@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}“Parce que c'est toi, parce que t'es là. Je n'ai plus peur du dimanche soir.” [PV Seamus Finnigan]
AK
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En bref



“Parce que c'est toi, parce que t'es là. Je n'ai plus peur du dimanche soir.”
@Dean Thomas & @Seamus Finnigan

Vendredi 7 septembre 2001 L'été c'était finalement écoulé. La rentrée scolaire avait eu lieu quelques jours plus tard, au sein de l'école de magie Poudlard. Une rentrée supplémentaire sous le régime du Seigneur des Ténèbres et de ses Mangemorts. Une rentrée supplémentaire qui, si l'on te demandait franchement ton avis, ne présageait rien de bon. Surtout avec la nouvelle directrice installée dans ce qui, a des années lumières d'aujourd'hui, avait été le fauteuil où tu avais si longtemps vu Dumbledore et dont tu avais espéré l'y voir longtemps. Les directeurs qui c'étaient succédés, depuis, tous installés là par le concours du Lord qui n'y aurait pas installé quelqu'un allant à l'encontre de Ses idéologies, ne valaient pas mieux les uns que les autres. Mais tu avais un tel désamour du système politique en place, bien que tu savais ne pas le gueuler à qui voulait bien l'entendre, que d'aucun dirait sans doute que ton avis était biaisé.

Dans tous les cas, après la précédente année scolaire relativement mouvementée et chargée en événements divers, une nouvelle rentrée pour une nouvelle année scolaire avait commencé. Il n'y avait eu que quelques jours depuis qu'une horde d'adolescents avait regagné les bancs de la célèbre école de magie. C'était le premier vendredi depuis la dite rentrée.
A l'Antre de Merlin, où tu bossais depuis que tu avais rejoint les rangs des rebelles, les gens allaient et venaient. Les gens se mêlaient les uns aux autres. Les langues se déliaient. Les avis divergeaient, parfois. C'était la fin de la semaine - une fin d'une plus ou moins longue semaine de travaille pour beaucoup - et les gens venaient dans l'espoir de décompresser.
Au milieu de tout ce capharnaüm, tes collègues et toi prépariez et encaissiez les commandes de tout le monde, espérant n'en oublier aucune - même pour une courte durée - au passage. Et au moment de la fermeture, il fallu gérer ceux qui avaient bu comme des trous et qui ne voulaient pas partir. T'armant de patience, tentant de garder ton sourire et ton apparente bonhomie, tu réussis malgré tout à les convaincre de s'en retourner chez eux, parfois aidé d'un collègue pour un retardataire plus récalcitrant que les autres.
La salle rangée, tes collègues partant les uns après les autres, tu allas t'installer derrière le comptoir où Seamus terminait de faire la caisse. Connus pour être cul et chemise depuis vos premières années à Poudlard, il n'était pas rare que le premier ne soit jamais bien loin du second. Ce n'était donc pas rare que tu attendes Seamus après la fermeture.

“Alors, chef, on a bien travaillé?” Que tu demandes à celui qui, aux yeux de beaucoup, était encore ton meilleur d'amitié alors que ça faisait presque neuf mois que votre relation avait pris une toute autre tournure. Attrapant une bouteille de Whisky Pur Feu et deux verres, tu enchaînes: “Je t'en sers un?” Que tu lui demandes en t'attardant plus que de raison sur son visage concentré dont tu avais l'impression de ne pas pouvoir te lasser un jour.

Anonymous

En bref



« Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir. »


A ta santé JackLes temps étaient bien sombres, il repensait parfois à ces années d'insouciance, durant lesquelles il riait en traversant les couloirs de l'école de sorcellerie. Aujourd'hui, il avait vent d'une école sombre, d'un endroit où la joie n'avait pas sa place. Les professeurs étaient de véritables tortionnaires, les élèves apprenaient la suprématie du sang pur et la négligeance du sang mêlé. Un sang impur, c'est ce qu'ils disaient. Bien sûr, cela l'atteignait un peu, mais il s'était habitué à ce nouveau régime. Il était de ceux qu'on réprimande s'ils ouvrent trop leur clapet, de ceux qu'on juge indignes d'être des sorciers. Mais au fond de lui, un espoir subsistait. Peut-être qu'un jour, il l'espérait, un nouvel Elu ferait son apparition, et ferait chuter le nouveau gouvernement. Mais pour l'heure, il s'occupait de calmer les rares tentions apparaissant entre les personnes ayant trop bu. Il avait une voix suffisamment apaisante pour qu'on l'écoute, même lorsque le ton montait. La mue l'avait sacrément arrangé sur ce plan. Ou bien peut-être que sa position de patron et propriétaire forçait les gens à l'écouter davantage que ses collègues. Quelle qu'en soit la raison, personne ne se battait dans son bar, pour sa plus grande satisfaction. L'heure défilait, lentement, et il crut qu'il n'allait jamais réussir à se débarrasser des clients trop bourrés. Mais il fut heureux que Dean, son accolyte de toujours, s'occupe de mettre dehors les derniers hommes qui suppliaient presque pour prendre "un dernier verre". Il se plaça derrière la caisse, commençant à faire le compte des recettes de la journée. Il était consciencieux, il s'occupait toujours de compter lui-même les revenus. Pas qu'il n'avait pas confiance, non, mais au moins s'il y avait une erreur de comptage, c'était de sa faute et non de celle de ses employés.

Alors, chef, on a bien travaillé?

Ses yeux ne se détachèrent pas des pièces qu'il faisait tomber une à une dans le compartiment adapté, mais il hocha la tête assez tranquillement :

On a fait plus que vendredi dernier, espérons que cela continue de progresser.
Je t'en sers un?


A ta santé JackIl releva finalement la tête, voyant la bouteille de whisky pur feu dans la main de son amant. Car oui, leur relation était devenue un peu moins amicale quelques mois auparavant. Il ne put s'empêcher de remonter son regard dans celui du jeune homme, se détendant rien qu'à l'observer. Jamais il ne pourrait se lasser de lui, il en était certain. Il finit néanmoins de compter ses quelques pièces, rangea tout dans un coffre sécurisé, et souffla un coup. Comme par habitude, il donna quelques coups de baguette pour fermer la porte à clé, baisser les stores et s'assurer que personne ne pouvait observer ce qu'il se passait à l'intérieur de l'Antre de Merlin. Puis il s'approcha, deux verres dans les mains :

Un verre avec toi me fera le plus grand bien, je pense.

Il s'installa à une table, invitant son amant à le rejoindre.

© Asaëlle


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