@Ava H. Dawson - Fin de 5ème (ou 6ème année) (si ça ne va pas, tu me dis)

Arya se souvenait de sa première année à l’école de sorcellerie Poudlard comme si la rentrée avait eu lieu hier. Malgré son don, elle était parvenue à se faire une place à Serpentard et à devenir une excellente élève aux yeux de ses professeurs, tout en devenant une sorcière respectable et avec l’âge, crainte et respecté. Une véritable petite princesse aux yeux des autres, s’amusant à rabaisser les autres et à effectuer les 400 coups avec ses amis, tout en demeurant malgré tout fidèle à elle-même sur bien des points : belles, manipulatrices et désirables. Elle avait monté un groupe avec ses amis, et elle n’acceptait que les meilleurs en son sein. Autrement dit, il n’y avait que des sangs-purs, pour l’heure, personne d’autres n’étaient parvenus à rentrer dans ses grâces, et encore même certains sangs-purs s’en étaient vu refuser l’accès.

L’élite, comme elle prénomait son groupe d’ami, et bien évidemment, elle se trouvait être à la tête de celui-ci, il ne pouvait en être autrement. Malgré sa condition, il lui était arrivé de flirter avec des garçons de son âge et surtout de son rang, elle avait même fini par sortir avec Thaddeus, même s’ils avaient tous deux rompus depuis d’un commun accord, même si ce dernier ressentait encore des choses pour elle, mais bien évidemment elle l’ignorait ou bien elle faisait exprès même avec son don, de ne pas le voir. De son côté, elle n’était plus intéressée, mais cela ne l’empêchait pas de continuer à s’amuser et à organiser quelques soirées, toutes aussi privées les unes que les autres et surtout clandestines.

Son poste de préfète lui permettait de bénéficier de quelques passes droits (même si elle faisait au mieux pour éviter les professeurs et les problèmes) même si la plupart du temps, elle parvenait à placer les ennuis sur les autres élèves en lieu et place d’elle-même. Elle savait très bien jouer la comédie et conserver son traditionnel visage d’ange, face aux autres, ce qui avait bien évidemment tendance à énerver d’autres élèves. Elle n’avait en vrai fini qu’une seule fois en retenue et encore, elle était parvenue ce jour-là avec Thaddeus a retourné la situation en récupérant sa baguette magique, elle ne désirait point après tout faire du ménage sans comme on le leur avait demandé.

Elle se souvenait de ce moment comme si c’était hier, aujourd’hui, allait être un jour comme un autre pour elle, cependant, elle ne se trouvait point contrairement à d’habitude en compagnie de ses amies/amis. Elle était seule et elle se dirigeait vers le parc de l’école afin de profiter du beau temps et qui sait de lire un livre. Elle s’était vêtue en conséquence, cette période de l’année, étant propice à porter une robe par exemple, ce qu’elle avait fait. Une robe traditionnelle mais belle, accompagner d’un beau chapeau pour la protéger du soleil, des légères ballerines à talon sans trop en faire, accompagner de lunette de soleil. Elle en profitait littéralement pour prendre du soleil et préparer son bronzage pour cet été.

Elle profitait de cette tranquillité qui baignait dans ce lieu, pour l’heure, il n’y avait pas grand monde de ce fait, elle entreprit d’en profiter un maximum. Cependant, il y avait bien fallu d’une seule personne pour commencer à la titiller un peu, cette personne cherchait-elle à gagner son intérêt probablement, et elle put rapidement le gagner, surtout lorsque cette fameuse personne entreprit volontairement ou non de lui faire de l’ombre, littéralement parlant, en empêchant le soleil de recouvrir littéralement toute sa peau. Rapidement, elle entreprit de la regarder, d’enlever ses lunettes de soleils et de l’interpeler « Et toi, toi là-bas, oui, toi » dit-elle en direction de la jeune femme « Pousse-toi un peu tu veux, tu me fais de l’ombre » fit-elle sans attendre dans sa direction, d’un ton légèrement agacé par la situation. « Tu le fais exprès ou non ? » lui demanda-t-elle comme si elle essayait vraiment ou non de l’énerver.

Elle s’empressa de la regarder de la tête au pieds pour la jauger, nul doute qu’elle devait appartenir à une caste inférieure à la sienne, cette tenue parlait d’elle-même après tout.