Je sortis de la salle de cour en dernière. En effet, au vu de mon statut de sang, il était obligatoire pour moi de me mettre au dernier rang, loin de la porte, tout au fond de la salle. Cela me rappelais les manières du 18^ème siècle et même d’avant : les bourgeois devant, le petit peuple au fond ! Seulement, je ne me considérais absolument pas du « petit peuple ». D’ailleurs, il n’y avait pas de petit peuple. Juste de petite personne. Des minables de tous horizons. Comme si l’argent ou le sang pouvait déterminer une place dans la société ! C’était réellement injuste et je bouillais tous les jours de devoir me mettre au fond, de devoir baisser la tête devant les sangs-pur… De devoir supporter leurs grands airs et leurs violences gratuites !

Alors aujourd’hui, je ne fis aucun effort, je sortis en trombe de la salle de classe de potions pour rejoindre au plus vite la grande salle. J'avais faim. Remontant les escaliers qui menaient aux cachots en bouclant ma cape car il faisait très froid, je doublais bon nombre de personne avant de percuter de l’épaule – et sans le vouloir- un inconnu. Je marmonnais une excuse en me retournant avant de reprendre mon chemin. Mais quelques minutes plus tard, devant les grands escaliers et alors qu’il ne me restait que quelques marches à monter, je sentis une vive douleur dans le coup, comme si on m'étranglait. Je reculais instinctivement de quelques pas en essayant de déglutir mais on me tirait par la cape avec tant de force que je finis par tomber. Etant encore dans les escaliers, je dévalais la tête à l’envers 6 ou 7 marches avant de m’arrêter.

Ma tête avait cogné fort et je voyais des papillons devant mes yeux… mais je distinguais aussi l’inconnu que  j'avais bousculé un peu avant. Il me regardait avec un air supérieur, le sourire en coin, très fier de lui alors que ses amis s’esclaffaient :
-        Ca t’apprendra à oser doubler un sang-pur, à le bousculer en plus ! Et à t’excuser à peine !
Je me remis sur pieds plus vite qu’en disant « troll » mais la tête me tournait et mon dos me faisait souffrir. Peu importe : je m’avançais et donnais une gifle au sang-pur. Celle-ci claqua si fort qu’elle résonna presque dans les escaliers :
-        Ca t’apprendra à t’en prendre aux gens de dos et avec grande lâcheté ! Rétorquais-je.
Ensuite ? Eh bien ensuite je ne sus pas très bien comment mais je me retrouvais une nouvelle fois sur le dos. Ma tempe me faisait terriblement mal et un goût métallique s’étalait dans ma bouche. Du sang. Un ami de l’inconnu m'avait donné une droite en pleine mâchoire. Je roulais sur le côté en gémissant tandis que les rires se faisaient à nouveau entendre :
-        Attendez : elle a osé me toucher, une juste punition doit être menée :
Du coin de l’œil, je vis l’inconnu, furieux, lever sa baguette vers moi. Je cherchais immédiatement la mienne mais je l’avais perdu en tombant au tout début. La panique me submergea alors qu’un attroupement se formait tout autour d’eux. Apparemment, personne n’était disposée à m’aider… Comme d’habitude !

Les cours se déroulent les uns après les autres jusqu’à ce que l’estomac d’Athéna ne finisse par émettre des protestations sonores. L’heure du repas approche et la concentration diminue au fur et à mesure que la sensation de faim s’intensifie. Elle est une bonne élève, son père lui ayant transmis que le travail constant est nécessaire. Elle n’hésite donc pas à passer des heures à la bibliothèque quand elle ne fait pas de vagues de part son caractère franc. Il y a des choses qui lui sont tout simplement intolérables et elle n’hésite pas à intervenir si elle estime que cela est nécessaire. La cloche sonne, indiquant la délivrance pour les estomacs affamés. Elle file dans les couloirs sans attendre et elle aurait simplement filé dans la grande salle si du bruit ne l’avait pas arrêté. Un son de chute qui résonne dans les escaliers et les élèves autour d’elle semblent tous aller dans la même direction. La plupart des personnnes ont cette attirance pour tout ce qui pourrait devenir un potin à raconter dans l’école. Athéna est loin d’être la dernière à en colporter mais pas dans les circonstances qu’elle découvre en s’appprochant. Elle bouillonne de rage en entendant les paroles du sang-pur et en découvrant la jeune fille étendue au sol. Elle présente des signes de blessures déjà évident. Il ne fait pas attention à son arrivée alors qu’elle ne sait pas si c’est le responsable qui l’énerve le plus ou la foule qui se contente d’être spectatrice sans intervenir pour défendre l’élève. “Lâche-la immédiatement”. Elle s’est approchée de manière à se mettre devant Candice afin de la protéger. Elle s’adresse ensuite à la foule d’une voix forte. “Dégagez de là bande d'abrutis. Vous n’avez que cela à faire de vous délecter du bastonnage d’une élève? Si vous ne voulez pas que je vous fasse vivre la même chose, déguerpissez”.

Elle agite sa baguette de manière menaçante et cela suffit à ce que tous parte. Certains protestent mais des sortilèges lancés sur les murs semblent suffisamment dissuasifs pour les convaincre. Elle voit le bourreau qui reste lui aussi bouillonnant, également de rage. “Pourquoi tu la défends? Ce n’est qu’une sous-merde, elle m’a bousculé, elle mérite une sanction. Je vais lui apprendre à se comporter avec respect envers ceux qui lui sont supérieurs. La colère est immense alors que ce genre de traitements la font bouillonner. Elle trouve cela complètement stupide et arriéré de s’imaginer supérieur à cause d’un sang soit disant pur. “Tu es totalement stupide, tu ne lui es supérieur en rien. Et ne l’insulte plus ainsi, sinon je te le ferais regretter”. Il fixe alors Athéna d’un regard mauvais et elle soutient ce regard. “Je te le dis encore une fois, tu pars d’ici et tu me laisses m’occuper d’elle. Elle doit apprendre où est sa place”. Athéna bout d’une colère indicible. “Certainement pas”. Chacun des deux continue le duel de regard alors qu’ils tiennent leur baguette en main. Quasiment au même instant, des sortilèges fusent des deux côtés. L’heure est à l’offensive et les deux ont un niveau équilibré. Les sorts sont de plus en plus violents alors que la rage vrille le cœur des deux adversaires. Pour des raisons différentes alors que la volonté de protéger anime la jeune Athéna alors que l’égo obscurcit le cœur de l’autre élève. Il est difficile d’estimer si l’un des deux a davantage raison que l’autre mais l’un comme l’autre, ils finissent par se laisser emporter par ce duel et quasiment dans le même temps, ils lancent le sortilège diffendo. Athéna a un instant d’avance sur son adversaire et il est le premier à reçevoir le sortilège de plein fouet mais elle le suit la seconde suivante. Des coupures nettent apparaissent sur leurs bras et la douleur est intense.

Duel:

Diffendo:

Protection si nécessaire:

Le membre 'Athéna Parkinson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 'Dé à 6 faces' :


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#2 'Dé à 6 faces' :


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#3 'Dé à 6 faces' :

C’est vrai c’est vrai c’est vrai… J’étais irrécupérable. Une vraie casse-cou surtout en ce qui concernait le sujet des sangs-pur et l’injustice énorme que nous devions subir, nous, nés-moldus. Alors oui j’aurai pu me faire toute petite et me taire mais ce serait mal me connaître ! Comme si j’avais envie de la boucler en entendant que « doubler un sang-pur » était une grave faute. La claque était partie toute seule. Je n’avais pu m’en empêcher et la satisfaction que j’en ressentis était… énorme. Presque jouissive !

Evidemment, il n’en était pas de même pour le porteur de la joue devenue écarlate et de ses amis. Je devais m’attendre à des représailles. Evidemment, j’avais raison mais je n’étais pas une experte en combat rapproché et je ne pus éviter la droite de l’un de ses amis. Dieux que ça faisait mal ! Entre la chute, l’étranglement et le coup de poing, j’avais l’impression qu’un hippogriphe m’avait allégrement piétiné. Le temps que je me relève, encore plus furieuse et retenant mes larmes avec fierté, une jeune fille -apparemment plus âgée que moi-, se dressait face à celui que j’avais bousculé, ses amis derrière lui.

J’ouvrais la bouche pour lui dire que c’était mon combat mais elle avait déjà entamé le duel. Je restais un peu en retrait. Bon. Je ne l’avouerai sans doute jamais mais j’étais impressionnée… et je savais qu’au vue des sortilèges, je ne ferais jamais le poids. Je me reculais un peu en serrant les poings. Ca y est ! Je me souvenais de son nom ! Une Parkinson ! Je ne connaissais pas son prénom car je ne la côtoyais pas mais je connaissais son nom de famille car je l’avais déjà vu plusieurs fois avec le Professeur Parkinson et l’on m’avait expliqué que c’était sa fille ! Attendez. Sa fille ? Donc une sang-pur ? Une sang-pur qui m’aide ? Y avait-il une entourloupe ? C’est vrai que Hope m’avait de nombreuses fois vanté son père mais de là à ce que sa fille prenne ma défense ? Je m’asseyais un instant sur une marche tant la tête me tournait, ne ratant pas une miette du duel… Je dois avouer que ses paroles avaient été… tout à son avantage… et m’avait réchauffé le cœur en cet instant de triste solitude face à ce monde qui se délectait de ma souffrance.

… Et puis Parkinson et… Monsieur-Pitoyable s’envoyèrent carrément un Diffindo ! Si la jeune femme menait clairement le duel et réussit à atteindre sa cible… elle rata son sortilège de défense, se retrouvant avec de grosses coupures sur les bras. Le sang commença à perler et je vis sur son visage la douleur du sortilège. Je me relevais d’un bond. Entre temps j’avais retrouvé ma baguette et je me plaçais devant elle. Au diable les convenances des duels, j’essayais un Expelliarmus un peu maladroit... mais qui marcha ! Sa baguette voltigea loin derrière lui et tandis que l'un de ses camarades se ruait pour la lui récupérer, je vis avec horreur mon ennemi se ruait vers moi. Il bondit et me cloua sur le sol en me crachant au visage et en me giflant plusieurs fois. 
- Comment as tu osé ?!?
Ses dents étaient serrés par la rage. Je ne comprenais pas que l'on puisse me haïr à ce point pour... une simple bousculade ! Je me débattais mais rien n'y faisait. Il restait accroché à moi comme une moule à la coque d'un bateau...



Dés 1 à 2 = il s'en va en courant
Dés 3 à 4 = il s'attaque à Athéna
Dés 5 à 6 = Il s'attaque à Candice

Le membre 'Candice Overlake' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 'échec/réussite' :


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#2 'Dé à 6 faces' :