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'Dé à 6 faces' :

Maximilian observait avec attention les sortilèges d'Ayla, sa baguette effectuant des mouvements précis, tandis qu'aucun mot ne franchissait ses lèvres. Il notait la progression de sa filleule dans la maîtrise des sortilèges informulés, reconnaissant sa détermination. Cependant, il restait impassible, se concentrant sur son rôle de mentor. Il se contentait d'observer sa posture, lui donnant des conseils pour améliorer sa gestuelle et fluidifier ses mouvements.

"Relève ta garde, ton pied d'appui fléchit un peu plus, et ne laisse pas ta deuxième main traîner", conseilla-t-il d'une voix calme. Il désirait perfectionner chaque détail de l'exécution d'Ayla. "Assure-toi que chaque geste soit précis et contrôlé. La magie répond à la concentration et à la justesse du mouvement."

Maximilian insistait sur l'importance de la posture, car il savait que la maîtrise des sortilèges dépendait non seulement de la connaissance des incantations, mais également de la manière dont le sorcier les exprimait physiquement. "Corrige ton équilibre, assure-toi que ta base soit solide. C'est là que réside la clé de la puissance magique."

Lorsque Ayla exprima son ennui, Maximilian esquissa un léger sourire. "Tu sais ce qu'est un échauffement," lui dit-il en soupirant, "c'est lorsque tu prépares ton corps à fournir un effort continu et éprouvant. Je te garantis que c'est nécessaire." Maximilian répondit tranquillement, révélant ainsi qu'il partageait le sentiment d'ennui de sa filleule.

Il la laissa s'exprimer, comprenant qu'elle avait besoin de tester ses limites. Cependant, lorsqu'elle altéra le sol sous ses pieds, créant des instabilités, Maximilian ne releva pas, habitué à l'impatience de sa filleule. Pour la taquiner, un petit sourire se dessina sur son visage, et il lui dit : "L'objectif est de me toucher, pas de toucher le sol. Ou bien, peut-être as-tu besoin de lunettes." Il resta néanmoins stable, parant les sortilèges tout en continuant de parler.

Si Ayla le remarquait depuis le début, Maximilian renvoyait habilement chacun de ses sortilèges vers les deux mannequins d'entraînement légèrement derrière la jeune femme, pour l'instant. Il attendrait quelques secondes avant de mettre fin à cet exercice et de continuer.

"Bon, j'espère que tes muscles sont en ébullition, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses," un léger sourire presque sadique se dessina sur ses lèvres. Maximilian plaça les deux mannequins à trois heures de la sorcière et à neuf heures, puis se plaça lui-même à midi. "Je veux que tu lances un sortilège toujours informulé sur chaque mannequin, d'abord celui de gauche, ensuite celui de droite, et enfin sur moi. Mais sache une chose : je répliquerai quand tu t'y attendras le moins. À toi de rester concentrée et d'anticiper le moment où j'attaquerai." Une fois ses instructions données à sa filleule, il lui fit signe de commencer.

Ayla s'exécuta, attaquant d'abord le mannequin de gauche, puis celui de droite, et enfin Maximilian. Celui-ci para tellement bien le sortilège qu'il fit volte-face en direction de sa filleule. Comment allait-elle réagir? Aurait-elle le temps de le contrer?

Ce premier exercice est relativement inintéressant alors qu’il n’est pas tactique et qu’il consiste à simplement lui lancer des sortilèges en informules. Qu’il réussira nécessairement à parer ou alors il me faudrait y mettre une puissance magique supérieure à la sienne afin de pouvoir percer ses défenses. Elle trouve cela un peu trop direct et cela manque clairement de grâce. Elle préfère les approches bien moins directes à chercher la faille pour s’y glisser. Pour sa plus grande frustration, cette technique ne fonctionne absolument pas face à lui. Son attention est pourtant totale vis à vis des conseils qu’il peut apporter à sa posture. Elle écoute chacun d’entre eux, venant rectifier instantanément sa posture afin d’adopter les bons gestes. Elle a cette facilité d’apprentissage qui lui permet d’intégrer très vite sans que cela ne lui demande trop d’efforts. La recherche de la perfection est ancrée en elle et elle ne se compte jamais du minimum ou de simplement attendre la moyenne. L’exigence la pousse et c’est bien ce qui la rend aussi douée en potion. Elle lui exprime son ennui face à cet exercice et elle commence à viser le sol afin d'augmenter ses chances de le toucher. Elle écoute ses arguments sur l’échauffement mais elle a envie de passer à quelque chose qui ressemble bien plus à un défi. “L’échauffement ne peut pas être rendu plus intéressant?” Un goût du défi qu’elle n’a pas besoin de masquer en présence de son parrain. Elle peut-être bien plus elle-même qu’en beaucoup de circonstances et se permet de laisser échapper des traits de caractère qu’elle masque habituellement. Elle aime par-dessus tout être dans une situation qui lui demande de réfléchir et de pouvoir réfléchir à toutes les hypothèses. C’est bien pour cela que la plupart des personnes sont jugées ennuyantes car bien trop prévisibles. Quelques personnes échappent à ce jugement et se sont montrées dignes d’intérêt. Elle considère même une poignée de personnes comme des amis ou comme étant proches d’elle. Un qualificatif bien rare.

Ses pensées vagabondent ailleurs alors qu’elle continue de lui lancer des sortilèges. Jusqu’à ce qu’il stoppe enfin l’exercice. “Oui je suis prête”. L’assurance est au bout de ses lèvres alors qu’elle ne doute pas un seul instant d’elle.. Quoiqu'il ait prévu, elle fera face. Elle l’observe installer les mannequins et expliquer la consigne. L’intérêt s'accroît alors que l’exercice peut s’avérer intéressant. Attaquer trois cibles à tour de rôle tout en devant faire face à des attaques qui peuvent survenir à n’importe quel moment. Le mannequin de gauche, puis celui de droite et enfin Max. La concentration est de mise alors que tout en attaquant, une part de son attention reste sur son parrain. Elle l’a à l’oeil afin de pouvoir anticiper ses mouvements et surtout s’il utilise sa baguette. Alors qu’elle l’attaque lui, il se protège parfaitement et le sortilège lui revient. Une reviviscence de leur premier duel et elle s’en souvient très bien. L’effet de surprise n’est plus présent et d’un mouvement de baguette souple, elle lance un sortilège de protection qui lui permet d’éviter de subir les effets de son propre sortilège. Un léger sourire de satisfaction s’affiche sur son visage. “Vous ne m’aurez pas deux fois avec le même tour”. L’assurance est réelle alors qu’elle reprend les attaques contre les mannequins. Gauche. Droite. Max. Et ainsi de suite tout en étant très vigilante aux moindres gestes de Max. Une concentration tranquille s’affiche sur son visage.

Réaction:

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'Dé à 6 faces' :

Maximilian observa avec satisfaction la réaction d'Ayla à l'exercice. Son assurance et sa rapidité d'adaptation démontraient sa capacité à apprendre rapidement et à s'ajuster en fonction des situations. Alors qu'elle esquivait habilement le sortilège revenant vers elle, Maximilian ne put s'empêcher de ressentir une pointe de fierté envers sa filleule.

"Bien joué, Ayla. Tu as rapidement assimilé la leçon du passé, et ta réactivité est remarquable, garde la même posture et tu verras," commenta-t-il, appréciant l'attitude déterminée de sa filleule.

Alors qu'elle poursuivait l'exercice en alternant entre les attaques sur les mannequins et la défense contre ses propres sortilèges, Maximilian restait concentré. Il ajustait sa stratégie, cherchant à déstabiliser la jeune sorcière tout en évaluant sa capacité à rester concentrée dans des situations complexes. Elle était encore lente à changer de cible se contentant de garder un œil sur Maximilian.

Lorsque Ayla déclara avec assurance qu'elle ne se ferait pas prendre deux fois avec le même tour, Maximilian esquissa un sourire amusé. "Ne t'inquiète pas, j'en ai encore beaucoup en réserve." avant de lui lancer un clin d'œil tout en gardant son air sérieux et froid.

Le Protego était la spécialité de Maximilian, une technique simple mais redoutable qu'il avait perfectionnée au fil des années. Il enseignait cette technique à chacun d'eux, la nommant le Protego Miror. Cette méthode permettait de renvoyer l'attaque de l'agresseur sur lui-même, créant ainsi une très bonne défense. Maximilian comptait transmettre cette variante du Protego à Ayla, sa disciple actuelle, quand elle serait prête.

Lors de l'exercice, Ayla démontrait son habileté, se protégeant des attaques simples de son parrain en utilisant des sortilèges informulés. Cependant, Maximilian avait l'intention de tester davantage les compétences de sa protégée en la confrontant à une situation plus stressante, et il n'allait pas y aller avec le dos de la cuillère.

Pour accroître la difficulté, Maximilian décida d'utiliser une forme maîtrisée de magie noire. Bien entendu, il évitait les sortilèges interdits, mais il voulait tout de même mettre Ayla à l'épreuve. Il choisit d'utiliser un redoutable sortilège de magie noire : le Feudeymon. Ce sort invoquait un animal enragé de flammes, le plus puissant et destructeur maléfice de feu, réputé pour son pouvoir dévastateur, surtout s'il n'est pas maîtrisé. Mais Maximilian ne mettrait jamais en danger sa filleule.

Certains prétendaient que rien ne résistait au Feudeymon. Maximilian, connaissant la réputation de ce sortilège, souhaitait évaluer la réaction d'Ayla face à une attaque aussi redoutable. Il ne prononça pas les incantations nécessaires afin de la surprendre. Comment allait-elle réagir face à de la magie noire ?

Jusqu'à présent, Maximilian s'était contenté de sortilèges simples, mais ce n'était pas ainsi qu'Ayla évoluerait. Soudain, des flammes sortirent de la baguette de Maximilian, formant une immense chimère qui faisait face à Ayla. Son hurlement de rage était strident, et ses flammes dévorantes pourraient engloutir tout le domaine si Maximilian lui en donnait l'autorisation. Cependant, son sortilège était parfaitement contrôlé, et il pointa la chimère en direction de sa filleule avant de dire, "Jusqu'à présent, j'ai été gentil avec toi, Ayla, mais je me demande ce qui prendra feu en premier : ce manoir ou toi." Ces mots étaient froids; il avait clairement l'intention de lui faire peur et de savoir comment elle se défendrait contre ce type de magie. Une fois ces mots dits, il pointa l'animal, enfin si l'on peut appeler ça un animal, devant sa filleule et lui ordonna d'attaquer. Entre-temps, il observa attentivement sa réaction.

La tension monta dans l'air alors que les flammes dansaient avec férocité, cherchant à engloutir tout sur leur passage. Ayla se retrouvait confrontée à un défi inédit. La question demeurait : quelle technique de protection serait suffisante pour repousser les flammes implacables du Feudeymon, où serait-elle submergée par la puissance de cette magie ? L'épreuve ne faisait que commencer, et Maximilian observait avec attention, prêt à évaluer les compétences de sa disciple dans des conditions extrêmes. Autant dire qu'il est monté d'un cran par rapport à l'évaluation, mais s'il est vrai que c'est sous pression qu'elle évolue le mieux, alors elle sera servie avec Maximilian.

C’est le premier réel entraînement avec son parrain. La veille étant bien plus une évaluation qu’autre chose. Certainement pour qu’il détermine les points à travailler. Elle a rapidement exprimé son ennui lors de l’échauffement alors que l’intérêt était très limité. Elle aime bien plus évaluer les situations et devoir surmonter des défis simplement en lançant des sortilèges alors qu’elle sait pertinemment qu’elle ne le touchera pas ainsi. La veille lui a bien prouvé que la différence de niveau est encore colossale. Au lieu de lui donner envie d’abandonner, cela la stimule bien plus qu’autre chose. Un jour, elle arrivera à le toucher quelque soit les efforts qu’elle devra déployer ainsi que le temps que cela exigera. L’exercice post-échauffement est un peu plus intéressant alors qu’il exige d’autres qualités. Viser plusieurs cibles tout en ne le lâchant pas du regard. Un exercice dans lequel elle se montre habile et esquive ainsi ses attaques. Il est rare de l’avoir deux fois avec la même chose alors qu’elle apprend de ses erreurs et évolue en permanence. Elle a bien saisi que son bouclier peut renvoyer des attaques alors que le souvenir de la première fois est encore inscrit dans sa mémoire. Désormais les informulés sont aisés mais la pression n’est pas la même que la veille. L’avantage d’un exercice est la prévisibilité de ce qui va se passer. Un léger sourire apparaît sur son visage face aux compliments de son parrain. “Il ne pourrait pas en être autrement”. Une réalité alors qu’Ayla a des attentes très élevées. Toujours atteindre le meilleur dans tous les domaines dans lequel elle s’engage. L’entraînement continue quelques minutes jusqu’à la situation change totalement.

Le sortilège lancé n’est cette fois pas un simple sortilège mais de la magie noire. Un sourire apparaît instantanément sur le visage d’Ayla. Elle est fascinée par cette forme de magie depuis des années, ayant commencé à l’étudier dans son coin mais sans être capable de produire un tel sortilège. Elle le reconnaît pourtant et a bien conscience de la puissance de celui-ci. Il peut être extrêmement dangereux, non maîtrisé et reste un défi d’importance même sous contrôle. Pourtant, la peur n’est pas le sentiment prédominant. Elle est loin d’être inconsciente mais elle ne peut plus masquer son intérêt marqué pour la magie noire. Y être confronté ainsi de manière directe révèle ainsi ce qu’elle ressent alors que cela reste une chose rare pour les élèves ou étudiants. Ceux de son âge n’ont jamais connu directement la guerre et Poudlard reste un endroit protégé. “Il vaudrait que ce soit aucun des deux. Ni ma mère ni Isabella n'apprécieraient de retrouver le manoir ou moi-même en cendre et elles vous réduiraient en cendre après”. Une réalité qu’elle énonce froidement alors qu'elle réfléchit intensément à la suite.

Elle ne se laissera pas paralyser par la situation alors qu’elle analyse la situation. La réponse va devoir être rapide et le calcul est vite fait. La baguette est pointée mais cette fois le sortilège est prononcé à voix haute. “Protego horribilis”. Elle ne l’a que très peu pratiqué et elle veut s’assurer la réussite du sortilège. Le sortilège jaillit de sa baguette et vient l’entourer, la protégeant ainsi quelques instants. Un des seuls sortilèges qui protège de la magie noire d’ailleurs. La protection ne sera pas éternelle et elle profite du répit très provisoire pour passer à l’étape suivante. Elle a bien conscience que sa protection ne résistera pas plus de quelques secondes face à la puissance du sort. Elle transplane à plusieurs reprises dans différents endroits de la pièce. Probablement une tentative d’esquive mais une autre idée pourrait être derrière. Elle finit par transplaner derrière son parrain, lui lançant dans l’instant un sortilège pour lui gluer les pieds au sol. Il est désormais entre elle et le feudeymion. “Qui va brûler maintenant?”. Le calme et l’assurance sont toujours de mise alors qu’elle ne sait pas encore ce qui pourrait engendrer une réelle panique chez elle.

Fascination ou maîtrise:

Réussite du sortilège:

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#1 'Dé à 6 faces' :


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#2 'échec/réussite' :

Maximilian, observant calmement la réaction d'Ayla, ne pouvait dissimuler une certaine satisfaction mêlée à une pointe d'inquiétude devant la maîtrise dont elle faisait preuve. Le Protego Horribilis était un choix judicieux, démontrant une connaissance approfondie des sortilèges de défense contre la magie noire. Le bouclier magique qui entourait Ayla résista temporairement aux flammes dévorantes du Feudeymon, donnant à la jeune sorcière une précieuse fenêtre d'opportunité.

Le transplanage rapide et stratégique d'Ayla, échappant à l'emprise du sortilège de magie noire, était une manœuvre impressionnante. Maximilian, bien que surpris, ne laissa rien paraître, gardant son visage impassible. Il savait que ce genre de situation imprévisible était justement ce qui pouvait distinguer un sorcier compétent d'un novice.

Cependant, la réaction d'Ayla ne s'arrêta pas là. La jeune sorcière, se déplaçant habilement derrière son parrain, lui lança un sortilège pour immobiliser ses pieds. Maximilian sentit son mouvement restreint, et un léger sourire en coin apparut sur le visage d'Ayla. Sa question provocatrice résonna dans la pièce, soulignant l'audace de sa manœuvre.

Maximilian, tout en demeurant immobile, répondit d'un ton calme mais ferme : "Impressionnant, Ayla. Tu as montré de la créativité et une excellente réactivité. Cependant, rappelle-toi que la magie noire n'est pas à prendre à la légère. Maintenant, que comptes-tu faire avec le Feudeymon? Comme je te l'ai dit, tu n'arriveras à rien si tu te contentes de fuir."

Un léger sourire se dessina sur les lèvres du patriarche alors qu'il dirigea son sortilège avec habileté, faisant contourner la créature de feu au moment où il utilisa un sortilège pour se libérer de la colle et transplana à son tour. Avant de lancer à sa filleule : "Je veux que tu battes ce sort, si tu y arrives, je t'apprendrai à maîtriser le Feudeymon." Son engagement était clair : si elle parvenait à le vaincre, Maximilian lui enseignerait le sortilège.

"Tu veux un bon conseil ? Appelle un protecteur," ajouta-t-il. Ce serait le seul indice que Maximilian donnerait. S'il constatait que sa filleule ne comprenait pas ce qu'elle devait faire, il serait déçu de cette élève qui, pour l'instant, le surprenait de jour en jour. Seule la magie blanche est capable de vaincre la magie noire, même un mangemort comme Maximilian connait cela, mais Ayla va-t-elle le comprendre aussi.

Il ne laissa pas transparaître ses intentions, laissant à Ayla le soin de prendre l'initiative. Les flammes du Feudeymon continuaient de rugir, créant une tension palpable dans la pièce. Maximilian était prêt à évaluer la manière dont sa filleule allait gérer cette situation complexe, qui demandait à la fois ruse et maîtrise de soi. L'enjeu était élevé, mais c'était dans ces moments-là que les véritables compétences des sorciers se révélaient.

Il est souvent nécessaire d’user de trajectoire de traverse lorsqu’une situation complexe se présente. Il est préférable d’évaluer les forces et faiblesses de chaque élément présent afin de déterminer la stratégie adéquate. Cela semble une évidence pour Ayla que le meilleur moyen de vaincre ce sortilège est que ce soit son parrain qui s’en occupe. La différence de niveaux en combat magique est plus qu’évidente alors qu’un gouffre existe entre eux. Elle saisit donc la meilleure option à ses yeux dès que son sortilège lui offre un instant de répit afin de pouvoir mettre en œuvre sa stratégie. En premier un transplanage ainsi qu’elle a pu l’apprendre la veille et ensuite se glisser derrière son parrain pour l’immobiliser et se placer entre lui et le sortilège. Ayla a agit par réflexe, ainsi qu’elle réfléchit depuis des années et les derniers mots de son parrain viennent la piquer au vif. Elle s’abstient de répondre car il est hors de question qu’elle cède à l’impulsivité ainsi que le ferait ma jumelle. La prise de recul est souvent la meilleure des alliés mais il est vrai qu’entendre qu’en fuyant, elle n’arrivera à rien, a cette tendance à provoquer un agacement chez elle. Elle le masque, contrôlant ses émotions alors qu’elle a bien conscience que rien ne doit transparaître. C’est assez facile dans la majorité des situations mais cela le devient bien moins dans une situation de combat où la fatigue commence à s’installer. C’est d’ailleurs une des failles des stratégies qu’elle utilise. L’endurance lui manque encore cruellement et sa stratégie échoue alors qu’il se défait de son sortilège à nouveau. “Je vais l’emmener en balade évidemment”. Cela est dit sur un ton dénué d’émotion mais l’ironie commence à prendre sa place dans mes propos. Un léger signe de l’agacement qu’il a provoqué chez elle.

Son plan est totalement tombé à l’eau alors qu’elle se retrouve à nouveau face à ce sortilège. Il a réussi à se défaire des effets de son sortilège et lui aussi a transplané. Il est réellement coriace alors qu’il déjoue bien trop facilement les manœuvres qu’elle met en place. Il est très intéressant de l’affronter mais il met doucement le doigt sur les failles qu’elle masque et cela est bien plus dérangeant. Il va falloir le détourner avant qu’il ne se rende compte de bien trop de choses. Si ce n’est pas déjà le cas. Un enjeu rend les choses bien plus intéressantes et l’affrontement devient alors réellement envisageable. L’intérêt a toujours une place essentielle dans son raisonnement. La problématique de ce genre de stratégie est que l’échec pardonne beaucoup moins. Les stratégies de déviation permettent au moins de s’assurer d’une forme de sécurité en cas d’imprévu. Ce n’est clairement pas ce qu’elle préfère. Elle fait face cette fois au feudeymon, la baguette en main. Le conseil est entendu. “Le patronus donc. C’est une magie très pure”. La réflexion est intéressante alors que cela revient à se défendre de la magie noire en utilisant la magie blanche. La volonté de perfection la pousse à tenter le sortilège en informulé. De la brume argentée sort de sa baguette mais sans que cela ne puisse constituer une réelle défense. Elle ne peut alors que constater l’échec de son essai. Elle ne lâche pas et reprend cette fois de manière formulée. “Spero Patronum”. Cette fois-ci , absolument rien ne se passe. Aucune brume, rien à l’horizon. Un échec total comme elle n’en a quasiment jamais connu en réalité. Le poing de sa main libre se serre un instant pour gérer l’émotion qui la saisit. Rien d’autre ne transparaît alors qu’elle ne peut pas laisser passer l’occasion d’apprendre à lancer le feudeymon.

Informulé:

Formulé :

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#1 'Dé à 6 faces' :


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#2 'Dé à 6 faces' :

Maximilian observa attentivement la tentative d'Ayla d'invoquer un Patronus pour se protéger du Feudeymon. Elle parvint au moins à faire apparaître un Patronus incorporel, pratique en soi contre un ou deux détraqueurs, mais en rien efficace contre un Feudeymon, même contrôlé et ne grandissant pas de ses flammes. La déception sur le visage de la jeune sorcière ne lui échappa pas, mais il pouvait lire la détermination derrière cette défaite apparente. C'était un échec, certes, mais c'était aussi une opportunité d'apprentissage.

Le patriarche ne montra aucune expression de triomphe, conscient que ce genre de sortilège était particulièrement exigeant, surtout pour un sorcier en formation. Le sortilège du Patronus était une magie extrêmement complexe. On parlait quand même du plus puissant sortilège de protection existant à ce jour, basé sur des émotions positives, la maîtrise de soi, et une connexion profonde avec la lumière intérieure. La réussite de ce sortilège était le reflet de la force intérieure du sorcier. Seul un souvenir assez puissant parviendrait à le faire apparaître complètement. Il était probable que Ayla n'en ait pas encore vécu un de cette intensité.

Maximilian, tout en laissant planer un court silence, transplana à nouveau devant Ayla, libérant par la même occasion le Feudeymon qui n'allait certainement pas tarder à se déchaîner. Cependant, Maximilian ne lui laisserait certainement pas l'occasion. Il fit barrage de son corps pour protéger sa filleule de la fureur du sortilège noir qui grandissait à une vitesse folle. Son ton était calme, teinté de compréhension. "Le sortilège du Patronus est l'un des plus difficiles à maîtriser. Il demande non seulement de la compétence magique, mais aussi une paix intérieure et une connexion profonde avec des émotions positives. Ne sois pas découragée, Ayla. Ce n'est pas un sortilège facile, même pour des sorciers largement plus expérimentés que toi."

Le sorcier pointa de sa baguette la créature de feu avant de faire un léger mouvement circulaire de baguette et de prononcer l'incantation "Expecto Patronum". Le souvenir que le patriarche avait choisi était toujours le même, et même s'il en avait énormément dans sa vie déjà bien remplie, celui du premier baiser avec Isabella était incomparable. En même temps, il allait falloir un sortilège de protection à son paroxysme. Une lumière étincelante jaillit de sa baguette avant qu'un loup blanc n'en sorte pour faire face aux flammes. Plus le souvenir et la concentration de Max étaient grands, plus le sortilège de magie blanche était puissant. Alors que les flammes commençaient à se rapprocher, le protecteur blanc se dressa majestueusement devant elles.

Alors que les flammes se rapprochaient inexorablement, le loup blanc. Ses yeux perçaient les flammes qui lui faisaient face, reflétant la détermination du sorcier à protéger ce qui lui était cher.

Le sorcier concentra toute son énergie magique dans la manifestation de son Patronus. Le loup blanc, symbole de sa passion pour la famille et la loyauté, déploya une aura protectrice. Les flammes tentèrent de l'engloutir, mais le Patronus résista vaillamment, englobant Ayla et Max. Une barrière magique sembla se former, repoussant les flammes destructrices.

Max se remémora intensément ce moment spécial avec Isabella, les émotions ressurgissant avec une force renouvelée. Le loup blanc intensifia sa présence, sa fourrure brillant d'une lueur magique qui faisait écho à la puissance qui avait créé ce Patronus.

Le sorcier récita mentalement des incantations supplémentaires pour renforcer le sortilège de protection. Il ressentit une connexion profonde avec son Patronus, comme s'ils ne faisaient plus qu'un. Ensemble, ils luttaient contre les flammes, repoussant chaque langue de feu avec une force impressionnante.

Après quelques secondes d'un combat acharné, les flammes reculèrent, impuissantes face à la magie blanche. La créature de feu fut repoussée, laissant derrière elle une traînée de fumée s'élevant d'un recoin de la salle d'entraînement. Le loup blanc de Max disparut dès que la concentration de son invocateur se relâcha.

Il se retourna, scrutant sa filleule d'un regard attentif, puis continua. "La magie est une fusion d'art et de science, Ayla. Il ne suffit pas de connaître les incantations, il faut aussi comprendre la force intérieure qui alimente la magie. La leçon que tu apprends aujourd'hui est cruciale pour tout sorcier. La magie noire, surtout celle émanant du Feudeymon, peut obscurcir l'esprit. Il est crucial de trouver en toi la lumière qui contraste avec ces ténèbres. La prochaine fois, concentre-toi sur une source d'émotion positive, quelque chose de fort, et imagine-la en train de prendre forme. C'est cette émotion qui guidera la manifestation de ton Patronus." Maximilian hesita à lui poser la question, mais il le fit quand même, "Quel souvenir as-tu choisi, Ayla ?"

Maximilian marqua une pause, se retournant pour évaluer la réaction d'Ayla. " Maintenant, reprenons l'exercice, à moins que tu ne sois trop fatiguée pour continuer ?"

L’échec est cuisant alors qu’elle s’avère incapable d’invoquer un patronus. Simplement des brumes qui sont insuffisantes pour faire face au feudeymon. La frustration est intense mais elle est déterminée à recommencer afin de ne pas rester sur un échec. Sauf que son parrain intervient bien trop tôt à son goût, l’empêchant de montrer ce dont elle est capable. L’enjeu d’apprendre le feudeymon vient brouiller les voix de la raison. La pensée est désormais entravée par la perte de l’enjeu attendu. La fascination pour le feudeymon rend l’attrait de son apprentissage bien plus fort que la conscience de la nécessité de l’intervention de son parrain avant que le sortilège ne se déchaîne. Une double réalité qui se superpose en cet instant. Elle n’a pas le choix de toute manière alors qu’il intervient. Ses mots sont entendus mais l’écoute est obstruée par la gestion de la déception. Un sentiment silencieux qu’elle masque désormais le plus possible. Son visage est devenu froid et sombre alors qu’au fond d’elle, elle estime qu’elle devrait maîtriser le sortilège du patronus. L’exigence est un leitmotiv qui la suit depuis sa plus tendre enfance alors qu’elle ne s’est jamais permis la moindre excuse en cas d’échec. Elle a toujours voulu aller beaucoup plus loin que ce que ses professeurs exigeaient et c’est ainsi qu’elle s’est toujours poussée vers le haut. Quand le corps enseignant estimait que raté n’était pas grave, elle travaillait deux fois plus dans l’ombre pour que cela ne se reproduise pas.

Elle l’observe alors qu’il produit son patronus. La puissance du sortilège est incontestable alors qu’une forme corporelle jaillit de sa baguette. Une démonstration de la protection qu’offre un patronus forme face à la magie noire alors que le loup blanc s’érige en barrière face aux flammes. La lutte dure quelques instants avant que les flammes ne soient complètement repoussées. Le feudeymon est désormais vaincu par son parrain et Ayla n’a pas réussi à remporter l’enjeu. Cela reste gravé dans son esprit alors qu’elle aurait réellement voulu l’apprendre. Elle réfléchira à des moyens de l’apprendre seule. Comme bien des choses mais le risque de perte de contrôle est grand tout de même si elle réussit l’invocation. Peut-être que le faire près d’une source d’eau conséquente limiterait les risques. Son visage est toujours fermé de sa froideur habituelle alors qu’il reprend la parole. La complexité du patronus est bien réelle alors son écoute est attentive. “Vous comptez me soumettre une prochaine fois à des situations impliquant l’usage de mon patronus?” Le terme prochaine fois induit cela et au fond elle espère pour démontrer qu’elle peut produire le sien. Elle prend pleinement conscience en cet instant du fossé existant entre l’enseignement à Poudlard et les conditions de l’entraînement actuel. Le fossé est donc forcément encore plus grand face à une situation réelle. Cela ne fait que renforcer sa volonté de s’entraîner. “J’ai pensé à Arya et au lien particulier qui nous unit. Je n’ai pas pensé à un souvenir particulier mais au bonheur quand nous sommes ensemble”. Elle est la personne avec qui elle a le lien le plus fort. Un lien fort et indestructible. Elle se permet de raconter cela car c’est son parrain qui l’entraîne et qu’il la connaît bien mieux que beaucoup des personnes. “Vous êtes si prévenants”. La voix est teintée d’ironie alors qu’elle reprend sa position, la baguette prête dans sa main. “Si je déclarais être fatiguée, vous arrêteriez l’entraînement?” Ce serait une déception si c’était le cas alors que la fatigue n’est nullement une excuse à ses yeux. Elle recommence l’exercice ainsi qu’il l’avait précédemment énoncé. D’abord les mannequins dans le bon ordre puis lui.

Maximilian perçut la froideur dans le regard d'Ayla, une réaction attendue face à l'échec, mais aussi une facette de sa détermination inébranlable. Il comprenait la frustration de sa filleule, la connaissant comme une sorcière ambitieuse qui ne tolérait que rarement l'échec. La double réalité qui se superposait, entre la fascination pour le Feudeymon et la nécessité de l'intervention, n'échappa pas à son regard averti. La jeune sorcière se trouvait à la croisée des chemins entre l'attrait de la magie noire et la sagesse d'accepter les limites de sa maîtrise actuelle.

Il répondit à sa question d'une voix calme, mesurée. "Oui, Ayla, je prévois de te confronter à des situations impliquant l'usage de ton Patronus dans le futur. C'est une partie cruciale de ton apprentissage, surtout si tu veux maîtriser la défense contre les forces obscures. Mais il est important de comprendre que ce sera progressif, et tu n'auras pas à affronter des défis insurmontables dès le départ. Mais je dois avouer que j'étais curieux de voir si tu étais capable d'affronter un Feudeymon en soi. Tu n'as pas échoué à créer un Patronus, tu n'as simplement pas réussi à le rendre corporel."

Lorsqu'elle partagea le souvenir lié à Arya, Maximilian ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire. "Un choix émotionnellement puissant, Ayla. Le lien avec ceux que nous aimons profondément peut être une source inépuisable de force pour le sortilège du Patronus. Continue de t'appuyer sur ces émotions positives. Si tu le renforces aussi avec des incantations, alors rien ne pourra y résister, même les plus noires ténèbres. La magie blanche est la forme la plus puissante qui soit. Elle te gardera du mal constamment. En revanche, elle demande discipline, bienveillance et conviction à vouloir protéger ceux qui nous sont chers.

La forme que prendra ce dernier dépend entièrement de toi, mais la forme importe peu. Prends l'exemple du petit Patronus d'Illyius, qui a pris la forme d'une humble souris. Au final, ensemble, ils sont parvenus à repousser une armée entière de Détraqueurs."

Quant à son commentaire ironique sur sa prévenance, Maximilian resta imperturbable. "La prévenance, parfois, réside dans la nécessité de te pousser au-delà de tes propres limites, même lorsque cela peut sembler difficile à accepter. La croissance vient rarement dans le confort, n'est-ce pas?" Une question rhétorique, car Maximilian a très bien compris qu'Ayla est extrêmement exigeante envers elle-même, mais cela lui jouera certainement des tours dans un futur proche.

À la question sur l'arrêt de l'entraînement en cas de fatigue, Maximilian répondit avec une pointe d'amusement dans sa voix. "Non, Ayla, la fatigue ne devrait pas être une excuse, mais il est aussi important de reconnaître ses limites. Nous ne forcerons pas l'entraînement au-delà du raisonnable. Cependant, je suis convaincu que tu es capable de plus que tu ne le penses."

Maximilian se replaça face à sa filleule en garde et lui fit reprendre l'exercice. Cette fois, il allait corser les choses : il métamorphosa les deux mannequins en lui-même. Ayla allait devoir les surveiller tous les trois et repérer l'imposteur, mais Maximilian n'allait assurément pas se gêner pour transplaner autour de son élève afin de pimenter les choses.

L’échec n’est pas réellement permis dans l’esprit d’Ayla alors qu’elle désire toujours atteindre une forme de perfection. Elle se pousse toujours plus loin dans ses exigeances alors qu’elle est aussi dure avec elle-même qu’avec les autres. Avoir vu sa soeur sur un lit à Sainte Mangouste lui a fait prendre conscience de la nécessité de savoir combattre magiquement. Elle ne peut se contenter de ses tours dans la plus grande discrétion alors que la réalité peut la confronter à des attaques de pleins fouets. Elle veut être prête si cela arrive et surtout avoir conscience de ses limites. Elle aurait voulu réussir à former un patronus corporel et apprendre à maîtriser le feudeymon. Une opportunité qui lui passe désormais sous le nez alors qu’elle a échoué à son sens au défi de son parrain. Elle l’interroge alors sur ses intentions en terme de formation. Elle va réellement devoir travailler sur son patronus alors mais cela est bien complexe alors que les ténèbres sont une tentation de plus en plus forte. Elle l’écoute lui dire qu’il était curieux de la voir affronter un feudeymon. “Et alors quel est votre verdict?” Elle ne peut pas approuver que son incapacité à former un patronus coprorel ne soit pas un échec. Son visage se ferme un peu plus et la froideur dans ses yeux s’intensifie quelques instants. Evoquer sa jumelle l’aide à retrouver un peu de luminosité.

Arya a toujours été la lumière et elle l’ombre. Elle a toujours vécu ainsi dans son ombre et elle a su se faire oublier. Son lien avec sa jumelle est une source infini de positif et de lumière même si cela est bien plus sombre désormais. Ayla n’était pas présente lorsque sa sœur a été blessée et la culpabilité refuse de s’effacer. Elle aurait dû pouvoir la protéger. Elle l’écoute parler du patronus alors qu’elle connaît la forme du sien. Elle a déjà réussi à le produire dans des conditions de cours. Il ne sert à rien de l’évoquer alors que sa tentative a été un échec. Elle préfère changer de sujet et se montrer ironique vis-à -vis des propos de son parrain. Elle ne peut que l’approuver sur la nécessité de se dépasser. “Quelles sont mes limites à votre avis?” Une manière de savoir ce que son parrain pense d’elle en cet instant alors qu’elle a hésité avec une provocation supplémentaire. Elle embraye sur la fatigue alors qu’il la questionne sur son état. Rapidement, il la remet en condition d’exercice et elle se concentre. Un léger sourire s’affiche sur ses lèvres alors qu’il complexifie les conditions. Elle l’observe métamorphoser les mannequins en lui. Elle le garde à l'œil alors qu’elle suit chacun de ses déplacements. Elle use de ses capacités de mémoire tout en continuant à enchaîner les attaques ainsi que demander. “Et si je rate, il se passe quoi?”. La concentration reste de mise.

Maximilian observa attentivement Ayla, comprenant la pression qui pesait sur ses épaules, une pression qu'elle s'imposait elle-même avec une détermination inébranlable. Il répondit à sa question sur son verdict avec une honnêteté directe, sans détour.

"Ton incapacité à former un Patronus corporel n'est pas un échec, surtout si tu y es déjà arrivé, Ayla. C'est une étape dans ton apprentissage, une difficulté à surmonter. Le véritable échec serait de ne pas apprendre de cette expérience, de ne pas tirer de leçons de tes erreurs. Tu as les qualités nécessaires, mais le chemin vers la maîtrise n'est jamais facile. Ne te laisse pas décourager par une seule tentative."

La froideur dans le regard d'Ayla ne lui échappa pas, mais Maximilian savait que cette dureté envers elle-même était à la fois sa force et sa faiblesse. Il décida de ne pas insister sur ce point pour le moment, préférant aborder la question des limites qu'elle lui posait.

"Tes limites, Ayla, sont celles que tu t'imposes. Tu as un potentiel immense, mais il est important de reconnaître que même les plus grands sorciers ont leurs limites. La vraie grandeur réside dans la capacité à travailler au-delà de ces limites, à les repousser progressivement. Ne sois pas ta propre barrière, mais plutôt la force qui te pousse à atteindre de nouveaux sommets."

Le ton de Maximilian était empreint d'une sagesse forgée par des années d'expérience. Il savait que la jeune sorcière avait encore beaucoup à apprendre sur elle-même et sur la magie, mais il croyait en son potentiel.

Quant à la question sur les conséquences en cas d'échec pendant l'entraînement, Maximilian répondit avec calme, tout en continuant de transplaner autour d'elle.

"Si tu rates, cela signifie que tu as trouvé une nouvelle limite à dépasser. L'échec dans l'entraînement n'est pas une fin en soi, mais une opportunité d'apprendre et de progresser. Il n'y a pas de punition, seulement des enseignements. L'important est de comprendre pourquoi tu as échoué et de travailler sur ces faiblesses. Fait juste attention à pas te laisser avoir dans un vrai combat. En l'entrainement, tu as le droit de recommencer, mais quand tu seras prise dans un véritable affrontement, l'échec signifie ni plus ni moins que la mort"

Maximilian continuait à observer Ayla, cherchant à évaluer sa réaction face à ces paroles et à la complexité croissante de l'exercice. La salle d'entraînement était remplie de l'énergie magique qui accompagnait leur pratique, créant une atmosphère intense propice à la croissance et à la découverte de soi.

Maximilian poursuivit ses attaques avec une rapidité croissante, testant la réactivité et les compétences défensives d'Ayla. Il était évident qu'il cherchait à la pousser à ses limites, à l'obliger à réagir rapidement et efficacement. La jeune sorcière se concentra pleinement sur les mouvements de son parrain, laissant ses sens magiques la guider dans la danse dynamique de la lutte.

Entre deux esquives et contre-attaques, Maximilian continua à parler, partageant ses intentions et son approche de l'enseignement. Sa voix résonnait dans la salle d'entraînement, créant une toile sonore autour des mouvements magiques qui s'enchaînaient. Les paroles de Maximilian étaient empreintes de sagesse et de prévoyance.

"Avant de t'apprendre à utiliser la magie noire, je t'apprendrai à t'en protéger. Je n'ai pas envie de te retrouver calcinée après que tu aies essayé de lancer un Feudeymon et que tu ne sois pas parvenue à le contrôler."

Ces mots étaient chargés de préoccupation et de responsabilité. Maximilian comprenait la fascination d'Ayla pour la magie noire, mais il était également conscient des dangers qui l'accompagnaient. La magie noire était une force puissante, mais incontrôlée, elle pouvait se retourner contre celui qui l'utilisait.

Les mouvements rapides et fluides se poursuivaient, créant une atmosphère d'intense concentration. Maximilian était un maître tactique, ajustant ses attaques pour mettre à l'épreuve les compétences défensives d'Ayla. Chaque échange était une leçon, une opportunité pour la jeune sorcière d'apprendre à réagir sous la pression, à anticiper les attaques et à se défendre avec habileté.

Elle écoute avec attention son parrain qui est le témoin direct de l’exigence qu’elle s’impose à elle-même depuis des années. Elle a toujours exigé d’elle d’être parmi les meilleurs et s’est ainsi qu’elle a été dans les meilleurs de sa promotion en permanence. Toujours dans l’ombre de sa jumelle alors elle est souvent passée inaperçue mais ce n’est pas dans le cas des entraînements avec son parrain. Il n’y a qu’eux deux alors elle ne peut plus disparaître derrière son double et elle n’existe que pour elle-même à cet instant. Il est d’ailleurs probablement une des personnes qui la connaît le mieux depuis qu’elle est toute petite. Il a toujours su lire derrière ses apparences, ne se laissant pas berner par le masque qu’elle peut mettre alors que son propre père ne la connaît pas vraiment. Il lui rappelle que la maîtrise ne s’acquiert pas du premier coup et que la réussite n’est pas toujours immédiate. Elle vacille bien plus depuis l’hospitalisation de sa jumelle alors que la voir ainsi a été insupportable pour elle bien qu’elle ne l’ai jamais exprimé réellement. “Je ne peux pas perdre de temps, je dois y arriver. Cela ne peut pas se reproduire, elle ne peut pas se retrouver à nouveau ainsi”. Elle n’est pas très claire et pourtant, elle n’a jamais formulé aussi précisément ce qui la travaillé tant. Il est probablement un des seuls à qui elle peut confier cela tout en sachant qu’il ne tombera pas dans un apitoiement inutile et qui l’agacera profondément. Il n’y a que dans la puissance qu’elle peut trouver la force nécessaire et il est certain que si elle perdait sa soeur, elle perdrait la lumière qui sommeille en elle. La question des limites a son importance alors qu’elle est en recherche de celles-ci. Se connaître pour mieux se surpasser et ne pas être limiter par elle-même. Chacun a des limites et c’est bien pour cela qu’elle désire s’entraîner alors qu’elle ne veut pas être surprise par cela le jour où elle sera confrontée à une situation réelle.

L’exercice a repris sous une forme plus complexe et son parrain continue à parler. Ayla reste imperturbable mais ses réponses se tarissent alors que sa concentration reste focalisée sur son parrain et les deux mannequins qui ont désormais sa forme. Elle se rend compte qu’elle n’est pas encore assez entraînée pour pouvoir maintenir une discussion en même temps. Surtout qu’elle ressent la fatigue qui doucement s’installe en elle. Elle se sert de sa volonté pour ne pas perdre en concentration mais elle se rend compte que c’est l’endurance qui va lui manquer. Un rictus d’agacement s’installe un instant sur son visage avant que ce dernier ne reprenne son impassibilité habituelle. La concentration est absolue alors qu’elle se sert de son aptitude à l’observation affinée depuis des années pour repérer là où est son parrain. Etre dans l’ombre rend bien plus attentif aux moindres détails et elle repère ainsi aisément les différences entre son véritable mentor et ce qui n’est que de vulgaire mannequin. Les esquives sont fluides alors qu’elle s’adapte à la croissante rapidité des attaques auxquelles elle doit faire face. La frustration est intense alors qu’il lui annonce qu’il ne lui enseignera pas pour l’instant la magie noire. Son regard se durcit alors qu’elle se formera par elle-même s’il le faut. Les arguments de prudence sont difficiles à entendre alors qu’elle a ce désir de puissance qui obscurcit de plus en plus son cœur. Elle doit pouvoir protéger sa jumelle si besoin. “Je dois devenir bien plus puissante que je ne le suis. Il faut parfois prendre des risques pour atteindre et ses objectifs et je suis capable de la maîtriser. Je ne peux pas perdre de temps”. La certitude est présente mais cette fois bien plus sombre qu’elle ne pouvait l’être avant qu’Arya ne se retrouve à Sainte Mangouste. Un énervement rare s’entend désormais dans la voix d’Ayla alors qu’elle est sortie de son impassibilité habituelle. La colère gronde alors qu’elle fait face à son parrain avec une fureur présente dans le regard et le ton. Une des rares expressions de ce qu’elle masque normalement. Les attaques deviennent alors plus offensives tout comme les contres attaques. L'énergie de la pièce est désormais bien plus électrique.

Facile ou non?:

Le membre 'Ayla Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé à 6 faces' :

Alors que sa filleule commençait à s'habituer au rythme soutenu imposé par Maximilian, celui-ci décida d'augmenter progressivement le niveau d'entraînement. Cependant, après plusieurs heures d'exercice intensif, l'épuisement commençait à se dessiner sur le visage de la jeune Lestrange. Maximilian interrompit brusquement l'exercice.

"Je vais te donner une dernière chance d'apprendre un sortilège de magie noire. Pour cela, tu devras vaincre ce que je m'apprête à invoquer," déclara-t-il sans attendre l'approbation de sa filleule. Elle semblait encore animée par l'adrénaline, mais Maximilian remarqua bien que la pression commençait à la fatiguer.

Une faible lumière brune émana de la baguette du sorcier, alors qu'une dizaine d'ombres se précipitèrent sur la sorcière. Elles étaient rapides et agiles, signe que Maximilian ne comptait certainement pas ménager sa filleule. Il ordonna aux Détraqueurs, par le biais de sa baguette, d'attaquer la jeune Lestrange. La pièce devint d'un coup froide, comme si plus rien n'était vivant à l'intérieur. La respiration des seuls présents devint brumeuse, témoignant de la soudaine chute de température. L'atmosphère, naguère imprégnée de l'énergie de l'entraînement intense, semblait maintenant figée dans une ambiance glaciale.

Maximilian, habitué aux manifestations de la magie noire, ressentit la transformation immédiate de l'environnement. Les murs semblaient résonner d'une énergie obscure, accentuant la sensation de vide et de froid qui étreignait la pièce.

"Comme tu as besoin d'un enjeu, je te laisse une dernière chance pour aujourd'hui. Si tu parviens à vaincre les Détraqueurs que je viens d'invoquer, dès demain, je t'enseignerai comment les invoquer et les contrôler. En revanche, si tu échoues, tu te coucheras ce soir moins intelligente. Je me demande bien si tu parviendras à échapper au baiser du Détraqueur," déclara Maximilian d'un ton impérieux.

Il avait bien compris que les enjeux fonctionneraient avec sa filleule, sachant qu'elle réagissait souvent par appât du gain, même si cette fois-ci, elle se battait pour autre chose que ses désirs personnels. Il allait falloir qu'elle s'entoure d'ondes positives et bienveillantes afin de faire apparaître un Patronus corporel, car c'était sa seule chance. Contre deux ou même trois Détraqueurs, un Patronus incorporel aurait peut-être suffi, mais face à une dizaine d'entre eux, elle aurait beaucoup de mal à les tenir à distance.

Maximilian observait attentivement sa filleule, attendant de voir comment elle allait réagir à cette situation critique. C'était le dernier exercice de la journée, et cette fois-ci, l'échec n'était pas une option. La tension dans l'air était palpable alors que Maximilian scrutait attentivement sa filleule. La fatigue se lisait sur le visage de la jeune Lestrange, mais elle était déterminée à maintenir le contrôle jusqu'à la fin. Maximilian, tout en maintenant un regard sévère, notait intérieurement les progrès de sa protégée. Il savait que cette étape cruciale de l'entraînement pouvait déterminer la suite de son apprentissage dans les arcanes de la magie noire. Voilà pourquoi il avait décidé de miser sur elle. Il ne répliquerait pas pour l'instant ; chaque chose en son temps. Pour l'instant, elle devait maîtriser son Patronus à la perfection avant de passer à la suite.

L’exigeance de l’entraînement donné par son parrain est à la hauteur de ce qu’il avait annoncé. Il ne lui laisse que peu de répit alors que les heures s’écoulent. Il n’est plus question cette fois de lui proposer de l’eau. La fatigue se ressent de plus en plus alors que l’endurance n’est pas sa plus grande force. Elle se rend alors bien compte que plus le temps passe et plus son corps manifeste des signes de faiblesse. Seule sa volonté de fer l’empêche d’écouter ces signes de fatigue. Elle n’abandonnera pas aussi facilement alors qu’elle a toujours ressenti un profond mépris pour ceux qui se plaignent à la moindre petite chose. Le contrôle de soi est une vertu essentielle alors qu’elle ne laisse rien échapper. Pourtant, il est de plus en plus évident de comprendre qu’elle fatigue alors qu’elle n’a pas l’habitude des efforts physiques aussi intenses. En parallèle, l’agacement est palpable alors qu’elle désire très fortement apprendre à maîtriser la magie noire. Elle a bien conscience qu’il serait dangereux de l’expérimenter seule et voir ainsi la possibilité lui échapper est d’une frustration intense. Elle exprime son désir, ayant conscience que son parrain n’a pas besoin de l’entendre le dire pour le savoir. Cela lui permet d’être en partie transparente pour une fois. La magie noire l’attire et l’attrait est de plus en plus important alors qu’il lui semble que c’est la voie pour accéder à la puissance. La concentration atteint son apogée alors qu’il évoque une dernière chance pour qu’il accepte de lui enseigner ce qu’elle désire tant. Un défi qu’elle va devoir relever et elle observe donc son parrain alors qu’il vient de mettre fin à l’exercice précédent. Son approbation n’est guère nécessaire alors que son propos relevait plutôt de l’affimation. Elle ne désire pas prononcer des phrases inutiles alors qu’elle l’observe, cherchant ainsi à déduire ce qu’il avait en tête.

Elle suit les mouvements de sa baguette alors qu’elle reste parfaitement calme. Elle ne ressent aucune angoisse, se concentrant simplement prête à riposter quoiqu’il est prévu. Elle a bien conscience que la maîtrise de soi est essentielle et que c’est souvent ce qui fait la différence. Sa froideur naturelle et sa capacité à planifier sont des atouts majeurs sans se rendre compte qu’elle est probablement sa pire ennemie. Des formes jaillissent de la baguette et le froid saisit instantanément la salle. Les détraqueurs se dirigent vers elle et la salle est alors chargée d’ambiance négative. C’est la première fois fois qu’elle se retrouve ainsi en leur compagnie alors que les cours à leurs sujets se font par d’autres biais plutôt que de les mettre en contact avec de vrais détraqueurs. Le froid saisit et plus ils s’approchent d’elle, plus elle a l’impression qu’il n’y a plus que le désespoir qui existe. Des souvenirs douloureux semblent vouloir refaire surface dans son esprit. L’image de sa soeur hospitalisée s’impose dans son esprit et rapidement cela est suivi par cette impression de n’être qu’un pion entre les mains de son père. Elle a l’impression d’être au plus près de tout ce qui la conduit à vouloir maîtriser la magie noire. Elle doit faire face à tout ce qui l’assaille mais il n’y qu’un œil observateur qui pourrait remarquer ses doigts qui se crispent un peu sur la baguette. Elle ressent toutes ses énergies négatives et se rend alors compte qu’elle pourrait se laisser ainsi entraîner. Elle est face au détraqueur et pendant quelques instants, il lui semble qu’il n’y a plus que cela qui existe. Pourquoi ne pas se laisser entraîner ainsi dans cette vague négative et bâtir dessus pour devenir puissante. Elle n’arriverait certainement pas à produire ainsi de patronus mais elle pourrait tout simplement partir en transplanant. Son côté le plus sombre ressort à cet instant et le désir de puissance devient encore plus intense.

Quelques secondes de flottement surviennent et les détraqueurs sont désormais à quelques centimètres d’elle. Une lueur folle brille dans ses yeux alors que l’obscurité semble sur le point de gagner. Elle est sur le point d’être totalement attirée par les ténèbres qui se cachent en elle. Pourtant, tout change, quand brusquement, l’image de sa jumelle flotte dans son esprit. Cette moitié d’elle-même est probablement ce qu’il y a de plus lumineux en elle et ce pourquoi elle sera toujours prête à se battre. Bien plus fort que son désir de puissance. Avoir l’impression qu’elle est à ses côtés lui donne une force nouvelle dont elle ignorait absolument tout. Elle avait déjà pensé à sa jumelle pour produire le patronus mais sans avoir pris conscience de la puissance de ce souvenir. Elle avait conscience rationnellement de la force de celui-ci et son parrain lui a dit aussi mais le vivre est autre chose. Elle se raccroche alors à ce souvenir et l’image d’Arya devient alors omniprésente. Une bouée qui la sort des ténèbres et lui donne un espoir. L’image de Darius, de son parrain et de sa mère viennent alors se superposer lui offrant une lumière supplémentaire. L’impression de ne plus être seule dans l’obscurité est un moteur très important. Une source de joie indescriptible envahit son cœur et cela lui donne une puissance jusque-là inconnue. “Spero patronum”. Une lueur jaillit de sa baguette et le patronus prend une forme corporelle. Une belette apparaît entre elle et les détraqueurs. Ayla met toute son énergie et tient ainsi son patronus et les détraqueurs s’arrêtent bloqués par la belette. Le temps semble suspendu quelques instants alors qu’il est impossible de prédire si la belette sera assez puissante pour résister face à ce nombre de détraqueurs. Face à un ou deux, cela aurait été une victoire évidente mais le nombre rend les choses plus complexes. La belette ne faiblit pas et finalement, de manière imperceptible au départ, les détraqueurs reculent. Il se passe alors quelque chose de très rare: des larmes viennent s’accumuler dans les yeux d’Ayla. Elle tente de les maîtriser et les empêchent de couler mais pourtant elle ne peut pas les empêcher de s’accumuler aux coins de ses yeux. Le tout est bien trop chargé émotionnellement et la carapace s’effrite un instant.  

Sortilège du patronus:

Le membre 'Ayla Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé à 6 faces' :