@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Il est plus que temps d'une confrontation | PV Alexander Lestrange
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Il est plus que temps d'une confrontation

feat. Alexander Lestrange & William Travers  

En rentrant chez lui après une longue journée de travail, William ne s’était clairement pas attendu à trouver son épouse dans un tel état de colère. A peine avait-il passé la porte du manoir Travers qu’il avait croisé le regard noir de Callista. Le père de famille était resté un instant là, dans l’encadrement de la porte, partagé entre un profond sentiment de vouloir prendre la fuite parce qu’il avait probablement oublié quelque chose de crucial, et un sentiment irrépressible de la trouver terriblement excitante. A vrai dire, Callista était probablement l’une des rares personnes dont il tolérait la colère. Leur union était aujourd’hui basée sur une profonde confiance l’un envers l’autre. Si leur mariage n’avait pas toujours été aisé, aujourd’hui, ils étaient terriblement unis et William n’avait jamais caché son intérêt physique pour sa femme. Après tout, il n’était qu’un homme, un homme marié à une femme extrêment belle, il aurait été fou de le nier. Toujours était-il que William ne s’était absolument pas attendu à un tel comité d’accueil de la part de Madame. Prenant son courage à deux mains, il ferma la porte du manoir derrière lui et s’avança, réfléchissant à ce qu’il aurait pu oublier. Leur anniversaire de mariage ? Non. Il n’était pas prévu avant l’été. L’anniversaire de Callista ? Non. Il n’était pas avant l’été non plus. L’anniversaire d’un de leurs enfants ? Sabrina, son assistante, les notait toujours sur son agenda. Bon, à priori, il n’avait rien fait de mal. Il ne l’avait pas récemment trompée non plus et sa dernière amante n’était plus vraiment en position de faire des frasques. Alors quoi ? Qu’est-ce qui pouvait bien avoir déclenché les foudres de son épouse ? Crispée, Callista lui avait ensuite tendu une lettre. Sourcils froncés, William, qui n’avait même pas eu le temps de retirer sa cape, saisi la lettre et la lue.

Le patriarche se crispa alors que ses yeux parcouraient les mots écrits sur la feuille de parchemin. Après avoir eu confirmation de Madame que c’était bien la première fois qu’ils entendaient parler de cette annulation de fiançailles, William jaugea Callista du regard.

- Je sais que les fiançailles et les mariages font partie de tes devoirs. Mais laisse moi m’en occuper. C’est inacceptable.

Callista avait accepté. William plia la missive et la rangea dans la poche de sa cape. Il était extrêmement doué pour cacher ses émotions mais il laissa sa colère éclater. Déjà, parce que la missive d’Alexander Lestrange l’énervait profondément, mais ensuite parce qu’il se moquait bien que sa femme voit ses émotions.

- Mais quel cancrelat, lâcha-t-il avec haine. Pour qui il se prend ? Pour qui il nous prend pour oser daigné envoyer une telle chose par hibou ?! Quel lâche. Qu’il porte ses couilles et vienne l’annoncer lui-même !

William entendit alors quelque chose se briser sur le sol. Leur elfe de maison se tenait là, le visage tordu par la surprise d’avoir entendu William dans une telle colère prononcer des paroles aussi vulgaires. Reprenant ses esprits, l’elfe entrepri alors de nettoyer.

- Qu’est ce qu’il croit ?! Que notre famille n’est pas assez bien pour la sienne ? Que notre fils n’est pas assez bien pour sa fille ?! Balivernes. Conneries !

Rarement vous entendrez William jurer. Mais là, il s’en moquait. Lestrange venait de leur offrir une trahison qu’ils n’avaient pas vue venir. Essayant de se calmer un peu, William se tourna une dernière fois vers Callista.

- Annonce la nouvelle à Keylian. Pauvre gamin. Il ne va pas comprendre.

Et comment l’en blâmer ? Eux-mêmes ne comprenaient pas. William quitta alors le manoir et transplana chez les Lestrange. Il longea la longue allée du sublime manoir avant de frapper à la porte, revêtant à nouveau son habituel masque inexpressif qui l’aidait toujours tant dans les affaires.
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[Courant Avril, par un froid début de soirée]
Ft. William Travers

Alexander avait toujours été un homme ayant à cœur de pouvoir clamer haut et fort qu'il était sorcier noble et droit. Pourtant ce qu'il s'apprêtait à faire aujourd'hui n'avait rien de très glorieux. A vrai dire, c'était même plutôt petit de sa part, mais il y avait parfois des occasions qui ne se refusaient guère. C'est ainsi que le Lestrange, après avoir réfléchi pendant une longue semaine, s'était finalement résolut à écrire une lettre à la famille Travers, non sans une once de regret. On lui avait proposé un meilleur parti au dernier moment, et après avoir pesé le pour et le contre il avait fallu se rendre à l'évidence: Keylian était certes charmant mais il ne faisait pas le poids, et le brun recherchait le meilleur pour ses filles.

Le sorcier ne savait que trop bien les répercussions négatives qu'aurait cette missive sur ses relations avec William et Callista, même s'il n'imaginait pas qu'on puisse le prendre aussi mal. Alexander voyait ces alliances comme des pions à placer sur un échiquier, la vie n'étant finalement qu'une longue partie ou il faut sortir son épingle du jeu avant l'échec et mat. Les Travers semblaient prendre les choses plus à cœur, une question d'honneur certainement. C'est donc sans surprise que William frappa à la porte du Manoir Lestrange ce soir là en apprenant la nouvelle. Chose rare, Alexander était parti de bonne heure du Ministère. Confortablement installé dans son bureau le sang pur attendait l'arrivée du Travers en faisant de la paperasserie, jetant régulièrement des coups d'œil par la fenêtre alors que ce dernier n'avait même pas vue sur l'entrée principale. Il avait intimé à l'elfe de maison de le prévenir dès qu'on frapperait à la porte, ce qui ne tarda pas à arriver d'ailleurs.

Le son de petits pas précipités attira l'attention du sorcier qui releva les yeux au moment ou la pointe d'une oreille crasseuse passa par l'entrebâillement de la porte, suivit des gros yeux globuleux et du petit corps frêle si caractéristique des elfes de maisons. Avant même qu'il puisse émettre le moindre son le Lestrange fit un signe de main, baissa de nouveau les yeux sur ses papiers pour terminer sa lecture avant de se lever et passer devant l'elfe de maison sans aucune attention à son égard. Il ne faisait que son travail, et était bien trop misérable aux yeux du brun pour mériter ne serait ce qu'un regard. Une fois devant sa porte d'entrée, Alexander réajusta son costume, passa sa main dans ses cheveux et entreprit d'afficher l'expression la plus neutre qui soit avant d'ouvrir la porte et faire face à William "Bonsoir mon cher. Je suppose que vous venez à propos de mon dernier hibou ? Cette décision n'as pas été des plus faciles.." Sourire aurait été de mauvais ton dans de tels conditions.


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Il est plus que temps d'une confrontation

feat. Alexander Lestrange & William Travers  

Transplaner n’avait pas calmé notre homme d’affaires. Non, le trajet avait été bien trop court pour cela et c’est donc un William Travers tendu qui frappa à la porte. Peu de temps après, ce ne fut pas l’elfe de maison des Lestrange mais bel et bien l’hôte des lieux qui ouvrit la porte en personne. Volonté d'Alexander de temporiser ? Peut-être. Ce dernier afficha remarquablement un air des plus détachés qui lui donna envie de lui coller son poing en pleine figure. Mais ils n’étaient pas de bas cracmol dans un combat de boue, ils valaient tous les deux bien mieux que cela. Alexander le salua alors, avec sa politesse habituelle et affirma qu’il supposait voir William arriver par rapport à son hibou qui avait été, selon ses dire “non des plus faciles”.

- Bonsoir, salua en retour le Travers sur un ton terriblement plat.

Parce que oui, si William avait une folle envie de lui arracher les yeux, il ne le ferait pas. Ca n’était pas ainsi qu’il avait été élevé. Enfin… son frère avait massacré une femme de l’Ordre du Phénix ainsi que toute sa famille, certes, mais ce n’était pas ainsi que William procédait.

- J’avais la supposition que ce ‘hibou” n’avait accidentellement pas trouvé le bon destinataire. Voyez-vous, il me semble un peu plus respectueux et à vrai dire décent, de discuter de ce genre de choses de vive-voix, n’est-ce pas ?

Il aurait pu manier sa phrase de manière bien plus habile. William était un fin maître des mots. Mais sa colère l’en empêchait. A vrai dire, Alexander les avait profondément insultés en envoyant cette nouvelle par hibou, jugeant visiblement que leur fils n’était pas assez bien pour sa fille. Néanmoins, son ton était resté terriblement plat, un contraste saisissant avec l’homme qui jurait comme un charretier quelques minutes plus tôt à peine.

- C’est pour cette raison que j’ai pris la décision de venir directement vous consulter, aussi impromptue ma visite soit-elle, reprit-il. Je ne vous dérange pas, au moins ?

La question était purement rhétorique. Il se fichait comme d’une guigne d’avoir dérangé Alexander dans un moment important ou même privé. A vrai dire, en y réfléchissant un peu mieux, il aurait probablement été ravi d’apprendre qu’il dérangeait le Lestrange. Autant que cette conversation soit d’autant plus inconfortable pour ce dernier. De toute façon, Callista avait été celle qui avait négocié les fiançailles depuis le début. Jusqu’ici, Alexander n’en avait jamais parlé avec William. Ainsi, le fait même que ce soit le chef de famille et non pas la matriarche qui se déplace devait donner une indication suffisante au Lestrange quant à l’état d’esprit de son interlocuteur.

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[Courant Avril, par un froid début de soirée]
Ft. William Travers

Lorsqu'il ouvrit la porte, c'est en face d'un homme terriblement calme qu'Alexander se retrouva. William Travers était un de ces hommes qui, tout comme le Lestrange, n'affichait pas son courroux dans une explosion indécente mais dans un calme glacial et sournois, qui pouvait blesser bien plus avec des mots qu'avec des armes. Si la plupart des gens ne remarquait pas tout de suite cet état, lui se reconnaissait trop en Mr.Travers en cet instant pour ne pas comprendre ce qu'il pouvait ressentir. Ainsi le sorcier restait sur ses gardes, affichant un visage neutre sans tenter de sourire ou de compatir un seul instant. Après une courte salutation William poursuivit son discours sans tourner autour du pot, annonçant de but en blanc la raison de sa venue et l'espoir qu'il s'agisse d'une erreur, avec un calme presque inquiétant. Toujours stoïque, Alexander s'écarta pour laisser entrer l'homme en silence, préférant le laisser poursuivre avant de dire quoi que ce soit.

Ce dernier ne se fit pas prier et, même s'il demandait si il ne dérangeait point, quelque chose soufflait au Lestrange qu'il s'en fichait comme de son premier balai. Sa tirade terminé, William attendait sûrement des réponses à présent. Après tout il ne s'était pas déplacé en personne pour se satisfaire d'une phrase bateau et repartir la queue entre les jambes. C'est du moins ce que supposait Alexander qui aurait fait pareil. Il n'avait jamais réellement conversé avec lui, seulement croisé à certaines réunions sang pur sans vraiment prendre le temps de se connaitre. Le sang pur passa rapidement une main dans ses cheveux avant d'avancer "Je m'attendais à votre visite à vrai dire, ce n'est point une surprise.." Il se dirigea ensuite dans le petit salon attenant au vestibule pour servir deux verres sans prendre le temps de demander son accord à Mr.Travers. Un verre dans ce genre de situation était toujours souhaitable, et à défaut d'être bu donnait une certaine contenance. Tandis qu'il versait le liquide ambré, le Lestrange entreprit de poursuivre "Annoncer une telle nouvelle de vive voix aurait été plus décent en effet, j'ai privilégié l'efficacité aux règles de bonne conduite. Avec les nouvelles lois concernant l'avenir de nos enfants, l'urgence de la situation me semblait plus importante que prendre quelques pincettes, n'êtes vous pas de cet avis ?" Il posa son regard sur l'invité à la fin de sa phrase, comme pour le jauger. Qu'y avait il a dire de plus ? Pour sa part hormis des explications il ne pouvait pas grand chose. Alexander était un homme fier, et s'excuser ne lui effleurait même pas l'esprit un instant.


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Il est plus que temps d'une confrontation

feat. Alexander Lestrange & William Travers  

Parfois, le silence et le calme étaient des armes bien plus pénétrantes que des cris. William en avait toujours été convaincu. Quand bien-même il était plus que tentant de coller son poing dans la figure de Lestrange, William savait que ça ne le mènerait à rien. Tout au plus, une petite visite à Azkaban pour l'agression d’un membre important du gouvernement. Autant dire que ça ne le tentait pas plus que cela. Maître de ses émotions, le patriarche des Travers expliqua la raison de sa visite et s’enquit de savoir si sa présence impromptue était problématique même s’il s’en moquait totalement. Lestrange, en bon politicien qu’il était, agit avec la décence qui le caractérisait habituellement quand il faisait face à quelqu’un et affirma qu’il s’attendait à sa visite.

Se voyant offrir d’entrer dans le manoir Lestrange, William passa le seuil de la porte, ôtant les commodités habituelles consistant à flatter la décoration et la beauté des lieux. De toutes manières, tout le monde le savait, ce devait être Madame Lestrange qui était en charge du maintien des lieux. Comme dans la grande majorité des familles de leur rang. Prenant le verre que lui tendait son interlocuteur, William se demanda là si Lestrange ne le faisait pas picoler par espoir que l’alcool le rende un peu plus mou. Cela dit, ce dernier était un homme intelligent, il devait bien se douter que le Travers, directeur de l’entreprise de pur feu, ne se laissait pas facilement avoir par un verre. C’est alors qu’Alexander non seulement confirma en sous-entendu que la missive n’était pas une erreur, mais en plus, il se défendit d’avoir adressé la nouvelle par hibou pour cause de gain de temps face aux nouvelles lois concernant l’avenir de leurs enfants. Balivernes.

- Non, je ne trouve pas. Urgence de la situation ou pas, nos familles ont croisé leur chemin assez souvent pour qu’une visite de courtoisie s’impose. Si notre amitié n’est pas aussi profonde que celle de nos pères qui se sont battus côte à côte pour les mêmes valeurs, j’aurais eu en estime de respecter les liens de nos deux lignées. Après tout, la pureté du sang et nos traditions sont des choses qui malheureusement se perdent de plus en plus. Mais je vous en prie, éclairez moi. Votre missive était plutôt maigre en détails et explications quant à la raison qui vous ont poussé à briser les fiançailles de nos enfants. A moins que vous n’ayez pas non plus eu le temps d’user trop d’encre, j’imagine ?

Le ton de William était resté extrêmement courtois et calme. Ce n’était pas parce qu’ils étaient tous deux de haut rang qu’il n’avait pas le droit de montrer son mécontentement. Après tout, ce n’était pas qu’en baisant des pieds que William en était arrivé là où il était aujourd’hui. Courber l’échine devant Lestrange ne l’intéressait pas. Il avait déjà brisé les fiançailles de toutes manières. Il adressa un léger sourire poli et toujours aussi plein de charme à son interlocuteur avant de prendre une gorgée.

- Mh, pur feu tourbé. Excellent choix.


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