prénom : Lily-Rose nom : Parkinson âge & date de naissance : 21 ans, née le 10 mai 1980
nature du sang : sang-pur
École & maison : Poudlard (Serpentard)  
Etudes & Métier : En 4ème année de Master de potions et serveuse au Chaudron Baveur
Affiliation : Si la famille Parkinson dans sa grande largeur est loyale à Voldemort, Lily-Rose est, quant à elle, foncièrement rebelle, suivant les traces de ses parents.
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Lily-Rose est une jeune femme calme quand il n'y a pas de danger, posée et très douée en potions.

Agile dans ses gestes et passionnée par l’art des potions et de ce fait, également par la botanique, elle devient bien malgré elle une vraie main gauche quand il s’agit de faire autre chose. Servir une chope ? Vous pouvez être sûre qu’elle en renversera. Tenir une baguette ? Le sortilège ne sera pas vraiment de son ressort, à son plus grand damne d’ailleurs car elle aurait voulu hériter de la puissance de son père dans le domaine.

Lily-Rose aime beaucoup sa famille. Son père, en particulier, qui sait la rassurer et l’encourager, ainsi que sa petite sœur. Très protectrice envers Athéna, elle ne manque pas de l’inviter régulièrement pour des balades entre sœurs ou pour boire un coup au Chaudron Baveur ou au Trois Balais.

La jeune femme est une rebelle qui veut faire ses preuves et rendre fière ses parents.
Cependant, elle panique complètement à l'idée de trahir sans le vouloir le secret de la famille.

Rusée, elle sait toutefois faire ce qu’il faut pour aider la résistance, en prenant beaucoup sur elle.

A 21 ans ,elle n’a pas encore beaucoup d’amis et se retrouve souvent à rêver d’amour… car malgré son physique avantageux, elle ne sait pas bien se mettre en avant. D’ailleurs, elle estime que c’est son esprit qui lui permettra d’accéder à l’amitié ou à l’amour et non son physique ou son sang.
 
 

Lily-Rose se réveilla en sursaut. Trempée de sueur, elle tremblait encore du cauchemar qu’elle venait de faire. Son père, Marcus Parkinson, était démasqué comme rebelle et emmené sous ses yeux par les acolytes de Voldemort, sous le rire puissant et démoniaque de celui-ci.

Elle se releva de son lit et but la fin de sa tisane de sauge posée sur sa table de chevet.
Lily-Rose faisait souvent des cauchemars de ce type. Ses proches, emmenés sous ses yeux vers la mort ou pire… Azkaban, et elle ne pouvant rien faire pour l’en empêcher. C’était ainsi. Si Lily-Rose était une jeune femme accomplie dans sa vie de façade, elle l’était beaucoup moins dans sa vie secrète.

En effet, comme toute sa famille : père, mère et frère et sœur, c’était une rebelle. Mais être une rebelle chez les Parkinson n’était pas de tout repos ! Il fallait évidemment garder le secret et se faire discrète. Il fallait du cran, du courage et de la ruse. Or, si la jeune femme était bien rusée -c’est cela d’ailleurs qui l’avait envoyé chez Serpentard lors de ses études-, le cran et le courage lui manquait souvent. Elle tremblait de se faire prendre et de briser le secret par inadvertance.

Lily-Rose était une jeune femme calme et bien ordonnée.
Sa passion ? Les potions. Des plus terribles aux plus curatives, elle ne se lassait pas d’en préparer. Ainsi, après d’excellentes études en potion -où même Rogue l'avait félicité- et botanique à Poudlard, elle s’était naturellement dirigée vers une maîtrise en potions. 

A l’heure actuelle, elle avait dans l’idée d’aider les autres coûte que coûte et se voyait donc bien devenir ensuite préparatrice de remèdes ou professeur… Mais les études étaient longues : 5 années de durs labeurs ! Lily-Rose les avait enchaînées sans broncher et entamait donc, à 21 ans sa 4^ème année.

Voulant se rapprocher des idéaux familiaux, de son père surtout avec qui elle s’entendait particulièrement bien et qui savait toujours la rassurer, elle travaillait au Chaudron Baveur. Trois raisons l’y avaient poussées :
-        Se faire de l’argent et acquérir une autonomie : Lily-Rose n’était pas du genre à se laisser vivre et à n’être que rentière ;
-        Se former dans les boissons : La jeune femme estimait qu’il était toujours important d’aller au bout des choses et les boissons, si elle demandait beaucoup moins de maîtrise que les potions, lui permettait d’apprendre les goûts, les saveurs et les bienfaits de plantes qu’elle n’utilisait pas normalement ;
-        Participer au mouvement de résistance : chez les résistants, il était bien connu que le Chaudron Baveur était tenu par un résistant. Lily-Rose voulait faire ses preuves et cherchait toujours la reconnaissance de ses proches dans ce domaine.

Après s’être étirée, la jeune femme se pencha vers un chaudron qui dégageait une forte fumée blanche, une odeur âcre et dont la substance avait pris une couleur rouge. Il était temps de rajouter de la bile de tatou ! Lily-Rose en versa quelques goutte et remua doucement. La potion d’Aiguise-Méninge, facile à réaliser à son niveau, lui permettrait une journée bien plus douce que la nuit qu’elle venait de passer, l’esprit affuté et aéré. Agile dans ses gestes et posée, elle se calma tout naturellement. 

En réalité, ce n’était pas du fait de la potion -pas encore terminée- mais de faire la potion. L’art rigoureux de la préparation des potions, élixirs et autres breuvages magiques l’aidait toujours à se détendre.

Après avoir vérifié une dernière fois le feu sous le chaudron, elle se recoucha en soupirant. Elle avait hâte d’être à demain, dans ses cours, l’esprit embrumé par tout un tas de propriétés à apprendre…

Avant de souffler sa bougie, elle grimaça une dernière fois. Après les cours, elle devrait transplaner au Chaudron Baveur pour son rôle de serveuse. Combien de chopes de bièraubeurre renverserait-elle cette fois ? Elle secoua la tête… elle repensa alors au professeur Rogue. Elle avait été amoureuse de lui durant tout le temps où elle l’avait eu comme professeur et il lui manquait terriblement… Trouverait-elle un jour bonheur à son pied ? Elle se savait jolie mais.. son manque de courage la desservait très certainement… Pour se changer les idées, elle dirigea donc son esprit vers sa petite sœur. 
Elles s’entendaient très bien même si leurs caractères étaient bien différents. C’est sur ces dernières pensées qu’elle se rendormit… plus apaisée.