Une nouvelle année venait de débuter à Poudlard, sa première année en tant qu’étudiante à l’université et probablement sa huitième année depuis son arrivée à l’école. Il s’agissait également de la première année qu’elle ferait à l’université sous le nom « Arya Nott-Lestrange », mariée et enchaînée dans une union qu’elle n’avait pas désiré ou encore souhaité. Une année où elle aurait souhaité encore profiter, s’amuser et vivre à fonds son amourette avec Keylian Travers, celui qui la faisait véritablement vibrer et se sentir femme.

Heureusement qu’il était d’ailleurs présent dans sa vie, elle parvenait à tenir grâce à lui et à l’amour qu’elle éprouvait pour lui. A ce sujet, elle profitait un maximum de sa présence lorsqu’elle était en sa compagnie. Et vivre son amourette en secret avec ce dernier, cela faisait maintenant plusieurs mois, des mois partiellement semi d’embuches, mais elle n’était pas prête à abandonner ou encore à lâcher l’affaire, bien trop amoureuse et attirée physiquement par lui.

Cependant, elle devait faire tout particulièrement attention en ce moment, elle était observée, tout du moins, elle se sentait observer. Elle faisait actuellement tout son possible pour ne pas le voir, ou encore le croiser, cela faisait des semaines qu’elle ne l’avait pas croisé et sa présence commençait à lui manquer, elle s’était retenue toute une semaine, une semaine, mais elle n’avait pas réussi à tenir et elle avait donc décidé de lui envoyer une missive, elle voulait le voir, lui parler, elle lui avait donc écrit un mot, et elle se rendait actuellement à la volière de l’école pour l’envoyer, non pas avec son hiboux, mais avec l’un de l’école, histoire de ne pas attirer l’attention, ou encore se faire démasquer.

Elle s’empressa de rejoindre le haut de la volière, déterminée, cependant, elle ne put vraisemblablement poster la lettre car une personne semblait d’ores et déjà s’y trouver, elle ne put anticiper le visage qu’elle allait croiser, car elle venait rapidement en seulement quelques secondes de percuter cette personne, mais très faiblement, ainsi, ni elle, ni sa futur interlocutrice ne finirait à même le sol, « Désolée » se contenta-t-elle de dire « Je ne regardais pas où j’allais » ajouta-t-elle en découvrant le visage qui lui faisait face « Daphné, quelle surprise ! » conclut-elle tout simplement.