AccueilInvité
Invité
En bref
Quand les affaires deviennent une histoire de famille
feat. Keylian Travers & William Travers
- Monsieur Travers ? appela la voix si familière de sa secrétaire.
William lui répondit d’un “huum ?” peu concerné, les yeux rivés sur son parchemin. Pourtant, elle ne lui répondit pas. Il soupira, levant enfin les yeux du contrat qui captait sans son attention.
- Sabrina, je vous ai demandé de ne pas me déranger, il me semble. J’espère que vous avez donc quelque chose d’important à me dire et que vous n’êtes pas venue jusqu’ici pour rester planter là. Mon bureau a beau être charmant, venez au moins avec un café si c’est la raison de votre venue.
Ladite Sabrina, probablement par un miracle de Merlin, se fit force pour ne pas lever les yeux au ciel. Il fallait dire que sous son apparence de patron terriblement exigent, William aimait Sabrina. Pas de manière amoureuse, non. Mais elle était la seule secrétaire depuis qu’il avait reprit l’entreprise familiale qui semblait à ses yeux compétente. Elle arrivait généralement même à devancer le moindre de ses besoins. Il était nul doute que Sabrina était son cerveau de secours.
- Votre fils est là, informa Sabrina. Il vous attend au rez de chaussée.
- Mon fils ? Pourquoi ? C’est son anniversaire ? C’est pas fin août ?
- Non Monsieur, premier septembre. Enfin, votre fils aîné. C’est dans votre agenda.
- Ah ! Très bien, très bien. Donc, quel anniversaire ai-je oublié ?...
- Aucun Monsieur, votre fils cadet est là.
William sembla tiquer un bref instant, et, face à son silence, Sabrina s’empressa de préciser :
- Votre femme l’a envoyé.
- Ah. A-t-elle dit pourquoi ? s’enquit William.
- Elle a dit que vous étiez au courant.
Moment de solitude ultime. Le Travers n’en avait pas le moindre souvenir. Il parlait beaucoup avec sa femme, il parlait de tout.
- Bon, Sabrina, vous connaissez la règle. Si ma femme dit, on s’exécute. Débrouillez-vous tout de même pour découvrir ce qu’il vient faire là. Juste histoire de m’éviter les foudres de Callista ce soir.
Soupirant, essayant de se remuer les méninges, William essayait de se souvenir, mais rien. Sabrina, de son côté, avait acquiescé et quitté le bureau, perchée sur ses escarpins. Elle s’était dirigée vers le lobby où elle avait demandé à Keylian d’attendre, avant de lui informer que son père était prêt à le recevoir. Elle lui demanda poliment de la suivre, avant de le guider jusqu’au plus haut étage du bâtiment tout en habilement faisant la conversation. C’est donc au détour de quelques questions de banalités, prétendant s’intéresser à la vie du jeune homme, que Sabrina découvrit qu’il était là pour un stage. D’un pas assuré, elle traversa tout un couloir où bon nombre de sorciers travaillait. Elle passa son propre bureau avant de se poster à la porte du bureau de William. Elle frappa et l’ouvrit directement avant d’y faire entrer Keylian. Elle profita que le fils lui passe devant pour articuler sans émettre le moindre son le mot “stage”. Merlin merci, ça fit enfin tilt dans l’esprit du patriarche. Le stage ! Callista lui avait bel et bien mentionné une histoire de stage. Néanmoins, il ne s’était pas imaginé que c’était pour tout de suite. Il adressa un clin d'œil subtil à Sabrina en signe de remerciement, avant de tendre sa main vers Keylian pour une poignée de main.
- Keylian, salua-t-il en se levant. Quelle élégance mon fils. Asseyez-vous, je vous en prie.
William lui répondit d’un “huum ?” peu concerné, les yeux rivés sur son parchemin. Pourtant, elle ne lui répondit pas. Il soupira, levant enfin les yeux du contrat qui captait sans son attention.
- Sabrina, je vous ai demandé de ne pas me déranger, il me semble. J’espère que vous avez donc quelque chose d’important à me dire et que vous n’êtes pas venue jusqu’ici pour rester planter là. Mon bureau a beau être charmant, venez au moins avec un café si c’est la raison de votre venue.
Ladite Sabrina, probablement par un miracle de Merlin, se fit force pour ne pas lever les yeux au ciel. Il fallait dire que sous son apparence de patron terriblement exigent, William aimait Sabrina. Pas de manière amoureuse, non. Mais elle était la seule secrétaire depuis qu’il avait reprit l’entreprise familiale qui semblait à ses yeux compétente. Elle arrivait généralement même à devancer le moindre de ses besoins. Il était nul doute que Sabrina était son cerveau de secours.
- Votre fils est là, informa Sabrina. Il vous attend au rez de chaussée.
- Mon fils ? Pourquoi ? C’est son anniversaire ? C’est pas fin août ?
- Non Monsieur, premier septembre. Enfin, votre fils aîné. C’est dans votre agenda.
- Ah ! Très bien, très bien. Donc, quel anniversaire ai-je oublié ?...
- Aucun Monsieur, votre fils cadet est là.
William sembla tiquer un bref instant, et, face à son silence, Sabrina s’empressa de préciser :
- Votre femme l’a envoyé.
- Ah. A-t-elle dit pourquoi ? s’enquit William.
- Elle a dit que vous étiez au courant.
Moment de solitude ultime. Le Travers n’en avait pas le moindre souvenir. Il parlait beaucoup avec sa femme, il parlait de tout.
- Bon, Sabrina, vous connaissez la règle. Si ma femme dit, on s’exécute. Débrouillez-vous tout de même pour découvrir ce qu’il vient faire là. Juste histoire de m’éviter les foudres de Callista ce soir.
Soupirant, essayant de se remuer les méninges, William essayait de se souvenir, mais rien. Sabrina, de son côté, avait acquiescé et quitté le bureau, perchée sur ses escarpins. Elle s’était dirigée vers le lobby où elle avait demandé à Keylian d’attendre, avant de lui informer que son père était prêt à le recevoir. Elle lui demanda poliment de la suivre, avant de le guider jusqu’au plus haut étage du bâtiment tout en habilement faisant la conversation. C’est donc au détour de quelques questions de banalités, prétendant s’intéresser à la vie du jeune homme, que Sabrina découvrit qu’il était là pour un stage. D’un pas assuré, elle traversa tout un couloir où bon nombre de sorciers travaillait. Elle passa son propre bureau avant de se poster à la porte du bureau de William. Elle frappa et l’ouvrit directement avant d’y faire entrer Keylian. Elle profita que le fils lui passe devant pour articuler sans émettre le moindre son le mot “stage”. Merlin merci, ça fit enfin tilt dans l’esprit du patriarche. Le stage ! Callista lui avait bel et bien mentionné une histoire de stage. Néanmoins, il ne s’était pas imaginé que c’était pour tout de suite. Il adressa un clin d'œil subtil à Sabrina en signe de remerciement, avant de tendre sa main vers Keylian pour une poignée de main.
- Keylian, salua-t-il en se levant. Quelle élégance mon fils. Asseyez-vous, je vous en prie.
Keylian Travers
En bref
Avatar : Logan Lerman
Parchemins : 272
Points d'activités : 970
Date d'inscription : 03/10/2021
QUAND LES AFFAIRES DEVIENNENT UNE HISTOIRE DE FAMILLE
 |
Au fond, Keylian avait toujours voulu et aspiré à avoir l'appréciation de ses parents. Une vraie estime. Il savait très bien qu'il n'aurait probablement jamais d'effusions émotionnels de leur part car il n'avait même jamais eu un seul câlin quand il était enfant car ce n'était pas dans le genre des nobles familles de sang-pures, mais s'il réussissit à gagner leur estime un jour, c'était tout ce qu'il souhaitait... Il n'y avait rien qu'il ne voulait plus, et il était prêt à travailler dur pour grandir dans l'estime de ses parents. Il savait qu'il ne pourrait jamais arriver sur le même pied d'estal que son frère ainé, mais s'ils reconnaissaient un jour ses talents cela lui convenait.
Depuis le matin, Keylian ne tenait pas en place. Cela faisait le énième costume qu'il revêtait puis retirait, sans être convaincu lequel faisait le plus professionnel, sérieux, aristocrate... Oui, Keylian se mettait une pression monstre mais il avait envie de faire bonne impression. Il s'efforçait d'inspirer puis expirer avant de se dire que ce n'était que son père après mais ce n'était pas le bon moyen. Ca le rendait encore plus nerveux et incertain de lui. Par Merlin ! Il fallait qu'il se dise que tout allait bien se passer. Il se sentait pire encore que s'il allait passer un entretien d'embauche avec quelqu'un qu'il ne connaissait pas... Et encore, là encore il serait encore moins nerveux. Mais là c'était son père... Impossible de se détendre. Keylian ne s'était toujours pas détendu quand il se rendit enfin au bureau de son père et annonça sa visite à la secrétaire. Est-ce qu'il était au courant au moins ? Il avait peut-être oublié, ce qui ne l'étonnerait pas... Après tout, il avait la sensation d'avoir été un peu oublié par son père pendant toute son enfance... Il avait appris à faire sans mais ce n'était pas tous les jours faciles. Il s'était construit dans l'attente de l'approbation de ses parents mais sans avoir la certitude qu'il l'aurait jamais. En tous cas, il avait mis une bonne demie journée à se décider sur le costume puis ensuite une demie-heure pour choisir la bonne paire de chaussures qui allait avec le costume ; pour la cravatte, pareil... Fallait-il une cravatte ? Il passa au moins vingt minutes supplémentaires à la retirer puis la remettre sans pouvoir se décider si ça faisait plus pro avec ou sans...
Dans le lobby alors qu'il attendait, il lui était absolument impossible de s'asseoir sur une chaise. Il fallait qu'il fasse l'aller-retour à travers la pièce en attendant qu'on le reçoive. Puis, la secrétaire revint le chercher et en silence, il la suivit jusqu'au bureau de son père où elle le fit entrer. Il la vit dire quelques mots à son père en se rapprochant de lui mais Keylian ne les entendit pas de là où il était. Il se tenait debout, bien droit et une posture qui il espérait n'était pas trop stressée. Son père le salua ensuite et Keylian répondit d'un léger hochement de la tête tout en disant : « Bonjour père... Je vous remercie.» Il soupira un peu de soulagement. Il avait eu peur de ne pas trouver le bon costume à mettre. Il s'avança de quelques pas avant de prendre la main qu'il lui tendait et de continuer. « Mère vous a parlé de mon intention de vouloir faire un stage dans notre entreprise je crois ? Je serai vraiment honoré d'en apprendre plus sur la gestion et tout ce qu'il y a à savoir sur une entreprise telle que la nôtre. » Il n'était plus un bébé braillard qui pleurait pour attirer l'attentions, il voulait vraiment que son père voit qu'il avait grandi et qu'il était très sérieux et prêt à endosser des responsabilités.
Depuis le matin, Keylian ne tenait pas en place. Cela faisait le énième costume qu'il revêtait puis retirait, sans être convaincu lequel faisait le plus professionnel, sérieux, aristocrate... Oui, Keylian se mettait une pression monstre mais il avait envie de faire bonne impression. Il s'efforçait d'inspirer puis expirer avant de se dire que ce n'était que son père après mais ce n'était pas le bon moyen. Ca le rendait encore plus nerveux et incertain de lui. Par Merlin ! Il fallait qu'il se dise que tout allait bien se passer. Il se sentait pire encore que s'il allait passer un entretien d'embauche avec quelqu'un qu'il ne connaissait pas... Et encore, là encore il serait encore moins nerveux. Mais là c'était son père... Impossible de se détendre. Keylian ne s'était toujours pas détendu quand il se rendit enfin au bureau de son père et annonça sa visite à la secrétaire. Est-ce qu'il était au courant au moins ? Il avait peut-être oublié, ce qui ne l'étonnerait pas... Après tout, il avait la sensation d'avoir été un peu oublié par son père pendant toute son enfance... Il avait appris à faire sans mais ce n'était pas tous les jours faciles. Il s'était construit dans l'attente de l'approbation de ses parents mais sans avoir la certitude qu'il l'aurait jamais. En tous cas, il avait mis une bonne demie journée à se décider sur le costume puis ensuite une demie-heure pour choisir la bonne paire de chaussures qui allait avec le costume ; pour la cravatte, pareil... Fallait-il une cravatte ? Il passa au moins vingt minutes supplémentaires à la retirer puis la remettre sans pouvoir se décider si ça faisait plus pro avec ou sans...
Dans le lobby alors qu'il attendait, il lui était absolument impossible de s'asseoir sur une chaise. Il fallait qu'il fasse l'aller-retour à travers la pièce en attendant qu'on le reçoive. Puis, la secrétaire revint le chercher et en silence, il la suivit jusqu'au bureau de son père où elle le fit entrer. Il la vit dire quelques mots à son père en se rapprochant de lui mais Keylian ne les entendit pas de là où il était. Il se tenait debout, bien droit et une posture qui il espérait n'était pas trop stressée. Son père le salua ensuite et Keylian répondit d'un léger hochement de la tête tout en disant : « Bonjour père... Je vous remercie.» Il soupira un peu de soulagement. Il avait eu peur de ne pas trouver le bon costume à mettre. Il s'avança de quelques pas avant de prendre la main qu'il lui tendait et de continuer. « Mère vous a parlé de mon intention de vouloir faire un stage dans notre entreprise je crois ? Je serai vraiment honoré d'en apprendre plus sur la gestion et tout ce qu'il y a à savoir sur une entreprise telle que la nôtre. » Il n'était plus un bébé braillard qui pleurait pour attirer l'attentions, il voulait vraiment que son père voit qu'il avait grandi et qu'il était très sérieux et prêt à endosser des responsabilités.
Crédit fiche : Psychose ▲ Crédit image : ici
Invité
Invité
En bref
Quand les affaires deviennent une histoire de famille
feat. Keylian Travers & William Travers
Keylian se tenait droit comme un piquet, ce qui n’échappa au regard de William. Il pouvait presque sentir la tension qui s’échappait de son fils. Alors que le patriarche lui fit remarquer son élégance, le commentaire sembla détendre un brin le jeune Travers qui le remercia du compliment. Bien-sûr, entre un père aussi à cheval sur les apparences et une mère propriétaire de Gaichiffon, les enfants Travers n’avaient absolument aucune excuse quant au fait que leur apparence devait être impeccable.
Après avoir serré la main de Keylian, ce dernier s’expliqua alors sur les raisons de sa venue : apprendre plus sur la gestion de l’entreprise familiale. Ca aurait été mentir que de nier que William ressenti à cet instant une once de fierté en entendant l’intérêt de son fils pour les affaires. Néanmoins, en bon homme d’affaire qui se respecte, William ne laissa rien paraître et se contenta de hocher la tête, comme si Keylian venait d’annoncer quelque chose de tout à fait basique tel que le menu du dîner du soir.
- Tout à fait, tout à fait. Votre mère a mentionné une volonté de faire un stage.
Maintenant qu’il avait conscience que son fils était nettement plus avancé dans ses études qu’il ne daignait se souvenir, il ne pouvait qu’admettre qu’un stage serait en effet un bon timing. Après tout, c’était logique. Ils avaient été sur le point de marier Keylian l’été suivant. Il aurait clairement dû faire le parallèle plus tôt.
- Voyons Keylian, ne me faîtes pas répéter, asseyez vous, répéta-t-il en montrant l’un des fauteuils en face du sien.
William déboutonna le bouton qui fermait la veste de son costume et s’assit pour intimer à son fils d’en faire de même. Ils n’allaient tout de même pas continuer cette conversation debout. Le père de famille recula son dos contre le dossier de son fauteuil, s’asseyant un peu plus confortablement avant de sortir son élégante baguette en bois de cerisier. D’un sortilège imprononcé, il fit venir deux verres ainsi qu’une bouteille de whisky pur feu de leur propre production. Toujours à l’aide de sa baguette, il rempli le fond des deux verres et fit glisser le premier vers son fils.
- Bien-sûr. Appelez cela du népotisme si vous le désirez, mais je trouve parfaitement sensé de vous trouver une place parmi nous. Pour l’été, j’imagine ?
Ogden’s Old Firewhisky était après tout une entreprise familiale. Le pur feu avait été créé par leur ancêtre, avant que l'entreprise ne soit elle même créée par le grand-père Torque, avant d’être passée au père de William, puis à William lui-même. Damon avait fait le choix de partir sur la médicomagie, un choix tout à fait acceptable, mais William avait une certaine envie de garder l’entreprise dans la famille. Alors si Keylian voulait s’y intéresser, il était le bienvenue.
Après avoir serré la main de Keylian, ce dernier s’expliqua alors sur les raisons de sa venue : apprendre plus sur la gestion de l’entreprise familiale. Ca aurait été mentir que de nier que William ressenti à cet instant une once de fierté en entendant l’intérêt de son fils pour les affaires. Néanmoins, en bon homme d’affaire qui se respecte, William ne laissa rien paraître et se contenta de hocher la tête, comme si Keylian venait d’annoncer quelque chose de tout à fait basique tel que le menu du dîner du soir.
- Tout à fait, tout à fait. Votre mère a mentionné une volonté de faire un stage.
Maintenant qu’il avait conscience que son fils était nettement plus avancé dans ses études qu’il ne daignait se souvenir, il ne pouvait qu’admettre qu’un stage serait en effet un bon timing. Après tout, c’était logique. Ils avaient été sur le point de marier Keylian l’été suivant. Il aurait clairement dû faire le parallèle plus tôt.
- Voyons Keylian, ne me faîtes pas répéter, asseyez vous, répéta-t-il en montrant l’un des fauteuils en face du sien.
William déboutonna le bouton qui fermait la veste de son costume et s’assit pour intimer à son fils d’en faire de même. Ils n’allaient tout de même pas continuer cette conversation debout. Le père de famille recula son dos contre le dossier de son fauteuil, s’asseyant un peu plus confortablement avant de sortir son élégante baguette en bois de cerisier. D’un sortilège imprononcé, il fit venir deux verres ainsi qu’une bouteille de whisky pur feu de leur propre production. Toujours à l’aide de sa baguette, il rempli le fond des deux verres et fit glisser le premier vers son fils.
- Bien-sûr. Appelez cela du népotisme si vous le désirez, mais je trouve parfaitement sensé de vous trouver une place parmi nous. Pour l’été, j’imagine ?
Ogden’s Old Firewhisky était après tout une entreprise familiale. Le pur feu avait été créé par leur ancêtre, avant que l'entreprise ne soit elle même créée par le grand-père Torque, avant d’être passée au père de William, puis à William lui-même. Damon avait fait le choix de partir sur la médicomagie, un choix tout à fait acceptable, mais William avait une certaine envie de garder l’entreprise dans la famille. Alors si Keylian voulait s’y intéresser, il était le bienvenue.
Keylian Travers
En bref
Avatar : Logan Lerman
Parchemins : 272
Points d'activités : 970
Date d'inscription : 03/10/2021
QUAND LES AFFAIRES DEVIENNENT UNE HISTOIRE DE FAMILLE
|
Pour des raisons bien précises, Keylian était bien stressé quand il entra dans le bureau de son paternel ce jour-là même s'il parvenait à le dissimuler en partie. Il avait eu si peu de moments ou de discussions quand il était enfant avec son père que c'était presque comme rentrer dans le bureau d'un patron qui le recevait pour un entretien d'embauche. Il avait beau s'être répété que tout allait bien se passer, il ne pouvait s'empêcher d'espérer être à la hauteur des attentes de son père. Elles seraient hautes ça il était sûr mais il était ambitieux et il avait envie de réussir, mais plus que tout encore il était dirigé par un autre sentiment et c'était celui de rendre vraiment fier sa famille. Au même titre que son frère aîné. Keylian était habité de base par un sentiment d'infériorité vis-à-vis de son frère parce que ce dernier avait toujours été couvert par sa mère et considérer comme la septième du monde, et à présent qu'il était « presqu'un adulte », il espérait lui aussi pouvoir rendre fier ses parents. Sûrement que son père devrait être plus qu'enchanté que son fils veuille travailler dans leur entreprise familiale... Il était prêt à endosser des responsabilités, à ce qu'on lui fasse confiance.
Après avoir serré la main de son père (tels deux hommes d'affaires) et expliqué les raisons de cet entretien, il attendit debout quelques secondes de trop car son père lui rappela de prendre place. Essayant de se montrer un peu plus détendu qu'il ne l'était, Keylian s'assit sur la chaise face au bureau de son père et garda le silence. Comme un élève qui s’assiérait en classe et qui attendrait les premières instructions de son professeur. Il attendit patiemment que son père s'installe lui aussi et il l'observa faire voler une bouteille de Whisky qu'il savait être de leur propre distillerie. Il reconnaissait le logo d'office pour l'avoir si souvent vu à la maison. Alors que son père faisait glisser son verre vers lui, Keylian hocha la tête alors qu'il lui disait que c'était normal après tout qu'il veuille trouver une place parmi eux.
Trouver une place parmi eux... Ce ne pouvait être que plus vrai. La tradition, dans leurs familles, c'était primordial. Son frère aîné avait choisi d'être médicomage, c'était son choix... Ce qui laissait quelque part le chemin libre à Keylian pour essayer de prendre sa place au sein de la famille en travaillant pour l'entreprise familiale. Prendre sa place parmi eux, une chose qu'il avait espéré toute sa vie. Finalement, il était presque reconnaissant du choix de carrière de Damon. Faudrait-il le remercier ? Peut-être un jour... Ou pas. Il pourrait en prendre encore plus la grosse tête qu'habituellement.
Keylian avait bien apprit ses leçons. Il connaissait toute l'histoire de l'entreprise. Ses origines, son évolution... Il était prêt à apprendre toutes les ficelles de la gérance d'une telle entreprise, et enfin montrer ce dont il était capable à tout le monde. Surtout à un certain Alexander Lestrange qui avait jugé qu'il n'était pas assez bien pour sa fille.
« En effet, il est important que les traditions soient gardées, père et je souhaite bien entendu que ces traditions restent telles qu'elles le sont et que l'entreprise prospère et puisse rester entre les mains de notre famille. Mon arrière grand-père Torque en sourirait dans sa tombe. » Il n'avait pas vraiment connu le grand-père mais il s'en doutait. Ce serait bien décevant que l'entreprise doive aller entre des mains étrangères à la famille... Si Keylian pouvait prendre la suite et si cela le rapprochait de son père, cela serait une double victoire. « Je suis en fin de septième année à Poudlard, je dois entamer des études supérieures dès l'an prochain. C'est pour cela que je songeais fortement à faire un stage et je pense que cela m'apporterait beaucoup de connaissances sur la gérance d'une telle entreprise ainsi que de l'expérience professionnelle avant d'entamer des études supérieures en Septembre. » Bien sûr, il ne disait pas que jusque là il n'était pas encore certain de la voie vers laquelle se diriger et qu'il s'était dit que cela pourrait l'aider à avoir une idée plus précise de quelle filière tenter. Au fur et à mesure que cette idée faisait son chemin en lui, il était devenu de plus en plus motivé par l'idée d'un stage dans leur entreprise. Il avait aussi l'espoir peut-être vain que cela lui permettrait de se rapprocher de son père.
« J'ai eu des résultats excellents dans toutes les matières principales mais Mère vous a sûrement tenu au courant de tout cela mais j'aime particulièrement l'Arithmancie pour laquelle j'ai vraiment une passion. J'ai toujours eu un don avec les chiffres. Je peux vous faire un exemple si vous voulez. »
Keylian adorait calculer, il aimait toutes sortes de calculs. Les chiffres, c'était son second grand amour. Cela l'avait toujours amusé, et en grandissant il avait toujours essayé de faire des calculs de plus en plus difficiles. Le plus souvent de tête car c'était un excellent exercice pour la mémoire. Il avait toujours eu un esprit mathématique et un esprit très visuel. Il avait toujours résout des problèmes en moins de temps que la plupart des gens de sa classe. Calculer, quand on travaillait dans une entreprise c'était important même primordiale car il fallait tout calculer. Dépenses, recettes, rendements... Il voulait impressionner son père ça c'était sûr. Et surtout montrer qu'il n'était plus un bébé. Il attendit de savoir si oui ou non il avait des questions à lui poser. Il espérait en tous cas s'en être bien tiré dans ses explications et avoir convaincu son père... Alors qu'il attendait une réponse, Keylian était un peu nerveux malgré lui.
Il ne s'appelait pas Damon, il s'appelait Keylian. Il n'avait rien de son frère et différait beaucoup en caractère de ce dernier mais il était tout aussi méritant de leur et de leur fierté.
Après avoir serré la main de son père (tels deux hommes d'affaires) et expliqué les raisons de cet entretien, il attendit debout quelques secondes de trop car son père lui rappela de prendre place. Essayant de se montrer un peu plus détendu qu'il ne l'était, Keylian s'assit sur la chaise face au bureau de son père et garda le silence. Comme un élève qui s’assiérait en classe et qui attendrait les premières instructions de son professeur. Il attendit patiemment que son père s'installe lui aussi et il l'observa faire voler une bouteille de Whisky qu'il savait être de leur propre distillerie. Il reconnaissait le logo d'office pour l'avoir si souvent vu à la maison. Alors que son père faisait glisser son verre vers lui, Keylian hocha la tête alors qu'il lui disait que c'était normal après tout qu'il veuille trouver une place parmi eux.
Trouver une place parmi eux... Ce ne pouvait être que plus vrai. La tradition, dans leurs familles, c'était primordial. Son frère aîné avait choisi d'être médicomage, c'était son choix... Ce qui laissait quelque part le chemin libre à Keylian pour essayer de prendre sa place au sein de la famille en travaillant pour l'entreprise familiale. Prendre sa place parmi eux, une chose qu'il avait espéré toute sa vie. Finalement, il était presque reconnaissant du choix de carrière de Damon. Faudrait-il le remercier ? Peut-être un jour... Ou pas. Il pourrait en prendre encore plus la grosse tête qu'habituellement.
Keylian avait bien apprit ses leçons. Il connaissait toute l'histoire de l'entreprise. Ses origines, son évolution... Il était prêt à apprendre toutes les ficelles de la gérance d'une telle entreprise, et enfin montrer ce dont il était capable à tout le monde. Surtout à un certain Alexander Lestrange qui avait jugé qu'il n'était pas assez bien pour sa fille.
« En effet, il est important que les traditions soient gardées, père et je souhaite bien entendu que ces traditions restent telles qu'elles le sont et que l'entreprise prospère et puisse rester entre les mains de notre famille. Mon arrière grand-père Torque en sourirait dans sa tombe. » Il n'avait pas vraiment connu le grand-père mais il s'en doutait. Ce serait bien décevant que l'entreprise doive aller entre des mains étrangères à la famille... Si Keylian pouvait prendre la suite et si cela le rapprochait de son père, cela serait une double victoire. « Je suis en fin de septième année à Poudlard, je dois entamer des études supérieures dès l'an prochain. C'est pour cela que je songeais fortement à faire un stage et je pense que cela m'apporterait beaucoup de connaissances sur la gérance d'une telle entreprise ainsi que de l'expérience professionnelle avant d'entamer des études supérieures en Septembre. » Bien sûr, il ne disait pas que jusque là il n'était pas encore certain de la voie vers laquelle se diriger et qu'il s'était dit que cela pourrait l'aider à avoir une idée plus précise de quelle filière tenter. Au fur et à mesure que cette idée faisait son chemin en lui, il était devenu de plus en plus motivé par l'idée d'un stage dans leur entreprise. Il avait aussi l'espoir peut-être vain que cela lui permettrait de se rapprocher de son père.
« J'ai eu des résultats excellents dans toutes les matières principales mais Mère vous a sûrement tenu au courant de tout cela mais j'aime particulièrement l'Arithmancie pour laquelle j'ai vraiment une passion. J'ai toujours eu un don avec les chiffres. Je peux vous faire un exemple si vous voulez. »
Keylian adorait calculer, il aimait toutes sortes de calculs. Les chiffres, c'était son second grand amour. Cela l'avait toujours amusé, et en grandissant il avait toujours essayé de faire des calculs de plus en plus difficiles. Le plus souvent de tête car c'était un excellent exercice pour la mémoire. Il avait toujours eu un esprit mathématique et un esprit très visuel. Il avait toujours résout des problèmes en moins de temps que la plupart des gens de sa classe. Calculer, quand on travaillait dans une entreprise c'était important même primordiale car il fallait tout calculer. Dépenses, recettes, rendements... Il voulait impressionner son père ça c'était sûr. Et surtout montrer qu'il n'était plus un bébé. Il attendit de savoir si oui ou non il avait des questions à lui poser. Il espérait en tous cas s'en être bien tiré dans ses explications et avoir convaincu son père... Alors qu'il attendait une réponse, Keylian était un peu nerveux malgré lui.
Il ne s'appelait pas Damon, il s'appelait Keylian. Il n'avait rien de son frère et différait beaucoup en caractère de ce dernier mais il était tout aussi méritant de leur et de leur fierté.
Crédit fiche : Psychose ▲ Crédit image : ici
Invité
Invité
En bref
Quand les affaires deviennent une histoire de famille
feat. Keylian Travers & William Travers
Si William était un si bon homme d'affaires, c’était bien parce que les détails ne lui échappaient pas. Ainsi, il avait été difficile de ne pas lire Keylian comme dans un livre ouvert depuis que ce dernier avait franchi le pas de sa porte : droit comme un i, un costume élégant de choix, le visage sérieux, presque tendu. Néanmoins, il aurait été mentir que de dire que William n’était pas un tant soit peu fier de son fils. Il était élégant dans cette tenue, et là, dans son bureau, il avait presque l’air d’un adulte. Attendez… sans doute parce que s’en était devenu un. Mais l’âge seul ne faisait pas d’un enfant un adulte. La maturité, la prestance comptait et Keylian semblait l’avoir acquis. Il n’aurait pas la prétention d’être fier de lui-même. Après tout, il en était parfaitement conscient, si ses fils étaient devenus des hommes, c’était bel et bien grâce à Callista. Elle avait fait tout le travail. Lui, s'était contenté d’une dizaine de minutes d’efforts. Mais le petit gamin braillard était loin et William n’éprouvait pas le moindre inconfort à passer du temps avec son fils.
Après une poignée de main et un rappel de prendre place, le cadet des Travers fini par prendre place tandis que le directeur des lieux leur servait un verre chacun. D’un signe de tête, il invita le garçon à boire. Lui, se contenta de prendre une gorgée de whisky tout en écoutant le Serpentard parler de l’importance de garder les traditions, de faire prospérer l’entreprise et de l’entretenir de père en fils.
- En effet, commenta William.
C'était du miel à ses oreilles. Et pourquoi donc s’en cacher ? Pourquoi ne pas exprimer à Keylian qu’il approuvait ses paroles ? Cependant, l’homme n’en dit pas plus, écoutant son fils parler, résumer son parcours scolaire. Il remercia intérieurement son fils de lui avoir rappelé. Un peu plus, et il confondait son année avec celle de Hope. Il n'interrompt toujours pas son fils. Tout en sirotant son whisky, il l’écouta parler de son option, l’arithmancie, et de son don pour les chiffres. Ce n’était pas quelque chose dont tous les sorciers pouvaient se targuer. William ne pouvait que se délecter du fait que son fils cherche à se vendre. Il ne comptait pas à ce que cette place de stagiaire lui tombe tout cru dans les mains alors que, soyons honnêtes, le simple fait d’être son fils le lui aurait offert. Mais William louait la démarche. Il y avait quelques faux pas dans son discours, et bien sûr, c’était une évidence ! Il était jeune, il n’était pas un grand orateur ! Il avait encore des choses à apprendre.
Vous ne “songez” pas faire un stage, vous avez “l’objectif”, corrigea William. Vendez-vous, fils. La charité n’existe pas dans les affaires. Travaillez, persévérez, jusqu’à ce que vous n’ayez même plus à vous présenter.
Pour la première fois, l'ébauche d’un sourire apparu sur le visage de William. De part ce premier conseil, il venait de confirmer qu’il entraînerait Keylian. Il décida cependant de lui en faire part de manière un peu plus évidente.
- Vous avez bien des choses à apprendre. Mais vous avez de la chance, l'été est une période à la fois creuse mais particulièrement intéressante. Je prendrai moi même de mon temps pour vous montrer les rouages. Après tout, votre frère a beau faire une honorable carrière de médicomage, j’avais espoir que l’un de mes enfants se tourne naturellement vers l’entreprise familiale. Il n’est jamais trop tôt pour apprendre. J’aimerais aussi vous former sur quelques points de savoir être et de savoir paraître qui vous seront utiles dans n’importe quelle branche que vous choisirez. Avez-vous considéré une filière dans le commerce ?
Après une poignée de main et un rappel de prendre place, le cadet des Travers fini par prendre place tandis que le directeur des lieux leur servait un verre chacun. D’un signe de tête, il invita le garçon à boire. Lui, se contenta de prendre une gorgée de whisky tout en écoutant le Serpentard parler de l’importance de garder les traditions, de faire prospérer l’entreprise et de l’entretenir de père en fils.
- En effet, commenta William.
C'était du miel à ses oreilles. Et pourquoi donc s’en cacher ? Pourquoi ne pas exprimer à Keylian qu’il approuvait ses paroles ? Cependant, l’homme n’en dit pas plus, écoutant son fils parler, résumer son parcours scolaire. Il remercia intérieurement son fils de lui avoir rappelé. Un peu plus, et il confondait son année avec celle de Hope. Il n'interrompt toujours pas son fils. Tout en sirotant son whisky, il l’écouta parler de son option, l’arithmancie, et de son don pour les chiffres. Ce n’était pas quelque chose dont tous les sorciers pouvaient se targuer. William ne pouvait que se délecter du fait que son fils cherche à se vendre. Il ne comptait pas à ce que cette place de stagiaire lui tombe tout cru dans les mains alors que, soyons honnêtes, le simple fait d’être son fils le lui aurait offert. Mais William louait la démarche. Il y avait quelques faux pas dans son discours, et bien sûr, c’était une évidence ! Il était jeune, il n’était pas un grand orateur ! Il avait encore des choses à apprendre.
Vous ne “songez” pas faire un stage, vous avez “l’objectif”, corrigea William. Vendez-vous, fils. La charité n’existe pas dans les affaires. Travaillez, persévérez, jusqu’à ce que vous n’ayez même plus à vous présenter.
Pour la première fois, l'ébauche d’un sourire apparu sur le visage de William. De part ce premier conseil, il venait de confirmer qu’il entraînerait Keylian. Il décida cependant de lui en faire part de manière un peu plus évidente.
- Vous avez bien des choses à apprendre. Mais vous avez de la chance, l'été est une période à la fois creuse mais particulièrement intéressante. Je prendrai moi même de mon temps pour vous montrer les rouages. Après tout, votre frère a beau faire une honorable carrière de médicomage, j’avais espoir que l’un de mes enfants se tourne naturellement vers l’entreprise familiale. Il n’est jamais trop tôt pour apprendre. J’aimerais aussi vous former sur quelques points de savoir être et de savoir paraître qui vous seront utiles dans n’importe quelle branche que vous choisirez. Avez-vous considéré une filière dans le commerce ?
Keylian Travers
En bref
Avatar : Logan Lerman
Parchemins : 272
Points d'activités : 970
Date d'inscription : 03/10/2021
QUAND LES AFFAIRES DEVIENNENT UNE HISTOIRE DE FAMILLE
|
Assis sur sa chaise droit comme un « i », dans son costume qui le faisait paraître bien adulte, Keylian attendait de savoir ce que son père pensait de son monologue. Il était prêt à apprendre ce qu'il fallait. Bien sûr, il savait qu'il aurait beaucoup de choses à apprendre, mais si son père le lui permettait et avait la patience de le supporter alors l'expérience pourrait être des plus lucrative. Il espérait beaucoup de ce stage, et au fond il espérait que cela lui fasse un déclic et lui donne envie de travailler dans cette branche, lui qui ignorait jusque là quoi faire encore. Il espérait s'être montré suffisamment convainquant et surtout sûr de lui, il espérait pouvoir avoir impressionné un peu son père. Il avait jugé bon de détailler son parcours scolaire parce qu'il n'était pas certain que son père saurait exactement dans quelle année il était ; peut-être même qu'il le confondait avec sa sœur et pensait qu'il était en 5e années. Aucun irrespect dans cela, juste qu'il savait que c'était sa mère Callista qui s'était toujours plus ou moins occupé de ses enfants. Il n'avait pas vraiment de souvenirs d'avoir joué avec son père étant enfant. Quelque part, au fond de lui, peut-être était-ce une volonté d'apprendre à connaître ce père si distant qui l'avait convaincu de faire ce stage.
Son père approuva son discours sur l'importance de conserver et continuer les traditions et les valeurs de leur famille, et de faire prospérer l'entreprise familiale. C'était normal en fait, logique même, mais c'était bien de clarifier sa position sur la question parce que oui c'était important pour lui aussi. Faire prospérer et grandir le nom de sa famille, devait être la première priorité. Il nota également la petite faute qu'il avait fait dans son discours au sujet de « songer » à faire un stage avec lui. Il hocha silencieusement la tête, enregistrant la correction qu'il lui avait apporté. Il avait l'objectif de faire un stage. « Vous avez raison père, je me suis suis mal exprimer et en commerce il vaut mieux éviter de faire ce genre d'erreurs... » Evidemment, cela lui semblait évident maintenant qu'il avait été corrigé et il se frustra d'en avoir fait l'erreur. Pourtant, son père avait raison, il avait beaucoup de choses à apprendre. Il était là pour apprendre et il était prêt à apprendre. Il acquiesça la suite de ses paroles avant de l'écouter continuer.
Les paroles suivantes lui apprirent que son père avait accepté de le prendre en stage pour l'été et de lui montrer les rouages et le fait qu'il avait dit qu'il allait prendre personnellemen le temps de l'instruire le rendit vraiment très heureux. Il lui dit aussi que bien que son frère aîné se soit tourné vers la médicomagie, il avait gardé espoir qu'un de ses enfants se tourne naturellement vers l'entreprise familiale. Cela ne pouvait qu'enchanter Keylian qui sentit un sourire s'esquisser sur ses lèvres. Il souhaitait le former aussi sur quelques points de savoir-être et de paraître qui lui serait utile dans n'importe quelle filière ou branche qu'il irait, et finalement il lui demanda s'il envisageait une filière dans le commerce. Keylian n'osa pas avouer qu'il ne savait pas encore très bien sur quelle filière se diriger aussi répondit-il.
« Je pense que c'est une branche très intéressante et je n'exclus pas la possibilité de m'y tourner en effet. » Il fallait garder l'esprit ouvert à différentes orientations. Il avait tout l'été pour y penser après tout, et en tous cas. Il espérait en tous cas avoir sortit la bonne tournure de phrase cette fois-ci.
[HJ: Vous remarquerez qu'il n'a toujours pas touché au verre de whisky posé sur la table que son père lui a donné XD]
Son père approuva son discours sur l'importance de conserver et continuer les traditions et les valeurs de leur famille, et de faire prospérer l'entreprise familiale. C'était normal en fait, logique même, mais c'était bien de clarifier sa position sur la question parce que oui c'était important pour lui aussi. Faire prospérer et grandir le nom de sa famille, devait être la première priorité. Il nota également la petite faute qu'il avait fait dans son discours au sujet de « songer » à faire un stage avec lui. Il hocha silencieusement la tête, enregistrant la correction qu'il lui avait apporté. Il avait l'objectif de faire un stage. « Vous avez raison père, je me suis suis mal exprimer et en commerce il vaut mieux éviter de faire ce genre d'erreurs... » Evidemment, cela lui semblait évident maintenant qu'il avait été corrigé et il se frustra d'en avoir fait l'erreur. Pourtant, son père avait raison, il avait beaucoup de choses à apprendre. Il était là pour apprendre et il était prêt à apprendre. Il acquiesça la suite de ses paroles avant de l'écouter continuer.
Les paroles suivantes lui apprirent que son père avait accepté de le prendre en stage pour l'été et de lui montrer les rouages et le fait qu'il avait dit qu'il allait prendre personnellemen le temps de l'instruire le rendit vraiment très heureux. Il lui dit aussi que bien que son frère aîné se soit tourné vers la médicomagie, il avait gardé espoir qu'un de ses enfants se tourne naturellement vers l'entreprise familiale. Cela ne pouvait qu'enchanter Keylian qui sentit un sourire s'esquisser sur ses lèvres. Il souhaitait le former aussi sur quelques points de savoir-être et de paraître qui lui serait utile dans n'importe quelle filière ou branche qu'il irait, et finalement il lui demanda s'il envisageait une filière dans le commerce. Keylian n'osa pas avouer qu'il ne savait pas encore très bien sur quelle filière se diriger aussi répondit-il.
« Je pense que c'est une branche très intéressante et je n'exclus pas la possibilité de m'y tourner en effet. » Il fallait garder l'esprit ouvert à différentes orientations. Il avait tout l'été pour y penser après tout, et en tous cas. Il espérait en tous cas avoir sortit la bonne tournure de phrase cette fois-ci.
[HJ: Vous remarquerez qu'il n'a toujours pas touché au verre de whisky posé sur la table que son père lui a donné XD]
Crédit fiche : Psychose ▲ Crédit image : ici
Invité
Invité
En bref
Quand les affaires deviennent une histoire de famille
feat. Keylian Travers & William Travers
William était agréablement surprit par cette conversation avec son fils. Il ne s’était absolument pas attendu à cela quand sa secrétaire l’avait informé de la présence de Keylian. Mais de toute évidence, Callista avait fait un remarquable travail. Il faudrait qu’il pense à l’en féliciter quand il la verrait. Une fois que William eut corrigé la tournure de phrase de son fils, ce dernier se reprit immédiatement, admettant son erreur. Ce n'était, en soit, pas une erreur aberrante. Mais si William en était arrivé là où il était aujourd’hui, c’était bien grâce à son impeccable attention pour les détails.
- En effet, confirma William. Vous apprendrez très vite que tout est affaire de détails. Les affaires ne sont pas si compliquées. Il suffit de savoir quoi dire, mais surtout, comment le dire.
Keylian semblait plutôt enjoué à l’idée que son père lui offre un stage. Pauvre gamin. Il n’avait aucune idée dans quoi il mettait les pieds… mais le patriarche de la famille Travers semblait sincèrement avoir à coeur de partager ce patrimoine avec Keylian qui venait d’ailleurs de l’informer qu’il n’excluait pas la possibilité d’étudier le commerce, comme lui-même l’avait fait.
- L’université de Poudlard est une bonne institution pour apprendre les ficelles du métier. Il va de soi que rien ne remplacera jamais la pratique, mais puisque vous avez dors et déjà la justesse d’esprit de commencer par là, je ne vois aucun problème à cela. Votre mère à beau être en charge de votre éducation, je suis moi-même un alumni de l’école de commerce de Poudlard. Je ne doute aucune que votre mère serait à même de vous aider et vous guider, mais si vous préférez mes conseils, ils vous seront tous offerts.
Il n’avait aucune envie de “voler” les devoirs de son épouse. Mais Callista avait étudié la mode, pas le commerce et William connaissait extrêmement bien la faculté de commerce de Poudlard puisqu’il y avait passé bon nombre d’années. Il lui semblait ainsi plus que naturel d'offrir son aide à leur fils.
Il bu une nouvelle gorgée de whisky, l’air un brin pensif, se surprenant à nouveau à penser à Alexander Lestrange. Merlin, jamais il ne se serait attendu à penser autant à un homme. Le garçon qu’il avait sous les yeux avait tout d’un excellent parti. Intelligent, éduqué, intéressé. Un bien meilleur parti que Théodore Nott selon lui. De plus, Keylian lui, avait du charme. Ce qui n’était pas le cas du Nott, qu’on lui avait dit être aussi constipé que le pudding au riz de leur elfe de maison. Pris dans ses pensées, William se racla alors la gorge. Il n’avait jamais vraiment eu à avoir ce genre de conversation et il se doutait que Callista avait déjà pris les devants, mais cette histoire de Lestrange le frustrait énormément. Il poussa le verre de son fils un peu plus en direction de ce dernier.
- Outre la nécessité de connaître le goût de ce que l’on vend, la question que je m'apprête à vous poser vous donnera probablement soif. Miss Lestrange vous a-t-elle parlé de quelque chose ? Sachez fils, que ni votre mère, ni moi, ne vous tenons responsable de ce qu’il s’est passé au printemps.
- En effet, confirma William. Vous apprendrez très vite que tout est affaire de détails. Les affaires ne sont pas si compliquées. Il suffit de savoir quoi dire, mais surtout, comment le dire.
Keylian semblait plutôt enjoué à l’idée que son père lui offre un stage. Pauvre gamin. Il n’avait aucune idée dans quoi il mettait les pieds… mais le patriarche de la famille Travers semblait sincèrement avoir à coeur de partager ce patrimoine avec Keylian qui venait d’ailleurs de l’informer qu’il n’excluait pas la possibilité d’étudier le commerce, comme lui-même l’avait fait.
- L’université de Poudlard est une bonne institution pour apprendre les ficelles du métier. Il va de soi que rien ne remplacera jamais la pratique, mais puisque vous avez dors et déjà la justesse d’esprit de commencer par là, je ne vois aucun problème à cela. Votre mère à beau être en charge de votre éducation, je suis moi-même un alumni de l’école de commerce de Poudlard. Je ne doute aucune que votre mère serait à même de vous aider et vous guider, mais si vous préférez mes conseils, ils vous seront tous offerts.
Il n’avait aucune envie de “voler” les devoirs de son épouse. Mais Callista avait étudié la mode, pas le commerce et William connaissait extrêmement bien la faculté de commerce de Poudlard puisqu’il y avait passé bon nombre d’années. Il lui semblait ainsi plus que naturel d'offrir son aide à leur fils.
Il bu une nouvelle gorgée de whisky, l’air un brin pensif, se surprenant à nouveau à penser à Alexander Lestrange. Merlin, jamais il ne se serait attendu à penser autant à un homme. Le garçon qu’il avait sous les yeux avait tout d’un excellent parti. Intelligent, éduqué, intéressé. Un bien meilleur parti que Théodore Nott selon lui. De plus, Keylian lui, avait du charme. Ce qui n’était pas le cas du Nott, qu’on lui avait dit être aussi constipé que le pudding au riz de leur elfe de maison. Pris dans ses pensées, William se racla alors la gorge. Il n’avait jamais vraiment eu à avoir ce genre de conversation et il se doutait que Callista avait déjà pris les devants, mais cette histoire de Lestrange le frustrait énormément. Il poussa le verre de son fils un peu plus en direction de ce dernier.
- Outre la nécessité de connaître le goût de ce que l’on vend, la question que je m'apprête à vous poser vous donnera probablement soif. Miss Lestrange vous a-t-elle parlé de quelque chose ? Sachez fils, que ni votre mère, ni moi, ne vous tenons responsable de ce qu’il s’est passé au printemps.
Keylian Travers
En bref
Avatar : Logan Lerman
Parchemins : 272
Points d'activités : 970
Date d'inscription : 03/10/2021
QUAND LES AFFAIRES DEVIENNENT UNE HISTOIRE DE FAMILLE
|
Keylian était très content de cet entretien avec son père et il sentait déjà qu'il allait apprendre un tas de choses. Il était prêt à montrer ce dont il était vraiment capable, et à rendre fier sa famille – et accessoirement à se venger en même temps du fait qu'Alexander Lestrange l'ait jugé inapte à épouser sa fille -... Oui c'était un peu la raison aussi pour laquelle il tenait à prendre ses responsabilités au sein de l'entreprise familiale. Par rompant ses fiançailles avec Arya, il voulait prouver combien Mr Lestrange avait eu tord et qu'il aurait pu aussi bien que n'importe qui prendre soin de sa fille. Quand son père lui répondit en lui disant que l'université de Poudlard était une bonne institution pour apprendre les ficelles du métier même si bien sûr ça ne remplacerait pas la pratique. Il hocha la tête à ces mots avant de continuer et l'entendre dire qu'il était lui-même alumni à l'école de commerce de Poudlard, et qu'il pourrait lui offrir ses précieux conseils s'il en avait besoin. Bien sûr il ne minimalisait pas le fait que sa mère pouvait elle aussi l'aider. A ces mots, Keylian répondit à son père :
« Je serai honoré de suivre vos conseils qui je me doute sont nombreux et j'ai bien hâte de commencer ce stage. Loin de reléguer mère en seconde place, je sens que j'en apprendrai beaucoup en travailler avec vous et je suis impatient de commencer et de mettre à profit mes compétences au profit de l'entreprise tout en apprenant ce nouveau métier. Quand commençons-nous ? »
Il était prêt dès le lendemain si son père le lui proposait, mais peut-être devait-il mettre en place quelques petites choses avant que son fils entre dans la place. Keylian n'avait en fait toujours pas touché au verre de whisky que son père lui avait servi, il ne s'en était d'ailleurs pas rendu compte. Il se contentait d'écouter son père parler, de lui faire connaître son ressenti vis-à-vis de cette future collaboration père/fils en au fond de lui, Keylian était vraiment très ravi car il avait l'impression d'entrer dans une toute nouvelle étape de sa relation avec son père (et pour la première fois de sa vie). De toute évidence, son père s'était rendu compte que son fils n'avait pas encore touché à son verre car ce dernier le poussa un peu plus vers lui tout en commençant à lui parler de ce qui s'était passé au printemps dernier et lui demander. Son visage se figea un peu plus et son regard devint soudainement sombre. A la mention de cette histoire qui encore aujourd'hui le blessait plus qu'il ne le laissait paraître, Keylian attrapa le verre de whisky et cette fois il n'y avait plus aucune hésitation dans son geste. De toutes façons, il était majeur. Et en plus s'il allait travailler dans l'entreprise, il fallait qu'il connaisse ce qu'ils vendaient. Il attrapa alors son verre et le porta à hauteur de ses yeux, observa le liquide ambré pendant un moment, cherchant à trouver la qualificatif pour.
« De quoi Miss Lestrange m'aurait-elle parlé ? » demanda t-il ensuite à son père. « Non, je ne crois pas qu'elle m'ait dit quoique ce soit. En revanche je ne vois pas pourquoi je me sentirai responsable de ce qu'il s'est passé. C'est une décision de Mr Lestrange je suppose... » Il serait vraiment soulagé quand même de savoir de vive voix que ni sa mère ni son père n'avait rompu ses fiançailles avec Arya et qu'ils n'étaient pas responsable de ses déboires. Il trempa de nouveau ses lèvres dans le whisky ambré que lui avait donné son père puis, après une gorgée, il redemanda à son père : « Vous devez m'apprendre comment décrire nos whiskys père. Il a une très jolie couleur ambrée en tous cas. Combien de temps faut-il pour qu'un whisky arrive à maturité ? Combien de temps a t-il fallu pour celui-là ? » demanda t-il à son père, réellement intéressé et curieux d'en apprendre plus sur les whiskys de la famille et pas seulement pour faire plaisir à son père. Il porta à nouveau le verre à ses lèvres avant de laisser cette fois ses papilles goûter vraiment le liquide qu'il garda dans la bouche quelques secondes avant d'avaler. Il fut surprit de reconnaître que ça ne lui brûlait pas tant que la gorge ! C'était fort certes, mais il pourrait s'habituer au goût. Enfin, sans en abuser hein.
« Je serai honoré de suivre vos conseils qui je me doute sont nombreux et j'ai bien hâte de commencer ce stage. Loin de reléguer mère en seconde place, je sens que j'en apprendrai beaucoup en travailler avec vous et je suis impatient de commencer et de mettre à profit mes compétences au profit de l'entreprise tout en apprenant ce nouveau métier. Quand commençons-nous ? »
Il était prêt dès le lendemain si son père le lui proposait, mais peut-être devait-il mettre en place quelques petites choses avant que son fils entre dans la place. Keylian n'avait en fait toujours pas touché au verre de whisky que son père lui avait servi, il ne s'en était d'ailleurs pas rendu compte. Il se contentait d'écouter son père parler, de lui faire connaître son ressenti vis-à-vis de cette future collaboration père/fils en au fond de lui, Keylian était vraiment très ravi car il avait l'impression d'entrer dans une toute nouvelle étape de sa relation avec son père (et pour la première fois de sa vie). De toute évidence, son père s'était rendu compte que son fils n'avait pas encore touché à son verre car ce dernier le poussa un peu plus vers lui tout en commençant à lui parler de ce qui s'était passé au printemps dernier et lui demander. Son visage se figea un peu plus et son regard devint soudainement sombre. A la mention de cette histoire qui encore aujourd'hui le blessait plus qu'il ne le laissait paraître, Keylian attrapa le verre de whisky et cette fois il n'y avait plus aucune hésitation dans son geste. De toutes façons, il était majeur. Et en plus s'il allait travailler dans l'entreprise, il fallait qu'il connaisse ce qu'ils vendaient. Il attrapa alors son verre et le porta à hauteur de ses yeux, observa le liquide ambré pendant un moment, cherchant à trouver la qualificatif pour.
« De quoi Miss Lestrange m'aurait-elle parlé ? » demanda t-il ensuite à son père. « Non, je ne crois pas qu'elle m'ait dit quoique ce soit. En revanche je ne vois pas pourquoi je me sentirai responsable de ce qu'il s'est passé. C'est une décision de Mr Lestrange je suppose... » Il serait vraiment soulagé quand même de savoir de vive voix que ni sa mère ni son père n'avait rompu ses fiançailles avec Arya et qu'ils n'étaient pas responsable de ses déboires. Il trempa de nouveau ses lèvres dans le whisky ambré que lui avait donné son père puis, après une gorgée, il redemanda à son père : « Vous devez m'apprendre comment décrire nos whiskys père. Il a une très jolie couleur ambrée en tous cas. Combien de temps faut-il pour qu'un whisky arrive à maturité ? Combien de temps a t-il fallu pour celui-là ? » demanda t-il à son père, réellement intéressé et curieux d'en apprendre plus sur les whiskys de la famille et pas seulement pour faire plaisir à son père. Il porta à nouveau le verre à ses lèvres avant de laisser cette fois ses papilles goûter vraiment le liquide qu'il garda dans la bouche quelques secondes avant d'avaler. Il fut surprit de reconnaître que ça ne lui brûlait pas tant que la gorge ! C'était fort certes, mais il pourrait s'habituer au goût. Enfin, sans en abuser hein.
Crédit fiche : Psychose ▲ Crédit image : ici
Invité
Invité
En bref
Quand les affaires deviennent une histoire de famille
feat. Keylian Travers & William Travers
Un fils qui reprenait le flambeau familial. William n’aurait pas pu espérer mieux. Il ne s’était attendu à ce que Keylian vienne pour cette raison mais il demeurait fort satisfait de cette entrevue avec le jeune héritier. Naturellement, en tant qu’ancien élève de l’université de Poudlard, et, plus particulièrement de l’école de commerce, le patriarche offrit à son fils ses conseils et son mentorat. Il ferait ainsi d’ailleurs de son mieux pour que Keylian soit accepté au sein de la formation sans aucune encombre.
- Très bien. Alors je vous guiderai. Nous commencerons dès que vous serez disponible. Le plus tôt serait le mieux. Disons, de 9 heures à 17 heures, chaque jour, exempt du weekend. Sabrina se chargera de vous trouver un bureau.
A ses yeux, si on pouvait commencer dès le lendemain, ça n’en serait que bénéfique. Il avait tant à lui montrer que chaque jour compterait. De plus, tout ce qu’il verrait cet été ne serait qu’aventage s’il rejoignait bel et bien la formation dont ils venaient de parler.
Sur une note moins délicate, le sujet du mariage ou plutôt, de sa rupture, arriva sur le tapis. Un sujet que William n’avait jusqu’ici pas abordé avec Keylian mais qu’il se voulait de faire maintenant qu’ils allaient passer bien du temps ensemble. Keylin affirma ne pas se sentir responsable de la rupture des fiançailles et n’avait pas vraiment l’air de savoir de quoi il parlait.
- C’est en effet une décision d’Alexander. Une décision unilatérale. Votre mère n’en a été informée que par hibou.
Pourquoi cacher les faits ? William n’avait absolument plus le moindre respect pour le Lestrange.
- Sachez, fils, que votre mère et moi trouvons les actes de Lestrange inacceptables. Je suis moi-même allé lui dire le fond de ma pensée. En personne. Je n’ai pas pour habitude de me cacher derrière un hiboux, moi. Sachez aussi que nous ne comptons pas en rester là. Lestrange vous a jugé indigne de sa fille, ce qui, à nos yeux, est une pure…
Mh. Comment être poli ?
- Connerie.
Bon, apparemment, William n’avait pas décidé d’être poli. Ce qui témoignait largement de combien de Travers se rangeait du côté de son fils.
- Sachez que vous avez le soutien de votre mère et moi. Nous comptons rendre à Lestrange la monnaie de sa pièce. Après tout, il a trois enfants à fiancer avec lesquels il joue de dangereux jeux de cartes. Nous verrons bien qui a la prochaine main.
Il n’en dirait pas plus. Après tout, briser les fiançailles d’Ayla Lestrange en retour était entre les mains de Callista. De part sa proximité avec Venus Fawley, elle avait pour mission de promettre Hope à Thaddeus. Il aurait bien aimé briser les fiançailles d’Arya, mais le mariage étant prévu pour l’été et n’ayant absolument aucun lien avec les Nott, les Travers n’avaient pas une marge de manoeuvre nécessaire.
- J’espère que vos sentiments n’ont pas été… bousculé. Vous étiez amplement digne de sa fille, au contraire de ses dires.
Voilà, c’était posé. Il prit une gorgée de whisky, de toute évidence peu à l’aise et peu expérimenté dans ce rôle de père. Mais la manière dont Lestrange avait retourné sa veste ne lui plaisait pas et il ne pouvait que s’imaginer l’effet d’un tel coup dans l’esprit d’un adolescent. Il observa Keylian prendre sa première gorgée whisky et ce dernier ne tarda pas à poser des questions. Laissant ainsi un sourire planer sur le visage de son père.
- Couleur ambrée, exactement. C’est le fût dans lequel un whisky vieilli qui lui donne sa couleur. Celle-ci varie en fonction de la nature des fûts et du nombre d’années de vieillissement. Plus un fût est usagé et plus la couleur du whisky est pâle. Cela dit, la couleur n’est jamais uniforme. A votre premier jour de stage, nous irons à la distillerie et je vous montrerai les différentes étapes de vieillissement. Nous allons aussi travailler votre nez et votre palais. Le whisky est certainement l’eau-de-vie qui possède la palette aromatique la plus large. Pour en revenir à votre question, un bon whisky mature environ trois ans. Celui que vous buvez est un dix ans d’âge. Il a maturé dans un fût de bière dont l’intérieur a été brûlé par un dragon. Je me demande si votre goût sera aussi naturellement bon que le mien. Que goûtez-vous ? Donnez-moi un fruit que vous ressentez au nez ou au goût.
- Très bien. Alors je vous guiderai. Nous commencerons dès que vous serez disponible. Le plus tôt serait le mieux. Disons, de 9 heures à 17 heures, chaque jour, exempt du weekend. Sabrina se chargera de vous trouver un bureau.
A ses yeux, si on pouvait commencer dès le lendemain, ça n’en serait que bénéfique. Il avait tant à lui montrer que chaque jour compterait. De plus, tout ce qu’il verrait cet été ne serait qu’aventage s’il rejoignait bel et bien la formation dont ils venaient de parler.
Sur une note moins délicate, le sujet du mariage ou plutôt, de sa rupture, arriva sur le tapis. Un sujet que William n’avait jusqu’ici pas abordé avec Keylian mais qu’il se voulait de faire maintenant qu’ils allaient passer bien du temps ensemble. Keylin affirma ne pas se sentir responsable de la rupture des fiançailles et n’avait pas vraiment l’air de savoir de quoi il parlait.
- C’est en effet une décision d’Alexander. Une décision unilatérale. Votre mère n’en a été informée que par hibou.
Pourquoi cacher les faits ? William n’avait absolument plus le moindre respect pour le Lestrange.
- Sachez, fils, que votre mère et moi trouvons les actes de Lestrange inacceptables. Je suis moi-même allé lui dire le fond de ma pensée. En personne. Je n’ai pas pour habitude de me cacher derrière un hiboux, moi. Sachez aussi que nous ne comptons pas en rester là. Lestrange vous a jugé indigne de sa fille, ce qui, à nos yeux, est une pure…
Mh. Comment être poli ?
- Connerie.
Bon, apparemment, William n’avait pas décidé d’être poli. Ce qui témoignait largement de combien de Travers se rangeait du côté de son fils.
- Sachez que vous avez le soutien de votre mère et moi. Nous comptons rendre à Lestrange la monnaie de sa pièce. Après tout, il a trois enfants à fiancer avec lesquels il joue de dangereux jeux de cartes. Nous verrons bien qui a la prochaine main.
Il n’en dirait pas plus. Après tout, briser les fiançailles d’Ayla Lestrange en retour était entre les mains de Callista. De part sa proximité avec Venus Fawley, elle avait pour mission de promettre Hope à Thaddeus. Il aurait bien aimé briser les fiançailles d’Arya, mais le mariage étant prévu pour l’été et n’ayant absolument aucun lien avec les Nott, les Travers n’avaient pas une marge de manoeuvre nécessaire.
- J’espère que vos sentiments n’ont pas été… bousculé. Vous étiez amplement digne de sa fille, au contraire de ses dires.
Voilà, c’était posé. Il prit une gorgée de whisky, de toute évidence peu à l’aise et peu expérimenté dans ce rôle de père. Mais la manière dont Lestrange avait retourné sa veste ne lui plaisait pas et il ne pouvait que s’imaginer l’effet d’un tel coup dans l’esprit d’un adolescent. Il observa Keylian prendre sa première gorgée whisky et ce dernier ne tarda pas à poser des questions. Laissant ainsi un sourire planer sur le visage de son père.
- Couleur ambrée, exactement. C’est le fût dans lequel un whisky vieilli qui lui donne sa couleur. Celle-ci varie en fonction de la nature des fûts et du nombre d’années de vieillissement. Plus un fût est usagé et plus la couleur du whisky est pâle. Cela dit, la couleur n’est jamais uniforme. A votre premier jour de stage, nous irons à la distillerie et je vous montrerai les différentes étapes de vieillissement. Nous allons aussi travailler votre nez et votre palais. Le whisky est certainement l’eau-de-vie qui possède la palette aromatique la plus large. Pour en revenir à votre question, un bon whisky mature environ trois ans. Celui que vous buvez est un dix ans d’âge. Il a maturé dans un fût de bière dont l’intérieur a été brûlé par un dragon. Je me demande si votre goût sera aussi naturellement bon que le mien. Que goûtez-vous ? Donnez-moi un fruit que vous ressentez au nez ou au goût.
Keylian Travers
En bref
Avatar : Logan Lerman
Parchemins : 272
Points d'activités : 970
Date d'inscription : 03/10/2021
QUAND LES AFFAIRES DEVIENNENT UNE HISTOIRE DE FAMILLE
|
Keylian avait hâte de commencer ce stage. En fait, il ne se souvenait pas exactement quand il avait attendu quelque chose avec tant d'impatience, mais quelque part le fait que pour une fois il était parvenu à retenir l'attention de son père et qu'il commençait tout juste à se rendre compte qu'il avait grandi et n'était plus un enfant dans les jambes de ses parents était quelque chose qui le motivait énormément. Il écouta alors attentivement la réponse que lui fit son père sur les horaires de travail où il devrait se présenter et les nota mentalement. Chaque jour des vacances sauf les weekends, au moins il n'allait pas s'ennuyer et bizarrement cela le motivait encore plus. Au moins, cela lui donnait une raison de plus de ne pas penser au mariage d'Arya. Il ne savait pas exactement quand c'était et il se demandait même si ce n'était pas durant les vacances d'été mais au moins se concentrer sur son stage lui donnerait une raison d'éviter de trop penser à elle.
« Dès demain je peux commencer. » répondit-il alors. Et puis, il n'avait pas vraiment d'autres choses de prévues durant les vacances alors autant commencer au plus tôt.
Quand son père lui confirma que c'était bien Alexander Lestrange le responsable des ruptures de ses fiançailles avec sa fille, et qu'ils n'avaient donc rien à voir dans l'histoire, Keylian se sentit un peu mieux. Quelque part il était rassuré au moins de savoir qu'ils n'avaient pas été les instigateurs d'une telle décision. Néanmoins, quand son père lui apprit qu'il leur avait appris la nouvelle par une vulgaire lettre par hibou, Keylian fut choqué. Ainsi il n'avait même pas daigné venir jusque chez eux et demander un entretien avec ses parents pour demander une annulation des fiançailles. Non, il se croyait apparemment si supérieur à eux, à sa famille, qu'il leur avait envoyé une lettre ?! Cependant, quand son père lui dit qu'ils ne comptaient pas en rester là sa mère et lui, Keylian se demanda une seconde ce qu'ils comptaient faire pour se venger d'un tel coup... Non pas qu'il n'aimait pas l'idée mais il espérait ne pas être au centre de leur plan et qu'encore une fois on se serve de lui comme une poupée. Il avait un pressentiment soudain à ce sujet. Ses paroles suivantes en dirent à la fois beaucoup et si peu mais Keylian n'osa pas poser de questions. Visiblement, ils comptaient jouer sur le fait que Lestrange avait d'autres enfants à marier. Peut-être qu'ils allaient essayer de lui couper l'herbe sous le pied pour une future alliance sur laquelle Alexander comptait beaucoup et dans ce cas Keylian se demandait qu'il serait sûrement un outil dans le plan.. Ou alors Hope. A choisir il préférait se choisir lui. Il ne voulait pas que sa sœur en souffre d'une quelconque manière dans l'entreprise.
« Je vous remercie père d'avoir été le voir et d'avoir voulu sauver mon honneur. »
Il contenait un minimum sa reconnaissance à l'idée que son père s'était déplacé lui-même pour aller confronter Alexander Lestrange. Il devait avouer être surprit qu'il ait prit cette décision, mais quelque chose en lui se réchauffa dans l'opinion qu'il avait toujours porté à son père. Qu'il pense qu'il aurait été parfaitement digne d'Arya représentait énormément pour lui. Plus même qu'il ne l'avait cru toutes ces années passées.
« Non... » commença t-il un peu trop de rapidité alors qu'il lui disait que ses sentiments n'avaient pas été trop bousculé. Il détourna les yeux une seconde, afin de contrôler l'émotion qui venait de le prendre à la gorge. Non, c'était un mensonge ça. S'il ne pouvait pas et ne voulait pas tout avouer, il pouvait au moins avouer ceci. « Enfin, si, bien sûr que si, j'ai été blessé... Comment ne pas l'être ? J'avoue ça a encore plus de mal à passer maintenant que je sais qu'il n'a daigné nous l'annoncer que par une lettre. » Comme s'ils n'avaient pas la moindre importance et que la valeur d'un Lestrange était bien au-dessus d'eux ? Keylian était bien d'accord sur le fait qu'il méritait une petite leçon.
Au moins la discussion dériva sur un sujet beaucoup moins controverse pour Keylian ca celui-ci avait demandé à son père tout en goûtant au whisky de la famille de lui apprendre comment savoir décrire leur breuvage. Il écouta attentivement tout ce qu'il disait, regrettant de ne pas avoir apporté un carnet pour noter cela. Visiter la distillerie à son premier jour de stage. Uhm, ce premier jour de stage risquait d'être fort intéressant. Très intéressé par l'histoire du fût de bière dont l'intérieur avait été brûlé par un dragon, il fronça légèrement les sourcils mais la question finale le prit plutôt au dépourvu. Un fruit ? Un fruit qu'il ressentait au nez et au palais ? Instinctivement, il avança son verre sous son nez et sentit le liquide. Peut-être qu'il n'avait pas de nez ? En tous cas, Keylian ne parvenait à ressentir grand-chose mis à part une odeur... De whisky ? Pour le coup, il n'était pas sûr d'avoir un grand talent pour détecter ce genre d'odeurs et ça l'agaçait un peu car il allait sûrement le décevoir finalement et il était certain que c'était une question qui allait déterminer s'il était vraiment apte à faire le stage. Sur ces pensées, il trempa ses lèvres dans le breuvage pour le goûter à nouveau avant de tenter une réponse...
« Je goûte de la pomme... Enfin je crois ? »
« Dès demain je peux commencer. » répondit-il alors. Et puis, il n'avait pas vraiment d'autres choses de prévues durant les vacances alors autant commencer au plus tôt.
Quand son père lui confirma que c'était bien Alexander Lestrange le responsable des ruptures de ses fiançailles avec sa fille, et qu'ils n'avaient donc rien à voir dans l'histoire, Keylian se sentit un peu mieux. Quelque part il était rassuré au moins de savoir qu'ils n'avaient pas été les instigateurs d'une telle décision. Néanmoins, quand son père lui apprit qu'il leur avait appris la nouvelle par une vulgaire lettre par hibou, Keylian fut choqué. Ainsi il n'avait même pas daigné venir jusque chez eux et demander un entretien avec ses parents pour demander une annulation des fiançailles. Non, il se croyait apparemment si supérieur à eux, à sa famille, qu'il leur avait envoyé une lettre ?! Cependant, quand son père lui dit qu'ils ne comptaient pas en rester là sa mère et lui, Keylian se demanda une seconde ce qu'ils comptaient faire pour se venger d'un tel coup... Non pas qu'il n'aimait pas l'idée mais il espérait ne pas être au centre de leur plan et qu'encore une fois on se serve de lui comme une poupée. Il avait un pressentiment soudain à ce sujet. Ses paroles suivantes en dirent à la fois beaucoup et si peu mais Keylian n'osa pas poser de questions. Visiblement, ils comptaient jouer sur le fait que Lestrange avait d'autres enfants à marier. Peut-être qu'ils allaient essayer de lui couper l'herbe sous le pied pour une future alliance sur laquelle Alexander comptait beaucoup et dans ce cas Keylian se demandait qu'il serait sûrement un outil dans le plan.. Ou alors Hope. A choisir il préférait se choisir lui. Il ne voulait pas que sa sœur en souffre d'une quelconque manière dans l'entreprise.
« Je vous remercie père d'avoir été le voir et d'avoir voulu sauver mon honneur. »
Il contenait un minimum sa reconnaissance à l'idée que son père s'était déplacé lui-même pour aller confronter Alexander Lestrange. Il devait avouer être surprit qu'il ait prit cette décision, mais quelque chose en lui se réchauffa dans l'opinion qu'il avait toujours porté à son père. Qu'il pense qu'il aurait été parfaitement digne d'Arya représentait énormément pour lui. Plus même qu'il ne l'avait cru toutes ces années passées.
« Non... » commença t-il un peu trop de rapidité alors qu'il lui disait que ses sentiments n'avaient pas été trop bousculé. Il détourna les yeux une seconde, afin de contrôler l'émotion qui venait de le prendre à la gorge. Non, c'était un mensonge ça. S'il ne pouvait pas et ne voulait pas tout avouer, il pouvait au moins avouer ceci. « Enfin, si, bien sûr que si, j'ai été blessé... Comment ne pas l'être ? J'avoue ça a encore plus de mal à passer maintenant que je sais qu'il n'a daigné nous l'annoncer que par une lettre. » Comme s'ils n'avaient pas la moindre importance et que la valeur d'un Lestrange était bien au-dessus d'eux ? Keylian était bien d'accord sur le fait qu'il méritait une petite leçon.
Au moins la discussion dériva sur un sujet beaucoup moins controverse pour Keylian ca celui-ci avait demandé à son père tout en goûtant au whisky de la famille de lui apprendre comment savoir décrire leur breuvage. Il écouta attentivement tout ce qu'il disait, regrettant de ne pas avoir apporté un carnet pour noter cela. Visiter la distillerie à son premier jour de stage. Uhm, ce premier jour de stage risquait d'être fort intéressant. Très intéressé par l'histoire du fût de bière dont l'intérieur avait été brûlé par un dragon, il fronça légèrement les sourcils mais la question finale le prit plutôt au dépourvu. Un fruit ? Un fruit qu'il ressentait au nez et au palais ? Instinctivement, il avança son verre sous son nez et sentit le liquide. Peut-être qu'il n'avait pas de nez ? En tous cas, Keylian ne parvenait à ressentir grand-chose mis à part une odeur... De whisky ? Pour le coup, il n'était pas sûr d'avoir un grand talent pour détecter ce genre d'odeurs et ça l'agaçait un peu car il allait sûrement le décevoir finalement et il était certain que c'était une question qui allait déterminer s'il était vraiment apte à faire le stage. Sur ces pensées, il trempa ses lèvres dans le breuvage pour le goûter à nouveau avant de tenter une réponse...
« Je goûte de la pomme... Enfin je crois ? »
Crédit fiche : Psychose ▲ Crédit image : ici
Invité
Invité
En bref
Quand les affaires deviennent une histoire de famille
feat. Keylian Travers & William Travers
Ce fut une surprise pour William Travers d’entendre son fils si pressé de commencer son stage. Ce dernier semblait avide, motivé. Il se revoyait presque au même âge, lorsque Torque, son grand-père, avait fondé l’entreprise familiale pour redorer le nom des Travers après les actes abjectes de son père et son frère. A l’époque, il était encore bien jeune, bien naïf et, il fallait bien l’admettre, il était un vrai con. Mais il avait vu en Ogden’s Old Firewhisky la possibilité de devenir quelqu’un. Quelqu’un de plus important, quelqu’un qui n’aurait pas à supporter que son nom soit associé au massacre sanglant de Marlene McKinnon et de toute sa famille. Il y avait vu la possibilité de faire ses preuves, de montrer qu’il n’était pas juste un gamin né avec une cuillère en argent dans la bouche, se reposant sur les lauriers héroïques de son grand-père. Il était devenu plus que ça. Bien plus. Ogden’s Old Firewhisky était devenu son salut. L’entreprise lui avait donné des ailes, lui avait permis de devenir influent, tant sur le monde professionnel que personnel et dans la sphère des sangs-purs. Dire qu’il était heureux de lire le même enthousiasme sur le visage de son fils cadet était extrêmement plaisant. Il avait la sensation tout à coup d’avoir bien plus en commun avec Keylian qu’il n’en avait avec Damon. Peut-être avait-il fait une erreur, toutes ces années. Peut-être aurait-il dû s’intéresser un peu plus à Keylian. Néanmoins, ce qui était fait et était fait. Il n’avait jamais été doué avec les enfants. Peut-être aurait-il malencontreusement malmené son fils. Peut-être l’aurait-il brimé sans l’avoir voulu, s’il avait été plus présent. William n’avait jamais eu un véritable exemple paternel. Son père était un Mangemort, un meurtrier, un lâche qui trouvait plus simple de battre ses enfants et sa femme que d’affronter ses erreurs et faiblesses. Si William avait toujours été si distant de ses enfants, c’était tout autant pour les protéger. Les protéger de lui même. Il savait que Callista prenait soins d’eux, que, même si elle n’était pas toujours juste, ils avaient tout ce dont ils avaient besoin.
- Parfait. Demain alors. Exceptionnellement vous commencerez la matinée avec Sabrina. Elle vous montrera votre bureau, votre matériel, vous fera visiter. J’ai une réunion des investisseurs, mais vous ne m’y accompagnerez pas. J’aimerais que vous ayez une connaissance solide de notre entreprise avant cela. Ensuite…
Il ouvrit son agenda et contempla son emploi du temps, l’air un bref instant pensif. Néanmoins, il ne tarda pas à reprendre la parole.
- Ensuite, vous m'accompagnez en Ecosse. J’ai quelques affaires à voir avec la distillerie, il serait donc intéressant pour vous de découvrir cela.
Mais la conversation s’était naturellement tournée vers l’affaire Lestrange. Une affaire qui avait profondément énervé la famille Travers. William s’était enquis de s’inquiéter des sentiments de son fils, ce à quoi il répondit de manière… un brin émotionnelle. Quand bien même Keylian tentait de le cacher, William put relativement aisément comprendre qu’il y avait un peu plus que ce que son fils ne lui disait. Après tout, on ne devenait pas un requin des négociations sans savoir comment lire son interlocuteur. Keylian se ravisa rapidement, affirmant qu’il avait été blessé et qu’il en était d’autant plus offensé de savoir que cela leur avait été annoncé… par hibou.
- En effet. C'est une piètre manœuvre de Lestrange. Bien piètre. Votre mère joue de ses relations pour promettre Hope aux Fawley et ainsi faire perdre une alliance de taille à Alexander. Votre sœur est largement en âge d’être promise. Cela dit, j’aimerais que vous n'ébruitiez pas cela. Je vous en informe en toute confiance.
C’était d’ailleurs même tardif pour promettre Hope. Certaines fiançailles s’arrangeaient dès l’enfance. Néanmoins, il n’en dirait rien. Callista était en charge de cela, il ne jugerait pas ses méthodes. Le sujet était clos aux yeux de William. Il avait tenu à garder Keylian informé puisque, de toutes façons, la nouvelle arriverait bien vite aux oreilles de Keylian à un moment donné. N’était-il pas proche lui-même du jeune Fawley ? Ah nan. Ce devait être Damon… ou Hope. Merlin, il n’en avait pas la moindre idée.
La conversation s’était ensuite tournée vers une dégustation de whisky. Chose bien plus agréable que les manigances de mariages qui franchement, passaient au-dessus de la tête de William. A ses yeux, il était préférable de laisser les gosses choisir. Pourquoi ne pas leur donné une liste de nécessités du type “bien née, jeune, ne nous fais pas honte” et les laisser s’arranger entre eux ? Mais bon… les traditions étaient les traditions. Après tout, son propre mariage avait été une manigance, et aujourd’hui, il avait une grande appréciation pour Callista. Alors qu’il interrogea Keylian sur ce qu’il pouvait goûter, ce dernier sembla réfléchir un instant avant d’annoncer un fruit : la pomme. A cet instant, il eut un air extrêmement fier sur le visage, tel un papa qui assistait aux premiers pas de son bambin.
- Excellent ! Vraiment, Keylian. Ca n’était pas un simple !
Il leva son verre vers son fils pour trinquer et prit une gorgée, le regard brillant de fierté.
- Voyez-vous, une des façons d'apprendre à déceler des arômes différents est d'essayer dans un premier temps de définir à quelles familles appartiennent les arômes que l'on ressent. Dans un premier temps, on cherche à quel groupe l’arôme appartient. Vous en avez plusieurs : les notes d'agrumes qui regroupe le citron, l’orange ou pamplemousse; les fruits à chair blanche qui regroupe la poire ou la pomme comme vous l’avez si bien trouvé; le groupe des fruits à chair jaune c’est à dire abricot ou pêche ; ou encore le groupe des fruits exotiques donc ananas, banane, fruit de la passion, mangue, noix de noix de coco, bref toutes ces saveurs ; il y a les fruits rouges et les fruits secs. Une fois le groupe identifié vous cherchez lequel de ces fruits exactement vous sentez. Très bien, vous avez aussi, quand vous goûtez, une note d’épice. Parvenez vous à la trouvez ? Celle-là, vous la sentez au nez, et au goût.
Il lui adressa un sourire encourageant. Il ne l’aurait pas cru mais… il passait un bon moment. Un vraiment bon moment. De plus, si Keylian mettait le doigt sur la vanille, il n’en serait que d’autant plus heureux. C’était une épice plutôt simple à trouver et il commençait à penser que son fils avait peut-être hérité de son palais gustatif.
- Parfait. Demain alors. Exceptionnellement vous commencerez la matinée avec Sabrina. Elle vous montrera votre bureau, votre matériel, vous fera visiter. J’ai une réunion des investisseurs, mais vous ne m’y accompagnerez pas. J’aimerais que vous ayez une connaissance solide de notre entreprise avant cela. Ensuite…
Il ouvrit son agenda et contempla son emploi du temps, l’air un bref instant pensif. Néanmoins, il ne tarda pas à reprendre la parole.
- Ensuite, vous m'accompagnez en Ecosse. J’ai quelques affaires à voir avec la distillerie, il serait donc intéressant pour vous de découvrir cela.
Mais la conversation s’était naturellement tournée vers l’affaire Lestrange. Une affaire qui avait profondément énervé la famille Travers. William s’était enquis de s’inquiéter des sentiments de son fils, ce à quoi il répondit de manière… un brin émotionnelle. Quand bien même Keylian tentait de le cacher, William put relativement aisément comprendre qu’il y avait un peu plus que ce que son fils ne lui disait. Après tout, on ne devenait pas un requin des négociations sans savoir comment lire son interlocuteur. Keylian se ravisa rapidement, affirmant qu’il avait été blessé et qu’il en était d’autant plus offensé de savoir que cela leur avait été annoncé… par hibou.
- En effet. C'est une piètre manœuvre de Lestrange. Bien piètre. Votre mère joue de ses relations pour promettre Hope aux Fawley et ainsi faire perdre une alliance de taille à Alexander. Votre sœur est largement en âge d’être promise. Cela dit, j’aimerais que vous n'ébruitiez pas cela. Je vous en informe en toute confiance.
C’était d’ailleurs même tardif pour promettre Hope. Certaines fiançailles s’arrangeaient dès l’enfance. Néanmoins, il n’en dirait rien. Callista était en charge de cela, il ne jugerait pas ses méthodes. Le sujet était clos aux yeux de William. Il avait tenu à garder Keylian informé puisque, de toutes façons, la nouvelle arriverait bien vite aux oreilles de Keylian à un moment donné. N’était-il pas proche lui-même du jeune Fawley ? Ah nan. Ce devait être Damon… ou Hope. Merlin, il n’en avait pas la moindre idée.
La conversation s’était ensuite tournée vers une dégustation de whisky. Chose bien plus agréable que les manigances de mariages qui franchement, passaient au-dessus de la tête de William. A ses yeux, il était préférable de laisser les gosses choisir. Pourquoi ne pas leur donné une liste de nécessités du type “bien née, jeune, ne nous fais pas honte” et les laisser s’arranger entre eux ? Mais bon… les traditions étaient les traditions. Après tout, son propre mariage avait été une manigance, et aujourd’hui, il avait une grande appréciation pour Callista. Alors qu’il interrogea Keylian sur ce qu’il pouvait goûter, ce dernier sembla réfléchir un instant avant d’annoncer un fruit : la pomme. A cet instant, il eut un air extrêmement fier sur le visage, tel un papa qui assistait aux premiers pas de son bambin.
- Excellent ! Vraiment, Keylian. Ca n’était pas un simple !
Il leva son verre vers son fils pour trinquer et prit une gorgée, le regard brillant de fierté.
- Voyez-vous, une des façons d'apprendre à déceler des arômes différents est d'essayer dans un premier temps de définir à quelles familles appartiennent les arômes que l'on ressent. Dans un premier temps, on cherche à quel groupe l’arôme appartient. Vous en avez plusieurs : les notes d'agrumes qui regroupe le citron, l’orange ou pamplemousse; les fruits à chair blanche qui regroupe la poire ou la pomme comme vous l’avez si bien trouvé; le groupe des fruits à chair jaune c’est à dire abricot ou pêche ; ou encore le groupe des fruits exotiques donc ananas, banane, fruit de la passion, mangue, noix de noix de coco, bref toutes ces saveurs ; il y a les fruits rouges et les fruits secs. Une fois le groupe identifié vous cherchez lequel de ces fruits exactement vous sentez. Très bien, vous avez aussi, quand vous goûtez, une note d’épice. Parvenez vous à la trouvez ? Celle-là, vous la sentez au nez, et au goût.
Il lui adressa un sourire encourageant. Il ne l’aurait pas cru mais… il passait un bon moment. Un vraiment bon moment. De plus, si Keylian mettait le doigt sur la vanille, il n’en serait que d’autant plus heureux. C’était une épice plutôt simple à trouver et il commençait à penser que son fils avait peut-être hérité de son palais gustatif.
Keylian Travers
En bref
Avatar : Logan Lerman
Parchemins : 272
Points d'activités : 970
Date d'inscription : 03/10/2021
QUAND LES AFFAIRES DEVIENNENT UNE HISTOIRE DE FAMILLE
|
Keylian avait hâte de commencer le vrai boulot dès le lendemain. Il allait avoir un vrai bureau, il allait pouvoir jeter un œil dans les comptes, voir comment l'entreprise fonctionnait. Il hocha la tête quand son père lui dit qu'il ne l'accompagnerait pas à son rendez-vous avec les investisseurs. Keylian comprenait tout à fait... Il n'avait pas l'expérience nécessaire encore du travail dans l'entreprise pour pouvoir argumenter devant des investisseurs. Il était intéressé cependant de savoir qui étaient ces investisseurs. Il fut ensuite encore plus heureux d'entendre son père qu'il l'accompagnerait à leur distillerie en Ecosse. Il lui tardait de voir l'intérieur d'une distillerie, de voir comment leurs whiskys étaient produits, d'en voir toutes les étapes.
Alors qu'ils discutaient des annulations de fiançailles dont Keylian avait été la victime et que Keylian avait appris de quelle façon outrageuse Alexander Lestrange avait rompu ses fiançailles, un détail attira son attention quand son père mentionna le fait de promettre Hope aux Fawleys, et son inquiétude augmenta. Hope ? Promise aux Fawleys ? Avec l'un de leur fils ? Ils voulaient promettre sa jeune sœur à Thad ? C'était le plus jeune après tout et il ne la voyait donc pas promise aux plus âgés. Bien qu'il adorait Thad et qu'il était capable de beaucoup de choses pour lui car il le considérait comme un frère, il n'était pas certain que Thad soit la meilleure personne pour se marier avec sa sœur... Pas qu'il ne pensait pas qu'elle serait malheureuse avec lui, mais serait-elle vraiment heureuse ? Déjà que Keylian était enchaîné maintenant à un mariage tout en étant épris d'une autre, il ne voulait certainement pas voir la même chose se produire avec sa sœur...
« Vous voulez dire avec Thad ? Vous allez rompre ses fiançailles avec Ayla donc ? » C'était donc ça le plan vengeance. Il devait avouer, c'était un bon plan, de faire de même avec sa seconde fille Lestrange. C'est le père qui allait être furieux... Au moins il comprendra ce que ça fait et ce que les Travers ont ressenti quand il leur a fait ce coup-ci. Allaient-ils lui envoyer un hibou aussi pour l'avertir à la dernière minute de ces cessations de fiançailles ? Keylian était juste désolé qu'Ayla paie le prix de cette triste affaire mais bon elle s'en remettrait sûrement, surtout qu'il n'avait absolument aucune idée si Ayla ressentait le moindre sentiment pour Thad ou pas... Elle serait bien vite fiancée à nouveau de toutes façons.
Cependant, d'un autre côté, Keylian ne pouvait s'empêcher d'être inquiet car il avait beaucoup d'affection pour sa sœur, et pour lui elle était encore comme un bébé. C'était le bébé de la famille. Elle était encore si jeune... Elle n'avait que quinze ans... Bien sûr, dans leurs traditions, les jeunes gens étaient parfois promis à quelqu'un bien avant même cet âge-là, parfois même quand ils étaient bébés. Il fallait forger des alliance de bonne heure... Mais Keylian ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour sa sœur car il l'aimait beaucoup. Peut-être pour palier à un certain manque d'affection dans son enfance, il s'était davantage rapproché de sa sœur qui n'était que de deux ans sa cadette. Ils avaient été d'autant plus proche l'un de l'autre qu'ils avaient peu de différence d'âge entre eux. Il était particulièrement intéressé de savoir ce que Hope pensait de cet arrangement... même si ça n'avait sûrement pas passé par la tête de ses parents car de toutes façons, tout comme lui, Hope n'avait pas son mot à dire dans l'arrangement.
« Hope est-elle déjà au courant père ? Vous lui en avez parlé ? Qu'a t-elle dit ? »
S'ensuivit une dégustation du whisky familial dans laquelle William demanda à son fils quelle goût il sentait dedans. Keylian n'était absolument pas certain de la réponse à donner et il avait dit la pomme un peu au hasard... Mais l'expression de fierté qui s'afficha sur le visage de son père le gonfla un peu d'orgueil. C'était certain, c'était bien la première fois de sa vie qu'il voyait un tel air sur son père quand il lui parlait. En général, c'était Damon qui recevait tous ces regards admiratifs. Cela enchanta Keylian énormément bien qu'il afficha une parfaite surprise. Lui qui n'avait encore jamais goûté de whisky devait bien avouer qu'il trouvait cela très raffiné et visiblement si ses qualités gustatives étaient affiner encore, il n'était pas si mauvais que ça à analyser ce qu'il buvait. Il y avait peut-être un talent naturel chez les Travers pour savoir analyser les différents goûts de vins. Attrapant alors le verre qu'il lui servit, il trinqua alors avec son père en l'imitant et porta le verre à ses lèvres à nouveau. Il fallait bien qu'il s'habitue. Il but beaucoup plus lentement cependant que lui.
« Je ne suis pas très bon connaisseur mais j'ai l'impression de comprendre pourquoi notre whisky se vend si bien et est si populaire dans le commerce. » Du moins, il le supposait car il n'avait jamais entendu son père se plaindre de ce côté-là et il lui semblait ne jamais avoir eu aucun problèmes d'argent toutes ces années donc c'était que son père avait su faire fleurir le business de son arrière grand-père. Keylian ferait tout son possible pour être à la hauteur et il avait déjà hâte qu'on lui présente le bureau dans lequel il passerait son stage dès le lendemain. Il avait hâte de jeter un œil dans les comptes, dans les commandes... Voir tout le travail que requérait une entreprise en coulisses. Et plus encore, il avait hâte de visiter leur distillerie en Ecosse. Cela allait être des plus intéressant. Keylian écouta attentivement son père lui dire comment départager les différentes saveurs en groupes et il nota quelques petites choses sur le carnet qu'il avait apporté avec lui. Juste pour indication. Il serait sûrement bientôt habitué et n'aurait plus besoin de ses notes pour analyser ce qu'il buvait, mais il nota quand même ces informations pour s'en souvenir et les apprendre par cœur. Puis, il lui demanda quel épice se trouvait dans leur boisson, et Keylian dut reprendre une petite gorgée. Après quelques secondes, il répondit un peu plus sûr de lui : « Il n'y a pas de la vanille ? »
Alors qu'ils discutaient des annulations de fiançailles dont Keylian avait été la victime et que Keylian avait appris de quelle façon outrageuse Alexander Lestrange avait rompu ses fiançailles, un détail attira son attention quand son père mentionna le fait de promettre Hope aux Fawleys, et son inquiétude augmenta. Hope ? Promise aux Fawleys ? Avec l'un de leur fils ? Ils voulaient promettre sa jeune sœur à Thad ? C'était le plus jeune après tout et il ne la voyait donc pas promise aux plus âgés. Bien qu'il adorait Thad et qu'il était capable de beaucoup de choses pour lui car il le considérait comme un frère, il n'était pas certain que Thad soit la meilleure personne pour se marier avec sa sœur... Pas qu'il ne pensait pas qu'elle serait malheureuse avec lui, mais serait-elle vraiment heureuse ? Déjà que Keylian était enchaîné maintenant à un mariage tout en étant épris d'une autre, il ne voulait certainement pas voir la même chose se produire avec sa sœur...
« Vous voulez dire avec Thad ? Vous allez rompre ses fiançailles avec Ayla donc ? » C'était donc ça le plan vengeance. Il devait avouer, c'était un bon plan, de faire de même avec sa seconde fille Lestrange. C'est le père qui allait être furieux... Au moins il comprendra ce que ça fait et ce que les Travers ont ressenti quand il leur a fait ce coup-ci. Allaient-ils lui envoyer un hibou aussi pour l'avertir à la dernière minute de ces cessations de fiançailles ? Keylian était juste désolé qu'Ayla paie le prix de cette triste affaire mais bon elle s'en remettrait sûrement, surtout qu'il n'avait absolument aucune idée si Ayla ressentait le moindre sentiment pour Thad ou pas... Elle serait bien vite fiancée à nouveau de toutes façons.
Cependant, d'un autre côté, Keylian ne pouvait s'empêcher d'être inquiet car il avait beaucoup d'affection pour sa sœur, et pour lui elle était encore comme un bébé. C'était le bébé de la famille. Elle était encore si jeune... Elle n'avait que quinze ans... Bien sûr, dans leurs traditions, les jeunes gens étaient parfois promis à quelqu'un bien avant même cet âge-là, parfois même quand ils étaient bébés. Il fallait forger des alliance de bonne heure... Mais Keylian ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour sa sœur car il l'aimait beaucoup. Peut-être pour palier à un certain manque d'affection dans son enfance, il s'était davantage rapproché de sa sœur qui n'était que de deux ans sa cadette. Ils avaient été d'autant plus proche l'un de l'autre qu'ils avaient peu de différence d'âge entre eux. Il était particulièrement intéressé de savoir ce que Hope pensait de cet arrangement... même si ça n'avait sûrement pas passé par la tête de ses parents car de toutes façons, tout comme lui, Hope n'avait pas son mot à dire dans l'arrangement.
« Hope est-elle déjà au courant père ? Vous lui en avez parlé ? Qu'a t-elle dit ? »
S'ensuivit une dégustation du whisky familial dans laquelle William demanda à son fils quelle goût il sentait dedans. Keylian n'était absolument pas certain de la réponse à donner et il avait dit la pomme un peu au hasard... Mais l'expression de fierté qui s'afficha sur le visage de son père le gonfla un peu d'orgueil. C'était certain, c'était bien la première fois de sa vie qu'il voyait un tel air sur son père quand il lui parlait. En général, c'était Damon qui recevait tous ces regards admiratifs. Cela enchanta Keylian énormément bien qu'il afficha une parfaite surprise. Lui qui n'avait encore jamais goûté de whisky devait bien avouer qu'il trouvait cela très raffiné et visiblement si ses qualités gustatives étaient affiner encore, il n'était pas si mauvais que ça à analyser ce qu'il buvait. Il y avait peut-être un talent naturel chez les Travers pour savoir analyser les différents goûts de vins. Attrapant alors le verre qu'il lui servit, il trinqua alors avec son père en l'imitant et porta le verre à ses lèvres à nouveau. Il fallait bien qu'il s'habitue. Il but beaucoup plus lentement cependant que lui.
« Je ne suis pas très bon connaisseur mais j'ai l'impression de comprendre pourquoi notre whisky se vend si bien et est si populaire dans le commerce. » Du moins, il le supposait car il n'avait jamais entendu son père se plaindre de ce côté-là et il lui semblait ne jamais avoir eu aucun problèmes d'argent toutes ces années donc c'était que son père avait su faire fleurir le business de son arrière grand-père. Keylian ferait tout son possible pour être à la hauteur et il avait déjà hâte qu'on lui présente le bureau dans lequel il passerait son stage dès le lendemain. Il avait hâte de jeter un œil dans les comptes, dans les commandes... Voir tout le travail que requérait une entreprise en coulisses. Et plus encore, il avait hâte de visiter leur distillerie en Ecosse. Cela allait être des plus intéressant. Keylian écouta attentivement son père lui dire comment départager les différentes saveurs en groupes et il nota quelques petites choses sur le carnet qu'il avait apporté avec lui. Juste pour indication. Il serait sûrement bientôt habitué et n'aurait plus besoin de ses notes pour analyser ce qu'il buvait, mais il nota quand même ces informations pour s'en souvenir et les apprendre par cœur. Puis, il lui demanda quel épice se trouvait dans leur boisson, et Keylian dut reprendre une petite gorgée. Après quelques secondes, il répondit un peu plus sûr de lui : « Il n'y a pas de la vanille ? »
Crédit fiche : Psychose ▲ Crédit image : ici
Invité
Invité
En bref
Quand les affaires deviennent une histoire de famille
feat. Keylian Travers & William Travers
Les détails du stage étaient donc réglés. Toute paperasse serait gérée par Sabrina, sa secrétaire de Will. Il ne s'encombrerait pas de s’occuper d’une convention de stage ou d’un contrat, même celui de son propre fils. Mais ces détails une fois réglés, William entreprit d’avoir le comportement le plus paternel qu’il eu depuis la naissance de son fils: prendre des nouvelles de ce dernier à la suite de la rupture de ses fiançailles et tenter de le rassurer. Visiblement ça n’était pas tant nécessaire selon les dires du jeune Keylian, mais tout de même. William ne voulait pas prendre le risque de voir la fierté de son fils voler en éclat à cause des actes stupide d’un Lestrange qui se croyait plus important que n’importe qui. William révéla alors à son fils qu’ils avaient un plan pour venger son honneur et que ce plan comprenait la sabotage des fiançailles de la jeune Ayla. Elle n’y était pour rien, certes, mais son père, oui. Alors que Keylian s’enquit de savoir s’il parlait de Thad, William hocha positivement la tête, sans en dire plus. Alors que son fils enchainait sur la question de savoir s’ils cherchaient à rompre les fiançailles de jeune Fawley avec Ayla, William hocha à nouveau positivement la tête. Il ne donnerait pas plus de détails, tant parce qu’il estimait que son fils n’avait pas besoin d’en savoir plus que parce que de toutes manières, le plan était désormais entre les mains expertes de Callista.
Keylian s’enquit alors bien vite de sa petite sœur. Était-elle au courant ? Callista et lui lui en avaient-ils parlé ? Qu’avait dit cette dernière ? Bien des questions qui traduisaient l’inquiétude du jeune Keylian.
- Ne vous inquiétez pas pour votre sœur, répondit-il simplement pour clore le sujet.
Vint ensuite la dégustation du whisky familial, le célèbre Ogden’s Old Firewhiskey inventé par l’aïeul de William. Le patriarche de la famille Travers se vit réellement surpris de voir son fils reconnaître une première saveur du liquide ambré. Les compétences innées pour la dégustation du goût coulaient de toute évidence dans les veines de Keylian. Des compétences qui coulaient aussi dans celles de Will et de l’arrière grand-père de Keylian, Torque. Néanmoins, ce talent avait sauté le grand-père de Keylian. C’était peut être d’ailleurs pour cela que ce dernier avait été un si piètre homme d’affaire et qu’il avait presque coulé l’entreprise familiale avant que William ne la reprenne. Néanmoins, le patriarche était plus que ravi de voir combien son fils semblait affectionner cette boisson. Ce qu’il déclara d’ailleurs sans attendre, faisant légèrement rire William qui prenait à nouveau une gorgée.
- Le pur feu est une boisson extrêmement forte. Il n’empêche qu’on oublie bien souvent combien il peut être élégant et raffiné. C’est l’erreur de bien des gens qui n’ont que nos crus inférieurs.
Testant alors les papilles gustatives de ce dernier et son odorat, il l’informa des différents goûts possibles avant de le mettre à nouveau à l’épreuve en lui demandant quelle épice Keylian pouvait-il désormais ressentir. Ce dernier proposa alors la vanille. Un léger sourire aux lèvres, William approcha son verre de celui de Keylian pour trinquer.
- Exact à nouveau. Vous découvrirez que c’est une épice extrêmement répandue. C’est l’arôme de prédilection pour adoucir un whisky sans le rendre sucré. Etant donné votre expérience limitée en la matière, je vous ai servi un whisky pur feu relativement doux. Néanmoins, il y en a des bien plus corcés que cela. Vous les découvrirez demain.
William prit alors une nouvelle gorgée de son verre qui commençait à doucement se vider.
- Comment tenez-vous l'alcool ? demanda-t-il avec un léger rire, se doutant bien qu'un tel verre de whisky pur feu ne serait pas sans conséquence pour un jeune homme.
Keylian s’enquit alors bien vite de sa petite sœur. Était-elle au courant ? Callista et lui lui en avaient-ils parlé ? Qu’avait dit cette dernière ? Bien des questions qui traduisaient l’inquiétude du jeune Keylian.
- Ne vous inquiétez pas pour votre sœur, répondit-il simplement pour clore le sujet.
Vint ensuite la dégustation du whisky familial, le célèbre Ogden’s Old Firewhiskey inventé par l’aïeul de William. Le patriarche de la famille Travers se vit réellement surpris de voir son fils reconnaître une première saveur du liquide ambré. Les compétences innées pour la dégustation du goût coulaient de toute évidence dans les veines de Keylian. Des compétences qui coulaient aussi dans celles de Will et de l’arrière grand-père de Keylian, Torque. Néanmoins, ce talent avait sauté le grand-père de Keylian. C’était peut être d’ailleurs pour cela que ce dernier avait été un si piètre homme d’affaire et qu’il avait presque coulé l’entreprise familiale avant que William ne la reprenne. Néanmoins, le patriarche était plus que ravi de voir combien son fils semblait affectionner cette boisson. Ce qu’il déclara d’ailleurs sans attendre, faisant légèrement rire William qui prenait à nouveau une gorgée.
- Le pur feu est une boisson extrêmement forte. Il n’empêche qu’on oublie bien souvent combien il peut être élégant et raffiné. C’est l’erreur de bien des gens qui n’ont que nos crus inférieurs.
Testant alors les papilles gustatives de ce dernier et son odorat, il l’informa des différents goûts possibles avant de le mettre à nouveau à l’épreuve en lui demandant quelle épice Keylian pouvait-il désormais ressentir. Ce dernier proposa alors la vanille. Un léger sourire aux lèvres, William approcha son verre de celui de Keylian pour trinquer.
- Exact à nouveau. Vous découvrirez que c’est une épice extrêmement répandue. C’est l’arôme de prédilection pour adoucir un whisky sans le rendre sucré. Etant donné votre expérience limitée en la matière, je vous ai servi un whisky pur feu relativement doux. Néanmoins, il y en a des bien plus corcés que cela. Vous les découvrirez demain.
William prit alors une nouvelle gorgée de son verre qui commençait à doucement se vider.
- Comment tenez-vous l'alcool ? demanda-t-il avec un léger rire, se doutant bien qu'un tel verre de whisky pur feu ne serait pas sans conséquence pour un jeune homme.
Keylian Travers
En bref
Avatar : Logan Lerman
Parchemins : 272
Points d'activités : 970
Date d'inscription : 03/10/2021
QUAND LES AFFAIRES DEVIENNENT UNE HISTOIRE DE FAMILLE
|
Ne pas s'inquiéter pour sa sœur ? C'était facile à dire, moins à faire. Le ton de son père était définitif, et il avait clôt le sujet. Pourtant, ce n'était pas un sujet clôt pour Keylian. Il aurait été encore un enfant, il n'aurait sûrement rien répondu face à une telle cloture de sujet mais il n'était plus un enfant et il avait énormément d'affection pour Hope. C'était sa sœur après tout. Sa petite sœur. Mais pour quelqu'un qui n'avait jamais voulu participer de près ou de loin à l'éducation de ses enfants, ça ne voulait sûrement rien dire...
« Il s'agit de Hope, père. C'est ma petite sœur. » Bien qu'ils n'aient pas beaucoup de différence, elle restait sa petite sœur. « et en cela, je m'inquiéterais toujours pour elle et ne voudrais toujours que son bonheur et uniquement son bonheur avant tout. »
Il n'avait nullement été irrespectueux. Il avait employé un ton des plus polis, mais il avait tenu à exprimer à son père l'étendue du lien qui l'unissait à sa petite soeur bien qu'il soit fort possible qu'il ne comprenne pas. Alors que leur mère n'en avait que pour son fils aîné, et que leur père était trop occupé par les affaires, Keylian et Hope n'avaient eu qu'eux-mêmes pour se divertir, jouer ensemble. Cela créerait des liens indélébiles. Ils avaient passé une bonne partie de leur enfance à ne compter que sur l'un ou sur l'autre , alors forcément Keylian ne pouvait pas ne pas s'inquiéter.
S'était ensuivie la dégustation du whisky familial et Keylian était très heureux d'avoir fait la fierté de son père en ayant été capable de reconnaître les deux saveurs qu'il lui avait été demandée. Il avait été aussi lui-même surprit d'ailleurs. Il savait qu'il avait beaucoup à apprendre et il était prêt à apprendre. Il espérait être à la hauteur de la tâche et en attendant, ferait son possible pour l'être. Il était hors de question qu'il échoue. Comme lorsqu'il avait pris la décision personnel d'apprendre à maîtriser l'Occlumancie, il avait envie de se prouver à lui-même qu'il en était capable, qu'il était capable de poursuivre l'héritage de la famille, qu'il était aussi digne que son frère aîné de faire honneur à leur famille. Aussi écoutait-il son père lui parler du whisky de la famille avec une attention soutenue. La vanille était donc un arôme de prédilection pour adoucir un whisky sans le rendre sucré. Il tâcherait de s'en souvenir. Il apprit que son père lui avait servi un whisky relativement doux à cause de son manque d'expérience en la matière et Keylian lui en fut reconnaissant. En effet, le jeune homme sentait sa tête commencer un peu être bizarre alors qu'il ne venait de goûter qu'à deux gorgées de la boisson ambrée. Il ne faisait aucun doute que c'était une question d'expérience comme tout. A la question que son père lui posa avec un léger rire, Keylian répondit alors :
« Disons que je suis heureux que vous ayez eu la délicatesse de m'avoir mis un whisky qui n'était que doux ? mais que je m'inquiète un peu pour demain. »
« Il s'agit de Hope, père. C'est ma petite sœur. » Bien qu'ils n'aient pas beaucoup de différence, elle restait sa petite sœur. « et en cela, je m'inquiéterais toujours pour elle et ne voudrais toujours que son bonheur et uniquement son bonheur avant tout. »
Il n'avait nullement été irrespectueux. Il avait employé un ton des plus polis, mais il avait tenu à exprimer à son père l'étendue du lien qui l'unissait à sa petite soeur bien qu'il soit fort possible qu'il ne comprenne pas. Alors que leur mère n'en avait que pour son fils aîné, et que leur père était trop occupé par les affaires, Keylian et Hope n'avaient eu qu'eux-mêmes pour se divertir, jouer ensemble. Cela créerait des liens indélébiles. Ils avaient passé une bonne partie de leur enfance à ne compter que sur l'un ou sur l'autre , alors forcément Keylian ne pouvait pas ne pas s'inquiéter.
S'était ensuivie la dégustation du whisky familial et Keylian était très heureux d'avoir fait la fierté de son père en ayant été capable de reconnaître les deux saveurs qu'il lui avait été demandée. Il avait été aussi lui-même surprit d'ailleurs. Il savait qu'il avait beaucoup à apprendre et il était prêt à apprendre. Il espérait être à la hauteur de la tâche et en attendant, ferait son possible pour l'être. Il était hors de question qu'il échoue. Comme lorsqu'il avait pris la décision personnel d'apprendre à maîtriser l'Occlumancie, il avait envie de se prouver à lui-même qu'il en était capable, qu'il était capable de poursuivre l'héritage de la famille, qu'il était aussi digne que son frère aîné de faire honneur à leur famille. Aussi écoutait-il son père lui parler du whisky de la famille avec une attention soutenue. La vanille était donc un arôme de prédilection pour adoucir un whisky sans le rendre sucré. Il tâcherait de s'en souvenir. Il apprit que son père lui avait servi un whisky relativement doux à cause de son manque d'expérience en la matière et Keylian lui en fut reconnaissant. En effet, le jeune homme sentait sa tête commencer un peu être bizarre alors qu'il ne venait de goûter qu'à deux gorgées de la boisson ambrée. Il ne faisait aucun doute que c'était une question d'expérience comme tout. A la question que son père lui posa avec un léger rire, Keylian répondit alors :
« Disons que je suis heureux que vous ayez eu la délicatesse de m'avoir mis un whisky qui n'était que doux ? mais que je m'inquiète un peu pour demain. »
Crédit fiche : Psychose ▲ Crédit image : ici
Contenu sponsorisé
|
|
|