Pour une élève qui n’a jamais réellement fait parler d’elle, j’enchaîne ces derniers temps. J’ai été surprise dans la forêt interdite au milieu de la nuit par la directrice avec Daemon. Mes notes chutent depuis la rentrée scolaire mais pour l’instant les professeurs me laissent tranquille ainsi. J’ai de toute façon quitté le premier rang que j’occupais l’année précédente pour rejoindre le dernier rang. Une place qui sied beaucoup mieux à mon incapacité de me concentrer. J’ai beaucoup moins d’appétence pour ce qui nous est enseigné alors que mon esprit est bien trop préoccupé. Je préfère donc être au fond de la classe et me faire ainsi oublié. Je passe bien plus de temps à griffonner machinalement sur des parchemins des dessins sans réels sens qu’à écouter réellement. S’il y a de la pratique, je n’ai réellement aucun entrain cherchant à passer dernière et si je peux ne pas passer du tout cela m’arrange. Je n’ai jamais été très douée de toute manière, étant sûrement bien trop douce et gentille. C’est bien pour cela d’ailleurs que Felicia arrive à me marcher sur les pieds et à me faire tourner en bourrique. Entre les tours qu’elle me joue régulièrement et mes propres préoccupations, mon moral au plus bas. Je suis dans un des cours du professeur Parkinson. Un cours dont le titre n’a aucun sens à mon avance. Défense contre les impurs et les hybrides. Rien que le titre est absurde. Cela voudrait dire que je dois apprendre à me défendre contre ma propre petite amie? J’ai toujours su faire semblant alors que je ne me sens pas tout à fait en accord avec les valeurs depuis mon enfance. Mais j’ai toujours pu mettre de côté.

Jusqu’à ce que je ne puisse plus me cacher les sentiments que je ressens pour Alina. Je suis amoureuse d’une née moldu et autant je suis heureuse quand je suis avec elle, autant je me sens malheureuse d’être aussi différente des attentes de ma famille. J’aimerais tellement pouvoir les rendre fiers. Je suis donc assise au dernier rang, réalisant des morpions seuls pour tenter d’occuper mon esprit. Le professeur nous annonce nos dernières notes. Encore une fois, j’ai obtenu un désolant. J’accueille cela avec une certaine résignation, cherchant plutôt à me faire petite. Je continue mon morpion, n’ayant aucune notion du sujet abordé en cours, l’esprit totalement ailleurs. Juste assez de conscience pour me rendre compte que le professeur me demande de venir le voir à la fin du cours. Une acquiescement verbal poli est sûrement sorti de ma bouche sans réelement m’en rendre compte car le professeur n’a pas insisté. Le cours a continué dans cet espèce de brouillard avec un fond de rébellion tout de même. Pourquoi continuer en cours si je suis juste condamné à être fiancée selon la volonté de mes parents. Ils veulent juste d’un beau pot de fleurs finalement. Les pensées continuent leur chemin alors que je ne suis toujours pas concentrée. La sonnerie m’indique la fin du cours et j’attends que le flot d'élèves soit sorti de la classe pour venir auprès du professeur. "Vous vouliez me parler professeur?”. J’espère simplement qu’il ne va pas me parler de mes notes alors que je veux juste me faire oublier.

Marcus avait cours avec les Cinquième Année aujourd'hui, la classe était comme à son habitude, calme et studieuse. Cependant, Marcus remarqua rapidement qu'une élève avait bien changé: Hope Travers, d'une élève studieuse et douée l'année passée elle était devenue dissipée et ses résultats avaient dramatiquement chuté. Elle ne sourcilla même pas lorsqu'il lui remis son désolant sur les centaures. Il fallait qu'elle réagisse immédiatement, du potentiel gâché voila ce qui agaçait Marcus.

Lorsqu'il lui murmura qu'elle viendrait le voir à la fin du cours elle ne répondit qu'un oui lascif, absent presque automatique ce qui fit sourciller Marcus. Il décida de l'ignorer pour le reste du cours et s'occuperait d'elle à la fin du cours. Le cours se passa sporadiquement et les élèves quittèrent peu à peu la salle. Hope ne semblait même pas avoir compris que le cours était fini tellement elle était ailleurs. Il s'approcha d'elle:

"Miss Travers, que se passe il cette année ? Vous avez changé depuis l'année dernière, quelque chose ne va pas ?"


Le prof s'était assis sur le bureau à côté du sien, il parlait avec un ton rassurant, paternaliste, loin du ton qu'il utilisait parfois pour réprimander les élèves. Il voulait comprendre et non l'engueuler.

Le cours a fini par se terminer sans que je ne m’en rende réellement compte. C’est une sorte de brouillard alors que je ne trouve plus trop d’intérêt à suivre aucun cours. Il est impossible de me concentrer et je n’en vois pas réellement le sens. Je ne sais pas trop que cela ait fini et j’ai à peine entendu qu’il m’a convoqué d’ailleurs. Je ne sais pas trop de quoi il veut me parler même si j’espère que ce n’est pas de mes notes. Je m’installe au dernier rang pour tenter de me faire oublier. Je n’ai aucune envie qu’ils commencent à poser des questions alors que je suis incapable d’y répondre. J’ai fini le cours, la tête entre les bras. Jusqu’à ce que la sonnerie résonne et que le professeur vienne m’interpeller. Ses questions me figent. Je tente de me contrôler pour ne pas devenir blanche.

Mes pensées se bloquent sur Alina. Je ne peux pas parler d’elle ni de rien du tout. Je balbutie la première explication qui me passe par la tête. Ce qui me semble le plus censé en cet instant. Je dois le rassurer même si moi cela ne me rassure pas du tout. "
Tout va bien professeur, je vous assure. Le niveau a augmenté et j’ai des difficultés à suivre désormais. Je vais me rattraper”. Je ne sais pas si je suis réellement convaincante mais mon ton se veut logique et posé. De simples difficultés. Je ne peux lui dire la réalité alors que cela est bien trop risqué. Cela reviendrait à avouer que je ne suis pas en accord avec des valeurs essentielles pour des sangs purs. Je dois garder cela précieusement secret. Et même si je pouvais en parler, cela serait bien trop complexe alors que je m’effondre en larme dès que j’aborde ce sujet. J’en ai eu la preuve avec Daemon et je ne peux pas pleurer devant un professeur. Je sais que je suis déjà faible alors que je suis incapable de me défendre face à Félicia. J’espère juste que le professeur va croire en mes belles paroles et me laisser tranquille.

Marcus soupira à moitié assis sur la table, les bras croisés sur son torse, surplombant Hope d'un air paternaliste. Elle venait de lui donner ce qu'on appelle une réponse de politique, une réponse toute faite, machinalement sortie mais fausse et manquant cruellement de sincérité. Elle pensait vraiment qu'il allait gober ça ? Il en avait vu d'autres et des plus coriaces qu'elle. Il ne dit rien et se leva pointant un coin de sa salle de classe avec sa baguette magique. Volant dans les airs, deux tasses de chocolat chaud volèrent doucement vers eux, une légère brume s'échappaient d'elles. En silence, il posa la tasse devant Hope et l'autre il la saisit dans ses mains. Il but une gorgée en silence et d'un ton qui se voulait toujours aussi paternaliste et rassurant lui demanda:

"Tu ne me feras pas croire cela, que se passe t-il vraiment ? Je suis soumis au secret professoral et ne révèlerait rien de ce que tu pourras dire dans ce bureau."

Dans la pénombre de la salle de classe de défense contre les impurs, le petit pins que portait Marcus sur son col semblait luire doucement dans l'obscurité environnante. Deux baguettes dorées croisées et enchantées propulsaient de leurs pointes de minuscules particules violettes. Là était le symbole des Aurors reconnut par tout le monde magique. Marcus pinca son col pour prendre les baguette dans ses doigts. Avec douceur il accrocha le pins au col de Hope.

"Je sais que tu veux faire Auror, tu en as toutes les capacités, la théorie est toute aussi importante que la pratique. Mais je ne peux pas t'aider si tu ne me parle pas. Je ne suis pas ton ennemi."

Il s'était mis à la tutoyer sans s'en rendre compte, brisant la fine barrière entre prof et élève devant finalement mentor et apprenti.

Je viens de lui donner l’explication la plus cohérente et la plus neutre possible. Rien qui n’implique de réveler ce que je tiens aussi secret. Le silence est de rigueur alors que mes yeux s’écarquillent de surprise quand je le vois faire apparaître des tasses de chocolat chaud devant moi. Je regarde ma tasse, n’osant pas la boire alors que je ne peux m’empêcher de me demander s’il n’a pas mis du verisaterum car il souhaite me faire parler. Peut-être soupçonne t’il quelque chose. Je ne pense pas qu’un professeur puisse offrir du chocolat chaud à un élève qu’il vient de convoquer. Normalement c’est soit pour gronder soit pour féliciter. La c’est très étrange alors qu’il a clairement établi que le sujet porte sur mes notes. Je finis par prendre la parole d’une voix hésitante.“Je ne veux pas vous offenser ni vous manquer de respect professeur mais je ne crois pas que le secret professoral existe réellement. En tout cas, il n’a aucune valeur légale à ma connaissance”. Le côté Serdaigle qui ressort au milieu de la tempête. Le nombre de livres que j’ai pu compulser simplement pour le savoir que cela me procure et cela dans des domaines divers et variés. C’est ainsi que je me suis déjà intéressé à la question du secret. Je n’ose pas continuer en lui expliquant que ce n’est pas le secret médical. Ce serait bien irrespectueux. Pourtant, je ne réponds pas réllement à sa question. Le sujet est bien trop sensible et je sais que je dois garder le secret car les risques seraient bien trop grands.

Faire confiance est une chose bien difficile, encore plus envers un adulte. Mes lèvres demeurent closes jusqu’à ce que son geste et ses paroles suivantes provoquent une montée de larmes incontrôlable. J’ai longtemps rêvé de devenir auror avant de considérer que j’en suis tout bonnement incapable. Je n’ai aucune des qualités requises pour cela. Ma confiance en moi a pris un sacré coup cette année. Les larmes coulent alors que je reprends la parole, “Je n’en suis pas capable professeur, je ne sais déjà pas….” Ma voix se brise et se stoppe sans que je ne sois capable de finir ma phrase. J’ai trop honte pour lui avouer ce qui se passe. Je repense à Félicia et à la soirée où j’ai fini dans un état plus que comateux. Tout ça parce que je l’ai laissé faire, bien trop faible. Et il n’y a pas que cela.  “Les aurors chassent-ils réellement les sangs impurs et les hybrides? Mais pourtant….” Je ne finis pas non plus ma phrase alors que je suis passé à deux doigts de lui révéler ce que je pense réellement. Je dois me taire et d’ailleurs je me mord la lèvre. “‘Je suis désolé professeur, je suis une incapable”. Et en plus, je suis une traître à mon sang mais cela je ne peux rien en dire. Je baisse la tête alors que j’ai juste envie de disparaître en cet instant. Tout comme j’ai voulu m’enfoncer dans la forêt interdite si Daemon ne m’avait pas retenue. Mes doigts viennent toucher cet insigne dont j'aimerais tellement être à la hauteur un jour.

Marcus affichait un air stoïque, serein avec Hope, il souriait presque, il sentait la fougue de la jeunesse dans la jeune femme, l'impétuosité, le sang qui bouillait en elle. Elle s'interrogeait sur les Aurors évidemment au service de Voldemort. Mais être un Auror n'était pas qu'un statut, c'était une vocation.

" - Tu sais à la base pour quelles raisons ont été crées les Aurors ? C'est sur le même modèle que la Police Moldue. En fait, il s'agit d'une part de faire respecter les Lois mais aussi de proteger les gens, peu importe qui ils sont, peu importe leur sang, peu importe leur couleur de peau, proteger au sens propre. Il arrive au fur et à mesure de l'histoire que les Aurors et les Policiers se détournent de ces missions sous l'influence d'un gouvernement quel qu'il soit. Il est alors du devoir des Aurors de garantir de pouvoir proteger les gens. Ce sera toujours la mission la plus importante. Mais cette vision binaire est trop simple pour être réelle, il est vrai que certains aurors sont animés de la soif du pouvoir, de la colère, de la haine mais d'autres embrassent cette vision de proteger, même si c'est pour cela ils doivent endosser un déguisement. Le tout c'est d'être fidèle à ce que tu es."

Il venait de plus ou moins griller sa couverture mais premièrement il avait confiance en Hope et deuxièmement si elle le trahissait il n'aurait aucun mal à se disculper, il était influent, puissant et ce n'était qu'une élève. Il posa sa main sur l'épaule de Hope.

"- Tu n'es pas une incapable, tu es au pire un diamant recouvert de suif, aie confiance en toi car personne d'autre ne pourra le faire à ta place. Je serai là pour te guider ne t'en fais pas. Mais j'attend de toi certaines choses, c'est un contrat si tu préfères."

Il se leva et enleva sa veste de costume la posant sur sa chaise puis releva les manches de sa chemise jusqu'au coude.

"Alors qu'en dis tu ? Je crois que la question elle est vite répondue."

Il m’a retenu à la fin du cours pour me demander ce qui se passe. Il est pourtant si complexe de pouvoir réellement me confier alors que cela peut être si dangereux. Je me sens si faible ces derniers temps et si misérable. Je me sens incapable et je n’arrive plus à faire quoique ce soit. Mes notes sont en chute libre dans l’ensemble des matières et les BUSES s’annoncent de plus en plus compromises alors que le mois de décembre s’approche de plus en plus. Je doute tellement ces derniers temps et en même temps, je suis incapable de me reprendre en main. Je ne sais pas du tout ce que je deviendrais pour la suite, si ce n’est une déception perpétuelle pour ma famille. Être auror était un rêve durant mes premières années à Poudlard alors que j’éprouvais le désir de protéger les autres. Un idéal qui s’est effondré et auquel je ne crois plus du tout depuis que je me sens autant en décalage avec les idéaux sang-purs. Encore plus depuis que je suis amoureuse d’une fille. Je le questionne sur cela, à l’écoute de sa réponse. Oui j’aurais voulu protéger mais cela ne me semble pas être la réalité du terrain. Un préjugé que ses mots viennent en partie réduire en poussière. Endosser un déguisement pour poursuivre ses idéaux. Est-ce que ce serait son cas à lui? Ne serait-il pas ce qu’il prétend? “Vous?” La question est à semi prononcé sans pouvoir être totalement formulé par crainte d’être trop indiscrète. “Est-ce que c’est anormal de ne pas partager les mêmes idées que ses parents?”

La question est réelle alors que je ne comprends pas pourquoi je suis si différente. Tout le monde semble se conformer si aisément alors que beaucoup sont fiancées puis mariées. “Peut-on vivre déguisé et être heureux?” Une question essentielle alors que sans même prétendre au bonheur, je voudrais juste arrêter de me sentir aussi mal. Je lui avoue que je pense être une incapable et ses mots ne me rassurent pas réellement. Il doit dire cela sans vraiment le penser. Des mots qu’un adulte dit mais sans que ce ne soit réellement la réalité. Cela se voit dans mes yeux que je ne suis absolument pas convaincue. Le reste de ses mots me surprend au plus haut point. Il veut me guider? La surprise se lit sur mon visage. “Qu’attendez vous de moi?”. La crainte de ne pas y arriver quoique ce soit est palpable. “Et si je n’y arrive pas? Si je ne suis pas à la hauteur?” Je ne comprends pas du tout ce qu’il me veut ni pourquoi il s’intéresse à moi. “Pourquoi moi? Je suis loin d’être la meilleure en cours et je ne suis pas la plus courageuse non plus. Je ne sais pas faire grand chose d’ailleurs”. Je suis douée pour me dévaloriser par contre. “Ce que je dis à quoi? Je n’ai pas compris professeur. Je suis désolé?” J’ai surtout beaucoup de mal à croire qu’il puisse réellement s’intéresser à moi

" Tu le seras parce que je crois en toi."

Ces simples mots de Marcus étaient ceux adressés à toutes les interrogations de la jeune sorcière. Pourquoi moi ? Et si je n'y arrive pas ? Elle ne comprenait pas qu'il voulait l'aider, elle était dans un tel tourment qu'elle s'imaginait seule au monde, délaissée par ses amis, peut-être sa famille et par ses professeurs.

" Je ferai en sorte que tu aies tes BUSES haut la main, pas en trichant mais en travaillant. Je te donnerais des cours supplémentaires pour tout ce qui touche à la pratique de la Magie. Je te laisserais réviser l'Histoire de la Magie et les Potions car je ne les maîtrise pas aussi bien que les sortilèges. Je te formerai à être une future Auror. Je t'aiderais à reprendre confiance en toi et conscience de ton potentiel. Tout ce que je demande en échange c'est du travail et de la motivation. Je n'ai pas de sortilège pour cela si tu n'en a pas."

Il sourit et se leva repoussant les tables de la salles de cours pour former une grande allée au milieu. Il s'éloigna à l'autre bout de la salle:

" Lance moi un Expelliarmus maintenant."

Il lui sourit enjoué, il voulait lui montrer qu'il croyait en elle et qu'elle avait le potentiel qu'il fallait pour avancer, pour exceller. Elle avait questionné à demi mots son allégeance ce à quoi Marcus n'avait pas répondu. Les secrets les plus dangereux ne devaient pas être partagés. Il lui sourit:

" Allez ! Vas y "

J’ai la sensation d’être dans un trou sans fin et de ne pas voir le jour. Je suis totalement perdue mais les mots du professeur résonnent comme une lueur d’espoir. Je ne comprends pas pourquoi il agit ainsi alors que je ne suis qu’une élève parmi les autres. J’ai pourtant envie d’y croire et une lueur d’espoir s’allume dans mes yeux. “Pourquoi vous faites cela?” Le besoin de comprendre ses raisons alors que je ne renouvelle pas mes précédentes questions. Peut-être que je pourrais vraiment avoir mes BUSES et devenir auror plus tard. Peut-être que cela est vraiment possible alors qu’il semble y croire. Et en même temps le doute reste ancré. Je suis partagée entre l’envie d’y croire et les craintes qui sont désormais profondément ancrées. Je le regarde sans savoir quoi lui répondre réellement. Le dilemne est rapidement écarté alors qu’il agence différemment la salle et me demande ensuite de lui lancer un sortilège. Un sort simple que je savais lancer sans effort avant de sombrer ainsi. J’ai réellement l’espoir d’y arriver et cela faisait bien longtemps. Je me mets face à lui, ma baguette à la main et je lance le sortilège.

“Experliamus”. Rien ne jaillit de la baguette et cela ne fait que confirmer que je suis une incapable. Le faible espoir qui était né est redescendu tout aussi vite au fond des abysses. Je baisse la tête et je sens les larmes me monter aux yeux. Ce n’est que la preuve que je n’y arriverai sûrement jamais alors que j’ai de plus en plus de mal à lancer des sortilèges. J’ai envie de disparaître tellement j’ai honte de lui montrer cela alors je commence à reculer vers la porte en gardant la tête baissée. De toute manière, après un échec aussi cuisant à un sort aussi simple, il va probablement renoncer à l’idée de vouloir m’aider. Je suis un cas désespéré et je veux juste aller me réfugier dans un coin et ne plus penser à tout cela. Je veux aller au sommet de la plus haute tour et disparaître la-bas. “Je ne suis capable de rien”. Le ton est celui du désespoir alors que j’arrive à la porte et je m’enferme dans ce qui me semble désormais impossible. 

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'Dé à 6 faces' :