@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}I Got a Girl Crush [ft Hope Travers]
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Anonymous

En bref


Je venais de passer la journée à la bibliothèque. Ces derniers temps, mon moral en prenait un coup. Je me sentais plus que seule et les cours ne m’aidaient pas. En effet, s’il était notoire que j’aimais étudier et que je m’en sortais plutôt très bien, en tant que née-moldu, il m’était obligatoire de me mettre au fond des salles. Ainsi, j’avais tout le loisir, jour après jour, de contempler le dos de celle qui faisait battre mon cœur depuis plus de 5 mois. Je voyais rarement son visage malheureusement. Depuis que nous nous étions embrassées cet été, elle me fuyait tellement bien que je la ratais sans cesse. Ne voulant pas la brusquer, ni l’obliger, je m’étais fait le serment de ne pas aller à sa rencontre sans raison… Mais c’était horriblement difficile. Car moi, née-moldu et elle, sang-pur, il n’y avait aucune raison que l’on se parle.

J’avais donc passé la journée à glandouiller en lisant des livres sur les créatures magiques. Je décidais d’emprunter pour la 18ème fois « Les Animaux Fantastiques, vie et habitat » de mon magizoologiste préféré : Norbert Dragonneau. Les animaux, qu’ils soient fantastiques ou pas, étaient une grande source d’apaisement pour moi. Pas prétentieux, sans jugements, ils me procuraient paix et détente. D’ailleurs, je décidais d’aller à la volière. J’aimais bien m’y rendre. J’envoyais régulièrement des lettres à mes parents mais j’aimais aussi y venir tout simplement pour caresser les hiboux et leur parler.

Alors que je sortais les bras chargé du volume emprunté, les yeux baissés -j’avais beau être d’un sacré caractère, croiser le regard d’un sang-pur et me faire maltraiter… Je n’en avais absolument pas la force aujourd’hui… alors comme tout né-moldu, je baissais la tête-… je ne vis pas venir vers moi une personne la tête tout aussi baissée… et ce qui devait arriver arriva : nous nous sommes rentrées dedans avec force : sans doute de ma faute car j’ai le pas sûr. Tandis que j’essayais de rattraper mon beau volume, je marmonnais des excuses, pas du tout désolée en réalité. La personne n’avait qu’à regarder devant elle. Oui, la mauvaise fois me prend souvent… Mais après tout, j’avais une bonne raison de baisser la tête ! Et elle ?

Tandis que je me relevais lentement, je ne pus m’empêcher de jeter un œil noir à qui m’avait fait tomber… et mes gestes s’arrêtèrent aussi : Hope était face à moi, en train de ramasser ses propres affaires. Et moi qui l’avait maudite ! Je ne pus m’empêcher de souffler son prénom avant de me reprendre doucement, les gestes au ralenti. J’avais dû lui donner une fort mauvaise impression, mes yeux de jais lançant des éclairs quelques secondes plus tôt. Maudit caractère ! Mais déjà elle avait fait demi-tour et s’enfuyait littéralement face à moi. Alors, pour une fois, je me laissais guider par mon instinct et mon envie impérieuse de la voir plus d’une seconde, de la tenir dans mes bras, de la sentir, de lui parler… Je me mis à sa poursuite aussitôt, en ayant le bon sens malgré tout de ne pas crier son nom pour ne pas trop me faire remarquer… Je sentais bien que ce serait aujourd’hui ou jamais.

Heureusement, pour ma chance, Hope était plus chargée que moi et je la rattrapais assez facilement, tendant le bras vers elle pour la stopper. Nous étions dans un couloir désert et peu usité. Quelle chance ! Je voulais me montrer solide mais ma voix cassa immédiatement en la voyant pour la première fois d’aussi près depuis plusieurs mois et rien d’autre ne me vint qu’une supplique :
-        Hope, je t’en prie, ne me fuis pas !
Je la prenais la seconde d’après et sans son accord dans mes bras, une larme dévalant déjà ma joue. Je lui chuchotais :
-        Je t’en prie, ne soit pas comme tous ceux de… de ta « race ». C’est moi ! Candice !
Je lui tenais les épaules, un sourire aux lèvres. Allait-elle me laisser une chance ? Allait-elle se laisser cette chance ? Je savais combien c’était compliqué pour elle, mais j’ignore si c’est par égoïsme ou juste par amour, je refusais de la lâcher à nouveau. Mon tome de Norbert Dragonneau à mes pieds, je la regardais avec espoir, les lèvres serrées par l’émotion… Au fond, je savais que la retenir n’était pas une bonne idée… alors je la lâchais progressivement, à regret.
-        Pardon… Peut-être ne veux-tu pas de moi ? Mais… S’il te plaît, accepte que nous parlions… au moins une… dernière fois.
Peu de personne me faisait cet effet. Douter de moi-même était presque inconcevable chez moi mais je l’assumais. Car j’aimais Hope. Je le savais depuis tous ces mois : il était temps de mettre les choses au clair.
Anonymous

En bref


Je me sens si perdue depuis que nos lèvres se sont touchées cet été. La sensation reste inscrite en moi et j’y pense sans arrêt. J’ai passé l’été à vouloir être en sa compagnie mais c’était totalement impossible alors que je ne pouvais pas la voir. Je désire tellement être avec elle et en même temps, ce n’est pas autorisé. C’est totalement contre les valeurs de ma famille. Elle est née moldue et je devrais la détester au lieu de vouloir à nouveau goûter à ses lèvres. Je devrais l’ignorer ou même la mépriser alors que son sang est considéré comme impur et je suis par nature supérieure à elle. Pourtant ce n’est pas ce que je ressens. S’il n’y avait que mes idéaux de différents, je pourrais peut-être maintenir l’illusion en apparence mais là c’est bien plus complexe que cela. Dès que je la vois ou pense à elle, mes joues s’empourprent et ma respiration s’accélère. Je ressens alors l’envie de l’étreindre contre moi et de rester juste à ses côtés. Sa voix me semble si mélodieuse et sa beauté est un régal à ses yeux. Tout dans son être m’inspire le ravissement et le désir de la contempler sans fin. Je la sais derrière moi en cours et il me faut un effort surhumain pour résister à la tentation de la regarder. Je ne dois pas la céder alors que ce que je ressens est impossible. Je dois l’oublier mais les mois passent et rien n’y fait. Elle continue d’hanter l’ensemble de mon existence. Quand j’entends sa voix, ma respiration s’accélère et je m’éloigne pour ne pas devoir supporter cela. Il est très difficile d’écouter en cours alors qu’un rien me fait penser à elle. Un mot, une odeur et mes pensées en profitent pour me ramener à elle. Parfois cela n’a pourtant rien à voir mais tout me ramène à sa personne. Elle m’obsède totalement alors qu’elle apparaît même dans mes songes. Une présence permanente qui m’est interdite. Je la fuis pourtant de tout mon être alors que je ne peux pas me retrouver en face d’elle. J’agis donc de manière à ne pas me retrouver trop près d’elle. Je pars toujours plus vite des cours afin de ne pas me retrouver avec elle. J’évite la salle commune des Serdaigles afin de ne pas la croiser. Je suis totalement incapable de me concentrer et totalement perdue. Je ne sais plus où j’en suis ni ce que je veux réellement. Pourquoi suis-je si différente des autres sangs-purs et surtout de ma famille? Je devrais simplement me préparer à mes futures fiançailles et faire en sorte de rendre fier ma famille. Pourtant ce n’est absolument pas le cas alors que je ne peux être qu’une déception pour eux. Je ne suis pas normale et je dois continuer de l’éviter.

Mes notes sont en chute catastrophique et je tente parfois de combler mes retards. Une nouvelle tentative alors que je suis à la bibliothèque mais le parchemin de ma dissertation reste désespérement vierge. Je lis mais rien ne rentre dans mon esprit qui demeure perdu dans des songes autres. Je finis par fermer les livres comprenant que cela ne sert à rien. Je n’y arrive pas et je suis simplement un cas désespéré. Jamais je n’arriverais à obtenir mes examens en fin d’année. Je décide tout de même de prendre les livres et je les empile sur mes bras. Je n’y arriverais sûrement pas mais je n’arrive pas à renoncer. C’est tout simplement impossible alors je marche ainsi dans les couloirs, les bras chargés de livres. J’ai la tête baissée, concentrée afin de ne pas provoquer la chute de ma charge. L’inconvénient est que je ne regarde pas devant moi et je ne peux donc pas voir qu’une personne vient en face. Le choc est inévitable et je suis immédiatement bien plus inquiète d’avoir blessé la personne en face de moi. Je lève les yeux et je la vois alors. Je crois un instant à un mirage mais non c’est bien la réalité. Je ramasse alors en catastrophe mes affaires et je m’enfuis à nouveau. Mes joues se sont empourprées et j’ai envie de la prendre dans mes bras. Non, je ne peux pas alors je repars en sens inverse. Elle me rattrape alors bien vite et alors qu’elle me prend dans ses bras, je lâche les livres qui s’étalent sur le sol sans que je n’en ai vraiment conscience. Mon cœur bat désormais à toute vitesse alors que je l’entends me parler. Elle a une voix si douce et si mélodieuse. J’ai à la fois envie de la serrer dans mes bras et en même temps de me dégager. Je me fige alors que je suis incapable de décider ce que je veux faire. Son odeur vient s’infiltrer dans mes narines alors que j’hume avec délice. Je ne sais pas vraiment ce qu’elle me dit alors que mon regard se perd dans la contemplation de sa beauté. Je ne bouge plus mais quand elle me lâche, je me sens totalement perdue. Comme si j’étais noyée dans un océan sans bouée. Je devrais fuir et d’ailleurs pendant un instant mon pied se recule. Mais l’attirance est bien trop irrésistible et mon pied s’avance à nouveau. “Ne me lâche plus. Ne me laisse pas partir”. Ma voix bafouille dans un élan désespéré avant que je ne cède de nouveau aux exigeances de mon sang. Je ne peux pas faire le premier pas pourtant alors que je reste figée devant elle. Elle est si parfaite.
Anonymous

En bref


J’étais bien essoufflée après notre course dans les couloirs mais tellement, tellement soulagée de tenir enfin, à nouveau, Hope dans mes bras. Je respirais pleinement son odeur, mon cœur battant avec force contre le sien. Je me sentais à la fois excitée de nos retrouvailles et… complètement stressée de sa réaction. Allait-elle me rejeter ? Me balancer une réplique cinglante ? En même temps, si cela avait été le cas : pourquoi s’enfuir face à moi ? Non, Hope n’était pas une fille de ce genre. Je le savais. Je le sentais depuis le début. Mon intuition ne pouvait pas me faire défaut à ce point !

Alors que je la relâchais progressivement, je laissais mon regard la scruter, évaluant les émotions qui passaient sur son visage. Je la sentis reculer un instant et je coupais ma respiration, incapable de bouger, trop apeurée de la voir fuir à nouveau. Je la voyais, blanche comme un linge, se dérober à nouveau… quand elle refit un pas vers moi. Je n’y croyais pas mais retrouvais ma respiration et je sentis un sourire naître sur mes lèvres… qui se fana dans la minute suivante, quand Hope, dans un cri du cœur, droite comme un « i », sans même oser me toucher, s’exprimait enfin.
« Ne me lâche plus. Ne me laisse pas partir ».
Moi qui ne suis pas jeune fille à pleurer, je sentais les larmes embuer mes yeux avant qu’elle ne dévale la colline de mes joues. Hope semblait désespérée mais il était clair qu’elle ne ferait pas le premier pas. Ce n’était pas ce qui me dérangeait. J’ai toujours été assez sûre de moi pour le faire la première… Mais son cri du cœur me déchira la poitrine. Hope était comme un flocon de neige en train de fondre. Si fragile et presque impossible à sauver me disais-je. Mais… C’était mal me connaître que de croire que j’abandonnerai si facilement !
Dans un élan non calculé, je la repris alors dans mes bras et la serrait plus fort.
-        Jamais, tu m’entends, jamais, je ne te laisserais !


Mais alors que je finissais de chuchoter ces mots réconfortants, du bruit se fit entendre au bout du couloir. Je relâchais immédiatement mon étreinte et me baissais pour ramasser mon tome et les affaires de Hope. J’avais déjà reprit contenance mais je n’en étais pas certaine pour Hope et je me relevais prestement, la tête basse, soumise à l’imperium du sang-pur tandis que des élèves nous dépassaient. Je lui fis mes excuses à ce moment précis, sans la regarder, pour faire croire que notre rencontre n’était qu’un accident… et attendis quelques minutes, d’être sûre les élèves disparus avant de la regarder à nouveau. J’affichais un sourire salutaire et sûr sur mes lèvres en lui faisant un clin d’œil.

-        Accepte que nous allions parler autre part… La cuisine est un lieu sûre : il n’y a que les elfes de maison… Mais ils sont occupés en ce moment à nettoyer les chambres des Maisons. Je le sais j’y vais souvent. De toute façon, ils ne parleront pas.
Sans plus attendre et après avoir offert un dernier sourire chaleureux à ma chérie, je la précédais pour lui montrer le chemin.
Les cuisines étaient situées au sous-sol. Pour s'y rendre, il fallut, à partir du hall d’entrée, emprunter un escalier similaire à celui menant aux cachots, puis traverser un large couloir aux murs de pierre éclairé par des torches et décoré de tableaux représentant de la nourriture. Il fallut ensuite se placer devant un tableau représentant une coupe de fruits et chatouiller la poire verte qu'elle contenait. La poire se mit à glousser et se transforma en une poignée de porte de la même couleur, permettant d'entrer dans les cuisines.
Il s'agissait d'une immense salle très haute de plafond, située juste sous la Grande Salle et faisant exactement les mêmes dimensions que cette dernière. Des casseroles, marmites et poêles en cuivre étaient entassées contre les murs. Il y avait également une grande cheminée en brique. Quatre grandes tables y étaient disposées de la même manière que dans la Grande Salle et je pris la décision de m’assoir sur l’une d’entre elle, tapotant la place à côté de moi pour inviter Hope à me rejoindre. Il n’y avait, en effet, pour le moment, personne. Je lui pris alors les mains et la regardait droit dans les yeux :
-        Tu m’as tellement manqué ! Mais… Notre relation est dangereuse. Si cela me dévaste et me rend furieuse, je ne peux pas ne pas te poser la question : es-tu sûre de vouloir de moi ?
Ma voix se cassait alors que je continuais :
-        Je ne veux t’obliger en rien et je sais que… ta situation est très compliquée. Nos situations sont très différentes mais toute aussi dangereuses… Alors tu dois être sûre.

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