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Nicholas F. Bulstrode

Nicholas F. Bulstrode

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Mer 12 Avr - 20:49


Toxicity
Nicholas Bulstrode & Victoria Bulstrode
Le travail de Nicholas Bulstrode prenait du temps. Non pas qu’il soit un véritable acharnée du travail qui aimait passer des heures à son bureau, il détestait même complètement ça, mais être chef de service devait forcément amener quelques soucis d’horaires. Il en voyait des cas, des personnes souffrantes ou non, de ceux qui feignaient pour qu’on les plaigne, des pleurnichards qui acceptaient le fait de vivre aux crochets d’autres. ET c’était dans ce genre de moment que oui, il appréciait son travail, dans un sourire qui n’avait que l’allure la forme, il leur disait clairement ce qu’il pensait. Professionnel, Nicholas l’était, toujours peu importe à qui il parlait, même quand il s’agissait d’une ravissante femme venu s’inquiéter d’un patient. Oh, il s’en amusait toujours dans ces moments, observant les pleurs, la consolation prête et l’épaule tendus pour pleurer, alors que finalement il ne faisait profiter que du contact de la femme. Pas très reluisant en somme, mais pouvait-il finalement compter sur ce qui l’attendait le soir pour se rassurer, extériorisé ses pensées sur de pauvres malheureux trouvés ivres dans un ruelle. Depuis que Voldemort avait prit le pouvoir, il n’avait plus rien à craindre, les gens étaient devenus plus dociles face à lui, là où on aurait surement cherché à le faire enfermer autrefois, alors que le département tomberait en morceau sans sa présence. Il le savait, tout le monde le savait et subissait dans le plus grand des silences. Nicholas aimait le silence, n’appréciant guère que les gens se permettent des choses à son égards, de lui dire ce qu’il devait ou non faire, ce qu’il pouvait faire. Il prenait tout simplement et bien des hommes de son calibre l’entouraient par intérêt pour la plupart, certains travaillant à l’hôpital ou d’autres travaillant au ministère directement. En croiser un à Sainte-Mangouste, lui avait fait rappeler qu’il devait toujours trouver un tuteur pour sa fille. Victoria, qui avait décidé de faire des études. Des études. C’était une grande perte de temps selon lui, une fois marié, elle n’aurait qu’à se préoccupé d’élever des gosses convenables, qui connaitront la douleur et sauront qu’il faut lutter pour obtenir ce qu’on veut, pas comme ses adolescents baigner dans un bain d’or depuis leur naissance. Lui, il avait élevé sa fille à la dure, lui inculquant son rôle bien plus violemment que d’autres l’auraient fait. Mais même si pour lui les études qu’elle faisait, n’étaient considérés que comme un passe-temps, au moins elle était loin de lui la plupart du temps. Il détestait la voir, avec son air de ce qu’il jugeait être du défi, marchant dans son manoir. Une fille. Le monde lui avait donné une fille. N’aurait-il pas pu lui donner un fils pour qu’il le travaille à son image.

Nicholas avait insisté ce soir-là, pour que sa fille soit présente quand il rentrerait, ayant bien sûr régler les détails de leur accord. Et ce n’était pas pour rien qu’il l’avait invité. Ses jouets étaient cassés, brisés, et elle demeurait au fond celle qu’il aimait voir le plus souffrir. Cruel. Peut-être un peu. Heureusement n’avait-il pas élevé une idiot, une bonne chose, elle devait bien savoir que ça ne prévoyait rien de bon. Nicholas tenait à l’œil sa propre fille, qu’elle ne fasse pas de frasque, sachant à tout moment où elle était, partout chaque seconde, ayant des informateurs qui lui communiquer des informations silencieuses, des choses à ressortir au bon moment. Il était en retard et s’en fichait complètement quand il entra dans la demeure qui était la sienne, venant allégrement balancer son manteau au misérable elfe de maison présent à la porte, avant de s’avancer en direction du salon où une grande table trônait. Elle était là, présente, à attendre. Et c’était sans doute mieux ainsi, il n’aurait jamais toléré que sa fille n’obéisse pas à ses ordres, devoir la chercher dans sa chambre aurait été amusant, mais extrêmement fatiguant. Un sourire vint s’installer sur son visage, le même qui annonçait le pire comme le meilleur. « Victoria !  » L’air été faussement enjoué alors qu’il se glissait finalement, ouvrant une boite sur l’un des meubles présents dans le salon, sortant un cigare. Nicholas s’en amusant dans ses doigts, se retournant finalement vers sa progéniture non sans la juger des pieds à la tête. Son visage était beaucoup trop pur pour ce monde, trop peut-être, aurait-il mieux fait de la tuer à la naissance, cela lui aurait éviter bien des tracas. Amenant son cigare à la bouche, sans quitter sa fille des yeux, il l’alluma, tirant une bouffée. Elle n’avait pas envie d’être là, il le sentait, et lui non plus, mais ils avaient des choses à discuter. Il claqua de ses doigts. L’elfe apparut et il lui aboya de préparer le repas, alors que lui-même venait finalement s’installer à l’opposer de Victoria, son cigare toujours dans sa bouche, fixant toujours sa fille.  « Je serais presque touché que tu m’ais attendus. » fit-il soudainement. « J’aurais pu imaginer que tu aurais fait à manger pour ton cher père, même si je doute sincèrement de tes talents culinaires. » Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres de Nicholas. Elle l’aurait surement empoisonné, mais le soucis résidait que lorsqu’on avait une médicomage experte en poison à ses côtés, on faisait tout son possible pour ne pas devenir une cible, y compris d’avoir moult antidote sur soi. Il prit la bouteille de vin qui trônait sur la table, se servant un verre, avant de faire glisser cette dernière en direction de Victoria. Aucun autre mot ne fut prononcé, l’invitation faite silencieusement. C’était toujours plus amusant avec un peu d’alcool.  


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Victoria Bulstrode

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Victoria Bulstrode & @Nicholas F. Bulstrode

Cette journée commençait plutôt mal lorsqu’elle reçut une lettre de son père lors du petit déjeuner. Rien de très intime, seulement l’ordre d’être au manoir le soir même pour un dîner en sa compagnie. Cette missive ne présageait rien de bon, un repas seule avec lui n’était que très rarement de bonne augure, mais elle ferait avec, comme toujours. N’ayant aucune raison de l’esquiver, il fallait bien qu’elle poursuive les volontés du paternel même si elle sait parfaitement que rien n’irait. La déception constante de Nicholas faisait partie de sa vie et de sa normalité, tout comme la violence de celui-ci, donc elle ne tarda pas à oublier pour poursuivre sa journée tranquillement. Avec le temps Victoria avait bien compris comment faire pour ne pas penser à son géniteur, Poudlard l’aidait bien souvent. Elle croisa le regard de son meilleur ami dans la grande salle, même s’il se trouvait à l’autre bout de la table des gryffondor, il avait bien compris ce qu’il se passait. La jeune femme ayant relevé l’enveloppe pour que le sceau des Bulstrode soit apperçu par le né-moldu. Malgré la distance qu'ils s’exigeaient pour se protéger mutuellement, ils ont appris à communiquer sans se faire voir par qui que ce soit. Elle sortait de la salle, pour rejoindre la bibliothèque avant son premier cours de la journée. Passer du temps loin de la plupart des élèves lui faisait le plus grand bien. Même si elle possédait la chance d’avoir le sang-pur et un nom plutôt reconnu dans le monde magique actuel, bon nombre de gens avait tendance à l’éviter. Chose qui ne la dérange en aucun cas, elle s’y était habituée la jeune femme, on la laissait plus ou moins tranquille en règle générale. Elle sait se défendre, malgré ce que pourraient penser certaines personnes, certains l’ont expérimenté et ne retenteront pas leur chance face à elle.

La journée était passée bien plus rapidement que ne l’aurait voulu Victoria, tant pis, elle devrait obéir à cet ordre, l’horaire n’était pas imposé, chose étrange. Néanmoins, elle savait qu’elle ne pouvait pas se permettre d’arriver plus tard que son père qui serait certainement en retard comme d’habitude. Prenant les affaires qu’elle souhaitait ramener à la maison et faire l’échange chez elle, elle n’avait jamais apprécié la façon dont les elfes de poudlard nettoyaient les vêtements, alors maintenant qu’elle le pouvait, elle allait le réclamer à celle de son père. Une fois arrivée au manoir qui était vide hormis leur elfe de maison qui l'accueille, elle lui sourit naturellement. Elle ne dirait jamais à Nicholas que sa fille la traitait bien, par peur de celui-ci et pour la protéger, la jeune sorcière le savait bien, n’oubliant pas le nombre de fois où elle avait tenté de faire passer certaines de ses maladresses venant d’elle et non de la jeune femme. Victoria prend le temps de lui expliquer ce qu’elle souhaite et lui demande de préparer le dîner si ce n’est pas encore fait. Depuis le départ de Penny, elle avait appris à prendre certaines choses en main, même si elle se doutait que son père ne remarquait pas ce genre de choses. Etant arrivée assez tôt, elle savait qu’elle avait le temps de choisir les vêtements qu’elle voudrait apporter avec elle à l’école. Le temps passa et elle attendit son paternel dans le salon tout en lisant Gueule de loup, cœur d’homme laissant la patience qu’elle avait appris à apprivoiser. Il arrivera bien trop tôt de toute manière pour la jeune femme.

Cette voix qu’elle détestait tant se fit entendre dès lors qu’il entra dans le salon, elle qui s’était installée à table tout en lisant son livre. Victoria releva la tête vers son géniteur un instant ne pouvant réprimer une moue suspectrice de ce ton bien trop enjoué dont il avait fait preuve en l'appelant, son pressentiment que cette entrevue ne valait rien de bon persistait un peu plus. « Bonsoir Père. » Le ton qu’elle utilisait était bien plus froid et sans réelle attention pour lui, si elle le surveillait d’un œil elle finissait la partie de sa lecture. Préférant terminer ce chapitre qui prenait fin, avant de fermer son livre et le poser à côté d’elle sur la table, regardant son père s’installer à l’autre bout de celle-ci. Comme à leur habitude, chacun d’entre eux le plus loin possible de l’autre, matérialisant cette distance qu’il avait imposée toute leur vie. Si bien souvent on pouvait lire de la déception dans le regard de Nicholas lorsqu’il regardait sa fille, elle était certaine qu’elle ne pouvait cacher sa désapprobation de la plupart des actes et de son géniteur. Alors qu’elle roule des yeux à ses phrases, elle ne peut s'empêcher de répondre. « Si Penny était toujours là, elle pourrait certainement me l’enseigner, mais vous avez préféré vous passer de ses services. » La jeune femme en voulait toujours à son père d’avoir fait partir celle qui s’était occupée d’elle du jour au lendemain, sans se préoccuper un tant soit peur de ce qu’elle en pensait. Même si elle se doutait que son avis n'aurait pas compté, elle aurait apprécié. Alors qu’elle le regarde se servir du vin et lui proposer la bouteille, elle ne préfère pas le suivre dans ce périple. Il fallait que tous ses sens soient actifs lorsqu’elle se retrouvait seule avec lui. « Je doute fort que le fait que je me mette à boire du vin aille avec l’éducation que vous me donnez Père et je n’ose en aucun cas imaginer les remontrances auxquelles j’aurais eu le droit si je ne vous avais pas attendu. » La jeune femme savait parfaitement faire passer certains messages, même si elle n’était pas aussi délicate qu’elle pouvait l’être en règle générale. « Que me vaut l’honneur de cette invitation pour passer la soirée en votre charmante compagnie ? » La curiosité prenait le dessus bien souvent, même si elle l'apprendrait lorsqu’il le déciderait et non avant, elle le savait bien pourtant. L'hypocrisie de la fin de sa phrase plairait à son père, même s’il savait pertinemment qu’elle ne pensait pas un seul mot de ce qu’elle avait dit.


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Nicholas Bulstrode & Victoria Bulstrode
Il était de notoriété commune pour ceux qui avaient fréquenter un peu les Bulstrode et qui avaient observer leur comportement, que Nicholas n’avait que peu d’intérêt à l’égard de sa fille. Dans les soirées, il l’abandonnait allègrement, alors qu’il aurait aussi bien lui ordonner de le suivre partout comme un petit chien bien obéissant. Loin de son éducation pendant longtemps, l’homme avait pourtant sut transmettre à sa progéniture les valeurs que lui défendait, les notions du sang, le respect pour ses aînés et pour lui. Pourtant, il était loin d’être stupide, comprenant parfaitement que sa fille se laisserait pousser des ailes au plus vite si elle désirait s’enfuir loin de lui. Et ce n’était pas sa petite fugue de pacotille qui lui indiquait le contraire. Elle était son sang, elle était sa chair et rien que pour cela, même s’il avait maudit bien des gens d’avoir une incapable comme fille, il ne pouvait se permettre qu’elle se laisse aller à quelques frasques qui ternirait le nom qu’elle portait. Ils étaient respectés, pour ce qu’ils étaient, pour leur sang, mais elle avait aussi le caractère des Bulstrode, il le savait, capable de trahison comme lui l’avait fait avec son propre père, le dénonçant des années plus tôt en prétendant avoir été manipuler par ce dernier. Il ne doutait pas que Victoria en saisirait l’opportunité si jamais la rébellion arrivait à mettre à mal les plans du seigneurs des ténèbres, elle se sentirait surement enfin libre d’exister, sans la pression et la colère que son père lui donnait continuellement. Un rien pouvait le mettre de mauvaise humeur quand il s’agissait de sa fille, même quand elle essayait vainement de trouver des portes de sortie, alors qu’elle n’en avait pas, qu’il maintiendrait continuellement son emprise sur elle, même une fois donné à un homme. Les décrets étaient sortis depuis peu, les sang-purs les plus jeunes devaient au moins se fiancer rapidement, si ce n’était avoir un enfant dans l’année. Il ne trouvait aucun partis intéressant pour le moment, pestant de se rendre faible aux yeux du seigneur des ténèbres, de ne pas trouver une personne suffisamment horrible pour que sa fille comprenne sa place. S’il avait eu un fils, les négociations auraient été plus simple, ne serait-ce que pour garder l’aura de son nom, alors que ce derniers se tarissait petit à petit et ce n’était pas la jeune Milicent qui allait pouvoir leur garder leur place. Non, il tâtait le terrain à ce sujet encore, désireux que si sa fille avait la capacité de procréer, qu’au moins l’un de ses enfants portent son nom. Les réflexions à ce sujet parvenaient parfois dans son esprit en même temps que les demandes insolentes de sa fille caché par des mots trop longtemps appris. Il avait accepté qu’elle continue ses études, ne trouvant en cela qu’une vaine occupation pour la garder loin de lui, certains qu’une fois marié, elle oublierait toute ses frasques pour se concentrer sur ce qu’on attendait d’elle. Et il comptait bien faire en sorte que ce soit. Oui Nicholas détestait sa fille et en même temps il ne pouvait pas nier qu’elle était toujours une distraction de choix, quand son humeur se plaisait à en être.

Le retard qu’il avait à un diner qu’il avait lui-même organisé en compagnie de sa fille, n’était clairement pas un problème. Et alors qu’il rentrait dans le salon prévu à cet effet, Victoria lisait. Elle lisait. Un livre sur les loups-garous, se retenant un instant de brûler le bouquin, malgré son sourire qui n’indiquait rien de bon. Nicholas ne fit guère attention au ton froid dont elle usa pour venir le saluer, prenant allègrement place, sortant un cigare de son écrin en même temps qu’il prenait place en face d’elle, les mètres les séparant devenant presque raisonnable pour lui. Une pique fut glissée sur sa condition de femme et de la cuisine. Elle l’aurait probablement empoisonné s’il l’avait laissé faire, mais heureusement pour lui, son assistante lui permettait d’avoir une multitude d’antidote pour ce genre de chose. Elle roula des yeux, venant lui parler de cette bonne à rien qui avait glissé des idées bien trop fortes dans l’esprit de sa fille, une servante qu’il avait renvoyer quelques temps auparavant. Sa main se serra délicatement sur la table, mais cela ne dura qu’une fraction de seconde, son regard venant quitter le visage de Victoria, non sans faire attention à la bouteille qui se trouvait non loin de lui. « Je ne vois pas ce qu’elle aurait pu t’apprendre. Nous savons tous les deux, qu’elle était totalement inutile.» Un rictus vint s’installer sur son visage. Penny, il avait fait une erreur en l’engageant, celle qui avait été là trop présente pour sa fille, alors qu’elle aurait dû savoir rester à sa place et respecter les termes de son propre contrat. Il aurait probablement dû la tuer, au lieu de la renvoyer, ne serait-ce que pour mettre du plomb dans la cervelle vide de Victoria, mais sur ce point, il attendait un peu. Il savait où se trouvait l’ancienne servante et ne manquerait pas de l’utiliser si jamais sa progéniture en venait à dévier un peu trop du chemin qu’il traçait pour elle. Un sourire mauvais, alors que les idées se bousculaient, imaginant déjà l’horreur dans les yeux de sa fille, les cris interminables que ferait le corps d’une femme aussi faible sous ses doigts. De la cruauté à l’état pur, dont Victoria pouvait se douter à demi-mot.

Se servant du vin posé sur la table, la bouteille glissa en direction de sa fille, lui indiquant très clairement de venir en prendre un verre avec lui. Peu importait l’âge qu’elle avait, il ne fêtait presque plus ses anniversaires, se rendant pourtant compte parfois du corps se modifiant de Victoria et de la jeune femme qu’elle devenait. Et évidemment cette incapable ne put s’empêcher de contredire la demande. Nicholas tira sur son cigare, recrachant allègrement la fumée dans le salon, sa tête se pencha légèrement en arrière, l’agacement perceptible sur son visage. Il avait été de bonne humeur en rentrant, mais elle avait un don pour le mettre hors de lui. Et après elle se plaignait qu’il ne soit pas bon avec elle. Quel paradoxe ! Dans une fausseté à peine déguisé, dans une hypocrisie qui lui convenait presque, elle en vint à se demander pourquoi il l’avait incité à venir manger avec lui ce soir. Il tira à nouveau sur son cigare, sa posture des plus détendus, continuant de fixer Victoria, analysant son comportement avec ferveur. Droite, la posture comme on lui avait appris, les mots en protections divines, d’un usage presque charmant. Quel dommage en somme, elle aurait pu être parfaite à bien des égards, il aurait pu en faire quelque chose de bien, la sculpter dans un marbre incassable, la briser jusqu’à ce qu’elle ne devienne qu’un docile chaton, si elle n’avait pas eu l’arrogance dont les Bulstrode pouvaient faire preuve. Et si elle n’avait pas été répartis dans une maison qui lui avait surement des valeurs en contradiction certaine avec son propre nom. Cette pensée, ne fit que tarir l’humeur de Nicholas, son visage devenant plus froid encore. « Bois. » ordonna-t-il, d’une voix calme. Connaitre les bonnes choses était une forme d’éducation et il ne doutait pas que son futur mari la remercierait de lui servir des boissons plus que convenable. Pour un peu que ce dernier ait un peu de palet. Il n’était plus question d’éducation, simplement d’un ordre. « Je te dirais après les raisons qui m’ont poussés à accepter ta présence. » reprit-il, le ton toujours aussi froid. Il la tenait, elle ne pourrait pas partir tant qu’il ne lui en donnerait pas l’ordre, elle savait ce qui lui en coûterait. Et dire qu’en quelques mots, elle avait brisé sa bonne humeur.



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Victoria Bulstrode & @Nicholas F. Bulstrode

L’exigence folle de son paternel envers la jeune femme la poussait toujours un peu plus à le repousser, chose qu’il devait certainement apprécier. Lui qui semblait détester la présence de cet enfant que le destin lui avait donné. Victoria avait bien compris la différence entre son père et d’autres parents, mais elle s’en fichait maintenant, ne pouvant rien y faire, prise au piège dans ses griffes. La jeune sorcière ne pouvait que profiter de la distance qu’il imposait entre eux, pour se protéger, mais sachant parfaitement qu’il pouvait la briser dès qu’il le souhaitait. Souffrir, le jeu était bien rentré, elle le savait, elle ne pouvait rien y faire pour l’instant. Mais elle se battrait pour que jamais il ne la brise, étant bien plus forte que ce qu’il imaginait, force qu’il avait créé lui-même. Tant bien même que la fille sait parfaitement que cette soirée ne se passerait pas simplement dans un repas tranquille. Rien ne l’était dans la demeure des Bulstrode, aucun repas ne pouvait être donné sans qu’il y ait de conditions ou bien de reproches. La déception qu’elle causait toujours un peu plus à son père ne la dérangeait plus maintenant, elle faisait comme si de rien n’était, préférant profiter de cette pseudo liberté obtenue en pouvant commencer ses études. Elle n’avait pas la prétention d’avoir d’importance pour lui, la seule qu’elle pouvait avoir et qu’elle avait bien intégrée est bien elle se ne pas faire de déshonneur à leur nom. Néanmoins, la déception était réciproque, lorsqu’elle voyait comment certains parents s’occupaient de leurs enfants, même dans les familles de sang-pur. Se demandant parfois si sa famille maternelle avait cherché à faire partie de sa vie ou si son père les en empêchait, jamais elle ne lui poserait réellement la question, ne pouvant pas se permettre de le laisser penser qu’elle pourrait parler de ce qu’il se passe chez eux.

La réponse qu’elle offrait à son père sur cette réflexion plus que machiste sur sa place dans la demeure ne pouvait qu’être rendue de la même manière. Elle savait très bien qu’en parlant de sa nourrice, elle emmenait un sujet de discorde. Le départ de Penny avait causé la fugue qu’elle avait tenté, mais comme elle l’avait pressenti il l’avait retrouvée. « Elle ne semblait pas si inutile pour vous, lorsqu’elle m’empêchait de venir vous ennuyer. » Ce fait n’était pas un reproche mais une simple remarque, même si elle se doutait qu’il le prendrait encore comme de l’insolence, elle ne pouvait rien dire sans qu’il ne s’imagine ce genre de choses de son père. Son regard se posa sur son paternel qui possédait ce sourire qu’elle détestait tant, la cruauté qu’il possédait et ce plaisir qu’il y prenait lui faisait souvent perdre tout espoir que son père puisse s’intéresser à qui que ce soit sans intérêt personnel. Elle espérait presque que leur elfe se présente à eux avec une partie du repas, pour être un peu plus tranquille. Pourtant rien, elle ne semblait pas vouloir faire d’apparition spontanée pour déplacer l’attention de la jeune femme loin de celle de son paternel. Repousser l’idée de boire le vin qu’il lui imposait n’était pas la bonne, elle s’en doutait bien avant de refuser. La réaction du paternel ne se fit pas attendre bien longtemps, elle pouvait bien voir l’agacement qu’elle provoque bien souvent chez lui.

L’ordre aboyé ne se fit pas attendre bien longtemps, elle ne peut s’empêcher de soupirer en obéissant et se servant le vin qu’il voulait qu’elle prenne. Boire ne faisait pas partie des habitudes qu’elle avait prises, bien au contraire, elle voulait avoir ses pensées claires et ne pas les obscurcir avec ce genre de breuvage. Néanmoins, certaines choses n’étaient pas de son ressort et elle le savait bien pourtant. Maîtriser tout était impossible avec son père. La phrase suivante de son père était la réponse qu’elle attendait à sa question. Sachant pertinemment en la posant qu’elle ne saurait les raisons du besoin de sa présence au manoir que lorsqu’il le déciderait. Un sourire amusé se déposa sur les lèvres de la jeune sorcière. Une partie du repas commença à apparaître sur la table, leur elfe avait donc fini certaines choses, elle ne perdit pas son sourire en voyant les petits muffins eggs qu’elle aimait. Sachant parfaitement qu’elle les avait fait pour elle, sans qu’elle les réclame, néanmoins, elle attend patiemment que son père se serve en premier avant de choisir ce qu’elle voulait manger. « J’ai vu Millie hier à Pré-au-lard. » Même si elle se doutait que son père se fichait bien de cette anecdote, lui signaler qu’elle n’était pas restée à Poudlard pouvait lui permettre de se racheter un peu sur son insolence précédente. « Elle voulait que je l’y retrouve. » Victoria ignorait si sa cousine devait s’assurer qu’elle ne faillisse pas dans les volontés de son père, mais elle appréciait étrangement passer du temps avec elle. Oubliant souvent les remontrances de son père, au moins de cette manière, elle était certaine de ne pas être ennuyée parce que cette fréquentation ne lui plaisait pas, il ne pouvait pas dire qu’elle choisissait mal cette fois. « Elle a reçu une proposition de la part de mon oncle pour un mariage avec Marcus. » Il devait déjà le savoir, mais elle pensait que si elle lui annonçait et qu’il l’ignorait, cela pouvait faire bonne impression. Insinuer que ses deux familles allaient possiblement lier de nouveau leurs progéniture lui rappelait qu’elle ne connaissait pas grand chose à sa famille maternelle. Même si son cousin s'était toujours intéressé à elle lors des soirées mondaines et qu’il n’était pas rare de voir Victoria le rejoindre malgré leur écart d’âge, elle était bien plus à l’aise avec les connaissances de celui-ci qu’avec les jeunes sorciers de son âge. « Je ne pensais pas qu’il accepterait ce genre de chose, il me semble qui l’a toujours considérée comme une harpie. » Mais comme dit, ils n’ont pas réellement le choix les jeunes sorciers, s’ils souhaitent suivre les nouvelles lois, on ne peut dire non à ce genre de mariage. Garder son sang-pur sans être trop mélangé avec les autres familles, c’est plutôt compliqué. Elle espérait que lancer cette voie dans la conversation l’aiderait à parler de ses pistes pour sa fille, même si elle savait parfaitement que son avis ne compterait jamais. Pourquoi ferait-il attention aux volontés de son enfant pour cela ? Elles n’ont jamais compté, hormis lorsqu’elle acceptait les conditions qu’il voulait, comme pour le fait qu’elle aille à l'université. Tant qu’elle ne supportait pas un des crétins de son âge.


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Nicholas F. Bulstrode

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Délicieux Poison
Nicholas Bulstrode & Victoria Bulstrode
Nicholas le savait : sa fille le haïssait. Cela transpirait dans chacune de ses pores pour un peu qu’on la connaisse un minimum, même quand elle essayait de faire au mieux pour ne pas le montrer. Le soucis pour Victoria était que son père était son géniteur et même s’il était resté loin de sa fille pendant des années, il avait été présent un minimum pour l’éduquer à sa manière. Il avait lui-même forger cette violence, cette haine qui se dégageait de sa fille, préférant la voir ainsi plutôt que docile. En somme ça ne l’aurait pas dérangé qu’elle soit comme une jeune fille de bonne famille à acquiescer à tout ce qu’on disait quitte à se mettre dans des positions extrême, mais dans un sens il préférait quand même la voir essayer de lutter contre sa personne. C’était beaucoup plus amusant quand il savait l’emprise qu’il avait sur elle. Il était son père, elle lui devait le respect et la forme, elle devait se montrer attentive au moindre mot qu’elle prononçait au risque de subir bien des choses, même dans un repas qui semblait aussi anodin que celui-ci. En sommes, il était tiraillé parce qu’elle restait son jouet favoris, un jouet qu’il ne pouvait pas détruire pour le bien de sa lignée, un jouet qu’il pouvait allègrement meurtrir dans sa main comme bon lui semblait mais en même temps une déception à chaque fois qu’elle faisait un pas. Sa maison, quand le choixpeau aurait comprit son intérêt à l’envoyer à serpentard ; ses amis qu’elle s’était fait ; ses tentatives désespérer pour prendre son envol de sa propre personne, quand toujours Nicholas aurait cette emprise sur sa fille. Même quand elle serait mariée. Surtout quand elle serait mariée. Il se donnerait probablement à cœur joie de la laisser languir, de chercher à savoir de qui elle serait l’épouse quand le medicomage lui cherchait quelqu’un de suffisamment cruel et pas de trop mielleux qui aurait l’espoir de pouvoir tomber amoureux de sa fille. Un être des plus répugnants et elle avait de la chance qu’il ne trouve pas un veuf charmé par les jolies filles, il la haïssait certes à un point pas possible mais en même temps il préférait traiter avec un jeune plus manipulable. Mais les questions viendraient surement au cours du repas qu’il avait lui-même organiser pour discuter avec sa fille, une plaie dans son emploi du temps, se sachant incapable de résister par la suite à aller dans la cave, ou à retrouver Eilya à la fin de leur repas.

Il observa sa fille, le regard sans aucune émotion, l’écoutant parler de cette domestique sans saveur qui avait insufflé des idées dans l’esprit de Victoria. Une moindre perte, une personne qu’il avait renvoyé sans vergogne et qui avait déclenché la première et dernière fugue de sa fille. Qui sait s’il ne l’avait pas fait dans ce sent, dans l’idée qu’elle allait effectivement faire une bêtise pour lui monter qu’il avait encore de l’emprise sur elle. Un sourire en coin se dessina sur les lèvres de Nicholas à la réponse de sa fille. Une utilité, une seule. Il faillit laisser échapper un rire, le verre à porter, mais se retint, l’étouffant légèrement. « C’était peut-être bien sa seule utilité. » répondit-il. Elle avait été utile pendant un temps, empêchant une gamine de venir dans les pattes de son père, elle avait été là quand il lui avait demander d’amener sa fille pour lui faire faire un serment inviolable, avant d’oublietter tout ce beau monde, les traces de la magie présente dans son sang. Il était lié à Victoria et il attendait patiemment le moment où elle se déciderait à créer cette envie pour que son sourire ne trouve une splendeur impeccable au moment où il lui annoncerait la vérité. Surement avait-elle des doutes, il n’avait pas élevé une idiote – même si parfois il en doutait – faisant glisser le vin jusqu’à sa progéniture pour l’inciter à boire. La saouler serait une expérience intéressante, mais d’autres pensées s’y cachaient. Nicholas aimait la boisson, ne pouvant imaginer que la personne qui se marierait avec sa fille ne lui découvre des goûts infectes pour la boissons. Mais elle avait une réponse à tout, ce qui eut pour effet de l’agacer au plus au point. En une phrase, l’envie de la giflé avait reprit le dessus. L’ordre fut donner, sans qu’elle ne puisse lutter, les mots traversant ses lèvres ne lui permettant pas de répliquer. Et qu’elle le fasse, il aurait traversé les quelques mètres qui les séparaient pour le lui faire ingurgiter jusqu’à ce qu’elle vomisse. Elle eut la bonne conscience de venir répondre à cette demande en se servant et en buvant une légère gorgée, alors que Nicholas tirait sur son cigare, les plats apparaissant sur la table. L’elfes avait eu la mauvaise idée de préparer les plats préférés de chacun, les assiettes se remplissant, non sans que la menace sonnant de la raison d’un tel repas. Le medicomage entreprit de se servir, laissant sa fille faire de même imaginant un instant voler ce qu’elle aimait tant, mais trouvant ça bien plus répugnant qu’autre chose. Sa baguette glissa de sous sa veste, avant de faire léviter l’assiette s’amusant délicatement.

Elle avait vu Milicent, sa nièce, puisque celle-ci avait insisté pour voir sa fille à Pré-au-lard. Le regard porté sur l’assiette se dissipas quelques peu pour revenir en direction de Victoria. Milicent allait donc se marier à Marcus Flint. Ce n’était pas surprenant et si Nicholas devait souffler la vérité au père de la demoiselle, il lui dirait de courir dessus. Les Flint avaient une certaine prestances et un certain héritage, même quand ils produisaient des êtres aussi peu agréable que l’avait été sa première femme, mère de Victoria. Nicholas reposa l’assiette non loin de lui, suffisamment pour que sa fille ne puisse l’atteindre à moins de lancer un sortilège, l’écoutant faire la causette tout en mangeant, son cigare recrachant sa fumée dans un cendrier, le vin souvent porter à ses lèvres. « Il n’a pas à donner son accord, comme elle ne l’a pas à donner.  »fit-il, non sans venir manger un morceaux de son steak parfaitement saignant. Son regard se glissa en direction de l’opposé de la table. Marcus Flint était un idiot, tout comme sa tant que Nicholas avait épousé, un nom ne faisait pas tout et il avait vu suffisamment la progéniture actuelle pour comprendre que les cuillères dorées ne suffisaient pas à faire des êtres dignes de leur nom. Victoria avait au moins le mérite d’avoir été élevé dans la cruauté, son seul faux pas ayant été d’avoir été répartis à gryffondor et de s’y être plu. Le regard neutre et froid ne quittait pas sa fille, continuant à macher allègrement. « Tout comme tu n’auras pas à le donner également. » reprit-il. Elle épouserait qui il déciderait pour elle, même s’il devait lui lancer un Impero pour qu’elle dise oui. Victoria savait qu’il n’hésiterait pas. Nicholas eu un sourire dans sa bouchée, avant de venir à poser ses couverts, posant ses coudes sur la table en y croisant ses mains. « Mais dis-moi, je suis curieux : que voudrais-tu si tu avais le choix ? » demanda-t-il. Intrigué oui, il l’était, les discussions se faisaient déjà et il avait une piste, mais il connaissait que de trop les faux semblants pour s’y fier.


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Rien n'était simple dans le demeure des Bulstrode, Victoria l’avait compris au fur et à mesure qu’elle grandissait. Rien n’était jamais suffisant. Si par le passé elle essayait de faire en sorte de tout faire pour plaire à son paternel, le temps avait limité cela. Elle tentait simplement de ne pas l’ennuyer plus qu’elle ne le faisait déjà par sa présence. Il valait mieux limiter la casse au final, même si elle détestait devoir se retenir de la sorte. Elle ne pouvait pas se battre à armes égales, loin de là, alors elle essayait d’éviter de se faire un peu trop rappelée à l’ordre en règle générale. La raison principale de sa présence ce soir, vu qu’elle n’avait aucune option pour l’éviter. Si son père la faisait venir dans leur demeure en pleine semaine, ses intentions étaient loin d’être louables, comme la plupart de celles qu’il possédait pour sa descendante. Néanmoins, la jeune femme se devait de répondre à ses attentes bien trop obsolètes parfois. Si elle faisait avec la plupart du temps, elle profitait grandement de la distance physique et morale qui se trouvait entre eux. Elle obéissait par crainte certes, mais par choix également parce que pour l’instant il s’agissait de la solution la plus saine pour elle. Désobéir, enclenchait bien souvent trop de violence et de douleurs pour qu’elle ne voulait supporter aujourd’hui. Même si parfois elle semblait incapable de retenir certains mots, comme ce qu’elle pensait suite au départ de Penny. Elle ‘avait jamais caché la déception qui la prenait à chaque fois qu’elle oubliait l’absence de celle-ci. Ni même cette réaction puérile et stupide qui lui avait pris de fuir ce manoir qui la retenait en otage. Victoria avait bien compris qu’elle appartenait à son père lors de son retour dans leur demeure, tant qu’il l’avait décidé elle serait enfermée dans cette propriété. S’il avait eu la bonté, comme il apprécie tant le lui rappeler de la laisser repartir étudier à Poudlard, elle n’avait pas de sentiment de liberté à proprement parler. Tant qu’elle ne serait pas mariée, elle n’aurait aucune échappatoire, même si elle doute d'en avoir réellement une à ce moment-là. Vu qu’elle sait parfaitement que fuir était impossible. La phrase qu’il donne pour simple réponse à l’utilité de Penny lui donnerait presque envie de vomir, tant leur vision de cette femme était différente. Elle était la mère qu’elle n’avait pas eu la chance de connaître. A cause de qui ? De cet homme en face d’elle. Si elle ignorait les réelles circonstances de la mort de sa mère, son père y était pour quelque chose, ne serait-ce que psychologiquement.

La jeune sorcière préférait donc bifurquer sur les possibles fiançailles entre ses cousins. Celles qui unissent de nouveau les familles Bulstrode et Flint à l’inverse cette fois-ci. Du coup, la jeune femme se doutait qu’il se passerait quelque chose pour son mariage afin d’éviter que son nom finisse dans l’oubli. Nicholas n’accepterait pas de faire perdre leur patronyme, elle s’en doutait, peut-être était-ce là une carte que la jeune femme pourrait jouer et utiliser en sa faveur ? Combien de sang-pur accepterait donner le nom de son épouse à sa progéniture ou pire prendre le nom de celle-ci ? Il ne devait pas y en avoir beaucoup. Les seuls qui accepteraient seraient certainement dotés de plus de bon sens que les autres et surtout d’ouverture d’esprit que Victoria pourrait accepter. Alors que son père se servait son assiette, la jeune femme fit de même tout en commençant à parler de sa rencontre avec Millicent. Rencontre qui fut tout à fait instructive suite à l’avenir des siens. Si elle doutait que son père ne soit pas déjà au courant de cet accord proposé, elle voulait être la première à lui annoncer. Si elle détestait donner des potins mondains, cette fois-ci c’était bien différent, puisque sa source d’information était une des personnes intéressées et donc elle pouvait en savoir un peu plus dans cette histoire. La jeune sorcière avait pleinement décidé d’utiliser cette information ce soir, pour pouvoir parler de quelque chose sans réelle importance. Qui ne pouvait affecter aucunement ce qui pourrait lui arriver. Si elle annonçait son étonnement, la réponse de son père ne l’étonna en aucun cas. Elle le savait bien que leur consentement n’était pas la première chose à laquelle leurs parents pensaient. Victoria avait simplement dit cela car elle connaissait le sorcier et elle se doutait qu’il aurait du mal avec cette idée. Elle savait ce qu’il pensait des Bulstrode, à cause de son père, alors c’était juste étonnant pour elle qu’il ne bronche pas. Nicholas rappela à sa fille entre deux bouchées, qu’elle n’aurait pas le choix également. Elle ne l’avait jamais envisagé, à moins de le devancer, c’était impossible. Elle n’était pas assez proche de sang-pur prêt à être marié pour pouvoir en proposer un seul. Elle sirote le verre de vin qu’elle n’avait pas eu le choix, le vin rouge n’était pas encore un élixir qui plaisait à son palais. Certains disaient qu’il fallait du temps pour l’apprécier, elle en doutait encore.

Si elle allait mettre sa fourchette en bouche elle ne fini pas son geste en voyant son père poser ses couverts et s’installer d’une manière à laquelle elle n’était pas habituée. Pas à table en tout cas. Le voir poser ses coudes sur la table et joindre ses mains de manière bien trop curieux était étrange. Elle finit néanmoins son geste en écoutant la phrase de son père. Il souhaitait réellement savoir ce qu’elle attendait si elle pouvait choisir ? Pourquoi demander cela ? Depuis quand s’y intéressait-il ? Voulait-il réellement prendre ses envies en compte ou bien les utiliser à l’inverse ? Trop de questions étaient en train de traverser l’esprit de la jeune femme. Elle imita son père en déposant ses couverts sur la table. « Je n'aurais jamais pensé que cela pouvait vous intéresser. Je n'y ais jamais réellement réfléchi. » Victoria voulait gagner du temps, elle ignorait quoi répondre. Etre honnête n’était pas réellement une bonne idée. Sauf que mentir non plus, il le remarquerait, même s’il ne le voyait pas à chaque fois, elle ne pourrait par le gruger sur cette idée. Il fallait qu’elle en profite ne serait-ce que pour faire germer une idée dans la tête de son père. Après tout elle avait réussi à le faire accepter pour ses études, alors pourquoi ne pas tenter quelque chose vis à vis de potentielles fiançailles. « Je n’ai pas envie de m’ennuyer avec un idiot sans richesse intellectuelle. » S’il y avait bien une chose qui énervait Victoria c’était bien de se retrouver face à quelqu’un qui possédait peu de connaissances et une culture limitée. Alors vivre avec quelqu’un comme cela il en était hors de question. La jeune femme a toujours fait parti des élèves les plus studieux et exigeants de son année, alors ce n’était pas très étonnant. Surtout qu’elle savait très bien que même si elle n’était qu’une femme son père appréciait cette éducation et cette érudition qui la prennait. « Si vous pouviez éviter les jeunes sorciers de mon âge. Je les trouve trop superficiels, comme si nos privilèges les avaient rendus idiots et trop attentistes. » Sa génération ne l’intéressait en aucun cas, ce n’était pas une découverte étant donné que la jeune femme restait soit avec les jeunes de l’âge de sa cousine ou même des amis de Marcus. Victoria réfléchissait à ce qu’elle pouvait ajouter, cherchant ce que son père pourrait prendre en compte. Il lui fallait du temps, du coup une question qu’elle se posait devait être lancée pour gagner un peu de réflexion. « Je me demande vis-à-vis de notre nom, vu que nous sommes deux jeunes femmes dans les descendants des Bulstrode. Nous allons perdre notre patronyme avec un mariage. Comment comptez-vous faire pour que notre nom perdure ? Il faudrait trouver un jeune homme avec une certaine ouverture d’esprit s’il doit prendre mon nom ou même le donner à nos enfants ? » Victoria ne pouvait pas finir de la sorte, il fallait qu’elle parle différemment à son père. Qu’elle en rajoute un peu, histoire de ne pas le faire passer pour un idiot s’il n’y avait pas pensé. Chose qui m'étonnerait néanmoins. « Non pas que je puisse imaginer que vous n’ayez pas pensé à cette problématique Père. Mais je pense juste que peu d'hommes accepteraient ce genre d’accord. »


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Jeu 29 Juin - 20:15


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Le soucis demeurait peut-être dans une réelle contradiction quand il observait sa fille. La haine qu’il ressentait à son égard était prédominante, simplement du fait d’avoir une progéniture qu’il jugeait totalement incapable, qui n’avait fait qu’enchaîner les erreurs selon lui et qui avait surement le pire mérite d’être une femme. Elle avait bien des tares, nombreuses, se souvenant sans mal de ses plaintes enfants, de ses gémissements quand la violence lui semblait nécessaire pour lui faire comprendre. Mais dans cette subtilité de haine, dans cette ignorance qu’il pouvait avoir à son égard, il y avait autre chose. Dans un sens, il ne pouvait pas mentir que lorsqu’il la comparait à d’autres, bien que réelle déception à ses yeux, elle était bien plus vive d’esprit et consciente de sa place dans ce monde. Elle n’avait pas grandi avec une cuillère en argent, elle n’avait pas été élevé avoir l’amour que certains donnaient à leur enfants et qui donnait parfois envie à Nicholas de vomir, quand il ne trouvait pas ça utile pour ses propres fins. Dire que Victoria n’avait pas de ressources aurait été un mensonge, encore plus de dire qu’elle n’avait pas de répondant, de manière de manipuler les mots pour trouver le juste milieu entre arrogance et respect. C’était ce qu’elle faisait continuellement avec son père, marchant sur des œufs. L’homme la regardait pourtant avec un certain dédain, ne connaissant surement pas sa fille comme un père le devrait, s’en fichant complètement dans un sens, mais redécouvrant cette dernière à chaque rencontre un peu trop longue à son goût. Comme ce repas, qui commençait tout juste et qui déjà s’annonçait riche en émotions des deux côtés. Il pouvait tellement la détruire, il pouvait tellement lui enlever tout ce qu’il lui avait donné et accorder, ça Victoria pouvait le savoir. Ce n’était que sa faute d’ailleurs si sa chère nourrice était finalement partie. Sa faute tout entière d’avoir imaginé une seule seconde que son père ne tenterait pas de la retrouver comme on cherchait habilement un bien qu’on nous aurait voler. Le regard glissa vers le pendentif qu’elle portait toujours, une idiote dans ce sens de s’attacher à si peu de choses, mais qui lui avait été bien utile. Oui, il avait renvoyé cette incapable, trop attaché à une enfant depuis des années, pour lui montrer que quoique Victoria fasse, Nicholas continuerait à diriger sa vie. Même une fois mariée. Il serait toujours son ombre, elle serait toujours son sang et cela ne pourrait pas changer. Peut-être aurait-il pu appuyer encore plus sur une forme de culpabilité d’un départ précipité, mais Victoria avait déjà suffisamment subi sa propre bêtise.

Le repas avait débuté, une fois qu’il avait été certain que le verre de sa fille soit rempli, qu’elle ait arrêter ses caprices, s’amusant presque de l’emprise qu’il possédait sur elle. Et puis finalement vint une question, amener par une rencontre qu’elle avait faite avec sa cousine. Une incapable elle aussi, comme tout les jeunes. Dans sa grande cruauté, Nicholas avait surement épargné à Victoria d’être aussi invivable, n’entendant que très peu d’échos sur l’arrogance qu’elle devait posséder bien malgré lui. Sans doute aurait-il pu faire tant de choses avec elle, tant de possibilité, mais avait préféré choisir une autre voie. La décision de la fiancer à qui il le souhaitait, appartenait totalement au père, bien trop capricieux sans doute pour donner sa fille à n’importe qui sans rien y gagner. Elle n’était pas moche à regarder et il avait reçu quelques propositions, mais aucune décision n’avait été prise. Les coudes sur la tables, dans un dédain certain des convenances, sembla laisser transparaitre une lueur de surprise dans le regard de Victoria. Chez lui, Nicholas pouvait bien faire ce qu’il voulait, la bienséance de mise en dehors, tout comme il abordait des visages différents en fonction de la personne à qui il s’adressait. La surprise d’une telle demande ne tarda pas à fleurir dans les propos de sa fille, le regard sombre perçant le visage de sa fille. « Je n’irais pas jusqu’à dire que ça m’intéresse. » Non le fait était que rien ne changerait son avis, mais elle avait le devoir de lui répondre. Ce n’était qu’une simple question. A sa réponse, Nicholas aurait presque pu penser qu’il avait bien aider sa fille. Un homme doté d’une forme d’intelligence, ce n’était pas rien. Surement imaginait-elle quelqu’un avec une charmante conversation qui la ferait rire ou avec qui elle pourrait échanger avec des heures. Le sourire en coin se dessina derrière les mains du médicomage. Un idiot serait parfait dans un sens, cela lui enlèverait toute joie de pouvoir converser, mais cela pousserait surement sa progéniture à aller trouver une soif de savoir ailleurs. Il la laissa continuer. Arquant un sourcil à cette deuxième réponse. Pas un jeune de son âge ? Son agacement pour la jeunesse aurait-il déteint sur sa fille ? C’était peu probable. Ou peut-être n’était-ce que de l’acceptation à force d’entendre Nicholas le rabâcher dans la demeure familiale. La génération au-dessus n’était pas forcément mieux, il faudrait surement chercher ailleurs. Et il connaissait bien des hommes qui en seraient ravis.

Il recommença à manger, tout en continuant de l’écouter, son regard se reportant sur son assiette, jusqu’à ce que finalement la question qui semblait tracasser bien des gens et qui était source de murmure parfois dans les repas de bonnes sociétés ne viennent à se poser dans la bouche de celle issus de son sang. Nicholas la laissa finir, sans même la couper, venant à s’essuyer les lèvres d’une serviette, reposant les couverts, avant de venir tirer une nouvelle fois sur son cigare. Son regard froid, bien que légèrement amusé se posa sur sa fille, le corps s’adossant à son siège. « Un jeune homme avec une certaine ouverture d’esprit … Intelligent … plus âgé que toi. Cela ne semble pas être réellement compatible.  »  affirma-t-il, sa main libre venant à prendre une gorgée du vin qu’il avait précédemment servit. Son regard se détourna de sa progéniture pour observer les tapisseries qui ornaient le salon, le silence se faisant pesant un instant. Le verre pourtant se reposa presque brutalement sur la table, faisant trembler le liquide qui s’y trouvait, tandis que Nicholas se redressait. « J’en viendrais presque à penser que tu me pense stupide, Victoria. »  La voix était forte, sans appel, une supposition qui n’en était pas, quand elle venait elle-même d’affirmer qu’il avait déjà penser à cette possibilité. Oui. Là demeurait le problème. « Le soucis quand on a une fille aussi incompétente que toi, aussi décevante et insignifiante, c’est que les demandes ne se pressent pas au portillons. Personne ne veut te dois. Personne. » renchérit-il, venant à tirer une bouffée sur son cigare, envoyant volontairement la fumée sur les victuailles qui se trouvaient sur la table. Ses yeux se plantèrent dans ceux de sa fille, le sourire dans un coin de ses lèvres. Une idiote. Lui qui avait eu une légère lueur d’espoir dans son éducation, cette dernière s’était tarie dans l’ombre de cette simple question. « Un nom se donne et se reprend. Si tu étais un peu plus maline, tu ne m’aurais pas posé cette question. Car il y a bien des moyens de récupérer ce qui nous ait dû, ce qu’on désire. » L’ambition des serpentard, qu’elle ne possédait définitivement pas. Il laissa son corps à nouveau toucher le dossier de la chaise, le verre reprit dans ses mains. « Tu pourrais ne pas être une éternelle déception. Avec un peu plus de malice et d’intérêt. Et comprendre par toi-même comment réussir à donner le noble nom des Bulstrode à tes futurs enfants. » Il y avait tant de moyen de garder ce nom, tant dans les négociations que dans le mariage en lui-même. Après tout un nom comme le leur ne pouvait jamais se permettre de disparaitre. Même si pour cela, Nicholas devait faire tout ce qui était dans son pouvoir.  


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Lun 17 Juil - 11:41



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Se faciliter la vie en compagnie de Nicholas semblait de plus en plus compliqué pour la jeune sorcière. Si elle savait en règle générale comment agir en présence de son paternel, rien n’allait. Le ressentiment qu’elle possédait pour lui grondait trop souvent en elle. Donc le compromis qu’ils avaient eu pour ses études était une bonne chose pour elle, lui laissant ce semblant d’espace dont elle avait besoin. Dont ils avaient besoin tous les deux. Victoria avait appris à ouvrir les yeux sur le manque d’intérêt que possédait son père pour elle, les seuls moments où il pouvait avoir un geste d’intéressement, il avait une raison particulière et qui lui servait à lui. A vrai dire pourquoi ferait-il attention à elle ? Si elle avait mis du temps à essayer d’être une attraction pour son père, maintenant elle faisait tout pour l’éviter. Restant seulement lorsqu’elle y était obligée, obéissant lorsqu’aucune autre option était envisageable. Éviter le courroux de son père était une des aptitudes que la lionne avait appris avec le temps, même si elle savait que s’il l’avait décidé, cela serait impossible de l’éviter. C’était pour cela qu’elle avait obéi pour le verre de vin, le contrarier aussitôt dans la soirée n’était pas bon pour elle. Elle écoutait donc tout ce qu’il avait à dire contre la femme qu’il avait choisi pour s’occuper de sa si gênante progéniture.

Celle-ci qui parla d’une future alliance entre ses cousins qui l’avait plutôt étonnée, mais cela lui faciliterait la vie, si le mariage avait lieu. Enfin-là n’était pas le sujet, son père avait bien compris la raison pour laquelle elle avait lancé ce sujet au fond. Mais ce fut lui qui l’étonna avec cette question qui la prit au dépourvu. Depuis quand Nicholas Bulstrode pouvait s’intéresser à ce que souhaitait sa fille ? Cette idée à laquelle elle n’était pas prête perturba légèrement la jeune femme qui n’arriva pas à la cacher de toute évidence. La réponse directe et la rappelant à la l’ordre en quelque sorte. Cette phrase était plus logique venant d’un père tel que Nicholas, jamais sa fille n’aurait pensé qu’il puisse attendre de réelles réponses. Mais elle avait décidé d’être honnête avec lui, se disant qu’il saurait trop vite qu’elle pouvait lui mentir. C’est ainsi qu’elle lui annonçait les choses qu’elle ne voulait pas principalement, mais elle n’entrait pas dans le détail, parce que comme il lui avait dit, cela ne l’intéressait pas réellement. Cela ne servait donc à rien qu’elle explique tout ce qu’elle voulait, insistant juste sur les points qu’elle préfèrerait qu’il garde en tête. Même si elle doutait clairement qu’il le fasse pour elle. Bien au contraire. Tout en se concentrant sur les réactions de son père, Victoria arrive à voir une lueur dans le regard de son père qu’elle n’arrive pas à cerner immédiatement. Comme s’il se demandait quelque chose à son égard qu’elle n'arrivait pas à lire en lui et cela la perturba un peu. Ce n’était pas ce dédain ou cette déception qui le caractérisait lorsqu’il la regardait, donc elle ne comprenait pas où cela pouvait les mener. La jeune femme se décida de parler d’un sujet qui pouvait grandement énerver son père, qui était certainement l’un des plus grands soucis de la famille Bulstrode. Le manque d’héritier mâle. Ce n’était pas simple à gérer pour les deux frères, alors qu’aucun d’eux ne voudrait perdre leur patronyme. Nicholas peut-être un peu plus, chose que sa fille savait parfaitement et même si elle en parlait avec précaution, elle voulait connaître les idées de son père. Elle serait celle qui serait mangée de la sorte, pour leur nom, Millicent serait tranquille avec les Flint sur ce point, elle ne voyait pas sa famille maternelle accepter ce genre de choses. Attendant la réaction de son père, l’appréhendant un peu, même en ayant clarifié sur le fait qu’elle imaginait qu’il avait déjà des idées en tête.

Victoria décide donc de reprendre son assiette le temps que son père réagisse, tout en l’observant. La façon dont il la regardait la fit se douter que ce qu’il répondrait ne lui plairait pas. Et rien qu’en une seule réponse, alors qu’il reprenait ses dires, elle comprit que cette intention de savoir ce qu’elle souhaitait n’était que pour la berner toujours un peu plus. Lui rappelant à sa manière qu’il était celui qui aurait le dernier mot, qu’elle ne pourrait proposer des idées, mais que seules celles qu’il souhaitait l'emporterait. Un soupir venait de s’échapper des lippes de la fille quand le père lui annonce un fait qu’elle avait contredit en amont. Sachant que cette phrase n’était là que pour le plaisir de démonter les espoirs de l’enfant. Cache mot que Nicholas utilisait était là pour blesser sa fille, elle le savait que trop bien et finalement se décide à prendre le verre de vin qu’elle s’était servie sans réellement en boire. Elle avait besoin d’oublier ce qu’il racontait, elle fut tout de même étonnée par la fin, que personne n’ait fait de proposition était étrange. Elle doutait de la sincérité de son père vis-à-vis de cela, les jeunes femme femme avec un sang aussi pur que celui qu’elle possédait n’étaient pas si nombreuses. Alors, elle doutait réellement qu’aucune famille ne s'était approchée d’eux. La force du regard de Nicholas dans le sien a toujours été quelque chose qu’elle s’empêchait de rejeter, parce qu’elle ne pouvait pas baisser les yeux. Même si c’était ce qu’il voulait d’elle, Victoria savait parfaitement qu’il continuait son éducation à sa manière ce soir-là. Lui rappelant toujours à quel point elle était incompétente et insignifiante à ses yeux, idiote également. Ce qu’elle n’était pas et il le savait, elle en était certaine. La jeune sorcière avait besoin de savoir ce que son père comptait faire avec cette partie, le fait de récupérer leur patronyme était tout aussi important pour elle à sa manière. Si elle apprécierait de ne plus être sous le toit de cet homme qu’elle déteste un peu plus chaque jour. Elle est une Bulstrode et ne compte jamais l’oublier ou bien laisser qui que ce soit l’oublier. Elle n’avait jamais compris pour quelle raison une femme devait prendre le nom de son époux. « Ne dois-je pas connaître certains termes de vos négociations en cours ? Pour ne pas être celle qui fait tout capoter aux vues des idioties dont je suis capable ? » Se dénigrer un peu ferait plaisir à son père, elle se doutait qu’il comprendrait ce qu’il voudrait dans cette phrase. Mais au moins, c’était dit, elle devait savoir ce qu’il souhaitait imposer à son futur époux, ne serait-ce que pour être sur la même longueur d’onde et ne rien gâcher, parce qu’elle se doutait que son courroux serait peut-être aussi percutant que suite à sa fugue. « Ou bien préfériez-vous peut-être que je vous fasse éternellement honte devant d’autres grands de ce monde ? » Victoria savait parfaitement que ce genre de cartes était à double tranchant avec son père, pourtant, elle osait. Après tout, si elle était aussi décevante pourquoi ne pas la donner au premier venu ? Non, elle savait qu’il appréciait bien trop l’emprise qu’il avait sur elle pour la laisser. « Ou ne serait-ce pas le fait que vous ne vouliez pas perdre l’un de jouet favoris ? » Cette insolence si peu masquée dont elle venait de faire preuve démontrant à son père qu’elle le connaissait peut-être un peu qu’il ne l’imaginait.


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Il déciderait, il ne pouvait pas y avoir d’autres solutions. Et pourtant si Nicholas aurait aimé prendre son temps pour trouver le bon parti pour sa fille, le seigneur des ténèbres, lui en avait décidé autrement privilégiant les mariages rapides et le sang pur à foison plutôt que les intérêts. Il savait pourtant l’essentiel, que l’attente rendrait la chose de plus en plus cruel au fur et à mesure. Dans un sens, il pourrait parfaitement ne rien dire à sa fille, ne lui donner aucune information avant de la conduire à l’hôtel sans plus de cérémonie, trouver un homme aussi bourru qu’il pouvait l’être, aussi cruel que Nicholas pouvait l’être en somme et la promettre un jour, la mettre au pied du mur. Cette suggestion lui avait effleurer l’esprit plus d’une fois, plus souvent qu’il ne l’aurait cru, pour voir le regard effaré de sa vie quand elle se rendrait compte de la supercherie. Mais pour le moment personne ne voulait de Victoria, personne ne s’y intéressait réellement, ce qui l’agaçait, car par-dessus tous les jeunes hommes avaient cette arrogance de vouloir garder leur nom, ce que Nicholas ne pouvait supporter, conscient pourtant qu’avec beaucoup de doigté, de mots et un peu de cruauté il parviendrait à trouver quelqu’un. Peut-être que si elle voulait l’intelligence, la stupidité ne serait pas une mauvaise chose, quelqu’un qui serait suffisamment naïf pour croire un plan qui n’allait pas dans son sens. Peut-être que si elle y mettait un peu du sien pour lui montrer qu’elle n’était pas une éternelle déception, cela pourrait fonctionner. Mais il avait peu d’espoir sur ce point-là. Nicholas observait sa fille, il écoutait les questions qu’elle tentait de poser pour en apprendre davantage sur les plans qu’il avait l’intention de mettre en place pour son futur mariage, pour son union à venir auxquelles elle ne pourrait jamais échapper. Un sourire mauvais émergea sur les lèvres du médicomage, amusé par la situation, amusé qu’elle s’inquiéter de ce qu’elle allait devenir, qu’elle se berne d’illusion sur le fait qu’il en avait réellement quelque chose à faire de son avis.

Il aurait presque ri en écoutant sa fille, tentant de rentrer dans le rôle qu’il lui donnait sans cesse. Nicholas était bien conscient qu’elle n’était pas sotte à ce point, elle n’était rien d’autres qu’une déception pour lui, une jeune femme qui pouvait accomplir de grande chose, mais qui ne faisait qu’enchaîner les erreurs, encore et encore. Qu’elle se dénigre pour lui faire plaisir aurait presque put le toucher en somme, alors qu’il s’en moquait éperdument, le cigare ramener à ses lèvres, une gorgée de vin en la laissant continuer, en la laissant supposer ce qu’il avait à l’esprit, ce qu’il pouvait imaginer. Oui elle commettrait surement des erreurs, c’était dans ses gênes dans tout son ADN, alors qu’un bref instant dans le regard du médicomage, une lueur s’alluma, presque un regret de ne pas avoir été bien plus stricte avec elle, quand il l’avait déjà suffisamment été. Elle avait ce tempérament de sa mère, cette manière de parler tout en cachant ses véritables pensées, de toujours choisir soigneusement ses mots comme il le lui avait appris avec dureté, mais également cette facilité à ne jamais détourner son regard. Peut-être aurait-il dû être plus rude, pour que jamais elle n’ait cette lueur de défi dans les yeux, mais qu’importe. Le sourire de Nicholas ne quittait pas ses lèvres, que trop amusé par la situation. « Tu resteras toujours mon jouet, Victoria. Mariée ou non. »affirma-t-il, d’un ton aussi neutre que calme. Il resterait son père pour son plus grand désarrois et aucun être aussi stupide que la jeunesse actuelle ne l’empêcherait d’agir sur sa fille autant qu’il le souhaiterait. « Peu importe ce que je te dise, ce que j’imagine, tu ne cesseras jamais de me faire honte. Tu commettras des actes idiots en pensant bien faire, en imaginant pouvoir te sortir de mon emprise. Mais jamais Victoria cela n’arrivera. » Les mots avaient une puissance face à l’insolence de sa fille, le ton toujours aussi neutre et sûr de lui, des secrets qu’il gardait précieusement pour lui.

Les couverts posés sur la table, Nicholas claqua des doigts pour que l’elfe vienne débarrasser, gardant pourtant précieusement la bouteille, ainsi que le cendrier où son cigare se trouvait à cet instant. Il joua un instant, la fumée s’échappant de ses lèvres. Son corps s’affala dans le siège où il se trouvait, son coude se posant sur l’accoudoir. « J’ai trouvé où tu feras ton stage. » fit-il finalement. « Auprès de qui serait surement le plus exact. » Il tira à nouveau sur son cigare, avant de terminer son énième verre de vin, l’alcool commençant doucement à s’éparpiller dans son sang. « Tu remarqueras que je suis plutôt clément sur ce fait, puisque ton futur tuteur n’est pas moins que juriste au département de la justice magique. » Nicholas marqua une pause, fixant attentivement les traits de sa fille, ne donnant pas le nom de l’homme qui bien qu’utile dans son emplois était pourtant un alcoolique de la pire espèce. « Bien sûr je compte sur toi pour faire bonne impression, dire oui à tout ce qu’il te dira. Surtout que je compte bien être tenu au courant de tes moindres faits et gestes. » reprit-il. « Ne me déçois pas ! » C’était bien plus un ordre, qu’une demande, le regard noir se faisant perçant. Evidemment qu’il saurait ce qu’il en serait tout au long de son stage, du moindre faux mouvements à guetter, de ses évolutions. Dans un sens, même s’il avait mis du temps avant d’accepter la demande de sa fille, une part de lui ne pouvait que gratter un peu de fierté qu’elle tente de se diriger dans cette voie. Qu’elle réussisse, c’était une autre histoire.


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Victoria Bulstrode & @Nicholas F. Bulstrode

Les soirées en compagnie de Nicholas étaient détestables, rien ne garantissait qu’elle rentrerait à Poudlard sans ecchymose. Pourtant pour l’instant, il semblait seulement vouloir faire du mal à sa fille avec ses mots. Chose beaucoup plus simple à gérer pour Victoria maintenant. Ce qu’il lui disait, cela ne lui faisait plus grand chose, elle arrivait à passer au-dessus. Elle avait simplement besoin de s’éloigner de lui pour ne pas ressasser toutes les atrocités qu’il était capable de lui dire. Mais ce soir-là, elle savait très bien que quelque chose allait être annoncé et de toute évidence, ce n’était pas ses fiançailles. Chose qui la rassure un peu d’ailleurs, elle n’avait pas envie de passer du temps avec un crétin que son père pouvait lui choisir. Elle serait donc encore un peu libre, il fallait donc qu’elle en profite. La discussion à laquelle elle répondait ne servait à rien, hormis à faire passer le temps, elle s’en doutait. Néanmoins, elle savait au moins si elle se ferait manger rapidement ou non et pour l’instant la fille Bulstrode était tranquille. Ce qui la rassurait un peu, même si elle savait parfaitement que si son père ne faisait pas de choix, les opportunités qu’il avait pu avoir ne lui plaisait pas. Malgré le fait qu’elle se doute du fait qu’il cherchait quelqu’un qui la ferait certainement souffrir, elle savait qu’il voulait garder le contrôle sur sa progéniture. Donc il ne pouvait pas choisir n’importe qui s’il voulait toujours l’avoir en main, puisqu’il est probable que n’importe quel époux n’accepte pas que le père de sa femme s’imisce dans leurs affaires. Non pas que Nicholas serait du genre à la protéger, loin de là, elle en avait conscience, hormis peut-être s’il s’agissait de son honneur. Puisque cela se répercute sur lui, il faudrait certainement que sa fille puisse perdre quelque chose d’aussi important pour qu’il s’intéresse à sa sécurité.

Les différentes capacités qu’elle avait dû acquérir au fil des années afin de se protéger de son père étaient parfois magistrales et parfois vaines. S’il avait décidé qu’elle souffrirait cela lui arriverait. Mais elle ne cherchait qu’à se libérer de cette emprise qu’il possédait sur elle, il le savait très bien et lui rappelait qu’elle n’en sortait pas facilement en règle générale. Utilisant l’un des mots qu’elle déteste mais qui la caractérise pour lui, c’était certain, Victoria était le jouet préféré de Nicholas. Elle le savait, si ses camarades manquaient à leurs parents lorsqu’ils se trouvaient à Poudlard, elle lui manquait simplement parce qu’il ne pouvait pas agir à sa guise. Le Bulstrode était un être abject lorsque l’on connaissait réellement la profondeur de son âme, s’il en possède une. Chose dont sa fille commence même à douter. Surtout qu’il lui répond clairement qu’elle resterait ce jouet qu’il possède mariée ou non. Sauf que non, elle ne lui laisserait certainement pas cette opportunité, quitte à faire un pacte avec son fiancé ou époux, mais celui-ci se devrait de l’aider à éloigner son paternel de leur vie. Chose qui ne serait pas une mince affaire, elle s’en doutait, mais elle compte bien contrer certains de ses plans lorsqu’elle ne serait plus une habituée du manoir. « Je ne cherche pas à lancer une partie d’échec entre nous Père. J’ai déjà appris que cela ne servait à rien de vous fuir. Je n’ai jamais rien demandé, j’ai toujours obéi et je ne pense pas être aussi capricieuse et naïve que les filles de mon âge. » Elle savait parfaitement qu’elle était loin de gagner une bataille contre lui, donc c’était loin d’être ce qu’elle cherchait pour l’instant. Elle avait juste fini d’attendre son approbation, s'étant résignée qu’elle ne l’aurait jamais.


L’obéissance des elfes de maison était bien plus rapide que celle de l’héritière, elle laissait donc récupérer son assiette et les mets qu’ils n’avaient pas touchés, sachant que l’une d’entre elle lui préparera un petit panier qu’elle emmènera à Poudlard. Alors qu’elle observait oubliant le temps d’un instant la présence de son père, sa voix la ramena à lui. Cette annonce qu’il lui offre explique donc la raison pour laquelle la jeune sorcière avait dû quitter l’école de magie en pleine semaine pour le retrouver. Il avait attiré son attention et sa curiosité par la même occasion, Victoria avait besoin d’en savoir plus, mais elle ne comptait pas le montrer réellement et l’écoutait donc nonchalamment en n’en perdant pas une miette. Il avait enfin choisi son tuteur, elle n’avait visiblement pas encore le droit de connaître l’identité de la personne, mais au moins cela avançait. Elle pourrait donc rapidement rejoindre les couloirs du ministère, chose qui la rassurait et l'inquiétait un peu en soi. Elle espérait qu’elle ne serait pas reléguée à des tâches trop subalterne après tout elle était une sang-pur, elle ne souhaitait pas être dénigrée. La capacité de Nicholas de se mettre en avant, s'annonçant clément était presque à vomir pour son enfant, mais elle gardait bien ce sentiment pour elle. Les reproches arrivaient et la mise en garde qui allait avec également, il n’avait pas mis bien longtemps pour le lancer. Son dernier regard qu’elle croisa sous-entendait énormément de choses, en plus de ces trois petits mots qu’il avait utilisés. « Vous m’avez donc faite venir pour m’annoncer cela. » Il fallait qu’elle en sache un peu plus, mais elle doutait clairement qu’il le fasse réellement. Donc elle ne poserait pas de question, cette information lui suffisait pour l’instant. « Je vous remercie néanmoins d’avoir réussi en si peu de temps. » Après tout cela ne faisait pas si longtemps que cela qu’elle lui avait demandé de commencer des études en droit et elle lui avait fait comprendre qu’elle souhaitait devenir juriste, alors quoi de mieux que d’apprendre avec l’un des leurs. « Il me semble que dès lors qu’il s’agissait d’apprentissage je ne vous ais jamais déçue. » Une allusion plus ou moins subtile à ses notes plus que réussies au cours de sa scolarité et elle comptait faire de même avec ses études universitaires. Hormis le fait d’avoir fini chez les rouges et ors, il n’avait rien pu lui reprocher.


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Nicholas Bulstrode & Victoria Bulstrode
C’était aussi cruel que plaisant en somme, ce genre de situation. Victoria serait toujours liée à lui, quoiqu’elle décide, quoiqu’il se passe dans sa vie. Elle portait son nom, elle portait son sang dans ses veines et si elle n’avait absolument rien tiré de son père, c’était un fait qu’elle ne pourrait jamais renier. Un spectateur silencieux observant la scène aurait pu voir toutes la cruauté dont faisait preuve Nicholas Bulstrode envers sa fille, ce côté pervers qui lui convenait très bien, de pouvoir la faire rappliquer quand il le souhaitait, de pouvoir user de n’importe quelle puissance entre ses mains pour toujours maitriser le moindre fait et geste de sa fille. Une autre personne soufflerait peut-être qu’au fond c’était peut-être cette sensation qu’elle lui échapperait un jour qui le faisait réagir comme ça. Mais une personne qui rentrerait dans l’esprit de Nicholas saurait une chose : non il n’avait aucune crainte qu’elle lui échappe, ni une fois mariée, ni même si elle décidait stupidement de se rallier à quelques fanfarons qui penseraient défier l’autorité mise en place. Une possibilité qui lui était déjà venus à l’esprit quand il observait attentivement le regard de sa progéniture assise à plusieurs mètres de lui, lui apportant une forme de clémence sur le fait qu’il ne lève pas la main sur elle. Il avait détesté avoir une fille, il avait transféré toute une frustration emmagasiner pendant des années à l’égard de sa femme sur le pauvre brin de femme qu’était devenue Victoria. Elle lui ressemblait tant, aussi insignifiante, ce regard larmoyant qui pourtant déceler une part de rébellion dans une lueur. Nicholas la voyait toujours cette petite marque dans les yeux de sa fille, qui se faisait pourtant discrète pour un œil non avertis, qui avec le temps était devenus si succincte, dans un comportement typiquement amadoué, à l’image d’un animal qu’on aurait dressé. Là-dessus, il se serait presque félicité de savoir l’emprise qu’il possédait sur elle, d’avoir réussi à taire les sottises dans son esprit, comme le fait qu’elle puisse espérer lui échapper. Il l’avait retrouvé des mois auparavant, il avait truqué le jeu depuis des années maintenant et cette idiote devait surement avoir l’espoir qu’un jour fiancée, elle puisse négocier pour s’éloigner de lui. Nicholas ne la laisserait jamais faire, trop amusé par le pouvoir qu’il exerçait sur elle, trop conscient aussi que le seul moyen de pouvoir continuer à jouer de cette manière soit que le futur époux de sa fille soit plus ou moins à sa botte. Et il n’était pas fou pour aller piocher dans les ignorants adolescents qui se déguisaient en adulte. Non, il chercherait ailleurs, il en était certain.

Elle avait appris, elle avait compris que ça ne servait à rien de se lancer à cœur perdu dans une tentative vaine de rébellion, les mots là pour adoucir, pour rentrer dans la direction que Nicholas lui avait inculquer à mesure des coups. Stupide, le Bulstrode ne l’était pas, il savait que sa fille avait apprit à s’abaisser jusqu’à terre pour ne pas subir trop de violence de sa part. Et dans un sens ça l’énervait presque cette substance d’arrogance qu’il discernait dans sa voix. Que ça l’agace n’était en soit pas une bonne chose, sentant les effluves des verres de vin venir titiller son esprit, en même temps que son cigare se faisait toujours fumant entre ses lèvres. L’arrogance faisait partis des caractères que partageaient beaucoup de sang-pur, de savoir pertinemment où était sa place, mais elle manquait presque de l’oublier en se comportant ainsi. Contradiction évidente, pour un œil avertis, de vouloir que sa fille puisse se montrer plus téméraire à son égard, mais qu’en même temps elle se montre tout aussi conciliante. Là était peut-être toute la cruauté, mélangé au paradoxe. Le regard sombre se posa sur le visage de la jeune Bulstrode, une nouvelle lueur éclairant le visage de son géniteur. Le cigare se fit tapoter contre le cendrier présent à côté. Le verre fut ramené à ses lèvre terminé d’une traite, avant qu’il n’en vienne à claquer des doigts et qu’un elfe apparaisse à nouveau. Il ne prononça aucun mot à l’égard de la créature, n’en ayant pas besoin pour que son verre soit rempli à nouveau. « J’aurais peut-être dû te rendre capricieuse et naïve, cela aurait donné une autre tournure à cette conversation. Je ne doute pas que tu aurais bien fait preuve de moins d’arrogance ! » répondit-il, le ton aussi calme qu’étrangement rude. Violent, les mots pouvaient l’être, tout comme les gestes et heureusement dans un sens qu’il était trop occupé avec son cigare et son alcool pour avoir la volonté de se lever en direction de sa fille.

Sur un simple ordre silencieux les elfes s’activèrent pour débarrasser, ne laissant pas plus le reste des convives manger ce qui se trouvait dans leur assiette. Autant balancer l’information directement, ne pas s’attarder sur plus de conversation, Nicholas sentant une profonde intention s’activer de plus belle à mesure que les minutes s’éternisaient en face d’elle. Il lui avait trouvé un mentor, il lui avait trouvé quelqu’un d’aussi ennuyeux que possible qui devrait s’occuper de sa fille, lui rendre des comptes sur tout ce qui se passerait. Nicholas n’y manquerait pas. Clément, il l’était, l’endroit rêver pour une jeune femme qui selon ses dires rêvaient de pouvoir travailler dans la justice magique et faire la fierté de son nom. Travailler. Etudier. Nicholas n’avait pas été pour dans un premier temps, ne voyant pas l’intérêt, surtout que sa fille ne servirait bien qu’à se faire engrosser pour produire un héritier. La mise en garde était de mise, conscient pourtant dans un sens, dans un petit fracas au fond de lui qu’elle ne ferait jamais rien contre le nom qu’elle portait. Oh, une autre part de lui soufflait que Victoria serait bien capable d’entacher la famille Bulstrode, qu’elle le veuille ou non, avec toute la bonne volonté du monde. Elle ne devait pas le décevoir, il n’aurait qu’un mot à dire pour que tout s’évapore en fumée, pour lui montrer que s’il n’avait pas été enfermé à Azkaban auparavant c’était bien parce qu’il maitrisait les tournures de phrases. Un rictus perla sur son visage. Décelait-il ce qu’il imaginait sur le visage de sa fille ? Avait-elle imaginé un quelconque intérêt pour sa personne pour la faire venir ici en pleine semaine. Il n’avait pas élevé une fille stupide, ni même naïve, elle était loin l’enfant à qui il avait put faire faire un serment inviolable. Son corps s’affala sur sa chaise, le cigare commençant doucement à s’éteindre. Les mots étaient énervants à entendre, des phrases conventionnelles qu’elle ne pensait probablement pas. Mais au moins elle marquait un point, elle avait toujours su montrer certaines capacités pour avoir des notes correctes dans les différentes matières. Heureusement dans un sens, il n’aurait jamais supporter l’inverse. « C’est un fait. Pour une fille comme toi, c’était au moins le minimum demandé.  » Ne pas lui faire honte plus qu’elle ne l’avait déjà fait, le regard ne cessant de scruter le visage de Victoria, le cigare dans la bouche, les yeux se plissant un moment dans sa direction.

L’information avait été donnée et la conversation aurait put s’arrêter là, elle aurait pu se lever en affirmant retourner à Poudlard, courber l’échine comme d’autres le faisait, mais Victoria comme Nicholas savait qu’elle ne pourrait se lever tant qu’il n’aurait pas donner l’autorisation. « Tu donnes l’air d’être déçue que je t’ai fait venir pour t’annoncer ce genre de chose. » affirma-t-il, dans une certaine évidence. « Peut-être espérais-tu quelque chose de plus ? Ou de moins de ma part. » Avait-elle encore de l’espoir concernant leur relation ? Avait-elle des envies adolescentes que son père se montre attentif ? Qu’il lui parle de ses études, de ses amis ? La question était à double tranchant et la réponse allait devoir être murement réfléchis. Il tira à nouveau sur son cigare, l’écrasant dans le cendrier. Le verre se ramena à ses lèvres et tandis qu’il s’arrêtait avant de boire, un sourire mauvais se dessina à travers, l’amusement certains et mesquin. « Il est vrai, j’aurai pu t’envoyer un hiboux pour t’annoncer la nouvelle, cela ne m’aurait éviter de t’avoir en face de moi. » Le liquide descendit dans sa gorge, le contenant reposer allègrement sur la table. Il aurait pu, mais l’emprise qu’il avait sur sa fille était tout autant exaltant que celui de voir comment réagissait un être presque mort sur une table de torture.


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Les faux-semblants de cette conversation semblaient être bien trop au goût du père Bulstrode. Chose que sa fille haïssait chez lui, devoir supporter ces phrase qui n'apportent que denigration et désapprobation. Néanmoins, la jeune femme s’y était faite, la plupart des mots que son père pouvaient utiliser pour la qualifier glissaient sur elle dès à présent. Elle n’y faisait plus attention, puisqu’au fond, elle savait qu’elle valait bien plus que ce qu’il cherchait à lui faire croire. Donc il pouvait l’insulter autant qu’il le souhaiterait, elle ne le laisserait plus entrer dans sa tête comme il avait déjà pu le faire. Cette petite fille naïve qui attendait simplement les réactions de son père faisait partie du passé. Cependant, elle était obligée d’écouter et d’obéir, même si elle pensait des choses bien contradictoires par rapport à son paternel. N’arrivant plus à ne serait-ce qu’essayer de comprendre ce besoin qu’il possédait de la dénigrer autant. Elle préférait donc passer au-dessus de cette manière qu’il avait de lui parler, préférant ne plus le laisser entrer dans sa tête avec facilité. Même si elle savait qu’il en était capable d’autres manières. La déception constante de son paternel avec elle provoque également la même chose pour sa fille, mais il semble ne pas s’y intéresser. Elle qui avait toujours voulu simplement le rendre fier, cette envie lui était rapidement passée lors de ses premières années à Poudlard, comprenant de mieux en mieux que rien ne serait assez bien pour Nicholas.

Le but de Victoria étant d’être tranquille lorsqu’elle se retrouvait en compagnie de son père dorénavant, si elle n’hésitait pas parfois à donner son avis, seulement lorsqu’il lui était demandé, elle réfléchissait toujours aux mots qu’elle utilisait. Pour limiter la casse. Eviter la colère et les coups, elle savait le faire, elle était devenue maîtresse dans ce registre, même si bien souvent, il suffisait d’un seul petit mot pour que le père Bulstrode s’emporte sur sa progéniture. Elle lui rappela donc qu’elle ne souhaitait pas se battre contre lui, qu’elle savait parfaitement qu’il était celui qui possédait l’emprise sur l’autre. Elle ne serait sauvée que par elle-même, le temps se faisait long, mais elle ne trouvait pas encore comment se lancer dans cette idée. Il la retrouverait, elle l’avait assez bien compris lors de cette tentative qu’elle avait faite. Elle ne put s’empêcher de sourire lorsqu’il annonce qu’il aurait dû la rendre naïve et capricieuse, en secouant la tête négativement. Il n’aurait jamais supporté une enfant comme cela, c’était impossible pour lui de supporter des caprices. Au fond, Victoria devait être l’une des jeunes sorcières de son âge à posséder le moins de chose et surtout à réclamer au minimum à son géniteur. Si elle n’avait manqué de rien, elle avait appris à ne demander que si cela pouvait apporter quelque chose à leur nom et rien d’autre. Même si Penny avait pu lui offrir quelques petites choses en l’absence de Nicholas, cela ne l’avait pas habituée à avoir tout ce qu’elle réclamait. « Je doute clairement que vous ayez supporté une enfant comme Millicent. » Une pause s’imposait, sa tante avait rendu sa cousine un peu trop capricieuse, il le savait très bien, les deux frères avaient du en parler. Même s’ils étaient tous les deux déçus d’avoir une fille. Sur ce point l'aîné s’en sortait le mieux. « D’après le peu que j’ai pu lire en psychomagie, un enfant prend le caractère de la personne avec qui il vit. Je suppose donc que mon arrogance vient de vous. » Elle pouvait se permettre de dire cela, n’était pas la spécialité de son père, il ne la contredira pas, enfin c’était ce qu’elle espérait tout du moins.

Victoria resta sans réaction lorsqu’il lui répondit sur le fait qu’elle lui annonce qu’il n’avait jamais rien eu à redire sur ses résultats scolaires et qu'il s'agissait bien de cela qu’elle pouvait aller rejoindre le ministère aussi rapidement. Néanmoins, la première réponse du père était toujours aussi vexante qu’il le souhaite, rappelant constamment le fait que la jeune sorcière se retrouve à Gryffondor, il n’avait jamais fait le deuil qu’elle ne se retrouve pas chez les verts et argents. Elle écouta le reste de ce qu’il avait à dire, sans réagir, elle devait lui offrir le minimum de réaction possible, elle le savait, il ne fallait pas lui faciliter la vie. Déçue ? Non, surtout que étrangement aucun coups n’avaient été portés et les mots pouvaient faire moins de dégâts ces derniers temps, même s’il ne semblait pas l’avoir remarqué. Chose qu’elle ne lui dirait jamais d’ailleurs. Sauf qu’elle ne put s'empêcher de rouler des yeux lors de sa dernière phrase lui annonçant qu’il aurait pu lui dire la nouvelle par hiboux afin de ne pas avoir à supporter sa présence. Elle savait pourtant que ce geste pouvait déclencher la violence de Nicholas. « Nous savons tous les deux que mes réactions sont trop importantes pour vous, pour que vous gachiez une possibilité de savoir comment cette information m’affecterait.[/color][/i] » Elle devait réfléchir un peu plus au reste de son questionnement, parce qu’elle savait qu’il attendait qu’elle tombe dans son piège, son cerveau avait appris à répondre par séquence à son père, afin de réagir au mieux et essayer d’anticiper la colère. « A vrai dire je n'attends plus grand chose de nos conversations. Vous me demandez, je viens. J’écoute et vous laisserai profiter de mon départ dès que vous le souhaiterez. » Elle avait bien perdu tout espoir qu’il s’intéresse réellement à ce qu’elle souhaitait, alors, pourquoi cacher qu’elle n’était là que simplement parce qu’elle avait reçu un ordre. Sinon elle ne serait pas là. « Après tout n’était-ce pas notre accord, lorsque vous avez accepté gracieusement de me laisser faire des études ? » Si sa langue voulait continuer en ajoutant le fait qu’il se débarrassait d’elle de la sorte, elle savait parfaitement qu’elle ne pouvait pas le faire. Elle était sonnée telle une elfe de maison dans la demeure dans laquelle elle avait grandi et qu’elle héritait, alors au fond, elle agissait comme le toutou qu’il voulait, portant cette laisse dont elle n’arrivait pas à se défaire.


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Nicholas Bulstrode & Victoria Bulstrode
/!\ Warning ! Ce post fait référence à de la violence et peut heurter la sensibilité. Si la description n'est pas trop approfondis selon moi, je ne voudrais pas être responsable de trauma. Sachez par ailleurs que la joueuse ne cautionne absolument pas les actions de son personnages./!\

Il observait Victoria, le regard attentif aux moindres expressions du visage de sa fille, qui, il devait bien le reconnaitre, avait grandi. Elle était loin la gamine qui demandait son attention, qui essayait tant bien que mal de chercher une marque de tendresse de la part de son père. Et elle était peut-être un peu trop loin à son goût. On ne pouvait pas lui reprocher d’avoir bien éduquer sa fille, l’allure droite, une forme d’intelligence de savoir où était sa place, mais il connaissait que trop le regard de cette dernière pour savoir que peu importe ce qu’il dirait, tout ce qu’elle attendait été de se retrouver loin de lui. Là où il n’avait pas d’influence sur elle, où Victoria pouvait se plaire à être qui elle voulait, à fraterniser avec toute sorte de personne en oubliant son rang et son éducation. Nicholas ignorait encore comment il avait pu louper autant de choses pour que cette moins que rien n’arrive à gryffondor. Elle était une honte pour les Bulstrode, surtout quand le choixpeau aurait put l’envoyer dans une autre maison à sa simple demande. Non, au lieu de ça, elle avait acquiescé sans rien dire, comprenant pourtant la rage qui sommeillerait chez son père quand il l’apprendrait, une nouvelle déception de cette fille qui était la sienne. Son propre sang, bafoué par la jeune femme qui se tenait devant lui, la rage bouillonnant comme à l’accoutumé malgré une prestance toujours en contrôle et horriblement froide à l’égard de sa progéniture. Mais il ne suffisait pas de grand-chose pour qu’il lui rappelle qu’il avait encore tous les droits sur elle, qu’il pouvait à tout moment lui interdire de retourner à Poudlard, de continuer ses études, ou même à présent annuler le stage qu’il avait trouvé pour elle. Nicholas Bulstrode le savait, sa fille pouvait se montrer ingrate envers lui, ne se rendant pas compte de tout ce qu’il faisait pour elle, de tout ce qu’il avait déjà fait, pouvant au combien appuyer sur ce point, bien que le fait qu’en connaissant l’homme, l’égoïsme était bien plus marqué que l’altruisme. Surtout envers sa fille. Elle ne souhaitait pas se battre, les mots ayant le ton de l’agacer au plus haut point, malgré la véracité dans ses propos. Il aurait dû la pousser à être naïve, à ne pas croire le monde qui l’entourait et merlin savait qu’il aurait pu. La cacher au reste du monde, la rendre capricieuse, ayant choisit une tout autre voie que celle des jeunes d’aujourd’hui à l’instar de sa chère cousine. Millicent. Victoria n’avait pas tort, il aurait surement haï avoir une fille comme sa nièce. Encore plus que d’avoir celle qui lui faisait face actuellement. Il tira sur son cigare. « Alistair a manqué de pragmatisme à ce sujet.  » murmura-t-il plus pour elle que pour sa fille, la table en distance ne lui permettant qu’à peine de l’entendre.

Nicholas ne put s’empêcher de rire, ce genre de rire mauvais quand il entendit la suite de propos de Victoria. « Tu lis de la psychomagie ?! Que c’est charmant.  » Voilà donc qu’elle essayait de comprendre la science humaine. Dans une autre vie surement que Nicholas lui aurait appris beaucoup de choses sur la douleur humaine, sur les formes et les manières de camoufler des intentions, de comprendre comment un geste pouvait ne jamais être anodin. A sa manière, il l’avait déjà instruit à sa progéniture, mais la prendre sous son aile au sein de l’hôpital Sainte-Mangouste aurait été aussi exaltant qu’agaçant. « A se demander pourquoi tu n’as pas choisi la médicomagie comme discipline. » fit-il remarquer. Il le savait et elle n’avait pas besoin de lui répondre en théorie, bien que l’affirmation supposât une explication. Les deux membres de la famille savaient que Victoria désirait uniquement s’éloigner de son père, qu’elle désirait pouvoir se libérer de ses chaînes, sans prendre conscience que jamais elle ne le pourrait totalement tant que Nicholas serait vivant. Et pour éviter un éventuel problème, il avait tout fait pour que jamais elle n’en ait la moindre envie. Le verre de vin fut à nouveau rempli, le liquide jeu au seins du grand verre. Elle se trompait sur le fait qu’il lui ait transmit son arrogance, dans une certaine mesure cela était bien le cas, dans une autre, elle en faisait preuve dans sa manière de s’exprimer dans les tentatives de ne jamais le mettre plus en colère qu’il ne l’était déjà. Une part de lui aurait pu être fière de ce qu’elle était, de voir qu’elle savait se contenir quand le regard en disait long, quand il savait qu’elle faisait attention à ses mots pour ne pas créer plus de rage dans le cœur de son père. Un contradiction qui sommeillait en lui, dans la manière dont elle répondait, dans ce qu’elle avait de bon en elle, les notes toujours parfaites, une choses minime quand le reste ne lui convenait pas. Aurait-il changé réellement d’avis si elle avait fini à Serpentard ? Rien n’en était moins sûr.

Le cigare se consuma, le verre fut reposé sur la table, l’affirmation serpentant dans la bouche du médicomage, le regard scrutant toujours le visage de Victoria, qui eu le malheur de rouler des yeux. Un geste simple, que n’importe quel adolescents auraient pu faire face à un parents courtois et remplis d’affection, mais qui fit vriller légèrement Nicholas. Elle tenta de se rattraper, de le brosser dans le sens du poil. Oui les réactions de sa fille l’intéressaient toujours, une délectation alors que le liquide se déversait sur la langue du mangemort. Il marqua une pause, la laissant continuer. L’homme se redressa, la rage bouillonnant dans son cerveau, le sang affluant à travers ses muscles, la posture pourtant tranquille. « C’est un fait que je peux t’accorder.  » concéda-t-il, les pas contournant brièvement le siège où il était assis précédemment. Sur tout ce qu’elle avait put exprimer qu’il s’agisse des réactions, du pacte qu’ils avaient eu concernant son stage ou sur le reste, elle avait su se montrer réfléchis. Il scruta un instant l’un des tableaux qui ornaient la salle à manger, les traits de peintures d’une grande fresque remplis de détails. Les yeux aussi sombres que ceux de Victoria, se tournèrent en même temps qu’un sourire se posait sur ses lèvres. « Mais je me demande à quel moment penser que faire preuve d’insolence à mon égard pouvait être dans ton intérêt. » La baguette fut sortit aussi rapidement que possible, le sortilège de torture traversa les lèvres en direction de sa progéniture, observant avec attention le corps se mettre à serpenter de cette sensation horrible. L’air était jouissif sur le visage de Nicholas, les pas commençant doucement à se rapprocher tout en gardant le sortilège actif, l’envie trop grande, la satisfaction bien trop évidente dans le sourire mauvais qu’il lui adressait.

Le cœur s’affolait du plaisir ressenti, sa fille à porter, n’ayant attendu qu’un signe pour laisser transparaitre toute sa colère. Il lâcha le sortilège une fois au niveau de la jeune femme, venant empoigner la crinière ondulé de Victoria, pour redresser son visage, les doigts ferme sur les cheveux, afin de la faire se relever, le regard étincelant de plaisir et d’horreur se pointant dans ceux de la gryffondor. « Tu vois ce serait presque triste. Après tout ce que je fais pour toi, tout ce que je t’ai déjà offert, tu arrives quand même à te montrer ingrate. » Le sourire s’agrandit de plus belle, avant que la main ne vienne à tirer pour la faire valser jusqu’au sol, peu lui importait qu’elle se cogne ou non contre quelque chose. Il était médicomage, il savait très bien garder les gens en vie. Un coup de pied partis au niveau du ventre. « Et on s’étonne que tu me déçoive. » Un nouveau coup partis, la ceinture glissa hors du pantalon, venant claquer plusieurs fois sur les vêtements de la jeune femme. Il s’arrêta après plusieurs minutes, se redressa un moment avant de pousser un petit cri de satisfaction. Si le sortilège de doloris était des plus satisfaisant, à force il allait finir par rendre sa fille totalement insensible, préférant user d’autres techniques plus brutal. Il avisa le couteau sur la table. La boite de cigare apparut dans un claquement de doigts en même temps que l’elfe de maison venait à les apporter. La fumée s’échappa des lèvres du maitre des lieux, s’agenouillant par la suite au côté de Victoria. « Moi qui pensait que tu avais finis par comprendre. Mais apparemment tu n’arriveras jamais à te montrer digne de porter mon nom. » Une partie des cendres ardentes du cigare se déposèrent sur le bras de sa fille. Il se moquait bien de toute les contusions qu’il pourrait lui apposer, elle se soignerait avant de repartir à Poudlard, Nicholas y ferait attention. « La prochaine fois que tu me manques de respect, je serais bien moins clément à ton égard.  » A son sens il l’était à cet instant, ayant put se montrer pire dans ses pires jours, le sourire d’une forme d’amusement et de satisfaction toujours présente sur son visage.

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Victoria Bulstrode

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Victoria - Toxicity [+18] D18461c0803e6854c3f907d2c4e919285661207d
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Victoria Bulstrode & @Nicholas F. Bulstrode

/!\ Warning /!\ Ce post fait référence à de la violence et peut heurter la sensibilité. Le point de vue de la personne violentée sera représenté en n’était pas trop approfondie d’après moi. Néanmoins ces faits de violence sont d’une importance capitale pour la relation établie entre les Bulstrode. /!\
           
Les choix d’un père omniprésent et violent laissaient toujours des traces dans la vie de la jeune femme. Si elle tentait tant bien que mal de profiter autant qu’elle le pouvait lorsqu’elle n’était pas au manoir, elle savait qu’à peine elle passait le palier tout ce qu’elle pouvait faire ou dire serait une épreuve de force. Épreuve qu’elle perdrait constamment, elle se demandait parfois comment elle avait réussi à le faire accepter pour ses études, comme si rien n’était réel. Mais le fait de revenir à peine au manoir après avoir passé quelque temps à Poudlard, lui faisait rappeler qu’elle avait gagné quelque chose pour une fois, c’était rare, elle ne devait pas l’oublier. Nicholas lui avait étrangement laissé le choix, tout en maîtrisant néanmoins comme il le souhaitait la situation, elle le savait bien, tout était payant de cette demeure. Elle n’aurait rien sans qu’il n'ait posé de condition, elle avait fini par apprendre certaines choses avec les coups qu’il lui portait. Donc elle écoutait sagement ce qu’il avait à lui dire, s’étonnant tout de même qu’il puisse imaginer qu’il aurait supporté une enfant capricieuse. Lorsqu’elle voyait sa cousine qui avait tout ce qu’elle souhaitait grâce à sa mère, elle l’enviait parfois le temps de quelques instants, mais elle savait qu’elle avait gagné au change sur certaines choses. Elle saurait se relever bien plus facilement que Millie dans certaines situations, même si Victoria n’avait jamais manqué de respect à sa cousine quand tous les autres se moquaient d’elle et de son apparence. Au contraire, elle était toujours là pour elle, contrairement à d’autres qui se jouent d’elle, elle ressentait son mal-être mais ne savait pas comment l’aider. Du coup la phrase de son père ne l'étonna néanmoins pas lorsqu’il annonçait que son frère n’avait donc pas réussi à maintenant la situation comme il l'aurait dû. Elle ne réagit pas, car vu le peu de son qui était sorti de la bouche de son père, elle ignorait s’il l’avait dit pour lui ou pour le partager avec elle.

Le rire de son père ne l’étonna pas, alors qu’elle venait d’annoncer qu’elle avait lu de la psychomagie, en quoi est-ce que cela pouvait l’étonner. Il devait bien remarquer le caractère bien plus empathique que lui de sa progéniture. Les mots étaient mauvais et parfaitement choisis afin de froisser l’enfant, elle le savait, mais elle s’en fichait, elle n’avait pas choisi le même cursus que son père parce qu’elle n'estimait pas un besoin constant de vouloir s’occuper des gens de cette manière. Elle voulait sauver les personnes d’une autre manière, qui lui permettrait d’avoir certainement autant de connaissances que son père et en ayant bien plus de pouvoir. Même si elle était bien loin d’être partie dans la filière de droit pour le pouvoir, hormis celui de se débarrasser de l’omniprésence de son père. Alors la phrase suivante n’était pas étonnante, s’il pouvait avoir l’intention d’attendre une réponse, elle n’était pas certaine que chacun en ressente le besoin. Au fond, elle savait qu’il se doutait qu’elle n’avait pas suivi sa voie en partie pour s’éloigner de lui autant qu’elle le pouvait, mais elle avait choisi quelque chose d’aussi prestigieux, voire peut-être même plus si on y réfléchissait. Elle savait donc que répondre ne servirait à rien et ne prendrait pas la peine de le faire.

Alors qu’elle expliquait qu’elle venait au manoir dès qu’il le souhaitait et partirait quand il le demanderait, comme ils l’avaient convenu ensemble, elle pouvait voir que ce qu’elle annonçait à son père n’avait clairement pas les effets escomptés. Surtout qu’elle avait bien vu le regard de celui-ci changer dès lors qu’elle avait l'imbécilité de rouler des yeux alors qu’il lui avant annoncé qu’un hibou aurait pu suffire. Elle savait qu’elle avait clairement fauté pour Nicholas dans cette action et que c’était certainement le point de non retour de son père qui la laissa étrangement terminer ce qu’elle avait à dire avant d’agir, elle ne comprenait pas ce point. Elle le savait que trop rapide, elle ne pouvait pas fuir, il se levait et elle ne bougea pas d’un seul millimètre car la sentence allait arriver assez rapidement. Il avait laissé son attention se poser sur l’un des tableaux qui regardait régulièrement l’homme violenter l’enfant sans rien pouvoir faire. Parfois, elle se demandait ce qu’aurait fait ses grands-parents s’ils étaient encore en vie en le voyant agir de la sorte avec elle. Elle tenait la chaise sur laquelle elle se trouvait pour avoir un semblant de tenue, car la panique commençait à faire battre son palpitant un peu plus.

La baguette et le sort jaillissant bien plus rapidement qu’elle n’avait fini d’entendre la phrase énoncée sur cette insolence dont elle savait faire preuve. La douleur la prennait tout en laissant le fracas de sa chute bien lointaine, le sortilège de torture s’affairant à faire se pliser l’enfant qui connaissait que trop bien cette sensation. Elle ne maîtrisait plus rien, sentant toutes les parties de son corps la faisant souffrir, elle ne pouvait que bouger pour tenter de le repousser, la surprise avait été néanmoins fatale à la sorcière. Les cris ne sortaient néanmoins plus lorsqu’il se décidait à utiliser cette façon de la punir. Elle ignore le temps qui s’était écoulé lorsqu’il se décide à laisser le sortilège s’arrêter. Il n’en a pas fini avec elle, elle le ressent, l’assassine agrippant sa chevelure, elle suit le mouvement, en gémissant d’être forcée à être relevée, son corps meurtri ne voulant pas coopérer. Le plaisir qu’elle pouvait lire dans les yeux de son père la pétrifia, jamais elle ne comprendrait ce besoin qu’il avait de la faire souffrir de la sorte. La peur s’était emparée d’elle, même si la complaisance risquait de tenter de se faire une place auprès du père qui se fichait bien de ce qui allait arriver à sa fille. Les mots sont dur, ils se veulent comme des couteaux qui s’enfoncent dans la chair, elle sait qu’elle doit être conciliante, mais elle en est incapable pour l’instant, elle subit simplement acceptant la chute qui lui est à nouveau forcée, se prenant le coin de la table dans les côtes. Le ventre est heurté par un coup à peine arrivée au sol, les yeux se ferment pour maîtriser la douleur et le cri qu’elle retient. Elle sait parfaitement que les mots ne sont là que pour meubler, elle n’étend pas encore tout complètement, hormis cette foutue boucle de ceinture qui se défait. Elle se crispe avant même le premier coup, la dureté et la force utilisée la laisse se noyer dans ces saletés de larmes qui perlent sur ses joues. Elle déteste cette faiblesse, ce moment où elle sait parfaitement qu’il aura ce qu’il veut en la voyant céder, parce qu’elle n’arrive pas à maîtriser quoi que ce soit ce soir. Il sera toujours celui qui aura le pouvoir dans leur relation. Rien ne serait assez bien pour ce père trop insatisfait, que pouvait-elle faire de plus. L’insolence était présente dans leur sang, elle en était certaine, alors elle se focalisait sur les pieds des chaises qui se trouvaient devant elle alors que les coups de ceintures ne semblaient pas vouloir faiblir. Un moment de répit venait d’arriver, mais elle ne fuit pas, elle se recroqueville autant qu’elle peut tentant de laisser que peu de zone accessibles, elle savait où il ne touchait jamais, alors elle essayait de se protéger de la sorte, lui laissant simplement accès au haut de son corps. La présence de son père s'intensifie lorsqu’il s’agenouillait à ses côtés, elle savait que cela n'avait rien de bon, surtout qu’elle avait pu voir passer l’une des elfes, se demandant ce qu’il avait réclamé. Son cerveau ne prenait à présent les informations qu’au compte-gouttes et surtout bien trop à retardement. La nouvelle phrase heurte le coeur de la jeune femme, elle avait tout fait enfant pour mériter ce patronyme, mais elle avait clairement lâché prise et savait parfaitement que les mots n’étaient là que pour lui rappeler qu’elle n’était pas voulue. Tout aurait été plus simple si elle était née du côté de ceux qu’on appellait du sexe fort. La cendre se dépose sur le bras et elle ne peut empêcher le cri de douleur et de surprise de sortir, n'ayant pas vu le cigare allant avec, même si la fumée de celui-ci semblait des plus présente. La dernière phrase atteint la jeune femme qui observe les traits de son père, les larmes coulent en continue alors qu’elle semble incapable de lui répondre.

La seule chose qu’elle aimerait était de repartir dans sa chambre à Poudlard, mais elle savait cette idée impossible. Elle couinait en voulant se déplier, il lui offrait du répit, par clémence. Sauf que ce terme n’avait rien à faire dans ce manoir. Elle devait s’excuser, elle le savait pour avoir réellement la paix, elle se devait de lui annoncer qu’elle avait reçu le châtiment qu’elle méritait. Ce qu’elle détestait devoir plier autant l’échine que les elfes de la maison pouvaient faire devant lui. Elle s’éloignait un peu de lui, même si elle savait que dès qu’il le souhaiterait il comblera la distance qu’elle cherchait à avoir. Il s’imposait toujours à elle en maître. Un fois contre le mur de la salle à manger, elle rabat ses jambes contre elle en les maintenant avec ses bras, la douleur continuant d’opérer sur elle, malgré l’arrêt de son père. « Je … n’aurais … jamais … dû … être … aussi … insolente … » Les mots étaient stoppé à chaque fois par la respiration saccadée, mais aussi parce qu’elle ne voulait pas céder aussi facilement, mais elle avait juste envie que la douleur s’en aille. Et si elle voulait avoir les potions qu’elle pouvait prendre après ce genre d’entrevues, elle devait être celle qui présentait des excuses. Même si la violence du père n’était en aucun cas excusable, elle était celle qui devrait être conciliante, pour son bien, pour sa survie.


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