@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Lorsque le joueur ignore qu'il n'est qu'un pion du jeu. FT. Ambrose Rosier
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Daphné Greengrass

Daphné Greengrass

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Lorsque le joueur ignore qu'il n'est qu'un pion du jeu
ft. Ambrose Rosier




Daphné Greengrass était assise sur les marches du perron d’un manoir bien trop bruyant et illuminé, vêtue d’une robe de laine noire, échancrée de sorte à donner une vue sur la base de ses seins, attirant la vue vers eux par un collier en étoile sertie en son cœur par une perle bleue. Sur ses épaules, un manteau rouge sombre reposait nonchalamment, tandis que ses mains étaient gantées par de la soie noire. Elle passa les mains sur ses genoux comme pour essayer de les sécher de leur moiteur, ferma les yeux et laissa un souffle quitter sa poitrine, lentement, longuement.
Elle détestait ces soirées mondaines où ses parents l’emmenaient. Elle détestait voir cette procession de cloportes venir la saluer, parce qu’ils cherchaient une épouse. Et, évidemment, c’était encore pire si quelques instants avant, elle n’avait la joie d’apercevoir celui qui avait été son fiancé. Elle avait annoncé sortir prendre l’air, pour s’excuser. Elle était sortie, marchant quelques instants avant que même cela ne l’agace et qu’elle ne retourne se poser dehors. Une larme coula sur sa joue, qu’elle sécha aussitôt. Cela faisait longtemps maintenant, alors pourquoi elle n’arrivait pas à penser à autre chose ? Garder la face, c’était difficile. Elle soupira. Elle devait encore attendre quelques heures comme cela, en espérant ne pas avoir de propositions de danse qui lui serait difficile de décliner. Elle aimait cela. C’était agréable, et la mettait en valeur mais… Elle n’avait pas envie de donner quelque modeste plaisir au premier venu. Un rire. Non. Un gloussement vint près de la porte. Une dinde passait par là, rapidement, pour retourner vers la foule. Daphné n’y prêta pas attention, pas plus qu’aux personnes qui sortaient pour profiter de l’air, désaoulé un peu ou fumer une cigarette avant de rentrer. Sans intérêt ni importance. Elle, elle laissait ses pensées vagabonder entre ses dernières lectures, ses dernières idées sur la maladie de sa sœur, sur des expériences qu’elle voudrait tenter mais qui poser un problème légal notable. En plus de titiller sa moralité. Elle avait bien vu quelques juristes dans l’assistance mais elle se voyait mal aller vers eux et leur demander « bonjour, pensez vous possible d’avoir une autorisation du ministère pour infecter des gens d’une maladie magique incurable pour voir comment ça fonctionne et se transmet ? ». Pour savoir, c’était pourtant le plus simple vu qu’aucune solution sérieuse n’avait été trouvé jusque-là et que la documentation était maigre.
Elle regarda l’heure à la montre à son poignet. Vingt-deux heure. Encore deux bonnes heures avant d’envisager que ses parents ne décident de rentrer. Trois plus probablement. Tant pis, elle n’allait pas se congeler en attendant. Elle se leva donc et rentra, laissant son manteau à un serviteur et se dirigea vers la salle de la réception, avec l’idée de prendre un verre. Une fois au buffet, elle tendit la main vers une coupe de vin, heurtant celle d'une personne qui, visiblement avait eu la même idée. Plus adroite, Daphné suspendit son mouvement. L'autre, de stupeur, renversa trois verres d'un coup. Une nappe blanche souillée. Du bon vin gâché. Et un crétin d'une trentaine d'année, sans intérêt aucun à ses yeux, qui se mettait à la prendre de haut, désirant clairement lui faire porter le chapeau. Et elle le regardait, se retenant de lui rire au nez, attendant qu'il s'épuise, alors qu'elle faisait tourner le vin dans le verre qu'elle avait saisi par la suite.

"Etrange. J'ignorais que j'étais assez repoussante pour un tel résultat. Mais... Félicitation, vous avez une verve digne des plus grands poètes... Monsieur.". Elle pouvait se le permettre. Ce soir, elle connaissait (ou s'en targuait du moins) la quasi intégralité des personnes importantes. Lui n'en faisait pas partie. Elle aurait même pu partir sans plus de formalités, mais c'était rafraichissant. La bêtise humaine à son paroxysme. Ah... Elle avait presque envie de voir un preux chevalier venir à son secours et se comporter ensuite comme un coq victorieux espérant une faveur de la belle. Danse ou autre. Cela ne ferait qu'ajouter au pittoresque de la soirée.


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Ambrose G. Rosier

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Lorsque le joueur ignore qu'il n'est qu'un pion du jeu


@Daphné Greengrass - Janvier 2002

Une réception qui réclamait de nouveau sa présence, l’héritier Rosier s’y était présenté, avec un objectif bien précis en tête. Celui de montrer à ses parents, que malgré ses envies et la situation, il allait fournir des efforts. Ainsi, il les avait accompagnés à cette soirée, il n’avait point oublié cette liste qu’il gardait soigneusement sur lui, il pourrait ainsi effectuer un premier tri. Puis, il avait pénétré dans ce manoir, et il s’était rendu comme tous les invités dans cette salle de réception. Il était déterminé, cependant, on ne pouvait pas aussi facilement le changer, malgré ses promesses, il ne put s’empêcher dans un premier temps de rejoindre quelques connaissances, et de profiter de leur charmante compagnie.

Il parlait de cette prochaine soirée, il désirait d’ores et déjà y être, pensant d’ores et déjà boire, s’amuser et surtout jouer et parier tout en admirant de jolies jeunes filles et tout en profitant par la même occasion de leurs services. Nul doute que celle-ci promettait d’être mémorable et qu’il en parlerait bien évidement à Aléjandro, et peut-être qui sait à Perséphone, cela pourrait peut-être l’intéresser, elle qui cherchait sans arrêt à découvrir des nouvelles choses. Quelques minutes après cependant, un regard de son père en sa direction eut raison de lui, et il s’empressa alors de prendre congé, leur promettant de venir à cette soirée et de les retrouver. Il devait à présent faire son devoir.

Il entreprit donc de s’éloigner et de sortir sa liste, une liste bien conséquente. Il s’empressa de commencer par la première de la liste, et de se diriger vers elle pour faire « connaissance ». Une charmante jeune fille, blonde, plus jeune que lui, il l’avait abordé et il lui avait proposé une danse ; il entreprit pendant celle-ci de converser et de faire connaissance, en revanche, ce qui ne lui plut guère fut le fait qu’elle soit véritablement une piètre danseuse. La seconde fut quant à elle trop fade ; elle n'avait guère de conversation, quant à la troisième, c’était tout le contraire ! Elle parlait bien trop, il ne put donc s’empêcher de la fuir littéralement parlant, prétextant vouloir se rafraîchir au bar. Il en avait grandement besoin. Il resta un moment non loin, de tel sorte, qu’il ne put louper l’accident s’y étant déroulé, deux mains, pour un seul et unique verre, et la colère d’une magnifique jeune femme, qu’il entreprit rapidement de reconnaître : Daphné Greengrass.

Il ne put s’empêcher de sourire, mais il ne dit rien, préférant écouter, jusqu’à ce que l’homme face à elle lui propose une danse pour se faire « pardonner ». Joueur, il aurait très certainement aimé entendre sa réponse, mais il ne put s’empêcher de vouloir lui couper l’herbe sous le pied, en se rapprochant et en l’empêchant de répondre « Si vous êtes aussi maladroit sur une piste de danse, je ne peux que plaindre cette chère jeune femme » dit-il avant de reprendre son verre à la main « Je pense Mademoiselle, que vous devrez plutôt accepter la proposition d’un homme qui sait danser et qui ne vous écrasera pas le moindre pied sur la piste de danse, qu’en pensez-vous ? M’accorderiez-vous cette danse ? » lui proposa-t-il sans attendre, invitant le simplet qui se trouvait non loin à déguerpir et à les laisser tranquille et tout en posant son verre.
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Lorsque le joueur ignore qu'il n'est qu'un pion du jeu
ft. Ambrose Rosier




Une danse ? Il ne manquait pas de culot. Il la prenait de haut. Elle lui faisait entendre, à demi-mots, qu'il n'était qu'un imbécile doublé d'un rustre qui n'avait aucun esprit, et aucune intelligence qui pourrait lui accorder la moindre reconnaissance, et lui proposait une danse ! Daphné était sidérée. Son regard était devenu de glace, ses lèvres figées dans ce qui aurait été un sourire charmant en d'autres circonstances mais qui ici paraissait si pincer qu'elle paraissait sur le point de murmurer un sortilège pour le changer en tas de cendres. Une chance pour lui qu'un invité trouva opportun d'intervenir. Interrompue dans ses réflexions de paroles assassines à sortir, Daphné regarda le nouvel arrivant. Ambrose Rosier. Le Lapin en costume...

« Oh... Mais voyons... Pour se faire pardonner, on ne demande pas d'accorder une faveur. » . Elle avait décidé d'ignorer totalement l'imbécile, pour se concentrer sur Ambrose. Elle ne lui jeta pas même un regard pour s'assurer qu'il ne fulminait pas. Il était obligé que cela soit le cas, et le silence gêné qui s'installait autour d'eux ne manquait pas de saveurs. Quelques invités qui se taisaient pour observer, savoir la suite, quel était l'objet la dispute... Mais, même ces derniers, elle ne donnait pas l'air de s'en préoccuper. Son but était simple : humilier ce sorcier, ce misérable qui avait osé la prendre de haut et lui faire perdre son temps.

« Hmm... Une danse ? Oui, je crois que pour montrer à ce... Rustre le comportement à adopter entre gens civilisés... Je puis permettre un certain... Rapprochement entre nous. » . Un sourire aimable, un regard appuyé et une voix dépourvue de l'ironie qui se cachait derrière. Elle savait, pour l'avoir observé en d'autres occasions, et avoir eu des échos, qu'il dansait si ce n'est bien au moins de façon convenable mais sa pique visait directement son caractère de fêtard et d'amateurs d'un autre type de danses où les corps étaient si proches qu'il valait mieux ne pas être dans une salle de bal pour pratiquer. Bien évidemment, à cet instant, elle ne comptait lui accorder qu'une modeste danse, un peu pour le remercier, par respect de l'étiquette, mais également et surtout s'éloigner rapidement avec dignité de cet important qui commençait sérieusement à l'agacer. Alors, d'un geste fluide, elle lui tendit la main, non sans avoir vidé le verre dont elle s'était emparée et reposé sur la table.

Grande reine, Daphné s'éloignait ainsi en compagnie d'Ambrose vers la piste de bal, sans précipitation. Après tout, il ne fallait pas donner l'impression de fuir ni tendre le dos à la critique. Oubliant bien vite l'incident, car sans importance, elle observa Ambrose. Séduisant, élégant. Il était égal à lui-même, quoi que... Ce soir, elle avait eu le sentiment qu'il était bien sage dans ses approches. Doutant d'un changement de nature profond, et appercevant, alors qu'elle se plaçait en face de lui pour le début de cette danse, l'oeil trop attentif du père Rosier, elle ne put que déduire qu'il avait une épée de Damoclès sur la tête.

« Eh bien, mon cher Ambrose... Prêt à prouver vos dires ? » elle marqua une pause, manquant de se figer sur place. Qu'est-ce que son père avait en tête à aller parler à cet instant précis avec le père d'Ambrose ? Mieux valait que ce ne soit pas ce qu'elle pensait, ou elle pourrait bien lui faire une crasse qu'il ne serait pas prêt d'oublier. Le climat à la maison était déjà assez pénible avec cette maudite loi imposant de trouver des époux pour tous les utérus de sang purs de l'Angleterre. Elle avait beau faire en sorte d'être une source de fierté, elle n'allait pas se faire dicter quoi que ce soit pour autant. Etre parfaite ? C'était tout sauf son idée de vie. Silencieuse, quelques instants, elle fixa son père tout en effectuant une révérence, jusqu'à ce que la foule dans un mouvement ne le masque et ne l'oblige à reporter toute son attention sur son partenaire et entammer un balai aérien, avec toute la majesté dont elle était capable, sans lui écraser les pieds ni bousculer un autre danseur.

« Vous passez une soiré agréable ou la trouvez vous ennuyeuse à mourir ? » lui demanda-t-elle au cours d'un pas. Elle ne comptait pas le noyer de parole, seulement profiter de l'instant pour le cerner d'une meilleure façon. Quelqu'un qui venait aider, comme cela, sans motif, était rare. Souvent, il y avait une intention ou une conséquence. Et Daphné n'était pas du genre à faire confiance à la bonne volonté humaine.



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Lorsque le joueur ignore qu'il n'est qu'un pion du jeu


@Daphné Greengrass  - Janvier 2002

Se rendre à cette soirée serait à la fois peut-être déterminent pour ses parents et fort instructif pour lui. Il pourrait peut-être se divertir, qui sait, cette soirée, pouvait lui réserver bien des surprises. Cependant, on ne changeait pas Ambrose qui entreprit comme à chaque début de ce genre de soirée de rester en compagnie de ses amis « masculins » et surtout « encore célibataires » comme on pourrait si facilement et aisément les qualifier ; il pouvait alors facilement les envier, eux pourraient se rendre plus tard dans cette fameuse soirée, mais lui, il ne pourrait peut-être pas, en effet, ce soir, il avait une légère corde autour du coup détenue par nul autre que ses parents.

Il entreprit de retenir un soupire, rien que de s’imaginer à cette soirée et d’y croiser peut-être de nouveau Perséphone ou encore de se retrouver rapidement en charmante compagnie. Il revint rapidement à la réalité, sentant son père non loin de lui, de ce fait, il s’empressa de commencer à regarder cette liste et à rencontrer des jeunes sorcières. Pour l’heure, il n’y avait rien d’intéressant chez elles qui méritaient son attention ; il s’empressa de se rendre auprès du bar, s’éloignant de ces femmes sans intérêt.

Il entreprit de goutter un premier verre, et de rester au bar, il eut rapidement raison d’y être resté, car une petite dispute entreprit d’éclater non loin de lui, ce qui eut pour effet de l’amuser et de titiller sa curiosité, face à l’impétuosité de cette Daphné, qui semblait avoir énormément de caractère. Une légère étincelle dans les yeux, il entreprit d’intervenir et de rabaisser l’homme qui avait énervé la jeune femme, se croyant bien évidemment au-dessus de lui et de tout : se croyant plus fort, plus beau, plus intelligent et surtout plus capable que lui de danser et de virevolter, sans écraser de pieds et surtout tout en conservant une excellente conversation.

Il entreprit rapidement de se mettre en avant et de lui proposer une danse, pour montrer à cet individu ce que c’était réellement de danser ; il n’était pas un amateur ! Amusé il l’était, il entreprit rapidement de sourire en entendant Daphné l’enfoncé encore plus pour donner suite à ses propos, elle pouvait s’avérer être une candidate idéale, si ce n’est à défaut, qu’il pourrait se complaire dans sa compagnie pendant un temps pour jouer le jeu auprès de ses parents, et qui sait, cela pourrait également lui servir, il pouvait peut-être s’avérer utile pour elle. Il s’empressa de l’ignorer et d’en faire tout autant.

Que pouvait-elle bien penser, voilà ce qu’il se demandait pendant qu’elle réfléchissait à sa demande. Nul doute qu’il était activement observé à cet instant précis, on ne lui avait encore jamais apposé un refus, il ne pouvait en recevoir un de sa part ! Cependant, malgré son incertitude, il demeurait visuellement confiant, bombant quelque peu le torse, il fut ravi d’entendre son acceptation, bien trop fière ; il ne comprit pas directement son allusion, et même s’il assumait, il n’en avait que faire. Il entreprit de lui prendre la main, pour s’emparer avec douceur de celle qu’elle lui avait tendu. Il avait préalablement pris le soin de vider son verre, avant de se diriger vers la piste de danse.

Doucement mais sûrement, il entreprit de s’avancer sur la piste en sa compagnie, en oubliant en quelque sorte, ce rustre, et les personnes qui l’entouraient pendant quelques secondes. Respectueux, il le demeurait et le restait, surtout à cette soirée, il entreprit de se placer face à elle, et elle entreprit d’en faire tout autant. Il s’empressa de répondre à la révérence qu’elle avait pu faire, en signe d’ouverture, tout en lui parlant, était-il prêt à prouver ses dires, il le demeurait « Je suis toujours prêt et ce dans n’importe quel circonstance très chère » lui avait-il alors répondu, s’emparant avec douceur de sa taille, tout en gardant une main posée à l’arrière de celle-ci et en mettant son autre main dans la sienne pour la guider soigneusement dans cette danse endiablée.

Avant de débuter, il put sans difficulté remarquer son père en compagnie du patriarche Greengrass. Il se doutait très bien des discussions qui pouvaient se dérouler, Daphné semblait l’avoir remarqué et se trouvait être quelque peu tendu par la situation, il ne put s’empêcher d’articuler ces quelques mots avant de débuter sérieusement cette danse « Tout va bien ? Vous me semblez tendus ? » lui avait-il alors demandé en commençant doucement à virevolter, sans difficulté.

Pendant quelques pas, elle entreprit de converser avec lui, cherchait-elle à en savoir plus par intérêt ou pas amusement ? Il n’était pas dupe, il voyait très bien dans son jeu, mais fidèle à lui-même il entreprit de lui répondre le plus sérieusement possible et sans détour « Initialement, je pensais très sincèrement m’ennuyer, mais finalement, vous êtes apparus pour changer la donne » lui expliqua-t-il sans attendre. Charmeur, il l’était ; il demeurait ainsi, le sourire aux lèvres, et ce malgré les regards persistant de leurs familles il entreprit de lui retourner la question « Et vous ? Que pensez-vous de cette soirée ? »
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Prêt en toute circonstance.. Daphné esquissa un sourire. Elle n'en doutait pas. Lorsqu'il était question de fêtes, et d'amusement, du moins. Elle le laissa guider la danse. Il n'avait pas eu la main vagabonde dès le départ, ce qui la changeait des quelques partenaires de danses qu'elle avait pu avoir ces derniers temps. Et puis, ne pas se concentrer sur la direction, cela permettait de garder toute son attention sur la discussion. Elle avait l'air si banal et pourtant...

« Tendu ? Méfiante plutôt... » . Elle s'attendait que trop à entendre un jour prochain parler de fiançailles. Elle avait beau repousser ce jour, arguer qu'elle ne voulait pas d'un imbécile ou d'un étouffoir sur pattes, cela finirait par arriver. Elle n'y pouvait rien. C'était son devoir, de sang-pur. Une volte, les yeux clos, suivi d'un souffle qui quittait sa poitrine avant qu'une nouvelle bouffée d'air ne vienne la remplacer et elle délaissa cette inquiétude, avant qu'elle ne se fasse noeud dans son estomac. « Les obligations à remplir sont parfois... Compliquées... » . Il comprendrait. Il était obligatoirement dans la même position. Un beau célibataire qui ne serait pas ennuyé par la pression familiale ? Ce serait une première.

Elle inclina la tête, comme si le compliment la touchait. Un modeste jeu. Elle changeait la donne en cette soirée si ennuyeuse ? Ah ce beau parleur ! Elle devait bien lui reconnaître ce point. Il savait être séduisant. Quelle dommage que leurs familles ne les guettent des yeux, ne les surveille ! Peut-être, par provocation, par désir de rappeler au monde qu'elle n'était pas une cruche endormie et obéissante, aurait-elle bousculée un peu les convenances en apportant plus de sensualités à la danse... Même si elle aurait sans doute calmer ses ardeurs éventuels après.

« Banal. Des idiots rassemblés. Des sourires froids dissimulants des baguettes tendus sous des amas de tissus... » . Une soirée comme une autre. Sans intérêt. Ennuyeuse. « Et je dois dire que j'en fuirai avec grand plaisir ! Heureusement, il y a encore quelques personnes charmantes et agréables ! »

Elle lui adressa un clin d'oeil, accompagnée d'un jeu de regard. Elle savait, elle aussi, être charmeuse. Ce n'était peut être pas le trait qui revenait le plus lorsque l'on pensait à elle, mais elle n'était pas frigide. Elle savait s'amuser, jouer avec les autres.

« Des personnes que l'on pourrait apprécier découvrir dans un lieu plus reposant. » laissa-t-elle traîner. Qu'imaginerait-il ? Bien des choses sans doute. Mais elle n'espérait qu'une chose : écourter la soirée, fuir au loin (les gens, non Ambrose) et avoir la paix.

Elle marqua un temps d'arrêt, imposant une rupture dans le mouvement de la danse pour écouter une conversation entre deux danseurs. Elle ne parvint à identifier les auteurs des voix mais elle manqua de rire au parole "elle n'a pas froid aux yeux". A qui cela s'adressait-il ? Elle ? L'égo de Daphné lui faisait penser que oui, la raison lui rappelait qu'il y avait bien trop de personnes dans la salle.

« Eh bien... Vous savez danser. On peut le reconnaître. Seriez vous la seule personne digne d'occuper mon temps en cette soirée ? Celle que je pourrais ennuyer de quelques bavardages, ou long silence ? » . C'était, à bien y réfléchir, presque dommage qu'elle ne l'est pas croisée plus tôt. Elle aurait pu s'éviter l'ennui total. Mais au moins pouvait elle espérer finir sur une note à peu près satisfaisante. Les mouvements des danseurs lui permirent de remarquer que son père n'était plus auprès du Rosier ; il avait dû trouver d'autres chats à fouetter. Tant mieux... Ou pas...


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Ambrose G. Rosier

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@Daphné Greengrass  - Janvier 2002

Confiant en ces capacités, Ambrose n’était pas effrayé ou encore perturbé de danser avec Daphné Greengrass. Il aurait pu danser avec n’importe qui dans cette salle, il aurait conservé sa délicatesse et sa grâce, il se devait d’être après tout parfait en société et faire ce qu’on attendait de lui, savoir danser, parler et surtout depuis ce fameux ultimatum, se trouver une épouse convenable, à défaut, il épouserait d’ici une année, cette Américaine, qu’il n’avait encore jamais vu ou rencontrer, si ce n’est parlé. Rien que d’y penser, il en ressentait quelques frissons, il s’empressa alors de chasser tout bonnement cela de ses pensées et d’offrir sa main, à Daphné, pour la guider jusqu’à cette piste de danse qui lui paraissait tout d’un coup très loin et exposer aux yeux des autres et surtout aux yeux de sa famille et de la famille de la jeune femme.

Confiant, il avait également réponse à tout et ce même lorsqu’il avait torts. Très mauvais joueur, si ce n’est, très mauvais perdant, il se voilait souvent la face, triomphant malgré tout à chaque fois, de ses adversaires. Ainsi, prêt et ce dans n’importe quelle situation ou circonstance, il avait répondu l’être et avait débuté une danse en la charmante compagnie de cette sorcière. Il guidait toujours une danse, et cette fois-ci, il allait de nouveau le faire, quitte à s’imposer face à la jeune femme qui semblait avoir un tempérament plutôt fort. Néanmoins, il ne la sentait pas totalement à l’aise, ainsi, il s’empressa de l’interroger pour savoir si tout allait bien, ou si quelque chose n’allait pas. Il se devait de s’en assurer avant de débuter une danse plus ou moins endiablée.

Il put rapidement obtenir la réponse de la jeune femme qui s’empressa de le rassurer, en lui faisant comprendre qu’elle n’était pas tendue, mais qu’elle demeurait tout particulièrement méfiante sans en dire davantage, car après tout, les murs pouvaient avoir des oreilles. Il ne pouvait que comprendre. Elle s’empressa de lui parler de certaines obligations à remplir qui étaient parfois difficiles et compliquées, il comprenait aussi. « Je ne peux que vous comprendre, mais avec le temps, j’ai appris à m’en défaire et à ne plus m’en préoccuper, après tout, je reste maître de mon destin, je ne compte pas m’enfermer dans un mariage, sans conserver ma liberté et un certain plaisir » lui dit-il avant de reprendre « Bien que mes parents ne semblent pas partager ce point de vue, je reste assez intelligent pour l’heure à parvenir un minimum à les manipuler à ma guise, mais cela ne sera malheureusement que d’une courte durée » ajouta-t-il sans réel sentiment.

Les aventures d’Ambrose passaient que très rarement au-dessus du mail du filet, il le savait, même si pour l’heure, personnes n’avaient encore osés les lui lancés en public, la perfection incarner en public, libertin en privé, il ne s’en privait pas et ne risquait pas encore de tout abandonner. La conversation dévia rapidement, et fut tout d’un coup tout particulièrement intéressante et amusante à ses yeux, il entreprit dès lors de jouer, tout en restant malgré tout sur ses gardes, il n’était pas dupe voyant très bien le jeu actuel de la Greengrass, mais sans le lui dire, il entreprit de lui répondre sans détour. Un beau parleur, voilà ce qu’il était. Charmeur qui plus est. Si ses parents n’avaient pas été présent, nul doute qu’il aurait d’ores et déjà bousculé les convenances. Il lui avait rapidement retourné la question au sujet de cette soirée : elle semblait la trouver « banal » ; qualifiant leurs familles de personnes froides et très strictes (à ne pas en douter) ; elle venait de lui faire savoir qu’elle s’enfuirait avec grand plaisir, mais par chance, il était là (indirectement même si elle ne l’avait pas dit oralement).

Voilà qui ne pouvait que gonfler de plus belle son orgueil. Un sourire aux lèvres, il croisa rapidement son regard. Elle aussi semblait charmeuse, elle venait de le qualifier de « personnes » qu’elle pourrait apprécier découvrir, dans un lieu beaucoup plus reposant et approprié. Son cerveau fit plusieurs tours en s’imaginant déjà une charmante soirée en sa compagnie ou encore une balade dans les jardins, seul en sa compagnie. Il se reprit cependant bien vite. Marquant une pause dans leur danse, et écoutant par la même occasion le commentaire qu’on venait d’adresser à Daphné, elle ne put ensuite s’empêcher de les mettre mal à l’aise, oralement et fortement ce qui eut pour effet s’amuser Ambrose, serait-il le seul à être digne d’occuper son temps, ou à l’accaparer, il ne put alors s’empêcher de rentrer dans son jeu, pour s’amuser aussi, et prouver qu’il savait parfaitement ce qu’il faisait « Il semblerait, certains manquent cruellement de courage, je ne pense pas qu’ils soient réellement digne de votre compagnie ; je me ferais une joie de leur enseigner si je n’étais pas soigneusement occupé » ajoutat-il sans attendre dans leur direction, haut et fort.

Rapidement, il entreprit de lui susurrer quelques mots à l’oreille « Désirez-vous prendre un peu l’air ? Je pense que vous avez grandement besoin de respirer et de fuir cette salle, comme vous avez pu le sous-entendre un peu plus tôt » lui proposa-t-il sans attendre. Il lui proposa rapidement son bras, prêt à l’y escorter et à lui offrir sa veste si nécessaire.
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Ah... Ambrose... Un drôle de personnage. Sous ses airs insouciants, libertin voire volage pourrait on même dire, il était loin d'être le sot qu'il pouvait donner l'impression d'être. Daphné aurait même eu envie, sur l'instant, de le qualifier d'enfant rebelle, de par sa volonté, et vaine tentative, de duper, lui aussi, ses parents, repousser l'éventualité du mariage.
Mais, ce fait passé, il se montrait de nouveau charmeur. Il en aurait presque pu gâcher ses aspects charmants à la suivre dans ce jeu -car c'était bien un jeu, rien de plus qu'une folie passagère, qui, peut-être, l'emporterait sur des terrains glissants où l'on revenait par passage- de charme. Elle n'en doutait pas. Il se tenait parce qu'il y avait un public, composé, entre autres gêneurs, de leurs parents respectifs. Sous son poli et séducteur sourire, elle riait. Elle l'imaginait avoir des pensées impures à son encontre, se dire que le salon serait bien confortable où bien la cabane de jardin.
Au cours de la danse, parfaitement maîtrisée, ce qui était loin d'être désagréable pour une jeune femme comme Daphné, qui sans forcément pouvoir dire qu'elle adorait danser, ne détestait pas cela, il y avait eu ce commentaire désagréable. Un imbécile de plus sur cette terre. Et Ambrose n'avait visiblement pas détester à la sortie qu'elle avait eu, pour laisser entendre que le mot avait été entendu et mal pris de la belle.

« Pourquoi perdre du temps à enseigner à des... Singes ? Ne serait-il pas plus profitable de venir trouver une personne digne de vos bons soins ? » lui glissa-t-elle, plus bassement, pour éviter tout de même de vexer le bon public. Oh il y en aurait bien un pour entendre et prendre la mouche, mais elle s'en moquait. Elle pouvait bien traiter de singe quelqu'un qui se considérait assez bien pour l'insulter, même par mégarde et bêtise.

« Il est vrai que danser donne chaud. Et prendre un peu d'air ne serait pas pour me déplaire. » lui souffla-t-elle en retour. Coquin, pensa-t-elle. S'il n'essayait rien, elle serait déçue. Même si l'absence de tentatives ne l'ennuirait pas, car elle n'accordait que peu d'importance à un plaisir passager.

« Je vais demander mon manteau au vestiaire. Il serait triste que par galanterie je sois dans l'obligation d'incendier les jardins pour vous réchauffer, parce que vous m'auriez offert votre veste. Et la fourrure est plus confortable... Et... Je n'ai aucune envie de prétendre avoir oublié le manteau parce que nous aurions trainé jusqu'à l'aube. » .

Entraînant, autant qu'elle se faisait entraînée par Ambrose, elle prit la direction de la sortie, demandant au serviteur affecté au hall de bien vouloir lui donner son manteau. Si tôt apporté, elle le passa sur ses épaules et ajusta le col, par habitude. Puis, elle gagna les portes. Liberté ! Les imbéciles danseraient et piqueraient dans les assiettes encore quelques heures, tandis qu'elle suivrait des chemins plus séduisants à ses yeux !

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Lorsque le joueur ignore qu'il n'est qu'un pion du jeu


@Daphné Greengrass  - Janvier 2002

Ambrose était loin d’être quelqu’un de stupide. Il savait qu’un jour où l’autre, il devrait prendre son rôle beaucoup plus au sérieux et de ce fait faire ce qu’il y avait à faire, mais pour l’heure, il ne semblait guère inquiet ou perturbé, persuadé, qu’il pourrait continuer à manipuler sa chère et tendre mère, beaucoup plus que son père. Ainsi, il continuait de profiter, tout en essayant de faire bonne figure en public, et donc de danser avec des femmes de la bonne société, tout en essayant au mieux d’apprendre à les connaître et qui sait, de trouver soit une comparse pour s’amuser ou une véritable perle, qui parviendrait à le conquérir et à le charmer, et à l’emmener indirectement peut-être jusqu’à l’autel.

Concernant Daphné, il ne s’agissait point d’une relation sérieuse, mais plutôt d’une femme qui cherchait à s’amuser, tout comme lui et à passer le temps, dans ce genre de soirée. Tout en essayant tout autant de duper ses parents. Il ne put s’empêcher de sourire et de commenter avec elle la façon dont certains pouvaient danser. Il se croyait bien évidemment supérieur, et était prêt à enseigner à certains l’art de danser cependant, il ne désirait pas pour autant perdre du temps avec des personnes peu digne de lui et de son enseignement. Daphné, elle, avait un avis très éclairé sur la question.

Enseigner à des « singes » selon elle, serait une véritable perte de temps, et préférer trouver la perle rare avec qui danser et partager cet art si difficile à magner pour certains.

Elle n’avait pas totalement torts, dans une certaine continuité, il lui avait malgré tout répondu ces quelques mots « La charité, très chère, la charité, mais je ne peux que vous rejoindre sur le plan personnel, ils sont indignes de mes enseignements » avait-il conclu. Il n’avait pas honte de ses propos et encore moins qu’on ne l’entende. Puis, il lui avait proposé d’aller prendre l’air, et lui avait offert pour cela son bras, prêt à l’y accompagner et à lui offrir sa veste si elle en ressentait le besoin ou encore la nécessité. Elle avait accepté et sur le trajet, elle venait de lui indiquer qu’elle allait en amont récupérer son manteau de fourrure au vestiaire, préférant qu’il conserve sa veste pour ne pas mourir lui-même littéralement de froids, et qu’elle soit donc obligée d’incendier le jardin pour le sauver.

Il pouvait amplement la comprendre, même si son égo en avait pris un léger coup, sans attendre, il entreprit de la suivre et de goûter l’air frais de l’extérieur une fois dehors. « Je devrais peut-être vous remercier, il ne fait en effet pas très chaud » lui avait-il fait savoir, avant de reprendre « Mais nul doute qu’une bonne marche ne pourra que nous réchauffer » lui avait-il dit, en lui offrant de nouveau son bras, elle s’empressa de s’en saisir et de marcher ensuite en sa compagnie. « Vous n’avez pas trop froids ? » avait-il tenté, potentiellement pour pouvoir se rapprocher peut-être un peu plus d’elle.

Il venait de s’arrêter, deux chemins s’offraient à présent à eux, un chemin plus ou moins ouvert, et l’autre très étroit et fermé, bien évidemment, il la laisserait choisir, l’ombre ou la lumière, qu’allait-elle bien pouvoir choisir.
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