@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Le salut est parfois dans la fuite, Mi-janvier 2002
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Maximilian Rosier

Maximilian Rosier

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Maximilian consacrait inlassablement de longues heures dans son bureau, plongé dans la rédaction de rapports d'arrestation et de documents officiels essentiels à sa mission. Malgré l'éloignement physique, il dirigeait ses troupes avec une rigueur implacable, orchestrant une guerre souterraine contre les rebelles qui le mettaient constamment à l'épreuve. Le patriarche, rusé et ingénieux, ne manquait jamais de stratégies pour contrecarrer ses adversaires. Il privilégiait les attaques surprises et la guerre d'usure plutôt que les affrontements directs, des tactiques qu'il maîtrisait à la perfection. Cette manière d'agir contrastait fortement avec son tempérament habituellement posé et réfléchi. Maximilian prenait des décisions rapides, s'assurant de toujours devancer les manœuvres des anarchistes. Sa finesse stratégique, affûtée par de nombreuses parties d'échecs contre son beau-père, le redoutable Reynard, lui permettait souvent de triompher dans leurs duels intellectuels.

Depuis son échec à convaincre le seigneur des ténèbres de changer sa politique, Maximilian était conscient que la confrontation était inévitable et qu'il serait une cible de choix pour ses ennemis. Il savait qu'il ne présentait aucun point faible apparent, à l'exception de sa famille, qui constituait un talon d'Achille idéal pour ceux qui souhaitaient le réduire au silence. Malgré les assurances de son épouse, qui refusait catégoriquement de le quitter, Maximilian ne pouvait se voiler la face quant aux risques encourus par ses proches. Engagé sur un chemin semé d'embûches, il était conscient que le prix à payer serait élevé, mais il refusait que ses enfants subissent les conséquences de ses actes. Ainsi, dans la plus grande discrétion, il avait orchestré leur départ pour le MACUSA, considérant ce lieu comme une seconde patrie grâce aux parents d'Isabella. Léoric Gideon, le grand-père maternel, n'accepterait jamais que ses petits-enfants soient affectés par le conflit imminent. Maximilian s'amusait à imaginer le duel d'influences entre Ambrose et Léoric, esquissant un sourire amer à cette pensée. Il reconnaissait son échec avec son ainé, et, en bon duelliste, il ne pouvait se résigner à la défaite. Il avait donc pris toutes les dispositions pour que ses enfants soient en sécurité loin du théâtre des hostilités. Si lui et Isabella venaient à périr, leurs enfants auraient un refuge. Maximilian espérait mettre sa famille à l'abri des dangers immédiats liés au conflit contre les forces rebelles. Conscient qu'une défaite signifierait la fin, il refusait de se laisser capturer vivant, ne voulant pas offrir une telle satisfaction à ses adversaires. C'est pourquoi il avait pris une mesure extrême en conservant sur lui, depuis quelque temps, du venin de Basilic, symbolisant son ultime recours dans une situation désespérée.

Tout en rédigeant un message destiné à son fils, lui demandant de le rejoindre dans son bureau, Maximilian confia la lettre à son grand-duc, un messager ailé qui s'envola immédiatement. Malgré sa déception envers son fils aîné, principalement due à son manque de maturité et de discipline, ainsi qu'à ses écarts de conduite qui ternissaient l'honneur de la famille, Maximilian ne pouvait oublier qu'il était son héritier. En cas de malheur, c'était à lui de prendre la relève. Cette perspective inquiétait le patriarche, considérant son fils encore trop inexpérimenté pour endosser de telles responsabilités.

Alors que le rapace s'élançait dans le bureau, Maximilian se permit un moment de répit, son regard se perdant sur les photographies de lui et Isabella disposées avec soin sur son bureau il y avait aussi des photos de familles auquels il tennais. Les images capturaient des instants de complicité et d'amour, témoignages silencieux d'un bonheur partagé avant que les ombres de la guerre ne viennent assombrir leur quotidien. Debout, les mains dans les poches, il se tenait prêt, laissant son esprit vagabonder vers les souvenirs plus doux, tout en anticipant l'arrivée imminente de son aîné.

L'atmosphère dans la pièce semblait suspendue, un mélange d'anticipation et de résolution gravant chaque objet d'une importante nouvelle. Les livres alignés, les documents éparpillés, et même le claquement lointain des portes du manoir résonnaient comme le prélude à une rencontre décisive. Maximilian ne tarda pas à entendre les pas de son fils, une cadence familière, mais lourde de significations en cet instant. Il savait que la conversation à venir pourrait bien être l'une des plus cruciales qu'ils aient jamais eue, un moment charnière non seulement dans leur relation mais aussi dans le destin qu'il s'efforçait de tisser pour sa famille et lui-même face aux menaces qui les encerclaient.

À peine Maximilian s'était-il assis dans son fauteuil, s'enfonçant dans le cuir usé par les années de lourdes responsabilités, qu'un coup discret retentit à la porte. Sa voix, teintée d'une autorité naturelle et d'un calme imperturbable, résonna dans l'espace confiné de son bureau : "Entrer." Il parlait en tant que Directeur du Bureau de la Justice Magique, un titre qui portait le poids de l'ordre et de la loi au sein de leur communauté.

Ambrose G. Rosier

Ambrose G. Rosier

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Depuis sa dernière entrevue avec son paternel et la mise en place de cet ultimatum, Ambrose demeurait à la fois complètement détaché, mais également très inquiet. Il disposait en effet d’une chance sur deux de parvenir à répondre positivement à l’ultimatum, tout comme il disposait également du même nombre de chance de parvenir à l’annuler ou encore à le repousser, il ne demeurait donc pas complètement désespéré. Il continuait donc de poursuivre ses activités mais également de travailler d’arrache pieds afin d’obtenir cette promotion qui avait été proposé au sein même de son service pour l’employer le plus méritant.

Il était persuadé de l’obtenir, cependant, il entreprit malgré tout de poursuivre ses efforts. Ainsi, il passait plus de temps ces derniers temps au ministère que chez lui (ou dans les bordels) ce qui pouvait très probablement plaire à sa famille, de son côté, il demeurait quelque peu triste, de ne pas pouvoir plus profiter, mais il jouait son avenir. Il désirait vraiment s’affranchir de son paternel et lui prouver d’une certaine manière qu’il pouvait très bien se débrouiller sans lui et qu’il demeurait suffisamment mature pour continuer à recevoir des responsabilités.

Pour autant, il ne s’était pas rendu à la réunion du conseil, préférant se concentrer sur son travail, et de ce fait, il ignorait pour l’heure, absolument tout des projets de son paternel, pour l’éloigner d’ici et de la Grande Bretagne, lui et sa famille, pour des raisons politiques et de sécurités. Cependant, nul doute qu’il finirait très bientôt par les découvrir. Il se trouvait être au ministère, lorsqu’il reçut une missive de son paternel, l’invitant à le rejoindre sans attendre à son bureau. Il lui avait transmis par la même occasion un courrier au cas où il devrait justifier de son absence au bureau, il entreprit d’anticiper et de fournir ledit courrier à son supérieur hiérarchique avant de partir.

Une fois dans le hall d’entrée, il avait transplané. Une fois devant le manoir, il ne put s’empêcher de ressentir une légère appréhension craignant de ce qui pourrait lui tomber de nouveau dessus depuis la dernière fois, cependant, il entreprit de respirer et de se reprendre, avant d’entrer et de marcher activement et avec détermination jusqu’au bureau de son père. Il ne tardât pas à arriver jusqu’au bureau et d’y frapper, attendant patiemment qu’il lui donne la permission d’entrer.

Lorsqu’il le fit, Ambrose entreprit d’entrer et de fermer la porte derrière lui, vêtu de sa tenue de sorcier qu’il portait au travail, il entreprit de s’avancer et de saluer son paternel, « Père, vous m’avez fait demander » dit-il avec politesse et respect, « Je suis venu dès que possible, j’étais au ministère de la magie » lui avait-il précisé, comme il devait très certainement s’en douter vu la tenue qu’il portait.

« Que puis-je faire pour vous ? » lui demanda-t-il sans attendre, dans sa direction.

Maximilian Rosier

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Maximilian considérait son fils avec un mélange de sévérité et d'espoir, une rare ouverture dans le mur de rigueur qu'il maintenait habituellement. Lorsqu'il invita Ambrose à s'asseoir, sa voix portait une nuance inattendue de familiarité. C'était un fait : dans la famille Rosier, le tutoiement entre parents et enfants était courant, bien que les enfants, par respect ou peut-être par une forme d'intimidation, ne se permettaient jamais de le faire en retour. "Assieds-toi, Ambrose," dit Maximilian, brisant le silence avec une facilité déconcertante. C'était surprenant, oui, mais révélateur de la dynamique familiale complexe.

"Il y a quatre ans, je t'ai envoyé toi ainsi que t'on frère et ta sœur au MACUSA pour vous protéger des horreurs de la guerre. Ne t'imagine pas, même maintenant que tu as 25 ans et que tu es associé aux Mangemorts, que je te laisserai participer au combat. Tu es mon héritier, Ambrose, et avec cela vient la responsabilité de protéger notre famille et son nom. Si je venais à disparaître – ce qui, je le sais, t'arrangerait sans doute," dit-il avec une pointe d'humour noir qui ne trouvait pas d'écho dans le regard sérieux de Maximilian. Il était pleinement concentré sur les implications de ses mots, même si Ambrose pouvait déjà deviner l'orientation de cette conversation, marquée également par l'ultimatum que son père lui avait posé, espérant secrètement provoquer chez son fils aîné un éveil à la maturité et à la responsabilité.

Cependant, Maximilian était déçu. Ambrose continuait de fréquenter des lieux de débauche, où les plaisirs charnels surpassaient toute autre considération. D'une certaine manière, Maximilian se reconnaissait dans son fils. Sa propre addiction était le combat, l'adrénaline qu'il procurait, le seul moyen de se sentir véritablement en vie.

Puis, Maximilian tendit à Ambrose un parchemin accompagné d'une enveloppe. "Si la situation empire et que nous sommes entraînés dans une guerre civile, tu sais que notre ministre a fermé les frontières. Mais je connais un passeur à Southampton qui pourra vous faire traverser l'Atlantique. Votre destination sera Portland, en Amérique du Nord. Là-bas, tu seras placé sous la protection de ton grand-père, le patriarche Reynard." Les trois billets mystérieux inclus dans l'enveloppe étaient destinés à Samaël, Freyja, et Ambrose lui-même. "Ta mère et moi resterons ici pour combattre. En tant que directeur de la justice magique, je me dois d'être en première ligne. Considère cela comme ma dernière volonté, si tu as encore de l'honneur et du respect pour le nom des Rosier."

Les paroles de Maximilian étaient dures, mais nécessaires. Ambrose avait souvent défié les limites, mais à force de tirer sur la corde, celle-ci finissait par céder. Peut-être trouvait-il grâce aux yeux de sa mère, mais il ne restait que peu d'estime dans le regard de son père. Pourtant malgré tout il tennais encore a lui la preuve.

Ambrose G. Rosier

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Ambrose était venu directement au manoir Rosier à la demande de son père et même s’il n’avait pas terminé sa journée. Il n’avait pas perdu de temps, en foulant les couloirs du domaine Rosier, se dirigeant directement vers le bureau de son père, il entreprit d’y rentrer après avoir reçu l’autorisation de le faire et de refermer la porte derrière lui, afin de garder cette conversation privée. Rapidement il lui avait donc demandé malgré le silence presque pesant qui régnait dans cette pièce ce qu’il pouvait faire pour lui, car nul doute qu’il ne lui avait pas demandé de venir pour parler tissus et chiffon, tout ce qu’il espérait, c’était de ne pas devoir reparler de cet ultimatum. Confiant il le demeurait, bien qu’il ne pût guère s’empêcher de ressentir de l’inquiétude, lorsqu’il entreprit de lui demander de s’installer, il semblait très différent de leur dernier entrevu à ne pas en douter. Il s’empressa cependant de répondre à sa demande, en s’installant en face de lui, attendant patiemment qu’il prenne la parole.

Ce qu’il fit quelques minutes après, en évoquant son départ pour le MACUSA il y a quatre ans avec ses frères et sœurs, il n’avait alors que 21 ans. Tout cela pour échapper à la guerre, même si à l’époque il n’était pas affilié au mangemort, depuis, il s’était relié à eux, et son paternel, ne semblait même après ce changement guère disposer à le voir rester et participer à un combat et à une potentielle future guerre si elle éclaterait. Ce qui ne voulait dire qu’une seule chose, cependant, il entreprit de le laisser terminer. Il venait de le qualifier d’héritier, et qu’il devrait alors protéger leur famille s’il venait à disparaître, même s’il ne devait attendre selon lui que cela, il s’empressa donc de réagir entre deux paroles « Même si l’ultimatum donné il y a quelques semaines ne me réjouit point, il ne me viendrait jamais à l’esprit de penser à cela, père » avait-il alors répondu, tout aussi sérieux que lui sur le sujet.

Il sentait le regard perplexe de son père dans sa direction, cependant, il sut continuer à le regarder, et à récupérer l’enveloppe et le parchemin qu’il venait de lui tendre, reprenant sans attendre la parole. Ambrose reprit dès lors tout son sérieux et fut très attentif à ses paroles, il ne pouvait pas l’interrompre. Cependant, il pouvait toujours l’ouvrir et découvrir trois billets pendant qu’il lui expliquait que si une guerre éclatait de nouveau, il devrait, lui ainsi que son frère et sa sœur, fuir le continent et faire appel au passeur que son père connaissait pour sa sécurité et ceux des siens, il comprenait d’une certaine manière, mais d’un autre, cela le ferait renoncer à tellement de chose, qu’il n’était pas certains d’être prêt à le faire, car cela voudrait très certainement dire renoncer à l’amour et à l’intérêt naissant qu’il venait de développer envers une certaine femme et endosser le rôle de chef de famille officiellement dans la famille en s’occupant de sa sœur mais également de son frère. Tout en demeurant sous la protection de son grand-père maternelle, en Amérique.

Il n’était guère enjoué à cette idée. Mais il écoutait toujours son père qui resterait de part sa position en première ligne avec sa mère, et qu’il devait considérer cette demande non pas comme un ordre, mais comme l’une de ses dernières volontés, s’il venait à mourir pendant la guerre. Comment allez à l’encontre de cela ? Il le pouvait, même si intérieurement, il ne voulait pas créer une énième déception dans les yeux de son père, il n’approuvait absolument pas ce choix, tout du moins, pour lui, mais parfaitement d’accord pour la protection de son frère et de sa sœur, de son côté, il se jugeait parfaitement apte à combattre d’une certaine manière, après tout, son père avait eu son âge, tout comme lui, lorsqu’il avait peut-être dû combattre pour la première fois, il ne pourrait que le comprendre tout du moins, il l’espérait.

Il mit de ce fait un moment avant de réagir et de lui répondre, cherchant ses mots, pour gagner des points en direction de son père : « Père, avec tout le respect que je vous dois, je sais parfaitement où est ma place, et elle demeure à vos côtés, ainsi qu’à ceux de mère. Je ne peux me résoudre à partir, pas cette fois, je veux me battre, pour nos convictions, qui plus est, je ne souhaite pas renoncer à mon bonheur, je pense que vous pourrez très bien le comprendre, après tout, vous aviez mon âge à l’époque où vous avez rejoins ses rangs pour combattre ; néanmoins, je m’engage à faire le nécessaire pour guider Freyja et Samaël jusqu’à ce fameux passeur, et leur remettre un portoloin non enregistré, en cas de difficulté rencontrer lors de la traverser » lui avait-il expliqué avec fermeté, « Je ne suis plus un enfant, père, et je souhaite être présent pour combattre et protéger ceux qui me sont chers » conclut-il dans sa direction.

Il demeurait déterminé, et il n’était pas prêt à laisser tomber, il tenait bien de sa mère sur ce point et probablement de son père. Il ne cherchait pas à fuir le regard de son père, bien au contraire, il était prêt à entendre ce qu’il lui dirait et il le ferait sans rechigner.

Maximilian Rosier

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Maximilien écouta attentivement les paroles d'Ambrose, son regard scrutant intensément le visage résolu de son fils. Une lueur d'orgueil et de surprise traversa ses yeux alors qu'il saisissait la fermeté des mots prononcés. Il était évident qu'Ambrose était prêt à affronter les défis qui se dressaient devant lui, déterminé à défendre sa place au sein de sa famille et à faire face aux dangers qui les menaçaient, sans reculer.

Les paroles d'Ambrose résonnèrent dans le bureau, marquant un moment décisif dans leur relation. Maximilien réalisa qu'il avait peut-être sous-estimé la détermination de son fils. Jusqu'alors perçu comme un peu débauché et orgueilleux, Ambrose se révélait être un jeune homme courageux, prêt à combattre pour ses convictions. Maximilien comprenait maintenant la position d'Ambrose, sa volonté de rester aux côtés de ses proches dans les moments les plus sombres, et il ne pouvait ignorer l'appel de l'honneur et du devoir qui émanait de ses paroles.

Cependant, Maximilien restait préoccupé par les risques que cela impliquait. Conscient que la guerre était une entreprise dangereuse, il craignait pour la sécurité de son fils, exposé aux nombreux périls à venir. Néanmoins, il reconnaissait que cette décision reflétait la forte détermination et le caractère résolu d'Ambrose, des traits distinctifs des membres de la famille Rosier.

Après un moment de réflexion, Maximilien répondit avec respect et compréhension : «Ambrose, je comprends ta position et j'admire ton engagement à combattre aux côtés de ta famille. Tu as raison de rappeler que j'ai pris des engagements similaires à ton âge, mais je ne peux m'empêcher de m'inquiéter pour ta sécurité.»

Il fit une pause, laissant ses mots imprégner l'atmosphère tendue de la pièce. « Cependant, je ne peux te contraindre à partir si tu es déterminé à rester. Tu as le droit de prendre tes propres décisions. Si tu choisis de rester, je te demande simplement d'être prudent et d'éviter les risques inutiles. Emmène ton frère et ta sœur à l'adresse indiquée, mémorise-la puis brûle-la. Une fois qu'ils seront en sécurité, rejoins-nous à Londres. Mais souviens-toi, je veux que tu restes avec l'arrière-garde, pas en première ligne. C'est non négociable.»

Il ajouta, en insistant particulièrement sur ce dernier point : « Je ne veux pas que ta mort pèse sur ma conscience. Ta mère ne le supporterait pas. »

Maximilien se raidit, puis reprit avec fermeté : « Ce soir, je t'attends dans la salle d'entraînement. Il semblerait que tes récents divertissements aient émoussé tes réflexes. Respecte ces conditions, et tu pourras rester. Enfreins-les, et si je te croise au combat, je m'occuperai de toi moi-même. Il est également déplaisant pour moi de savoir que tu fréquentes encore le bordel, surtout à l'approche de tes fiançailles avec Eleanor Watson, prévues dans onze mois. »

Il conclut avec une condition ultime, d’un ton grave. Se levant, il lui dit : « Il y a une dernière condition. Si ta mère et moi venions à disparaître, je veux que tu fuis. Ne meurs pas pour une cause que tu crois être la tienne, car ce n'est pas le cas. Compris ? Je veux que tu m'en fasses la promesse. » L'idée de lui imposer un serment inviolable lui traversa l'esprit, mais il la chassa aussitôt.

« Sinon, comment avance ta quête de la femme de ta vie ? Stagnes-tu encore ? » ajouta-t-il alors que Cheeky, son elfe de maison, arrivait avec un verre de vin rouge en main. Sans un mot, il lui tendit le verre. Maximilien le remercia d’un léger hochement de tête avant que l’elfe ne disparaisse. Jamais il n'avait levé la main sur lui ni utilisé de sortilège de soumission. Après tout, rien n'est plus fidèle qu'un elfe de maison.

Ambrose G. Rosier

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Ce n’était pas parce qu’il était contre l’ultimatum de ses parents qu’il désirait pour autant leur mort. Bien au contraire, et il s’étai empressé de le lui faire savoir avant de réagir avec intelligence et détermination à la demande suivante de ses parents. Il était catégorique, mais prêt malgré tout à aider son frère et sa sœur à quitter le pays en tant que de besoin, il le lui avait fait savoir sa position, tout en restant courtois et respectueux à son encontre, appréhendant malgré tout quelque peu ses réactions.

Cependant, il entreprit de rester bien camper sur ses positions. Il ne flanchait pas et continuait même à le regarder droit dans les yeux, cherchant à découvrir des émotions ou ses réactions, sans y parvenir. Même s’il crut desceller un peu de fierté dans son regard, il entreprit d’attendre ses réactions. Un petit silence entreprit de s’installer, mais il fut rompu par son père qui entreprit de réagir et de comprendre (contre toute attente) sa position et d’admirer son engagement à combattre aux côtés de sa famille ; lui rappelant par la même occasion qu’il en avait lui-même fait de même par le passé, sans pour autant s’empêcher de s’inquiéter pour lui et sa sécurité.

Il pouvait comprendre, bien entendu, mais il ne changerait pas pour autant d’avis et il le fit bien vite comprendre par le regard, laissant son père faire une pause et réimprégner la pièce d’une certaine tension. Il se retint rapidement de sautiller comme un petit garçon, en signe de victoire, lorsqu’il entreprit d’accepter qu’il reste, ne pouvant réellement le contraindre à partir, tout en soulignant sa détermination, tout ce qu’il lui demandait, c’était de rester prudent et d’éviter les risques inutiles, ce à quoi, il s’empressa bien évidemment de confirmer et d’acquiescer d’un simple ou plusieurs signes de tête, tout en le laissant terminer.

Il emmènerait bien évidemment si nécessaire son frère et sa sœur, jusqu’au passeur et même si son père n’avait pas relevé, il leur fournirait au cas où un portoloin, à utiliser qu’en cas de réel soucis, et il combattrait aux côtés de ses parents, tout en faisant le maximum pour rester conformément à ses demandes en retrait, et pas sur la ligne de front, « Vous pouvez compter sur moi, mon frère et ma sœur atteindront ce fameux passeur le moment venu, et je serais leur fournir un portoloin si nécessaire, je resterai avec l’arrière-garde, promis, sauf, si on me demande de monter, je ne pourrais pas refuser un ordre, comme vous pouvez vous en douter » avait-il fait savoir à son père, tout en lui promettant qu’il suivrait ses recommandations.

Toujours sur ce même sujet, il entreprit de le convier ce soir dans la salle d’entraînement ce qui serait plus ou moins décisif et qui lui permettrait de réellement approuver que son fils puisse rester, volontairement, il n’entreprit pas de soulever le reste des paroles de son père, confirmant cependant sa présence ce soir, il devrait annuler sa petite sortie, s’il désirait rester, ce qu’il ferait, il enverrait un message s’excuse à ses amis et peut-être à Perséphone, mais qui sait, il pourrait faire un décrochage avant la fin de la nuit « J’y serais, je pourrais ainsi vous montrer mes progrès » conclut-il dans sa direction, il s’apprêtait à changer de sujet, avant d’être interrompu par son père qui venait de lui formuler une toute dernière volonté, qu’il ne pouvait cependant refuser compte tenu du fait, qu’il avait presque accepté qu’il reste : celui de s’enfuir s’il venait à arriver malheur à sa mère ou à son père. Une difficile décision cependant, mais qu’il entreprit d’accepter même s’il ne pourrait peut-être pas s’empêcher le moment venu de leur porter secours « Je le ferais » ; avait-il dit à son père, « Si vous ne m’en pensez pas capable, sachez que je suis prêt néanmoins à vous prêter serment, en faisant le serment inviolable, père » avait-il conclu, dans sa direction avant d’entendre, cette fois-ci son père changer de sujet.

Il venait de l’interroger au sujet de la quête qu’il avait débuter pour trouver la femme de sa vie. Il ne désirait pas lui faire savoir qu’il stagnait encore un peu là-dessus, mais il entreprit cependant de lui faire savoir qu’il commençait à s’intéresser à deux familles en particulier « Je m’intéresse grandement à deux familles pour l’heure, la famille Greengrass et la famille Yaxley, je dois m’entretenir de nouveau avec ces charmantes jeunes filles pour tenter d’en découvrir davantage, je ne suis pas encore fixé, j’espère être intrigué et surpris » conclut-il dans sa direction, tout en regardant son paternel boire une gorgée de vin rouge, il ne put s’empêcher alors de réagir « Vous ne buvez pas de whisky pur feu aujourd’hui, père ? » lui avait-il alors demandé, curieux.

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