@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Quand on est un ministre PV Alexander début janvier 2002
AK
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.




Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Ambrose G. Rosier

Ambrose G. Rosier

En bref

Avatar : Francisco Lachowski
Parchemins : 82
Points d'activités : 638
Date d'inscription : 27/05/2023

Quand on est un ministre


@Alexander C. Lestrange

L’emploi du temps d’Ambrose était plutôt bien rempli depuis la rentrée scolaire. Tellement qu’on pourrait penser qu’il avait un emploi du temps de ministre, et pourtant, cela n’était point le cas, car il disposait encore d’un peu de temps libre malgré tout. Il est vrai que l’arrivée récente d’une stagiaire l’avait un peu chamboulé dans son organisation et ses méthodes de travailles, mais il y était malgré tout arriver, arriver à trouver un équilibre. Il conservait malgré tout un peu toujours du temps libre pour voir ses amis, ou encore profiter de sa famille, l’une des choses les plus importantes pour lui avant son travail.

Puis, il y avait eu cette fille, qui l’avait intrigué lors d’une soirée, cette fille demeurait présente dans son esprit, mais il ne parvenait pas à se la sortir littéralement de la tête, raison pour laquelle, il tentait d’augmenter ses soirées, jusqu’à ce qu’il ne reçoive, il y a peu, une convocation de son paternel, une convocation où il avait bien évidemment dû s’y rendre et où il avait dû l’écouter lui soumettre un ultimatum. Il disposait d’un an, pour trouver une épouse convenable, avant que ses parents ne s’en chargent directement pour lui, ce qui venait de lui mettre un coup de pression supplémentaire, d’une certaine manière.

Chamboulé, il l’avait été, il prenait malgré tout contrairement aux apparences, cette affaire très au sérieux, et il ressentait le besoin de parler d’une certaine manière, de tout et de rien, et pour cette raison, il avait décidé de prendre contact avec son parrain, Alexander, qui sait, ce dernier pourrait peut-être l’aider d’une certaine manière. Il lui avait donné rendez-vous au club, où il se rendait avec ses amis pour jouer et faire quelques paris, un endroit très respectable en journée, et beaucoup moins en soirée.

Nous étions bien entendus en pleine journée. Il s’était levé et habillé en conséquence, pour ne pas passer pour un homme malhonnête, face à son parrain, qui ne devrait pas tarder, il l’attendait, dans un coin reculé, il n’avait pas encore touché à ne serait-ce qu’une goutte d’alcool, tellement il demeurait sérieux, lorsqu’il entendit le bruit de la porte sonné, il entreprit de se retourner juste pour vérifier s’il s’agissait de lui, et il eut parfaitement raison de s’en douter, à l’heure, comme d’habitude, il s’empressa de se lever et à bonne hauteur de lui serrer la main « Merci d’être venu parrain, comment allez-vous depuis la dernière fois que nous nous sommes vus ? » lui demanda-t-il sans attendre « Je vous en prie, installez-vous, j’ignore si vous connaissiez cet endroit ? » questionna-t-il.
KoalaVolant

Alexander C. Lestrange

Alexander C. Lestrange

En bref

Avatar : Ian Somerhalder
Parchemins : 399
Points d'activités : 2926
Date d'inscription : 02/06/2022

• • •

Quand on est un ministre


feat. Ambrose G. Rosier & Alexander C. Lestrange


• • • L’année 2002 commença en lion, mais comme il s’agissait de mon signe astrologique selon les voyants et subalternes de mon épouse, je ne m’en formalisais absolument pas. C’était tel si le ciel me montrait la voix à suivre. Haha ! Je ne me laisserais pas avoir par des symboles même s'ils étaient si doux à l'oreille. J’aimais ressentir l’adrénaline de l’action en moi, cette dernière me rendant si vivant. L’oisiveté me déprimait et jamais je ne pus m’y vouer cherchant alors une rapière dans la cave du manoir. C’était donc réunions après réunions et des projets se mettaient en branle parfois dirigés par Morgana, parfois par moi voire d’autres membres du conseil. L’un d’eux, le plus important jusqu’à maintenant, était chapeauté par mon épouse et moi-même. Pourtant, je ne lésinais pas le travail accomplis au Magenmagot m’y ayant vu siégé toute la journée.

C’était éreinté, mais avec le sentiment du devoir accompli que je quittai le tribunal malgré tout, la tête haute. Pas moins de trois personnages avaient été condamnés aujourd’hui, les deux derniers pour quelques broutilles et perdant leur statut de fidèles, mais le premier se dirigeant actuellement en direction d’Azkaban. Celui-ci était ainsi, l’un des hommes et femmes arrêtés pour traîtrise lors de l’attaque du 1er septembre dernier.

- Je vais remplir les documents administratifs demain affirmais-je sans détour à ma secrétaire. Je rentre.

Me laissant enfiler ma chaude cape sombre et ornée de fourrure sur le haut, je la saluais d’un signe de tête avant de me diriger vers l’un des ascenseurs. Encore, on m’arrêta pour une question ou une autre avant que je puisse réellement atteindre l’une des énormes cheminées du hall. Je soupirais agacé par ces questions, pourtant si peu importantes, et l’incapacité des gens à mener à bien leur travail sans que je sois toujours présent à les diriger.

J’arriva au Chaudron Baveur en cette fin d’après-midi à la place du manoir en sortant aussitôt d’un pas sûr. En fait, je devais aller rejoindre mon filleul, le jeune Ambrose Rosier fils aîné de mon mentor Maximilian Rosier. Je ne savais pas de quoi il voulait me parler ayant tant d’importance, mais je ne pouvais pas non plus le laisser pour contre. Il était de ma famille en étant mon filleul à me ressembler même un peu trop lorsque je fus tout aussi jeune par son arrogance et cette propension à croquer toutes les femmes. Le froid de janvier me fit resserrer la cape autour de mes épaules et je marchais vite espérant la belle saison et, par le fait même, le soleil plus présent. En ce moment, il descendait toujours un peu trop rapidement derrière les bâtiments entassés du Chemin de Traverse. Sans aucun doute que je vis pour la lumière songeais-je dans un sourire en coin alors que je poussais la porte d’un club dans lequel tous me connaissaient.

- Bonsoir monsieur Lestrange. Monsieur Rosier est déjà ici. Il vous attend.

- Je vous remercie Victor.

Que je saluais le tenancier du bar comme il se devait. Je savais apprécier cet homme pour sa droiture et le respect qu’il faisait toujours preuve. Tout en me laissant débarrasser de ma cape, je me dirigeais vers la table où j’y trouva enfin mon filleul. Je lui souris chaleureusement tout en m’assoyant en face de lui pour lui demander comment sa journée a été.

- Bonsoir Ambrose. Je suis désolé pour mon retard, je viens tout juste de sortir du magenmagot et je n’ai pas mangé ce midi.

Sur ce, j’hélais de la main l’un des employés pour lui demander un whisky pur-feu et un repas chaud. Alors, empêchant ce dernier de retourner aussitôt en coulisses, je demandai la même question à mon filleul.

- Prendras-tu quelque chose Ambrose ? Choisi selon tes goûts, c’est sûr moi.


KoalaVolant



L'Art du Pouvoir

©️️BESIDETHECROCODILE

Ambrose G. Rosier

Ambrose G. Rosier

En bref

Avatar : Francisco Lachowski
Parchemins : 82
Points d'activités : 638
Date d'inscription : 27/05/2023

Quand on est un ministre


@Alexander C. Lestrange

Ambrose ne travaillait pas aujourd’hui, il en avait profité alors pour vaquer à ses occupations, mais surtout pour contacter son parrain qu’il n’avait pas revu depuis un moment, ce qui serait alors, une opportunité pour lui de le retrouver et de discuter, surtout qu’il s’en était passé des choses depuis la rentrée, probablement que son parrain n’était pas au courant de la plupart de ses éléments, et encore moins de l’ultimatum qu’il avait pu recevoir non pas de la bouche de sa mère bien entendu, mais de celle de son père. Il lui avait alors écrit, il avait pu recevoir sa réponse quelques jours plus tôt et il avait pu lui donner rendez-vous dans ce lieu qu’il chérissait énormément, même si parfois, cela n'était guère un endroit convenable pour lui, et un homme de sa condition, surtout le soir, mais il ne l’avait pas convié le soir, mais en journée, de ce fait, il pouvait d’une certaine manière se rassurer.

Il s’y était rendu, et habiller convenablement sans avoir pour l’heure quelques gouttes d’alcool dans le sang. Il l’attendait, et il fut bien évidemment à l’heure, la sonnerie de la porte avait retentit et il s’était retourné dans sa direction, il s’empressa de se lever et de lui serer la main tout en le saluant. Il ne lui avait pas directement répondu, préférant au préalable s’excuser pour le retard, Ambrose entreprit sans attendre de le rassurer « Vous ne l’êtes pas, tout du moins, si vous l’étiez, je ne m’en suis même pas rendu compte, de ce fait, rassurez-vous » lui répondit-il le sourire aux lèvres avant de se rasseoir. Il venait de lui dire qu’il venait de sortir il y a peu du Magenmagot et qu’il n’avait par conséquent pas manger, il fallait vite y remédier, connaissant parfaitement cet endroit, Alexander entreprit de commander un whisky et un plat chaud, tout en proposant à Ambrose de prendre ce qu’il souhaitait, lui faisant savoir que c’était lui qui offrait.

Un sourire sincère, Ambrose entreprit alors de reprendre « Je vais prendre comme vous » lui dit-il avant de reprendre « Je suis navré que vous n’ayez pas pu vous reposer ou manger, vous aurez pu annuler notre rendez-vous, j’aurais parfaitement compris vous savez, je sais ce que ça fait d’enchaîner au travail, sans pouvoir faire de pause ou m’arrêter, même si cela ne m’arrive que très rarement ces temps-ci » conclut-il sans attendre dans sa direction « J’espère que vous allez quand même bien ? Comment se portent votre épouse et vos enfants ? » demanda-t-il sans attendre dans sa direction. « Père et Mère se portent à merveille, je pense que vous devez les croiser au ministère ; Ils ne vous ont rien dit ? » ajouta-t-il sans attendre.
KoalaVolant

Alexander C. Lestrange

Alexander C. Lestrange

En bref

Avatar : Ian Somerhalder
Parchemins : 399
Points d'activités : 2926
Date d'inscription : 02/06/2022

• • •

Quand on est un ministre


feat. Ambrose G. Rosier & Alexander C. Lestrange


• • • À l’éclairage tamisé, ce club amenait la détente dans les yeux de ses clients. Le bois en était le matériau de fabrication principal et des rideaux séparaient les différentes pièces attenantes. On ne remarquait pas les cuisines, mais il m’était déjà vu inspecter le bâtiment et donc je savais parfaitement les situer : derrière une porte dérobée invisible à un œil peu avisé et cela sans même l’utilisation d’un sortilège ou formule magique quelconque.

Quant à lui, Ambrose semblait faire des pieds et des mains pour me plaire en cette fin d’après-midi commençant par les salutations de mises et en bon et due forme. Il alla à stipuler même ne pas s’être rendu compte de mon retard, celui-ci étant pourtant bien présent. J’avais voulu être ici pour 16 h 00 et me voici non loin de 17 h 00.  Mais que voulez-vous, il fallait bien me flatter l’égo non ?

Non. Pas vraiment.

Il était bien gentil mon filleul, mais je n’irais pas jusqu’à lui faire une faveur pour des salutations presque enjôleuses songeais-je avec malice, un sourire léger à la commissure de mes lèvres. Puis, je ne ferais pas cela dans le dos de son père, mon bon ami et mentor Maximilien Rosier. Non ? Non, pas vraiment et cela même si celui-ci avait, ces derniers temps, oublié de me parler de choses importantes avant leur date fixée. Peu importe et ne perdant pas de ma superbe, je m’étais assis commandant aussitôt pour la table Ambrose stipulant prendre pareil.

- J’y suis habitué Ambrose affirmais-je machinalement à ses inquiétudes quant au fait que je pouvais être fatigué, exténué même. Puis, ce seul repas et ta présence suffisent à me sortir de la tête la paperasse administrative barbante que j’aurais à remplir demain.

J’avais rigolé un peu, car oui je détestais faire de la paperasse. Malheureusement, même si nous avions essayé de supprimer une partie de la bureaucratie qui ralentissait le ministère de la magie avant 1999, elle était là pour rester. Tout était mieux compris et respecté avec un contrat et une signature écrite d’un, deux, trois voire plus de parties. Même moi impulsif à outrance dans ma tendre jeunesse, je pouvais voir les bienfaits de l’écriture aux petits mots flottant dans les airs et ayant tôt fait d’être oubliés ou mal interprétés.

Une dizaine de secondes plus tard tout une plus et une fois véritablement seuls à nouveau, près du rideau séparant la salle-à-manger du club d’une partie plus … intime si vous me permettez l’expression, Ambrose prenait de mes nouvelles, de la famille en donnant succinctement de la sienne.

- Je suis heureux d’apprendre que vos parents se portent bien. Il est vrai que nous ne nous voyons pas comme nous le souhaiterions Maximilien et moi, mais sûrement cela va tenter à changer arguais-je allègrement. Tout va pour le mieux chez les Lestrange, Arya en particulier semble avoir retrouver tout son aplomb eussé-je un ricanement à la verve qui pouvait, parfois, être celle de ma fille. Je ne te mens pas qu’octobre fut des plus troublants pour nous tous. Nous sommes bien heureux d’avoir enfin vu 2001 se terminer.

Ce fut un soulagement qui s’était perçu dans mon ton de voix, mais Ambrose ne saurait pas toute l’ampleur de celui-ci. Puis, sans plus d’émotion outre un certain amusement, je renchérissais sur lui.

- Et toi ? Comment ça se passe ? Si tu dis de ne pas avoir assez de travail en tant que juriste, je peux t’arranger ça.


KoalaVolant



L'Art du Pouvoir

©️️BESIDETHECROCODILE

Ambrose G. Rosier

Ambrose G. Rosier

En bref

Avatar : Francisco Lachowski
Parchemins : 82
Points d'activités : 638
Date d'inscription : 27/05/2023

Quand on est un ministre


@Alexander C. Lestrange

Ambrose ne s’était vraiment pas aperçu du retard de son parrain, il le lui avait rapidement fait comprendre, avant de réellement regarder l’heure qu’il était sur sa propre montre, qu’il avait pu recevoir en cadeau, de la part de ses grands-parents, du coter maternel. Il put sans difficulté à ce moment comprendre qu’Alexander, son parrain, avait vraiment été en retard pour le coup, mais vu qu’il ne s’en était lui-même pas rendu compte, il n’allait point surenchérir sur ce point. Cela n’en valait qui plus est, guère la peine. Il n’allait pas faire d’histoire pour si peu. Il avait changé de sujet, profitant de ce début de conversation afin d’effectuer les salutations d’usages, il avait toujours été respectueux envers son parrain, de ce fait, il ne faisait jamais semblant avec lui, il avait toujours été sincère et même s’il le brossait souvent dans le sens du poil, ce n’était pas nécessairement pour obtenir quelque chose de lui.

Aujourd’hui, il voulait profiter et tenter d’oublier ces quelques soucis. Rapidement, son parrain entreprit de lui demander ce qu’il désirait boire ou manger, il entreprit de lui faire comprendre qu’il prendrait exactement la même chose que lui, Ambrose n’était pas compliqué. Il aurait même excusé sans difficulté son parrain s’il n’avait pas pu le rejoindre ce à quoi, il lui avait répondu être habitué à ressentir de la fatigue et que ce moment lui permettrait au contraire de sortir ses propres problèmes de la tête mais également de ne pas penser directement à tout ce qu’il devrait faire le lendemain même au bureau. Lui-même ne voulait point y penser. « Je ne peux que compatir, en ce moment, la masse de travail est également considérable au bureau, je ne veux même pas ce soir y songer » fit-il le rejoignant dans ses propos et en rigolant un peu.

La conversation avait rapidement dévié sur la famille et sur ses parents, ces derniers se portaient à merveille, mais nul doute qu’Alexander devait le savoir car ils travaillaient tous deux au ministère. Il s’empressa ensuite de le rassurer, la famille Lestrange se portait mieux, notamment Arya, Ambrose était rassuré et heureux pour son parrain qui semblait heureux de débuter une nouvelle année, il s’empressa à ce sujet de lever son verre « à cette nouvelle année, qui je l’espère sera meilleur pour nous tous » lui avait-il dit et fait comprendre, prêt si nécessaire à trinquer. Puis, il avait un peu changé de direction, lui demandant s’il était au courant de certaines choses (qui pouvaient ou non le concerner).

Il s’intéressa rapidement à lui, comment allait-il, comment se portait-il ? Comment se passait le travail ou encore indirectement sa vie personnelle, Alexander désirait obtenir des réponses, Ambrose s’empressa de lui en donner « Cela pourrait aller mieux en réalité. Comme vous vous en doutez, mes parents viennent de m’imposer un ultimatum, je suis un peu contrairement à ce que je peux le montrer, désemparer. Je tente par conséquent de me cacher dans le travail, il y a peu de dossiers en ce moment, surtout avec la nouvelle année, de ce fait, j’en profite pour former un maximum une étudiante qui nous a rejoins début septembre, former quelqu’un peut prendre du temps » lui avait-il répondu, sans pour autant en dire davantage, car il ne pouvait révéler son identité et surtout l’arrangement qu’il y avait dessous, tout ce qui lui importait c’était qu’elle apprenait vite et qu’elle demeurait très efficace, contrairement à certains membres officiels du service.

« Ma foi, si je peux vous aider sur quelque chose parrain, vous n’avez pas à hésiter » conclut-elle.
KoalaVolant

Alexander C. Lestrange

Alexander C. Lestrange

En bref

Avatar : Ian Somerhalder
Parchemins : 399
Points d'activités : 2926
Date d'inscription : 02/06/2022

• • •

Quand on est un ministre


feat. Ambrose G. Rosier & Alexander C. Lestrange


• • • Ambrose avait choisi les mêmes boire et manger que moi. Ainsi, nous vîmes le serveur partir et quelques minutes plus tard seulement, la commande des whiskys arrivait. Très certainement, ma présence en ces lieux augmentait la vitesse du service, certains faisant des biens et des mains pour bien se faire voir du gouvernement. Ça me rappelait un certain Arthur lors de mon passage au Chaudron Baveur en compagnie de mon beau-fils, Théodore Nott. À tout le moins, la vitesse semblait avoir été décuplée pour notre table à mon filleul et moi. Rapidement donc, j’avais vu venir un plateau rond en bois et richement décoré pour s’arrêter près de nous. – Pas comme ceux désuets dudit Chaudron Baveur. – J’y pris l’un des verres de whisky pur-feu et comme un petit chien bien dressé, le plateau était reparti vers le comptoir aussitôt les deux verres ayant quitté son plat.

Il fut bien agréable de tremper mes lèvres dans cet alcool fort à en laisser percevoir une chaleur, presque monstrueuse, contre l’entièreté de mon corps et tout particulièrement à l’intérieur. Je savais bien que je n’en serais pas désaltéré pour autant, mais oh ! Combien, cela faisait un bien fou à l’esprit.
Une seule gorgée et je me sentais énergisé à outrance. Je m’en détendais.

Ambrose décida de trinquer avec moi, à cette nouvelle année qui sera espérons-le bien plus faste par rapport à la précédente. En un sourire presque torve et peut-être un état d’esprit trop optimiste, – mettons cela sur l’effet de l’alcool voulez-vous – je montais à l’unisson le verre avec celui de mon filleul. Et ce fut ainsi, une deuxième gorgée de ce magnifique whisky pur-feu et soudainement, je n’avais plus de doute : j’allais rabibocher ma relation avec son propriétaire, William Travers.
Et je me sentais mieux presque à même de chercher ce ragoût que nous commandions des yeux.

Et il fallut bien que je me sentisse mieux, car je venais d’entendre une bien mauvaise nouvelle pour mon pauvre filleul. Ce n’était pas comme si je partageais ses craintes, souriant légèrement par devers-moi au fait que Maximilien pensa enfin le temps de trouver une fiancée à son aîné. Devrais-je lui parler de mon erreur songeais-je à part moi, dans un sourire torve ? Il était mon mentor, mais aussi un ami. Oui, même si monsieur était cachotier parfois. Honnêtement, j’aurais pu l’aider en cette affaire compte tenu ma place de bras droit auprès du Seigneur des Ténèbres.

Et glou ! Une autre gorgée pour faire passer l’agacement montant en moi.

- Je ne pense pas que la meilleure chose à faire dans ce cas de figure, c’est de te cacher sous une pile de paperasse juridique ou derrière ton étudiante. Aussi belle soit-elle, je doute ton père s’empêchera de te retrouver.

C’était une blague. Une simple malice quoi pour m’amuser en cette fin d’après-midi, presque la soirée. J’avais justement le sourire moqueur. Je ne connaissais pas cette jeune femme ni si elle était justement « belle ». En tout cas, si Ambrose voulait plus de travail de ma part pour en oublier son père, ce n’était pas vers moi qu’il fallait se tourner.

- Vraiment Ambrose, cesse de te cacher. Soit un homme renchéris-je avec un peu de véhémence cette fois dans la voix. N’y a-t-il vraiment aucune jeune femme qui fait battre ton cœur ?

À moins que mon filleul m’annoncerait dans la prochaine minute être aux hommes, mon mentor ne craignait rien pour sa succession et puis, il y avait encore Samaël. En réalité, se cacher n’était pas un comportement que je n’appréciais ni n’encensait. Je l’en trouvais lâche.


KoalaVolant



L'Art du Pouvoir

©️️BESIDETHECROCODILE

Ambrose G. Rosier

Ambrose G. Rosier

En bref

Avatar : Francisco Lachowski
Parchemins : 82
Points d'activités : 638
Date d'inscription : 27/05/2023

Quand on est un ministre


@Alexander C. Lestrange

Cet ultimatum était difficilement oubliable, Ambrose avait beau se réfugier au travail ou encore auprès de ses amis, il n’en demeurait pas moins qu’il l’oubliait temporairement pendant ces moments, cependant, il y repensait systématiquement après lorsqu’il était seul, chez lui, dans sa garçonnière. Plus les jours avançaient et plus la date fatidique approchait. Il essayerait de parler à sa mère, cependant, cette fois-ci, il n’était pas forcément persuadé qu’elle accepterait et qu’elle serait convaincre son père.

Cherchant diverses solutions de son côté, il espérait que cet ultimatum ne se soit pas trop ébruité. Il avait demandé à son parrain si, son père l’avait tenu ou non dans la confidence, lui confiant ne pas être très emballé par ce dernier, préférant pour l’heure ne pas y penser et se réfugier dans le travail ou encore sur cette nouvelle étudiante pour la former. Allait-il obtenir gain de cause auprès de ce dernier, il ne tarderait pas à le découvrir, mais pour l’heure, il sirotait son verre tout en faisant savoir à son parrain que s’il ressentait le besoin d’obtenir de l’aide qu’il pouvait bien évidemment compter sur lui, que ce soit au travail ou encore en privé.

Un autre moyen de s’oublier et d’éloigner cet ultimatum de ses pensées. Rapidement, Alexander, son parrain entreprit de lui donner son avis sur la question, selon lui, il ne pensait pas que se « cacher » comme il venait de le qualifier était une très bonne chose pour négocier (même s’il ne l’avait pas dit, il l’avait compris ainsi). En évoquant le travail ou encore cette jeune étudiante qui n’était certes pas trop mal, mais qui ne correspondait pas à ses goûts ou encore à ses attentes. « Elle est très jolie certes, mais je compte bien garder une relation strictement professionnelle avec, qui plus est, elle ne rentre pas nécessairement dans mes critères » avait-il brièvement dit, avant d’entendre son parrain, l’inciter à arrêter de se cacher, cherchant à le secouer avant qu’il ne soit trop tard, il disposait encore du choix après tout, ce qui ne serait peut-être bientôt plus le cas.

Il avait rapidement demandé si aucune jeune femme ne faisait battre son cœur, Ambrose demeurait partagé, il y en avait bien une, cependant, il ne cherchait rien de concret avec ou avec une quelconque autre femme, ce qu’il désirait, c’était continuer à profiter et continuer à vivre cette liberté, il ne désirait pas encore s’enchaîner dans un mariage arrangé, et pourtant, ses parents l’avaient incité à s’en préoccuper davantage, à défaut de quoi, ils finiraient par choisir pour lui.
Il ne put alors s’empêcher de soupirer rien que d’y songer, discrètement de son côté. Son silence fut quelque peu long, tellement qu’il entreprit de le rassurer dans un premier temps lorsqu’il reprit la parole « Si cela peut vous rassurez parrain, je reste un homme qui aime les femmes et non les hommes » dit-il (même s’il appréciait de temps à autre s’en amuser) « Pour le moment, je ne suis pas parvenu à m’attacher à quelqu’un, j’ai quelques attentes, et pour l’heure, certaines jeunes filles n’entrent pas dans ses critères » dit-il avant de reprendre « Est-ce mal d’espérer de trouver la bonne personne, cette personne qui sera captivée votre attention et qui pourra faire naître un tout autre sentiment » avait-il conclu, espérant que son parrain comprendrait.

Il ne désirait pas une femme sans le moindre intérêt, sans le moindre caractère. Ce qu’il cherchait, c’était de pouvoir relever continuellement des défis que ce soit pour la conquérir ou pour ensuite vivre une relation à 100 %. Et pourtant, il devrait peut-être se résoudre à ce que cela ne puisse jamais lui révéler et ressentir toujours de ce fait un profonds vide en lui.
KoalaVolant

Alexander C. Lestrange

Alexander C. Lestrange

En bref

Avatar : Ian Somerhalder
Parchemins : 399
Points d'activités : 2926
Date d'inscription : 02/06/2022

• • •

Quand on est un ministre


feat. Ambrose G. Rosier & Alexander C. Lestrange


• • • Ambrose avait préalablement évoqué ne pas être attiré plus qu’il n’en fallait par sa stagiaire. Je le comprenais de souhaiter garder cette relation professionnelle parce que cela aurait pu lui causer bien des soucis avec d’autres têtes couronnées du ministère de la magie, peut-être même avec son propre père. Moi ? Moi, je l’aurais plutôt soutenu à épouser cette femme si présences de ce type de complications. Pour ma part, c’était comme ça que je trouvai l’amour de ma vie. Nous ne travaillions pas nécessairement dans le même département et, très certainement, ce fut tant mieux, les gens étant tous un peu frileux quant à des relations amoureuses dans un milieu professionnel. Ça, je m’en fichais complètement cette année-là où j’eus rencontré Morgana bien trop passionné autant par sa beauté que son esprit vif. Elle aimait tant me taquiner, se moquer de moi et j’en redemandais la provoquant en retour. Nous avions été très chanceux parce que la chute de père, son enfermement à Azkaban empêcha mère de songer pendant longtemps à mon futur matrimonial. Autrement, je n’aurais pas pu épouser Morgana mes parents me choisissant certainement une partenaire ayant permis d’élever le nom de Lestrange au Royaume-Uni. Je n’avais pas songé à cette chance avant l’année dernière, celle-ci voyant ma fille Arya préférer Keylian Travers à l’héritier des Nott, culpabilité qui m’avait parfois tenu éveillé la nuit.

Mais je n’en avais rien dis à Arya. J’hésitais aussi à le mentionner à mon filleul. Ce serait plutôt malaisé de me rendre en porte à faux entre Maximilien et son fils. Ainsi, est-ce qu’il avait déjà une idée pour la fiancée de son fils ?

Silencieux un moment, je me surpris lorsqu’Ambrose se remit à parler un large soupire désespéré sortant au préalable. Les bras croisés sur la table, je n’en avais pas oublié crier famine non plus. Sur ce et pour la calmer, je pris une autre gorgée de whisky pur feu sans manquer de jeter un coup d’œil en direction du comptoir de service. Je riais amusé au fait que mon filleul m’assurait de ne pas être aux hommes.

- Bah ! Ce n’est pas comme si c’était interdit Ambrose. Cela aurait juste changé les plans de ton père.

Plus amusé qu’autre chose, peut-être ma réaction aurait été différente s’il m’avait annonçé être véritablement gai. Il n’aurait pas pu hériter de la fortune familiale ni rien d’autre pour être dans l’improbabilité de faire péricliter le nom de Rosier. Le contexte aurait été différent, la solution à trouver aussi. Bien au contraire, mon filleul stipulait ne pas être proche d’aucune fille désirant surtout trouver la bonne, celle captivant son attention et sa vie au complet. Et ça, ça pouvait prendre du temps.
Mais moi, encore une fois, je fus très chanceux de ce côté-là.

Mais avant que j’en parla, nos ragoûts arrivèrent par un deuxième plateau lévitant jusqu’à nous. Comme le premier nous ayant apporté nos whisky pur feu, il retourna seulement de là où il fut venu quand tous les plats en furent sortis. Je commençais aussitôt à manger allant à savourer la moindre bouchée. Un simple morceau de carotte ou d’oignon me faisait un si grand bien. Ce n’était pas seulement le bon goût de viande de mouton dans sa sauce qui appelait ma gourmandise cette fois. C’était un plat si simple, mais parfois telle ma grande fatigue actuelle mon esprit ne demandait que cela.

- Ce n’est pas vraiment un mal Ambrose que de vouloir aimer absolument, mais ça peut être long et sûrement ton père devient impatient eussé-je un petit soupir teinté d’un sarcasme désirant garder le sujet le plus léger possible. Tu reconnaîtras les signes aisément quand cela se présentera. Tu sauras quand ce sera la bonne. Quand lorsque t’éloigner d’elle sera aussi terrible qu’un vil sortilège de la torture. Quand tu auras confiance en elle pour lui révéler tous tes secrets, toutes tes faiblesses et que malgré l’orgueil cela ne te dérangera pas d’être mis à nu. Ce sera cette femme qui te fera sentir si fort parfois, mais aussi comme un troll parce que son intelligence sera vive et elle ne cessera de te tester. Quand tu te sentiras coupable de la faire souffrir, mais aussi quand tu la respecteras au point de la laisser seule si ton visage l’exaspère un temps.

Rêveur ? Débile ? Ça pouvait m’arriver parfois surtout lorsque cette présence, presque maléfique, de Morgana ne cessait de tourner autour de moi et tel un serpent m’étouffer. M’étouffer d’amour ? J’avais alors un sourire en coin, un peu trop heureux pour mon propre bien d’avoir charmer une femme aussi parfaite, aussi forte.


KoalaVolant



L'Art du Pouvoir

©️️BESIDETHECROCODILE

Ambrose G. Rosier

Ambrose G. Rosier

En bref

Avatar : Francisco Lachowski
Parchemins : 82
Points d'activités : 638
Date d'inscription : 27/05/2023

Quand on est un ministre


@Alexander C. Lestrange

Ambrose venait de rassurer son parrain, Alexander, en lui faisant savoir qu’il demeurait complètement attiré par les femmes contrairement à certains. Il lui avait confirmé sa préférence, expliquant par la suite qu’il n’était pas encore parvenu à trouver la perle rare, cependant, il ne désespérait pas pour autant, expliquant à son parrain son souhait. Ce souhait était-il une illusion ? Devait-il revenir sans attendre à la réalité ? Il allait bientôt le savoir, son parrain, n’allait pas tarder à réagir, cela allait peut-être juste lui prendre un peu plus de temps qu’à l’accoutumer, après tout, il en avait des choses à assimiler et à enregistrer.

Il fut ramené à la réalité par ses premiers commentaires au sujet de ses préférences. Alexander venait de lui arguer que cela aurait très probablement changer les plans de son paternel, mais que cela n’en demeurait pas pour autant interdit. Rigolait-il ? Car si, cela demeurait interdit, tout du moins, au sein de la communauté magique et surtout chez les sangs-purs où cela n’était guère d’usage, peut-être chez les moldus, et encore, mais pas chez les sorciers et nul doute qu’il aurait pu être non pas châtier mais surtout déshériter, après tout, son père demeurait très strict à ce sujet, et peu ouvert d’esprit.

Il aurait pu réagir, mais il fut interrompu par l’arrivée de leurs plats. Si son parrain dévorait et savourait littéralement son plat, de son côté, Ambrose n'avait pas autant faim, mais Il entreprit de laisser le temps nécessaire à son parrain de se sustenter, puis, il entreprit de l’écouter très attentivement réagir. Ce dernier venait de lui faire comprendre que cela n’était pas vraiment un mal mais que cela pouvait prendre du temps, et que cela avait dû être jugé bien trop long par son père, Maximilien, et partiellement sa mère. Il pouvait certes le comprendre, mais n’avait pas pour autant approuver cet ultimatum.

Dans sa quête, Ambrose ignorait réellement tout, tout ce que cela pouvait potentiellement procurer en lui, ainsi, Alexander, l’ayant peut-être compris, il s’empressa de lui expliquer ce qu’il pourrait ressentir, de mémoire, il l’avait lui-même vécu, alors pourquoi pas lui ? Il s’empressa de le remercier en prenant la parole « Je vous remercie pour toutes vos explications, cela fait cependant beaucoup d’informations à enregistrer et à comprendre, je vais tenter de démêler le vrai du faux de mes propres sentiments, cela ne va pas être très évident » avait-il dit dans sa direction. « Vous avez vécu cette situation si je ne m’abuse ? » avait-il demandé, désireux d’en savoir plus mais également désireux de desceller davantage ses propres pensées et ses émotions.
KoalaVolant

Alexander C. Lestrange

Alexander C. Lestrange

En bref

Avatar : Ian Somerhalder
Parchemins : 399
Points d'activités : 2926
Date d'inscription : 02/06/2022

• • •

Quand on est un ministre


feat. Ambrose G. Rosier & Alexander C. Lestrange


• • • J’avais toujours su être différent de tout sang-pur se respectant. Plus souple et flexible que la plupart et peut-être cela me gardait même jeune. À être contrit comme certains, j’en aurais sûrement bien plus de rides. Je m’amusais de cette fermeture, de cette pudeur aux bonnes mœurs en société. Ainsi, il m’agaçait bien moins de remarquer deux hommes se bécotant à l’embrasure de deux murs ou même si c’était, à l’inverse, deux femmes. Les gens pouvaient ainsi, jouer de leur sexualité comme bon leur semblait. Moi, je me fichais totalement de ce que les gens embrassent, baisent et sucent dans leurs temps libres. Ainsi, j’étais plus tolérant en autant que l’héritage d’une famille n’entrait pas en ligne de compte. Il fallait pourvoir au futur, à la prospérité de votre famille parce qu’elle survivra. Nous ? Nous n’étions que des rouages en celle-ci.

Un peu amusé de ce que je pensais comme de la stupéfaction sur le visage de mon filleul, je n’avais alors pas renchéri sur le sujet. Après tout, Maximilien était bien de ceux conservateurs à souhait. Je ne lui en aie jamais voulu. Qui étais-je pour le faire moi ayant tout appris de lui ? Puis, il y avait la politesse, le respect et savoir garder le silence quand c’était nécessaire.

C’était donc ce que je faisais maintenant préférant savourer avec bonheur ce ragoût de qualité dans une atmosphère tamisée et à la clientèle bien plus noble que ne serait le Chaudron Baveur. Sûrement que j’étais curieux à savoir si Ambrose trouva déjà sa dulcinée. Enfin, je l’espérais. Peut-être au début, mes intentions étaient rationnelles. Peu à peu, je m’étais laissé embarqué dans le flux émotionnel que Morgana évoquait en moi à chaque fois qu’elle passait au travers mon esprit, trucidant mon cœur comme elle savais si bien le faire.

Si bien qu’Ambrose après des remerciements polis, me posait ladite question. J’eus un sourire un peu trop niais pour l’homme que je me devais être.

- Évidemment Ambrose que je l’ai vécu. Cette personne est même mariée à moi et la mère de mes enfants.

Que j’arguais sans conteste et même avec un sourire fier. Parfois, je ne l’étais pas trop par rapport à Morgana et même effrayé par ma femme soit ce petit surnom de « phœnix » la définissant d’élégante, de belle, mais aussi de virulente. Certes, je n’étais pas un ignare pour autant et même quand la conversation tournait autour de Morgana. Je n’avais donc pas passé outre sur certaines informations sortant d’entre les lèvres d’Ambrose peut-être consciemment voire plutôt, selon moi, inconsciemment. J’avais ainsi, tiqué lorsqu’il mentionnait « ses propres sentiments ».

Alors que j’avais continué à savourer le plat pendant qu’il parlait, je m’arrêtais prenant une gorgée de mon whisky pur-feu. Je souriais encore une fois amusé, car certain que ces mots furent dits de manière involontaire.

- Et dis-moi en parlant de tes propres sentiments, me dirais-tu à moi si une jeune femme t’intéressait réellement ? Promis, ça va rester entre nous. Ton père n’en saura rien.

Je m’étais baissé comme si j’avais à nouveau été cet adolescent chuchotant des coups pendables et malicieux. Bon, en autant que cette jeune femme n’était pas de sang impur tout irait bien. – ce dont je doutais de la part de mon filleul. - Non ? Cela respecterait même cette nouvelle loi sur les mariages, c’était donc pour cela que Maximilien se stressait.


KoalaVolant



L'Art du Pouvoir

©️️BESIDETHECROCODILE

Ambrose G. Rosier

Ambrose G. Rosier

En bref

Avatar : Francisco Lachowski
Parchemins : 82
Points d'activités : 638
Date d'inscription : 27/05/2023

Quand on est un ministre


@Alexander C. Lestrange

Ecoutant très attentivement son parrain, Ambrose avait enregistré certaines informations. Il devait en assimiler beaucoup et cela prendrait peut-être du temps, mais il finirait bien par décortiquer ces informations avec ses propres émotions et ses propres sentiments. Il avait remercié son parrain pour cela, en parlant peut-être un peu trop, même s’il ne s’en était pas du tout rendu compte. Préférant s’intéresser davantage à ce qui s’était produit pour son parrain, qui avait vécu selon lui, ce qu’il avait pu lui raconter.

Il s’empressa de lui confirmer avec vigueur (comme s’il craignait qu’il le contredise) en demeurant fière de la femme qu’il avait épousée, qui demeurait celle qui avait pu faire vibrer son cœur, qui l’avait épousé, et qui demeurait la mère de ses enfants. Ambrose entreprit de sourire, il n’allait point le contredire. Tout en coupant sa viande et en avalant une bouchée, il crut presque s’étouffer lorsqu’il entreprit de lui demander s’il lui dirait à lui si une femme pouvait l’intéresser, il entreprit de lui promettre par la même occasion de ne rien révéler à son propre père.

Une question imprévue, mais il se devait d’y répondre pour ne pas semer de doute, de ce fait, après un léger moment de silence, il entreprit de prendre la parole. « Bien évidemment que je te le dirais, mais pour l’instant, je dois bien t’avouer, que je demeure bel et bien perdu, tu seras le premier averti, lorsque mon cœur sera pris et dérobé par une femme » conclut-il sans attendre dans sa direction.

« Pourquoi donc cette question ? » lui demanda-t-il sans attendre dans sa direction, était-il au courant de quelque chose dont lui-même pouvait ignorer ?
KoalaVolant

Contenu sponsorisé

En bref


Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum