malheureux incident de parcours

Victoria Bulstrode &   @Ambrose G. Rosier

La nuit avait été plutôt courte pour la jeune sorcière qui avait eu beaucoup de mal à se poser dans son lit. Victoria ne savait pas ce qu’elle comptait mettre lors de cette première journée de stage, ayant clairement défait tout son dressing au manoir, mais aussi son armoire de Poudlard, elle n’arrivait pas à choisir. Elle ne voulait pas être vulgaire, non pas qu’elle ait quelque chose dans sa garde robe qui puisse provoquer ce genre d’idées d’ailleurs, elle n’imaginait pas comment son père pourrait réagir et il ne valait mieux pas. Du coup, elle avait revu presque toutes les pièces qu’elle possédait, si elle n’était pas une acheteuse compulsive en règle générale, cela pouvait lui arriver de temps en temps. Si à l’école elle portait toujours à peu près les mêmes pièces, chez elle c’était bien différent, elle ne s’était jamais rendue compte le nombre de robes de soirées qu’elle possédait d’ailleurs. Mais là n’était pas le sujet, lorsque la jeune femme se réveilla avec des affaires partout dans sa chambre d’étudiante. Elle n’avait pas le temps de ranger avant de prendre son petit déjeuner et de s’en aller pour le ministère. Donc elle se décide à s’habiller avant de rejoindre la grande salle, prendre un peu de bonnes ondes de la part de Dennis, même si elle ne peut pas lui parler lui fera le plus grand bien. Mettant son blazer sur ses épaules, elle se dirige enfin vers le château pour aller prendre son petit déjeuner. Croisant le regard de son meilleur ami, elle sourit, il sait ce qui va se passer pour elle aujourd’hui, alors il fallait que tout soit parfois. Elle n’avait pas le droit à l’erreur la Bulstrode, si son père apprenait quoi que ce soit qui pourrait être en la défaveur de la jeune femme, il pourrait la retirer de l’université. L’épée de Damoclès qui se trouvait au-dessus de sa tête l'ennuyait bien souvent d’ailleurs, mais elle pouvait faire autrement. Une fois terminée, elle se décide à repasser une dernière fois dans sa chambre, histoire de s'assurer que tout ce dont elle avait besoin était dans son sac. Elle vérifie que sa tenue est parfaite et s’attache les cheveux comme elle ne compte pas les laisser détachés pour ne pas être ennuyée. Une fois prête, elle se dirige vers le portail de l’école afin de pouvoir quitter l’enceinte de celle-ci.

Transplanant assez proche du ministère de la magie afin d’accèder à l’entrée de celui-ci, elle patiente pour passer à son tour. Elle n’avait pas besoin de passer par l’entrée des visiteurs étant donnée qu’elle faisait partie des stagiaires. Il fallait qu’elle trouve le bureau des lois magiques, pour ne pas arriver en retard, elle se dépêche à prendre l’un des ascenseurs pour rejoindre le lieu de rendez-vous que l’on lui avait donné. Victoria tentait de rester impassible dans cet endroit qu’elle ne connaissait pas assez bien, elle ne montrait pas que son stress montait un peu plus. Il fallait que tout se passe bien aujourd’hui, qu’elle montre qu’elle était tout à fait capable de gérer ce genre de choses, sinon elle finirait des tâches qu’un elfe de maison pourrait faire. Surtout qu’elle ne voulait pas que son père puisse apprendre qu’elle était l’incapable qu’il pensait avoir élevé. La jeune sorcière faisait parties de ces personnes qui devaient prouver leur valeur, surtout dans le monde dans lequel elle vivait. Même si son nom la protège et lui rappelle toujours qu’elle a cette chance de posséder ce sang-pur que tout le monde affectionne dans le mode actuel. Elle sait que cela ne lui ouvrira pas toutes les portes qu’elle souhaite, simplement parce qu’elle fait partie du beau sexe et que certains restes patriarcals sont toujours présent dans la communauté magique. Alors qu’elle allait entrer dans le service où elle devait se trouver, elle se stoppe un instant. Il lui fallait prendre une grande inspiration, se recentrer également, elle allait devoir être cette parfaite jeune femme qu’elle sait être en société. Elle devait prendre du temps avant de rentrer dans ce rôle qu’elle détestait, au fond il s’agissait de la meilleure solution pour elle de pouvoir aider certains de ses amis et surtout éviter la vie misérable que son père lui donne. Victoria se décide à entrer et s’annoncer auprès de la secrétaire du sorcier que son père avait choisi en tant que tuteur pour elle. Si elle sent celle-ci la regarder de haut en bas, la Bulstrode ne la quitte pas des yeux, lui faisant clairement comprendre qu’elle faisait partie de la grande société magique. Après tout, sa famille faisait partie de l’élite, il était donc hors de question qu’une sorcière comme elle ne la dévisage de la sorte. Elle lui demande de patienter un instant jusqu’à ce que quelqu’un vienne la chercher en lui indiquant l’un des bancs du couloir. Le jeune femme s’éxécute sans pour autant lâcher la femme des yeux.

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Une journée de travail comme une autre, tout du moins, c’était ce qu’Ambrose pensait ce matin en se préparant chez lui avant de se rendre au travail. Comme à son habitude, il entreprit de se vêtir correctement, il ne se rendait jamais au travail vêtu d’un t-shirt ou encore d’un short, non, cela demeurait impensable. Son style s’était plutôt un ou des costumes version sorcier bien entendu. Ainsi, lorsqu’il fut prêt, il entreprit de transplaner dans le hall du ministère et après avoir été contrôlé par les gardes à l’entrer, il entreprit de se rendre jusqu’à son service.

Il entreprit de se diriger vers son bureau, déterminé à préparer la réunion qu’il avait plus tard dans la journée, mais il fut interrompu dans son élan par l’un de ses supérieurs hiérarchiques qui désirait le voir dans son bureau. Il ne pouvait malheureusement pas refuser de le voir, après tout il se trouvait encore dans le bas de l’échelle, et lui tout en haut. Il entreprit donc de le suivre et de s’installer dans son bureau lorsqu’il en eut l’autorisation.

Il s’attendait à attendre à devoir travailler sur un dossier, il était loin de se douter qu’à la place il allait devoir s’occuper d’un stagiaire ou plutôt d’une horrible stagiaire. Il sentit tout de suite quelque chose de louche lorsqu’il le vit lui servir un verre de whisky, il n’était pas dupe. Il entreprit cependant de faire comme si de rien était afin de justement de voir ce qu’il en était. Comme tous les sangs-purs, il entreprit dans un premier temps de noyer le poisson, mais Ambrose entreprit aussitôt de mettre les choses à plat « Qu’est-ce que vous voulez vraiment Goyle, je ne suis pas bête, qu’est-ce que vous voulez me demander, je suis prêt à l’entendre » dit-il sans attendre.

Son interlocuteur entreprit de sourire, tout en lui déposant une importante sommes sous les yeux, il s’empressa ensuite de lui demander de s’occuper de la nouvelle stagiaire qui ne devait pas tarder à arriver, car il ne désirait point s’en occuper lui-même malgré ses promesses au patriarche Bulstrode, qui ne devait d’ailleurs pas réellement connaître la vérité. Ambrose n’était pas contre mais il désirait plus et parvint à négocier d’autres choses beaucoup plus avantageuses.

Lorsque le deal fut conclu, il entreprit de sortir de la pièce et d’aller poser ses affaires avant d’aller accueillir la stagiaire qu’il ne connaissait pas, mais qu’il n’allait pas tarder à reconnaître. Lorsqu’il eut terminé, il entreprit d’aller la retrouver, il croisa justement une personne de l’accueil, il s’empressa de la congédier et de continuer sa route. Il la vit rapidement installer sur l’un des bancs, à bonne hauteur il prit la parole « Mlle Bulstrode c’est bien cela ? Suivez-moi » conclut-il sans attendre et tout en se dirigeant vers le sens inverse en espérant qu’elle parviendrait à suivre la cadence « M. Rosier, votre nouveau tuteur, enchanté » ajouta-t-il. « Avez-vous des questions ? » conclut-il sans attendre.

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Victoria Bulstrode &   @Ambrose G. Rosier

La dernière ligne droite était arrivée, Victoria allait faire sa première journée de stage en compagnie d’une des connaissances de son père et si elle cherchait à vouloir faire bonne impression auprès de son futur tuteur en arrivant en avance, elle ne se doutait pas de ce qu’il allait lui arriver. Une fois passée toute la sécurité et s’être retrouvée devant la secrétaire de l’homme avec lequel elle devait passer son année, elle se vit à devoir patienter encore un peu. Il fallait qu’elle pense à respirer et ne pas oublier que tout allait bien se passer, rien ne pouvait être plus compliqué que chez elle. Que la façon dont elle s’était battue avec son père afin qu’il accepte cette idée saugrenue que sa fille avait eu. Lui ayant bien fait comprendre qu’il devait avoir le choix de la personne qui l'éduquerait, elle n’avait pu que lâcher sur ce point, ne voulait pas s’empêcher de faire ce qu’elle souhaitait. Même si elle devait avouer que c’était bien loin des volontés de son paternel et ce qu’elle lui avait annoncé. Chose qu’elle gardera pour elle bien entendu.

Un sorcier s’avance vers elle, qui n’est en aucun cas celui qu’elle était censée retrouver ici. Chose qui l’intrigue un instant. Victoria reste un instant sur sa surprise lorsque le jeune homme s’approche d’elle en s’assurant qu’il s’agissait d’elle. Se levant avant qu’il ne se présente, même si elle le connaissait déjà, le croisant régulièrement aux côtés de son cousin lors de certaines soirées mondaines. «  Ravie de vous rencontrer officiellement monsieur. » Il fallait qu’elle enlève clairement cette surprise sur son visage qui ne semblait pas vouloir se dissiper. La jeune femme avançait au rythme du sorcier, même si celui-ci n’avait pas l’air de se soucier que cela lui convienne. Elle devait se reprendre la jeune femme, ne pas être dérangé par ce genre de fait. Lorsqu’il lui demanda si elle avait des questions, elle ne put s'empêcher de poser la principale qui l’intéressait. «  N’était-ce pas Monsieur Goyle qui devait s’occuper de moi ? Pour quelle raison dois-je me retrouver avec vous et non lui ? Mon père m’avait certifié qu’il serait lui qui prendrait en charge mon stage et non vous. » Victoria ne comptait pas s’en arrêter là d’ailleurs avec les questions, même si elle se doutait qu’il allait lui répondre, elle voulait comprendre pourquoi lui ? Ambrose ne semblait pas un choix idéal de ce qu’elle connaissait de lui avec Marcus. Pourtant, elle allait devoir faire avec, elle le savait, mais elle n’arrivait pas à comprendre. «  Je doute que ce soit une merveilleuse idée de me faire changer de tuteur d’ailleurs, surtout s’il l’apprend. » Cela pouvait tout compromettre, la jeune femme avait son cerveau en ébulition, avec beaucoup trop de pensées qu’elle pouvait garder pour elle. «  Non pas que je remette en cause vos capacités. Mais qu’allons nous faire ? » Elle devrait peut-être se taire, elle le savait, pourtant elle en était incapable, la crainte de la réaction de son père était bien trop forte. «  S’il apprend que Mr Goyle ne s’occupe pas de mon stage, il me fera certainement arrêter mes études. » Il fallait qu’il comprenne le fond du problème de la Bulstrode, son père ne lui avait pas laissé le choix sur son tuteur, ce n’était pas pour que ce ne soit pas lui qui s’occupe d’elle.  

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Ambrose n’avait guère eu le choix. Il n’avait pas pu refuser la demande de son supérieur et encore moins en l’échange de quelques gallions. Il s’était battu et il y était arrivé à obtenir en plus de l’argent divers privilèges, ce qui lui convenait parfaitement, mais en plus de tout cela, il était également parvenu à établir une sorte de contrat, pour ne pas éveiller les soupçons. Ainsi, il ferait le nécessaire pour lui rapporter le plus souvent possible les tâches, mais également les différentes missions et progrès de la sorcière afin qu’il puisse justement au cas où prendre des comptes, et de son côté, il pourrait sans le moindre d’un doute se faire passer pour un collaborateur, tout au plus.

Il s’apprêtait à commencer sa mission. Il s’empressa de se diriger activement à la rencontre de cette stagiaire, qu’il put rapidement découvrir. Son visage lui était familier, mais il entreprit malgré tout de se présenter. Et lorsqu’il eut terminé, il entreprit de lui demander de le suivre activement sans se préoccuper de si, elle parvenait réellement à le suivre. Il n’était guère enthousiaste, mais que ne ferait-il pas contre de l’argent et divers privilèges ? Il s’empressa de lui demander si elle avait des questions, mais il allait probablement bientôt le regretter.

Sans le moindre d’un doute, il le regrettait déjà. Elle parlait trop et surtout pour rien. Elle l’avait interrogé, pourquoi allait-il s’occuper d’elle et pas le tuteur choisit par son père, elle s’empressa ensuite de dire qu’il s’agissait-là d’une très mauvaise idée. Craignant la réaction de son paternel, elle réagit de nouveau, cela eut pour effet d’agacer quelque peu Ambrose qui s’empressa de lui répondre « Taisez-vous et parlez donc un peu moins fort, on va vous attendre » dit-il sans attendre « Voilà qui est mieux, j’apprécie le silence voyez-vous et surtout moins d’impertinence » ajouta-t-il sans se préoccuper de ce qu’elle pouvait penser.

« Monsieur Goyle est fort occupé en ce moment, il n’a guère de temps à vous consacrer, il m’a demandé de m’occuper de vous, ne vous inquiétez pas je suis tout autant compétent que lui, si vous vous taisez à ce sujet, votre paternel n’en sera rien, mais encore faut-il que vous sachiez tenir votre langue » conclut-il « Si vous n’avez pas d’autres questions stupides, nous allons pouvoir commencer » dit-il sans attendre. « Quelles sont vos compétences ? » ajouta-t-il sans attendre « Tout du moins si vous en avez » conclut-il tout simplement.

Pendant ce temps, il progressait dans les couloirs du département « Voici votre bureau » dit-il en lui présentant un petit coin dans le sien ; Il aurait préféré le garder pour lui seul, mais il avait dû faire quelques concessions « Inutile de protester, vous n’aurez pas plus de place et encore moins un bureau permanent » dit-il.

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La fille Bulstrode était une jeune femme plutôt patiente cela ne la dérangea en aucun cas d’attendre son tuteur quelques instant sur l’un des bancs que l’on lui avait asigné. Néanmoins, le temps risquait de passer bien plus vite que prévu étant donné qu’elle n’attendit pas plus de deux minutes le sorcier en question si elle avait pu le chronométrer. Cependant, il ne s’agissait en aucun cas du sorcier qu’elle attendait et Victoria ne sut comment cacher sa surprise de se retrouver face au fils Rosier. Lorsqu’il lui annonça qu’il était son nouveau tuteur, la jeune sorcière le suivit sans tout à fait comprendre immédiatement. Elle ne pouvait pas concevoir qu’on ai changé simplement de tuteur pour elle, il y avait forcément une erreur, elle devait se retrouver avec Goyle. Non pas que la présence d’Ambrose puisse la déranger dans l’histoire, enfin elle l’ignorait encore pour l’instant d’ailleurs. Laissant sa curiosité et son étonnement prendre le dessus, la lionne ne put s'empêcher de dire ce qu’elle pensait et ainsi de poser des questions qui ne plairait pas au sorcier. Elle s’en fichait un peu pour l'instant, elle souhaitait comprendre ce qu’il se passait et à quelle sauce elle serait croquée si son paternel apprenait quoi que ce soit. Au final, le danger venait certainement plus de Nicholas dans la tête de le jeune femme que de qui que ce soit d’autre. Il appréciait bien trop briser ses rêves et ses envies pour qu’elle accepte que cela lui arrive cette fois.

Tout en continuant de suivre le Rosier, il lui répondit en lui rappelant quelques règles sans réellement le faire. Il ne lui semblait pas avoir élever la voix pourtant, n’avait-elle pas remarqué ? Cela l’étonnerait, elle ne se laissait pas souvent emporter par ses émotions, parce qu’elle savait qu’elle ne pouvait pas le faire. Victoria avait appris à éviter des faire trop de vagues pour ne pas être ennuyée par qui que ce soit dans son entourage et que cela remonte dans les oreilles de son paternel surtout. Elle plisse néanmoins les yeux lors de la réprimande qui ne lui plut pas du tout. Elle n’avait été en aucun cas impertinente, elle pouvait l’être s’il le souhaitait par contre. L’écoutant néanmoins expliquer de quelle manière elle allait se retrouver avec lui et non l’homme dont on lui avait parlé Victoria fut surprise de la fin de l’explication et des questions qu’il lui avait posées. Elle était loin d’être stupide la fille Bulstrode, elle était juste étonnée de la situation et avait eu du mal à ne pas le montrer.

Entrant dans le bureau en silence, vu que c’était ce qu’il souhaitait, elle regarda le coin qu’il lui présentait comme celui qui sera à elle. Elle s’attendait à ne pas avoir un véritable espace pour elle et la dernière phrase d’Ambrose eut pour effet de l’énerver un peu plus. Certainement la goutte d’eau qui fait déborder le vase, elle avait beau être patiente, entendre tout cela d’un coup c’était suffisant. « Je n’ai jamais dédaigné vos compétences comme vous pouvez le faire avec les miennes. » Petit rappel qu’elle avait beau être une gamine pour lui, elle n’allait pas se rabaisser pour autant, après tout elle s’avérait être une Bulstrode et agissait bien plus souvent comme cela que les gens l'imaginent. « Je ne serais pas celle qui annoncera cette nouvelle à mon père, c'est certain. » Et il fallait qu’il ne soit au courant de rien, tout serait bien plus simple sur cela ils étaient sur la même longueur d’ondes et malheureusement c’était bien la seule. «  Je n’avais jamais imaginé avoir mon propre bureau seule, donc ce n’est pas très étonnant. » Victoria fait une légère pause avant de reprendre « Quant à mes compétences elles sont notées sur mon dossier et il semblerait que c’est à vous de les étoffer à partir de maintenant. » Un petit sourire en coin se déposer sur les lippes de la jeune sorcière qui savait parfaitement qu’elle se lançait dans un jeu dangereux. 

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Ambrose appréciait le silence et surtout ne pas entendre trop de questions lorsqu’il formait quelqu’un, il s’était empressé de le lui faire comprendre à cette charmante sorcière qui parlait trop selon lui et surtout pour ne rien dire. Il n’appréciait guère perdre du temps, et répondre à des questions des plus inutiles. Son temps était précieux et il fallait impérativement que cette sorcière le comprenne, il n’avait guère de temps à perdre à écouter ses commentaires ou des futilités. Pour l’heure, Nicholas ignorait tout de cette supercherie, et il n’était pas prêt à le découvrir, surtout vis-à-vis du plan qu’il avait pu monter avec Goyle, il ne pouvait en être autrement.

Imbu de lui-même et légèrement pet de sec, il s’empressa de l’emmener jusqu’à son bureau et le coin qu’il lui avait réservé, tout en lui spécifiant qu’elle ne pourrait pas avoir de bureau individuel pour elle avant un petit moment. Il s’empressa de lui demander ses compétences et ses connaissances afin de pouvoir la situer un peu. Sans employer des mots doux bien évidemment, ou encore le moindre encouragement. Elle semblait être légèrement affectée par ses paroles, mais il n’en avait que faire, tout comme il n’avait en réalité que faire de son dossier et de le lire ou de le revoir, il n’avait en plus pas eu le temps.

Après tout, il n’avait pas eu cette mission depuis très longtemps « éclairez-moi alors car je n’ai tout simplement pas eu le temps de le lire, qu’avez-vous pu déjà faire comme stage, qu’avez-vous comme point fort ou point faible, ne me faite pas perdre de temps et contentez-vous de me répondre, cela ira beaucoup plus vite et cela nous fera gagner du temps à tous les deux » conclut-il sans attendre. « Vous n’avez qu’à ensuite commencer à trier cette pile de dossier » dit-il tout en la lui montrant, venait-il de lui fourguer des trucs pourris à faire, et oui ! Et il n’allait pas le nier.

De son côté, il s’apprêtait enfin à débuter les choses sérieuses, laissant cette pauvre stagiaire à son propre sort, sans savoir réellement de quoi il allait en retourner.

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Victoria Bulstrode &   @Ambrose G. Rosier

La nouvelle du fait qu’elle ne se retrouve pas en compagnie du Goyle était encore à accepter de la part de Victoria. Elle semblait loin d’être prête à devoir gérer ce genre d’imprévu dans son stage au ministère. Passer du temps avec l’un des amis de son cousin lui semblerait certainement étrange, mais elle avait laissé la trouille qu’elle pouvait avoir de la réaction de son père prendre le dessus et ce n’était pas une bonne chose. La fille Bulstrode avait clairement montré cet étonnement et le fait qu’elle avait pu parler autant ne l’avait pas aidé pour entrer dans les grâces du sorcier. Le Rosier risquait de la prendre pour le genre de gamine qui parlait trop, ce qu’elle n’était pas, loin de là, elle ne parlait en général que lorsqu’elle en avait le besoin. Préférant rester au calme la plupart du temps, hormis si elle s’entendait plutôt bien avec la personne. Sauf que là elle s’était foutu dans la merde seule. Il fallait qu’elle se reprenne pour son bien, elle ne pouvait pas être ce genre de fille qu’elle détestait. Victoria écoutait attentivement le reste de ce qu’il lui disait, mais elle ne se rabaisserait pas pour autant. Elle connaissait son rang et sa place, il était hors de question qu’elle la perde pour une stupide erreur et surprise. Il pouvait sans doute le comprendre, même si elle doutait qu’il le souhaite pour le moment. La majorité des sang-purs si ce n’est l’entièreté ignorait ce qu’elle subissait en compagnie de son père, même si tout le monde devait voir l’ignorance dont il pouvait faire preuve lors des soirées mondaines, mais rien de plus. Victoria ne devrait donc pas s’étonner qu’Ambrose puisse ne pas s’intéresser à ce qu’il pourrait lui arriver si son père l'apprenait. Mais il serait lui aussi ennuyé par Nicholas, moins que leur supérieur certes, sauf qu’il lui tomberait également dessus, cela semblait une évidence pour la jeune sorcière.

Du coup, elle se serait bien douté que sa réponse ne plairait pas au sorcier, surtout qu’elle ne tarda pas à le découvrir. Elle sourit, les joutes verbales, elle maîtrisait, elle pouvait remercier son paternel. Elle jonglait assez souvent avec les mots en sa présence pour maîtriser le fait de répondre de manière à se faire entendre, sans pour autant passer pour de l’insolence pure. Si elle était capable d’en mêler, Victoria savait parfaitement que ce n’était pas une bonne idée à cet instant. Du coup, elle réfléchissait à une manière de répondre au sorcier sans pour autant se retrouver à devoir faire des tâches ingrates toute la durée de son stage. « J’ai fait partie des meilleurs élèves de mon année, j’apprends vite, je sais anticiper certaines recherches.  » Elle réfléchissait à ce qu’elle pouvait ajouter, ce n’était pas comme si les matières enseignées à Poudlard préparaient réellement à ce genre de métier. Loin de là d’après elle, mais elle n’en rajoute pas une couche. « Je doute clairement que mes qualités en potions ou en métamorphose puissent vous intéresser.  » Elle regardait la pile de dossier qu’il lui avait donné à trier. S’il le souhaitait, après tout, elle se doutait que cela ne serait pas simple dès le départ. « Vous avez une habitude particulière pour le tri ? Aucun de nous n’apprécierait que je doive recommencer.  » Autant qu’elle sache de quelle manière il aimait que les choses soient faites avant de se lancer.

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Ambrose n’avait pas le temps de perdre du temps, que ce soit en lisant un CV ou en s’occupant tout bonnement d’une stagiaire, mais il y avait été quelque peu contraint, de ce fait, il se trouvait là, en compagnie de cette Victoria Bulstrode, et malgré son insolence, il l’avait gardé auprès de lui, tout en lui demandant par la même occasion de répondre à ses questions, savoir, lui en dire plus sur ses compétences, il ne désirait pas lire son CV, tout du moins, si elle en avait réellement envoyé un, car de nos jours, les CVs n’étaient plus si important, car beaucoup de sorciers parvenaient à entrer au ministère par le biais du piston et à évoluer de la même façon. C’était d’ailleurs bien pour cela qu’il avait accepté de la prendre sous son aile. Pendant qu’elle lui répondait, il triait des papiers, tout du moins, il consultait des documents.

Elle faisait partie des meilleurs élèves, blahblah. Elle était douée en métamorphose, et en Potions. « Cela ne m’intéresse absolument pas, mais surtout vous n’en aurez pas besoin, qu’en est-il de l’histoire de la magie ? Le Droit Magique ? Les matières intellectuelles en sommes ? » dit-il sans attendre. Puis, il lui ordonna de trier quelques papiers, et elle s’empressa de lui demander comment est-ce qu’il voulait qu’elle les trie, afin de ne pas out devoir recommencer. Il marqua une pause « Je dois vraiment tout vous expliquez ma parole, ce n’est pourtant pas bien compliqué, vous ne savez donc pas trier des documents par date et par ordre alphabétique ? » demanda-t-il sans attendre, une belle question rhétorique. « J’espère que je ne dois pas vous le montrer ? » ajouta-t-il sans attendre.

Puis il marqua une pause, « Lorsque vous aurez terminé, je vous laisserai m’apporter un café » dit-il.

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Victoria Bulstrode &   @Ambrose G. Rosier

Victoria se doutait que son stage au ministère ne serait pas simple, mais de là à se retrouver face à un mur tel que le fils Rosier, elle n’était pas prête à cette idée. Ne comprenant pas comment il pouvait la traiter de la sorte, simplement comme une gamine de second ordre. Après tout, elle était une Bulstrode et cela lui donnait bien souvent un sentiment de sécurité, tout le monde préférant éviter son paternel, à juste titre. Elle ne se reposait jamais sur cela, elle n’était pas une fille à papa, elle ne pouvait pas le prétendre, alors elle prenait les remarques acerbes du sorcier, sans réellement broncher. Même si elle est tout à fait capable de l’envoyer bouler si elle le souhaite. Ce n’était peut-être simplement pas la meilleure idée lors d’un premier jour de stage néanmoins. C’est donc pour cela qu’elle tentait tant bien que mal de se retenir un tant soi peu. Cette sensation qu’elle possède lorsqu’il lui parle et cette façon qu’il a de la prendre pour une idiote, commence à l’ennuyer. Redire d’une autre manière ce qu’elle venait de dire, rendait la chose bien trop infantilisante, tout comme sa réponse vis-à-vis de son classement. Elle écoute parce qu’elle ne veut pas passer pour une fille insolente dès son arrivée, mais il y avait moyen que cela ne tarde pas malheureusement à cause de lui. Au moins, elle comprenait que son stage ne serait pas aussi facile qu’elle aurait pu le vouloir, elle savait que cela serait compliqué, mais bon. Elle pensait au moins avoir le droit à un peu de considération par son tuteur. Victoria regarde les dossiers alors qu’il finit par une phrase qui l’achève. Lui ramener un café, il la prenait pour une elfe de maison ? Et puis quoi encore, elle allait devoir s’occuper de nettoyer son bureau aussi ? N’y avait-il pas des employés pour faire cela ? Elle n’allait pas se rabaisser avec ce genre de tâches.

« Malheureusement nous ne commençons le droit magique qu’après nos ASPICS. » Ce qui faisait qu’elle n’avait pas encore de grandes notions, hormis ce qu’ils commençaient à apprendre depuis qu’elle était entrée à l’université début septembre. « C’est bien beau d’apprendre à utiliser la magie, mais on ne nous prépare pas vraiment à Poudlard pour entrer dans la vie active. Vous avez dû le remarquer en en sortant. » La lionne fait une légère pause le temps de lui laisser comprendre ce qu’elle voulait dire, après tout lui n’avait pas pu faire de réelles études à l’université magique. «  Je suis certaine que je vous épaterais avec mes connaissances en histoire de la magie si vous cherchiez à en savoir plus. » Mais elle doute qu’il le fasse et ce n’était peut-être pas le moment. « Je voulais simplement savoir de quelle manière vous préfériez votre classement afin qu’aucun de nous ne perde du temps à l’avenir. » C’était bien ce qu’il souhaitait après tout non ? Ne pas perdre trop de temps avec elle ? Alors pourquoi le montrerait-il ? Elle n’en avait pas besoin, et ne se dépêchait pas de terminer pour le café du sorcier. Il était hors de question qu’elle se laisse marcher sur les pieds de la sorte.

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@Victoria Bulstrode &  @Ambrose G. Rosier

La prenait-il réellement pour son larbin, probablement, pour l’heure, la sorcière qui lui faisait office de stagiaire, était aussi inutile qu’un elfe de maison. Allait-il cependant le lui dire oralement ? Non. Une chose demeurait cependant vrai dans tout ce qu’elle était en train de lui dire : les matières qu’enseignaient Poudlard n’étaient guère utile au ministère dès la sortie des jeunes étudiants après leur ASPICs, le concernant il avait appris sur le tas, mais les jeunes d’aujourd’hui avaient beaucoup plus de chances puisqu’ils pouvaient à présent suivre des études supérieures. « Que de facilités de nos jours » dit-il sans attendre « Vous vous plaignez alors que notre génération n’a pas connu cette chance que vous avez aujourd’hui » s’enquit-il de dire avant de reprendre « Soyez un peu plus reconnaissances envers vos enseignants, après tout, c’est eux qui vont vous former, soyez à la hauteur, je vous laisse un mois pour me prouver votre valeur, mais pour l’heure, je compte bien vous laissez prendre des notes, ranger des papiers et m’apporter mon café » conclut-il sans attendre.

« Vous serez peut-être vous rendre utile alors, avec vos connaissances en histoire, cependant, nous avons également beaucoup d’historien dans nos équipes, j’espère que vous serez vous démarquez mais pour l’heure, dépêchez-vous à ranger, cela ne va pas se ranger tout seul » ajouta-t-il sans attendre. Qu’il pouvait être ignoble et exécrable ! Il pourrait se sentir mal, mais il n’en avait que faire, après tout, il avait affaire à une stagiaire et à une femme qui plus est. « Je vois que nous parlons la même langue » ajouta-t-il en sa direction en écoutant sa dernière réplique, « Je vous laisse travailler dans ce cas, je vais débuter un dossier, évitez de me déranger » conclut-il sans attendre. « N’oubliez pas mon café, j’ai besoin d’être stimulé pour travailler » conclut-il sans attendre.

Il venait de commencer à travailler, mais il était curieux malgré tout de connaître des choses sur cette stagiaire, à savoir, comment elle avait pu se retrouver-là ; il s’empressa de l’interroger « Par simple curiosité personnelle, comment êtes-vous atterri ici ? » questionna-t-il sans attendre. Il attendait une réponse et une vraie réponse, pas autre chose. Il n’avait plus qu’à attendre et qu’elle daigne à lui répondre.

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Victoria Bulstrode &   @Ambrose G. Rosier

Victoria se doutait que rien ne serait simple au ministère, qu’elle devrait se faire une place et se battre pour celle-ci de toute évidence. Néanmoins, elle ne s’entendait pas d’être rejetée de la sorte par le sorcier qui avait accepté la requête de son père. Non pas qu’elle lui annoncerait quoi que ce soit, au moins, elle était certaine qu’il n’aurait pas de retour de ses moindres faits et gestes, chose rassurante. Du coup elle se retrouvait à devoir écouter les envie du fils Rosier, si seulement elle pouvait lui faire comprendre qu’elle ne le laissera pas la rendre folle. Elle avait appris à donner son avis sans faire preuve de réelle insolence, un peu certainement, mais toujours dans le respect, chose qui rendait folles certaines personnes parfois. Elle comptait donc lui faire comprendre au bout d’un moment qu’elle n’était pas là pour lui ramener son café, mais le premier jour n’était peut-être pas le meilleur moment pour le faire. La Bulstrode avait osé donner son avis sur la manière dont les jeunes sorciers étaient préparés une fois leurs années à Poudlard terminées. Elle ne se trouvait clairement pas prête pour se retrouver dans le monde du travail et était heureuse de pouvoir profiter des études qui lui étaient proposées à partir de maintenant. La réaction du sorcier commence déjà à l’énerver, elle savait clairement qu’ils ne seraient pas souvent sur la même longueur d’ondes. « Je ne me plaignais pas ! » Ce n’était clairement pas son genre, mais il ne pouvait pas le savoir. « Ils essaient de faire évoluer les choses, c’est très bien. J’avoue juste que personnellement j’aurais apprécié avoir des bases avant de me lancer dans ce cursus. » Victoria n’aimait pas se retrouver face à quelqu’un sans comprendre. Même si elle avait passé l’été à lire de nombreux livres qui pourraient l’aider dans son cursus, elle savait parfaitement que rien ne valait d’apprendre en compagnie de quelqu’un.

La jeune femme se retenait de trop réagir aux mots qui pouvaient sortir des lèvres du sorcier. Du coup alors qu’elle commençait à réellement trier les dossiers qu’il lui avait demandé et qu’elle avait compris qu’elle n’aurait que le rôle de porte document pour l’instant, il fallait qu’elle rumine tranquillement. Au moins il avait compris qu’elle ne souhaitait pas lui faire perdre de temps non plus, les seuls moments qui pouvaient être intéressant seraient quand il se déciderait enfin à lui apprendre quelque chose. Pas à continuer à lui demander d’aller lui chercher son café.

Vu son insistance pour ceci, elle se mit à se rapprocher de la porte du bureau pour aller enfin le chercher, alors qu’elle allait l’ouvrir, elle s’étonna de cette question. Souhaitait-il réellement perdre du temps ? Elle se retourne vers lui, laissant sa surprise apparaître sur son visage, mais au fond elle était heureuse qu’il pose cette question. Même si elle ne pouvait pas annoncer la réelle raison, celle qui la poussait à vouloir se battre pour les autres. « Je ne me voyais pas finir de simplement gérer une maison, comme certaines épouses le font, je tournerai en rond bien trop vite. » Elle prit une pause rapide avant de reprendre. « Je pense que certains devaient s'attendre à ce que je retrouve mon père à Sainte-Mangouste. » Après Nicholas était l’un des médicomages les plus reconnus d'Angleterre. Elle reprend donc. « J’ai toujours été attirée par le droit, peut-être que la manière de l’étudier va mieux avec mon caractère. Je l'avais envisagée depuis un moment j’attendais juste l’autorisation de mon père. » Il pouvait comprendre cette dernière partie. « C’est lui qui a choisi mon tuteur d’ailleurs. » Elle ne put s'empêcher de rajouter ça, en espérant qu’il comprenne un peu mieux sa réaction en le voyant.

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malheureux incident de parcours

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Ambrose n’avait pas eu la chance de Victoria ; de son côté, il avait dû apprendre sur le tas, contrairement à Victoria qui allait pouvoir poursuivre des cours théoriques en lien avec le futur métier qu’elle préparait, et mettre ces enseignements en pratique, et il s’était empressé de le lui faire savoir bien que pour l’heure, il n’allait pas être une grande aide dans sa formation, ainsi, il lui réclamait davantage de respect en direction des enseignants de l’école qui allaient ou non perdre leur temps ; lui n’avait pas eu cette chance après tout et il essayait indirectement de le lui faire comprendre. Elle s’était empressée de remettre les choses dans son contexte : elle ne se plaignait pas et cherchait plutôt à lui faire comprendre qu’elle aurait fortement apprécié avoir des bases bien avant la fin de sa dernière année d’étude. Soit, il s’en fichait. Il s’empressa de lui demander de commencer de ranger et enfin, il entreprit de commencer le sien mais surtout de ne pas oublier son café, elle avait commencé le tri puis elle s’était levée pour aller chercher son café, Ambrose l’avait rapidement interpellé ne serait-ce que pour obtenir une réponse à la question qui lui taraudait l’esprit depuis un moment.

Comment était-elle parvenue à finir dans ce service du ministère, surtout en vue de sa condition de femme et de jeune sorcière. Il crut entrapercevoir un léger sourire aux détours de ses lèvres, il se retint de soulever cela, puis, il entreprit de l’écouter. Elle ne désirait point finir ses jours comme la plupart de ses sorcières, femmes aux foyers. De son côté il se serait en réalité plus attendu à ce qu’elle termine Médicomage comme son père et pas au Ministère. Il n’était d’ailleurs pas le seul à le soulever, elle le fit et ce sans son aide avant de poursuivre avec ses goûts. Elle avait toujours été attirer par le droit et elle attendait juste l’approbation de son père, chose qu’elle avait eu, puisqu’il avait choisi lui-même son tuteur, un très mauvais tuteur soit-dit en passant mais avec malgré tout de l’expérience.

« Nous avons donc tout intérêt à garder ce secret, aussi longtemps que nécessaire » lui répondit-il sans attendre et sans crainte « J’ai compris, que vous ne serez pas là sans votre père, j’ai suffisamment d’informations ; merci pour vos réponses, fort instructive » finit-il par conclure sans attendre « Vous pouvez disposer » lui dit-il en l’invitant à sortir du bureau pour ce café. Il espérait qu’elle reviendrait avec son café, car sinon, il serait probablement de très mauvaise humeur. Le reste de la journée entreprit de se dérouler sans encombre. Tout du moins, elle ne l’avait pas dérangé ce qui fut des plus appréciables.

Peut-être finirait-il par lui confier d’autres tâches, mais pour l’heure, il se devait de finir son dossier, il la vit bien évidemment partir à l’heure.

**

Le lendemain, il était en grande conversation avec un de ses collègues sur une loi qui ne tarderait probablement pas à passer, ce fut pile à cet instant précis qu’elle entreprit de rentrer dans le bureau, " Puisque nous ne sommes pas d’accords, et si nous demandions son avis à Miss Bulstrode, pourriez-vous approcher ? » dit-il quelque peu exaspérer par la situation. Il faisait vraiment face à ses incapables vraiment ! Le serait-elle également ?

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Victoria Bulstrode &   @Ambrose G. Rosier

La jeune femme se rendait compte de plus en plus que son stage ne serait pas ce qu’elle attendait réellement de cette histoire. Il faudrait qu’elle fasse ses preuves, elle s’en doutait bien plus que les autres. Juste à cause du fait qu’elle n’avait rien à faire là pour certains, des êtres comme son paternel, néanmoins, le jeune homme qui se trouvait face à elle, semblait juste vouloir profiter de la situation pour l’instant. Lui offrant des tâches subalternes simplement pour éviter d’avoir à les faires et avoir la Bulstrode dans les pattes, elle pouvait comprendre, râlant sans hésitation, mais elle comprenait au fond. Tant qu’il ne la prenait pas pour une idiote et lui faisait faire ce genre de chose durant toutes ses études, il pourrait peut-être voir une autre personne face à lui à cause de ce genre d’idées. Elle ne voulait pas passer pour une jeune femme stupide ou quoi que ce soit, profitant de son statut de sang-pur et des connaissances de son père. Même si au fond, elle voyait bien qu’il s’agissait de cela pour le Rosier. Au moins, elle lui avait fait comprendre qu’ils devaient garder ce secret un bon moment, vu que ce ne serait bon pour aucun d’eux que Nicholas apprenne ce qui était en train de se passer lors sa première journée de stage. Mais il fit un raccourci qui énerva un peu Victoria, elle n’était pas là grâce à lui… Elle n’aurait jamais été là si cela tenait simplement à son père, il préfèrerait l’avoir à sa portée tout le temps, même si au fond, elle savait bien qu’il devait profiter du fait qu’elle soit absente du manoir. En plus, si elle n’avait pas besoin d’être présente tout le temps dans sa demeure, elle en profitait pour être à Poudlard la plupart du temps, en compagnie de Millicent. Visiblement, il était en train de lui faire comprendre que l’interrogatoire était terminé et qu’elle pouvait faire ce qu’il lui avait demandé pour le reste de la journée. Elle s'exécuta sans en penser moins vis-à-vis de lui, mais elle garda cela pour elle toute la journée. Rentrant à l’école de magie, afin d’éviter un autre interrogatoire dans la journée par son paternel, une fois sa journée terminée.

Une fois prête pour sa deuxième journée de stage n’ayant pas trop ressassé ce qui s’était passé durant la première. Il fallait qu’elle tente de partir différemment avec Ambrose aujourd’hui. Lui prouvant qu’elle valait bien mieux qu’une fille à papa qui avait été envoyée dans ses pattes simplement parce que celui-ci le voulait. Elle avait donc rejoint le ministère avec le réseau de cheminées proposé pour les étudiants de Poudlard, pour aller retrouver le bureau auquel elle se retrouvait assignée à partir de maintenant. Une fois à la porte qu’elle souhaitait passer, elle remarqua celle-ci et une voix différente de celle de son tuteur, il n’était donc pas seule. Seulement elle vu apostrophée avant même de passer le seuil, pas le fils Rosier. « Bien le bonjour à vous aussi messieurs. » Un petit rappel des bonnes manières alors qu’elle prenait néanmoins le temps de déposer ses affaires sur le bureau qu’elle utilisait à partir de maintenant. Puis elle se rapprocha du bureau d’Ambrose pour se mettre sur le côté regardant les deux sorciers. « En quoi puis-je vous aider ? » Hormis pour aller chercher un café… Même si elle n’était pas certaine d’être capable de réellement aider le jeune homme, elle espérait au moins qu’il n’oublierait pas qu’elle était novice dans cette situation.

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Ambrose ne serait pas le premier à ébruiter leur petit arrangement. Il avait après tout bien trop à perdre, notamment sa réputation et la compensation financière qu’il allait recevoir pour ce grand service rendu à son supérieure hiérarchique : Goyle. Il tenait par ailleurs à sa vie, ce secret lui assurerait de rester vivant, et de permettre à Victoria de poursuivre ses études. Elle avait, de son côté, tout intérêt à fermer sa bouche, sous peine de se voir privé de cet enseignement et de cette opportunité qui s’était offert à elle. Un intérêt plus moins partagé.

Il n’avait plus qu’à espérer que cette supercherie pourrait durer assez longtemps, assez longtemps pour qu’il puisse trouver une alternative pour échapper à une mort subite, car nul doute que le patriarche Bulstrode lui en ferait voir de toutes les couleurs s’il parvenait à apprendre, il ne préférait même pas penser au sort de Victoria sur le moment, il n’y avait rien de mieux à faire que de penser à ce moment même à sa survie, et non à celle des autres.

Nul doute en revanche que cela allait être quelque peu difficile pour lui de ne pas oublier qu’elle serait avec lui pratiquement toute l’année, le lendemain, il en oublia pratiquement son existence, tout du moins jusqu’à ce qu’elle arrive pile à l’heure au bureau alors que lui s’y trouvait depuis déjà un moment, il se trouvait être en pleine réunion, et il se trouvait être en parfait désaccord avec l’un de ses assistants. Il manqua de soupirer mais lorsqu’il la vit, il s’empressa de l’inviter à s’approcher et à lui demander son avis.

En vrai, il n’attendait qu’à ce qu’elle lui donne plus ou moins raison ; lorsqu’il vit sa tenue, il se surprit de lui-même à la contempler quelque peu, elle avait de très jolie forme, se mit-il à penser lorsqu’il revint rapidement à la réalité par un bonjour provenant de la bouche de sa stagiaire, car oui, il n’avait même pas pris la peine de lui dire bonjour. Il fit comme si de rien était ; ce n’était qu’une formalité « Oui, oui, bonjour » dit-il avant de reprendre pour lui exposer la situation « Je viens de lire ce rapport, et je ne suis absolument pas d’accord avec la date inscrite par notre cher Octavius pour l’année de mise en place du code de conduite des loups-garous, il a écrit, 1947, Or je suis persuadé que l’année de mise en place est 1637 » lui expliqua-t-il « Par ailleurs, il ne connait pas l’auteur du second livre ; le second registre, nous en avons besoin pour une affaire non classée » répondit-il « Pourriez-vous nous éclairer de votre lumière ? » dit-il en espérant ne pas être entourée d’incapable.

« Il s’agit d’une affaire pour qu’un loup-garou du ministère ne se fasse pas emprisonner ; vous savez ce que c’est, nous devons trouver des arguments, je vous propose de travailler avec Octavius, peut-être que vous lui permettrez de ne pas écrire n’importe quoi » ajouta-t-il. Il devait rendre ce rapport en fin de journée, il désespérait quelque peu, il ne désirait point s’approprier le travail de quelqu’un si celui-ci était incomplet ou remplit de sottise. Il ne put se retenir de soupirer.

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Victoria Bulstrode &   @Ambrose G. Rosier

Voilà qu’elle revenait pour sa deuxième journée au ministère, rien ne serait simple pour elle, la jeune femme le comprennait bien. Rien n’était facile dans leur monde, mais elle ne comptait pas se laisser faire par le fils Rosier, il lui apprendrait ce qu’elle avait besoin de savoir, ce pourquoi elle était là, elle gagnerait sa place. Il ne la ferait pas le larbin bien longtemps, elle faisait partie de l’élite magique après tout, si elle trouvait ce terme peu élogieux parfois, elle devait en profiter. Montrer ce qu’était le fait d’être une Bulstrode et ce n’était pas en obéissant bêtement au sorcier, elle n’était pas comme cela. Il fallait qu’il lui accorde un minimum d’attention pour qu’elle soit plus à l’écoute et obéissante, même si c’était bien loin le cas de Nicholas. Sa relation avec son père lui avait bien apprit à ne jamais se laisser faire et gagner ce qui lui revenait de droit. Un sourire en coin, alors qu’elle rappelait la courtoisie à son jeune tuteur, elle prend d’abord le temps de poser ses affaires avant de le rejoindre pour écouter ce qu'il souhaitait lui demander.

Sa petite pique avait eu pour un bonjour de retour, même s’il semblait dérangé par cette idée. Il n’avait certainement pas en tête de prendre le temps pour les courtoisies, sauf que si elle devait être à son service en quelque sorte, il devrait l’être, elle ne lâcherai pour rien au monde. Elle l’écoutait attentivement, il parlait du code de conduite des loups-garous, il venait sur son terrain, après tout, elle lui avait dit qu’elle était un dictionnaire ambulant en histoire, il ne fallait pas qu’elle se rate, il ne la lâcherai pas avec cela, elle en était certaines. Alors, elle le laisse terminer, le stopper dans son explication serait loin d’être très poli et si elle souhaitait qu’il le soit avec elle, ce n’était pas une bonne idée. Elle fut d’ailleurs surprise de la fin, elle allait réellement travailler sur une affaire le lendemain de son arrivée au ministère ? Victoria ne pu s’empêcher de sourire pour le coup. Mais il fallait qu’elle se retienne encore un peu.

« Je dirais que c’est vous qui avez raison pour le code de conduite, je suis certaine qu’il s’agit de 1637, mais aucun sorcier atteint de lycanthropie avait accepté de le signer, on apprend ça en première année en histoire de la magie. » Elle jugeait clairement le dit Octavius, mais là n’était pas le souci, elle ne pouvait pas s’arrêter là, il lui avait demandé d’autres choses. « Il me semble que c’est Norbert Dragonneau qui a écrit le registre des loups-garous, mais je crois qu’elle n’est pas encore complète, certains d’entre eux restent cachés, contrairement à Greyback. » Elle espérait qu’il s’agissait bien de ce texte-là dont il parlait, mais après c’était étrange et logique à la fois que ce soit ce sorcier qui avait créé ce registre. Même si certains disaient qu’il était trop ouvert d’esprit pour accepter ce genre de choses. « Après je suppose que les hommes du seigneur des ténèbres ont dû réussir à le terminer. » Elle l’espérait tout du moins s’ils avaient besoin de lui pour l’aider pour l’empêcher d’être condamné. « J’ai le droit de vous aider pour une affaire ? Je suppose qu’on doit éplucher le registre ? » Les travaux mineurs, certes mais cela pouvait au moins servir à quelque chose au final. Elle ne put s’empêcher de poser la question, elle avait besoin d’en être certaine pour ne pas faire de bourde, il ne la louperait pas si cela arrivait, elle s’en doutait.

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@Victoria Bulstrode &  @Ambrose G. Rosier

Ambrose se trouvait être en pleine réunion lorsque sa stagiaire entreprit de faire son entrée dans le service, puis dans son bureau, qui se trouvait également être le sien. Il réclamait le plus souvent la plus grande discrétion, mais pas aujourd’hui, puisqu’il l’avait invité à se rapprocher afin de lui demander son avis. Officiellement, il entreprit de le faire, bien qu’officieusement, il espérait qu’elle se contenterait de lui donner raison.

Il s’empressa de lui exposer la situation, Octavius venait de lui présenter son rapport, et il n’était guère d’accord avec ce qu’il avait pu mettre vis-à-vis de la date de mise en place du code de conduite des loups-garous et du registre, quel incapable ! Tout comme le fait d’ignorer le nom de l’auteur dudit code. Il avait retenu le fait qu’elle demeurait incollable en histoire de la magie, il lui offrait dès lors une chance inespérée de lui prouver ou non sa valeur, en éclairant de sa lumière ce cher Octavius.

Il lui expliquait sans attendre le fait qu’il devait travailler sur ce dossier pour innocenter l’un des loups-garous du ministère. Contre toute attente, il s’empressa de lui proposer de travailler sur le dossier, surtout pour s’assurer qu’Octavius n’écrirait pas n’importe quoi ; il n’était pas doué en histoire après tout, et aussi pour l’occuper un peu. Elle venait de lui confirmer qu’il avait raison, en lui expliquant qu’on apprenait normalement cela en première année, sentait-il une pointe de jugement ? Oui, mais il n’en avait que faire, tout ce qui lui importait c’était de donner un bon rapport mais surtout un rapport solide.

Elle continuait avec ses explications ; éclairant Ambrose mais surtout Octavius de ses lumières. Demandant par la même occasion si le registre avait pu être continué mais surtout finalisé, il se contenta de faire un non de la tête, et de sourire, fier d’avoir eu raison un peu plus tôt, il se retint cependant d’insulter Octavius d’incapable, après tout, la journée ne faisait que commencer. Il se contenta de soupirer pendant qu’elle lui demandait si elle allait pouvoir l’aider pour cette affaire et s’il faudrait éplucher le registre, il manqua de lever les yeux au ciel « Si je vous ai proposé d’assister Octavius, c’est pour travailler en sa compagnie sur cette affaire ; il faudra en effet éplucher le registre mais surtout vérifier les dates d’Octavius et les éléments qu’il cite que ce soit en histoire de la magie ou dans une quelconque autre matière, au cas où il se tromperait » lui dit-il sans attendre « Ne soyez pas aussi ravie, nous sommes pris par le temps, c’est pourquoi je vous laisse exceptionnellement travailler pour cette affaire, mais demain vous reprendrez le tri et le service du café » lui dit-il pour la faire redescendre un peu, mais qui sait, si elle se débrouillait bien, il pourrait changer d’avis.

« Vous n’êtes pas si inutile finalement, vous portez une très jolie tenue soit-dit en passant, je suppose que vous vous êtes vêtues ainsi pour une occasion spéciale ? » lui demanda-t-il.

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Victoria Bulstrode &   @Ambrose G. Rosier

La deuxième journée de son stage était haute en surprise, vu qu’elle retrouva son jeune tuteur par intérim accompagné de quelqu’un dans son bureau. Elle était quelque peu surprise qu’il ait déjà commencé à travailler, mais soit, il ne demandait pas de café et l’avait laissé s’installer dans l’espace qui était le sien pour le coup avant de l’appeler à s’écouter et lui expliquer la situation qui semblait dérangeait le Rosier. Elle ne pouvait pas réellement parler ouvertement, même si elle jugeait très clairement le sorcier qui était à ses côtés quand il lui exposa le souci de date qui leur importait tant. Elle était surprise qu’il lui demande de l’aide en quelque sorte dans cette histoire, même si au fond, il devait surtout vouloir qu’elle lui donne raison. La jeune femme s’éxécuta assez rapidement en répondant aux questions qu’il lui avait posé. Elle avait donné les réponses auxquelles elle pensait, donc elle attendait de voir ce qu’il allait lui dire par la suite. Elle avait vu le léger rictus qui s’était posé sur les lèvres d’Ambrose lorsqu’elle avait annoncé qu’il était celui qui avait raison sur la date du premier registre. Elle avait donc étalé les connaissances qu’elle avait, vu qu’elle se doutait que même s’il ne s’agissait pas d’un test, elle n’avait pas le droit à l’erreur. Néanmoins, elle n’avait pas pu s’empêcher de poser sa question, comme si c’était ce qui semblait être le plus intéressant pour elle. Ce qui l’était, elle n’avait pas envie d’être son elfe de maison. Cela était bien plus attirant de lire le registre que d’aller chercher du café.

Victoria attendait donc sagement qu’il réponde, alors qu’il ne réagissait pas réellement de la manière qu’elle aurait aimé vis-à-vis de sa question. Du coup, elle écoutait ce qu’il voulait d’elle, se doutant que cela ne devait pas réellement plaire au dénommé Octavius que la gamine dont Rosier devait s’occuper soit dans ses pattes.Mais elle pouvait largement faire ce qu’il demandait, c’étant dans ses cordes. Et puis s’il le fallait elle reviendrait s’en plaindre auprès d’Ambrose, même si ce n’était pas réellement son genre. Elle préférait prouver ses capacités plutôt que de faire la pleureuse. Surtout que sinon, il la prendrait pour la fille à papa qu’il croyait déjà qu’elle était. Il était bien loin de la réalité sur ce point d’ailleurs. Elle se mordille les lèvres, alors qu’il lui fait clairement comprendre qu'elle reprendra ses tâches subalternes dès que ce dossier sera terminé. Il ne voulait pas qu’elle se ravise de l’idée de ne pas lui servir de larbin, se souvenait-il de son nom ? Elle l’ignorait. Il lui faudrait donc suivre Octavius dans cette journée.

Victoria ne put s'empêcher d’avoir un air surprise avec la question qu’il venait de lui poser vis-à-vis de la tenue qu’elle portait. Ne comprenant clairement pas pour quelle raison, il se sentait assez à l’aise avec elle pour imaginer que ce genre de choses pouvaient se dire. Pourtant il venait d’une bonne famille d’après son père, il était le fils du directeur du département de la Justice Magique, il ne pouvait pas parler comme ça à une stagiaire ? D’autant plus que cela devait se savoir dans la sphère des sangs-purs que son père ne lui avait pas encore choisi de fiancé. La brune réfléchit un peu, sachant parfaitement que sa réponse devait être parfaite pour ne pas le braquer, mais lui faire comprendre que ce genre de remarques ne devait pas être dites ici. « Merci. Néanmoins, je doute que cette question soit réellement appropriée et je ne me déplacerais pas en draps comme une elfe de maison, même s’il me semble que c’est ce que vous me compariez hier. » La jeune femme ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire râvi, digne d’une Bulstrode, qui pouvait faire râger son père en une seule seconde. Espérant que cela ne fasse pas ce genre d’effet au Rosier, mais qu’il comprenne bien qu’elle n’attendait pas cela de lui en étant ici. Elle avait presque occulté Octavius, lorsqu’elle avait entendu son petit rire qu’il avait tenté d'étouffer.

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@Victoria Bulstrode &  @Ambrose G. Rosier

Ambrose n’était pas si rouillé en histoire de la magie, c’était un fait. Il avait pu en obtenir la confirmation grâce à Victoria Bulstrode, sa stagiaire. Fier, il l’était. Il aurait pu tranquillement se pavaner à droites et à gauches s’il n’était pas pris par le temps et s’il ne devait pas rendre ce maudit rapport avant la fin de la journée, il avait alors rapidement confié une mission à sa stagiaire, tout en lui rappelant malgré tout que dès demain, elle reprendrait ses tâches habituelles, il ne fallait donc pas trop qu’elle s’en accommode et s’en habitue. Le sourire aux lèvres, il appréciait parfois rompre le rêve de certains, et rompre le rêve de cette fille, ce jour en était un. Cela lui procurait même énormément de plaisir.

Ce qui ne devait bien évidemment pas être le cas des deux personnes qui se trouvaient actuellement en sa compagnie, attendant patiemment les ordres et notamment qu’il leur permette de prendre plus naturellement congé. Avant qu’il ne le fasse, il ne put s’empêcher d’émettre un léger commentaire sur la tenue de sa stagiaire, désireux indirectement de la complimenter et curieux de savoir indirectement si elle portait souvent ce genre de tenue ou alors si elle en portait pour des occasions particulières. Bien évidemment, sa remarque ne fut pas très bien accueillie par cette dernière qui s’était empressé gentiment de lui répondre, sans que cela ne créer bien évidemment une discussion plus importante. Elle ne manquait décidemment pas de toupait, cela eut pour effet de l’amuser, mais il entreprit malgré tout volontairement de la laisser tranquille et de leur donner congé : « Vous pouvez y aller, il me faut ce rapport à 16 heures, je le veux poser sur mon bureau à 15h55, ni plus ni moins ».

Sans attendre, il leur indiqua la porte, tout en leur faisant comprendre qu’il se devait d’avancer sur un autre projet et qu’il ne désirait de ce fait point être dérangé. La journée promettait d’être tout particulièrement longue, il avait d’ores et déjà hâte de se retrouver ce soir, en compagnie d’Aléjandro dans leur petit endroit rien qu’à eux, à profiter, de biens des plaisirs.

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Victoria Bulstrode &   @Ambrose G. Rosier

La jeune femme se doutait bien que ce stage ne serait pas simple, elle le savait dès lors que son père avait voulu mettre son grain de sel. Mais cette fois, c’était son tuteur qui lui rappelait en quelque sorte, chose qu’elle détestait. Sa manière d’être et sa façon d’agir avec elle commençait quelque peu à la rendre folle, enfin façon de parler. Elle avait tendance à vouloir lui faire comprendre qu’elle n’était pas qu’une gamine qui resterait dans ses pattes, elle chercherait à être utile. Elle n’avait pas envie de faire seulement de la paperasse, elle n’était pas là pour ça. Elle voulait apprendre et ce n’était pas en faisant du trie de document et du rangement qu’elle le ferait. Après tout, elle était là pour ça, l’alternance devrait lui permettre d’en apprendre plus rapidement. Mais le Rosier semblait bien trop figé à l’utiliser autrement, même si lors de cette deuxième journée, il avait décidé de l’intégrer différemment. Elle le comprenait bien Victoria, que c’était juste parce qu’il avait besoin que cela aille plus vite, donc elle n’aurait pas le droit d’assister de la sorte aussi souvent qu’elle le voulait.

Elle n’avait pas pu s’empêcher de répondre à sa question sur sa tenue, principalement, parce qu’elle trouvait cela déplacé et aussi que cela ne le regardait pas. Il verrait bien au fil de l’année scolaire comment elle s’habillerait. Mais il ne reprit pas ce qu’elle avait répondu et tant mieux, elle n’était pas certaine de rester trop gentille pour le coup. Il leur fit donc comprendre qu'ils devaient partir faire de ce qu’ils avaient à faire pour lui. Victoria suivait donc Octavius, ignorant où ils devaient aller. Il lui laissa une partie du registre qu’ils devaient éplucher, alors elle se mettait au travail en silence, même si elle savait qu’elle pourrait certainement plus parler qu’avec Ambrose. Il fallait être plus ou moins efficaces s’ils ne voulaient pas l’entendre râler. Mais il avaient réussi leur coup et avaient pu trouver toutes les informations qu’il leur avait demandé. Au final elle s’était retrouvée à devoir écrire elle même le rapport en écoutant ce qu’Octavius lui dictait, principalement, parce qu’elle trouvait l’écriture de celui-ci hideuse et qu’elle ne souhaitait pas que ce genre de travail puisse être assimilé au sien. Victoria espérait simplement que cela ne donnerait pas d’idées à l’hériter Rosier.

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