La guerre était finie depuis six mois et les choses avaient bien changé dans le monde magique, les sorciers de sang pur pour la plus par étaient heureux quant aux autres beaucoup ce cacher tandis que les autres avaient quitté le monde magique.

Blaise, lui n'était pas heureux spécialement, mais pas malheureux non plus. En réalité le jeune homme en avais marre de tout cela, il n'avait jamais été du côté de l'un ni l'autre lui tout ce qu'il voulait était la paix.

Il n'avait jamais hais Harry Potter et sa clique comparés à d'autres, oui parfois le trio l'énerver, mais jamais au point de vouloir leur mort.

Ce soir-là, le jeune homme ne se sentait pas d'humeur à la fête ou quoi que ce soit il se sentait vide de tout, c'est même pour cela qu'il avait refusé de voir Isabella ce soir-là. Pas d'humeur à se retrouver dans un lit, à batifoler.

A la place Blaise partis a la TÊTE DE SANGLIER et lorsqu'il arriva il pris rapidement la table la plus reculer de toute avec le moins de monde possible, rapidement un serveur arriva près de lui et lui demanda sa commande.

Le jeune homme commanda un Whisky pur feu, presque immédiatement son verre lui fut ramener et Blaise trempa ses lèvres dedans. Le liquide coula dans sa gorge lui laissant une sensation de brûlure ainsi que fort, mais le jeune black en avais que faire ce soir, il voulait tout oublier.

Perdu dans ses pensées, il en fut sorti lorsqu'il sentit quelqu'un prendre place face à lui, en relevant le regard sur la personne, il eut un mouvement de surprise que lui voulait elle ? Blaise en savait rien, mais sentait que rien de cette visite aller en ressortir de bon...


Il la fixa dans l’espoir qu'elles lui disent d'elle-même ce qu'elle voulait ou bien qu'elle ne parte pas, malheureusement, la jeune femme resta là à le fixé d'un regard rempli de colère est haine. Blaise soupira lui qui voulait la paix le voilà avec la femme qui avait de quoi haïr plus que tout les sorciers étant allés à Serpentard...

« Je ne vais pas te dire bonsoir ni quoi que ce soit d'autre, car j'ai compris que tu n'étais pas là pour discuter... Alors crache-moi ta haine et va tant. »

Blaise avala son verre cul-sec et recommanda un deuxième dans la foulée.

Depuis la fin de la guerre, Ginevra était le pâle reflet d’elle-même. Cela faisait seulement six mois qu’Harry était mort et qu’elle avait perdu l’homme de sa vie, et elle ne parvenait toujours pas à s’y faire. Son cœur était meurtri, comme si on venait de lui retirer de nouveau une part d’elle-même rien que d’y repenser et rien que de revoir la scène où elle le voyait revenir dans les bras d’Hagrid sans se réveiller, et où Dean semblait l’avoir retenu avant qu’elle ne daigne à faire la plus belle erreur de sa vie, il avait essayé de la consoler, mais si cela avait fonctionné au début, lui permettant de donner tout ce qu’elle avait pour poursuivre la bataille, la défaite l’avait bel et bien marqué et le lendemain, la douleur était belle et bien revenue. Même après six mois, elle n’était pas parvenue à s’en aller, il n’y avait qu’avec la boisson qu’elle parvenait un peu à oublier ses problèmes ; elle avait beau tenté de paraître forte aux yeux des autres, lorsqu’ils avaient le dos tourner, Ginevra en profitait soit pour pleurer, se morfondre et boire.

Elle aurait pu décider de mettre fin à ses jours, mais même si l’idée lui avait traversé l’esprit, la sorcière n’avait pas pu s’y résoudre, pensant à ses proches, à ses parents, à sa famille et à l’intéresser qui aurait probablement voulu qu’elle poursuive sa vie, et qu’elle parvienne d’être heureuse. Le souvenir qu’elle avait de lui était si bon et bienveillant, qu’elle s’était efforcée suite à sa convalescence de six mois de faire quelques efforts et de sortir, ce jour-là, elle s’apprêtait à le faire, sans savoir qu’elle allait recroiser une certaine personne qui allait mettre ses nerfs à rudes épreuves.  Sa journée fut plutôt bien remplie, mais comme les mauvaises habitudes ne partaient pas aussi facilement que les bonnes, elle se rendit à la tête du sanglier en espérant aller beaucoup mieux, car même si elle avait passé une bonne journée, elle n’avait fait que mettre ses problèmes et ses émotions de côtés.

A l’intérieure, son verre en main, elle croisa une tête des plus familières, une tête qu’elle n’avait pas revu depuis six mois, mais pour lequel elle avait eu quelques échos par le biais de son frère et de ce qu’il lui avait fait endurer, à lui, Hermione et surtout Harry lors de leur recherche du fameux diadème de Serdaigle, l’horcruxe, dans la salle sur demande, ils avaient failli y rester. Elle se dirigea instinctivement vers lui, ne serait-ce que pour lui révéler ses 4 vérités, ne serait-ce que pour dire ce que Ron n’avait pas eu le courage de lui dire et ce même après tout ce temps. Il semblait l’avoir vu venir de loin, et il s’empressa sans être courtois avec de l’inviter rapidement à lui dire ce qu’elle voulait lui dire pour ensuite le laisser tranquille, tout en buvant lui-même un second verre, était-il lui aussi en pleine dépression ou remise en question ? même si ces idées lui traversèrent l’esprit pendant un moment, Ginevra entreprit d’ouvrir la bouche pour parler : « Tu ne devrais pas être en vie, surtout pas après tout ce que tu nous as fait subir » se contenta-t-elle de lui dire, « C’est étrange, il y a quelques secondes j’éprouvais de la colère rien qu’en te voyant, mais je n’en ressens absolument plus » lui dit-elle tout en s’installant machinalement « Tout comme je ne sais absolument pas pourquoi je viens de m’installer en face de toi, si je te dérange, tu n’as qu’un mot à dire, et je m’en vais » conclut-elle tout simplement.

Blaise prit son verre dans sa main et le fit tourner doucement en fixant le breuvage de couleur doré sûrement dans l’espoir que la personne face à lui parte rapidement et le relaisse dans ses pensées les plus sombres.




Face à lui, se tenait une rouquine, elle avait les yeux creusés et amaigris. Blaise savait bien ce que la guerre fessait sur autrui, mais encore plus quand on perd un être cher et Ginevra Weasley malgré son jeune âge venais d'en subir les conséquences de la guerre puisqu'elle avait perdu l'amour de sa vie ainsi que frère et amis.




Mais cela était il vraiment de sa faute ? Aurait-il dû mourir ce soir-là ? Qu'avait-il fait de mal en réalité ? En dehors de vivre et d'être dans la maison des vert est argent ?




Dans ses souvenirs Blaise n'avaient jamais attaqué le trio ni même la rouquine, des moqueries avait bien, mais c'était surtout la rouquine et le trio l'exaspérer beaucoup toujours être vus comme les sorciers parfait.




Le jeune homme ce retenu de soupirer et avala une gorgé de son verre, le liquide lui brûler légèrement la gorge, puis il porta son regard sur la jeune femme face à lui.


Alors qu'elle avait pris, place face de lui, Blaise lui aurais bien dit de dégager, mais en réalité ce soir, il n'en avait pas la force.




Peut-être cela venait du fait que le jeune homme se sentait seul en ce moment, ou bien encore qu'il était fatigué de tout ce qui se passait en ce moment. Tout ce que voulait Blaise était la paix ce n'était pas si dure.


Le jeune homme lui fit un signe de tête afin de lui faire comprendre qu'elle pouvait rester puis intercepta un serveur afin de recommander un verre plus fort que les deux premier et d'en offrir un a la rouquine, cette soirée aller soit terminer très mal soit dans un état pas possible.




« Tu as raison, je ne devrais pas être en vie. » Lui dit-il d'une voix calme et neutre. Le jeune homme avala une nouvelle gorgée de sa boisson et fixa la jeune femme dans les yeux, on pouvait voir leurs fatigues ainsi que leurs épreuves sur les traits du visage.




« Désolé pour Potter » Blaise espéré que cela pourrait soulager la jeune femme, il le pensait sincèrement, il n'avait jamais voulu la mort de Potter.




«Weasley tu n'est pas la seule à avoir perdu l'amour de ta vie ou des proches ce soir-là. Alors avance ou sombre, mais arrête de faire du sur place cela ne sert à rien. »




Oh non, elle n'était pas la seule avoir perdu quelqu'un de chère, lui l'avait perdu « Elle » est chaque jour qui passe le jeune homme sombré. Elle lui manquait plus que tout dont il avait espéré mourir avec elle ce soir-là, malheureusement, il était encore là dans un état minable à essayer de faire battre son cœur meurtri chaque jour qui passait.

En colère contre Drago et contre toute sa petite « bande », Ginevra l’était et encore plus envers Drago, Vincent (décédé) et Blaise qui avaient activement participé à la grande bataille et qui étaient partiellement responsable de la mort de son cher et tendre Harry. Depuis cette fameuse soirée, Ginevra ne dormait que très peu, elle buvait beaucoup sans pour autant être devenue une alcoolique, elle avait énormément de mal à se remonter et à remonter en général la pente, même si elle était plutôt bien entourée, elle progressait, mais ce n’était bien évidemment pas encore ça, elle avait encore des progrès à faire, elle le savait.

Aujourd’hui, ces progrès étaient réduits à néant, boisson en main, elle s’était activement dirigée vers l’un de ceux qu’elle détestait. Elle était déterminée à lui balancer en face ces quatre vérités, cependant, face à lui elle ne put les lui dire que partiellement. Elle entreprit de s’installer face à lui, comme si de rien était, et de lui faire à moitié sobre la conversation. Ce dernier ne semblait pas être en meilleur forme, et semblait avoir besoin de compagnie, tout comme elle.

Par chance, il n’entreprit pas de la dégager et de commander deux autres verres. Rapidement, il entreprit de prendre la parole. Allant temporairement dans son sens, il entreprit une fois les boissons livrées, de boire une gorgée, et Ginevra entreprit d’en faire tout autant. Elle entreprit de l’écouter ensuite parler, et lorsqu’il eut terminé, elle entreprit de répéter instinctivement après lui « faire du sur place, ça ne sert à rien » répéta-t-elle avant de reprendre « c’est plus facile à dire qu’à faire » conclut-elle tout simplement. « Je ne suis pas la seule », « Alors toi aussi tu as perdu quelqu’un ? » demanda-t-elle tout simplement.

Blaise porta son verre à ses lèvres et eu un temps d’arrêt lors de la question de la rouquine. Avait-il perdu quelqu’un ? Il eut enfin de ricané contre cette idiote, mais se retenue, qui n’avais pas perdu quelqu’un ce soir fatidique ? Cependant quelque chose en lui l’empêcha de se moquer de la rousse et il avala une gorgé de son verre se forçant à ne pas la vomir sur le champ tellement son estomac était retourné.  

« Comme beaucoup ce soir la Weasley. »

Le jeune homme se retenue de soufflé pas sûr que la rouquine ne supporte cela et il n’avait aucune envie de sortir sa baguette et se battre dans le bar à cet instant.  

Son regard se promena sur les gens assis à leurs tables certains parlent fort, d’autre complètement bourré puis il reprit la parole doucement.  

« Tu pensée qu'il fallait le vouloir pour y arriver ? Ça ne marche pas comme sa Weasley. Sa prend du temps et jamais on oublie. Jamais. On avance seulement. » Blaise repris une gorgé pour cacher son mal être à cet instant il aurait voulu se retrouver n’importe où sauf de parler de ce sujet avec la rouquine, malheureusement pour lui il avait compris qu’elle ne le lâcherait pas comme ça.  

Ce retrouvé la, face à elle n’était pas quelque chose qu’il aurait voulu, il ne savait même pas quoi lui dire en réalité, cependant le jeune homme reporta son regard sur elle et soupira doucement.

« Tu as une famille Weasley certes tu as perdu du monde, des proches des moins proches, mais tu as une famille sur qui tu peux compter. » Blaise laissa quelque instant de silence et repris. « Beaucoup non pas cette chance, beaucoup aimerais avoir cette famille aimante que tu as. Alors oui c’est dure, oui la vie et mal faite si tu le penses mais rien n’est jamais noir ou blanc avance pour eux, avance pour toi et par merlin arrête d’essayer de trouver des réponses là où il n'y en a pas. »

Le jeune homme fit signe au serveur de lui en remettre un malgré l’alcool qu’il sentait parcourir dans ses veines, mais il en avait tellement besoin cette discussions ne le mettait pas à l’aise et il ne l’aimer vraiment pas.  

Son regard fixa la rouquine qui semblé plongé dans ces pensées puis sans qu’il ne le contrôle sa question fusa d’entre ses lèvres.  

« Que deviens tu depuis Poudlard ?» Blaise se rendu compte d’un coup que oui il s’intéressé sincèrement à la vie de la rouquine, voulait-il savoir si elle avancé mieux dans la vie que lui a cet instant ? Bizarrement oui il voulait s’assuré en fait qu’au moins une personne arrivée a avancé pas comme lui à seulement survive.

Ginevra s’était installée face à Blaise Zabini, l’un des sorciers qui s’en était pris à son cher et tendre dans la salle sur demande, lors de la bataille de Poudlard. Elle s’était installée face à lui sans lui demander son avis. Initialement, elle avait désiré déverser son venin, mais lorsqu’elle s’était retrouvée en face de lui, elle s’était ravisée (sans savoir pourquoi). Elle s’était mise à lui parler. Dépressive, elle l’était, et elle s’efforçait au fonds d’elle de passer un peu de temps avec quelqu’un (même si elle ne l’appréciait pas). Elle ne désirait pas rester seule, mais elle ne désirait pas le dire oralement ou encore se l’avouer, par conséquent, elle continuait de parler et d’évoquer le passé.

Avait-il lui aussi perdu quelqu’un, bien sûre que oui, et il le lui avait rapidement fait comprendre. La conversation avait ensuite dévié, et il s’était empressé de lui énoncer quelques leçons de vies, comme si elle était une véritable ignorante, mais en réalité, il n’avait pas totalement torts et elle en avait intérieurement grandement besoin. Elle se contenta de le laisser finir et de le remercier un bref instant du regard ? Elle avait en effet une famille et elle se devait d’avancer pour eux.

Quelque peu dans ses pensées, elle fut ramenée à la réalité par Blaise qui venait de lui poser une question, question dont elle n’aurait jamais pensé l’entendre de sa bouche. Elle ne lui répondit pas directement tellement elle était surprise par cette question, « Tu m’as parlé ? » s’était-elle empressée de dire avant de reprendre « Tu me demandes vraiment ce que je suis devenue depuis, j’ai bien entendu ou tu me fais marcher ? » demanda-t-elle tout simplement. « Toi d’abord » venait-elle d’ajouter.

Etonnée par la question de Blaise, Ginevra n’avait pas pu s’empêcher de faire connaître oralement cette surprise et de lui demander de passer littéralement à la casserole le premier. Intriguée, elle l’était. Elle se surprit d’elle-même à être très attentive à sa réponse. Alors comme ça, il était professeur enfin il faisait des études pour le devenir. Cela était des plus surprenants. Elle ne put s’empêcher dès lors de prendre la parole et de le railler un peu à sa manière « Toi, un futur enseignant ? Laisse-moi m’imaginer tout cela » s’enquit-elle de dire avant de reprendre « Non, je n’y arrive pas, désolée » conclut-elle tout simplement.

Elle entreprit de continuer à boire son verre. « Pardon, je ne devrais pas douter, je vais te laisser le bénéfice du doute » conclut-elle tout simplement. Elle réfléchissait pendant ce temps activement à ce qu’elle allait bien pouvoir lui répondre, car de son côté, sa vie n’avait pas été si passionnante, tout du moins, c’était ce qu’elle pensait, elle eut rapidement droit à quelques confessions de sa part, et sur la situation fragile de sa mère. « Tu m’en vois désolée » dit-elle tout simplement. « Mais c’est une noble cause » conclut-elle tout simplement. Il avait joué le jeu, c’était à présent à elle de le jouer, et il s’était pour cela empressé de la relancer.

« Je n’ai pas bougé d’ici, j’ai traversé une période difficile, je ne m’en suis toujours pas remise d’ailleurs, mais j’essaye de tenir pour ma famille ; j’ai donc rejoins une équipe de Quidditch professionnel malgré ma situation, et je suis joueuse titulaire, il n’y a rien eu de neuf sinon dans ma vie » conclut-elle tout simplement. « Tu as face à toi pratiquement une droguée ou une alcoolo, je ne dirais donc pas « merveilleuse joueuse de quidditch » mais plutôt « Médicocre » » lâcha-t-elle tout simplement. « Je suis devenue pratiquement l’ombre de moi-même » conclut-elle tout simplement.

Blaise semblait lui-même surpris de l’homme qu’il était devenu. Ginevra n’y croyait pas elle-même, mais elle n’en avait rien dis. Ecoutant Blaise jusqu’au bout, elle ne put en revanche s’empêcher de dire ces quelques mots le concernant « Tu as totalement raison. Je ne te voyais absolument pas enseignant. Je te voyais davantage suivre un cursus dans la politique, les affaires ou encore dans le droit Magique » dit-elle tout simplement, puis elle reprit « Mais je me suis trompée, comme beaucoup on dirait, le plus important c’est que tu fasses quelque chose qui te plaît et surtout qui te corresponde » conclut-elle de nouveau.

La conversation dévia rapidement sur sa mère, et Blaise entreprit de vanter les mérites de celle-ci malgré la situation fragile et précaire de celle-ci. « Ta mère doit être une sacrée perle rare alors, je doute que toutes les mères des familles de sangs-purs sont comme la tienne et la mienne » conclut-elle tout simplement. Rapidement il entreprit d’en dire plus, et voyant qu’il avait joué le jeu, elle entreprit d’en faire tout autant. Elle entreprit de lui parler d’elle et de ce qu’elle était devenue. Elle n’était pas spécialement fière de raconter tout cela, mais cela lui faisait du bien d’en parler à une tout autre personne que sa famille.

Il semblait optimiste pour elle, puis il entreprit de lui parler en lui conseillant de consulter un psychomage/médicomage, elle se contenta sur ce point de ne pas lui répondre, elle n’en ressentait pas le besoin tout simplement. « Qui aurait cru que tu serais devenu poète et philosophe » conclut-elle quelque peu amusée. Elle s’empressa de commander un autre verre, et de jeter des regards furtifs vers lui.

« Parler c’est bien facile, mais agir en est une autre » conclut-elle tout simplement « J’aimerai bien t’y voir, mais passons, parlons d’autres choses » fit-elle tout simplement.[/b]

Blaise fixa la rouquine et eut un sourire amusé tout en jouant avec son verre. Lui dans la politique ? Quelle ironie alors qu'il détestait cela.

«Je suis plutôt le genre à fuir la politique que m'impliquer trop t'ennuie et surtout trop barbant. » Blaise bus une gorger « Puis à quoi cela sert quand tu sais que le ministère est corrompu trop se travaille pour rien. »

Le jeune homme était d’accord avec la rousse, certes sa mère n'était pas parfaite. Mais Blaise n'avait jamais eu à regretter d'avoir sa mère dans sa vie comme d'autre, elle au moins ne haïssait pas les né moldu ou les autres elle faisait simplement sa vie en profitant de son argent.

«Je n'ai pas à me plaindre, ma mère n'est pas mauvaise comparée à d'autres. Est à ce que je sais de la tienne elles ont beaucoup en commun sauf le nombre d'enfants bien sur. »

Blaise rigola doucement en faisant un clin d’œil à la rousse. Cela n'était pas méchant au contraire il admiré la femme Weasley d'avoir autant d'enfants à élever, sa mère l'avait eu seulement, mais l'avais élevé seule alors sa changeait la donne.

Cela venait peut-être de l’alcool dans son sang, mais le jeune black à cet instant aimait parler à la rousse et même sans le vouloir c'était détendu en sa présence. C’était peut-être pour cela qu'il lui fit un clin d’œil et un sourire sincère.

«Qui ta dis que je l'étais devenue ? Les toujours était sauf que tu ne m'as jamais remarqué Weasley. »

Rapidement Blaise reprit son sérieux face à la conversation, pensait elle vraiment qu'elle était la seule à avoir souffert de la guerre, des pertes . Le jeune homme soupira et passa une main dans ses cheveux courts et son regard se fit vide quelques instants en pensent à " Elle''et sa voix se fit rauque et une peu plus froide qu'il ne l'aurait voulu.

«Ton soucie est que tu penses que tu es la seul a souffrir j'ai beau être sang pur Weasley moi aussi j'ai eu besoin d'un suivie. Moi aussi j'ai perdu dans cette fichu guerre. Alors tu aimerais bien m'y voir, mais fallais me voir il y a quelques mois. »

Blaise avala cul sec son verre et inspira profondément. Avoir ce genre de discussions, repenser à la douleur de la perte était toujours difficile pour lui malgré tout.

«Je dis pas que c'est facile, car cela les pas du tout. Cependant Weasley tu es jeune, tu as une famille qui t'aime alors relève la tête bombe le torse et avance. Crois-tu être la seule à avoir perdu l'amour de ta vie . Crois-tu être la seule à connaître cette putain de douleur . Ils ne sont plus là, mais nous-ci alors on doit avancer pour eux. »

Blaise détourna le regard gêner de c'être laisser aller à ses émotions, sans le vouloir il venait de parler " D 'elle " ce qu'il ne voulait pas de base jamais il ne parlait de ce sujet et le voilà maintenant face à la rouquine qui le haïssait à se livrer et pourquoi ?Car il voulait l'aider. Blaise à cet instant avait envie de se lancer un sort de se laisser se détendre autant en présence de Weasley fille.

«Merlin faut que j'arrête de boire. » Blaise releva son regard sur la rouquine et la fixa quelques instants. «Ça te dirait une promenade . »

Il trouvait la politique trop barbante. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Qui le pourrait après tout ? Surtout avec le gouvernement actuel. Elle entreprit donc de ne pas trop de vague et de ne pas insister acceptant indirectement le choix qu’il avait fait, il ne pouvait en être autrement après tout car elle n’était pas tout particulièrement proche de lui, c’était même en réalité tout le contraire. Il entreprit ensuite de parler de sa mère, Ginevra s’empressa de lui faire comprendre qu’elle était courageuse de l’avoir élevée toute seule sans savoir pourquoi d’ailleurs, et en retour, elle entreprit d’écouter Blaise complimenter également sa propre mère pour avoir mis au monde 7 enfants et pour les avoir également tous élevés.

Elle s’empressa pendant ce temps d’avaler si ce n’est de boire un autre verre. Elle entreprit dès lors de s’abstenir de dire quoi que ce soit. Elle ne put en revanche s’empêcher avec beaucoup d’amusement de lui faire comprendre qu’il pouvait parfois être un véritable philosophe et poète, quand il le voulait, il ne put s’empêcher de lui rétorquer qu’il l’avait toujours été mais qu’elle ne s’en était tout simplement pas encore rendue compte, pour la simple et bonne raison qu’elle ne l’avait probablement pas calculée.

Peut-être n’avait-il pas totalement torts. Elle entreprit rapidement de changer en lui disant que parler c’était très bien, mais parfois, il était beaucoup plus simple de parler qu’agir. Les verres s’enchaînaient jusqu’à ce qu’il lui propose une balade. « Pourquoi pas même si je doute réellement pouvoir marcher très longtemps avec tous ses verres » conclut-elle tout simplement.

Blaise observa Ginevra d'un air détaché, écoutant ses paroles avec une pointe d'amusement. Il comprenait sa réticence envers la politique, après tout, ce n'était pas un sujet qui passionnait tout le monde. Il esquissa un léger sourire en réponse à son commentaire sur le gouvernement actuel.

"Tu as raison, la politique peut être assez barbante par moments. Je ne peux pas t'en vouloir de ne pas t'y intéresser. Nous avons tous nos domaines de prédilection, n'est-ce pas ?" répondit-il d'un ton léger.

Lorsque Ginevra mentionna leurs mères respectives, Blaise lui fit un signe de tête approbateur. "En effet, nos mères méritent tout notre respect. Élever des enfants, c'est un défi immense, et elles l'ont accompli avec brio. J'admire leur force et leur dévouement."

Il remarqua ensuite le geste de Ginevra, avalant ou buvant un autre verre, et il ne put s'empêcher de sourire légèrement, reconnaissant la familiarité de la scène. Tout en gardant un ton taquin, il lui répondit : "Je vois que tu es déterminée à faire honneur à ces verres. Mais je ne peux pas te blâmer, après tout, nous sommes ici pour nous détendre."

Lorsqu'elle le complimenta sur ses paroles philosophiques et poétiques, Blaise haussa les sourcils, feignant la surprise. "Ah, tu as remarqué mon côté philosophe et poète ? Je suis flatté. Mais, tu sais, je suis sûr que tu as aussi des talents cachés que je n'ai pas encore découverts. Peut-être que tu devrais me les révéler un jour."

Lorsqu'elle évoqua la différence entre parler et agir, Blaise prit une pause pour réfléchir avant de répondre. "Tu as raison, parfois l'action est plus difficile que la parole. Mais peut-être que nous pouvons trouver un équilibre entre les deux. Une balade pourrait être un bon moyen de commencer, non ? Nous pouvons profiter de l'air frais et des paysages tout en continuant à discuter."

Il se leva de sa chaise, tendant la main à Ginevra avec un sourire amical. "Et ne t'inquiète pas pour les verres, je serai là pour t'accompagner et t'aider si tu en as besoin. Prête à partir ?"

Ginevra avait probablement un peu trop bu, elle parlait trop, Blaise devait probablement beaucoup s’en amuser à cet instant précis. Elle lui fit rapidement savoir qu’elle n’appréciait point la politique ; il semblait de cet avis. Ils avaient tous deux leurs propres domaines de prédilections après tout. Elle évoqua ensuite sa mère qui semblait avoir autant de courage que la sienne. Le verre suivant fut en quelque sorte celui de trop, tout du moins pour qu’elle puisse réellement rester debout sur le long terme.

Blaise se contenta d’observer. Tout en répondant au compliment de Ginny qui n’en était pas vraiment un. Elle aussi devrait peut-être un jour sortir les siens du placard. Elle lui fit tout un pitch sur le fait de mêler les gestes à la parole, une chose bien difficile pour elle, Blaise ne remit pas en cause ce fait, mais il y avait un début à tout, il s’empressa d’insister pour une petite balade quitte à être garant de son intégrité, elle entreprit d’accepter et de payer, puis elle le suivit plus que difficilement à l’extérieure.

A l’extérieure, elle entreprit de rester à ses côtés, elle discutait sans savoir réellement ce qu’elle pouvait dire en réalité. Elle put tenir quelques minutes, puis ce fut en quelque sorte le trou noir. Elle avait sûrement dû tomber dans les pommes, mais étrangement elle n’avait pas mal, se pourrait-il que tout ceci soit en réalité un rêve éveillé ?