prénom : Amélia Ember nom : Blackstone Age & date de naissance :  13 ans & 6 Mars 1987nature du sang :  sang-mêlé École & maison : Serdaigle à Poudlard  Affiliation : impassible, ou en tous cas pas ouvertement rebelle même si elle ne partage pas l'opinion générale de ceux au pouvoir. Serdaigle (?). Crédit :@ moi / Avatar : AVENGEDINCHAINS

Amélia possède de la gentillesse et de la tolérance pour chacun et chacune et n'aura jamais un mot de travers pour quelqu'un.  Elle est prête à accepter les gens pour ce qu'ils sont et pour leur opinion si tant est qu'ils respectent eux aussi son opinion. Toutefois, il lui est extrêmement difficile de faire véritablement confiance à quelqu'un et à se lier d'amitié... Lorsqu'elle a des amis néanmoins, elle leur est énormément fidèle et fera tout pour eux.  Malheureusement, la situation actuelle dans laquelle nous sommes n'aide en rien ce sentiment d'incertitude de ne pouvoir faire confiance aux gens. Comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir et elle ne désire pas se mettre en danger et donner son cœur aux mauvaises personnes. On ne l'entends presque jamais se plaindre et il est plutôt rare d'entendre sa mère se mettre en colère contre elle. Amélia est une jeune fille calme qui sait s'occuper avec un rien et elle passerait la journée entière enfermée dans un bouquin (ce qui pourrait être un inconvénient pour se faire des amis) mais elle dit souvent que c'est son petit coin de paradis et un moyen de parfois s'évader de la réalité quand celle-ci devient trop oppressante.

Sa mère y a veillé depuis qu'elle est toute petite, elle ne tolère pas être médiocre et elle fait toujours tout son possible pour obtenir le meilleur des résultats. C'est presqu'une obsession : obtenir un Acceptable à un examen serait un problème pour elle. Et c'est encore pire maintenant avec le système qui privilégie les sang-purs. Amélia ressent encore plus le désir de montrer que même si elle n'est pas une sang-pur, elle peut faire aussi bien que quelqu'un soit-disant sang-pur. Ce ne sont pas ses origines qui déterminent ce qu'on est et ce dont on est capable.  Une fois, il lui était même arrivée d'éclater en sanglots sous la pression qu'elle s'était imposée pour arriver un examen de Potions. Elle avait tellement eu peur d'échouer qu'elle en avait fait des cauchemars la nuit. Ses matières préférées sont les Potions, les défenses contre les forces du Mal et la Botanique, et plus tard, elle aimerait bien devenir Potioniste (du moins elle espère que le système en place actuellement lui en laissera l'opportunité ou qu'il ne durera pas aussi longtemps que cela même si l'espoir, en ce moment, paraît bien mince). En-dehors de cela, elle passe beaucoup de son temps à peindre et dessiner mais ne montre guère souvent ses dessins à quiconque et son deuxième souhait le plus cher, serait de devenir auteur. Partir à l'aventure dans le monde et raconter ces aventures dans des livres. Aller à la rencontre d'autres cultures, d'autres personnes, ainsi que des créatures magiques qu'elle n'avait jamais encore vus.

Amélia était dans sa chambre à lire un de ses livres préférés avant de s'endormir. Elle ne voyait pas le temps passer et lorsqu'au bout du troisième chapitre, elle releva les yeux de son livre et se rendit compte qu'il était déjà vingt-deux heures, elle se dit qu'il était temps de refermer son livre. Sa mère lui disait souvent qu'elle ne devait pas lire trop tard, car c'était important d'avoir un bon sommeil pour être en forme le lendemain. Elle écoutait toujours ce que lui disait sa mère. Amélia referma son livre avant de le déposer à côté d'elle, sur la table de chevet. De plus, si sa mère apercevait de la lumière sous la porte de sa chambre, elle risquerait de venir voir ce qu'elle fabriquait encore à cette heure-là. Elle était très stricte sur ces choses-là, Amélia savait que si elle ne dormait pas à l'heure, elle recevrait des remontrances le lendemain. Au fond elle savait qu'elle avait raison. Elle savait que sa mère ne voulait rien d'autre que son bien, même si elle lui avait inculqué une éducation stricte et exigeante, Amélia savait que c'était pour son bien.

Amélia souffla sur la bougie qui dispensait une lumière tamisée sur l'ensemble de la chambre et s'allongea dans son lit, attendant que le sommeil l'emporte dans ses bras réparateurs. Amélia vivait seule avec sa mère et ce depuis qu'elle était née. Cela avait toujours été toutes les deux dans cette maison et Amélia n'avait aucun désir de voir cela changer un jour. Elle trouverait même très étrange si un jour elle venait à voir quelqu'un d'autre arriver dans la maison... Une personne de sexe masculin par exemple. Non, cela avait toujours été elles deux et Amélia ne désirait en rien que cela change. Cela serait beaucoup trop bizarre, presque surnaturel...

Elle n'avait jamais su qui était son père. Il fut une époque où Amélia s’était interrogée sur cette personne qui était son père mais qu’elle n’avait jamais vu. C’était il y a longtemps. Car, oui, comme toutes les petites filles, elle rêvait d’avoir un papa et une maman. Lorsque, par exemple, elle voyait des enfants dehors qui se promenaient avec leurs deux parents en leur tenant la main. Parfois, elle s’interrogeait. Parfois, elle se demandait ce que ce serait si son papa vivait avec eux. Pourtant, il y avait longtemps qu’elle avait arrêté de poser des questions à sa mère… Alors qu’elle n’avait que cinq ans, elle lui avait demandé à quoi il ressemblait ou, par exemple pourquoi il n’y avait aucune photo de lui dans la maison. Mais sa mère lui répondait de façon si évasive et à demi qu’Amélia cessa bientôt de l’interroger à ce sujet. Elle se fit une raison et se dit que “son père” n’avait rien du père qu’elle aurait voulu connaître et considéra qu’elle pouvait être tout aussi bien heureuse sans lui. Sa mère lui suffisait et lui avait toujours suffit.

Elle ne savait pas comment elle réagirait si un jour son père débarquait un jour et venait leur annoncer qu'il voulait une part de responsabilités dans son éducation, mais Amélia ne ressentait plus le besoin de connaître quoique ce soit de cet individu qui avait toujours été un inconnu pour elle. Tout bien considéré, qui avait été là lorsqu'Amélia avait fait ses premiers pas ? Ou quand elle avait fait ses premières dents ? Ou encore quand elle avait fait un mauvais rêve la nuit et s'était réveillée en criant ? Il n'avait pas été là non plus pour son premier Noël ou son premier anniversaire. Ses vrais parents c'étaient ceux qui s'occupaient de nous, pas ceux qui étaient absents ou ne faisaient jamais rien pour nous. Encore plus s'il n'avait jamais rien fait pour chercher à la voir ! Elle ne savait pas si elle le détestait vraiment ; elle était juste indifférente à cette notion de père. Elle était reconnaissante qu'il ait été là un jour car sinon elle ne serait jamais née, mais c'était tout ce qu'il était. Un image de père absent, ou plutôt de géniteur tout simplement.

Sa mère ne parlait jamais de cette partie de sa vie, ni avec elle ni avec quiconque, et même si elle avait eu envie de lui poser d’autres questions sur son père elle ne l'aurait plus refait. Non pas qu'elle pouvait être terrifiante parfois, (même si c'était vrai comme elle l'avait montré à la coupe du monde de Quidditch lors de l'attaque en 1994) mais elle avait trop de respect et d'admiration pour sa mère pour oser réveiller en elle de si terribles souvenirs.

En revenant sur cette admiration, cela venait sûrement du fait qu'elle avait été seule à élever sa fille, littéralement seule (non pas qu'elle était une enfant difficile mais élever une enfant seule à 18 ans ce n'était pas si facile que ça tous les jours), surtout qu'elle n'avait littéralement eu personne pour l'aider dans cette tâche... Même sa grand-mère ne se préoccupait pas réellement d'Amélia car – et elle ne s'était jamais cachée pour le faire savoir – être née en-dehors d'un mariage était une honte, un déshonneur. Parfois, quand elle était plus jeune, elle s'était senti très mal d'entendre sa grand-mère dire de telles choses vexantes à son sujet et elle avait parfois eu envie de pleurer. Cependant, en grandissant, elle avait appris à les ignorer, à les accepter. Tout ce que racontait cette vieille femme (qui par respect elle se devait d'appeler grand-mère même si selon Amélia il n'en était rien) n'était pas vrai. Et puis, sa grand-mère était d'une autre époque. Elle ne pouvait pas comprendre. A son époque, quand elle était enfant, on lui avait très certainement appris combien naître en-dehors d'un mariage était un déshonneur ainsi que de nombreuses autres choses qui étaient démodées. Non, si Amélia était née, c'était peut-être un hasard, mais d'une certaine façon c'était le destin. Si le destin avait décidé qu'elle ne devait pas avoir de père, alors ainsi soit-il. Elle savait que sa mère l'aimait suffisamment pour deux et que pour elle, elle n'était pas une erreur. Du moins, qu'elle ne regrettait pas le fait qu'elle soit née...

Quelque part, Amélia espérait que plus tard elle serait aussi forte que sa mère, aussi bien côté caractériel que de ses connaissances. C'est pour cela qu'elle redoublait d'efforts pour apprendre autant de choses que possible dans les livres. D'ailleurs, l'endroit de la maison de sa mère qu'elle préférait était la bibliothèque. Elle passait des heures entières à ingérer toutes les connaissances qu'elle pouvait. Elle aimait apprendre, elle aimait énormément travailler. Elle aimait rendre sa mère fière de ses progrès et elle aimait également se prouver à elle-même qu'elle pouvait aller loin. Peut-être était-ce, quelque part, un moyen de se prouver qu'elle n'était véritablement pas une erreur ?

Dans la chambre de l'adolescente, une fois le jour levé, on pouvait apercevoir énormément de livres sur les étagères empilées contre les murs – quasiment que ça d'ailleurs à l'exception d'une ou deux poupées encore parfaitement en état. Il y avait également quelques posters de Quidditch et l'on pouvait voir pas mal de photos de Gwenog Jones, la capitaine et batteuse de l'équipe des Harpies de Holyhead dans différentes positions sur son balai (soit en train de plonger sur un cognard avec sa batte levée ou encore en volant à côté de ses coéquipiers au milieu des acclamations de leurs fans). Amélia adorait le Quidditch et elle traînait souvent sa mère à un match de temps à autre. Sa mère la suivait toujours de bon cœur ce qui rendait très heureuse sa fille. C'était une des choses qu'elle aimait partager avec sa mère même si elle n'était pas sûre que cette dernière se passionnait autant pour le Quidditch qu'elle. Quand elle était enfant, elle soutenait surtout le Club des Flaquemare et ce fut grâce à eux qu'elle apprit toutes les manoeuvres de Quidditch possibles et imaginables dans les livres et qu'elle demanda à sa mère de lui acheter un balai pour l'anniversaire de ses huit ans. (même un tout petit, un qui vole à 1 mètre de hauteur! Avait-elle supplié sa mère presque à genoux). Finalement, elle avait obtenu une petite Comète et elle en était très fière. Puis, un an plus tard, ce fut lorsqu'elle vit les Harpies de Holyhead en action lors d'un match qu'elle commença à se passionner pour ce club aussi. Elle aimait toujours les Flaquemare mais elle admirait surtout la façon si fluide de voler de Gwenog Jones et puis, c'était aussi le seul club entièrement féminin qui existait donc cela comptait aussi pour quelque chose. Elle ne savait pas trop ce qui déclencha sa passion pour ce club ci, ce fut comme un déclic.

Bien sûr, le Quidditch n'est pas son unique passion. Amélia aime faire beaucoup de choses. Elle aime beaucoup lire et que sa mère lui apprenne des choses. Elle aime également faire de la peinture et du dessin. Elle a d'ailleurs une préférence pour le pastel et le portrait au crayon gris. Elle adore également peindre des paysages de nature principalement. Elle ne sait pas exactement comment ce hobby lui a pris. C'était quand elle était toute petite. Aux environs de 5 ans déjà elle aimait beaucoup dessiner des choses même si ce n'était pas très bien fait, elle ne se décourageait pas et persévérait. Au fur et à mesure, et après de longues heures d'observations et de rigueur, elle se prit à aimer dessiner de plus en plus. Alors, au fur et à mesure, elle dessinait des choses de plus en plus complexes et elle se rendit compte au bout de quelques années qu'elle était assez douée pour ça en fait. Dessiner, cela avait tendance à la calmer quand elle se sentait stressée et cela l’aidait à se détendre pour mieux réfléchir quand elle ne parvient pas à prendre la meilleure décision. De même que la lecture, c'était aussi une activité qui l'occupe bien quand sa mère n'est pas disponible pour s'occuper d'elle.

En effet, bien qu'elle soit très occupée par son travail et qu'elle n'ait pas beaucoup de temps libre sur ses mains, Amélia se saisissait dès qu'il était possible de chaque instant où elle pouvait apprendre quelque chose de sa mère ou simplement passer un peu de temps avec elle. Sinon, elle ne se plaignait quasiment jamais et était du genre à s'occuper tranquillement avec presque rien. Elle pouvait passer des heures à lire ou à écrire. D'ailleurs, elle tenait un petit journal dans lequel elle écrivait souvent ses confidences. Elle n'avait pas énormément d'amis mais elle considérait toujours qu'il valait mieux quelques amis que beaucoup auxquelles elle ne pouvait avoir confiance; C’est pour cela qu’il lui fallait du temps pour s'ouvrir complètement à quelqu'un mais une fois qu'elle s'était ouverte à une personne, elle avait le cœur sur la main. Elle était aussi très loyale envers ceux qu’elle considérait ses amis et avait toujours un mot gentil pour chacun.

Lorsque la bataille de  Poudlard eut lieu et que le monde changea pour le pire, c’est-à-dire dans la nuit du 1er au 2 Juin 1998, Amélia était en première année à l’école de sorcellerie Poudlard, et bien qu’elle ne participa pas à la bataille en elle-même car bien trop jeune et pas assez compétente encore, elle dût admettre avoir été choquée de la mort de Harry Potter. Elle se souvenait avoir ressenti un frisson le long de son échine et s’être demandé ce qu’ils allaient tous devenir à présent ? Sur le moment elle ne réalisa pas tout de suite les conséquences de la mort de Harry Potter. Tous ses camarades de première année qui se trouvaient avec elle cette nuit-là dans la salle commune de Serdaigle non plus d’ailleurs. Tous se regardaient en silence, n’osant dire un seul mot. Ils n’osaient croire en la mort de celui qu’on appelait l’Elu. Voldemort avait gagné maintenant ? Comment leur vie allait-elle se dérouler à présent ? Qu’allaient-ils devenir ? En tous cas, dès l’année qui suivit, des  nouveaux décrets furent sortis et Amélia dût reconnaître qu’elle avait été chanceuse de ne pas devoir rentrer à Poudlard cette année-là.

En effet, la loi disait maintenant qu’avant de rentrer à Poudlard, les élèves n’entreraient pas tout de suite à Poudlard mais dans une école préparatoire. Une autre école apparemment spécialement créée pour eux et dorénavant, les enseignements de la magie des élèves de sang moldu et mêlés seraient moins poussés que ceux des élèves d’origine sang pur.

Amélia échappa donc de justesse à cette réforme, car elle était déjà à Poudlard, et elle remercia le ciel mille fois pour cela.  Toutefois, lorsqu’elle entra dans sa deuxième année à  Poudlard la jeune fille nota tout de suite la différence d’atmosphère et bien qu’elle tentait de rester toujours à sa place sans s’attirer d’ennuis, elle ne pouvait s‘empêcher de regretter sa première année à Poudlard. Elle passait toutes ses heures libres à étudier, sûrement pour l’aider à oublier la situation dramatique que le pays traversait. Elle n’osait dire sa pensée à quiconque bien entendu de peur de s’attirer des ennuis, mais c’était un fait que l’argent, la pureté du sang et le pouvoir était désormais trois pierres importantes de cette “nouvelle” société et elle-même ne savait plus réellement qui était ses vrais amis. A l’école, le mérite et le travail avaient toujours de l’importance, mais bien moins que la pureté du sang. Amélia ne trouvait pas cela très juste mais n’osait bien entendu pas se rebeller. Ils devaient tous s’habituer à ce nouvel ordre mondial semblait-il… Ces temps-ci, Amélia se demandait souvent ce qu’il allait advenir d’eux tous. Quel avenir avaient-ils donc ?  Parfois, il lui arrivait un peu d’avoir peur. D’ailleurs, elle était persuadée que l’une des raisons qui faisait que sa mère travaillait désormais à Poudlard, n’était autre que pour veiller sur sa fille.