HRP : Désolée pour le titre je n'ai pas trouver mieux XD

Une ombre un peu trop collante

Theodore Nott feat  @Ayla Lestrange

La famille Nott faisant partie des nombreuses familles de sang pur, il n'était donc pas rare de voir Theodore allez à des soirées mondaines, dans les famille aussi noble que la sienne. La dernière fois qu'un évènement de ce genre c'était produit au manoir de sa famille, c'était pour annoncer ses fiançailles. Faisant parmi de la noblesse sang pur, Theodore allait souvent dans des soirées dans les familles sorcières, cette fois-ci, Theodore devait se rendre au manoir Lestrange. Ce n’est pas qu’il ne les aimait pas, mais cela serait quand même mal poli de ne pas accompagné sa femme qui est elle-même une Lestrange. Autant dire que travaillant avec Alexander, il n'était pas pressé de le revoir. Par contre, cela lui fera grand plaisir de revoir sa belle-mère et sa belle-soeur, qu'il n'avait pas vu depuis un certains temps. Il faut dire que cela lui arrive d'être si occupé au Ministère, qu'il retournait chez lui, épuisé. Au moins, Arya pouvait faire des va-et-vient dans le manoir, à l’exception qu’elle n'était pas prisionnière, même si elle devait sans doute se sentir comme ça, prise avec lui.

Ne connaissant pas forcément les goûts de sa belle-mère, Theodore avait quand même eut l'intelligence de demander à sa femme ce que sa mère appréciait. Ses parents lui ont toujours inculqué l'importance d'offrir un cadeau à un hôte, en signe de respect. Ne manquant pas d'argent, le sorcier avait choisir un cadeau assez dispendieux pour la mère de Arya, et avait trouvé un petit quelque chose pour la jumelle de sa femme, Ayla. Si au début, il avait eut de la misère à les différencier vu leur physique identique, le jeune Nott avait fini par trouver quelques mini aspect différents sachant désormais à qui s'adresser. Imaginer la honte de se tromper de femme. Malaise.

Une fois rendu chez les Lestrange, par principe de galanterie, Theodore laisse sa femme entrée en premier. Le manoir des Lestrange était tout aussi impressionnant que l'était le sien. Après un rapide poignée de main avec Alexander et Adrian, un échange de baiser avec sa belle-mère, ce dernier lui offre son cadeau a l'hotesse. Il se tourne ensuite vers la jumelle de sa femme, avec un air sérieux (il a presque toujours un air sérieux au visage).


« Bonjour Ayla, toujours aussi ravissante à ce que je vois »


Dit-il, poliment,  en lui échangeant deux baisers et en lui donnant son cadeau à elle aussi. Ça aurait été dur de trouver Ayla un peu laide puisqu'elle était la copie conforme de sa soeur au niveau du physique.

PRETTYGIRL

es soirées mondaines sont légions dans notre milieu. Devoir parader, donner l'illusion devient comme une seconde nature. Être capable de saisir la moindre nuance de comportement et en décrypter les intentions.Tout un art semblable à un jeu d'échecs. Le moindre mouvement doit être calculé et anticipé. Ne pas sacrifier sans avoir prévu le coup. Anticiper les actions de l’autre. Ce genre de soirée est un repaire à intrigue. Chacun complote, observe les autres. Je me sens toujours comme un poisson dans l’eau. Une ombre qui observe l’air de rien. Certains ne me voient pas et cela m’arrange bien. Le proverbe dit qu’il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. Dans mon cas, ce serait plutôt de l’ombre qui se camoufle. J’ai passé l’après-midi à effectuer des recherches sur un poison. Je pourrais ainsi passer tout mon temps mais les convenances ne le permettent pas. Je suis toujours attentive à l’heure, ne laissant pas échapper le moindre détail. Je remonte à l’heure afin de me préparer. Ma soeur doit venir avec son mari. Je connais bien des choses sur ce mariage et les secrets qu’il cache. Alors qu’il est l’heure, je rejoins mes parents afin d’accueillir les invités. Ni en avant ni totalement en retrait, je connais parfaitement ma place. Alors que Théodore salue dans l’ordre des convenances, j’embrasse ma soeur.

Cela fait quelques jours que je ne l’ai pas vu. Je réponds à ses salutations ainsi qu’il faut le faire. Un sourire poli sur le visage mais sans en faire trop. Un équilibre alors qu’il est mal vu qu’une femme se montre fermée du visage. Un homme peut être sérieux mais une femme doit avoir cette apparence agréable dès l’expression du visage. “Bonjour Théodore. Il ne peut en être autrement”. Tout est dit d’une voix douce en apparence qui masque bien l’ensemble de mes pensées. J’ouvre le présent et un sourire intérieur apparaît face au goût de celui-ci. Ma soeur a dû l’influencer sur le choix du cadeau alors que je découvre un bracelet de bon goût. Ni trop clinquant et onéreux ni trop fade. J’adresse un discret sourire à Arya sans qu’il ne puisse me voir. “Merci pour ce présent”. Les autres invités arrivant, notre présence va vite devenir gênante sur le seuil. Notre mère s’esquive avec Arya, une affaire à régler. Ma présence n’est pas non plus nécessaire ici. Un attroupement serait bien mal vu. J’adresse un sourire énigmatique à Théodore avant de m’éclipser vers un des salons. Un endroit où j’ai toujours un œil sur ce qui s'y passe et notamment sur lui.

Tenue Ayla:

A mes yeux, tout est une partie d’échec permanente. Tous les coups se calculent plusieurs tours en avance afin de pouvoir prévoir et anticiper. L’imprévu qui est une part entière de ce genre de jeu, dû à l’aspect imprévisible de l’être humain, ne devient qu’un élément à recalculer en tout voulu. Une stratégie bien rodée laisse toujours une place à l’imprévisible afin que les rouages ne soient pas enrayés par un simple grain de sable. Un plan en cache toujours un autre afin de pouvoir rebondir. Cette manière de penser me permet de rester toujours parfaitement calme. Paniquer ne sert à rien et j’ai ce sang froid permanent qui me permet toujours de réagir. Il est fort difficile de venir me déstabiliser et c’est plutôt l’effet que j’inspire aux autres. Je ne me mets jamais au premier plan, préférant toujours l’ombre pour observer et analyser. J’ai salué Théodore et il m’a offert son cadeau ainsi que les convenances l’exigent. Rien n’est jamais gratuit dans notre milieu. Tout n’est qu’une question d’image et de ce que cela rapporte. Il n'y a qu’en présence de ma jumelle et d’Astoria que je retrouve cette simplicité et cette gratuité. Rien n’est alors fait par intérêt mais juste par plaisir. J’ai évidemment remercié le mari de ma sœur alors qu’il me signifie avoir eu l’aide de ma sœur. “ C’est une évidence”. Il n’a pas pu le choisir seul et être aussi pertinent dans le choix de celui-ci. J’ai reconnu directement l’influence de ma sœur mais ma voix ne porte aucun jugement.

Il aurait été mal vu qu’il procéde autrement et pour l’instant, il manifeste un respect scrupuleux des protocoles sociaux. Tout en apparence est convenable et il m’intrigue d’autant plus. Je me dois d’en apprendre un peu plus sur celui qui partage désormais la demeure de ma sœur. Une certaine tendance protectrice autant que la volonté d’en savoir le plus possible sur les autres. Je me glisse donc dans l’ombre. Mon but est de l’observer afin de pouvoir découvrir comment il se comporte. Les paroles ne sont toujours que le reflet des convenances alors que le non verbal est toujours bien plus révélateur. Il est bien plus difficile de contrôler ses réactions spontannées et même si les sangs-purs sont souvent maîtres de leur comportement, il reste toujours des micros-signes pour un œil aiguisé. Je l’observe alors qu’il se glisse dans une discussion. Il est aisé de constater qu’il les connaît déjà. Je reste ainsi dans l’ombre d’un autre groupe. Discrète, me déplaçant régulièrement afin de ne pas devenir trop facilement repérable. Je me déplace l’air de rien, changeant parfois de pièce mais tout en me débrouillant pour le garder dans mon champ de vision. Je me glisse d’ailleurs dans le salon à côté, me plaçant en arrière de l’angle de la porte pour le garder ainsi en visu. J’engage une discussion convenue avec un des hommes présents. Il semble flatté que je lui parle alors qu’en réalité je ne lui porte aucun intérêt. Il est juste un alibi pour continuer à l’observer sans que cela ne soit trop visible.