[Décembre 2001]

Hope lui avait envoyé un hibou. Apparemment, elle était retenue comme une prisonnière dans le manoir Travers pour les fêtes. Son aventure de venir en jean au bal en avait été la cause. Elle avait été punie. Devoir rester au manoir de ses parents pour les fêtes de Noël, Keylian avait mal pour sa sœur !! Il fallait qu'il trouve quelque chose à lui faire parvenir pour essayer de lui remonter le moral. Il avait ainsi préparer un panier rempli des meilleures choses et des meilleures confiseries avant de se rendre lui-même chez lui. Devoir passer toutes les vacances de Noël toute seule là-bas, quelle horreur ! Et puis, il lui avait promis aussi que malgré son plus planning vraiment plus chargé, il essayerait d'être plus là pour elle. Alors quand il avait reçu cette lettre dans laquelle il voyait tant de détresse, il ne pouvait pas rester insensible. Il avait donc commencé à lui faire un petit panier et bien entendu, il avait bien l'intention de le lui envoyer lui-même.

Le jour où il avait décidé d'y aller, il ne travaillait pas avec son père et avait réussi à  terminer le dernier de ses devoirs la veille au soir. Les relations internationales, c'était de plus en plus compliqué de semaines en semaines mais il aimait bien. C'était aussi très intéressant mais il était bien content de passer cette journée avec sa sœur même s'il serait bloqué au manoir et que normalement il trouvait toujours une excuse pour éviter d'être coincé là-bas. Vêtu d'un pantalon noir et d'une simple chemise par-dessus il avait passé son pull Serpentard il rentra chez ses parents et se présenta à la porte de chambre de Hope en début d'après-midi. Juste après le déjeuner. Heureusement pour lui, il ne tomba sur personne de sa famille mais dans le cas où ils seraient quand même dans le coin, il avança le plus silencieusement possible, évitant les marches qui grinçaient du même coup.

Il frappa et attendit une réponse, glissant un petit papier par-dessous la porte où il avait écrit un mot pour sa sœur. S'envoyer des messages par-dessous la porte, c'était un petit jeu qu'ils avaient eu l'habitude de faire  quand ils étaient enfants. Sur ce mot ci, il avait simplement écrit : « C'est moi, Keylian, à la rescousse de la petite princesse enfermée dans sa tour d'ivoire par ses vilains beaux-parents. J'ai ramené pleins de choses que tu vas aimer si tu me laisses entrer. » Sur ces mots, il attendit une réaction.