@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Un sourire ami sait parfois apaiser les angoisses de l'avenir ft. Astoria
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Un sourire ami sait parfois
apaiser les angoisses de
l'avenir



Les ASPICS étaient enfin terminés, laissant l’angoisse de l’examen à passer s’estomper, cédant la place à la crainte des résultats. Ayla ne doutait pas de son succès, pas plus que de celui de sa sœur. Elles avaient révisé avec ardeur, elles ne s’étaient jamais montré mauvaises. Mais cette petite idée que le résultat ne soit pas à la hauteur des espérances familiales, et plus précisément de celles de leur père ne parvenait pas à quitter son esprit. Cette angoisse rendait ces défenses mentales plus faibles, laissant parfois des informations filtrer au sens trop aiguisé de sa jumelle, et elle décida un beau matin, en écrivant une lettre à Astoria, qu’elle n’avait pas revu depuis quelques temps, du fait des examens et des exigences de la vie, de lui proposer de se retrouver à Pré au lard, petit village paisible et familier, qui leur rappelerait à tout deux l’époque où la seule chose dont elles avaient à se soucier c’était des cours et de la bonne taille de leur plume. La jeune fille avait besoin de cette petite nostalgie, de cette légerté qu’elle ne retrouverait pas sur le Chemin de Traverse, ou un autre lieu qui lui rappelerait que bientôt sa sœur devrait épouser un sorcier, non par choix mais par devoir, que un jour ou l’autre, elle suivrait. Elle n’était pas sûre de le vouloir, de vouloir l’accepter mais elle savait, ou plutôt elle s’était persuadée que jamais elle n’aurait cette liberté.
C’est donc avec bonheur qu’elle reçut la réponse d’Astoria. Une date, un jour, une heure. C’était le plus important, après le plaisir de la lire, de rédiger quelques lignes où elle lui dirait tout en détail à leur prochaine rencontre.
Ayla en parla avec Arya, lui annonçant qu’elle allait voir leur amie, lui promettant de lui passer le bonjour, tout en discutant de l’impossible cadeau qui pourrait surprendre une legilimens du plus grand talent. Une flâterie au parfum de taquinerie. Puis elle en parla à ses parents, tant pour les en informer que pour obtenir leur accord, spécialement celui de son père. Avec lui, elle n’était jamais absolument sûre de savoir sur quel pied danser.

Quelques jours plus tard, un samedi relativement ensoleillé, elle transplanna de bonne heure, vêtue d’une belle robe blanche, d’un foulard vert et argent et d’un sac bandoulière d’une taille convenable pour revenir avec un éventuel petit objet. Elle avait hésité entre cela et un sac à main, pour y mettre un mouchoir, mais elle s’était dit que si dans une boutique elle trouvait un présent digne de ce nom elle l’achéterait.
Elle inspira longuement, appréciant les odeurs du village. Il n’avait certes pas encore retrouver toute sa gloire d’antan, les réparations trainant en longueur -chose qu’elle ne comprenait guère et qui commençait à lui faire se dire que le ministère devait avoir des sacrés casses rouleaux dans les basses ou hautes sphères-, mais il n’en avait pas moins un charme. Elle marcha dans les rues, observant les façades, se rappelant avec nostalgie l’endroit où avec des amies, elles avaient reçues de la neige sur la tête, ce magasin où elle était passé tant de fois pour remplacer ses plumes, de ce salon de thé où elles allaient parfois prendre une boisson, grignoter en riant avec insouciance, ou comploter. Elle s’arrêta devant la façade des Trois Balais, il avait été convenu qu’elle se retrouve ici avec Astoria et si elle se fiait à la petite montre qui pendait au bout d’une chaine à son cou, cette dernière ne devrait plus tarder à arriver. Elle s’appuya donc contre le mur et attendit en observant le ciel, se perdant dans ses pensées.



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un sourire ami
sait parfois apaiser les angoisses de l'avenir.



outfit ☾☾ Le sourire doux encore fiché au lippes, ses ambres pétillantes naviguant sur l’écriture manuscrite propre et élégante de sa jeune amie, elle se plaisait à relire les quelques mots qui constituaient ses nouvelles et l’envie de la revoir, auquel elle avait répondu il y a quelques jours déjà. Une promesse qu’elle comptait bien tenir vu qu’aujourd’hui même elle se préparait pour aller la retrouver et ainsi sortir de cette monotonie qui s’était installée dans son quotidien. Sa présence lui serait agréable autant que se changer les idées et elle espérait ainsi pouvoir passer un petit moment hors du temps où elles se remémoreraient le passé. Nombreuses avaient été les sorties à Pré-au-Lard lorsqu’elle arpentait les couloirs de pierre de l’illustre bâtisse et elle avouait aisément que cette ambiance lui manquait, autant que leurs discussions. Au moins ne passerait-elle pas un jour de plus le nez plongé dans un bouquin à en décortiquer chaque secret quand bien même son année était terminée et très certainement validée. Aucune crainte ne venait obscurcir ses traits, l’angoisse absente en son sein, sachant pertinemment ce qu’elle valait et les efforts fournis jusqu’à n’en plus dormir. Son travail à Ste Mangouste persistait deux semaines pour une de vacances, faute de l’alternance, mais ça lui allait fort bien. Elle n’avait pour ainsi dire jamais eu de nuits aussi longues, son teint s’en faisant ressentir et rayonnant de plus belle. C’est d’ailleurs un clin d'œil conquis qu’elle adressa à son reflet, la combishort la mettant fort bien en valeur et appréciant d’autant plus la rivière de dentelle dans son dos. Certains parleraient de son décolleté plongeant, oui, sans doute, mais elle se fichait bien des bouches hargneuses, peu encline à porter ces tenues de religieuses qu’on voyait chez les moldus. La beauté était un art dont on devait apprécier les vertus.

Ses talons chaussés, elle avait donc transplané jusqu’au petit village sorcier qui bordait Poudlard et lui avait cruellement manqué. Ayant l’habitude de ce moyen de transport, elle se mit alors derechef en marche, ses chaussures claquant sur les pierres en un rythme doux à son oreille, avant qu’elle ne s’arrête tout bonnement en remarquant l’état dans lequel on l’avait laissé. Certes, les rénovations avaient commencé mais comment était-il possible qu’elles ne soient encore terminées ? L’affolement agrippa quelques secondes son coeur, enserrant son âme à la vue des maisonnette pour certaines encore en piteux état et les souvenirs de cette affreuse après-midi lui revinrent de plein fouet. Les flyers qui dégringolaient au sol au même titre que la neige noircie par les cendres, les hurlements en tout genre et l’affollement qui s’ensuivit… L’explosion lui revint comme si c’était hier et elle ne pu s’empêcher d’apporter une main salvatrice à son front qui se souvenait de la douleur qui lui avait troué le crâne. Et puis ces personnes jonchant le sol, parfois amies, parfois inconnues, le sang tachant indéniablement le manteau pur au même titre que les chaires putréfiées qui partaient en lambeaux avec les flammes. L’odeur acariâtre imaginaire la fit tousser et elle du faire appel à toute sa volonté pour chasser ainsi ces images qui la hantaient, secouant vigoureusement la tête, ses boucles blondes s’agitant en un désordre contrôlé. N’était-elle pas revenue depuis lors par crainte sans même y songer ? Elle se refusait à le penser. Cette journée avait peut-être tourné au drame, oui, mais elle s’en était sortie comme presque tous et rien ne viendrait entacher aujourd’hui. Aussi c’est d’un pas résolu qu’elle reprit son ascension vers les Trois Balais, levant la main en un signe gracieux lorsqu’elle aperçue Ayla, le sourire fleurissant venant chasser l’horreur hivernale. « L’été te va aussi bien que cette robe ma chère, et j’espère que je ne t’ai pas fait trop attendre. » La Greengrass avait toujours été ponctuelle et ce jour n’y faisait pas exception, n’étant là qu’une formalité. « Alors, quelles sont les nouvelles ? J’espère que tu t’es bien portée ? » Et d’un geste de la main elle l’invita à entrer dans le pub en quête de quelques rafraîchissements.

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Un sourire ami



Ayla ne prêtait plus d’attention à l’état lamentable du village. Elle avait fini par s’y résoudre. Le ministère n’était pas pressé, il ne le serait jamais. Les belles paroles n’étaient que des belles paroles. Un jour, elle serait énervée par l’inaction, elle en parlerait à son père, espérerait qu’il fasse bouger les choses. Mais il devait bien le savoir, et il lui laisserait sans doute comprendre que la priorité n’était pas là, mais dans la capture des traitres. Les traitres… Même cela elle avait fini par l’accepter. Elle acceptait trop de choses. Elle le savait, et elle ne s’en agaçait même plus. Sa vie, ce n’était que cela : faire ce que l’on attendait d’elle, ne pas réfléchir. Elle n’était qu’un sac de viande allant de main en main. Le mariage de sa sœur, le sien qui finirait par se dessiner… Tout cela le lui faisait bien comprendre. Elle se recomposa un sourire charmant, un visage qui ne laissait rien trahir de ses émotions, enferma ses pensées derrière un chant de roses noires et releva les yeux vers la rue. Juste à temps pour voir s’approcher Astoria. Elle avait toujours une allure formidable. Elle lui sourit à son compliment, et détailla sa mise. Son ainée d’environ deux ans était, comme à son habitude, ravissante et prompt à faire tourner des têtes. Son ensemble la mettait en valeur de telle sorte que le regard d’Ayla ne pouvait que se laisser attirer pour suivre ses contours, et chercher la petite bête qu’elle pourrait critiquer, cette petite chose qu’elle aurait envie d’arranger. Mais rien d’autre que le côté ravissant ne lui vint à l’esprit. Peut être le décolleté était il trop plongeant, mais il n’avait rien de désagréable.

« Tout comme toi, qui en chaque saison ne fait que resplendir. » retourna t elle avec un sourire. Elle haussa les épaules à la question de son amie, c’était une évidence. Elle se comportait mal ? Astoria ne pouvait que plaisanter. Elle était un parangon d’innocence, qui ô grand jamais ne complotait… Du moins… C’est ce qu’elle voulait faire croire à qui ne la connaissait pas intimement.

« Tu me connais… Pure comme une licorne ! » répondit elle en entrant à l’invitation dans le pub, poussant la porte, s’arrêtant pour respirer cet odeur familière, chaleureuse, et se diriger vers une table, s’y installant tout en faisant signe à un serveur pour qu’il vienne prendre leur commande. Elle ne comptait pas se déplacer comme une moins que rien, elle restait une Lestrange après tout.

« Tu as le bonjour d’Arya au fait. Et avant que tu le demande, les ASPICS se sont bien passés pour nous deux. Plus qu’à attendre les résultats… Et me demander ce que je veux faire ensuite, et surtout ce que je peux faire. »

Ayla n’avait pas envie de lui cacher cette nuance, dans le choix de son avenir. La Lestrange avait de toute manière toujours portée le poids des exigences sur son dos, comme une chappe qui l’emprisonnait, l’empêchait de rêver librement. Même si elle taisait ses pensées, elle ne pouvait pas tout étouffer. Et une personne intelligente pouvait toujours deviner des choses, dans ses formules.

« Et toi ? On dirait que tu te porte bien. Pas trop difficile le travail ? »

Quand le serveur arriva, demanda ce qu’elle désirait, Ayla lui jeta un bref regard poli. Même si ce n’était sans doute qu’un inférieur, elle veillait à ne pas paraître trop hautaine, trop méprisante. Contrairement à d’autres sangs purs, elle estimait que toute créature pensante méritait une considération, des mots apaisants, agréables. Ce n’était pas de la gentillesse pure, mais une manœuvre prudente, pour ne pas passer ouvertement pour un monstre sans cœur, une créature à abattre. Cela ne la protégerait pas de la rancœur des rebelles, mais elle n’aurait pas donné le bâton pour se faire taper. Et puis il était fortement impolie de s’adresser à quelqu’un en l’ignorant totalement. Sa mère le lui avait bien inculqué.

« Un thé… Aux agrumes. Ce sera parfait. Et toi ? » demanda Ayla à son vis à vis, attendant le départ du serveur pour reprendre la discussion. Les yeux posés dans ceux d’Astoria, la décortiquant par habitude. Elle était sure d’elle, se donner à fond dans ce qu’elle faisait. Cela se ressentait aisément. Son amie ne changeait pas.

« Je pensais continuer dans le Quidditch, je n’ai pas envie d’arrêter… Mais je crois que père voudrait plutôt me voir dans un beau bureau… Après tout, il ne peut pas m’enfermer dans une chambre en me mariant juste… »








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