@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Une Envie Pourtant Si Simple [ft Eleonore Clements]
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Et voilà. Les vacances de Noël étaient de retour. J’adorai les vacances de fin d’année. C’était l’occasion de tous se retrouver en famille, de rigoler, de jouer à des jeux de sociétés ou des jeux électroniques sur notre belle télévision… C’était l’occasion de faire un magnifique sapin dans le salon, d’aller servir un chocolat chaud aux sans-abris… C’était ce moment où l’on se réveillait au petit matin pour aller ouvrir ses cadeaux et voir la joie dans le regard de ses proches qui ouvraient les leurs. C’était cet instant où l’on se prenait dans les bras, les joues remplies de chocolats. Puis venait le nouvel an. Et là, j’invitais mes copines moldues pour des soirées entre filles… avant de se casser la voix en criant « Bonne Année ! ». Tant de moments heureux que je pourrai chérir jusqu’à la fin de ma vie, ceux-ci se transformant en souvenir… C’était ces instants auxquels j’aurais pu penser et qui auraient fait apparaître un magnifique patronus : grâce au souvenir du sourire de mes proches et en particulier de mes parents et grands-parents…

Mais non. Nous étions le 24 décembre au soir. Je me trouvais dans la salle commune à regarder le sapin décoré un peu n’importe comment par les plus petits. J’aurai pu en sourire. C’était mignon. Mais en observant les petits, je me rendais compte, qu’eux ne connaitraient plus cette joie. Tout comme moi. Tout comme tous les nés-moldus qui n’étaient pas encore adultes. Mes parents me manquaient et je ne savais pas décrire cette brulure envahissant ma gorge. De la colère ? Sans doute. Quoi d’autre ?

C’est pour cela que je bousculais tout le monde pour rejoindre le couloir menant aux dortoirs. Je commençais par faire une entrée remarquée en ouvrant la porte si fort qu’elle cogna contre le mur et se fissura. Il faut dire que ce centre avait des matériaux pourris. Quoi d’autres pour des « seulement-nés-moldu » comme nous ? Nous ne méritions pas plus évidemment ! Je lâchais un cri de rage qui fit fuir la seule personne présente dans cette chambre commune et commençais ensuite à arracher mes draps, à hurler dans mes coussins, à les balancer dans la chambre avec violence. J’attrapais le traversin pour lui faire passer un mauvais quart d’heure, le frappant sur le sol plusieurs fois en dégainant des mots plus que vulgaires.

Je ne remarquai pas l’attroupement qui se faisant devant le dortoir. Je n’entendais pas les chuchotements, les rires des plus grands et… les pleurs des plus petits. J’étais rouge de colère et je fis un tas de mes draps et couverture avant de lancer un incendio dessus. Là, enfin, devant le fait accompli, je m’assis en tailleur. J’étais fatiguée. Epuisée de cette situation. Je voulais vivre avec mes parents. Je voulais les avoir, les sentir, tout près de moi. Je voulais… je voulais… je voulais quelque chose qui me paraissait d’une évidence telle, et d’une simplicité farouche. Mais non. Je n’en avais pas le droit. Assis devant le feu, je posais un coude sur mon genou, puis le visage contre la main. J’admirai mon œuvre. J’étais autre part…

Quand la surveillante entra dans la chambre, elle commença par éteindre le début d'incendie avant de me tirer par les vêtements pour que je me lève. J'étais amorphe, boudeuse, déprimée. Elle fit déguerpir tous les jeunes autour du dortoir avant de m'ordonner d'avancer, la baguette le long de son corps mais je n'étais pas dupe. Elle me surveillait avec sévérité. Je n'écoutais pas ses réprimandes et me dirigeais sans même faire attention vers l'endroit qu'elle voulait que j'atteigne : le bureau d'Eleonore. 
La surveillante frappa à la porte et donna les grandes lignes de ce que je venais de faire. Je ne régissais toujours pas, si ce n'est par agacement, soufflant avec lassitude. J'aimais beaucoup Eleonore mais j'étais trop concentrée à cet instant sur ma colère pour lui prêter vraiment attention. Je restais debout alors que la porte se refermait, fixant la fenêtre, les bras croisés.

Eleonore Clements

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Time to catch up with a family's friend
Être la directrice de l’institut impliquait de faire preuve d’une autorité que Eleonore n’aimait pas forcément mettre en avant. Elle aimait chacun des enfants qui lui avaient été confiés, et même si elle comprenait combien il pouvait être difficile d’être dans leur situation, il fallait que la discipline règne où ils en paieraient tous le prix. Il ne faisait pas bon être Né-Moldu actuellement. Elle savait que pour les plus jeunes, le souci ne se poserait pas autant. Ils avaient grandi ici, ils savaient que c’était la loi, ils s’adaptaient. Le gouvernement avait bien compris qu’en les prenant jeunes, il y aurait moins de souci.

Mais il y avait les plus grands, ceux qui étaient déjà à Poudlard au moment du changement de régime. Ils avaient une famille qu’ils aimaient et qu’ils n’avaient plus le droit de voir. Certains s’adaptaient, avec docilité, mais pour d’autres, la transition était plus compliquée. Ce n’était pas la première fois et ce ne serait sûrement pas la dernière que Candice terminerait dans son bureau. Les surveillantes perdaient patience avec elle et il était évident qu’elle-même perdait patience avec sa situation. Et c’était à Eleonore de contenter les uns et les autres. Compliqué, mais pourtant, elle n’avait pas le choix. Elle soupira.

« Est-ce que je peux savoir pourquoi tu as encore décidé de tenter de démolir l’institut ? »

Ce n’était pas vraiment le cas, mais en y mettant une pointe d’humour, la directrice de la pension se disait que, peut-être, elle arriverait à faire entendre à la jeune fille qu’elle n’était pas son ennemie. Ce n’était pas une chose facile, il fallait bien le reconnaître. Autant Eleonore était une véritable mère pour tous les enfants, autant, la moindre dérivation de comportement entraînerait une punition si elle remontait au niveau du gouvernement. Et Candice devait en être consciente, elle avait subi de plein fouet le changement de régime, elle savait quel danger elle courait. Du moins, Eleonore le pensait.

« Tu sais que si ça se savait, tu pourrais être punie ? Et ce ne serait pas joli à voir. Je fais ce que je peux pour vous protéger, Candice, mais tu ne me facilites pas la tâche. »

Une Envie Pourtant Si Simple [ft Eleonore Clements] Sdon
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J’aurai voulu rester assise devant mon feu de joie… enfin… de détresse, de colère, de hargne, de blessures, de, de ,de… de beaucoup de choses. Mais non. Evidemment, mettre le feu à une pile de linge n’était pas forcément très intelligent et je le savais parfaitement. Seulement ce feu bouillait en moi et je ne savais comment l’exprimer. Alors voilà. J’aurai voulu rester assise en tailleur et observer le tout brûler. Voir ma colère partir en fumée. En réalité, je savais qu’il y avait plus que de la colère. De la peur aussi. Et une tristesse incommensurable. Parce que mes parents, ma famille, mes amis moldus… ils me manquaient ! Terriblement.

Alors quand j’étais entrée dans le bureau d’Eleonore, je m’étais tout de suite tournée vers la fenêtre, les bras croisés contre ma poitrine. Un geste instinctif de protection. Je l’avais lu une fois. Je ne voulais pas qu’elle voit mes larmes perler. Je ne voulais qu’on ne voit de moi que ce que je voulais montrer et j’étais bien décider à réussir.
Cette situation était terriblement injuste et en admirant la neige par la fenêtre, j’avais envie de sortir, de me balader, de vivre… de vivre de vraies vacances. Quand Eleonore me demanda pourquoi j’avais encore voulu démolir l’Institut, je ne pus empêcher un rire amère de m’échapper :
-        Pfff. J’ai rien essayer du tout. Et de toute façon, cette Institut ne devrait pas exister !
En disant cela, mon cœur se serra. J’étais, au fond, désolée pour Eleonore. Parce que j’étais dure avec elle. Cet Institut, ces lois, ces règles n’étaient pas de son fait et je savais qu’elle essayait de faire au mieux. J’aimais Eleonore et je dus respirer un grand coup en serrant les dents pour ne pas éclater en sanglots… Mais sa réflexion suivante me fit bien éclater. De rire. Et de rage.
-        CET INSTITUT N’A PAS A EXISTE ! Je me fiche d’être PUNIE ! Qu’ils me foutent le doloris ! Je m’en fiche ! Je veux vivre NORMALEMENT par Merlin !
J’étais essoufflée par ma rage et pris le temps de me calmer un minimum :
-        Pardon Eleonore. Je SAIS que tu fais ce que tu peux. Ce n’est pas contre toi. C’est… contre EUX !
Ma mère de substitution entendait souvent ces paroles de ma part et je savais qu’elle n’y pouvait rien. Mais c’était ainsi et je décidais d’aller plus loin, de lui avouer ce que je n’avais jamais dit…
-        J’ai une copine. Une sang-pure. Je… je l’AIME ! Et c’est autant dangereux qu’interdit ! Alors dis-moi : je dois faire quoi ? Ne plus vivre du tout ? Oublier mon cœur ? Oublier Hope ? Oublier mon âme et ma famille ?!? Bordel de merde ! Certainement pas !
Mes ongles étaient à présent plantés dans mes bras et déchiraient presque ma peau. J’avais beau essayer de retenir mes larmes, je n’y arrivais pas. Des sillons dévalaient mes joues et par retenue, par honte, je me tournais encore plus de manière à ce qu’Eleonore ne voit rien, du moins je l’espérais. J’essayais de reprendre possession de mon esprit mais je n’étais pas une de ces Serpentards froids. J’étais certes fière, mais j’échouais lamentablement.
       Je refuse cette vie.

Eleonore Clements

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Noël devrait être une période joyeuse et festive. Evidemment, Eleonore faisait tout pour que ce soit le cas pour ses petits protégés, dans la mesure de ses capacités. Mais si les plus jeunes se laissaient facilement entraîner dans le monde merveilleux teinté de magie qu’elle s’efforçait de leur construire, les plus âgés, et notamment ceux qui avaient connu leur famille d'origine, n'acceptaient pas aussi facilement ce genre de situation. Eleonore pouvait le comprendre. Ça ne lui facilitait pas les choses, mais il était raisonnable de considérer qu'une personne blessée puisse réagir avec violence. Elle devait composer avec ça. Et s’il y avait pourtant quelque chose qu’elle détestait, c’était bien de jouer les garde-chiourmes.

Elle n'était peut-être pas d'accord avec le comportement et la façon de penser de la jeune fille. Mais s'il y avait une chose sur laquelle elle ne pouvait que l'approuver, c'était bien le fait que cet endroit ne devrait pas exister. Parquer tous les nés-moldus dans un seul endroit qui n'avait rien d’un foyer mais qui ressemblait plus à un camp de séquestration, c'était la symbolique d'une population que l'on voulait placer sous contrôle. Les conséquences d'un tel contrôle pouvaient être des plus inquiétantes. Mais ce n’étaient pas des choses dont il lui paraissait convenable de discuter avec une élève. Et puis, Eleonore ne maîtrisait pas toutes les données. Elle aurait bien voulu mais elle était soumise aux ordres.

« C'est vrai que vous pourriez vous retrouver dans des familles de sorciers, mais je ne suis pas certaine que vous y seriez mieux traités… »

Elle faisait peut-être un peu mine de ne pas comprendre exactement de quoi la jeune fille était en train de parler, mais c'était aussi une façon de noyer le poisson. Elle ne dit rien en l'entendant vociférer et se contenta de la fixer sans mot dire en sachant très bien qu'il fallait que ça sorte. Elle n'était pas convaincue que ce soit quelque chose de brillants à exprimer et à revendiquer, mais il valait mieux que ça se passe dans son bureau plutôt que lors d'une inspection ministérielle. Pour le moment, elle pourrait sûrement maintenir une certaine discrétion à propos de l'incident, même si elle ne savait pas pour combien de temps.

« C'est bien que tu en sois consciente », répondit-elle quand la jeune fille lui affirma que ce n'était pas contre elle et qu'elle savait bien que Eleonore ne leur voulait pas de mal. « Je conçois que ce ne soit pas facile pour toi, mais est-ce que tu as pensé à tes camarades plus jeunes. La situation n'est pas beaucoup plus juste pour eux, mais tu leur montres qu'ils ne sont pas en sécurité et qu'ils peuvent être confrontés à une violence excessive, ici-même dans ce qui devrait être un semblant de foyer pour eux. Penses-tu vraiment que ce soit raisonnable ? Penses-tu que ce soit juste ? »

Evidemment, la situation n'était pas juste. Ni pour Eleonore, ni pour Candice, ni pour aucun des enfants qui se trouvaient ici. Le gouvernement avait instauré que les nés-moldus devaient être placés sous contrôle et que ceux qui aimaient les personnes moldues devaient être punies pour ça. Eleonore n'avait pas réellement été punie, du point de vue du gouvernement mais garder les élèves en leur faisant comprendre qu'ils étaient obligés de subir une discipline extrêmement stricte à cause de ce qu'ils étaient était une punition en soi. Elle ouvrit des yeux ronds en l'entendant parler de ses sentiments pour une fille de sang-pur et surtout en entendant le nom de celle-ci. Elle comprenait mieux les craintes de Hope quand elle l'avait rencontrée quelque temps auparavant.

« Toi et cette jeune fille, vous partagez une relation sentimentale ? Voilà qui explique certaines choses. Je vais être tout à fait franche avec toi. Je ne désire pas que qui que ce soit aille contre son cœur ici. Mais clairement, il est difficile de maîtriser les conséquences de ce genre de situation, et il est évident qui simplement le fait de vous fréquenter vous mettra en péril vis-à-vis d'un certain nombre de personnes. Je peux cependant te dire que les gens seront encore plus sévères à ton égard si tu reproduis le genre de comportement que tu as eu tout à l'heure. Lorsqu’on est dans une relation… interdite, puisqu'il faut le dire telle qu'elle est, il vaut mieux rester discret et éviter de se mettre au centre de l'attention. »

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