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Sur les chemins



Le vent chargé d’embrun venait nous caresser le visage alors que nous remontions la rue du vieux port, délaissant une mer grise, chargée d’écumes pour retrouver les quartiers plus chaleureux, décorées pour les fêtes qui s’achevaient déjà. Quelques boutiques s’ouvraient de ci de là. Une majorité était moldue et si notre œil les remarquait, à aucun moment nous ne nous arrêtions réellement pour observer. Ce n’était plus convenable de s’intéresser à la mode moldu. Il n’y avait plus que le monde sorcier et c’est devant une boutique bien magique que nous fîmes une halte. Un tailleur qui s’était établi là et offrait à la vente des créations classiques et d’autres plus originales, plus fines. Il y avait fort peu de prêt à porter. Quelques exemplaires tout au plus de ce que je pouvais voir au travers de la vitrine. Je réfléchissai quelques instants et posais mon regard sur Amelia, et plus précisément le bas de sa robe. Comme il me l’avait semblé, elle avait gagné quelques petits centimètres et révélaient le commencement de la cheville. Ce n’était pas dramatique mais il serait de bon temps de corriger ce défaut en acquérant de nouvelles robes. Les enfants… Ils n’étaient pas capables de grandir entre deux années scolaires !

« Si tu veux, nous pourrions regarder ce qui se fait ici… Et peut être y aura t il des robes pour que tu ne fasse pas feu de plancher avec toutes tes robes. Sinon ce sera un saut où tu sais. »

Je lui adressai un sourire, me rappelant que à Noël je lui avais offert un petit set d’entretien pour balais mais que celui qui lui servait n’était pas de prime jeunesse. Il était performant encore mais il commençait à se faire dépasser par des modèles récents. Ce n’était pas comme une baguette qui pouvait avoir des dizaines d’années sans perdre en force. Je n’avais encore rien dit à ce sujet mais j’envisageai de lui en offrir un nouveau. Si elle ne l’avait eu à Noël c’est que j’estimai que comme pour un couteau, c’était un objet qui se choisissait plus qu’il ne s’offrait. La forme du manche, le contact avec le bois… Certains l’offraient sans y penser mais pas moi. J’étais une vieille têtue. J’avais mes petites idées arrêtées.

« De toute façon, il faudra bien que nous y passions un jour ou l’autre sur le Chemin pour certains achats. »

En attendant sa réponse, je resserai mon manteau sur mes épaules et notai du coin du regard qu’un salon de thé était ouvert non loin. Une boisson chaude ne serait pas pour me déplaire et ce temps autour d’une tasse me laisserait le temps, nous laisserait le temps de décider de notre prochaine destination. Nous avions mené jusqu’alors un séjour dans l’Angleterre sorcière, sans penser à la rentrée, profitant simplement de la saison, et des merveilles que réservaient la période des fêtes, et j’escomptais bien faire en sorte que les derniers jours restent plus ou moins sur ce ton. Peut être irions nous simplement nous reposer.

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Amelia E. Blackstone

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Sur les chemins...


C'était les vacances de Noël. Amélia avait rejoint sa mère dans leur maison à Pré-au-Lard pour le temps des vacances. De toutes façons, la jeune fille trouvait l'ambiance au château beaucoup moins chaleureuse que ça l'était avant... Jusque l'an dernier du moins et elle avait beaucoup moins envie d'y résister pour passer Noël. Bien sûr, elle ne l'avait dit à personne mais le fait était là. Cette année, elle était en troisième année. Tout était si différent et, pour être honnête, Amélia était à présent effrayée de se confier à qui que ce soit de peur des représailles ou qu'on la vende aux professeurs ou au directeur. Elle ne voulait pas non plus qu'on la croit ennemie à l'actuel régime et encore moins apporter des ennuis à sa mère qui était concierge à Poudlard depuis maintenant plus de deux ans. Alors la jeune fille se concentrait encore davantage si tel était possible sur ses études. Elle passait la quasi totalement de son temps soit à la bibliothèque ou dans sa salle commune ou encore sur le terrain de Quidditch à s'entraîner avec d'autres élèves de sa Maison mais uniquement lorsqu'elle avait terminé le dernier de ses devoirs. Parfois, dans le regard des autres élèves de sa classe, elle percevait la même peur de parler, de se confier mais tous gardait silence. Un peu comme s'ils ne savaient plus à qui ils pouvaient vraiment faire confiance.

Les trois premiers mois de sa troisième année avaient passé assez vite, du moins du point de vue d'Amélia, mais pas suffisamment vite. Même l'ambiance dans les salles de classe et les couloirs avaient changé. Bien sûr, seuls les élèves de catégories «purs » se permettaient de faire du zèle dans les couloirs en croisant les autres car ils savaient qu'ils avaient plus de privilèges que les autres. Amélia les évitaient comme la peste. Elle glissait le long des murs aussi silencieusement que possible, son sac à dos sur le dos et le plus souvent baissait les yeux en marchant pour ne pas avoir croiser un seul regard. Elle ne se détendait enfin que lorsqu'elle se trouvait dans sa salle commune. Là, elle laissait tomber son sac à ses pieds avec un long soupir de soulagement et s'asseyait dans un des gros fauteuils qui meublaient sa salle commune.

Amélia avait choisi de passer les vacances de Noël en-dehors de Poudlard avec sa mère à Pré-au-Lard.  Le premier jour des vacances, Amélia s'était levée de bonne heure parce qu'elle ne voulait manquer une seule seconde de la journée. Elle avait prit son petit-déjeuner puis, ce fut ce moment que sa mère lui annonça qu'elle souhaitait l'emmener quelque part pour Noël. C'est ainsi que depuis le premier jour des vacances, elles étaient parties sur les routes d'Angleterre, parcourant différentes contrées du pays. Chaque soir sa mère lui demandait ce qu'elle voulait faire le lendemain, où elle voulait aller et Amélia réfléchissait quelque temps avant de répondre. Le matin du jour où nous sommes, la jeune fille réfléchit tout en mangeant un pancake à la confiture de fraise.  

Il y avait encore plusieurs choses qu'elle aimerait faire... Mais le plus important était de profiter de l'ambiance de Noël avec sa mère. Rien d'autre n'importait plus. C'est alors qu'elle eut une idée. Elle n'avait encore jamais vu la mer. Elle aimerait bien, une fois dans sa vie aller se promener au bord de la mer et en même temps faire un peu de shopping dans les magasins sorciers du coin (il devait certainement y en avoir même si les moldus n'en savaient rien). S'il y avait une chose de certaine en tous cas, c'était qu'elle souhaitait rester encore un peu plus longtemps loin de Poudlard. Poudlard, autant qu'elle aimait ce château, n'était pas qu'un lieu de détente et de bonheur en ce moment ; plutôt d'anxiété. Avec sa mère, elles jetèrent alors un coup d'oeil pour rechercher une ville côtière et elles tombèrent d'accord sur Blackpool. Amélia partit alors dans sa chambre pour se vêtir en conséquence. Elle fouilla dans ses vêtements et trouva finalement une de ses meilleures robes, une de celles qui étaient la moins petite. En effet, la plupart de ses robes étaient à présent trop petites d'au moins cinq centimètres ; il serait temps d'en acheter de nouvelles mais ce serait pour un autre jour !  Amélia se contempla un instant dans le miroir. Celle-ci lui arrivait juste au niveau de la cheville. Ça passait encore, se dit-elle. Elle tourna un peu sur elle-même pour vérifier encore une fois qu'elle lui allait bien puis elle attrapa un petit chandail dans son armoire. Elle attrapa également une écharpe car s'ils allaient faire un tour sur la côte, il ferait certainement très venté et froid. Elle coiffa ses cheveux et les attacha en une queue de cheval en hauteur et par-dessus sa robe, elle enfila sa cape d'hiver. Elle fila ensuite avec son petit sac en bandoulière qu'elle emmenait toujours avec elle et rejoignit sa mère. Partout où elle allait, elle emportait toujours quelques essentiels (un livre et sa paire de multiplettes en faisait partie). Elle avait hâte de prendre tout pleins de clichés de l'océan lorsqu'elles y seront afin de pouvoir les regarder à nouveau une fois l'excursion finie.

Mère et fille transplanèrent dans la petite ville du nord-ouest de l'Angleterre pas très loin de la mer car c'était ce qu'Amélia voulait voir le plus. La jeune fille, malgré le froid, dû retirer ses chaussures cinq minutes car elle voulait sentir le sable sous ses pieds. Elle marcha le long de mer, laissant l'eau lui fouler les chevilles. Elle promena son regard sur l'horizon, laissa le vent et les embruns lui caresser le visage. Au loin, il y avait un ou deux bateaux qui passaient. Un bateau de commerce et une petite goëlette. Des mouettes volaient en cercle au-dessus de l'eau en lançant leur cri reconnaissable. Parfois, certaines plongeaient soudain à pic alors qu'elles apercevaient un poisson sous la surface. Amélia porta ses multiplettes devant ses yeux et captura l'image. Elle resta un petit moment les pieds dans l'eau à contempler les eaux légèrement mouvementées puis décida qu'elle commençait à avoir froid, alors elle retourna pour essuyer ses pieds et remettre ses chaussures. Elle prit encore un ou deux clichés à l'aide de ses multiplettes puis elle et sa mère remontèrent la plage côte à côte et s'enfoncèrent dans les ruelles de la ville, abandonnant le vent de la mer et les embruns qui se posaient dans leurs cheveux.

Sa mère lui annonça qu'ils iraient faire un saut sur le chemin de Traverse pour lui acheter quelques nouvelles robes. Amélia hocha la tête tout en continuant à marcher le long de la ruelle qu'ils avaient emprunté. Plus loin, il y avait une assemblée d'enfants qui faisaient une chorale de Noël en pleine rue et elle s'arrêta un moment pour écouter. Elle prit encore quelques clichés de la chorale et de la rue qui descendait devant ses yeux. Il faisait encore jour, par conséquent les illuminations de Noël n'étaient pas encore allumées mais la musique que l'on pouvait entendre dans les hauts parleurs, mettaient bien dans l'esprit de la fête. Pour ces vacances, Amélia avaient effectué un petit séjour dans tout l'Angleterre (Amélia avait particulièrement adoré aller dans le Coswolds avec ses petits villages tous aussi mignons les uns que les autres et avait été vraiment impressionnée par le site de Stonehedge, ces dolmens posés à la verticale en large cercle. Elles n'avaient pu se rapprocher de trop près mais Amélia avait définitivement senti qu'une magie réelle s'échappait de ces immenses pierres dressées vers le ciel. Amélia était on ne peut plus ravie de partager ces moments avec sa mère ; elle avait apprécié chaque instant et elle ne voulait pas encore penser à la rentrée d'après le nouvel an. C'était trop tôt pour s'y plonger. Il restait encore quelques jours et elle avait encore le temps d'y songer. Pour la première fois depuis trois mois, elle se sentait le cœur léger sans souci. (Bien évidemment, elle avait tout fini ses devoirs. Elle ne se serait autrement jamais autorisée à autant de liberté). Elle ne savait pas où ailleurs elles allaient se rendre ensuite mais à n'en pas douter sa mère l'emmènerait au chemin de traverse pour y acheter de nouvelles robes.

Amélia remonta un peu son écharpe sur son nez et se rendit compte qu'elle commençait à avoir les pieds gelés. Elle se frotta les mains au travers de ses gants. Cela lui plairait bien de s'arrêter dans un petit café pour prendre une boisson chaude qui les réchaufferait de pieds à la tête... Un café même moldu lui suffirait mais il devait sûrement y en avoir un sorcier dans le coin. Après tout, il y avait des sorciers éparpillés dans toute l'Angleterre donc il devait bien y avoir un café sorcier à Blackpool. Même qu'ils étaient loin de Poudlard ou du ministère de la magie, elle serait anxieuse d'utiliser les services d'un café moldu. Tiens... D'ailleurs, n'y en avait-il pas un au bout de la rue, coincé entre une bouquinerie et un magasin de vêtement de mode moldu. Il paraissait être sorcier, car rare étaient les gens qui s'arrêtaient devant en passant devant sa devanture. Un peu comme s'ils ne le voyaient pas.

« Je crois qu'on a bien mérité une boisson chaud, n'est-ce-pas maman ? »  demanda t-elle à sa mère tout en se frottant les mains ensemble.

Un bon chocolat chaud avec de la chantilly, c'était bien ce qu'il manquait à ce petit voyage  mère/fille à travers l'Angleterre.

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Sur les chemins



Avec le vent de la mer, le coeur d’Amelia semblait plus léger, comme si la brise avait chassé des craintes, des doutes qui la rongeaient depuis trop longtemps. Elle était bien trop jeune pour se faire tant de soucis, se poser tant de questions. Ce n’était pas normal qu’elle n’ait l’esprit tranquille, et ne profite de chaque journée de son enfance avec insouciance. Mais les raisons de se méfier, de rester sur ses gardes étaient devenues bien trop nombreuses, aussi je parvenais à me faire une idée des tracas qui était les siens. L’important, à mes yeux, était qu’elle puisse se détendre, redevenir la petite fille innocente que je voulais la voir rester plus longtemps qu’elle même ne le voudrait sûrement. C’était le propre d’une mère, sans doute, que de ne pas vouloir que son enfant ne grandisse trop vite.

Je remontai du regard la rue lorsqu’elle me fit part de son souhait d’une boisson chaude. Je n’étais pas surprise, outre les températures basses, la promenade le long du bord de mer, où elle ne sut s’empêcher de gambader pied nu ne devait pas avoir aidé. Je l’avais suivi sur le bord, au sec, botté, souriant doucement tout du long. Fut un temps, moi aussi je courais ainsi au bord de mer, mais depuis quelques années je préférai la chaleur d’un feu aux pieds gelés. Un salon de thé, coincé entre deux boutiques s’offrait à nous et d’une façon qui aurait pu paraître étrange, il ne semblait pas attirer les foules. Les moldus passaient devant, comme l’on passe devant une ruelle étroite et sombre : sans la remarquer. Ce pouvait être un signe d’un lieu sorcier, ou d’un simple endroit auquel plus personne ne prêtait attention.

« Près d’un feu ce serait l’idéal. Essayons celui ci… D’ailleurs… Comment reconnaître une boutique pour sorciers ? » lui demandais je alors que nous remontions la rue d’un pas plus rapide, puisque notre destination était plus ou moins décidée. Je jetais un œil sur l’ardoise affichant les consommations possibles. Café, thé, chocolat chaud, alcool… Toutes déclinées avec des variantes, comme la chantilly sur le liquide brûlant de son choix.

« Celui ci fera notre affaire je crois. » je poussai la porte, faisant tintinabuler la petite cloche suspendue au dessus de la porte et servant à avertir de la venue d’un client. L’ambiance était chaleureuse, et pourtant ma première pensée fut que ce lieu avait connu des jours plus heureux. Les couleurs avaient passé, une odeur d’ancien flottait dans l’air et la vieille femme qui tenait les lieux avait cette allure qu’ont ceux qui vivent à l’heure d’hier, qui ne vivent plus vraiment. Je pris la direction du comptoir, m’approchant avant de la saluer.

« Bonjour. Est ce possible de prendre une table près du feu de préférence ? »

« Bonjour à vous. Mes tables ne sont ni à donner ni à vendre. » m’entendis je répondre. Je soupirai, c’était le type de sortie que j’appréciais et qui était pourtant fort agaçante lorsque nous n’en étions pas l’auteur. Cela valait le petit plaisantin qui un jour avait demandé à l’enseignant qui le virait de son cours en lui disant de prendre la porte, « où est ce que je la dépose monsieur ? ».
« Oui bien sûr. Que prendrez vous? »
« Un thé… Fumé. Sans sucre ni lait pour moi. Amelia ? »

Sitôt les commandes passées, nous allâmes nous installer à une table aux chaises agrémentées d’un coussin qui prodiguait un confort loin d’être désagréable. Nous étions à une distance raisonnable de la cheminée où une buche brûlait doucement, diffusant une vague de chaleur bienfaitrice et il n’y avait que peu de clients, tous éparpillés dans la salle, à des places qui, j’imaginai, étaient habituelles.

« La mer est elle comme tu l’imaginais ? » . Elle avait eu tout l’air de l’apprécier, et je me disais que l’y emmener une fois prochaine, lorsqu’il ferait meilleur lui plairait sans doute. Ce serait une idée pour les vacances d’été qu’une journée à la plage, même si rester allongée sur le sable à ne rien faire n’était pas mon activité favorite. Je n’aimais pas le vent de mer qui avait ce don tout particulier de tourner les pages de mes livres, emporter les fils de mes ouvrages. C’était agaçant. Sur les plages, il n’y avait que peu d’abris, contrairement aux bois et plaines où il était aisé de trouver un arbre, un bosquet, une botte de paille. Nos boissons arrivèrent et je les payais, remerciant d’un mot avant de reporter mon attention sur ma fille. Une idée subite me traversa l’esprit, n’y avait il pas un match de quidditch à venir dont elle m’aurait parlé récemment ou dont j’avais vu l’annonce dans la gazette ? Avec l’agitation des fêtes, je ne m’en étais que peu préoccupée et si j’avais manqué le coche je me sentirais bien sotte. Même si Amelia était douce, gentille, compréhensive, je ne pouvais pas toujours avoir d’excuses et au grand jamais je ne voulais bénéficier d’une immunité.




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Amelia E. Blackstone

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 « Oh oui, devant un bon feu de cheminée ce serait parfait. » répéta t-elle après que sa mère eut rajouté ce petit détail. Amélia imaginait déjà la chaleur du bon feu de bois brûlant dans la cheminée lui réchauffer les pieds. Sur le cou, elle avait agit par impulsion, mais elle se rendait compte que cela n'avait peut-être pas été très prudent de retirer ses chaussures pour tremper ses pieds dans l'eau. Mais voyez-vous, elles n'allaient guère souvent à la mer alors peut-être avait-elle agi trop précipitamment mais elle avait eu envie de vraiment profiter de l'eau même si la température extérieure n'excédait pas les 5 degrés en ce mois de décembre.

Elles continuèrent d'avancer le long de la rue, vers ce petit café qu'elles avaient u au loin et qui semblait se faire remarquer par très peu de personnes. Il devait certainement être sorcier. Elles jetèrent un coup d'oeil à l'affichette collée sur la porte et qui indiquait toutes les consommations possibles puis Amélia suivi sa mère à l'intérieur alors qu'elle poussait la porte. Une petite cloche tinta alors que la porte s'ouvrait, annonçant ainsi leur entrée. La pièce, quoiqu'assez petite, paraissait plutôt accueillante malgré son odeur de vieux et ses tapisseries aux couleurs passées. Il y avait quand même une petite dizaine de tables suffisamment espacées pour que les clients ne se trouvent pas entassés les uns sur les autres et conservent un minimum d'intimité. La majorité des clients devaient sûrement être des habitués et si à l'entrée de deux nouvelles certaines personnes avaient relevés la tête pour voir qui venait d'entrer, ils étaient retournés à présent à leurs affaires.

Amélia suivit sa mère jusqu'au comptoir où celle-ci demanda à la vieille femme qui se trouvait là si elles pouvaient avoir une table proche de la cheminée puis elles passèrent commande. D'abord, sa mère puis Amélia qui répondit après avoir jeté un œil gourmand aux petits gâteaux derrière la vitre qui paraissait très appétissant.

« Je pourrai avoir une tasse de chocolat chaud, avec du lait, et quelques-uns de ces petits rochers à la noix de coco s'il-vous-plaît ? Pourrai-je avoir un peu de chantilly également pour mettre sur le chocolat chaud ? Mais c'est pas grave si vous n'en avez pas ! »

Elle ne savait pas si c'était l'air de la mer ou la vue de ces petites pâtisseries, mais soudainement elle sentait comme un petit grognement dans son estomac, indiquant qu'elle commençait à avoir faim. Elle ne savait même pas l'heure qu'il était d'ailleurs, mais à en juger par son ventre l'heure du goûter devait sûrement être très proche.

Une fois les commandes passées, elles allèrent s'asseoir à une table pas très loin du feu. L coussin habillant la chaise était un petit confort qu'Amélia apprécia amplement. Elle avait presqu'envie de retirer ses chaussures afin de les présenter vers le feu mais elle se retint néanmoins. Le feu donnait à la salle une atmosphère douce et chaleureuse. Amélia se réchauffait déjà un peu et elle desserra légèrement son écharpe ainsi que sa cape sans toutefois l'enlever complètement. Sa mère lui demanda si elle avait aimé voir la mère. Un grand sourire s'élargit sur le visage d'Amélia alors qu'elle répondit :

« Magnifique. Cette étendue d'eau immense qui s'étend jusqu'à l'horizon, le bruit des vagues qui vient lécher le sable et ce vent qui chante et qui siffle les mystères de la mer… Et ces goélands qui volent au-dessus de la mer et qui peuvent aller partout, libres, vraiment libres. » Amélia les enviait presque. Parfois, elle avait envie de s'envoler au-dessus de la terre, très haut et d'observer tout le monde de tout haut sans que personne ne puisse faire attention à elle. « Quand on sera rentrées je ferai certainement un tableau de tout ça, pour en conserver un souvenir ! La prochaine fois, il faudra aller voir les montagnes ! »  ajouta t-elle avec un tel enthousiasme qu'elle était sûre de convaincre sa mère de l'y emmener.

Elle serait heureuse de retourner un autre jour voir la mer, mais la saison importait peu au final. Par exemple, même si en été il faisait plus chaud et l'eau était certainement meilleure pour y tremper les pieds, il y avait une chose qui n'était pas là en hiver : les vacanciers. Elle n'était pas certaine d'aimer autant la mer en période d'été pour cette raison. Et puis, on avait vite trop chaud à se trouver exposée sur le sable sous une chaleur trop élevée, tellement qu'il valait mieux passer son temps dans l'eau à nager … Nager... Quoique c'était une activité qu'Amélia pensait pouvoir apprécier aussi. Se laisser flotter au-dessus de l'eau en fermant les yeux quelques secondes, tout en laissant les vagues venir fouetter doucement son visage et son corps.

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Sur les chemins




J’esquissai un sourire devant la gourmandise d’Amelia. De la chantilly sur le chocolat, et des petites douceurs. L’heure traditionnelle d’une collation ne devait guère être loin et même si ce n’était pas le cas, ce n’était pas une fois un petit excès de sucrerie qui nous tueraient.

« Mettez des rochers pour deux. » cela agrémenterait agréablement ma boisson, et je ne me sentirais pas ainsi obligée de prendre dans la portion de ma fille pour goûter à des petites choses qui n’avaient pas l’air désagréable. La tenancière acquiesça et nous allâmes nous asseoir, et nous lançames dans une petite discussion. J’étais satisfaite de voir que cette sortie lui avait plu, et qu’elle n’en était en rien las. Même si ce que je gagnai à la fin fut une quasi obligation d’orchestrer un séjour dans un autre endroit : en montagnes. Je n’avais rien contre mais il fallait trouver le bon moment. Son enthousiasme n’avait eu aucun mal à me convaincre, j’avais toujours été un peu faible  devant ce regard brillant et cette lueur d’espoir dans ses yeux.

« C’est une idée. Peut être aux prochaines vacances. »

Nos commandes nous furent apportées et je soulevai le couvercle de la petite théière individuelle pour découvrir une dose bien maigre de feuille de thé, du moins il n’y avait pas ce petit supplément que j’ajoutai toujours pour la petite tasse supplémentaire qui restait toujours au fond de la théière. De plus, je trouvais l’odeur bien douce. C’était un thé commun, et si j’aurais préféré un plus parfumé (après tout, si deux thés avaient le même nom, d’un fabriquant à l’autre ils n’avaient pas nécessairement le même goût) je ne m’étais pas attendue à un produit d’exception, vu l’endroit et le décor. Par contre, les rochers étaient eux tout à fait correct. Ni trop sucré, ni rance. Ils posaient toutefois une question : la noix de coco ne poussant pas sous nous latitudes, ils venaient de l’étranger mais les frontières étaient fermées officiellement, sous prétexte que la grande bretagne pouvait être autosuffisante… Une bien belle idée qui n’avait ni queue ni tête au passage… Donc d’où venait ce produit ? Je doutais que c’était un stock vieux de trois ans au moins car il y aurait eu comme un goût. Une question qui resterait sans réponse et que j’oublierai assez vite.

« La mer a bien des visages. Magnifique et terrible à la fois. L’une des premières fois que je l’ai vu, c’était un jour de tempête et il valait mieux ne pas s’approcher du bord au risque d’être emporté. Je me demande si je n’en avais pas fait un croquis… Et si je l’ai conservé... » il me faudrait rechercher dans mes anciens carnets, qui reposaient dans une vieille malle dans ma chambre, sous d’autres vieilleries. Je n’avais pas dû me plonger dedans depuis que j’avais fini de m’installer à Pré au lard, excepté pour ajouter quelques objets qui ne me servaient plus et que je rechignais à jeter.

« En tout cas c’est une excellente idée ! Il y a encore bient trop de murs vides en plus chez nous ! »

Si la toile était réussie, je l’accrocherai sans doute. C’était une manière que je trouvai fort agréable pour montrer que je l’aimais et pour l’encourager à continuer dans cette voie. Mais il était possible que cela puisse la mettre un peu mal à l’aise, des inconnus pouvant observer ses dessins et faire des compliments ou des remarques désobligeantes dessus. Je n’avais pas fait de notre maison un musée pour ses œuvres, tant parce qu’elles ne s’accordaient pas nécessairement avec le style d’une pièce, que parce que j’aimais aussi avoir d’autres décorations sur mes murs et pour lesquelles il fallait garder de la place.


« Et donc ? As tu trouvé la réponse à ma question : comment reconnaître une boutique de sorcier ? »  j’avais gardé dans un coin de ma tête ma petite question à laquelle elle avait semble t il oublié de répondre, et dont la réponse tenait presque de la plaisanterie même si c’était une différence notable entre le monde magique et non magique. Je défis  mon écharpe, la pliant soigneusement avant de la poser sur mes genoux et prit entre deux doigts un second rocher qui disparut entre mes lèvres. J’attendis sa réponse, lui laissant le soin de réfléchir encore un peu. Je m’attendais à une réponse réfléchie, à un signe complexe et pourtant c’était à un détail tout simple que je pensai.

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 Le regard de la jeune fille se mit à briller d'excitation lorsque sa mère lui répondit qu'ils iraient peut-être, voir les montagnes lors des prochaines vacances. Bien sûr, elle avait dit « peut-être » mais Amélia gardait quand même l'espoir qu'une autre excursion mère/fille allait être organisée bientôt... Enfin même si ce n'était pas avant plusieurs mois, peu lui importait. Au moins, elle savait que sa mère y réfléchirait et c'était le plus important. Il y avait des sommets enneigés au nord de l'Ecosse ; il lui semblait  avoir plusieurs illustrations de paysages Ecosssais dans des livres qu'elle avait feuilleté. De plus, qui dit Ecosse dit un territoire encore plus proche de chez elle que là où elles se trouvaient en ce moment.

On leur apporta ensuite leurs commandes et toutes deux commencèrent à boire leur boisson. Pour sa part, Amélia trouva son chocolat assez bon. Elle se souvenait avoir bu par le passé meilleur chocolat mais elle dût avouer qu'il n'était pas mauvais du tout. La chantilly également. Quant aux rochers, ils furent meilleurs que ce à quoi elle s'attendait. Amélia se perdit dans la délectation de ses rochers lorsqu'elle entendit sa mère lui parler à nouveau et aussitôt, elle se pendit à ses lèvres car elle lui parlait d'une des premières fois où elle avait vu la mer en colère.  Magnifique et terrible à la fois. Elle se demandait si elle n'en avait pas fait un croquis et si elle l'avait gardé ou pas. Dans sa tête, Amélia était déjà en train d'imaginer la mer en colère tel que sa mère venait de lui décrire. Cela semblait impressionnant et pourtant tellement grandiose. Comme si c'était la planète qui se mettait elle-même ne colère... Mère Nature était une force terrible et rien ne pouvait l'en arrêter quand elle l’avait décidé. Amélia était même persuadé qu'elle pouvait être plus dangereuse que Voldemort lui-même. En fait, elle était persuadée que Voldemort serait complètement désarmé devant les forces de la nature! Quelque part, pour Amélia, cela avait quelque chose de rassurant...

« Oh maman, si vous retrouvez votre croquis, il faudra absolument que vous me le montriez ! » s'écria t-elle avec engouement.

Cependant, la remarque suivante de sa mère la fit rougir jusqu'aux oreilles. Oh non, elle n'avait jamais sous-entendu qu'il faudrait accrocher son tableau au murs – tel un véritable chef d'oeuvre.  Elle se sentirait vraiment très très gênée de voir sa peinture accroché à l'un des murs du salon là où tout le monde pourrait la voir. Assurément, elle ne pourrait le supporter si quelqu'un en faisait quelques remarques désobligeantes. Après tout, ce n'était pas parce que ses dessins lui plaisait à elle et à sa mère que des inconnus les apprécieraient également.

« Oh vous savez maman, vous n'êtes pas obligée de l'afficher dans le salon,,,  Dans votre chambre dans la table de chevet c'est très bien aussi. » Au moins, dans sa chambre, il était quasiment impossible que des inconnus y monte et puis, dans la table de chevet, seule elle et Amélia sauraient qu'il s'y trouverait. Ce serait comme leur petit secret. Elle aimait bien cette idée. La jeune Serdaigle fut sortit de ses pensées lorsque sa mère lui posa une autre question, une question qu'elle avait oublié de réponse au début de leur conversation. Cette question qui sembla la plongea dans une très intense réflexion et elle se mit à regarder tout autour d'elle afin d'en trouver la réponse. Elle observa attentivement chaque détail... Les gens autour d'eux, habillés parfois si singulièrement qu'il était clair qu'ils n'étaient pas sorciers... Levant les yeux au plafond elle constata une autre différence notable. La lumière provenait de lampes avec une bougies à l'intérieur – sûrement – allumées avec de la magie.

« Les boutiques sorcières utilisent la magie pour éclairer leur magasin, ou alors il y a des bougies dans les lampes. Les moldus utilisent... » ses sourcils se froncèrent un peu plus alors qu'elle essayait de se remémorer le terme. « Lé... L'électricité. Ils utilisent des ampoules au lieu des lampes. »  Bien entendu, ils n'apprenaient pas ce genre d'informations maintenant à Poudlard. Pas à cette période du règne de Voldemort. Amélia aimait apprendre su tous les sujets quel qu'ils soient. Elle savait que les professeurs de maintenant n'approuveraient ces lectures mais c'était bien d'avoir l'esprit ouvert sur tous les sujets, non ? Elle avait emprunté un livres parlant des techniques moldues lors de sa première année à Poudlard et avait pris quelques notes tout en lisant (environ 5 rouleaux de parchemins). Elle avait une mémoire visuelle. Une fois qu'elle avait lu quelque chose une ou deux fois, c'était gravé dans son esprit. Il suffisait ensuite de fouiller dans son esprit pour y retrouver les informations qu'elle voulait. Elle espérait que sa mère ne lui en voudrait pas d'avoir ouvert parlant de la vie des moldus un jour. Bien sûr, elle ne divulguerait jamais aucun de ces informations à Poudlard; elle savait que ce pourrait être dangereux !

Amélia porta la tasse de chocolat à ses lèvres et y but quelques gorgées.  Elle croqua également dans un des rochers qu'ils avaient commandé. Elle aimait beaucoup le goût de la noix de coco dans sa bouche.  Ils étaient bons sans être excellents, ni trop secs ni trop rances. Une fois la bouche vide, elle reprit la parole :

« Il me semble que les boutiques sorcières semblent plus petites vu de l'extérieur qu'elles ne le sont de l'intérieur sûrement dû au fait que les sorciers font souvent usage de sortilèges d'extension pour agrandir l'intérieur. De plus, leurs boutiques se trouvent souvent coincés entre deux grandes façades moldues afin d'attirer moins l'attention des gens qui ne sont pas sorciers. »

Puis, c'est alors que ses yeux se posèrent sur le menu qui se trouvait encore à plat sur la table et ses yeux se baladèrent dessus sans y prendre garde. L'évidence la frappa alors. Comment n'y avait-elle pas pensé plus tôt ?

« Oh... Bien sûr ! Les menus sorciers affichent des prix en Gallions ! Les moldus n'utilisent pas le même argent que nous... »



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Sur les chemins



Il était une chose que je trouvais merveilleuse : c’était la capacité des jeunes gens, et particulièrement des enfants de s’émerveiller et de s’enthousiasmer pour de petites choses. Il suffisait de peu. Et lorsque l’on ajouté à cela une bonne dose de curiosité, et d’imagination, la moindre petite chose semblait devenir exceptionnelle. J’enviais ma fille pour cela, pour avoir pu cultiver toute son insouciance, pour l’avoir encore. Si ce seulement ce temps pouvait durer indéfiniment… Si seulement…

« Je le rechercherai. Cela aura le mérite de m’occuper une soirée ou deux. »

Mais elle était aussi capable d’une grande timidité, qui ici tenait partiellement à sa modestie. Exposer l’oeuvre de son enfant n’était pas rare, mais il était vrai que cela pouvait être quelque peu gênant lorsque c’était dans une pièce où des étrangers étaient destinés à passer. Toutefois j’estimai qu’il était plus plaisant d’exposer l’oeuvre, aussi simple soit elle au côté des chefs d’oeuvres de gros peintre, dans une pièce de vie que dans une pièce aussi sordide qu’un placard ou des latrines. C’était  une insulte pour le temps passé, pour l’application, pour la personne. Si vraiment l’exposer ne méritait pas, ou dérangeait un esthétisme voulu et préféré, il valait mieux tout simplement ne pas l’exposer. Malheuremsent tous les parents n’avaient pas cette réflexion, et des enfants se trouvaient peinaient de découvrir dans des lieux sordides leur dessin.

« Tout dépendra du résultat, de ses dimensions et de sa réussite. » répondis je doucement, entourant de mes doigts ma tasse alors que je m’amusai de sa réponse. Dans ma chambre, il y avait bien sûr de la place mais enfermer dans la table de nuit une peinture me paraissait complètement ridicule, ne serait ce que parce que je m’étais imaginé un tableau de dimension respectable, au minimum d’une quinzaine de pouces. « Nous verrons cela en temps voulu. »

Je la laissai ainsi avec une question, me taisant alors qu’elle réfléchissait, hôchant la tête quand elle donnait des réponses intelligentes, vraies mais bien différentes de celle que j’attendai. C’était les signes généralement attendus, les premiers que l’on pouvait remarquer : l’éclairage, les illusions et enchantements utilisaient, la situation géographique des boutiques…. Je ne disais rien mais mon visage exprimait bien qu’elle n’avait toujours pas atteint la bonne solution. Mais finalement elle n’eut pas à donner sa langue au chat, puisqu’elle trouva la réponse grâce au menu. S’il y avait à redire, et je ne m’en priverai pas car j’étais peut être légèrement tatillonne, c’était dans sa formulation qui pouvait, avec un soupçon de mauvaise foi (et là encore je n’étais pas toujours des plus innocente) être interprtée comme limitée au menu, et donc vouloir dire que seule le monde de la restauration sorcière affichait ses prix en Gallions. Mauvaise foi disais je ? Elle me paraît ainsi formulée clairement caractérisée.

« Exact. L’on oublie souvent ce petit détail et pourtant… C’est ce type de petits signes, qui ne se remarquent pas au premier coup d’oeil, que nous pouvons comprendre nombres de choses. C’est le détail qui distingue la copie de l’origine, le vrai du faux et tu peux appliquer cette règle à tout, y compris aux gens qui t’entourent. »

Je venais, sans le chercher, de tirer une leçon de ce qui n’était qu’une petite plaisanterie, une petite parole sans conséquence. J’étais satisfaite. Notre époque se prêtait si bien à ce type de tromperies, par les uns comme les autres, à des fins contestables. Et c’est là que je me mis à maudir mes pensées vagabondes, bien trop sombre pour un moment de détente. Je secouai la tête, provoquant la chute d’une mèche qui retrouva sa place presque aussitôt d’un mouvement de main. C’était un de ses gestes quelque peu surprenant, que j’effectuai, comme d’autres, avec cette fausse idée qu’il aidait à chasser les mauvaises pensées. Mais au fond, il n’en était rien.

« Fais moi penser en rentrant à regarder si un match de Quidditch se tiendrait à une date acceptable. Sait on jamais… Je serais encore capable d’oublier ce genre de chose, et cette fois sans le prétexte de ces milliers de décorations à trouver et installer dans tout le château... » et en parlant de cela il me faudrait également les retirer, et les remiser car cela ne se ferait pas tout seul. Et puis aussi confiante sois je dans les capacités des elfes de maison et autres employés, j’aimais savoir que tout était rangé et étiqueté comme il se devait pour les retrouver facilement les années suivantes. J’avais fait de Poudlard ce que j’avais pu. La grande salle avait vu les bannières des maisons s’alternaient au fil des heures, partant d’une récente et neuve jusqu’à atteindre les plus anciennes et en bon état que j’avais pu trouver. Certaines dataient possiblement du moyen âge et n’avait pas dû bouger depuis vu l’odeur de poussière et de vieux qui s’en était dégagé. Mais surtout, j’avais fait posé une bannière au dessus de la table des professeurs, et sa jumelle au dessus de la Porte de sorte à ce que tous puissent l’apprécier où les quatre blasons des fondateurs de Poudlard étaient placé au centre, autour d’un cercle d’or, entremêlé d’argent et de cuivre. Trois couleurs liés à des métaux précieux qui évoquaient aussi bien la monnaie sorcière, que les minerais eux même mais aussi et surtout qui pouvaient s’assimiler aux trois « sangs » sorciers. Un petit jeu, une petite provocation que je m’étais permise, considérant que les mots qu’avaient eu la directrice Avery lors de notre entretien ne m’interdisait pas (tout au contraire) ce type de fantaisie. Bien sûr peu l’avait vu, et je n’avais touché mot à personne de mes intentions, du message que j’y voyais. L’union des maisons, du monde sorcier devait être. Les querelles conjugaient au passé. J’eu un sourire alors que mon esprit revenait à la discussion, au présent et à la date de ce possible match de Quidditch. La rencontre n’aurait lieu au mieux lieu qu’aux prochaines vacances et il me serait possible d’acquérir les billets pour n’avoir qu’à les lui offrir pour son anniversaire. Un choix bien agréable pour qui hésitait toujours sur le meilleur cadeau à faire. Et sinon, il me faudrait guêter deux places restantes ou une personne qui se retrouverait à devoir y renoncer. Fort heureusement, Poudlard était un vivier pour ce type d’affaires. Un petit mot pouvait toujours circulait rapidement parmi les élèves, les professeurs… Ce n’était pas une raison de s’inquiéter outre mesure.




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 Très censées, les paroles de sa mère plongèrent la jeune fille dans une réflexion intense et doucement, elle hocha la tête. Les petits détails qu'on ne remarquait pas tout de suite, son histoire de copie et d'original, et du vrai et du faux que l'on pouvait pouvait appliquer à tout et pas seulement à un menu de restauration, y compris aux gens. Il pouvait y avoir tellement de « faux gens » dans notre entourage que l'on ne pouvait véritablement être sûrs en qui faire vraiment confiance. C'était vrai, et encore plus à l'heure d'aujourd'hui. C'était d'ailleurs le problème principal d'Amélia en ce moment. Mis à part sa mère, elle n'arrivait pas à faire confiance aux gens (même à ceux en qui elle avait plus ou moins confiance avant le règne de Voldemort), se confier se révélait être un acte que la jeune Serdaigle évitait tant qu'elle le pouvait. Elle préférait toutes ses pensées pour soi afin de ne pas être trahie par quiconque.  C'était angoissant, et aussi pesant de devoir tout garder en soi sans pouvoir se confier à quelqu'un. D'un côté, heureusement qu'elle avait encore sa mère...

« Vous avez raison maman... et l'époque actuelle le prouve sur bien des points. » Sa déception transperçait tellement dans  le ton de sa voix malgré sa ferme intention de ne pas le montrer. « Je n'ose même plus me lier à personne... J'ai constamment peur de dire un mot de trop ou que mes paroles soient mal interprétées... » Travaillant à Poudlard, elle savait qu'elle n'avait rien à craindre tant que sa mère serait là car elle savait qu'elle ferait toujours tout pour la protéger, mais cela n'empêchait pas d'être profondément ancrée en elle. Parfois, elle n'osait même plus croiser les yeux des personnes qu'elle croisait dans les couloirs. « L'autre soir, je feuilletais un ouvrage qui parlait d'Occlumancie et de Legimancie, et avant que je ne réalise que j'étais peut-être un peu trop jeune pour apprendre cet Art de l'esprit, j'étais en train de me dire que j'aimerai bien savoir fermer mon esprit. » Elle soupira, lasse. Prenant sa tasse de chocolat chaud dans ses mains, elle but encore une longue gorgée. Lorsqu'elle reposa sa tasse, elle avait une longue barre blanche de crème chantilly sous le nez au-dessus de sa bouche et c'est en croisant le regard de sa mère qu'elle s'en rendit compte et qu'elle attrapa une serviette en papier afin de s'essuyer.  Après avoir éclaté de rire bien entendu. Cela faisait du bien de rire. En général ces temps-ci, lorsqu'elle était à Poudlard, rare était les moments où elle riait vraiment. D'un vrai rire innocent et heureux. Vraiment heureux. Elle était vraiment heureuse d'avoir passé ces vacances de Noël un peu en-dehors de Poudlard avec sa mère, et même en-dehors de Pré-au-Lard (car le village était techniquement assez proche de Poudlard). Là, en ce moment, même s'ils étaient sur le même continent, ils étaient à des centaines de kilomètres du château. Pourtant, elle adorait Poudlard. Mais ces deux dernières années, elle ne s'en sentait plus aussi en sécurité que lors de sa première année d'étude.

Les yeux de la jeune fille brillèrent ensuite à la mention de Quidditch qui lui demandait de lui faire penser en rentrant à se renseigner si un match de Quidditch était programmé à une date acceptable.  Elle fit son possible pour ne pas sauter d'excitation sur sa chaise comme une gamine de sept ans à qui l'on venait d'offrir son jouer préféré pour son anniversaire. A n'importe quelle période de l'année, Amélia était toujours tellement impatiente d'assister à un match de Quidditch. Elle allait souvent en voir sur le terrain de Quidditch à Poudlard, mais évidemment cela n'avait rien à voir avec un vrai match entre deux équipes professionnelles et reconnues dans tout le Royaume-Uni. Elle apprenait tellement en les voyant évoluer avec aise et agilité dans le ciel. Elle apprenait les meilleures techniques de vol. Elle était toujours partante pour du Quidditch et qui plus est si cela lui permettait aussi de passer du temps avec sa mère. Elle répondit ainsi avec un engouement non dissimulé :

« Oh oui, comptez sur moi pour vous le faire rappeler !  Il me semble avoir lu quelque part que les Harpies de Hollyhead allaient bientôt jouer quelque part, mais c'est à vérifier car je ne sais pas exactement quand c'est... »




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Sur les chemins



C’était une enfant bien trop consciente de la situation qui me répondait et je ne pouvais m’empêcher de trouver cela quelque peu attristant. Mais c’était aussi pour le mieux. Cela lui permettrait, avec un soupçon de chance, d’être préparée à affronter notre temps.

« Et tu n’es pas la seule à craindre. Nombreux sont ceux à se demander s’ils peuvent faire confiance, s’ils seront entendus, si leurs mots ne seront pas rapportés, déformés. Le seul conseil que je puis te donner, c’est de rester attentive et de ne jamais être aveuglé par tes sentiments, sans oublier que tu as quelques vraies amis, à qui tu peux faire confiance. » un conseil qui était vrai à tout époque, que j’avais reçu en mon temps et n’avais pas pris la peine d’écouter.

« Si tu doutes, redresse le menton. Tu n’as pas à te montrer forte et insensible, seulement confiante. » ajoutai je avant qu’elle n’aborde un sujet qui, s’il m’avait intéressé d’un point de vue théorique m’avait toujours paru bien trop loin de mes capacités propres. La legilimencie et l’occlumencie. Des arts qui offraient une chance de se défendre face à une agression mentale mais qui était à double tranchant. Connaître les secrets des autres avait de quoi pousser aux pires indiscrétions, pour en dire le moins, et protéger hermétiquement son esprit attirer la méfiance de qui avait le premier don.

« Ce n’est pas moi qui pourrait te l’enseigner. Des lectures sur le sujet ne sont suffisantes pour en acquérir la maîtrise, malheureusement. Toutefois je doute que ce soit de cela que tu es réellement besoin. Très peu de sorciers sont capables de protéger leur esprit, ou de s’introduire dans l’esprit d’autrui. Il y a donc très peu de chances que tu passe à côté d’un qui se concentre sur ta petite tête et ne décide ensuite de te nuire avec ce qu’il aurait glané. Et puis, une pensée… Ce n’est qu’une pensée. Jusqu’à preuve du contraire, il ne t’es pas demandé d’adhérer à toutes les thèses et lois à la mode mais de les respecter. » . Je me pinçai légèrement les lèvres entre mes dents, alors que je cherchai à me rappeler qui pouvait bien avoir de tels dons, à Poudlard et envisageai l’intérêt et la possibilité de trouver une personne qui pourrait lui inculquer les bases. Si cela pouvait la rassurer, ce n’était pas un mal. « Je me renseignerai tout de même. Même les fondamentaux, cela peut rester utile. »

Par chance, le sujet n’allait pas s’étendre à l’infini. Pas aujourd’hui, en tout cas tant la lancer sur le Quidditch pouvait la faire dérivée sur un tout autre registre. Il reviendrait sur la table si elle était vraiment inquiète de ses pensées, et si tel était le cas, il me faudrait la cuisiner un peu pour savoir quelles pensées elle craignait de laisser filer et auprès de qui. Suivant, la solution pouvait être bien plus abordable que l’apprentissage d’une technique difficile : une baguette dans le nez et des menaces sussurer à l’oreille, par exemple. Ou une bonne leçon.

« Bientôt… Donc la plupart des tickets ont dû être vendus et, avec un peu de chance, certains tentent de se débarasser des leurs… ». J’étais, sur ce point, assez confiante. Il fallait simplement être à l’affut, et ne pas manquer l’information. Je terminai ma boisson, reposai doucement la tasse et décida de simplement profiter encore quelques instants de cette halte revigourante. Nous avions encore le temps de trainer, et de voir un coin ou un autre avant de rentrer.

« Il y aura avant une rencontre à Poudlard… l’aigle contre le serpent à sornette non ? Je ne te garantie pas que je serais libre ce jour là mais si je met au placard tous les troubles fêtes… Peut être que je me tiendrais dans les gradins, pour une fois... » sur toutes les rencontres qui s’étaient tenus depuis que je travaillais à Poudlard, c’était à peine si j’avais assisté à la moitié. Cela m’indifférait plus ou moins, n’étant pas une passionnée mais je ne trouvais pas moins lassant de travailler quand d’autres observaient simplement que tout se déroulait bien dans un stade où il y avait, en général, peu d’incidents.



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 Amélia sirotait son chocolat lentement. Elles étaient bien assise ici, au chaud à discuter et elle n'était pas trop pressée de retourner au-dehors. Elle était heureuse d'avoir un peu vider son sac devant sa mère de toutes ces choses qui l'angoissaient un peu lorsqu'elle était à Poudlard ces temps-ci. Elle ne savait pas pourquoi elle avait gardé tout ça pour elle pendant si longtemps ; finalement cela faisait du bien de parler et sa mère était quand même la personne en qui elle pouvait avoir le plus confiance. Elle écouta attentivement les paroles de sa mère qui essaya de la rassurer tant bien que mal. Elle hocha la tête plusieurs fois pendant qu'elle parlait. En effet, elle avait quelques amis à Poudlard en qui elle pouvait avoir confiance... Du moins peut-être... C'était ça le problème, elle n'en était même pas certaine qu'elle pouvait leur faire confiance. Même à ses quelques amis qui avait été toujours été là pour elle depuis son arrivée à Poudlard. Même à eux, elle n'avait pu leur parler de ses angoisses, de ses peurs. Il y avait comme un blocage en elle. Blocage sur lequel elle devait travailler elle le savait pourtant... C'était presque comme si elle appréhendait tellement de se faire trahir qu'elle préférait fermer son cœur aux gens, même à ceux en qui elle avait normalement confiance.

Cependant, sa mère avait raison : il fallait qu'elle se montre plus confiante, sans toutefois se montrer trop forte et comme si rien ne la touchait. Juste confiante. Il ne pouvait pas y avoir des traîtres à chaque coin de couloirs.  Amélia devait s'avouer s'être même légèrement refermée à sa meilleure amie... Quand je dis meilleure amie, les deux jeunes filles s'étaient rencontrées le premier jour de leur première année dans le Poudlard Express, avait partagé tellement de choses depuis et était « en temps normal » comme un aimant. C'est-à-dire que de la même manière qu'il ne pouvait y avoir un pôle nord sans un pôle sud, on ne voyait jamais l'une sans l'autre ou même lorsqu'on voyait l'une d'elle seule, on pensait immédiatement à la deuxième et on se demandait alors où elle se trouvait. Pas ces derniers temps cependant.  Amélia s'en voulait mais elle s'était vraiment sentie mal ces temps-ci et avait craint d'exprimer ses sentiments même à sa meilleure amie...

Finalement, de s'être un peu ouverte à sa mère sur le sujet aurait sûrement plus de positif que de négatif. Elle allait essayer de suivre les conseils de sa mère. Et puis, de toutes façons, quoiqu'il arrivait, elle savait que sa mère serait toujours là pour lui éviter d'avoir des problèmes.  Et de quels ennuis parlait-on ? Ce n'était pas comme si elle était ouvertement rebelle ? Non, elle souhaitait juste vivre sa vie comme elle entendait, profiter des quelques plaisirs qu'elle avait encore, sans se soucier de rien. Elle n'approuvait pas les idées de Voldemort mais n'avait jamais rien fait à quiconque pour s'attirer des ennuis. Alors que pouvait-il lui arriver ? On avait encore la liberté de penser, n'est-ce pas ?

« Vous avez raison mère... Je ne devrai pas me fermer comme ça... Je ferai en sorte de me souvenir de vos conseils. » et elle termina alors sa tasse de chocolat avant de reprendre un dernier rocher à la noix de coco. Elle se recula contre le dossier de son siège. Elle avait terminé mais n'était pas pressée non plus de quitter son siège. D'ailleurs, où sa mère prévoyait-elle donc de l'emmener après ? Ne lui avait-elle pas dit qu'elle voulait lui acheter quelques nouvelles robes ? En tous cas, Amélia croquait  chaque instant à pleins dents (et à cette pensée, elle croqua à pleine dent dans son rocher de coco).  Ce qu'elle était détendue lorsqu'elle était en-dehors de Poudlard. Comme si rien ne pouvait arriver.  

En ce qui concernait l'Occlumancie, sa mère lui avoua que ce ne pourrait pas être elle de toutes façons, à l'exception de la théorie. Néanmoins, ses paroles la rassurèrent en partie lorsqu'elle mentionna le fait que rares étaient quand même les sorciers étant capables de lire dans les pensées des gens. La jeune fille hocha la tête. Oui, il y avait sûrement peu de chance qu'elle en rencontre une demain... ou dans deux semaines au détour d'une rue ou d'un couloir... Il y avait certainement une probabilité de 8% ou moins qu'une telle chose se produite donc un très infime pourcentage. Sa mère lui assura cependant qu'elle allait se renseigner quand même. Connaître les fondamentaux de ces deux arts de l'esprit pourrait être très utiles.

Le sujet avait ensuite dévié sur le Quidditch, et ce sujet-là avait toujours tendance a apporter de la légèreté dans toutes les conversations surtout dans celles où Amélia était impliquée. Et alors que sa mère lui disait qu'elle allait se renseigner sur la date du prochain match de Quidditch, la jeune fille ne pouvait s'empêcher de s'enthousiasmer déjà telle une petite enfant émerveillée par un nouveau jouet qu'on venait de lui donner. Mais si le match était bientôt, cela signifiait que la plupart des tickets étaient sûrement vendus. Amélia ne perdait pas espoir. S'ils voulaient vraiment trouver des tickets pour y aller, ils réussiraient à en avoir. Elle faisait confiance à sa mère. Cette dernière lui demanda confirmation d'une rencontre de Quidditch qui aurait lieu normalement avant le match des Hollyhead Harpies et c'était une rencontre de Serdaigle contre Serpentard. Amélia hocha doucement la tête avant de répondre, sombrement. « Il va falloir que Serdaigle mette les bouchées doubles si nous voulons gagner. Serpentard a une très bonne équipe. On s'est entraînés plus dur et plus fort que  normalement ces dernières semaines, et le capitaine pense avoir une bonne tactique... Mais... C'est angoissant de ne pas savoir ce qui va se passer à l'avance. » Serpentard était bien loin devant pour la coupe des 4 Maisons malheureusement et il y avait quasiment aucune chance qu'ils les rattrape, mais ce serait génial s'ils pouvaient gagner au moins la coupe de Quidditch. Il leur faudrait travailler vraiment dur. « J'espère que vous pourrez vous libérer pour nous regarder jouer dans les gradins alors, qui sait... Peut-être que vous nous porterez chance ! » Elle savait en tous cas, que si elle savait sa mère présente pour la regarder jouer le match, sa confiance en elle doublerait voire triplerait et il y avait une chance qu'elle joue encore mieux que d'habitude.  Mais personne n'était à l'abri d'un cognard lancé avec force et précision pour vous empêcher de marquer...




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Connaître l’avenir était un don à double tranchant. Je n’avais pas besoin d’être devin pour le savoir. Non, il suffisait d’avoir compris comment les choses se dérouleraient pour s’y préparer, et découvrir que toutes les manœuvres ne suffisaient pas toujours. La vie ne se résumait pas à des stratégies. Il y avait aussi, heureusement et malheureusement à la fois, une part de chance. Ce qui manquait pour obtenir la victoire au cours de ce match, ce n’était pas une stratégie, mais la confiance.

« Parfois, ne pas savoir vaut mieux. Cela oblige de penser aux différentes possibilités, et ne pas s’enfermer dans une stratégie vouait à l’échec. » . J’ajouterai aisément à cela que tenter d’espionner son adversaire permettrait certes de glaner des informations sur la stratégie adoptée mais un bon capitaine, un brin retord, ne se priverait pas du plaisir de faire des réunions avec une stratégie particulière pour en développer une autre pour le jour de l’affrontement. Personnellement, du moins, c’est ce que je chercherai à faire, ne serait ce que pour humilier les tricheurs.

« Je dirais que le principal est moins la victoire que la bataille. Et tant que l’on peut être fier de sa prestation, il n’y a pas à rougir. » . Ce n’était que mon avis, forgeait sur mes victoires et mes échecs et sur ce qui m’avait été appris. Pour d’autres, la victoire était bien plus importante. Cela me paraissait toujours un peu bizarre, puisque cela niait presque tout mérite à l’adversaire. C’était un peu comme dire que la défaite ne menait qu’au déshonneur. J’eu un sourire réconfortant, j’avais confiance en l’équipe de ma maison.

« Nous verrons bien. J’espère pouvoir en tout cas. » . Je ne pouvais guère dire mieux, n’étant pas seule maîtresse de mon emploi du temps. Il suffisait d’un élève pour que je sois retenue. J’eu un léger soupir. C’était vraiment la partie la plus lassante de mon travail que d’être présente pour ma fille sans vraiment l’être. Et aussitôt le souffle expiré, je retrouvai ma bonne humeur. Ce n’était, de toute manière, qu’une simple moue imperceptible.

« On y va ? Tu préfères rentrer et profiter de la fin de journée ou nous faisons un petit détour pour te rhabiller un peu ? Chose que l’on peut faire un autre jour... » . Je ne voyais guère d’endroits où nous promener encore un peu, même s’il y en avait moultes mais si elle voulait rester encore un peu, loin de Pré au lard, il y aurait toujours un coin de Grande Bretagne qui serait appaisant. Pas nécessairement ce port, dont j’avais le sentiment d’avoir vu tout ce qu’il avait à offrir, et qui me laisserait seulement le souvenir d’un village charmant en bord de mer.

Je me levais, réajustai mon manteau sur mes épaules, mon écharpe sur mon cou et prit la direction de la sortie. J’avais déjà réglé les consommations, et ne me souciai donc pas d’une éventuelle addition. Et d’ailleurs qu’irait me demander la propriétaire ? La location des chaises ? Non, c’était ridicule. Lorsque nous fûmes dehors, c’est un froid saisissant que je remarquai. Le soleil déclinant, la température avait chuté. Plus tragique était l’aspect du ciel, qui se chargeait de nuages gris. D’ici à ce que le ciel ne se déchire, et ne transforme les rues en fleuves glacées il n’y avait qu’un pas. Qu’importe, être mouillée n’avait jamais été réellement désagréable.

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Sur les chemins...


 La tricherie, elle n'y pensait même pas. Elle n'avait jamais usé de tricherie dans tous les devoirs qu'elle avait eu à faire et ce n'était certainement pas quelque chose qu'elle envisageait dans un avenir proche, pas même en Quidditch ! Selon elle, les gens qui trichaient, un de ces jours verraient leur chance tourner et ils regretteraient alors d'avoir triché. On parlait de karma. Jusqu'à ce que le karma était de votre côté, alors tout allait bien mais si tricherie il y avait, alors la chance risquait un jour de se retourner contre nous. Non, elle avait toujours jouer en faisant preuve de fair-play et personne de son équipe  n'imaginait non plus de tricher. Il fallait faire preuve de persévérance et de donner tout de soit-même durant le match. Sa mère lui disait qu'il ne fallait pas s'enfermer dans une seule stratégie mais au contraire de s'ouvrir à toutes les possibilités existantes et Amélia était là bien d'accord avec ça. Elle ajouta de même que le plus important était d'être fier de sa prestation et non de gagner. Amélia approuva d'un signe de tête, même si finalement elle trouvait que c'était quand même de gagner... Evidemment on ne pouvait pas toujours gagner et il fallait accepter une défaite. Accepter une défaite se faisait plus facilement certainement si on savait au plus profond de soi qu'on avait tout donné de ses capacités pendant le match.  Si on perdait, cela ne voulait pas dire qu'on avait été mauvais, non. Cela voulait juste dire que l'équipe adverse avait été meilleure que nous, mais dans le journal du lendemain on verrait quand même un petit mot en notre faveur qui complimentait nos efforts durant le match. Par conséquent, Amélia partageait l'opinion de sa mère, et elle esquissa un mince sourire lorsqu'elle lui redit encore qu'elle espérait pouvoir être là. Amélia savait qu'elle essaierait vraiment, et que si elle ne pouvait pas à la dernière minute alors c'était bien au contraire de sa volonté.

Lorsque sa mère lui demanda ensuite si elle voulait continuer un peu pour profiter de la journée ou bien rentrer à Pré-au-Lard, Amélia se rendit compte qu'elles avaient finalement beaucoup marcher aujourd'hui et que le vent fatiguait énormément. Elle se sentait exténuée et se trouvait désirer une chose plus que n'importe quoi en ce moment : son lit ! Bien sûr, cela ne voulait pas dormir tout de suite... Elle pourrait bien discuter encore un peu avec sa mère dans le canapé enveloppée dans une couverture avec un bon chocolat chaud maison, mais dans l'immédiat elle adhérait à la proposition de rentrer. « Ça ne me dérangerait pas de rentrer maintenant. » fit-elle alors qu'elle imitait sa mère en se levant et rattachant son manteau. Elle noua étroitement son écharpe autour de son cou et remit ses gants alors qu'elles ressortaient du petit café. Dès en sortant, le froid vint lui mordre au visage et elle remarqua alors que le jour baissait lentement mais sûrement. Elle n'avait pas vu la journée passer et puis en hiver, les journées étaient très courtes. Aux alentours de 16 heures, il commençait déjà à faire nuit... En plus, à en juger par les nuages gris qui s'amoncelaient dans le ciel, il ne tarderait pas à pleuvoir. Elle emboîta alors le pas de sa mère alors qu'elles descendaient le long de la rue afin qu'elles trouvent un endroit tranquille où elles pourraient transplaner.

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Sur les chemins



Ainsi nous rentrâmes à Pré-au-lard, disparaissant dans un craquement, provoqué par cette magie étrange, qui, avec une facilité déconcertante, déchirait brièvement l’espace. Le temps de notre paisible village n’était pas particulièrement meilleur, mais revoir notre porte avait cet aspect réconfortant. Celui de promesses de confort, de douceurs, de calme. Et pourtant, en regardant la rue paisible je ne pouvais m’empêcher de demander combien de temps cela durerait. Un jour, n’y aurait il pas un imbécile pour imposer des quartiers en fonction du sang ? Ne nous faudrait il pas déménager ? Si cela advenait, je n’aurais sans doute pas les moyens de tout recommencer ailleurs. Je masquai mes sombres pensées sous un sourire et ouvrai la porte, libérant une légère odeur de bois mouillé. Le vent et la neige avait dû faire redescendre quelques odeurs par la cheminée. Ce n’était pas désagréable. Je retirai mon manteau, qui trouva place sur son ceintre, dans un petit placard situé sous l’escalier, mes chaussures et m’en allai allumer un feu ronronnant, préparer une tasse de chocolat chaud pour Amelia et un thé pour moi, la laissant vaquer à ses occupations en attendant que ce soit prêt. Evidemment je ne fis cela qu’une fois sûre qu’elle en désirait bien un. Lorsque ce fut le cas, je m’en revenais avec deux tasses, et les déposer sur la petite table du salon, avant de trouver moi même place dans mon fauteuil habituel. La journée avait été longue, il me restait encore à préparer le repas, et je n’avais guère idée de quoi faire. Tout dépendrait du cellier, et des éventuelles lumières qui parcoureraient mon esprit à cet instant.


« Amelia, ton chocolat est prêt ! » l’informais-je, avant d’engager la lecture d’un quelconque livre d’histoire. Je l’avais déjà lu, lu et relu. Mais certains passages tendaient toujours à m’échapper et je trouvais toujours plaisir dans les livres. Je relevai les yeux lorsqu’Amelia arriva, fermant le livre sur mes genoux, non sans laisser le signet à la page où je m’étais arrêté et me penchai pour prendre ma tasse. Sans être de grandes bavardes intarissables, il n’était pas rare de discuter de tout et de rien, longuement. Et polie comme elle était, me voir dans une lecture risquait fort de l’encourager à ne pas m’aborder.

« La journée te fut agréable ? »

Je connaissais déjà la réponse. Elle était expressive, et je ne la connaissais que trop bien pour qu’elle puisse réellement me cacher ces sentiments.

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Amelia E. Blackstone

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 Finalement, c'était bon de revenir chez soi. Dès qu'ils ouvrirent la porte de chez eux et qu'ils entrèrent, Amélia se débarrassa de son manteau, bonnet et écharpe et après les avoir mis sur le porte-manteau, elle se rendit au salon  avec sa mère qui lui demanda si elle souhaitait prendre un chocolat chaud. Répondant à l'affirmative, elle se laissa tomber de tout son long – et pas très cérémonieusement mais qui serait là pour la juger de toutes façons vu qu'elle était seule ?! Elle resta allongée quelques temps, songeant combien c'était bon finalement de se retrouver chez soi. Si elle avait espéré s'éloigner de Poudlard quelques temps pour se libérer de toute cette angoisse que Poudlard lui faisait ressentir, elle était surprise de constater qu'elle était heureuse d'être chez elle. Si près et pourtant si loin de Poudlard. Car ici, il n'y avait qu'elle et sa mère.  Elle pouvait encore être elle-même et rien d'autre, ce qu'elle n'était pas lorsqu'elle était au château. Rouvrant les yeux, elle tourna la tête vers le feu de la cheminée que sa mère avait allumé avant de leur préparer le chocolat chaud et le thé pour elle-même.  Cette sortie au loin lui avait fait du bien. Cela lui avait fait rappelé toutes les petites choses qu'elle aimait tant ici , dans leur maison. Les temps semblaient si incertains  au-dehors, mais ici, elles étaient seules et c'était comme si rien ne pouvait les atteindre.

Finalement, elle se rassit sur le canapé et attrapant un livre sur la table juste à côté, elle se mit à le feuilleter un moment. Elle l'avait déjà lu mais elle aimait le relire. Et puis, quand on relisait un livre, il y avait forcément des choses qu'on ne se souvenait plus d'avoir lu lors de la première lecture. D'où l'utilité d'une seconde lecture, voire d'une troisième. En l'occurrence, il s'agissait d'un livre qui parlait des plus grand potionnistes de tous les temps. En pleine lecture, elle entendit sa mère l'appeler de le cuisine pour lui dire que son chocolat était prêt. Laissant le livre sur le canapé, elle sauta sur ses pieds et le rejoignit dans la cuisine. Elle s'assit à la table devant sa tasse de chocolat chaud et plaça ses deux mains de chaque côté. En arrivant dans la pièce, elle avait noté la présence du livre sur les genoux de sa mère que cette dernière s'était empressée de refermer lorsqu'elle était entrée. Un léger sourire amusée se fit sur ses lèvres en pensant au livre qu'elle-même était en train de lire dans la pièce d'à-côté. Telle mère, telle fille. Ou du moins lui avait-elle enseigné les bons réflexes. « Merci » remercia t-elle pour le chocolat chaud avant de répondre à sa question. « Géniale et il faudra qu'on refasse ça un jour ! Mais pour le moment, je n'ai jamais été aussi heureuse de rentrer à la maison pour me poser et pouvoir lire un peu un livre. »  

Avec un grand sourire, elle souleva sa tasse pour en boire un peu son contenu, laissant au passage une trace de moustache au-dessus de sa bouche – ce qu'elle s'activa à essuyer aussitôt en ne pouvant s'empêcher de rire.

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