@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Le jour où tout à commencer [PV William]
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Callista Travers
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Callista Travers

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Le jour où tout à commencer
@William Travers & @Callista Travers

Quelques années plus tôt, le jour du mariage de Callista
Callista se trouvait dans la salle qui lui servait de lieu, de lieu où elle ne pouvait rien faire d’autre que d’attendre, d’ici quelques heures, elle serait l’épouse de William Travers, un homme qu’elle ne connaissait que trop bien et qui n’avait que très peu changer depuis Poudlard. Si elle désirait faire honneur à sa famille, il n’en demeurait pas moins qu’à cet instant précis, la jeune sorcière ne désirait qu’une seule chose : fuir. Elle se demandait en effet activement si elle arriverait à rester calme et poser aux côtés d’un époux, qui ne faisait éprouver un certain dégoût. En effet, elle était parfaitement au courant de sa réputation et au fonds d’elle-même, elle ne désirait pas qu’il continue dans cette voie-là, même après leur mariage. Cependant, elle était encore bien jeune, elle ne le connaissait pas réellement, elle ne pouvait donc rien dire et se contenter de subir. Elle allait donc accomplir son devoir, même si elle n’en éprouverait aucun plaisir, bien évidemment, à l’heure actuelle, elle ignorait encore plein de choses, mais tout ce qu’elle allait vivre allait forger son caractère et faire la femme belle et forte qu’elle serait quelques années plus tard.

Lorsqu’il fut temps de sortir et de rejoindre l’autel, elle eut droit en amont à une belle gifle de la part de son paternel, lorsqu’elle fut distraite, assez pour ne pas l’entendre et pour la faire arriver en retard, il ne manqua d’ailleurs pas de pester sur tout le trajet et de son côté de pleurer intérieurement, car elle avait non seulement très mal, mais elle souffrait, souffrait d’ores et déjà de ce qui l’attendait. Par chance, la gifle ne fut pas visible, mais une certaine peur s’était installée en elle, suite à cela et lorsqu’elle vit son époux un peu plus loin (cela devait être très visible), mais en seulement quelques minutes, elle dut prononcer ses vœux et suite à cela, elle était enfin bel et bien mariée, pour le meilleur et pour le pire. La fête fut grandiose et mémorable, mais l’envie et la joie n’était pas forcément là, puis, il fut l’heure de consommer le mariage, à son époque, tout se déroulait bien évidemment en public, avec les parents pour spectateurs.

Autant vous dire que Callista ne fut pas autant à l’aise que possible, mais elle dut faire ce qu’elle devait, par chance, elle n’était pas obligée de le faire tous les soirs. Le lendemain, elle put découvrir et partir en route de sa nouvelle vie, qui l’attendait, elle dut habiter à un tout autre endroit, supporter l’absence de son époux, et ses demandes plus qu’étrange, par chance, elle avait réussi à y échapper, mais elle ne pourrait pas le fuir éternellement (et les exigences de sa famille de concevoir un héritier), elle espérait d’ailleurs qu’il rentrerait aujourd’hui très tard car le plus souvent, elle parvenait à échapper à ses obligations grâce à lui et au travail de son époux qui était très prenant, malheureusement pour elle, il semblait peut-être avoir compris ou non son stratagème car il était rentrée beaucoup plus tôt, elle ne pourrait donc probablement pas lui échapper ce soir-là, cela ne l’empêcha pas de réfléchir activement à une excuse pendant qu’il montait les escaliers du manoir.

Très peu de mètre la séparait de lui, bien évidemment, elle ne put s’empêcher de sursauter et de se retourner brutalement lorsqu’il ouvrit la porte sans frapper. Elle était à sa merci.

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Le jour où tout à commencer
@William Travers  & @Callista Travers

Une tape virile sur l'épaule, un sourire essayant d'illuminer un visage aux yeux embrumés par les opiums. William replaça son nœud papillon, les mains tremblantes. L'anxiété lui serrait les tripes. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas pourquoi il devait épouser une jeune femme qu'il connaissait à peine, sous prétexte que son paternel avait décidé de suivre des idéaux beaucoup trop extrêmes à son goût. Oui, la pureté du sang. D'accord. Il n'empêche qu'il aurait pu tout de même choisir, non ? Avoir son mot à dire ? Mais aux yeux de son paternel, ça ne semblait pas être le cas.

- Demain, quand on te proposera la Marque des Ténèbres, contient tes tremblements, fit remarquer son père sur un ton sec.

L'estomac de William se noua encore plus. Demain, il se verrait offert une place de Mangemort. Une place qu'il refuserait. Décliner la Marque des Ténèbres ne plairait ni à son père, ni à son frère. Mais il avait le soutient de son grand-père, il le savait. Mais ça ne serait pas suffisant.

Pourtant, c'est sur ces pensées qui lui coupaient la respiration que William arriva sur l'autel. Ses jambes lui semblaient faites de coton et son cœur battait si fort dans ton torse qu'il était sûr que tous les convives pouvaient l'entendre. Il avait peur. Il avait terriblement peur. Il se sentait comme au bord d'une falaise, prêt à sauter, alors que ses jambes fusaient de faire ce saut. Il avait envie de s'enfuir, de courir, mais il savait qu'il n'avait pas le choix. Et puis, elle arriva. Callista MacMillan, dans une sublime robe blanche. On pouvait dire ce qu'on voulait, elle était magnifique. William était chanceux, il le savait. Callista était une véritable beauté, avec ses cheveux miel, son regard doux et sa grâce. Il s'était tenu à distance d'elle toute sa vie, essayant presque de l'ignorer pour éviter de penser à ce destin qui les unirait. Mais aujourd'hui, il ne pouvait ni la fuir ni l'ignorer. C'était même la première fois qu'il la voyait. Qu'il la regardait vraiment. Elle s'approchait de lui, et quand bien même le visage de William demeurait inexpressif, il se demanda si elle était aussi nerveuse que lui. Les vœux furent rapides. Plus qu'il ne l'aurait cru. Etait-ce pour éviter que les deux gens mariés n'en profitent pour se défiler ? Il commençait à fortement y croire.

Si leurs familles célébraient leur union, intérieurement, William ne la célébra pas. L'anxiété le rendait nauséeux, maladroit. Leur première danse, il avait agrippé la taille de Callista avec bien trop de force. Durant le dîner, il était à peine parvenu à manger et tous les regards braqués sur lui l'avaient forcé à boire quelques flutes de Champagne qui n'eurent d'effet que de brûler un peu plus son estomac. Et puis, il avait fallu respecter les convenances. Des convenances publiques. Publiques. William était écoeuré. Il se sentait honteux, il sentait fébrile, il se sentait sans la moindre défense. Ce moment ne leur appartenait pas et rien ne semblait réel. Il avait lancé un regard désolé à Callista, remplissant son devoir avec une certaine maladresse.

Mais heureusement, le mariage et toutes ces traditions étaient terminés et bientôt ils purent regagner leur lieu de vie. Un lieu de vie qui lui avait semblé être un moment de soulagement. Du moins, au début. Il fuyait le mariage. Comment affronter Callista ? Ils ne se connaissaient pas, elle devait le haïr. Lui, se haïssait. Il aurait dû prendre plus grand soin d'elle le soir du mariage. Il avait été si maladroit. De plus, il ne lui avait toujours pas dit avoir refusé la Marque des Ténèbres. La discorde qui avait ensuite  frappé la famille Travers avait lourdement occupé son esprit. Il avait gardé Callista hors de cette discorde. Qu'allait-elle penser de lui ? Allait-elle le trouver lâche ? Sans doute. La laisser seule représentait la facilité et à chaque fois il s'endormait en se disant que « le lendemain il ferait mieux », mais ça n'arrivait pas. Finalement, encouragé par sa mère, il décida de rentrer un peu plus tôt. Il n'avait aucune idée de quoi dire, ou quoi faire. Il monta les escaliers avec lenteur, retrouvant cette nervosité de leur nuit de noce. Merlin, allait-il même arriver à opérer ses devoirs de mari avec cette nervosité ?... Il en doutait fortement. Se haïssant, il s'approcha de la porte de la chambre et entra. Merlin, aurait-il dû frapper ?

- Bonsoir, dit-il d'une voix qu'il se surpris à être froide et assurée.

Il resta là, planté, à ne pas savoir quoi dire. Lui qui avait un tel baratin ne parvenait pas à dire quoi que ce soit. Où était le beau parleur ?

- Tu... enfin vous...

Il se surpris à réaliser qu'il ne savait même pas s'ils devaient se tutoyer ou vouvoyer.

- Qu'est-ce que tu préfères ?... Vouvoiement ou tutoiement ?

Callista Travers
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Le jour où tout à commencer
@William Travers  & @Callista Travers

Les pas de son mari sont de plus en plus audibles et ce dernier semble se rapprocher de plus en plus d’où Callista se trouvait. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’être de plus en plus stresser, et de ressentir une certaine peur/frayeur. Elle se souvenait encore de ce fameux regard, regard qu’il avait eu à Poudlard à plusieurs reprises et qu’il adressait à d’autres sorcières, un regard pénétrant et à la fois voraces, un regard qu’il avait également eu lors de la nuit de noce qu’ils avaient tous deux partagés en la présence de leurs familles respectives. Elle était partagée, c’était à la fois ce qui le rendait attirant à ses yeux (non seulement aujourd’hui mais également à Poudlard), mais également cela le rendait effrayant. Deux sentiments plutôt contradictoires qui se mélangeaient en elle, jusqu’à ce qu’il pénètre dans la pièce.

Sans avoir frapper bien entendu, elle était complètement prise au dépourvu, à sa merci, il n’y avait que quelques mètres qui les séparaient et elle se sentait d’ores et déjà mise à nu rien qu’en sa présence. La petite tenue légère qu’elle portait ne l’aida pas plus à se sentir à l’aise en sa présence, elle fit donc son possible pour fuir son regard, mais celui-ci était bien trop attirant, elle se surprit d’elle-même à le fixer donc rapidement droit dans les yeux. Elle sursauta de plus belle lorsqu’il entreprit maladroitement de prendre la parole, un simple salut, froid et stérile. Cela ne fait qu’agrandir la peur qui était déjà présente en elle, va-t-il l’obliger à remplir son devoir ? et de quelle manière ?

Callista restait une femme intelligente, et en seulement quelques secondes, elle s’était d’ores et déjà imaginé plusieurs scénarios pour y échapper, il y avait dans un premier temps ses règles, qui tombaient plus ou moins une fois par mois, mais il y avait également d’autres solutions comme perdre connaissance ou feindre une fatigue. Elle était prête à tout pour y échapper. Elle s’imaginait déjà la suite des événements, mais elle n’aurait jamais imaginé être ramener à la réalité par une simple question lambda de son époux, une question à la fois douce et contre toute attente mélodieuse, venait-il sérieusement de lui demander pour la toute première fois de sa vie son avis ? Il était en tout cas le premier homme à le faire et ce depuis sa tendre enfance, ce qui eut pour effet de la scotcher (littéralement). Elle ne sut directement quoi répondre, devait-elle répondre de manière honnête ou plus orientée.

On lui avait toujours appris de répondre de manière orientée sans forcément révéler le fin fonds de sa pensée. De plus, elle ne désirait point contrarier qui que ce soit et encore moins son époux, elle entreprit donc de dire ces quelques mots de manières hésitantes : « Le vouvoiement semble être de mise il me semble entre nous, Monsieur » s’enquit-elle de préciser, d’un ton absolument pas autoritaire ou strict, son ton était hésitant et tout particulièrement cela montrait qu’elle n’était pas réellement sûre d’elle.

Un silence entreprit rapidement de s’installer, un silence quelque peu pesant, qui fut rapidement rompu par les bruits de pas de son interlocuteur, qui semblait se rapprocher dangereusement d’elle. Elle entreprit de ce fait de reculer instinctivement, elle crut même entrapercevoir un sourire, mais peut-être était-ce elle qui l’avait imaginé il y a quelques minutes. Sans donc l’avertir, elle entreprit de lui balancer ces quelques mots « Si vous pensez toucher ne serait-ce qu’un simple bout de mon être ce soir, je peux vous assurer que je ne vous laisserai pas le faire ! et peut-être même plus jamais, je ne suis pas votre objet » conclut-elle tout simplement.

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William resta stoïque, presque paralisé par le doute et la nervosité. Si son visage demeurait froid et indéchiffrable, en son être, il était en proie à l’incertitude. Ce sentiment de ne pas savoir quoi dire ou quoi faire le frustrait d’ailleurs au plus haut point. Il perdait ses moyens face à nulle autre que sa femme. Comment allait-il remplir son devoir d’héritier des Travers ? Comment allait-il prendre le chemin d’une carrière honorable ? Comment allait-il honorer la lignée des MacMillan ? Comment allait-il pouvoir faire tout cela s’il n’était pas fichu de garder contenance devant sa femme, sa propre épouse ? S’il avait été moins happée par son propre inconfort, il aurait lu sans mal la surprise de Callista. Or, du haut de son jeune âge, ses capacités d’empathie n’étaient guère ce qu’elles deviendraient.

La voix hésitante de la belle blonde arriva finalement à ses oreilles, optant pour un vouvoiement qu’il jugeait lui-même plutôt désuet. Mais si c’était son choix, alors soit. Cependant, il se crispa nettement lorsqu’elle l’appela “Monsieur”. Monsieur. Non, hors de question qu’elle l’appelle Monsieur. Il leva la main en secouant doucement la tête d’un air de désaccord profond.

- Non, non, répondit-il. Pas Monsieur. Tu es mon égal.

Il dû se reprendre.

- Vous êtes mon égal, corrigea-t-il.

Merlin, pourquoi était-ce si dur de la vouvoyer ? Peut-être parce qu’au fond, il la voyait toujours comme une camarade de Poudlard. Il allait falloir qu’il sélectionne avec soin les mots de ses phrases pour éviter de commettre de nouveaux impaires.

- Appelez-moi William. Même Will, si vous voulez, mais pas Monsieur, vous n’êtes pas un elfe de maison, vous êtes ma femme.

Il ne lui demandait même pas son avis. Elle l’appellerait par son prénom, et c’était ainsi. Sans s’en rendre compte, il venait de priver son épouse, qu’il venait pourtant d’affirmer être son égal, de la possibilité d’un choix.

Mais assez discuté. Maintenant que les choses étaient à plat, William avait un devoir. Un devoir d’époux qu’il faudrait apparemment remplir. Après une hésitation, il fit un pas en direction de son épouse, son regard ayant vrillé malgré lui vers le corps avantageux de son épouse. A vrai dire, il ne s’en était pas vraiment aperçu avant. Leur première intimité avait été en public et William avait à peine prêté attention aux formes de son épouse, se sentant bien étrange de devoir faire face à cette tradition qu’il trouvait encore atroce. Il n’avait donc pas remarqué à quel point la nature avait été généreuse envers Callista. Son pas en avant et son regard eurent probablement le fait d’alarmer sa jeune épouse quant à ses intentions puisque, sans prévenir, cette dernière le rebuta sans le moindre détour. Il releva son regard vers elle, presque sonné de l’entendre ainsi se refuser à lui. Déjà, parce que c’était bien la toute première fois qu’une femme se refusait à lui. Tombeur et beau parleur qu’il était, il n’avait jamais fait face à ce genre de situation. Il était inutile de dire que, du haut de ses vingt ans, un tel refus tapa droit dans sa fierté. William se crispa, fronçant les sourcils, tandis que son regard s’assombrissait. Elle se refusait à lui, très bien. Il n’allait pas la forcer. Sous la stupidité de sa jeunesse, il était tout de même conscient que forcer une femme, même étant son épouse, relevait du viol. La mâchoire serrée, William jaugea sa femme. Il s’écarta d’un pas d’elle. En dépit de l’énervement qui se lisait sur son visage, il n’allait pas lui imposer la proximité de sa personne. Il se tourna et avança en silence jusqu’à la porte de la chambre qu’il passa à nouveau, quittant la pièce.

Sans dire le moindre mot, il descendit les escaliers pour retourner au salon où il récupéra une bouteille de whisky et un verre, avant de finalement en prendre un deuxième. Verres empilés, bouteille à la main, le Travers sorti une des cigarette magique, une sale habitude qu’il avait prise quelques mois plus tôt pour évacuer la pression. Cigarette à la bouche, il remonta les escaliers tandis que les verres tintaient l’un contre l’autre au rythme de ses pas. Toujours sans frapper, il retourna dans la chambre, n’adressant pas le moindre regard à son épouse.

Sur la commode de la chambre, il posa la bouteille et les deux verres avant d’en remplir le fond.

- Il va falloir vous offrir à moi un jour. Je me fiche que ce ne soit pas ce soir, mais ça devra arriver, dit-il en tendant un verre à sa femme.

Sans se rendre compte de ce qu'il venait de dire, il posa son regard sur sa femme, le verre tendu vers elle. A vrai dire, il voulait simplement dire qu'il attendrait, mais qu'il leur faudrait être intime un jour pour concevoir un héritier. Malheureusement, ce n'était pas vraiment ainsi qu'il avait formulé sa pensé.
[/color][/b] conclut-elle tout simplement.

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Callista était une femme rusée et très intelligente. En seulement quelques secondes, elle avait déjà simulé dans son petit cerveau plusieurs scènes pour échapper à son devoir conjugal, et elle était déterminée à les mettre en scène, si et seulement si, William lui en laissait l’occasion (s’il lui tendait la perche, vraisemblablement). Elle tentait de rester forte, mais l’aura que dégageait William ne l’aidait absolument pas à le rester, ce qui fut vraisemblablement visible ou tout du moins perceptible lorsqu’elle lui parlait, car oui, elle lui devait bien malgré tout quelques réponses avant de fuir ou de s’évanouir (tout du moins, si elle le faisait).

Sur la première question qu’il lui avait posée, elle lui avait répondu machinalement, et d’un ton froid et très dégagé. En ponctuant sa phrase d’un « Monsieur », jamais elle ne se serait doutée à révéler la colère qui se trouvait en lui. Elle en fut très surprise, (même si quelques années plus tard, elle lui en serait probablement bien reconnaissante, pour plusieurs raisons) elle ne put donc qu’écouter ses réprimandes, qui n’en était pas réellement. S’il l’avait écouté partiellement pour le vouvoiement, il ne désirait pas instaurer plus de distance, avec un « Monsieur » ou encore avec une « Madame », et un sentiment de peur ou de frayeur, son monde venait quelque peu de s’écrouler car c’était pourtant bel et bien ainsi, que ses parents l’avaient éduqué, et instaurer une distance entre son époux, faisait partie de son éducation, elle ne sut donc pas réellement trop quoi lui dire à l’instant présent.

Sans lui répondre, elle entreprit de noter dans un coin de sa tête, qu’il désirait être appeler William, ou encore Will, tout en y ajoutant également que contrairement à ce qu’elle aurait imaginé, il désirait faire d’elle, non pas un elfe de maison ou encore une femme bien docile, mais une personne qui pourrait être son égal, sans signe distinctif de supériorité ou d’infériorité. (Encore une fois, elle ne comprenait aujourd’hui pas tout cela, mais bien plus tard, elle lui en serait encore et toujours bel et bien reconnaissante).

Puis, elle l’avait vu s’approcher, et elle avait reculé instinctivement. Comme elle semblait si bien le penser, il désirait remplir leur devoir conjugal, mais de son côté, elle n’avait ni l’envie ni l’énergie, elle entreprit donc de lui faire savoir violemment ce qu’elle pensait, tout en ignorant bien évidemment qu’elle avait vraisemblablement touché un peu trop la fierté de son époux, qui entreprit non pas maladroitement de lui faire savoir, qu’elle le devrait bel et bien un jour, (même s’il le lui dirait plus tard), mais à la place, il se contenta de s’absenter quelques minutes, avant de revenir avec une bouteille et deux verres, ce fut pile à ce moment qu’il entreprit de le lui faire savoir tout en lui tendant un verre, probablement désirait-il à la place discuter un peu, soit, mais elle ne se laisserait pas facilement avoir.

Elle allait rester sur ses gardes, cependant, elle ne put s’empêcher de lui rétorquer « Et si je n’en ai pas envie et que je n’en ressens jamais l’envie, vous n’allez quand même pas me forcer » s’enquit-elle de dire, quelque peu offusqué, même si elle savait pertinemment, qu’elle allait bien devoir remplir son devoir un jour. Elle accepta malgré tout son verre, en signe de réconciliation, « Que me vaut donc votre visite tardive très cher si ce n’est pour concevoir un héritier ? » demanda-t-elle tout simplement.

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Les Travers étaient une famille probablement bien particulière. Ils avaient toujours été respectueux des traditions sangs purs et prônaient la pureté du sang. Mais… avec bien plus de souplesse. Si une union avec un sang-mêlé ou, pire encore, un né moldu était inconcevable, ils avaient des traditions un peu plus modernes. Du moins… jusqu’aux parents de William qui s’étaient courbé sous les principes des autres familles nobles pour pouvoir rejoindre les rangs du Seigneur des Ténèbres. Bien que Torque ne l’avait jamais dit, il devait être monumentalement déçu de son fils et de la manière dont il traitait son épouse. Ainsi, William avait grandit avec deux images extrêmement différentes : celle des grands-parents, couple uni, respectueux et amoureux, et celle de ses parents. Ces parents avaient, aux yeux de Will, une relation malsaine. Et même si ses yeux de 20 ans étaient naïfs, impétueux et sots, il avait toujours détesté la manière dont son père traitait sa mère. D’ailleurs, il détestait tout autant que sa mère se courbe ainsi à la moindre volonté de son père. Alors oui, il s’était promis de ne pas en faire de même. Son épouse était un être humain, un être humain du même sang, de la même valeur que lui. Pourquoi devrait-il la traîter différemment que comme son égal ? A vrai dire, si ça lui avait semblé logique, il n’eut pas l’impression que Callista soit très réactive face à cette nouvelle. Il se serait au minimum attendu à un “merci”, mais rien. Le langage corporel de son épouse (et à vrai dire, son langage parlé aussi) indiquait cruellement qu’elle n’avait pas la moindre envie d’être en sa présence, ce qui eut le talent de lui taper un peu plus sur les nerfs.

- J’aimerais mieux éviter de vous forcer, en effet, répondit-il avec une certaine amertume dans la voix. Il va un jour falloir que vous vous offriez à moi de toutes façons.

Venait-il de sous entendre qu’il était possible qu’il finisse un jour par la forcer ? Oui. Il était stupide. Mais Callista commençait à l’énerver. Elle tapait dans sa fierté, avec ses refus et sa froideur et il n’y était pas habitué. Et voilà qu’elle lui faisait comprendre qu’il devait avoir besoin d’une bonne raison pour venir la voir. Etait-elle en train d’essayer de la mettre dehors. De toute évidence, il n’avait clairement pas lu le fait qu’elle accepte le verre de whisky comme un signe de réconciliation.

- Je venais m’enquêrir au près de ma femme, dit-il en levant son verre avec ironie, comme pour trinquer. Aussi accueillante et charmante soit-elle ce soir.

Il bu une gorgée de whisky, ne cachant aucunement son agacement sur son visage. Il aurait mieux fait de ne pas écouter sa mère. Il aurait mieux fait rester dans sa propre chambre et d’éviter Callista. Il aurait mieux faire de continuer à vivre comme ils le faisaient jusqu’à maintenant : comme deux étrangers en colocation. Lui qui avait décidé qu'il était en effet peut-être temps de discuter et de faire connaissance avait l'impression qu'il s'était fourré le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Néanmoins, il fallait tout de même qu'il l'informe qu'il venait de refuser de devenir Mangemort. C'était le minimum. Sait-on jamais, son père ou son frère ne tardaient pas à débarquer ici, totalement furibondes, à proférer des insultes. Peut-être même conseilleraient-ils le divorce au MacMilan. Callista méritait bien d'en être informée, non ? Il prit une gorgée de whisky pour s'en donner le courage, toujours débout, cherchant la manière d'amener le sujet.

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Complètement sur ses gardes, Callista entreprit de rester malgré tout « calme », mais il fallait croire que cela n’était pas aussi simple de le rester, surtout en la présence de son époux, pour l’instant, elle ne ressentait rien à son égard et elle n’avait absolument pas confiance en lui. La confiance était une chose primordiale pour elle, c’était probablement bien pour cette raison qu’elle restait aussi méfiante et froide à l’encontre de son époux pour l’instant, elle entreprit de ne pas relever son commentaire, et d’accepter le verre en signe de réconciliation partielle.

Ce qu’elle ignorait en revanche, c’était qu’il n’avait pas perçut son geste de cette manière et qu’il s’était surtout arrêté sur sa façon de parler, froide certes, mais elle restait elle-même et le langage qu’elle employait, était toujours celui avec lequel, elle avait été éduquée. Il ne fallait donc pas entrevoir-là son intolérance ou son manque de patiente, mais plutôt sa méfiance et son franc parler, tout en restant courtoise et « aimable ».

William ne l’avait pas interprété ainsi, et il s’était empressé de s’enquérir de ses nouvelles comme il l’avait si bien dit, tout en ajoutant son manque d’amabilité et de courtoisie ce soir. « Tout va pour le mieux, je vous en remercie » lui répondit-elle tout simplement, « Vous êtes tout aussi charmant et gentleman ce soir que je suis charmante » ajouta-t-elle tout simplement. « Je vais arrêter là, je ne rentrerai pas dans votre jeu, comment s’est donc passé votre journée ? » demanda-t-elle tout simplement. Elle sirota ensuite rapidement son verre, « Je ne savais pas que votre famille produisait d’aussi bonne bouteille de whisky pur feu » conclut-elle tout simplement.

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Par la barbe de Merlin. Cette vie commune allait être sincèrement longue. Longue et pénible. Voilà que sa femme, en plus de se refuser à lui, jouait désormais sur l’ironie et le sarcasme. Bien-sûr, il ne recevait que la monnaie de sa pièce, puisqu’il avait commencé. Il s’efforça donc de ne pas lever les yeux au ciel. Après tout, se disputer dès leur première soirée en tête à tête ne ferait que jeter de l’huile sur le feu. William se fit violence pour lui rétorquer qu’il était bel et bien charmant et gentleman, et que tous les époux n’auraient pas sa patience de laisser sa jeune épouse se refuser. Cependant, merci Merlin, il eut la jugeotte de se taire. Heureusement, Callista avait changé de sujet, demandant comment s’était passé sa journée. Visiblement, elle tentait de calmer le jeu.

William s’assit donc le sofa de la chambre, sans prendre le temps de demander la permission. Après tout, il était chez lui, non ? Il prit une gorgée de whisky avant de répondre.

- Passablement commune, répondit-il sans grande motivation. J’espère que la vôtre fut plus distrayante.

Après tout, sa journée avait été sans goût. Les cours à l’université l’avaient profondément exaspéré. Ses camarades de classe l’avaient profondément exaspéré. Mais Callista venait de noter la qualité du whisky. William hocha doucement la tête, un air pensif au visage.

- La marque n’est pas très connue. Mon grand-père à récemment repris Ogden’s Old Firewhisky.

Ca ne répondait pas vraiment à sa remarque, mais William n’avait pas plus envie de parler whisky qu’il avait envie de parler de sa journée. Pour se donner du courage, il prit une nouvelle gorgée.

- Callista, il faut que je vous parle de quelque chose.

Crispé, William porta son regard chocolat sur son épouse. Un regard sérieux, qui laissait transparaître qu’il n’allait pas aborder un sujet des plus légers, ni anodins.

- Il est… extrêmement possible que mon père vienne au manoir. Mon père, ou mon frère. La visite ne sera pas courtoise. Si tel est le cas, et que vous êtes seule, je veux que vous me préveniez directement. Faîtes les rentrer, mais ne répondez à aucune de leur question sans ma présence. Faîtes comme si vous étiez surprise de les voir, jouer la stupidiez, dites que je ne vous ai rien dit.

Il tapota son doigt sur son verre, essayant de réfléchir à ses mots. devait-il être honnête ? Il n’en avait aucune envie. Il n’avait aucune envie qu’elle proteste, qu’elle affirme être profondément déçue et écoeurée de lui. Néanmoins, tôt ou tard, elle l’apprendrait. Mieux vallait-il que la nouvelle vienne de lui.

- Hier, le Seigneur des Ténèbres m’a offert de rejoindre ses rangs. De porter la Marque. De le servir en tant que Mangemort, annonça-t-il.

Il n’en dit pour le moment pas plus, guettant sa réaction.


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Si initialement Callista ne s’était pas totalement sentie à l’aise vêtue ainsi en la présence de son époux, la conversation qu’ils avaient actuellement commençait à l’aider à se sentir mieux. Elle lui avait initialement sérieusement dit qu’elle ne désirait pas s’offrir à lui ce soir (et même peut-être jamais) et en retour, il lui avait fait comprendre (tout du moins assez habilement) qu’il ne se passerait tout simplement rien entre eux ce soir même s’il devrait peut-être un jour devoir se passer quelque chose, ne serait-ce que pour concevoir un héritier, mais pour l’heure, il se contentait de s’enquérir de son état de santé et de savoir comment est-ce qu’elle allait tout en effectuant un léger commentaire sur son amabilité.

En lui répondant, elle en avait fait de même, tout en s’enquérant de la journée de son interlocuteur, ne serait-ce que pour faire la conversation. De son côté, elle n’avait rien fait de particulier puisqu’elle n’avait pas encore été autorisé à continuer ses études, elle s’empressa malgré tout de lui répondre vu qu’il lui avait retourné la question « Je me suis ennuyée, je dois bien l’avouer, j’ai dû mal à ne rien faire toute la journée, j’aimerai énormément continuer mes études pour dessiner et intégrer une grande école de stylisme de mode sorcière. Cependant pour l’instant, je n’en ai pas encore eu l’autorisation » ajouta-t-elle tout simplement, puis elle fit un commentaire sur la qualité du whisky pur feu.

Elle entreprit de l’écouter attentivement, ainsi elle put apprendre que son grand-père venait de reprendre cette marque de whisky très peu connue. Cependant, lorsqu’elle le vit se taire ensuite, elle comprit qu’il désirait en réalité s’entretenir avec elle sur un tout autre sujet, elle s’empressa donc de l’écouter attentivement sans retourner sur sa question précédente ou sans poursuivre sur un tout autre sujet. Elle put donc apprendre de la bouche de son époux, que son père ou probablement son père allait passer, et pas seulement pour une visite de courtoisie, elle s’apprêtait à lui demander pourquoi, mais il entreprit de continuer en lui filant des instructions, instructions qu’elle se devait de suivre. Il venait de lui demander de jouer la stupidité, sur ce point, elle en était largement capable, mais elle désirait sincèrement apprendre pourquoi, ce qu’elle put savoir quelques minutes après.

Il entreprit de lui apprendre que le seigneur des ténèbres lui avait proposé hier de rejoindre ses rangs. Il n’en dit pas plus pour le moment, Callista entreprit de s’interroger, avait-il accepté ? refusé ? elle espérait intérieurement qu’il avait refusé car elle ne désirait pas plus que cela rejoindre une cause qui n’était pas spécialement la sienne, préférant largement se fondre dans la masse et continuer sa chère et tendre vie sans risquer de se faire tuer ou emprisonner, tout comme sa famille en réalité. Elle entreprit de reprendre la parole « Avez-vous accepté ou refusé ? » lui demanda-t-elle avant de reprendre « J’espère que vous avez refusé, prendre autant de risque n’en vaut absolument pas la peine, mais vous êtes bien entendu libre de prendre votre décision, je n’ai pas à décider pour vous, j’espère juste que vous tiendrez en compte ma position, il est complètement inutile que nous nous engagions dans une cause qui ne nous cerne absolument pas, il n’est pas utile de prendre autant de risque pour cela, non seulement pour vous, pour nous et pour nos futurs enfants » conclut-elle tout simplement.

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Le fait que tous deux tentent tacitement de reprendre la conversation sur un ton plus ouvert après ce mauvais départ donnait un certain optimiste à William. Alors, non, ce n’était pas encore la complicité de ses grands-parents, mais c’était déjà mieux. Callista affirmait d’ailleurs s’ennuyer seule ici toute la journée. C’était un peu stupide… il ne s’était jamais posé la question de comment elle occupait ses journées. En vérité, il ne s’y était pas intéressé, se focalisant égoïstement sur les siennes. Mais Callista semblait déjà avoir réfléchi à la solution : une école de stylisme sorcière, affirmant qu’elle n’avait pas encore eu l’autorisation d’y candidater. William fronça légèrement les sourcils. Les écoles de stylisme, il n’y connaissait rien.

- Si c’est quelque chose qui vous tient à cœur, alors candidatez, dit-il en haussant les épaules. Où est cette fameuse école ?

Oui, parce qu’il était loin d’être stupide, et il savait que la jolie blonde en face de lui n’était pas qu’un beau visage : elle était elle aussi loin d’être idiote. Elle devait déjà avoir en sa possession toutes les réponses aux questions qu’il pourrait se poser, que ce soit le lieu, les conditions d’entrées, ou encore le prix annuel d’une inscription. A l’heure actuelle, la seule inquiétude de William était le lieu. Il avait beau ne voir aucun problème à ce que sa femme fasse des études, il n’accepterait probablement pas qu’elle étudie à Paris, Milan ou Merlin savait quelle ville connue pour son stylisme.

La conversation tourna ensuite vers la Marque des Ténèbres. Conversation que William avait eu bien du mal à démarrer. Il lui affirma qu’on lui avait offert de rejoindre les rangs du Seigneur des Ténèbres, de le porter la Marque et de le servir en tant que Mangemort, comme son propre frère le faisait depuis quelques années maintenant, et comme son père faisait depuis les débuts du lord. Sans surprise, Callista s’empressa de demander s’il avait accepté ou refusé, ne lui laissant pas le temps de répondre, et se lançant à la place dans un laïus sur le fait qu’elle était contre. Le soulagement dans l’estomac de Will fut si violent que le jeune homme laissa échapper un soupir. Pour toute réponse, il posa son verre sur la table basse, ôta sa veste et déboutonna le bouton de sa manche avant de remonter cette dernière pour montrer à son épouse son avant-bras totalement intact. Le secret étant désormais brisé, il fit un ourlet à sa manche, puis sur la deuxième, s'autorisant ainsi une tenue un tantinet plus décontractée.

- J’ai refusé, finit-il par dire. Je ne crois pas plus en ses idées que vous. Enfin… du moins, pas dans son extrémisme. C’est bien trop risqué, je vous rejoins aussi là dessus.

Il laissa échapper un léger rire, totalement incontrôlable dû à la nervosité qui tombait comme un soufflé.

- Navré il n’y a rien de drôle, lâcha-t-il entre deux éclats de rire. Mais pour être honnête, il y avait 50% de chances que vous soyez satisfaite de ma réponse, et 50% de chances que vous vous joignez à mon père et mon frère quand ils viendront me botter le train arrière pour faire honte à la famille.

Il poussa un long soupir, retrouvant enfin son calme. Merlin, ses nerfs avaient bel et bien lâché. Cessant de rire, il prit une nouvelle gorgée de whisky. Il rirait moins quand sa famille serait au courant.

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En évoquant l’ennui qu’elle éprouvait à passer ses journées au manoir, seule, Callista en avait profité pour malgré tout parler de son souhait de reprendre des études. Ce qu’elle n’avait pas pu faire avec ses parents, la sorcière tentait ses chances auprès de son époux, en espérant bien évidemment qu’il lui laisse une chance de poursuivre ses études et de percer dans un milieu des plus difficiles. N’y croyant que très peu à une issue favorable à sa demande, la jeune femme n’avait pas pris la peine de constituer d’ores et déjà un dossier, mais elle était quand même en possession de quelques informations au cas où elle obtiendrait l’accord de ce dernier. Un silence s’était rapidement installé, mais il fut rapidement rompu par William qui entreprit contre toute attente de la pousser à poursuivre ses rêves, tout en lui demandant par la même occasion où l’école se trouvait. Callista s’empressa de sourire et de lui répondre : « Elle est à Londres, mais si je désire vraiment percer, je devrais vraiment me perfectionner à un moment ou à un autre à Paris, en France » ajouta-t-elle, tout en lui tendant le document qu’elle avait réussi à se procurer « Je vous ai noté le lieu, la description de la formation, le coût, sachant que je dispose malgré tout d’un peu d’argent de coter, et les formations à effectuer » conclut-elle tout simplement.

Quelques minutes après, la conversation dévia sur le Seigneur des ténèbres et sur la proposition qui lui avait été faites, Callista était restée attentive et à l’écoute. Elle n’avait en revanche pas pu s’empêcher de donner son avis et de lui faire savoir qu’elle espérait qu’il avait refusé expliquant qu’il était complètement inutile de s’engager dans une cause à la fois dangereuse et puéril. Un nouveau silence pesant s’était installé, mais rapidement il fut tout autant rompu par William qui entreprit de la rassurer, il n’avait pas accepté, et il la rejoignait vis-à-vis de ce qu’elle pensait, puis elle le vit rigoler et y apporter des précisions. « Je pourrais très bien ne pas leur ouvrir si tel est votre souhait, ou encore les mettre dehors s’il y a des remarques déplacés » proposa-t-elle « Vous vous sentez beaucoup mieux je suppose ? Craigniez-vous que je vous dise de le rejoindre ? » demanda-t-elle tout simplement.

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William était probablement l’opposé de son père. Il avait toujours bien plus ressemblé à son grand-père. Il pouvait déjà entendre son paternel s’exclamer qu’il ne devrait pas laisser Callista poursuivre ses études, qu’elle devait uniquement se concentrer sur lui offrir un héritier. Mais William s’en moquait bien. Pourquoi brider sa femme ? Ils avaient tout le temps d’être parents. Et pour être honnête, à part pour continuer la pureté du sang de leur famille, William n’avait absolument aucune aspiration à être père. Les enfants, ce n’était pas ce qui le tentait plus. Des humains miniatures qui pleurent, crient, et n’ont aucune conversation intellectuelle. Trop peu pour lui. Alors si on pouvait repousser ce moment fatidique où un être humain de la taille d’une pastèque se mettrait à troubler le précieux calme du manoir, autant le faire. De plus, si ça rendait Callista heureuse, qui était-il pour refuser ? Il n’avait aucune envie qu’elle devienne l’ombre d'elle-même comme sa propre mère l’était devenue. William fut d’ailleurs rassuré d’entendre que la fameuse école était à Londres. Un brin moins de savoir que la belle blonde devrait aller tôt ou tard à Paris, mais soit.

- Nous verrons au moment venu.

C’est alors qu’elle lui tendit un document, content le prix de l’inscription, le lieu, la formation, et fit remarquer qu’elle pouvait payer une partie d'elle-même. Ce à quoi William s’empressa de secouer négativement la tête.

- Inutile. Je prendrai en charge les frais. Avez-vous vu le prix d’une école de commerce ? Ce n’est qu’équité que je m’occupe de vos frais.

Après tout, il était de son devoir de subvenir à ses besoins. Il s’était attendu à un budget shopping démentiel, alors, si elle préférait cultiver son esprit à la place, soit. Il parcouru la liste des matières du regard. Quand bien même il ne comprenait pas tous les intitulés, il parvint sans mal à reconnaître ceux touchant au business.

- C’est une formation complète. Vous avez énormément de cours touchant aux affaires, probablement pour que les élèves puissent lancer leur propre marque ou entreprise un jour. Que vous voyez-vous faire une fois diplômée ?

Tandis que la conversation déviait sur la Marque des Ténèbres qu’il avait refusé, William avait eu un léger fou rire nerveux face à la réponse de sa femme qui s’enquit alors de proposer de mettre son père ou son frère dehors en cas de remarque déplacées.

- Quand bien même ce serait extrêmement plaisant de vous voir leur montrer la sortie, il vaudrait mieux vous abstenir. Laissez moi simplement m’en occuper. J’ai l’habitude d’être une déception à ne pas suivre leurs idéaux extrémistes. Et oui, j’avais crainte que vous éprouviez une vive déception à être mariée à un homme qui a des idées un brin plus modérées que celle du Seigneur des Ténèbres. Du moins, ne vous en méprenez pas. Je suis absolument en faveur de la pureté du sang, je trouve les moldus répugnants et sous-développés, il n’empêche que leur destruction et celle des nés-moldus n’est pas dans mes idéaux. Vous pouvez parler librement face à moi, Callista. Je préfère une épouse avec une opinion qu'une femme qui suive mes paroles et mes actes comme son ombre.

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Callista avait eu le courage (bien qu’en petite tenue) d’évoquer son souhait de poursuivre des études supérieures à son époux. Elle s’attendait à recevoir un refus catégorique, mais à la place, elle eut droit à des encouragements, et à l’accord de son époux. Intérieurement, Callista était non seulement heureuse mais également soulagée, soulagée de recevoir du soutient et l’approbation de celui-ci pour réaliser ses rêves et poursuivre ses études dans ce qu’elle désirait le plus faire : devenir une grande créatrice de mode et reconnue dans le monde entier.

Elle avait tout préparé, et elle s’était empressée de soumettre le dossier qu’elle lui avait préparé : la description de l’école, le lieu, la formation, la durée mais également le coût, elle s’était d’ailleurs empressée de le rassurer sur ce point, lui disant qu’elle avait également un peu d’argent de côté (au cas où cela serait un véritable frein pour lui). Elle attendait fermement le retour de ce dernier, qui était en train de consulter les brochures, était-il véritablement intéressé par ce qu’il voyait, Callista l’ignorait, mais elle était intérieurement ravie qu’il accepte d’y réfléchir et de prendre en charge les frais. Puis, il entreprit de l’interroger et elle de répondre « Vous désirez une réponse honnête ? J’aimerai une fois diplômée, ouvrir ma boutique et créer mes propres créations, percer dans les affaires et dans la mode, non seulement ici mais dans le monde entier » lui dit-elle tout simplement déterminée.

Quelques minutes après, la conversation dévia en effet sur les parents de William Travers et Voldemort, de son côté, Callista s’empressa de le rassurer et de lui indiquer qu’elle pourrait toujours mettre ses parents dehors s’il n’était pas présent et qu’ils désiraient l’enquiquiner, mais il entreprit de rétorquer différentes paroles à son épouse. Elle ne put s’empêcher de sourire, en revanche, elle se retint de rires, elle entreprit ensuite de l’écouter attentivement et de répondre ensuite « Vous n’êtes pas une déception pour moi, tout du moins pour l’instant, il semblerait que je n’ai pas pris le temps de vous connaître un peu mieux avant d’avoir des préjugés sur vous, je me suis trompée, et je m’en excuse très sincèrement » conclut-elle tout simplement, « Désirez-vous ce soir partager mon lit ? » lui proposa-t-elle tout simplement, cela ne voulait pas pour autant dire qu’elle allait faire quoique ce soit avec lui, elle lui montra le lit, et rapidement, elle entreprit de s’installer et elle fut rapidement rejointe par celui-ci.

Elle tomba rapidement dans les bras de morphées. Une journée bien remplie en émotion tout comme la soirée. Une soirée des plus mémorables.

**

Quelques jours plus tard, Callista se baladait dans le manoir, elle s’occupait plutôt bien, jusqu’à ce que la porte du manoir sonne, bien évidemment, ce ne fut pas elle qui entreprit d’ouvrir la porte, mais un elfe de maison, ce dernier s’empressa de rejoindre sa maîtresse pour lui faire savoir que des invités ou tout du moins les parents de William désiraient le voir, cela paraissait des plus sérieux, mais il n’était pas présent, contrariée, elle l’était, elle s’empressa de demander à l’elfe de maison d’aller prévenir son époux, pendant qu’elle ferait de son côté du mieux qu’elle ne pouvait pour les occuper. Bien évidemment, elle entreprit de les faire entrer, et de leur sourire, tout en leur proposant à boire et à manger, installée dans le salon, ces derniers entreprirent de converser avec elle et d’évoquer un sujet des plus sensibles : la jeune femme attendait-elle un héritier ? elle s’apprêtait à leur répondre, mais ce fut pile à cet instant précis que William entreprit de se manifester dans la pièce. Elle lui lança rapidement un regard discret, réclamant en seulement quelques secondes, son aide.

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C’était probablement la toute première fois qu’ils parlaient ainsi, ouvertement, sans personne autour. Après quelques petites tensions et quelques maladresses, Callista avait finalement fait part à Will son désir de commencer des études supérieures, ce à quoi l’époux était complètement ouvert. Lorsqu’elle lui demanda s’il voulait une réponse honnête, il haussa les épaules et hocha la tête en signe positif. S’il n’avait pas voulu de réponse honnête, il n’aurait pas demandé ce qu’elle comptait faire une fois diplômée. De plus, s’ils dépensaient une fortune dans une école de mode, autant qu’il sache à quelles fins.

- Très bien, acquiesça-t-il.

Bon, c’était plutôt maigre comme réponse, mais l’ambition de sa femme lui plaisait bien. Lui qui s’était attendu à ce qu’elle ne soit qu’une sangsue de leur compte en banque en enchaînant les journées shopping et les re-décorations inutiles de leur manoir se voyait là bien corrigé.

La conversation avait ensuite dévié sur son refu de porter la Marque des Ténèbres et de rejoindre Lord Voldemort au sein de ses rangs, ce à quoi William affirma avoir eu peur d’être un déception pour sa femme qui avait probablement pensé épouser un futur Mangemort. Elle s’excusa d’ailleurs même de ses préjugés, ce qui surprit nettement William. Cependant, ce qui l’acheva de le surprendre fut de partager son lit.

- Je vous remercie pour vos paroles.

Néanmoins, il se leva et se dirigea en direction de la porte.

- Reposez vous, Callista. Partageons le même lit quand nous nous connaîtrons mieux. Bonne nuit, dit-il avant de quitter la chambre.

***

Quelques jours plus tard, alors que William commençait à avoir l’impression d’être passé entre les mailles du filet de son père, il fit une amère découverte en rentrant chez lui après une longue journée de cours. Ses parents étaient là et Callista implora son aide d’un regard. William rejoignit donc le petit groupe, saluant sa femme et ses parents. Le sujet semblait être sur la grossesse de Callista. Enfin, plutôt de savoir si elle était enceinte ou non, ce à quoi William brisa tout suspens.

- Non, mère. N’en soyez pas si pressée. Nous prendrons notre temps. Callista fera des études avant.

Bam, c’était lancé. C’était donc officiel. Sa mère afficha un air de stupeur, ne comprenant visiblement pas comment on pouvait choisir les études plutôt que fonder une famille. Mais William n’en tint que peu d’importance. Il savait sa mère considérablement dans l’ombre de son père, à ne jurer que par lui et le confondre parfois avec Merlin en personne.

- Bien, le suspens étant annulé, que nous vaut l’honneur de votre visite. Callista, voudriez-vous ordonner à notre elfe d’apporter le thé ? proposa-t-il, plus pour laisser une échapatoir à sa femme de disparaître si elle le désirait.
Le père de William ne tarda pas à prendre la parole :

- J’ai ouïe dire que vous avez refusé la Marque des Ténèbres. Est-ce vrai ? demanda-t-il. (William hocha la tête, confirmant). Savez vous combien d’efforts il m’a fallu pour qu’on vous propose la Marque si jeune ? Votre frère à tant œuvré pour le Seigneur des Ténèbres pour vous, pour que vous bénéficiez du même traitement. Que vous a-t-il pris ?! Retournez-y et affirmez que c’est une erreur de jugement !

-Père, Darren sert le Seigneur des Ténèbres avec une telle ferveur, tout comme vous, parce que vous croyez en ses idées. Ce n'est pas mon cas. Je les trouve bien trop extrêmes. J'ai accepté d'être partisan, mais je me refuse de me battre pour une cause que je ne suis pas à 100%. Grand-père était parfaitement d'accord avec ce choix. Je préfère, pour l'heure, me concentrer sur mes études. Nous verrons ensuite.

Il offrit un regard presque d'excuse à Callista, désolé qu'elle se retrouve à assister à une telle scène.

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Son époux désirait une réponse honnête, et elle le lui avait donné. Son sort était à présent entre ses mains, elle espérait encore et toujours une réponse positive de sa part, ce qu’elle put quelques minutes après obtenir. Ravie, elle l’était, mais bien évidemment, elle savait contenir sa joie, elle savait rester digne, et respectable (même en petite tenue). Il semblait tout particulièrement satisfait de sa réponse, sans le lui montrer, puis, il entreprit de lui faire part de certaines choses dont sa position actuelle sur le régime de Voldemort et sur l’actuel guerre en cours. Craignant de mettre son épouse dans une mauvaise situation, il fut des plus surpris de sa réaction, qui au contraire, semblait plus le rejoindre qu’autre chose. Elle s’empressa ensuite par conséquent de le rassurer, ce qui fut tout particulièrement bien vu par William. Elle s’empressa également de s’excuser, et fatiguer, elle entreprit de le lui faire savoir, tout en lui proposant une place dans son lit s’il le souhaitait, mais il entreprit de refuser, ayant bien trop d’estime pour son épouse, désireux de la mettre le plus à l’aise possible. Elle se contenta dès lors d’acquiescer, et de le regarder partir avant de se coucher et de sombrer dans les bras de morphé.

Quelques jours plus tard, elle s’était préparée, préparée à l’arriver de ses beaux-parents, mais ils ne s’étaient pas présentés, tout du moins jusqu’à cette fameuse journée, où elle avait pratiquement baissé les bras de les rencontrer une nouvelle fois. Mais rapidement, elle fut surprise de les affronter et de leur faire face. Tentant de s’en sortir par elle-même, elle entreprit malgré tout d’essayer de transmettre un message à son époux, pendant qu’elle tentait de se dépêtrer de cette situation toute seule. Par chance, William entreprit de se montrer empêchant Callista de répondre par elle-même à la question des plus inconvenantes de sa belle-famille. Elle s’empressa d’ailleurs de le remercier intérieurement et d’aller ordonner aux elfes d’apporter du thé. Puis, elle revint quelques minutes après, pile au moment des réponses et justifications de William, elle aurait pu se taire, mais elle ne put s’empêcher de prendre la parole afin d’y transmettre son avis « Nous ne prendrons aucun risque, et encore moins des risques inutiles pour nous-même et nos futurs enfants à naître » dit-elle tout simplement.

Nul doute qu’elle allait les horripiler en disant cela, mais elle n’en avait réellement que faire. « Je suis totalement William sur ce point, nous ne changerons pas d’avis » conclut-elle tout simplement en se voulant presque le porte-parole de son époux en ce jour si particulier.

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William était mal à l’aise et anxieux. Il l’avait été depuis qu’il avait refusé la Marque des Ténèbres. Si son grand-père, Torque, avait été mis dans la confidence et avait loué le refus de son petit-fils de devenir un Mangemort, les deux hommes le savaient : ça ne serait pas le cas de tout le monde au sein de la famille Travers. Il s’était donc préparé, ces derniers jours, à une visite peu courtoise de la part de son frère ou son paternel. Le jour J était enfin arrivé. En rentrant de l’université, il était tombé nez à nez avec Callista en pleine conversation quant à un possible héritier. Conversation largement embarrassante à son goût, surtout qu’il n’avait touché son épouse qu’une seule fois : la nuit de leur nuit de noces. Il ne dormait pas même dans la même chambre, alors, un héritier, ça semblait loin.

Alors qu’il venait d'annoncer explicitement à sa mère qu’il ne valait mieux pas qu’elle retienne à sa respiration dans l’attente d’un petit enfant, il leur demanda tout aussi directement la raison de leur venue et offrit une échapatoir à Callista en lui demandant de s’occuper du thé.

La patriarche de la famille Travers ne tarda pas à lui aussi expliquer tout aussi directement qu’il avait entendu parler du refus de Will et qu’il en était absolument mécontent. En soit, cela pouvait se comprendre. Il avait annoncé un nouveau Mangemort à Lord Voldemort, et voilà que le vieux Travers se retrouvait les mains vides. Alors que Will tenta d’expliquer à  son père qu’il ne comptait pas se battre pour une cause en laquelle il croyait à 100%, il eut la surprise que Callista affirma son point de vue, soutenant haut et fort son époux, ce qui sembla profondément surprendre le couple Travers, en particulier la mère de William qui n’avait, de toute évidence pas vraiment l’habitude d’avoir sa propre opinion. Alors que les parents Travers, encore surpris, semblaient digérer la situation, Will posa un discret regard sur son épouse et frôla doucement sa main lorsqu’ils se penchèrent en même temps pour récuperer leurs tasses de thé : une manière de lui dire tacitement qu’il était reconnaissant de son soutien.

- Ecoutez, père. J’ai conscience que cela pose un problème vis à vis de vos promesses à

Le père de Will coupa se dernier :

- Un problème ? William enfin, ça ne pose pas qu’un problème vis-à vis du Seigneur des Ténèbres. Ça pose un problème à notre famille entière ! De quoi aurons-nous l’air si notre fils cadet décide de faire front ? Nous avons l’air d’une famille désunie et vous conviendrez que ce n’est pas convenable.

William hocha doucement la tête. C’était un fait qu’il ne pouvait nié. Mais de toutes évidence, il ne comptait pas dire amen à chaque parole de son père.

- Père, le Seigneur des Ténèbres n’en est qu’à ses débuts en ce qui concerne rassembler ses fidèles. C’est à peine si nous savons réellement où ses plans mènerons. Je préfère veiller sur notre famille en restant à l’extérieur. Bien-entendu, Darren et toi restez ma famille et je vous soutiendrai. Néanmoins, je ne veux pas faire de promesses que je ne pense pas pouvoir tenir. Comme Callista vous l'a dit, notre décision est prise et nous ne changerons pas d’avis.

Il prit une gorgée de thé et reposa sa tasse sur la table, se doutant qu’une nouvelle offensive de son père allait lui arriver en pleine figure. Mais non. Il se leva, intimant à sa femme d’en faire de même.

- Si cela nous apporte des problèmes… commença-t-il d’un ton menaçant.
- Si cela nous apporte des problèmes, j’en paierai les conséquences.

Le père de Will toisa un instant Callista, en silence, avant de finalement quitter les lieux, l’air énervé, son épouse sur ses talons. Une fois que la porte du manoir fut refermée par leur elfe, William soupira et se laissa retomber contre le dossier du canapé.

- Croyez-le ou non, mais ça aurait pu être pire. Bien sûr, je suis navré Callista, mais mes examens finaux arrivent d’ici un mois. Si je ne m’y mets pas, à ce rythme là, vous serez diplômée avant moi.


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Saisissant la perche que William lui avait lancée, pour s’extraire temporairement de cette ambiance des plus pesantes, elle l’avait fait, tout en allant rapidement chercher de quoi sustenter leurs visiteurs, elle put dès lors penser pendant un bref instant à autre chose et retrouver un minimum de contenance. Elle revint quelques minutes après, avec le thé, et elle arriva plus ou moins, pile au moment où William expliquait à son père la situation et son refus de rejoindre les causes défendues par le seigneur des ténèbres, de son côté, Callista s’empressa pendant le service de faire connaître son opinion et de soutenir ouvertement son époux.

Les parents de William furent surpris, Callista le voyait rien que par leurs regards. En servant le thé, sa main entreprit bien évidemment de frôler celle de son époux. Un signe très peu anodin qui venait de la remercier pour son soutien. Il s’empressa ensuite d’appuyer ses propos, son père s’empressa de manifester son mécontentement, mais William entreprit de lui faire savoir que tout cela n’était guère négociable, il prit la mouche, et entreprit de partir avec son épouse, laissant Callista et William, seul à seul en seulement quelques minutes.

Elle le vit s’installer sur le canapé, en s’effondrant presque dessus. Elle entreprit de prendre la parole « Ne vous sentez pas beaucoup mieux de vous être confronté à eux ? à présent, ils ne viendront probablement plus vous importuner » lui dit-elle tout en allant lui servir un verre de whisky, puis elle le lui tendit, « Tenez, un verra ne pourra que vous faire du bien » conclut-elle tout en s’installant avec lui, « Merci encore d’avoir pris ma défense, je ne savais vraiment plus quoi dire à vos parents » lui dit-elle avant d’ajouter « Quand sont vos examens ? » lui demanda-t-elle.

Ils conversèrent pendant un moment, jusqu’à se rendre tous deux ensuite dans leurs chambres respectives.

**

Quelques mois plus tard, Callista venait d’effectuer une première fausse couche, cela n’annonçait rien de bon, pour l’avenir de leur couple ou encore de leurs familles. S’ensuivit une seconde quelques mois après, Callista en était complètement éprouvée, elle se sentait coupable, était-elle fertile ? Elle s’interrogeait énormément dessus, elle s’était empressée d’éviter son époux, cependant, ils devaient vraiment parler, elle prit dès lors sur elle, et elle s’empressa d’aller le voir dans son bureau, « Je ne vous dérange pas j’espère » demanda-t-elle après être entrée à l’intérieure, « Navrez, j’aurais dû frapper » conclut-elle tout simplement. « Vous m’avez fait demander » demanda-t-elle sans attendre, « Est-ce en lien avec nos innombrables essais infructueux ? » conclut-elle tout simplement.

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Si William avait eu une expression de glace, intérieurement, c’était un tsunami d'émotions. Il avait tenu tête à son père pour la première fois. Il avait tenu tête à l’homme qui avait passé sa jeunesse à le battre, à lui donner des coups de ceinture à chaque fois qu’il avait exprimé une opinion un tant soit peu à son opposé. Des coups de ceinture dont il portait encore les traces. Callista ne les avait jamais mentionné, William ne savait donc pas si sa femme les avait déjà vus, ou si, comprenant leur origine, elle avait préféré taire toute remarque. Il n’empêche que maintenant qu’il avait tenu tête à son père, il se sentait comme… plus fort. Son père n’était, finalement, pas si effrayant. Il n’était qu’un petit homme, donc l’ambition était mal placée, il en était désormais certain. Callista s’approcha alors et s’enquit de savoir s’il ne se sentait pas mieux maintenant qu’il avait confronté ses parents. Elle émit alors la supposition qu’ils ne viendraient plus l’importuner. Sans attendre sa réponse, elle se leva et s’éloigna brièvement. William réfléchi un instant avant de déclarer :

- Il n’abandonnera pas. Attendez-vous à des remarques, à des pics incessants. Chaque rencontre, chaque dîner. Il n’hésitera pas. Mon frère le soutiendra, c’est une certitude.

Voilà que Callista lui tendit alors un verre de whisky tout en le remerciant. Affichant un air surpris par cette attention, il la remercia d’un signe de tête et saisit le verre avant d’en prendre une gorgée.

- Le mois prochain. Deux examens par jour pendant deux semaines. Le 24 juin, je devrais présenter ma thèse. C’est une présentation publique. Y viendriez vous ?

Après cette conversation qui s’acheva assez vite, William rejoint sa propre chambre avant de s’adonner à une longue soirée de révisions.


**


Le temps passait et bien des choses avaient changées : William était diplômé et travaillait désormais dans la petite entreprise de whisky pur feu achetée par son grand-père où son père travaillait aussi : une catastrophe. William rentrait chaque jour du travail complètement frustré par les agissements de son père. Il rentrait, remplissait son devoir conjugal avec Callista (ce qui, en soit, était aussi une nouveauté) dans le but d’enfanter. En vain. Des mois qu’ils essayaient sans le moindre résultat concluant et Callista semblait, qui plus est, l'éviter. Leur couple se resumait à des rapports sexuels relativement basique, sans passion, sans grand désir, plus par nécessité que réel besoin. Alors qu’il était en train de travailler dans son bureau du manoir, la porte s’ouvrit sur nulle autre que son épouse. Elle entra, s’excusant de ne pas avoir frappé. William hocha la tête et l’invita à s’asseoir d’un signe de la main.

- Bonsoir. Oui, je vous ai demandé. Asseyez-vous. J’aimerais en effet que nous discutions de votre évidente incapacité à concevoir un héritier, fit-il remarquer sans le moindre tact. L’elfe de maison m’a informé que vous aviez fait plus de fausses couches que vous ne me l’aviez dit. Combien, exactement, Callista ?

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Voyant son mari s’afférer sur son fauteuil, Callista ne put s’empêcher de prendre la parole et de lui demander comment est-ce qu’il se sentait. De son côté, elle se sentait beaucoup mieux après les avoir vu partir.  Elle espérait d’ailleurs ne plus jamais les revoir mais peut-être était-ce un rêve ou une utopie. William s’empressa de le confirmer en lui spécifiant malgré tout de rester sur ses gardes et de se forger une sorte d’armure qui pourrait lui permettre de parvenir à encaisser les prochaines remarques de sa belle-famille qui allaient probablement être beaucoup plus énervantes et cassantes à l’avenir. « Bien, je suppose que je vais devoir m’y habituer » s’enquit-elle de lui répondre en lui tendant un verre. Elle le remercia rapidement tout en s’installant également et tout en essayant de débuter une conversation (au sujet des examens).

Elle put rapidement connaître les dates et la thèse qu’il allait effectuer en public, celui-ci s’empressa de l’interroger sur son éventuelle présence lors de celle-ci, elle s’empressa de lui répondre ces quelques mots avant de rejoindre sa suite. « J’en serais ravie, ne serait-ce que pour vous entendre et vous soutenir » conclut-elle tout simplement.

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Quelques mois plus tard, Callista venait d’être convoquée dans le bureau de son époux. Elle savait pourquoi, même s’il n’avait rien dit au préalable, elle le savait et pourtant elle se rendait dans le bureau de celui-ci pour le confronter, même si elle appréhendait quelque peu cette conversation, elle était nécessaire. Elle entreprit d’entrer dans le bureau, sans frapper, elle ne put s’empêcher de s’excuser, et de lui demander le véritable but de sa présence dans ce bureau lui demandant si elle était présente pour discuter de ses échecs.

Elle entreprit de s’installer en essayant de ne pas ressentir de la frustration face à ses paroles des plus vexantes. Il est vrai qu’elle avait fait des fausses couches, mais était-ce réellement de sa faute ? Il s’empressa de l’interroger, sans se préoccuper de son actuel état de santé mental, elle était au plus mal au fonds du trou, et il cherchait pour l’instant à chercher le nombre de fausse couche qu’elle avait faite, elle se retenait d’hurler et de pleurer. Mentalement, elle n’en pouvait plus mais elle entreprit de tenter d’articuler ses quelques mots « Cinq. La dernière date d’il y a quelques jours » lui dit-elle tout simplement tout particulièrement triste à l’intérieure d’elle.

« Avez-vous la moindre idée de mon actuelle souffrance » lui demanda-t-elle de bout en blanc, sans qu’elle ne s’en rende compte d’avoir sorti cette phrase.

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En réponse à la remarque de Callista sur le fait qu’elle devrait s’habituer au fait que son père et son frère fassent preuve de persévérance et d’entêtement face à leur choix qu’ils jugeaient tous les deux inacceptable, William se contenta de hocher la tête, n’ayant aucune envie d’épiloguer davantage sur ce sujet qui le mettait pour le peu mal à l’aise. Il prit une gorgée de whisky pur feu, l’air un brin absent.

C’est alors que Callista commença à lui poser quelques questions sur ses examens à venir et que William l’invita à sa soutenance de thèse qui clôturerait la fin de ses études au sein de l’école de commerce magique de Poudlard. Cette dernière accepta d’être présente ce qui fit sourire malgré lui William, heureux d’avoir une sorte d’allié et que Callista assiste à ce qu’il avait accompli ces cinq dernières années.

- Je vous ferai réserver une place. Néanmoins, il est temps pour moi de retourner étudier. Si vous pouviez avoir la gentillesse de demander à notre elfe d’apporter mon dîner à mon bureau, ce serait véritablement apprécié. Bonne soirée Callista, dit-il avant de se lever et de quitter la pièce sans réclamer son dû.

**

Quelques mois plus tard, son diplôme en poche, William avait commencé à travailler au sein de l’entreprise créée par son grand-père. Forcé à travailler pour son père, la frustration était grande et il détestait les moindres choix de ce dernier. Néanmoins, la frustration était d’autant plus importante quand il avait appris que sa femme lui avait caché quelques fauses couches. Il l’avait ainsi convoqué à son bureau, pour en discuter. Une fois Callista là, il ne s’était pas encombré des détails et avait annoncé droit au but ce qu’il attendait de cette conversation. En entendant que Callista avait perdu un nouveau foetus il y a quelques jours, William croisa les bras, un brin perdu dans ses propres émotions. Il était surpris, déçu, attristé, mais il ne parvenait pas à savoir comment le formuler. Après tout, il n’avait pas eu une éducation qui défendait le fait de laisser éclater ses émotions. Ainsi, comme toujours, il enterra bien profondément au fond de lui sa tristesse et laissa voir un visage de marbre.

- Navré, finit-il par dire suite à son aveux d’avoir perdu un bébé. Il montra le siège en fasse pour qu’elle s’installe, peu certain qu’elle doive rester debout. Comment vous portez-vous ?

C’est alors que Callista lui posa une question, de but en blanc, à laquel il resta coït un moment. Il finit par arquer un sourcils.

- Je le saurais si vous ne me cachiez pas vos fausses couches, répondit-il avec une certaine amertume. Comment voulez-vous qu’on y arrive si vous me cachez des détails aussi importants par Merlin ! Maintenant, dites-moi, qu’est-ce que les médecins de Ste Mangouste en pensent ?

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