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Voit trente-six chandelles [PV Eleonore]
Mer 15 Nov - 23:32Voit trente-six chandelles ft @Eleonore Clements
Analia avait un peu de temps libre devant elle et plutôt que d’essayer de lire ou passer du temps avec ses amis, n’ayant pas non plus de tâche urgente à faire dans la minute dans le cadre de la rébellion, elle était sortie à Pré-au-Lard. Le plus urgent, c’était de renouveler sa garde-robe d’hiver. Elle avait besoin de nouveaux pulls et d’une nouvelle cape. Elle comptait bien limiter ses achats au strict nécessaire puisqu’elle ne roulait pas sur l’or, mais il était hors de question qu’elle mourût de froid.
Elle se rendit donc à Gaichiffon, à Pré-au-Lard, elle serait ainsi de retour plus rapidement à Poudlard. Elle prit quelques pulls et capes pour les essayer, dans un coin de la boutique prévu pour cela.
Comme souvent ces temps-ci, comme souvent depuis l’été 1997 et comme son tempérament l’y portait, ses pensées, ses soucis, ses interrogations, ses préoccupations, se bousculaient dans sa tête. Et comme elle avait mal dormi à cause de ses inquiétudes, elle était fatiguée. Or dans ces cas-là, elle était particulièrement étourdie et maladroite. Alors, ce qui devait arriver, arriva. Elle quitta la zone réservée aux essayages, pensant à sa grand-mère maternelle, dont elle n’avait pas de nouvelles et à qui elle n’avait pu en donner – car elle était moldue et vivait en Argentine -. Elle devait peut-être suivre le conseil de sa meilleure amie et lui envoyer tout de même un hibou, rien que pour savoir comment allait la vieille dame et lui assurer sa sincère affection, ne pas la laisser penser qu’elle l’ignorait.
Toujours est-il que plongée dans ses pensées, elle ne regardait pas ce qui était autour d’elle. C’est ainsi qu’elle fonça dans un présentoir de vêtements et le bout de mur qui se trouvait à côté du dit objet. Elle les heurta assez violemment pour se retrouver au sol, légèrement sonnée et surprise. Les vêtements qu’elle tenait dans les mains étaient bien évidemment venus choir également au sol. C’est dans cette situation que devait la trouver une autre cliente, d’une bonne vingtaine d’année de plus qu’elle.
Elle se rendit donc à Gaichiffon, à Pré-au-Lard, elle serait ainsi de retour plus rapidement à Poudlard. Elle prit quelques pulls et capes pour les essayer, dans un coin de la boutique prévu pour cela.
Comme souvent ces temps-ci, comme souvent depuis l’été 1997 et comme son tempérament l’y portait, ses pensées, ses soucis, ses interrogations, ses préoccupations, se bousculaient dans sa tête. Et comme elle avait mal dormi à cause de ses inquiétudes, elle était fatiguée. Or dans ces cas-là, elle était particulièrement étourdie et maladroite. Alors, ce qui devait arriver, arriva. Elle quitta la zone réservée aux essayages, pensant à sa grand-mère maternelle, dont elle n’avait pas de nouvelles et à qui elle n’avait pu en donner – car elle était moldue et vivait en Argentine -. Elle devait peut-être suivre le conseil de sa meilleure amie et lui envoyer tout de même un hibou, rien que pour savoir comment allait la vieille dame et lui assurer sa sincère affection, ne pas la laisser penser qu’elle l’ignorait.
Toujours est-il que plongée dans ses pensées, elle ne regardait pas ce qui était autour d’elle. C’est ainsi qu’elle fonça dans un présentoir de vêtements et le bout de mur qui se trouvait à côté du dit objet. Elle les heurta assez violemment pour se retrouver au sol, légèrement sonnée et surprise. Les vêtements qu’elle tenait dans les mains étaient bien évidemment venus choir également au sol. C’est dans cette situation que devait la trouver une autre cliente, d’une bonne vingtaine d’année de plus qu’elle.
Codage par Libella sur Graphiorum
Eleonore Clements
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Re: Voit trente-six chandelles [PV Eleonore]
Lun 20 Nov - 2:26]
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 | Voit trente-six chandelles |  |
Quand les finances de la maison le permettaient, Eleonore aimait bien racheter des uniformes neufs pour les enfants. Le problème de vivre comme ils le faisaient, c'était que les enfants étaient sous la responsabilité d'une agence gouvernementale et que la gestion se faisait exactement comme un orphelinat. Eleonore n'avait pas le choix de faire durer les vêtements et les jouets aussi longtemps que possible car il n'était pas question de céder à tous les caprices d'enfants moldus pour le gouvernement. Elle ne manquait pas de moyens. Les enfants mangeaient à leur faim et vivaient dans un confort tout relatif, mais dont ils ne pouvaient se plaindre. Cela dit, il fallait être économe.
Elle avait tout-de-même réussi à mettre un peu d'argent de côté pour renouveler la garde-robe de l'ensemble de ces élèves. Pour ceux qui étaient à Poudlard, leurs uniformes leur servaient uniquement pendant les vacances mais pour les autres, c’étaient les vêtements qu'ils portaient tous les jours. Elle allait les chercher dans une boutique de prêt-à-porter, ce qui faisait que les tenues n'étaient pas toutes rigoureusement identiques comme si elle les avait faits faire dans ce but. Ça donnait un semblant d'identité à chacun, mais on restait sur des modèles simples sans luxe et avec un minimum d'apprêts.
En avançant pour chercher des tenues pour les élèves les plus âgés de l'établissement, Eleonore entendit soudain un grand bruit et s'approcha pour apercevoir une jeune femme qui venait de se casser la figure. Elle avait l'air complètement hébétée et semblait ne pas savoir exactement ce qui venait de lui arriver. La naine se trouvait relativement plus à sa hauteur que la majorité des clients qui occupaient les lieux et elle lui tendit la main avant de poser l'autre contre son dos afin de l'aider à se relever. Elle n'avait encore jamais vu cette personne mais elle avait quelque chose dans le regard qui lui semblait étrangement familier sans qu'elle pût mettre le doigt dessus. Cela dit, cette impression étrange n'était peut-être due qu’au fait qu'elle venait de tomber par terre.
« Appuyez-vous sur moi, je vais vous aider. Vous n'êtes pas blessée, j'espère ? »
Elle avait tout-de-même réussi à mettre un peu d'argent de côté pour renouveler la garde-robe de l'ensemble de ces élèves. Pour ceux qui étaient à Poudlard, leurs uniformes leur servaient uniquement pendant les vacances mais pour les autres, c’étaient les vêtements qu'ils portaient tous les jours. Elle allait les chercher dans une boutique de prêt-à-porter, ce qui faisait que les tenues n'étaient pas toutes rigoureusement identiques comme si elle les avait faits faire dans ce but. Ça donnait un semblant d'identité à chacun, mais on restait sur des modèles simples sans luxe et avec un minimum d'apprêts.
En avançant pour chercher des tenues pour les élèves les plus âgés de l'établissement, Eleonore entendit soudain un grand bruit et s'approcha pour apercevoir une jeune femme qui venait de se casser la figure. Elle avait l'air complètement hébétée et semblait ne pas savoir exactement ce qui venait de lui arriver. La naine se trouvait relativement plus à sa hauteur que la majorité des clients qui occupaient les lieux et elle lui tendit la main avant de poser l'autre contre son dos afin de l'aider à se relever. Elle n'avait encore jamais vu cette personne mais elle avait quelque chose dans le regard qui lui semblait étrangement familier sans qu'elle pût mettre le doigt dessus. Cela dit, cette impression étrange n'était peut-être due qu’au fait qu'elle venait de tomber par terre.
« Appuyez-vous sur moi, je vais vous aider. Vous n'êtes pas blessée, j'espère ? »
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