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La vent tourne et la chance avec lui [Alexander Lestrange]
Mer 30 Sep - 21:04Comptabilisé@Alexander Lestrange
The end of the flight
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Masayoshi Soken – Fragments of Forever (Final Fantasy XIV)
The end of the flight
« Un règlement de compte d’égo »
Masayoshi Soken – Fragments of Forever (Final Fantasy XIV)
Fin Septembre 2000 – Londres – Hyde Park - Nuit
Deux ans que tu vagabondes. Deux ans que tu as quitté le monde de sorcellerie où tu t’es retrouvé alors que tu avais dix ans. Deux ans où tu as dû te résoudre à te faire oublier, t’effacer afin d’assurer ta propre sécurité. Tu devais le faire même si tu reviens à regretter ce choix. Mais aujourd’hui, ce soir, tu tenais à te rendre sur le mémorial en hommage à ta mère qui a quitté ce monde il y a quatre années maintenant. Cet accident de voiture en France. Sa mort t’avait marqué et il va continuer à te marquer. Ce soir, tu n’as pas envie de te battre et tu voudrais être tranquille. Tu es lassée, fatiguée de tout ça. Mais tu ne peux pas te rendre, devenir un esclave. Tu t’y refuses. Tu avais coupé les ponts avec tout le monde afin qu’ils soient en sécurité, y compris la famille royale. Tu t’es arrangée avec tes parents et la reine pour qu’ils t’envoient en voyage. Tu sais que ton peuple t’inquiète, mais tu dois te retenir car t’afficher au monde moldu va attirer irrémédiablement les Forces de l’Ordre magique sur toi et les tiens. Il vaut mieux qu’il ne sache strictement rien. Et aussi douloureux que cela sera, tu es prête à utiliser le sortilège d’Amnésie, tous les uns après les autres. Tu n’hésiteras pas si tu l’estimes nécessaire. Cela fait quelques jours que tu es revenu sur Londres mais c’est pour une occasion spéciale. Tu avais même réussi à te procurer un petit bouquet de fleurs. Tu sais ce que tu vas en faire.
Il était tard et la nuit était déjà bien avancée. Depuis ta fuite, tu préfères voyager la nuit pour ta propre sécurité. Tu étais désormais seule face à un Ministère corrompu. Tu pouvais compter sur les quelques rebelles avec qui tu as des contacts comme Gareth que tu as revu il y a peu de temps. Ces deux années de séparation ont été terriblement vides sans lui, sans sa présence, sans sa voix ou son odeur. Tu savais ce que tu éprouves pour lui et tu refusais de le cacher au plus profond de ton être. Mais l’amour n’est pas ce qui te sauvera et tu le sais. Tu dois continuer ta bataille et le revoir t’a réellement soulagée et fait du bien. Mais tu n’oublies pas où est ta place et si on t’attrape, tu sais ce qui t’attend. Baguette dissimulée à ton poignet gauche, tu es toujours prête à te défendre si nécessaire. Habillée de ta longue cape noire et sa capuche, tu arpentes les rues sombres et silencieuses de Londres en direction du parc où se trouve le mémorial de ta mère : Hyde Park. Ce soir, tu voulais être tranquille et tu espères que personne ne te suit. Tu avais besoin de te retrouver seule avec elle, te confier à elle comme tu l’avais fait l’année passée. Elle n’est plus de ce monde, mais elle restera ta mère pour toujours.
Tu marches en silence, évitant les rues illuminées de la capitale anglaise. Tu dois te faire discrète et ne pas permettre ta capture. Bien que tu sois formée à tout ça, tu sais qu’on te pourchasse, qu’on te traque comme un vulgaire morceau de viande. Mais tu espères un calme pour ce soir. Juste ce soir. Tu ne demandes rien de plus. Bien que tu sois obligatoirement croyante, tu ne peux plus vraiment pratiquer comme tu le voudrais. Alors, tu te contentes de quelques prières journalières à défaut de ne pas te rendre à des messes. Londres est la ville de ta famille, les Windsor y règne et pourtant, tu es contrainte de les fuir comme la peste. Tes deux frères te manquent, mais tu t’accroches. Il le faut. Continuant ta route, tu finis par arriver à ta destination. Bien sûr, tu te sentais suivie mais cette impression, tu l’as depuis que tu as fui lâchement le monde sorcier, ton monde, celui auquel tu appartiens. Continuant ta route, tu entres dans le parc sombre et tu marches vers un lieu que tu connais. Les chances que cela soit un moldu est égale à zéro. Les rues de la Capitale sont toujours vides. Baguette en main, tu restes sur tes gardes tandis que tu t’approches du mémorial de ta mère : Diana Spencer. Levant les mains sur ta capuche, tu la baisses et tu te mets à genou devant ce dernier tandis que tu déposes le bouquet de fleurs sur la plaque mémoire se trouvant devant toi. Fermant les yeux, tu gardes ta baguette sur toi, prête à en découdre si quelqu’un prévoit d’interrompre les hommages que tu rends à ta mère en cette soirée. Mais s’il s’agit de sorciers, tu t’attends à ce que l’on t’interrompt. Et là, tu les attends au tournant. Réellement.
Il était tard et la nuit était déjà bien avancée. Depuis ta fuite, tu préfères voyager la nuit pour ta propre sécurité. Tu étais désormais seule face à un Ministère corrompu. Tu pouvais compter sur les quelques rebelles avec qui tu as des contacts comme Gareth que tu as revu il y a peu de temps. Ces deux années de séparation ont été terriblement vides sans lui, sans sa présence, sans sa voix ou son odeur. Tu savais ce que tu éprouves pour lui et tu refusais de le cacher au plus profond de ton être. Mais l’amour n’est pas ce qui te sauvera et tu le sais. Tu dois continuer ta bataille et le revoir t’a réellement soulagée et fait du bien. Mais tu n’oublies pas où est ta place et si on t’attrape, tu sais ce qui t’attend. Baguette dissimulée à ton poignet gauche, tu es toujours prête à te défendre si nécessaire. Habillée de ta longue cape noire et sa capuche, tu arpentes les rues sombres et silencieuses de Londres en direction du parc où se trouve le mémorial de ta mère : Hyde Park. Ce soir, tu voulais être tranquille et tu espères que personne ne te suit. Tu avais besoin de te retrouver seule avec elle, te confier à elle comme tu l’avais fait l’année passée. Elle n’est plus de ce monde, mais elle restera ta mère pour toujours.
Tu marches en silence, évitant les rues illuminées de la capitale anglaise. Tu dois te faire discrète et ne pas permettre ta capture. Bien que tu sois formée à tout ça, tu sais qu’on te pourchasse, qu’on te traque comme un vulgaire morceau de viande. Mais tu espères un calme pour ce soir. Juste ce soir. Tu ne demandes rien de plus. Bien que tu sois obligatoirement croyante, tu ne peux plus vraiment pratiquer comme tu le voudrais. Alors, tu te contentes de quelques prières journalières à défaut de ne pas te rendre à des messes. Londres est la ville de ta famille, les Windsor y règne et pourtant, tu es contrainte de les fuir comme la peste. Tes deux frères te manquent, mais tu t’accroches. Il le faut. Continuant ta route, tu finis par arriver à ta destination. Bien sûr, tu te sentais suivie mais cette impression, tu l’as depuis que tu as fui lâchement le monde sorcier, ton monde, celui auquel tu appartiens. Continuant ta route, tu entres dans le parc sombre et tu marches vers un lieu que tu connais. Les chances que cela soit un moldu est égale à zéro. Les rues de la Capitale sont toujours vides. Baguette en main, tu restes sur tes gardes tandis que tu t’approches du mémorial de ta mère : Diana Spencer. Levant les mains sur ta capuche, tu la baisses et tu te mets à genou devant ce dernier tandis que tu déposes le bouquet de fleurs sur la plaque mémoire se trouvant devant toi. Fermant les yeux, tu gardes ta baguette sur toi, prête à en découdre si quelqu’un prévoit d’interrompre les hommages que tu rends à ta mère en cette soirée. Mais s’il s’agit de sorciers, tu t’attends à ce que l’on t’interrompt. Et là, tu les attends au tournant. Réellement.
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Re: La vent tourne et la chance avec lui [Alexander Lestrange]
Sam 3 Oct - 13:22et la chance avec lui
[Fin Septembre, de nuit] pts fait
Ft. Autumn C. de Rothesay
Ft. Autumn C. de Rothesay
Cette journée avait été particulièrement éreintante pour Alexander. Pas physiquement, mais mentalement. L'homme ressassait encore le déroulement de sa dernière réunion avec un soupir de lassitude. Premièrement il avait fait le considérable effort de se déplacer en terrain "neutre", à savoir le monde moldu. Le sang pur avait ainsi côtoyé pendant d'interminables minutes la populace londonienne, ramassis de misérables vermines dénués de pouvoirs magiques. Ce bain de foule inévitable avait été la première épreuve d'une longue série de calvaires tous plus fatiguant les uns que les autres. Alexander avait su se montrer compatissant, ouvert et calme pendant la réunion, jouant un jeu d'acteur sans faille.
Il fallait toujours que les petites gens se plaignent de tout: Pas assez de travail, pas assez bien payé, marque trop douloureuse... Encore un mort parmi les nés moldus, mais le sorcier ne voyait pas en quoi c'était réellement son problème si les plus faibles ne tenaient pas le coup. De la même manière, on avait osé se plaindre de son département, ce qui n'avait pas manqué d'irriter l'homme au point de laisser échapper un rictus haineux. Si tout le monde savait rester à sa place aucun de ses employés n'aurait nul besoin de faire étalage de force, et il n'y avait pas de persécution.. On ne pouvait pas appeler ça de la persécution quand les chiffres prouvait que la majorité des réfractaires était de basse naissance, et que le tableau des sorciers recherchés donnait les mêmes résultats. Malgré moults explications on revenait encore et toujours sur les mêmes problèmes, la réunion s'étant terminé sur un report ultérieur, pour ne pas changer.
La seule bonne nouvelle ce soir était l'heure avancé à laquelle Alexander et les autres représentants divers avaient achevé leur petit pour parler: Il faisait maintenant nuit noire et les rues agréablement déserte rendait le retour beaucoup plus agréable que l'aller. Il tapa dans une cannette abandonnée sur le trottoir l'envoyant valdinguer quelques mètres plus loin sur la voie. Le sang pur suivit la trajectoire du projectile jusqu'à ce que son regard se perde sur une silhouette vaguement familière s'engouffrant dans le parc. L'homme ne mit pas longtemps à lister les possibilités qui s'offrait à lui: Le nombre de personnes qu'il connaissait se baladant dans le monde moldu s'approchait fortement de zéro, pourtant un sentiment tenace poussa Alexander à dévier de sa route pour suivre celle de l'ombre.
Depuis de nombreuses années maintenant le sang pur avait apprit à faire confiance a son intuition, celle ci ne lui ayant jamais fait défaut et s'étant même affinée au fil des ans. C'est donc avec un extrême discrétion qu' Alexander se mit à suivre la jeune femme curieux de savoir qui se cachait derrière cette cape. Peu à peu, les informations affluèrent, le parc dans lequel nous étions n'était pas des moindres, et c'est finalement en apercevant le monument au dernier tournant que le sorcier compris finalement à qui il avait affaire. Un sourire menaçant fendit le visage du sorcier tandis qu'il dégainait silencieusement sa baguette. Finalement tout ne serait pas perdue ce soir, le destin semblant en faveur du Lestrange.
Attaquer le premier en traître n'aurait pas été assez satisfaisant. Deux ans maintenant que la sorcière échappait aux griffes de l'homme, alors qu'elle était juste sous son nez l'instant d'avant avait contribué grandement à nourrir l'hostilité d'Alexander envers Autumn. Bien que ce ne soit pas de notoriété publique et qu'il ne l'assume pas totalement non plus, le sang pur avait développé une certaine forme d'obsession pour la sorcière: N'allez pas y voir quelque chose de malsain, Alexander était focalisé sur l'idée d'enfin la faire captive et laver son honneur. Aussi avait il prit un soin particulier concernant son dossier allant même jusqu'à connaître ses habitudes, mais aussi ses résultats aux divers examens, ses relations.. Certaines apparitions s'était produites un peu partout aux limites de son pouvoir, plus rarement en Angleterre.
Sûr de lui, peut être même un peu trop, il avança de quelques pas toujours préparé dans le cas d'une éventuelle attaque surprise. Mais de son point de vue il était le prédateur et elle la proie, une proie de choix. Alexander se détendit largement néanmoins après avoir confirmé que la sorcière était seule, osant même annoncer sa présence non sans lancer un informulé dans la foulée:
"Ce n'est pas très prudent de se promener toute seule le soir..
Le maléfice d'Entrave avait été jeté, et le sorcier attendait maintenant de savoir en combien de temps Autumn allait s'en défaire. En cet instant Alexander se sentait comme un chat jouant avec une souris avant de l'engloutir entièrement. S'il ne prenait pas à la légère la jeune femme, il ne pouvait s'empêcher de se sentir confiant, à tort ou à raison la suite nous le contera.
Lunatik (c)