent américain pourraient les aider, elle ne voulait pas avoir à les utiliser dans le dos de qui que ce soit et seulement grâce à une relation épistolaire.

Une fois qu’elle eut fini son assiette, les elfes se décidèrent à débarrasser la table et ils pourraient donc continuer leur discussion de cette vision d’ouverture beaucoup plus tranquillement. Le dessert semblait bien plus faire plaisir à son époux, mais elle profitait souvent rarement de celui-ci immédiatement, préférant attendre un peu, elle ne toucha pas à sa tarte au citron. Cherchant à écouter la dernière phrase et réfléchissant à ce qu’elle allait lui répondre, puisqu’il attendait qu’elle dévoile quelque peu ses idées. « Tu comptes faire le travail d’un ambassadeur ? Tu n’as pas assez de choses à faire ? » Elle sourit, parce qu’elle sous-entendait simplement qu’il avait assez de travail ou de tâches pour qu’il ne puisse toujours les terminer à temps, alors pourquoi se forcer à s’en rajouter ? Elle ne voulait pas qu’il se tue à la tâche. Donc elle préférait s’assurer qu’il n’oublie pas qu’il y avait d’autres options et que déléguer ne serait pas une mauvaise chose. « Nous ignorons ce qui se passe à l’extérieur de notre île, je pense qu'envoyer des personnes de confiance, bien mieux entraînés que des aurors pour glaner des informations ne serait pas de trop. Si seulement je pouvais déjà le faire, je ne me serais pas empêchée de le faire. Mais comme dit, nous ne pouvons pas faire ce genre de choses dans le dos du Seigneur des Ténèbres. Je ne prendrais pas le risque de perdre mes meilleurs éléments de la sorte. » Elle tentait de lui faire comprendre ce qu’elle voulait de ses hommes et femmes qui travaillaient dans son département. Espérant qu’il ne se dirait pas qu’elle cherchait surtout à repousser toutes les idées. Les langues de plombs étaient connues pour savoir être bien plus invisible qu’un auror, c’est pour cela qu’elle pensait que leur place serait plutôt de glaner des informations et de quitter le pays pour eux.
 

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• • • L’évidence était là, William et moi n’avions pas encore pu parler dans un décor et une atmosphère plus détendue que serait le cadre professionnel au ministère des la magie. Je l’apercevais, de temps en temps, vaquer à une ou l’autre de ses responsabilités envers son entreprise familiale. Il y avait tant à faire et seul un sourire poli réussissait à poindre au-delà de mes lèvres, le silence résidant néanmoins entre nous. Le temps n’était pas encore prêt cet été ou en l’automne pour une discussion tranquille autour d’un verre. Peut-être le secours d’Alejandro auprès de ma fille lors de cet interrogatoire avorté en septembre dernier serait un point commun, mon épouse en avait alors laissé aller un deuxième. J’avais acquiescé du chef malgré tout peu amène de parler de ce silence régnant entre William et moi. Je savais que Morgana n’en serait pas du tout satisfaite craignant même à un feu sous le chaudron lors d’une rencontre fortuite.

Il n’en sera rien, cependant. Je ne souhaitais que la paix entre nos familles. Plus que jamais, j’avais besoin d’alliés pour l’année à venir. C’était terminé ces décisions prises à la dérobée et de manière si impulsive.
Je n’étais plus un enfant pardi !

Alors, la table débarrassée du repas les elfes de maison servirent le dessert. Je ne cachais ainsi, pas ma déception à voir que ma femme n’y toucha pas du tout. Je pensais qu’elle appréciait le citron, mais peut-être cette année loin l’un de l’autre nous avait changé … À moins qu’elle se fît du souci pour moi à m’emparer aussitôt de ces futures tâches. J’eus un sourire tendre à son égard celui-ci remontant un peu trop rapidement dans un trait de malice.

- Et pourquoi pas ? Puis, je me vois bien mieux déléguer des tâches administratives et quotidiennes qu’une dont le pays tout entier dépendrais. J’ai trop vu de gens échouer en diplomatie par manque de tact.

Que j’affirmais sûr dans mes mots dans un sourire franc et le sujet, à mon sens, rapidement clos. Je m’emparais ainsi, d’une autre cuiller de ce dessert exquis remarquant celui de Morgana encore intact. Je savais quand madame avait une idée en tête, elle pouvait avoir cette tendance à être tellement obstinée. C’était donc mon erreur à évoquer mes projets pour le premier mois de l’année 2002. Je soupirais, car il n’était pas bon de parler politique et économie pendant le dîner. Je croirais entendre ma mère en pensée, mais ce n’était moi et que moi vieillissant très certainement. J’eus un petit sourire n’ayant absolument aucun problème avec des langues-de-plombs sillonnant d’autres pays pour nous trouver la meilleure manière à approcher leurs dirigeants en l’objectif premier d’alliés.

- Bon plan en effet arguais-je dans le sens de mon parfait phœnix ! En ce sens, j’ai récemment su que les Aurors étaient en effectifs réduits. Nyx et moi avions discuté de la décision unilatérale du Seigneur des Ténèbres et de Maximilien à doter Poudlard de la protection des détraqueurs eussé-je une grimace de dégoût d’être resté en arrière-plan, tout comme le reste du conseil, à cette idée. Bah ! Ça va nous couper l’appétit de parler ainsi.

Je soupirais ramassant une partie de la crème juchée sur ma joue gauche puis, la léchant d’un index et un regard dirigé vers ma dulcinée, celle faisant soudainement chavirer mon cœur et quoi d’autre même en mon corps. Je me levais n’y tenant plus à aller la rejoindre de son côté, si loin dans l’espace et le temps. Ce fut trop, trop longtemps ainsi. De mon corps se voulant un tantinet langoureux, j’approchais mes lèvres de sa nuque repoussant au préalable sa belle et longue chevelure de côté. Celle-ci alla à me frôler produisant un effet de frisson en moi comme le ferait une fille pour un adolescent boutonneux et sans expérience en la matière. J’embrassais à plusieurs reprises son cou de ma position debout. Je lui susurrais alors quelques mots tranquillement excité.

- Tu ne peux pas t’imaginer comme tu m’as manqué. Te rappelles-tu quand on était jeunes et stupides, nos moments dans les ascenseurs du ministère ? Nous nous fichions bien des convenances alors.


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