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Persephone Yaxley

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rebondissements intéressants

avec  @Ambrose G. Rosier  ★ septembre 2001 ★ ootd





La jeune femme savait que ses parents attendait qu’elle aille à l’une des soirées proposées ce week-end, elle écoutait sur ce point sans rechigner. Ayant bien compris qu’elle était celle que l’on appréciait exposer et elle aimait suffisamment être au centre de l’attention pour ne pas fuir les lieux la plupart du temps. Sauf qu’ils ne seraient pas présents et qu’elle y allait avec ses frères seulement, Hecate allant avant eux à une autre soirée. L’avantage pour eux d’avoir fait assez d’enfants pour leur laisser la charge de les représenter. Si Persephone était ravie d’y partir sans eux, ses deux frères semblaient bien moins enjoués qu’elle, elle le savait Ares le faisait par nécessité et obligation et Orion lui détestait réellement ce genre de moment, elle ne serait pas étonnée de le trouver dans un coin loin des regards au bout d’un moment. Si certains les pensaient jumeaux, leur différence de caractère était des plus que voyante et s’ils se comprenaient et étaient bien souvent inséparables, le jeune homme laissait sans hésiter le devant de la scène à sa petite sœur. Alors, elle passa la moitié de l’après-midi avec sa sœur, pour l’aider à se préparer et l’inverse également, il s’agissait de leurs moments. Ceux où elles se retrouvaient, même si maintenant Perse n’était plus autant à Poudlard, elle revenait tous les soirs, ne voulant pas partager l'espace avec d’autres élèves, surtout qu’Arya était au manoir et qu’elle s’ennuyait sans elle. Donc les deux soeurs, passaient beaucoup plus de temps ensemble ces derniers temps, ce qui avait tendance à les rapprocher. Elle n’avait pas compris pourquoi ils ne prennent qu’elle, mais il devait s’agir d’histoire de chaperon elle s’en doutait, Ares devait être le sien pour la soirée. Comme bien souvent, Hecate avait dû être choisie pour être plus diplomate que sa cadette.

Une fois prêtes, tout le monde s'était retrouvé dans le hall d’entrée du manoir Yaxley. Persephone étant toujours la dernière à arriver, laissant tout le monde patienter, ce qui avait pour effet d’agacer son aîné, mais il se retenait devant leurs parents, elle le savait parfaitement et en jouait beaucoup d’ailleurs. Princesse de la famille, jamais ils ne lui diraient qu’ils l’attendaient. Derniers ajustements alors qu’elle avait déjà sa cape sur le dos, rappel de faire attention, elle savait parfaitement ce qu’elle devait faire dans ce genre de soirée. Se tenir à côté de son aîné, écouter sagement ce qu’il pouvait énoncer comme idioties, sourire et être d’une délicatesse infinie avec toute personne souhaitant passer du temps avec eux. Alors que leurs parents ainsi que leur soeur venaient de transplaner, Ares s’arrête un instant avant de tendre le bras à sa soeur, une jeune femme de bonne famille ne pouvait pas arriver seule elle le savait. Ils étaient arrivés chez les Rowle et il lâcha un instant sa soeur, le temps qu’ils donnent tous les deux leurs capes aux domestiques, il analysa un instant sa tenue. « Tu ne saurais jamais porter quelque chose de sobre. » Elle roule des yeux pour toute réponses, suivant son frère, alors qu’Orion les retrouvait, lui était bien moins à l’aise que les deux autres.

La soirée commençait à battre son plein lorsque la jeune femme réussi enfin à s’éclipser de la vigilence de son aîné. Il semblait bien trop occupé à parler d’une potentielle vente avec un type qui ne plaisait guère à la jeune sorcière. Alors, elle se dit qu’il était pour elle d’aller chercher Orion, lui s’était échappé depuis un moment. Mais on ne lui disait rien, il avait beau être célibataire, il n’avait pas ce besoin d’être surveillé constamment par un homme de la famille. Ce qu’elle détestait ces croyances archaïques, comme si c’était cela qui pouvait faire qu’elle avait ou non perdu sa vertue. Elle était celle qui choisissait, pas un des hommes Yaxley. Elle cherchait son frère dans l’une des pièces ouvertes de la maison et alors qu’elle entrait dans la bibliothèque, apercevant une silhouette, imaginant qu’il s’agissait d'Orion, elle se décida à l’apostropher. « Tu n’as pas fini de te cacher ? Ares devrait avoir besoin de toi, il est incapable d’annoncer à un potentiel client ce qu’il faut donner à manger à un Leucrotta. Il nous en reste ? » A vrai dire, elle en profitait pour se moquer de leur aîné et essayer d'appâter son frère à la rejoindre. Elle se fichait bien des besoins d’un Leucrotta.

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Ambrose G. Rosier

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Comment tuer l’ennui en pleine soirée ?



Depuis sa majorité, son paternelle ne cessait de lui reléguer des missions et des tâches à réaliser pour la famille. Assister à certaines soirées mondaines en faisait partie. Même s’il aurait plutôt préféré se rendre avec Aléjandro ce soir à ce fameux bordel qu’il fréquentait tous deux. Un bordel où il pouvait faire tout ce dont il souhaitait : boire à foisons et fricoter avec des sorcières qui vendaient volontairement leur corps au plaisir de la chaire, tout en étant grassement payer, car elle ne devait point révéler qui ils étaient ou encore leur « secret ». Ambrose faisait parti des membres fidèles et influents de ce club pour en être l’un des mécènes et par conséquent, il était traité tel un roi, ce qui n'était guère le cas, lors de ses soirées traditionnelles où il se devait de garder un masque, de sourire et de rester poli avec plus ou moins l’ensemble de la populace au sang-pur comme le sien, même si certains pouvaient l’énerver ou encore l’insupporter.  

Se rendre à cette fameuse soirée en faisait partie ; Comme le bon héritier qu’il était, il s’était correctement vêtu, vêtu d’un costume sorcier rouge bordereau, il s’était correctement coiffé et parfumer pour l’occasion, il se devait d’être à l’heure, c’est pourquoi, il s’y rendit bien évidemment en temps et en heure, avec sa sœur qu’il se devait de chaperonner, bien qu’elle lui fasse rapidement comprendre sur les lieux qu’elle n’avait guère besoin de sa surveillance constante, il se contenta alors de lui dire ces quelques mots avant de d’éclipser de son côté : « Soit, mais tu connais les règles, je n’ai guère l’envi de me retrouver dans un duel pour sauver ton honneur ma sœur, par conséquent, j’attends que tu sois irréprochable en public » conclut-il sans attendre.

Il salua quelques connaissances, prit une flute de champagne avant de se diriger vers l’extérieure pour y goutter le grand air, il commençait à ressentir un bon petit mal de tête, et il n’y avait rien de mieux pour se faire que de s’éloigner de toute cette populace. Son verre à la main, il entreprit de rendre jusqu’au balcon et d’y rejoindre la balustrade qui s’y trouvait ; étrangement, il se mit à contempler les étoiles, non sans réel intérêt puis, il entreprit de regagner l'intérieure de la réception, pour se diriger vers l'une des pièces, et il tomba bêtement sur la bibliothèque où se trouvait sur certains murs de magnifiques œuvres d'arts à ne pas en douter. Il avait dans un premier temps regarder quelques livres se promettant par la même occasion de se les procurer, puis, il entreprit d'admirer l'un des tableaux, et d'y contempler à la fois le décors, la texture et les couleurs choisis. Il fut ramenée à la réalité par une jeune femme, qui s’empressa avec audace de s’adresser à lui ; elle n’avait pas peur des retomber ou des représailles. Contre toute attente, il prit malgré tout la peine de se retourner par curiosité, puis, il s’empressa de la jauger de la tête au pieds, elle n’était pas immonde à regarder loin de là. Nul doute en tout cas qu’elle avait beaucoup de cran pour lui parler ainsi et surtout pour l'avoir pris malencontreusement pour quelqu'un d'autres, il prit malgré tout la peine de lui répondre.

« Je ne me cache pas voyons ma chère, je fuis plutôt toutes ses mères puritaines qui tentent avec difficulté de me vendre les qualités de leurs filles à marier » s’enquit-il de dire avant d'ajouter amusé par la situation "Plus sérieusement, je pense que vous venez de me confondre avec quelqu'un d'autres, votre frère je suppose ? Comme vous pourrez le constater, il n'est pas ici, et non, je ne l'ai pas vu, bien que j'ignore réellement de qui, il s'agit, mais dites moi, votre visage m'est familier, n'êtes-vous pas une amie de Freyja, ma chère et tendre soeur ?" entreprit-il de la questionner.

Il entreprit de boire une gorgée de son verre et de se détendre, réfléchissant à ce qu'elle venait de dire, venait-elle ouvertement de se moquer de son frère aîné ? Probablement mais il n'en avait que faire, ce qui semblait quelque peu l'intéressé pour l'instant, c'était son audace et son courage de l'avoir pris pour quelqu'un d'autres, il reprit alors par curiosité "La soirée vous ennuie-t-elle ? Nul doute que vous n'êtes pas venus chercher votre frère sans raison, je doute par ailleurs que le Leucrotta en soit la véritable raison"

Il avait ensuite marqué une pause, puis, il s'était empressé de se présenter, car peut-être ignorait-elle encore à qui, elle s'adressait :

« Je me présente, Ambrose, Ambrose Rosier, vous devez très certainement me connaître, peut-être par le biais de ma sœur si et seulement si, elle vous connaît » conclut-il sans attendre. « Je crois vous avoir déjà vu en sa compagnie il me semble » dit-il tout en se rendant compte à présent peut-être de l’ennuie qui allait le guetter en se retrouvant avec une sorcière si pure et innocente, il ne pourrait point jouer, il était très déçu, mais peut-être allait-elle le surprendre encore avec son audace. « Êtes-vous venu seul dans cette pièce et sans chaperon ? Cela me semble tout particulièrement inapproprié pour une jeune femme de votre condition » ajouta-t-il.
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Si la jeune femme appréciait être au centre de l’attention lors des soirées mondaines auxquelles elle assistait en compagnie de ses parents, avec Ares comme chaperon des plus ennuyant. Il avait décidé de ne parler que des affaires qui pouvaient l’intéresser et elle avait ordre de rester à ses côtés sans broncher, chose qu’elle savait faire la plupart du temps, tant qu’elle ne s’ennuyait pas et clairement sa discussion vis-à-vis d’un leucrotta commençait à la rendre légèrement folle. Persephone savait que la seule manière d’être tranquille était de prétendre aller chercher leur frère, même si dans un premier temps, c’était sa façon de fuir son aîné, elle ne comptait pas rester des heures à jouer à la potiche. Surtout qu’aucun des hommes ne comptait l’introduire dans leur conversation, alors qu’elle était tout à fait capable de parler des créatures dont leur père faisait commerce. Certainement aussi bien qu’Ares d’ailleurs, mais elle fuit assez rapidement en prétextant aller chercher Orion pour être tranquille et laisser son aîné qui semblait bien se ficher sur l’instant qu’elle se décide à l'abandonner. Elle savait très bien ce dont elle n’avait pas le droit, mais bon pour l’instant sa priorité était de retrouver son frère. Lui qui détestait les soirées comme celle-ci, elle se doutait qu’il devait se cacher quelque part pour être tranquille, alors elle cherchait des pièces bien plus calmes que celle de réception où elle se trouvait quelques secondes plus tôt.

Une fois proche de la bibliothèque et en voyant une silhouette masculine, elle n’avait pas réfléchi et s’y était engouffrée en parlant au sorcier presque certaine qu’il s’agissait de son frère. Elle ne montra pas sa surprise, lorsque celui-ci se retourna vers elle et elle compris qu’il ne s’agissait pas d’Orion, elle le sentit la regarder de la tête au pied et fit de même, il était hors de question qu’elle soit la seule à être épiée de la sorte. La première phrase du jeune homme qui devait être bien plus proche de l’âge d’Ares que de celui d’Orion la fit sourire et avoir un léger rire qu’elle n’avait pu filtrer. Mais sa façon de parler des mères des sorcières de sang-pur la faisait plutôt rire. Oui elle l’avait confondu avec son frère, mais la suite rendit les choses plus intéressantes, s’il ne pouvait l’aider dans sa recherche de son aîné elle s’en fichait, mais il donnait plus d’information sur lui et cela était presque amusant. Il était donc le frère aîné de Freyja, l’héritier des Rosier. Persephone comprenait mieux ce qu’il sous-entendait dans la première phrase qu’il lui avait offerte. « Je comprends mieux le besoin de fuir les mères, Freyja m’a déjà dit que son aîné n’était pas du genre prêt à se marier. » Elle répondait donc à sa question, connaissant certaines rumeurs sur le fils Rosier et sa connaissance de son cousin, il n’était pas rare qu’elle entende parler de lui dans les réunions de famille, comme aimant à problème d’Alejandro.

La question suivante était tout à fait logique vis-à-vis de son interruption dans la pièce, elle le remarquait. Mais il ne lui laissa pas le soin de répondre avant de prendre enfin le temps de se présenter. Elle avait compris qui il était dès qu’il avait parlé de sa soeur cadette, mais elle ne put s’empêcher d’avoir un léger sourire moqueur qui commençait à se dessiner sur ses lippes alors qu’il parlait à nouveau du fait qu’elle puisse connaître ou non sa soeur. Après tout, ne l’avait-il pas déjà dit ? Perdait-il déjà la boule à son jeune âge ? Etait-ce cela la raison pour laquelle il n’était toujours pas marié ? Chaque jeune femme fuyant en apprennant son manque de mémore immédiate ? « Freyja fait partie de mes meilleures amies. Mais disons que j’ai la chance d’être la dernière née d’une fratrie plus grande que la vôtre. » Pas de beaucoup au fond. « Du coup mon chaperon préfère parler de leucrotta plutôt que de s’assurer que je ne lui fasse pas honte. » Elle savait qu’au fond se moquer d’Ares de la sorte devant un jeune homme à peine plus jeune que lui n’était pas la meilleure idée qu’elle avait, mais elle s’en fichait bien. Si elle savait gérer les convenances, elle se savait bien plus tranquille ici et doutait très clairement que quelqu’un vienne la chercher dans la bibliothèque. « Mais il me semble avoir vu la chevelure brune de votre sœur, n’êtes vous pas censé vous assurez que son honneur reste sauf ? » Elle avait assez analysé la salle et remarqué l'absence des parents de son amie et donc du sorcier. Elle lui renvoie la balle en quelque sorte.

Arya


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Comment tuer l’ennui en pleine soirée ?



Ambrose s’était rendu à cette fameuse soirée, pour répondre aux exigences de son rang, mais également pour chaperonner sa sœur. il s’y était rendu, regrettent de ne pas être aller à cette soirée qui devait se dérouler au bordel, une très belle soirée selon les dires d’Aléjandro, qui sait, il pourrait peut-être s’y rendre un peu plus tard, il ne fallait jamais perdre espoir, tel était les principes d’Ambrose. Une fois arrivée, il s’était empressé de transmettre quelques instructions à sa jeune sœur, et lorsqu’il demeurait plus ou moins sûre, qu’elle est comprise ses instructions, Ambrose l’avait invité à s’en aller sans pour autant quitter cette pièce remplit de monde, il ne fallait pas qu’elle s’éloigne, il espérait ne pas devoir à la chercher ou encore à venger son honneur. Il espérait malgré tout pouvoir passer une agréable soirée, cependant, à peine avait-il été seul quelques secondes, que certaines mères puritaines s’étaient empressées de venir à sa rencontre pour présenter leurs filles, il espérait être parvenu poliment mais avec grâce à les semer ; il se trouvait être seul dans cette pièce, verre en mains, tout en admirant un tableau, il se croyait seul, mais il fut rapidement rejoint par une charmante et belle inconnue (qui n’en était pas réellement une au final).

Cette dernière l’avait pris pour quelqu’un d’autres, il était partiellement pendant quelques minutes rentrer dans son jeu, mais rapidement, il avait fait savoir à cette jeune femme qu’il cherchait plutôt à fuir ses charmantes mères de familles. L’avait-il pris pour son frère ? Probablement ? Rapidement le visage de la jeune femme entreprit de se dévoiler, et tout devint ensuite beaucoup plus claire à ses yeux, ce visage lui était en effet tout particulièrement familier, et il s’était empressé alors de lui demander si elle n’était pas une amie proche de sa sœur Freyja. Selon lui, il ne pouvait pas en être autrement, et il fut rapidement fixé sur ce point. Elle s’était empressée de lui parler de Freyja et des différents bruits qui courraient le concernant, décidemment, il était surpris, elle en avait du cran pour lui parler ainsi, finalement, tout ceci promettait d’être très intéressant.

Cela ne l’avait pas empêché de continuer et de se présenter officiellement à elle, tout en lui demandant si la soirée l’ennuyait ? Après tout, elle n’était pas venue par ici par pure hasard selon lui, et pas seulement pour discuter d’une créature magique. Il se trouvait là, seul en sa compagnie, et elle demeurait sans chaperon, il ne put s’empêcher de le lui faire remarquer, curieux de savoir comment est-ce qu’elle allait bien pouvoir réagir. Quelques minutes après, elle s’empressa de confirmer son lien avec Freyja et de son appartenance à l’une des familles des 28 toujours plus grande que la sienne, nul doute qu’elle devait alors appartenir à la famille Yaxley, cependant, elle ne s’était toujours pas présentée, elle faisait durer le plaisir, de qui ne pouvait que le ravir intérieurement.

La victoire ne serait que meilleure à ses yeux. Elle s’empressa de lui faire comprendre que son chaperon, qui devait être son frère, préférait parler de Leucrotta, en lieu et place de se préoccuper davantage d’elle, ce qui pouvait largement se comprendre puisqu’il en faisait partiellement autant avec Freyja, à l’exception, qu’il lui faisait amplement confiance pour bien se tenir et surtout pour bien réagir. En parallèle, elle s’empressa de lui faire remarquer que Freyja n’était pas plus sous surveillance qu’elle, elle marquait un point, ce qui eut pour effet de le faire sourire et réagir « Je fais confiance à Freyja pour ne pas se retrouver dans des situations inconvenantes, mais à priori, de vôtre côté, vous ne semblez guère vous en soucier, nous sommes seul dans cette pièce après tout, qui sait ce qui pourrait arriver, que pourrait bien dire votre frère à votre avis ? » lui demanda-t-elle sans attendre quelque peu amusé.

Allait-elle à présent davantage le craindre ou bien agir dans le sens contraire de ce qu’il pensait ? « Pour en revenir à ce que vous venez de dire un peu plus haut, je suis prêt à me marier, mais pas avec l’une de ses pimbêches idiotes, j’ai certaines attentes, contrairement à certains » lui fit-elle alors savoir brièvement « Je doute cependant que cela ne vous concerne réellement, pensez-vous également que critiquer votre frère devant moi puisse être judicieux ? » lui demanda-t-il amusé, bien évidemment, elle ignorait partiellement qu’Ambrose ne portait pas Arès dans son cœur loin de là, cette situation l’amusait énormément, un autre moyen qu’il pourrait utiliser pour s’en prendre à lui, le moment voulu. Il s’était rapproché en parallèle d’elle, attendant très attentivement ses réactions qui ne seraient trop tardées.
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Elle avait beau être de ces filles qui acceptaient parfaitement leur rôle, la jeune Yaxley avait parfois besoin de liberté. Si elle était venue en compagnie de ses parents, elle serait restée sagement à leurs côtés, ne s’ennuyant rarement de la conversation qu’ils pouvaient avoir avec qui que ce soit étant donné que ceux-ci arrivent bien souvent à l’intégrer. Chose que son aîné ne souhaitait pas faire, donc elle s’était naturellement enfuie si l’on pouvait le dire ainsi au final. Cherchant son deuxième frère présent qui lui devait se cacher, elle avait pensé à la bibliothèque, mais elle ne trouva pas celui dont elle ne pouvait se passer. Clairement surprise de retrouver l’aîné de sa meilleure amie, étonnée qu’il ne se souvienne pas de son visage. Elle qui pensait donner un souvenir d’elle à tout le monde, bon ou mauvais, tout cela dépendait du sorcier face à qui elle se retrouvait. Néanmoins, elle pouvait rester ici quelque temps, se doutant que son frère ne devait même pas avoir remarqué son absence à ses côtés.

Persephone n’était néanmoins pas dérangée de se retrouver seule avec le fils Rosier, elle avait plus d’une corde à son arc avant de se sentir piégée ou quoi que ce soit. Surtout qu’elle gardait un peu de mystère si son identité d’une certaine manière, même si des indices s’étaient déjà dissimulés dans ses dires. Il devait bien deviner qu’elle n’était pas Arya Lestrange, mais savait-il que sa soeur était aussi proche de cette jeune femme qu’elle ? Aucune idée, l’écart d’âge semblait parfois important entre sa meilleure amie et son frère, tout comme elle avec Arès ou Hestia. Donc elle ne s’était pas empêchée de lui signaler que la brune était également sans surveillance de son chaperon vu qu’il se trouvait ici avec elle. Que diraient leurs parents s’il arrivait quoi que ce soit à Freyja ? Elle se le demandait bien, mais elle ne le souhaitait pas et aimerait bien voir la tête de l’homme un peu trop entreprenant lorsqu’il se prendrait la furie de la jeune femme. La réponse du Rosier arrivait elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu’il parlait de sa meilleure amie, il ne la connaissait pas tant que cela au final, elle était celle qui la connaissait le mieux dans cette pièce. La fin ne la fit même pas broncher, elle n’avait pas de raison d’avoir peur de lui. Elle savait être méfiante lorsqu’il le fallait, mais il ignorait une partie d’elle. Elle n’était pas un papillon pouvant se brûler facilement. La suite de ses réponses l’intéressait au fond, il accepterait un mariage ? Ce n’allait pas réellement avec ce que sa sœur pouvait dire sur lui, mais elle s’en fichait, ce n’était pas la chose la plus importante ce soir. Il finit par appuyer sur un point qui pouvait être plus logique au fond. Parler ainsi de son frère n’était pas la meilleure idée qui lui avait pris ce soir-là.

« Je n’ai jamais vu mon frère passer une soirée en votre compagnie. » Donc elle serait étonnée d’apprendre qu’ils fréquentaient les mêmes endroits, surtout qu’elle savait parfaitement qu’il passait énormément de temps avec son cousin et Arès lui ne profitait que rarement de la présence d’Alejandro. Il avait pris le temps de s’approcher d’elle, Persephone n’avait pas bougé un instant, elle n’avait pas peur qu’il s’amuse à essayer de jouer avec elle. Elle avait assez de répondant et de répartie pour ne pas se laisser manger comme il le voudrait. « Sous-entendez vous que vous oseriez vous en prendre à mon honneur ou ma vertue ? J’ai beau eu entendre certaines rumeurs à votre égard, je doute que forcer une femme fasse partie de vos habitudes. » La jeune femme savait parfaitement qu’elle pouvait se mettre dans une situation embarrassante suite à cette réponse. Elle en profita pour prendre le verre presque vide du sorcier et le terminer tout en tournant avec une certaine grâce qui lui était sienne, restant tout de même assez proche de lui. « Je serais ravie de savoir ce que vous cherchez chez votre future épouse. » La curiosité parlait réellement, le fait de connaître certaines choses sur les gens, elle adorait cela Persephone, elle aimait en savoir plus, connaître des secrets et des rumeurs vraies ou fausses, pouvant lui servir à tout moment.

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Ambrose G. Rosier

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Ambrose faisait amplement confiance à sa sœur pour ne pas se retrouver dans des situations inconvenantes, c’est pourquoi, même s’il l’avait accompagné et même s’il faisait office de chaperon la concernant pour cette soirée, il lui avait laissé carte blanche, lui permettant de faire ce qu’elle souhaitait du moment qu’elle restait en public et qu’elle ne se trouvait pas seule, en compagnie d’un homme, et ce dans un endroit reculé. Il n’avait plus qu’à espérer qu’elle ne l’écoute car sinon, il ne paierait bien évidemment très cher (de sa propre peau). Il s’était empressé de le faire savoir à l’une des amies de sa sœur, qui se trouvait face à lui, seule et sans chaperon, s’amusant de cette situation, tout en la provoquant un peu d’une certaine manière vu qu’elle avait pu en faire de même un peu plus tôt en évoquant les quelques rumeurs (bien que vrai) qui circulaient actuellement sur lui.

S’était-elle rendue compte de cette situation ? Il s’était bien évidemment rapproché un peu d’elle, afin de conserver volontairement une certaine tension, rapidement, elle s’empressa de réagir en l’interrogeant. Allait-il vraiment s’en prendre à elle, elle doutait, un nouveau moyen de faire pression sur lui et de le maintenir en éveil, il s’apprêtait à réagir, mais il fut interrompu par son élan par la sorcière qui s’était empressée de se saisir de son verre sans le lui demander et elle entreprit de le boire d’une traite. Sous le regard ébahi d’Ambrose qui entreprit sans attendre de réagir enfin avant qu’elle ne décide de l’interrompre : « Je pourrai bien, ne serait-ce que pour me venger de vous, après tout, vous venez de finir mon verre et ce sans ma permission, vous mériterez selon moi, une punition » fit-il avant de reprendre « Il ne faut pas se fier aux apparences et encore moins aux rumeurs que vous pouvez entendre ; je ne fais que suivre mes envies, mon envie d’aventure et mes plaisirs » conclut-il sans attendre.

« Mon verre est vide à présent, et cela, c’est à cause de vous, je réclame réparation, je ne vous laisserai pas partir en si bon compte » lui expliqua-t-il pendant qu’elle désirait en apprendre plus sur ses goûts en matière de femmes et de futures épouses. « Donnez-moi une seule et unique bonne raison de discuter de cela avec vous, surtout après cette attaque scrupuleusement calculer, me dérober mon verre, on aura tout vu » conclut-il sans attendre dans sa direction, tout en s’offusquant un peu de plus belle, avant de reprendre, « Par chance, la magie existe » fit-il tout en le remplissant de nouveau avec un sortilège dont il avait le secret, il s’empressa d’en boire alors une nouvelle gorgée tout en l’écoutant lui répondre, « J’attends une certaine obéissance de ma futur épouse » ajouta-t-il, tout en pensant bien évidemment tout le contraire, nul doute qu’il s’ennuyerait.
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La jeune femme était dans une situation qu’elle appréciait bien plus que lorsqu’elle se retrouvait bien trop entourée. Un face à face était bien plus amusant pour elle et intriguant. Si elle n’avait jamais réellement rencontré le frère de sa meilleure amie, elle savait ce que celle-ci avait pu lui dire et donc ce qu’il acceptait de montrer à sa cadette. Elle connaissait certaines choses par son cousin, meilleur ami du Rosier, mais elle ne comptait pas lâcher cette information pour l’instant, c’était bien trop important pour qu’il soit au courant. Surtout qu’elle n’avait pas encore réellement annoncé son identité, même s’il devait s’en fouter au final maintenant. Elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire, lorsqu’elle lui rappelait que Freyja était tout à fait capable de lui désobéir, mais il avait la chance que Persephone l'ai trouvé lui en premier pour cela. Sinon, c’est certain qu’elle ne resterait pas en public bien longtemps.  

Elle l’avait donc laissé avancer vers elle, ne bougeant pas, elle n’avait pas peur de la distance qu’il avait comblée en essayant de s’imposer à elle. Cela l’amusait au fond, elle le montrait peut-être un peu. Alors qu’elle lui répondait, se doutant que son geste suivant allait le troubler. Elle avait très clairement observé le Rosier alors qu’elle finissait son verre et son regard ébahi en disait long. Il ne s’attendait pas à ce genre de geste venant de la jeune femme. Ce n’était pas étonnant, très peu de jeune fille de son âge oserait le faire, elle était légèrement plus amusée par la situation. Elle ne put s’empêcher de rire lorsqu’il parlat du fait qu’elle méritait une punition vu son geste soit disant déplacé. Cela ne l’était pas. Déconcertant sans doute, mais amusée et intriguée elle attendait le suite, il ne semblait pas vouloir la lâcher, il semblait bien trop vexé. Elle ne put s’empêcher de sourire un peu plus lorsqu’il parla du fait qu’il faisait bien en plus en fonction de ses envies et ses plaisirs, tout comme elle. Ils se ressemblaient bien plus qu’il ne le savait et elle ne comptait pas lui offrir les clés assez rapidement. Même s'il n'était pas prêt de vouloir en savoir beaucoup, semblant bien trop attendre qu’elle se fasse pardonner. Emme ne comptait pas partir aussi vite de toute manière, la soirée serait bien plus intéressante à ses côtés qu’à ceux d’Ares. Il restait des plus dérangé par l’acte de la jeune sorcière, ce qui avait tendance à l’amuser encore un peu plus. Il avait d’ailleurs réussi à reprendre le cristal qui lui semblait si intéressant et se décida à le remplir à l’aide de sa magie, elle ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Et finit par rire à nouveau lorsqu’il annonça qu’il souhaitait une certaine obéissance de la part de sa futur épouse.

Elle penche la tête vers lui pour l'analyser un instant avant de prendre le temps pour lui répondre peu à peu. «  Je n’aurais imaginé que vous puissiez être aussi vieux jeu. » Un sourire narquois commença à se dessiner doucement sur ses lèvres, avant qu'elle décide de continuer à répondre. « C’est pour cela que je mérite une punition ? » Elle ne comptait pas s’excuser de son geste, parce qu’elle trouvait la réaction d’Ambrose bien trop enfantine dans cette histoire. Tel un gamin pourri gâté, alors qu’au fond c’était plutôt à elle de jouer cette carte, surtout qu’elle l’était la plupart du temps. « Avouez que je vous ai surpris en agissant de la sorte et que cela vaut au moins un verre pour moi ou vous avez complètement perdu vos bonnes manières ? » Elle s’amusait à parler de choses qu’elle avait clairement oublié il y avait quelques secondes, finalement c’était elle qui commençait à combler la distance entre eux. « Je ne suis pas de ces gamines qui fuient simplement parce que l’on tente de leur faire peur. » Bien au contraire, elle était du genre à se lancer dans le tas sans réfléchir parfois, arrivant à sortir de situations plutôt cocasses au final.

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Vieux jeu ? Ambrose l’était en effet sur certaines choses, et beaucoup moins sur d’autres. Il n’aurait jamais cru entendre ce mot sortir de la bouche d’une aussi jeune et délicate jeune femme, proche de sa sœur et pourtant, c’était le mot qu’elle avait pu utiliser en le regardant et en l’entendant parler de ce qu’il souhaitait voir chez une femme et surtout chez sa futur épouse. Offusqué, il le fut pendant un moment, il fut également vexé, mais cela ne dura en réalité que très peu de temps. Il s’amusait énormément de cette situation, finalement, cette sorcière pouvait s’avérer plus intéressante qu’il ne l’aurait imaginé. Elle était loin de ressembler à sa sœur et pourtant, il n’en fut pas si offusqué ou choqué, il en fut envers et contre tous (et contre toute attente), soulagé, car peut-être finirait-il par trouver quelqu’un non seulement comme elle à son goût, mais également à l’image qu’il s’en faisait et pour l’heure, Perséphone, semblait avoir toutes les qualités requises, mais il ne s’en était pas encore réellement aperçut, préférant s’amuser et s’enivrer de la situation, telle une drogue qu’on ne lui retirait pas aussi facilement.

Elle ne se laissait point impressionner et elle ne semblait pas effrayer, ce qui eut pour effet de le surprendre, certes, mais de le faire sourire, cette soirée ne serait finalement pas si ennuyeuse. Il ne put alors s’empêcher de poursuivre ce petit jeu, qui avait débuté entre lui et la jeune femme, qui avait osé s’emparer de son verre et de l’insulter (ou non) ouvertement, il remarqua bien évidemment le sourire amusé de la sorcière, qui s’empressa de l’interroger, était-ce donc seulement pour cela, qu’elle méritait à ses yeux une punition. En réalité, tout ce qu’il attendait d’elle, c’étaient des excuses, mais il comprit bien vite qu’il ne pourrait les obtenir, cette femme semblait tout particulièrement coriace et il commençait énormément à l’apprécier. Rien ne semblait facile, contrairement avec d’autres et c’était pour cette raison qu’il était resté en sa compagnie, il appréciait énormément le challenge. Pour l’heure, il n’avait pas retrouvé le courage de lui répondre, mais rapidement, il le devrait, ne serait-ce que pour répondre à cette petite impertinente, qui venait à présent de lui faire comprendre qu’elle méritait au moins un verre pour être parvenu à le surprendre, lui demandant ouvertement où était donc ses bonnes manières, tout en se rapprochant dangereusement de lui.

Il aurait pu continuer à s’amuser de cette situation, elle lui fit rapidement oralement comprendre qu’elle n’avait pas peur et qu’elle n’était pas effrayée par lui, bien au contraire, elle semblait énormément s’intéresser à lui. Il s’empressa alors de répondre « Vous parlez de mes manières, mais vous semblez tout aussi impertinente, vous m’avez traité de vieux jeu dans un premier temps, et maintenant vous souhaiterez me voir vous offrir un verre, c’est très amusant » lui répondit-il tout en la regardant pendant un moment droit dans les yeux, avant de capituler brièvement, « Très bien, je vais vous en chercher un, mais à une seule et unique condition, que vous vous excusiez pour votre comportement et que vous restiez ici en ma compagnie, cela pourrait amplement convenir et faire office de punition, je suis persuadée que vous avez au moins une parole » lui répondit-il avant de s’éclipser pendant quelques minutes sans lui laisser le temps de réagir et de revenir aussitôt avec un verre.

Il entreprit d’essayer de lui tendre, mais alors qu’elle s’apprêtait à le saisir, il entreprit de se retirer « J’attends » ; il entreprit sans attendre de la regarder, amusé. « Je plaisais au fait tout à l’heure, une femme n’est guère intéressante à mes yeux si elle est trop obéissante, après tout, cela impliquerait d’elle qu’elle n’est que très peu son avis à dire, et je ne supporte pas le manque de conversation qu’il peut parfois y avoir avec ces jeunes femmes de bonnes familles, il faut croire qu’elles ont seulement appris à servir et à répondre oui à tous les désirs des hommes présents ici » ajouta-t-il avant de reprendre « Je ne cherche pas une épouse, facile, mais dites-moi, comment est-ce qu’il est possible de voir une jeune fille telle que vous et qui n’est pas encore au bras de quelqu’un ? » demanda-t-il intrigué.
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Laisser le frère de sa meilleure prendre le dessus sur elle n’était pas dans ses intentions. Malgré l’écart d’âge entre eux et le fait que celui-ci semblait vouloir le faire dans un premier temps, elle ne lui faciliterait certainement pas la tâche. Il était loin de la connaître, il ne devait pas s’attendre à ce qu’une jeune femme de son rang joue de cette manière avec lui et lui renvoie la balle à chaque fois qu’il la lance. Sauf qu’elle était bien différente des filles de son âge, elle le savait. Capable de se tenir si bien en société, elle était également capable de s’amuser comme elle le voulait à l'abri de cette même société. Elle ignorait au fond, si elle était réellement en sécurité aux côtés d’Ambrose Rosier, mais elle se doutait qu’il n’était pas du genre à prendre le risque de créer un scandale au fond. On fait certainement plus attention lorsque son père est le directeur du département de justice magique du ministère de la magie, plutôt qu’un simple revendeur de créatures magiques. Même si la réputation des Yaxley était bien importante pour les siens, elle savait très bien que pour les Rosier cela l’était certainement. Surtout avec la façon dont elle savait que leurs parents avaient tendance à tenir Freyja. Sauf que là n’était pas le problème, elle l’avait vexé et étonné, elle le savait bien, il souhaitait qu’elle se rattrape. Sauf qu’elle ne comptait pas lui rendre la situation facile. S’il voulait quelque chose, il allait devoir le mériter et lui donner une contrepartie. Persephone ne faisait rien sans y gagner quelque chose, c’était certainement l’un des préceptes d’éducation des siens les plus importants. Ils devaient toujours être gagnants dans leurs relations.

Elle s’amusait donc à lui répondre, se doutant bien que ce qu’elle dirait ne plairait pas forcément complètement au sorcier, mais cela ne faisait rien. Elle devait comprendre comment il fonctionnait et si pour cela, elle devait parfois le piquer pour savoir ce qu’elle pouvait se permettre ou non. Elle s’était donc rapprochée du sorcier, en lui répondant, parce qu’elle pouvait répondre tout comme lui, il serait tout à fait étonné de voir une approche aussi directe de la part d’une jeune femme digne de son rang. Pourtant, elle avait bien compris qu’il ne voulait pas s’ennuyer avec un des pimbêches se trouvant dans la salle de réception. Il semblait bien plus s’intéresser à elle, sinon elle se doutait qu’il serait déjà parti. Elle ne put s'empêcher de garder son sourire lorsqu’il lui annonça qu’elle était impertinente et encore, il n’avait rien vu, elle était tout à fait sage ce soir. Elle avait ses envies qui prennent souvent le dessus et elle voulait voir comment il réagirait sur certaines requêtes qu’elle pouvait faire. Il semblait lâcher prise, ce qui la faisait sourire de plus belle, lorsqu’il annonça qu’il acceptait d’aller lui en chercher un, de verre, elle savait qu’elle venait de remporter quelque chose d’important entre eux. Elle suscitait sa curiosité, elle le sentait et ça c’était bien un des effets qu’elle aimait avoir sur une personne et encore plus sur un homme. La condition la fit perdre néanmoins son sourire, elle n’avait pas à s'excuser, tout du moins elle était loin d’estimer devoir le faire, mais il semblait ne pas vouloir lâcher l’affaire. Ne lui laissant pas le temps de réagir, la jeune femme le regardait quitter la bibliothèque, elle se mit donc à observer celle-ci en attendant son retour.

Il ne mit pas bien longtemps avant de retrouver la fille Yaxley. S’approchant d’elle le verre en main pour lui tendre, sauf qu’il retira bien trop rapidement sa main pour la forcer à annoncer qu’il souhaitait. Elle ne voulait pas le laisser gagner, mais après tout, il avait accepté d’y aller pour elle, c’était une petite victoire, elle pouvait lui laisser la sienne en s’excusant non ? Après tout, il ignorerait qu’elle ne pensait pas un seul mot qui sortirait de sa bouche à ce moment précis. Elle ne put s'empêcher de se mordre la lèvres lorsqu’il ne cherchait pas à lui confier ce verre. Elle le laissa donc parler afin de l’entendre dire ce qu’il avait besoin de lui répondre. L’obéissance n’était malheureusement pas un de ses traits les plus présents, si elle écoutait certaines requêtes, elle était plutôt à quémander, comme elle avait pu le faire avec ce verre qu’elle avait gagné. Sa façon de voir une épouse la rassurait, au fond, elle étai bien loin d’être une jeune femme comme il pouvait décrire. Oui certains devaient la penser comme cela, mais il allait apprendre qu’elle était bien différente. La dernière question qu’il posa la désarçonna un peu, mais elle ne montra pas, elle savait tout du moins rebondir. « L’avantage d’être la dernière née des Yaxley je suppose. » Elle était restée non loin du sorcier, sachant parfaitement ce qu’il attendait d’elle. « Néanmoins, je vous dois des excuses pour avoir terminé ce verre sans votre permission. Mais je dois avouer que voir votre surprise était bien trop amusante pour ne pas oser le faire. » Elle ne pensait réellement que la fin de sa phrase. Persephone risquait de passer une soirée bien plus intéressante aux côtés d’Ambrose. « Je vous permets même de m’appeler Persephone à condition que nous puissions arrêter certaines manières mondaines.» Elle lui offrait enfin réellement son identité, elle ne pouvait pas réellement le cacher plus longtemps. Elle lui demandait également d’arrêter ce vouvoiement qu’elle ne comprenait pas toujours, tant que les paroles restaient polies, pourquoi tenter d’embellir les choses ? « Puis-je donc te faire confiance pour ne pas avoir dénaturer la boisson ? » Elle n’était pas stupide, elle savait très bien ce que certains sorciers pouvaient faire pour profiter d’une jeune femme, alors qu’elle voulait tout de même lui laisser une porte de sortie s’il comptait jouer avec elle d’une manière peu recommandable. A ce moment, il ne mériterait aucunement son attention.

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Cette fille était tout particulièrement intéressante. Plus Ambrose la regardait, l’entendait et plus il l’observait, plus, il pensait que cette sorcière semblait être bien différente des autres et intrigante. C’était pour cette principale raison qu’il continuait à rester avec elle, pour continuer à l’entendre et à la voir réagir face à lui. Il cherchait une épouse de cette trempe à ne pas en douter, mais pour l’heure, il était bien loin de songer à elle pour se marier.  Elle l’avait traitée de vieux jeu, ce qui l’avait vexé, il s’était empressé de le lui faire savoir tout en affichant quelque peu une moue vexée.

Rapidement, il essayait d’obtenir de sa part des excuses, tout en écoutant la sorcière l’amadouer en lui demandant un verre. Décidemment, elle pouvait être très persuasive. Il finit par capituler tout en émettant la condition qu’elle reste un peu avec lui pour lui tenir compagnie et des excuses en lieu et place d’une punition qu’il jugeait bonne à mettre en place face à autant d’impertinence et de non-respect. Sans attendre sa réaction, il entreprit de s’en aller chercher ce verre non seulement un verre pour lui mais également pour la vilaine sorcière.

Lorsqu’il revint, il fit mine de le lui tendre, avant de lui retirer avec habilité pour la laisser mariner un peu, il attendait avec beaucoup d’impatiences des excuses, puis, il s’empressa de faire quelques confessions en parallèle à la jeune femme, en revenant sur des paroles qu’il avait pu prononcer. Il était resté très honnête, et il n’en avait point honte. Il s’empressa quelque peu intriguer et intéressé de l’interroger, comment se faisait-il qu’elle ne demeurait encore pas fiancée, il était très intrigué. Allait-elle lui répondre ? Il put rapidement entendre ses réponses, lui faisant savoir qu’elle restait pour l’instant à l’abris de tout cela, grâce à son nom et au fait qu’elle demeurait la dernière-née de la famille.

Il sut rester très attentif. Toujours près d’elle, il écoutait ses réponses et contre toute attente, ses excuses. Il se doutait bien qu’elle ne devait pas le penser, mais cela fut amplement suffisant pour qu’il lui tende de nouveau le verre et cette fois-ci, sans lui retirer. Elle entreprit ensuite de l’autoriser à l’appeler Perséphone, à la seule et unique condition de cesser certaines mondanités, comme le vouvoiement, il entreprit d’acquiescer en signe d’accord, « Perséphone donc » dit-il avant de reprendre « Un nom peut courant, est-ce volontaire ? Et un rappel, en direction de la reine des enfers ? » questionna-t-il amusé et intrigué.

« C’est un très joli prénom, qui vous, pardon, te va très bien » conclut-il tout en levant son verre, pour trinquer en quelque sorte, aux rencontre impromptues et imprévues. Il s’empressa de le porter à sa bouche, mais de son côté, elle semblait hésitante, comme s’il avait pu empoisonner le verre, ce qui pourrait se comprendre, mais pour une fois, contrairement à ses habitudes, il n’en avait rien fait et pourtant, la sorcière l’avait interrogé à ce sujet, il reprit donc « Quel intérêt en aurais-je ? » demanda-t-il avant de se rapprocher d’elle, et de se saisir du verre, tout en le portant en bouche, au moins, il serait le premier des deux à mourir en cas d’empoisonnement, il espérait que cela serait amplement suffisant pour gagner sa confiance, d’une certaine manière. « Est-ce que ce geste te rassure ? Je serais le premier à succomber de nous deux » conclut-il tout en le lui rendant.

Quelques minutes après, il entreprit de reprendre « Que dirais-tu de regagner à mon bras, juste au cours d’une danse, la civilisation ? » lui proposa-t-il tout en lui tendant son bras, contre toute attente, elle entreprit d’accepter « Nous irons si tu en as ensuite envie faire un tour dans les jardins, ils sont merveilleux » ajouta-t-il, se sentant un peu se rapprocher de la jeune fille, en tant que connaissance, mais pas encore « ami ». Bien évidemment, elle demeurait libre de refuser, le trajet fut long et sinueux, il fut interrompu avec la jeune femme dans son élan par un sorcier très maladroit qui entreprit de renverser son verre sur Perséphone, ce qui eut pour effet d’énerver quelque peu Ambrose, en bon gentleman qu’il était :

« Vous pourriez regarder davantage où est-ce que vous allez, vous venez de percuter cette magnifique jeune fille et vous venez de tâcher sa robe, c’est une honte, je vous prie de vous excuser et sur le champs, ou sinon, je me chargerai personnellement de vous » dit-il quelque peu sur le ton de la menace, ce qui eut pour effet de perturber son interlocuteur, qui tentait d’articuler tout en bégayant quelques excuses. Il l’envoya sans attendre Petre, et s’empressa d’un coup de baguette magique d’arranger tout cela « Je suis navrée, décidemment, parfois, nos hôtes invitent n’importe qui, c’est très pénible, je pense que ta robe est à présent comme neuve » ajouta-t-il.
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La présence du fils Rosier loin de tout le chaos de la salle de réception lui faisait presque oublier qu’elle aurait dû rester au bras de son aîné. Néanmoins, celui-ci ne semblait pas trop s’inquiéter de ce que demander sa jeune sœur, il devait être encore en train de parler d’une des créatures magiques qu’il pourrait vendre à quelqu’un. Au moins, il n’oubliait pas son rôle au sein de l’entreprise familiale, simplement son devoir de chaperon, mais elle ne pouvait pas se plaindre. De cette manière, elle était libre de ses mouvements et pouvait éviter de rester trop longtemps au même endroit. Chose qu’elle avait tendance à avoir du mal à faire parfois, il fallait qu’elle bouge. Surtout que sa conversation avec le frère de sa meilleure amie devenait de plus en plus intéressante pour elle et elle ne souhaitait pas s’en aller pour l’instant. Ou tout du moins s’éloigner de lui en tout cas. Alors qu’il cherchait à prendre le dessus sur elle, elle l’avait surpris de la meilleure manière et avait certainement titillé quelque peu la curiosité du sorcier. Elle le sentait, il n’aurait jamais imaginé que l’une des meilleures amies de sa petite sœur puisse ne pas avoir peur d’un rapprochement aussi rapide.

Elle l’avait cependant laissé gagner en lui offrant ces excuses qu’il attendait tant une fois qu’il était revenu avec un verre pour elle. Vu qu’elle ne pouvait pas avoir celui-ci, elle faisait un effort pour qu’il accepte de le lâcher. Elle verra bien s’il comprendrait ou non qu’elle ne pensait pas un seul mot de ceux qu’elle avait prononcés. Elle en profita pour décliner enfin son identité, même si au fond, il devait bien se douter de qui elle était. Il avait certainement dû la voir aux côtés de Freyja, elle en était certaine, mais peut-être qu’il n’avait jamais fait le rapprochement. Du coup Persephone lui avait par la même occasion proposé qu’ils arrêtent de se vouvoyer, après tout, ils n’étaient pas si différents et cela pourrait être beaucoup plus simple par la suite. Elle ne put s’empêcher de sourire lors de l’évocation de son prénom et surtout de l’histoire de celui-ci. Elle savait parfaitement qui était la première femme, qui portait son prénom, déesse du printemps et reine des enfers, elle avait toujours écouté les histoire de sa mère sur la mythologie grecque qu’elle effectionnait tant enfant. Alors qu’il lui dit que son prénom lui allait très bien, ses yeux se mirent à scintiller de cette lueur qui la caractérisait bien souvent. Elle appréciait, mais il n’avait pas idée à quel point elle pouvait ressembler à la déesse. Néanmoins, il ne le saurait qu’avec le temps, s’il ne faisait pas d’impair. « Merci. Ma mère est une inconditionnelle des divinités grecques.  » Elle n’avait pas pu s’empêcher de le signaler, après tous ils avaient tous un prénom en lien avec cette histoire si intéressante.

La jeune femme avait émis l’idée qu’il uisse avoir profité de mettre une substance afin de profiter d’elle, elle voulait s’en assurer et cette fois ce fut sa réaction à lui qui la surpris. Lui affirmant qu’il n’en avait pas l’intérêt, il se saisit rapidement de celui-ci afin de boire une partie du contenu et il lui rendit pour ajouter qu’il serait le premier à succomber si cela était le cas. N’avait-il pas suivi ses cours de potions ? Les poisons avaient toujours un antidote et ils pouvaient être pris avant pour contrer les effets du premiers, néanmoins, elle ne pouvait que s’amuser du geste donc elle haussa les épaules dans un premier temps. « J’ai prévu de profiter encore un peu de ma vie, cela serait dommage qu’elle s’arrête aussi vite.  » Elle était amusée par sa réponse. « Je peux supposer que c’est de même pour toi ?  »

Il commença à lui proposer d’aller retrouver le reste des convives à ses côtés et à son bras. Elle savait que cela ferait jaser et l’idée l’amusait déjà. « Pourquoi pas.  » Elle entreprit donc de croiser son bras dans celui du fils Rosier, en se disant que les jardins pourraient être une bonne idée pour être seuls si le regard des convives étaient trop oppressant. Ils avançaient dans les couloirs alors qu’un des invités déversa le contenu de son verre sur la tenue de la jeune sorcière, si elle allait rire, la réaction d’Ambrose la fit se figer et l’observer. La volonté qu’il avait de faire comprendre au sorcier qu’il lui devait des excuses l'amusait, elle avait presque envie que celui-ci ne s’exécute pas pour savoir ce qu’il pourrait lui faire. Elle écouta les excuses presque inaudibles du sorcier qu’il fut forcé à s’éloigner par son cavalier de fortune. D’un sort, il avait séché et arrangé sa robe, elle ne serait pas parfaite, il ne pouvait pas le remarquer, jamais elle ne pourrait la remettre si sa marraine apprenait ce qui s’était passé. « Un véritable chevalier servant, j’en ai de la chance.  » Elle ne put s’empêcher de sourire en déposant un baiser sur la joue d’Ambrose. « Allons danser et faire râler ces mères qui veulent te vendre leurs filles à tout prix.  » Elle arrangea ses cheveux avant de prendre le verre du sorcier et de le déposer ainsi que le sien sur la première tablette qui se présenta à elle. Au moment où ils se placèrent sur la partie réservée à la piste de danse, elle croisa le regard de son frère aîné à qui elle sourit en se plaçant face à lui pour se rapprocher et lui et attendre qu’il pose sa hanche, elle posa la sienne sur l’épaule du sorcier et attendit sagement qu’il se décide à mener la danse. « Je vois déjà les regards se poser sur le fils Rosier qui semble enfin s’intéresser à l’une des jeunes femmes présentes ce soir. Je suis certaine qu’on pourrait imaginer des gros titres pour demain.  » Elle se mordille légèrement la lèvre inférieure en réfléchissant. « Le fils du directeur du département de la justice magique au bras d’une jeune femme inconnue. Mais qui est-elle ?  » Elle restait tout à fait sérieuse, même si ces yeux brillaient de cette malice qui la caractérisait bien souvent. Si Freyja ou Arya l'entendait, elles seraient toutes les deux en train d’exploser de rire. Même si elle doutait que sa meilleure amie apprécie réellement qu’on puisse la trouver aux côtés de son aîné.

Arya


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L’identité de la jeune femme réveiller, Ambrose n’en demeure pas moins un homme tout particulièrement sûre de lui et amusé par la situation. En effet, il ne s’attendait pas au tout départ de cette conversation de faire face à l’une des deux meilleures amies de sa sœur et encore moins à ressentir une certaine curiosité à son égard non seulement par le biais de ses faits et gestes mais également par ses paroles, elle n’était vraiment pas comme sa sœur, et c’était ce qui la rendait actuellement tout particulièrement attrayante à ses yeux.

Ainsi, il n’avait pas réagi, cependant, il avait soulevé l’affiliation du prénom de la jeune femme, à celle de la femme des enfers, il avait pu entendre quelques comptes ou encore lire quelques récits mythologiques lorsqu’il était plus jeune, il put desceller également une connotation, mais il entreprit de ne pas en parler ouvertement, mais nul doute, qu’en voyant son regard, elle devait s’en douter.  En lieu et place, il avait complimenté le prénom, tentant par la même occasion de la tutoyer, puisqu’elle lui avait fait rapidement comprendre d’arrêter le vouvoiement. Sa langue avait fourché, cependant, il était parvenu à se rattraper et à entendre les remercîments de Perséphone à ce sujet.

Portant aussitôt son verre à la bouche, il entreprit de s’arrêter lorsqu’il la vit hésitante à ce sujet, elle s’empressa de lui adresser divers griefs, comme s’il aurait pu empoisonner réellement le verre, même s’il aurait en effet pu, tout comme il aurait pu jeter un sortilège sur le verre, en amont pour anticiper ses prochaines actions et passer pour un véritable héros, empoisonner réellement le verre et en verser l’antidote, cela aurait été une véritable perte de temps, et pourtant, elle le croyait largement capable d’un tel acte, pour lui prouver le contraire, il avait pu son verre, pour lui témoigner son respect d’une certaine manière et pour lui prouver qu’il serait le premier à mourir si le verre avait été réellement empoisonné.

Elle n’avait pas soulevé ses actes, préférant lui faire comprendre qu’elle tenait à sa vie et qu’elle désirait encore en profiter un maximum, elle s’était empressée curieuse de lui retourner sa question « Tout comme toi, je tiens éperdument à ma vie, j’ai encore tellement de chose à voir ou encore à découvrir, comme voyager par exemple, quand nos frontières seront de nouveaux ouvertes » lui fit-il savoir sans attendre, tout en lui proposant de se rendre à son bras auprès de la civilisation pour une danse au moins, nul doute que cela ferait très probablement jaser, c’est pourquoi, elle entreprit d’accepter, c’est donc Perséphone à son bras, qu’Ambrose entreprit de regagner la salle de danse, tout en lui faisant savoir qu’ils pourraient en fonction très bien d’éclipser tous deux dans les jardins, il avait pu entendre divers commentaires à ce sujet.

Sur le trajet, les regards étaient déjà tournés vers lui et pourtant, ces derniers semblaient si distants à ses yeux. Ni une, ni deux, il fut percuté par quelqu’un qui entreprit aussi de rentrer de la jeune femme et de renverser son verre sur elle. Tel un preux, chevalier, il s’empressa de lui demander des excuses et de hausser le ton dans sa direction. Menaçant, il l’avait été, tellement que l’homme face à lui s’empressa de proférer des excuses, mais en croisant le regard de Perséphone, il comprit que cela l’aurait très probablement amusé si et seulement s’il lui aurait tenu tête. Ce qui eut pour effet de le faire sourire d’une certaine manière, puis, il reprit. Il s’empressa de sécher à l’aide de la magie et de l’entendre réagir de plus belle.

Elle venait de le qualifier de chevalier servant et de lui adresser un baiser sur la joue, ce qui pouvait à la fois tout et vouloir ne rien dire. Il n’avait pas plus réagi. Elle s’était empressée ensuite de l’entraîner sur la piste de danse, elle voulait danser et faire râler toutes ces mères de familles qui voulaient lui présenter leurs filles. Il s’empressa de sourire, ni une, ni deux, il se trouvait en sa compagnie sur la piste de danse, il entreprit de placer sa main, sur la taille de la sorcière ; en parallèle, elle entreprit de placer la sienne sur son épaule, et il s’empressa ensuite de mener la danse. Cette première danse fut accompagnée de quelques paroles, il savait très bien converser et danser en même temps, la sorcière semblait savoir le faire tout autant que lui, ce qui n’était pas le cas de tous. Nul doute qu’il lui ferait la réflexion d’ici peu, en amont, il s’empressa de réagir à ses propos « Vous vous intéressez donc au gros titre ? Mais vous n’avez pas totalement torts, vous allez faire la une en ma compagnie, n’êtes-vous pas trop effrayée ? » l’interrogea-t-il amusé. « Et si nous tournions ceci comme cela « Mais qui est donc cette si charmante et reine des enfers en compagnie du si preux et vaillant fils du directeur du département de la justice magique » dit-il avant de reprendre « Je trouve que cela sonne beaucoup mieux, n’êtes-vous pas de cet avis ? » demanda-t-il avant de continuer à danser et de reprendre quelques minutes après :

« Je suis ravi de constater que vous n’êtes pas une piètre danseuse, et que vous parvenez à converser, peu de jeunes filles en son capable » dit-il sans attendre dans sa direction, ses yeux brillaient, tout autant que celle de la jeune fille, comment allait-elle donc pouvoir réagir, « Mes pieds auraient pu grandement en souffrir après tout, j’ai pris des risques » conclut-il amusé.
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La jeune femme profitait de pouvoir être un peu plus elle même, parce qu’elle savait que personne ne la surveillait, qu’elle n’avait pas réellement besoin d’être la jeune femme qu’on emmenait dans ce genre de soirée pour faire la conversation. Elle savait très bien gérer les relations extérieures de la famille, c’était certainement la raison pour laquelle ses parents l’emmenaient le plus souvent. Elle avait cette répartie et ce joli phrasé que la plupart des adultes appréciaient. Alors que dans cette bibliothèque elle pouvait être beaucoup plus comme cela lui plaisait. Même si elle ne montrait pas encore réellement toute sa façon d’être. Non il fallait toujours garder une part de mystère et jouer avec Ambrose commençait clairement à l’amuser. Donc elle ne plierait certainement pas devant lui, surtout qu’il semblait s’amuser presque autant qu’elle pour cette conversation qui avait commencé entre eux.

Elle n’avait pas relevé réellement le fait qu’il ait décidé de boire dans son verre et qu’il serait le premier à mourir. Elle ne pouvait pas se montrer trop peureuse, ce n’était pas son genre, il cherchait à gagner sa confiance, même si elle ne pouvait pas dire qu’elle lui avait déjà offerte. Elle pouvait au moins, essayer de lui préciser qu’il pouvait entendre qu’elle n’était pas naïve comme certaines filles de son âge. Alors, elle avait annoncée que mourir maintenant n’était pas dans ses projets, elle voulait s’assurer que c’était de même pour lui et ne put s’empêcher de sourire lorsqu’il lui répondit. Cela semblait étrange, mais ils avaient la même volonté, elle espérait grandement que les frontières ouvrent à nouveau pour pouvoir visiter le monde. Sauf qu’elle ne se confia pour cela, préférant simplement le suivre dans les couloirs du manoir pour retrouver la civilisation comme il l’avait proposé.

Le chemin fut néanmoins semé d’embuche, vu qu’un sorcier déversa le contenu de son verre sur la robe de la fille Yaxley. Et le Rosier agit comme un gentleman en prenant la défense de sa cavalière de fortune. Même si elle fut légèrement déçue de ne pas le voir s’occuper du sorcier vu que celui-ci avait obéis à sa requête trop rapidement pour la jeune femme. Elle avait déposé un baiser sur sa joue alors qu’elle l’annonçait tel un chevalier servant. Puis comptait bien l’emmener sur la piste de danse comme il l’avait proposé. Alors, qu’elle attendait sagement qu’il commence à mener la danse, elle savait très bien que les regards se tourneraient rapidement vers eux. Elle s’en amusa grandement d’ailleurs, annonçant très certainement que les gros titres parleraient d'eux. La réponse ne tarda pas à arriver, alors qu’il reprenait la parole et cette façon de la vouvoyer la fit le regarder en penchant la tête légèrement déçue qu’il ait oublié la requête qu’elle lui avait faite. Etait-il trop bien élevé ? Peut-être, mais il cachait aussi bien son jeu qu’elle, elle en était certaine, donc elle devrait chercher à fouiller un peu plus plus tard. « Il faut savoir jouer avec la presse. Je ne fais que te laisser mener la danse. » Pourtant, elle ne comptait pas lui laisser la possibilité de gérer autre chose. « Je ne suis pas aussi connue que toi, je doute que la presse connaisse mon prénom, je suis certaine qu’ils seraient capable de donner celui de ma soeur, ou bien celui d’une de mes cousines. » Pourtant, Persephone ne ressemblait pas aux autres Yaxley, peut-être à sa sœur, mais elle semblait avoir pris plus du côtés des McMillan. Mais si elle accompagnait régulièrement ses parents lors de ce genre de soirée, elle n’avait pas encore fait la une de la presse people. Elle fut étonnée qu’il ait pu penser qu’elle n’était pas capable de converser et danser en même temps. Faisant une moue vexée, elle le regarde d’un air légèrement noir, le temps de quelque secondes. Avant de se mettre à rire à sa dernière phrase. « Si ce n’est que ça je peux arranger cela. » Tout en se décidant d’écraser le pied du sorcier assez violemment, elle se décide à s’écarter et de le laisser planté sur la piste de danse. Lui faisant clairement croire qu’elle se retrouvait bien plus vexée qu’il puisse l’imaginer pour l’avoir sous estimée de la sorte. Elle préféra quitter la pièce et aller rejoindre les jardins pour prendre l’air. Se demandant s’il chercherait à la suivre ou non.

Arya


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Juste pour le fun, car jveux savoir s'il arrive à te retrouver ou non dans les jardins
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un peu de hasard drama

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Comment tuer l’ennui en pleine soirée ?



Si en privé, il avait pu la tutoyer, en public, Ambrose avait une apparence à respecter, mais également un honneur, et de ce fait, il s’était empressé de reprendre le vouvoiement à son égard, non pas pour remettre de la distance, mais plutôt en signe de respect envers elle aux yeux de la populace, car, nul doute, que certains pourraient l’interpréter d’une façon, et d’autres, d’une tout autre façon. Il ne désirait pas créer de scandale. Ses paroles, mais également ses gestes demeuraient calculés. Il avait rapidement débuté une danse, tout en la menant, comme il le devait. Cette précision et cette grâce, il la devait sans difficulté de sa mère, quant à l’apparence ou encore sa prestance lorsqu’il dansait, nul doute qu’il détenait cela de son cher et tendre paternel (même s’il n’osait pas se l’avouer).

Certains de ses comparses préféraient se concentrer dans la danse, mais lui, il maîtrisait à la fois l’art de danser, mais aussi, l’art de converser. Il semblait partager cette capacité avec Perséphone. Cette dernière s’était empressée par amusement d’évoquer les potentiels gros titres et à son tour, il avait tenté, avec habiliter de les détourner, à son avantage, puisque la première version proposée par Perséphone ne le mettait guère en avant contrairement à elle. Elle s’était empressée probablement pour le taquiner un peu de lui faire comprendre qu’elle maîtriserait la presse, et qu’elle lui laisserait uniquement mener la danse, soit. Pour le reste, elle n’avait pas totalement torts, il demeurait en effet beaucoup plus connu qu’elle, de part son père, alors qu’elle, avait énormément de frères et sœurs qui passaient avant elle, nul doute que cela devait probablement l’ennuyer, ou peut-être pas, il ne parvenait pas encore à desceller un tel sentiment en elle, cependant, il demeurait de plus en plus curieux.

Quelques minutes après, il entreprit de lui adresser quelques compliments, cependant, probablement les avait-il adressé assez maladroitement car, il semblerait que le jeune homme, avait sans le moindre d’un doute et ce sans la moindre difficulté, vexée la sorcière qui s’était empressée de réagir au quart de tour, tout d’abord en rigolant suite à sa dernière réplique, puis, en s’adressant à lui en lui faisant comprendre qu’elle allait largement pouvoir y remédier, en lui écrasant très fort le pieds, avant de s’éclipser littéralement devant lui.

Bien évidemment tout le monde les regardait. Ce qui rendait la situation tout particulièrement cocasse, d’une certaine manière. Bien évidemment, il avait eu mal, lorsqu’elle lui avait écrasé le pieds, cependant, il n’en avait pas pour autant hurlé, il s’était juste contenté par réflexe de le soulever et d’essayer de retrouver l’usage de celui-ci en boitillant un peu ; tout en rassurant le plus possible les personnes qu’il croisait sur son état. Lorsqu’il entreprit de retrouver l’usage de son pieds, Perséphone n’était plus là, il s’empressa sans le montrer bien évidement, de partir à sa recherche ne serait-ce que pour éclaircir la situation.

Il entreprit de se diriger vers les jardins à la recherche de la jeune femme. Une fois à l’extérieure, il entreprit de réfléchir à l’endroit où elle aurait pu aller, jusqu’à y voir un peu plus loin, un agréable petit jardin, il entreprit de se diriger vers celui-ci, déterminer à la retrouver. Il entreprit d’accélérer, même si cela devait lui faire mal au pieds. Après avoir pratiquement couru pendant quelques minutes, il crut l’entrapercevoir et il s’empressa alors de l’interpeller avant de débuter une course poursuite, avec cette dernière « Perséphone, attendez » avait-il dit, tout en reprenant sa course, car elle cherchait semblerait-il littéralement à le fuir, ce qui pouvait s’avérer être tout particulièrement amusant sur le moment, allait-il parvenir à la rattraper, malheureusement elle était parvenue à le semer, il venait de s’arrêter à l’ouverture même d’un sorte de labyrinthe, il y resta pendant quelques secondes avant d’entendre un hurlement, sans savoir d’où est-ce qu’il semblait provenir, il entreprit de s’y enfoncer.

L’aventure ne faisait que commencer.
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Persephone Yaxley

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La jeune femme était du genre à passer d’une vitesse à l’autre, si étrangement elle avait clairement joué avec le fils Rosier, elle savait parfaitement qu’elle ne pouvait néanmoins pas agir de la même manière en public. Elle avait croisé le regard de son frère qui verrait très probablement d’un mauvais œil le fait qu’elle décide de danser avec ce sorcier plus âgé qu’elle. Cela ne l’engageait à rien et puis elle pouvait toujours dire qu’elle voulait faire plaisir à sa meilleure amie et au fond, de cette manière elle n’était pas dans les pattes d’Ares. Il devait tout du moins se réjouir de cette situation. Néanmoins, la force de son regard sur elle devait lui rappeler qu’elle devait se tenir convenablement au bras d’Ambrose. Sauf que c’était mal connaître la fille Yaxley, elle pouvait être d’une grande désinvolture si elle le souhaitait et légèrement susceptible. Chose que son cavalier ignorait à son grand malheur sans aucun doute. Il l’a surprend à la vouvoyer à nouveau en public, elle qui pensait que ce point était déjà vu entre eux. Certes les convenances se devaient être présentes et elle était suffisamment loin de lui lors de leur danse pour que cela convienne, mais personne n’entendait ce qu’ils se disaient. Elle comptait bien garder leur conversation pour eux, certains n'apprécieraient certainement pas qu’ils se moquent ouvertement d’eux.

Alors qu’il continuait à mener la danse, il finit par faire l’une des pires erreurs qu’il aurait pu dire avec elle. Insinuer d’une certaine manière qu’elle ressemblait aux filles de son âge, même s’il semblait vouloir lui faire un compliment. Elle ne le prenait pas de la sorte et voulait lui faire comprendre, quitte à provoquer une situation des plus scandaleuses. Elle n’avait pas fait dans la dentelle en écrasant le pied du sorcier et en le quittant, au moins de cette manière il aurait un souvenir de sa part. Ce n’était peut-être pas la meilleure façon pour interagir avec qui que ce soit. Mais elle s’était sentie insultée, qu’il ait pu ne serait-ce qu’envisager qu’elle lui piétinerait les pieds tout le long de leur danse. Même s’il ne l’avait pas dit de la sorte, cela la dérangeait et elle s’était décidée de rejoindre les jardins d’un pas plus que rapide. Elle voulait être seule. Peut-être. Non. Elle voulait qu’il la suive. Il devait la suivre sinon il perdrait tout intérêt de sa part. Il devait prendre le défi qu’elle lui offrait, sinon elle irait retrouver Orion et elle réclamerait à rentrer au manoir Yaxley telle la petite fille capricieuse qu’elle pouvait être.

Alors qu’elle marchait dans les jardins, elle entendait des pas la suivre, se doutant qu’il s’agissait de lui, mais elle avait besoin de s’en assurer. Sauf qu’elle ne pouvait pas se retourner, elle ne le laisserait pas l’attraper facilement. Il lui parla, ce qui la rassura sur le fait qu’il ait fait le bon choix le fils Rosier. Il avait décidé de la suivre et c’était la meilleure idée qu’il avait eu ce soir-là. Mais elle n’obéit pas à la requête de celui-ci. Bien au contraire. Elle sourit un instant, avant de s’arrêter peu après le labyrinthe créé par le jardinier de leur hôte. Persephone se laissait avancer dans cette partie des jardins, sans réellement réfléchir de quelle manière elle en sortirait. Néanmoins, elle devait proposer une solution à Ambrose pour qu’il la retrouve. Elle se mit alors à crier sans réelle raison. Si elle savait qu’il la suivait, autant en profiter. « AMBROSE ! » Elle fit un premier appel au sorcier afin qu’il puisse un peu mieux distinguer où elle se trouvait, il risquait de ne pas être capable de la retrouver grâce aux effluves de son parfum. Elle était dans un coin plutôt reculé, cachée afin de lui offrir la peur de sa vie lorsqu’il passerait à ses côtés. Attendant sagement qu’il arrive. Des pas se rapprochaient d’elle, un sourire se déposa sur ses lèvres alors qu’elle le laissa passer devant elle avant d’agir. Elle s’approcha à pas feutré dans le dos du sorcier pour déposer la main sur son épaule, puis se mit à rire. « Vraiment, un chevalier blanc. » Elle n’avait pas pu s’empêcher de faire cette petite référence à une première qualification de la sorte du sorcier. « Je sais que c’est mal de crier au loup. Mais c’est toujours drôle. » Après tout, elle savait bien souvent que sa bouille d’ange pouvait rattraper ce genre de bêtises. Elle sourit d’une manière bien mignonne, essayant de jouer de ses charmes pour lui faire oublier la presque humiliation qu’elle lui avait fait vivre.

Arya


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L’erreur avait été commise et il avait dû en subir les conséquences. Face aux autres, il avait dû sourire (faussement) et il s’était empressé de regagner l’extérieur à la recherche de celle qu’il avait involontairement offenser. Il avait pensé au préalable à prendre quelque chose de plus chaud, et de presser le pas à la recherche de la jeune fille. Cela lui permit de l’entrapercevoir au loin, et d’accélérer tout en essayant de l’interpeller, elle aurait pu se retourner, mais elle ne le fit pas, et pourtant, le simple arrêt qu’elle avait pu marquer, lui avait permis de savoir au moins qu’elle l’avait entendu.

Cependant, elle avait rapidement repris sa marche, continuant à mettre de la distance entre eux. Elle en était même parvenue à le semer, tellement qu’il ne parvenait plus à la voir et il s’était alors arrêté, lorsqu’il entreprit de se retourner, il put découvrir un labyrinthe, espérant qu’elle ne s’y était pas aventuré seule. Dans ses pensées, il fut ramené à la réalité par un hurlement.

Il crut reconnaître la voix de Perséphone, qui venait de crier son prénom. Il s’empressa d’essayer de retrouver la voix de la jeune fille, afin de s’assurer qu’elle allait bien, cela pouvait être très tranchant et dangereux ou peut-être pas. Lorsqu’il put atteindre l’endroit potentiel où elle se trouvait, il ne la vit pas, cela était des plus étranges, il s’apprêtait à reprendre sa route, cependant, il put sentir une main derrière lui, il aurait pu crier, mais il ne le fit pas, préférant se retourner plus vite qu’à l’accoutumer ; cela ne l’avait en revanche pas empêché de sursauter un peu, cela eut pour effet de la faire rire, il se contenta de sourire et de ne rien dire, il ne voulait pas après tout la blesser de nouveau.

Elle ne put s’empêcher de le comparer à un chevalier blanc, et qu’il l’avait beaucoup fait rire, en la voyant sourire, il entreprit même pas de s’offusquer ou de faire quoique ce soit, il n’en eut tout bonnement pas le courage (ou peut-être l’envi) cependant il revint rapidement à la réalité, repensant au fait qu’il se trouvait à l’intérieur d’un labyrinthe et il s’empressa alors de reprendre la parole « Ma foi, j’espère que tu sais où est la sortie, car nous nous trouvons dans un labyrinthe si je ne m’abuse » demanda-t-il avant d’entendre ses réactions, « Nous pourrons peut-être tenter de trouver la sortie, qu’en penses-tu ? » avait-il demandé dans sa direction.
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La soirée était bien loin d’être terminée et la jeune femme comptait bien continuer de la passer avec l’aîné Rosier. Tout du moins, si celui était enclin encore un peu, malgré le fait qu’elle lui avait fait vivre certainement l’un des moments les plus gênants de sa vie en soirée mondaine. Elle se ferait sans aucun doute rappeler à l’ordre par son aîné, mais elle se fichait bien des volontés de son frère qui semblait finalement ne pas faire assez attention à elle à son goût. Sourire en coin, elle était sortie de la demeure dans laquelle elle se trouvait, afin de découvrir les jardins sans en prendre réellement le temps. Après tout, elle ne l’avait pas. Persephone ne comptait pas laisser la possibilité à Ambrose de la retrouver aussi facilement qu’il le voudrait. Donc elle lui lançait un défi, qu’il se devait de relever s’il souhaitait passer plus de temps avec elle. Jamais elle n’accepterait qu’il puisse rester où ils se trouvaient sur la piste de danse. Même si elle se doutait bien qu’il était en train de la suivre, ne l’avait-il pas appelé plusieurs fois ? La jeune femme lui laissait la possibilité de le rattraper au final. Il n’avait qu’à se débrouiller pour y arriver, cela ajoutait un peu de piquant à cette soirée.

Le labyrinthe avait été un choix stratégique de la part de la jeune femme. Pour complexifier la course poursuite, mais également pour se retrouver seul. Peu de personnes avaient dû prendre le risque de s’y aventurer. Elle l’avait pris et lui également en cherchant à la retrouver après qu’elle ait crié son prénom. Il arriva assez rapidement à son secours, elle ne lui avait cependant pas laissé la possibilité de la trouver réellement. Se cachant assez afin d’avoir un effet de surprise plus que réussi, même si elle pouvait être légèrement déçue du fait qu’il n’ait pas crié de peur. Enfin, elle rit à l’idée qu’il avait suivi son cri de détresse, jouant les chevaliers servants, comme elle avait déjà pu le remarquer. Si elle appréciait le geste au fond, elle se montrait bien plus désinvolte, s’amusant un peu de cela. Tout en rappelant qu’au fond, elle ne criait pas souvent au loup. Alors que bien pire aurait pu lui arriver, elle s’en doutait. Mais le fait qu’il ait légèrement sursauté était une victoire pour elle. Elle ne joue néanmoins pas sur cela. Ne voulant pas le contrarier pour rien non plus.

Sourire en coin, elle le regarde alors qu’il parle du labyrinthe, elle hausse seulement les épaules dans un premier temps. Elle ne craignait pas de retrouver la sortie et puis au fond, cela ne pouvait être que amusant de la chercher. Et puis au pire, elle appellerait Orion à l’aide s’il le fallait. « Parce que tu ne te souviens pas du chemin que tu as pris pour me rejoindre ? » Elle s’amusait au fond, simplement parce qu’il avait certainement dû un peu trop accélérer pour cela. Elle avait tout fait pour que cela soit compliqué pour lui. Elle se souvenait des choix qu’elle avait fait, espérant juste que ce labyrinthe n’était pas enchanté. Sinon cela serait certainement plus compliqué qu’ils ne le souhaiteraient l’un où l’autre. « Revenir sur nos pas est la meilleure option, suis-moi. » Elle s’accroche à son bras pour lui faire faire demi-tour et commencer à l’emmener vers la sortie, sans pour autant se presser. « J’espère pour toi que je n’ai pas nuit à ton image. » Au fond, c’était possible comme non, les gens pouvaient être tout aussi critiques avec elle qu’avec lui, même si la mini-scène qu’elle avait créé la mettait en avant et le faisait légèrement passer pour celui qui avait dérangé l’autre. Mais elle jeta un coup d'œil dans la direction du sorcier afin de pouvoir analyser ses réactions.

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Ambrose G. Rosier

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En pénétrant dans ce labyrinthe, Ambrose n’avait point prévu de se perdre et encore moins de ce qu’il allait se produire, mais le plus important, c’était qu’il était parvenu à la retrouver. Par chance, elle demeurait sans danger, et surtout, elle n’avait pas été blesser. Appréciant brièvement la comparaison qu’elle avait pu effectuer un peu plus tôt sur le fait qu’il demeurait un preux chevalier servant, il s’était contenté de sourire et de s’interroger à présent sur la destination à suivre pour retrouver la sortie (ou l’entrée) ; il avait en effet cru voir des murs de ce labyrinthe bouger, lorsqu’il s’était engouffré à l’intérieure, mais il n’était pas totalement certains de tout cela, c’est pourquoi, il n'avait pas jugé bon d’en parler, l’invitant potentiellement à l’aider à retrouver la sortie.

Avant de lui répondre par la positive, elle lui avait demandé, en le titillant un peu s’il se souvenait ou non du chemin qu’il avait pris pour la retrouver, ce à quoi, il lui avait répondu fièrement ces quelques mots, pour ne pas se retrouver complètement nul « Oui et non, il faut dire que j’ai bien cru qu’il t’était arrivée quelque chose, alors, j’ai accéléré sans regarder trop où j’allais, mais j’ai malgré tout quelques souvenirs » lui avait-il dit. Un sourire charmeur aux lèvres, il l’écoutait. Elle entreprit de lui suggérer de revenir sur ses pas en sa compagnie bien entendu et de la suivre, ce qu’il s’empressa bien évidemment de faire, tout en la laissant se saisir de son bras, et de marcher en sa compagnie dans les méandres des couloirs du labyrinthe.

Sur le trajet, Ambrose s’apprêtait à reprendre la parole, mais il fut interrompu par Perséphone qui fut beaucoup plus rapide qu’elle en reprenant la parole et en évoquant la petite scène qu’elle avait fait à l’intérieure, en lui écrasant le pieds et en le laissant littéralement en plan face aux autres personnes présentes à cette soirée. Bien évidemment, elle désirait obtenir une réponse, même si cela voulait dire qu’elle devait pour cela s’arrêter et attendre sa réponse, tout en découvrant par la même occasion les mouvements de certains murs, qui ne faisaient que confirmer ce qu’il se tramait.

« Tu veux vraiment le savoir ? » lui avait-il demandé avant de reprendre « Tu as en effet énormément nuit à mon image, mais également à la tienne » avait-il répondu dans sa direction « Tout le monde nous a regardé, par chance, j’ai gagné la sortie avant d’entendre les remarques de nos chers concitoyens, mais nous pouvons nous amuser à les imiter si le cœur t’en dit, après tout, je pense que nous allons rester un moment à l’intérieure de cette chose dont les murs ne font que bouger » avait-il répondu, à la fois amusé, mais également un brin inquiet.

« Mais regardez donc celui-là, qu’a-t-il donc bien pu dire ou faire, à cette jeune femme » avait-il tenté d’imiter une vieille dame, « Je suis sûre que tu ne peux pas faire mieux » lui avait-il dit en lui montrant une direction, « On a qu’à essayer d’aller là-bas » avait-il proposé, patientant attentivement pour qu’elle fasse un essai, ou peut-être qu’elle n’oserait pas le faire.
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