La plus belle force sur laquelle on peut compter c'est l'amitié.

Depuis la rentrée, Amélia était assez soucieuse. Ce qui s'était passé au discours de rentrée n'avait de cesse de lui tourner dans la tête et elle n'avait pas pu s'empêcher d'en parler à sa mère bien entendu. De toutes façons, les deux avaient une relation très proche et Amélia savait qu'elle pouvait se confier sur tout ce qui l'inquiétait à sa mère. Elle savait qu'elle ne lui dirait jamais rien et qu'elle l'écouterait. Ainsi, la Serdaigle ne pouvait s'empêcher d'être très inquiète. Amélia n'avait rien à se faire car elle était une élève studieuse, exemplaire même, qui ne recherchait pas les ennuis et s'occupait de ses affaires, mais le discours de la nouvelle directrice, ne lui annonçait rien qui vaille quand même... Cela ne lui annonçait de grandement nouveau comparé aux trois années passées qu'elle avait vécu à Poudlard.

La jeune fille s'était naturellement dirigée vers le parc pour se dégourdir les jambes. Son sac à l'épaule, elle marcha un moment avant de finalement arriver aux abords du lac près duquel elle s'arrêta un moment avant de remonter vers le parc. Elle aperçut alors au loin une silhouette assise sous un arbre, une silhouette qu'elle reconnaîtrait n'importe où. Cassy. La seule personne ici à qui elle pouvait faire vraiment confiance. Elles s'étaient rencontrées dès le premier jour dans le Poudlard express et ne s'étaient plus quittées depuis. Elle l'avait même invitée à la maison un jour lors de leur première pour qu'elle puisse rencontrer sa mère, Dannissa. Amélia s'approcha de la jeune fille et s'arrêta devant elle avec un sourire.

« Salut Cassy, je ne savais pas que tu comptais venir dans le parc. Si j'avais su, nous aurions pu y venir ensemble. »  A ces mots elle s'installa près de son amie. « Tu faisais quoi ? » lui demanda t-elle enfin.

La plus belle force sur laquelle on peut compter c'est l'amitié.

Amélia adressa un sourire à  Cassy. Cassy était bien la seule personne à qui elle souriait ainsi, de cette façon aussi naturelle. Cela faisait longtemps qu'elle n'osait pas sourire aussi ouvertement avec quiconque. Depuis le jour où Voldemort avait gagné la bataille. Depuis le jour où le monde avait tourné si dark, où leurs vies avaient changé du jour au lendemain. La seule fois où elle s'était vue sourire aussi et de cette manière aussi naturelle c'était quand elle avait été faire ce petit voyage en Angleterre pendant les vacances scolaires pour justement décompresser de la pression qu'elle ressentait à Poudlard. Il n'y avait pas beaucoup de personnes avec qui elle se sentait vraiment libre : ces trois personnes étaient sa mère, Eleanore et Cassy. Elles, elle savait qu'elle pouvait leur faire confiance.

Après s'être installé près d'elle sur l'herbe, elle jeta un coup d'oeil au livre qu'elle lisait et ce fut pour constater que ce n'était pas un livre. C'était un cahier. Cela avait tout l'air d'être un journal intime. C'était sûrement tout récent ça, Amélia ne l'avait encore jamais vue écrire un journal.

« Ce n'est pas grave, on est pas obligées de sortir dans le parc toujours ensemble. J'avais envie de prendre l'air. » Elle haussa les épaules avant de retirer son sac de ses épaules pour le poser à terre. « J'aime aussi réviser dehors donc je pensais peut-être à le faire là tantôt... C'est un journal intime que tu as ? » demanda t-elle par curiosité.

Elle comprenait tout à fait la volonté d'étendre ses pensées les plus intimes dans un journal, surtout dans l'actuelle période qu'ils vivaient où on ne savait plus à qui on pouvait parler. Un journal semblait  la personne (ou plutôt l'objet) parfaite pour nous écouter nos confidences. Et elle supposait qu'elle n'oubliait pas de verrouiller magiquement son journal afin que personne ne puisse l'ouvrir ! Ce qui était primordial. Est-ce qu'elle parlait d'elle dedans ? Amélia, ne sois pas si curieuse. Ça s'appelle pas un journal intime pour rien! Et puis bien sûr qu'elle parlait d'elle ! Elles se connaissaient depuis le jour one de leurs études à Poudlard et ne s'étaient jamais quittés depuis ! Qu'est-ce qu'elle pensait trop!

Pour sa part, dans son sac, elle portait en tous temps un livre de métamorphoses sur l'art d'apprendre à devenir un Animagus. Cela faisait quelques temps qu'elle y pensait de plus en plus. Pour pouvoir retrouver cette impression de liberté qu'elle ne ressentait plus quand elle était sur terre. Se sentir libre et être libre le temps de voler dans le ciel. D'ailleurs, oui, quel animal lui correspondait ? En quel animal serait-elle ? Et elle se mit à réfléchir...

La plus belle force sur laquelle on peut compter c'est l'amitié.

Amélia s'assit aux côtés de son amie tout en déposant son sac à côté d'elle. Cela faisait quelques temps qu'elle n'avait pas discuté avec Cassy et cela lui avait manqué. Elle avait hâte de lui demander ce qui l'avait occupée pendant ces vacances d'été.... Et aussi ce qu'elle pensait personnellement du discours de cette nouvelle directrice qui avait laissé à Amélia une mauvaise impression. Pas qu'elle avait quoique ce soit à s'inquiéter car elle faisait toujours en sorte qu'on ait rien à lui reprocher : elle arrivait toujours à l'heure en classe et elle rendait ses devoirs dans les temps. Depuis que ce nouveau régime était en place, elle surveillait deux fois plus tout ce qu'elle faisait, dans la crainte qu'on lui reproche quelque chose et qu'on la punisse.

« Oh je pense que oui. Etudier dehors c'est étudier dans un cadre plus relax, plus reposant, avec le chant des oiseaux ou le vent soufflant dans les arbres. Ça apaise l'esprit … Personnellement, ça m'aide à me concentrer. » répondit-elle alors que Cassy s'était étonnée du fait qu'elle était venue étudier dehors et qu'elle lui demandait si beaucoup de monde le faisait. Alors qu'elle continuait en s'excusant pour son journal et qu'elle lui parlait des raisons pourquoi elle avait fait un journal intime  et qu'elle ne lui en avait pas parlé, Amélia sourit et secoua la tête.

« Ne t'inquiète pas, je comprends. Je crois qu'on est tous dans cette situation de toutes façons. Enfin, sauf ceux qui de toutes façons n'ont rien à craindre... » dixit les enfants des sang-purs et c'était aussi ceux qu'elle évitait le plus possible de croiser. « Tant que je suis mentionnée dedans en bien, je m'en fiche  que tu ne m'en ai pas parlé ! » ajouta t-elle tout en rigolant. Glissant ensuite une main dans son sac, elle en ressortit un paquet de fizwizbiz déjà entamé qu'elle montra à la jeune fille. « Tu en veux ? »

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« Chaque personne est différente oui, » répondit-elle en souriant. « et il en faut pour tous les goûts sinon nous serions tous agglutinés dans la bibliothèque pour réviser et cela deviendrait infernal. »

Assise dans l'herbe et sortant un paquet de fizzwizzbizz de son sac, elle en tendit à Cassandra en lui souriant. Celle-ci accepta d'ailleurs d'en prendre un peu. Cassandra était bien l'une des seules personnes avec lesquelles elle pouvait se détendre sans crainte. Normalement, elle surveillait chaque parole qui lui sortait de la bouche.  Elle appréhendait tout le monde, avait peur d'avoir une parole qui ne plairait. Avec Cassy tout comme avec sa mère ou Eléanore, elle savait qu'elle n'avait pas à tourner sa langue dans sa bouche plusieurs fois avant de parler. Elle savait qu'il n'y avait qu'une seule place à présent où elle se sentait en sécurité et ce n'était pas le château. Dès qu'elle sentait la présence de sa mère ou encore de Cassy avec elle, elle se sentait plus libre d'être elle-même et donc plus libre de sourire et rire. Le fait que son amie ait un journal intime et qu'elle ne lui en avait jamais parlé ne la dérangeait pas. Un journal ça restait personnel ; on était pas obligée d'en parler même aux personnes les plus proches de soi. Elle s'amusa cependant quand Cassy lui dit de ne pas s'inquiéter car Amélia y était mentionnée en bien.

« Ah me voilà rassurée alors ! Et oui ça  fait du bien de se retrouver toutes les deux un peu, j'ai l'impression que ça fait une éternité… Et sinon, tu sais qu'il existe des sorts pour empêcher que des personnes malintentionnées ne puisse lire ce que tu y écris ? »  Bon, après, elle n'était pas sûre que les plus puissants d'entre eux ne pourraient pas venir à bout de l'enchantement ?  « Il existe des encres invisibles aussi je crois ? Si tu veux on pourrait rechercher sur ça ensemble à la bibliothèque... Je suis sûre qu'on pourrait essayer d'apprendre ce sort. » Après tout, mieux valait deux précautions qu'une seule.  

La plus belle force sur laquelle on peut compter c'est l'amitié.

« Non bien sûr que non, que t'es bête ! » s'écria Amélia avec un éclat de rire et sur le ton de la taquinerie alors que Cassandra lui demandait si cela lui viendrait à l'idée qu'elle puisse écrire des choses contraires à elle alors qu'elle était sa meilleure amie. Amélia avait répondu simplement qu'elle était rassurée pour blaguer en réalité. Elle savait que Cassandra n'écrirait jamais quelque chose qui allait contre elle dans son journal. Ce fut sur un ton beaucoup plus sérieux qu'elle reprit cependant :

« Tu es la personne en qui je sais que je peux avoir le plus confiance avec maman et Eléanore alors... Les seules...  Ça n'a pas changé. »

Elle se méfiait de tout le monde sinon. Si elle ne connaissait pas, elle n'osait pas dire une parole de peur d'avoir des ennuis. Ce devait être le cas pour Cassy aussi, elle le savait. Les deux filles avaient toujours été très liées et s'étaient toujours tout dit. Depuis le jour de leur rencontre dans le Poudlard Express alors qu'elles rentraient en première année. Il y avait comme un serment inviolable et invisible qui s'était fait entre elles sans même qu'elles ne le sachent.

« Au fait, je t'ai déjà parlé d'Eléanore je crois ? Il faudra que je te la présente un jour. » lui dit-elle en souriant joyeusement. « Elle s'occupe d'un orphelinat de jeunes enfants moldus... Elle a un cœur en or. »

Puis, alors qu'il était question du journal intime de Cassandra et qu'Amélia lui avait proposé de rechercher avec elle à la bibliothèque un sortilège pour protéger son livre. Un sort qui rendrait invisible son écriture. Il y avait pleins de possibilités pour protéger un journal intime, elle le savait, elle avait feuilleté tellement de livres qu'elle avait déjà lu quelque chose à ce sujet … Le problème était qu'elle ne se souvenait plus exactement des sorts. Elle fut heureuse d'entendre Cassandra lui répondre qu'elle était d'accord. Elle disait que cela éviterait sûrement son imbécile de frère d'essayer de vouloir toujours ouvrir son journal pour le lire. Amélia ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel tandis qu'elle piochait un nouveau fizzwizzbizz dans son sachet.

« Ah les frères ! Le mieux c'est d'être fille unique ! Au moins, je n'ai jamais eu la crainte de voir mon frère ou ma sœur venir fouiller dans mes affaires. » rigola t-elle doucement. Oui, elle n'avait pas ce problème. Elle n'avait jamais rêvé non plus d'avoir un frère ou une sœur et puis le plus près qu'elle avait d'une sœur, c'était Cassandra. Si elle avait eu une sœur comme elle, elle pensait qu'elle aurait pu s'y habituer.

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Gentil ? Mais elles étaient amies non ? C'était normal de se dire des choses gentilles entre amies. Surtout que Cassandra était l'une des seules personnes à qui elle pouvait vraiment faire confiance et si elle commençait à douter des personnes les plus proches d'elle, elle était perdue. C'était dans les temps de crise comme ça, qu'on savait reconnaître nos vrais amis. Ainsi, quand Cassie lui dit ces mots, elle lui sourit gentiment et puis elle lui parla alors d'Eléanore, lui demandant si elle lui avait déjà parlé d'elle. Cassie lui répondit qu'elle n'en avait pas souvenir et Amélia sourit à la réflexion qu'elles parlaient de tant de choses entre elles qu'elle ne se souvenait pas exactement.

« Et bien il faudra qu'on aille la voir à l'orphelinat bientôt. Maman pourra nous y conduire un jour où il n'y aura pas école. Je la trouve vraiment courageuse. Tenir un orphelinat  pour jeunes enfants né-moldus ou moldus en cette période, je trouve que c'est très courageux. » et au ton de sa voix on pouvait discerner qu'elle l'était vraiment. Elle aimait beaucoup Eléanore en tous cas et elle ne doutait pas que Cassie l'adorerait elle aussi. « Que dis-tu du weekend prochain ? Le temps que je demande à ma mère. »

Elles évoquèrent ensuite un moyen de protéger le journal intime de Cassandra afin que personne ne puisse l'ouvrir à part elle. C'était important de pouvoir protéger ses propriétés privées surtout dans l'époque où nous étions. Un journal, c'était bien trop privé pour qu'on puisse le laisser sans protection. Cassie lui parla aussi de son frère qui pouvait être assez chiant car il venait souvent fouiner dans sa chambre pour essayer de découvrir la cachette de son journal. Elle lui dit alors qu'elle enviait Amélia car elle-même était fille unique. Amélia ne doutait cependant pas qu'elle aimait son frère même si elle se plaignait de lui et puis, il était encore jeune. Enfin, Amélia était quand même bien contente d'être fille unique même si elle demandait comment elle réagirait si elle avait eu un frère ou une sœur.

« Au moins à Poudlard tu ne crains pas que ton frère puisse trouver ton journal puisque les garçons ne peuvent pas rentrer dans les dortoirs des filles! » rigola t-elle. « Tu veux qu'on aille maintenant à la bibliothèque feuilleter quelques bouquins à la recherche d'un sortilège qui pourrait t'aider ?? »

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« C'est une amie de la famille. Je la connais.... Enfin elle me connaît depuis toute petite. » répondit- Amélia sur un ton très enthousiaste. Elle adorait cette Eléanore. C'était surprenant ce qu'une femme de si petite taille pouvait dégager comme aura. Même petite, Amélia s'était toujours sentie protégée avec elle comme lorsqu'elle était avec sa mère. Les deux personnes les plus importantes de sa vie étaient sa mère et Eléanore. Elle n'avait pas connu son père mais avec deux femmes aussi fortes dans sa vie qu'elles deux, en quoi avait-elle besoin d'un père ? Elle n'y avait même jamais pensé une seule seconde. Tout ce qu'Amélia désirait, c'était grandir et devenir une femme aussi forte qu'Eléanore et sa mère réunies. Elles les admiraient toutes les deux tellement et elle avait hâte que Cassandra rencontre Eléanore car Cassy était elle aussi importante pour elle. Plus même que ce qu'elle imaginait. Dans le temps qu'elles vivaient, il était difficile de savoir qui étaient ses vrais amis. Elle lui posa alors une question très intéressante, à savoir comment elle savait qu'elle pouvait faire confiance en certaines personnes ou pas. A cela, la jeune Blackstone haussa des épaules avant de cependant répondre un sourire aux lèvres.

« Je ne sais pas. Je doute toujours. Mais je sais une chose en tous cas. Je sais que je peux vous faire confiance au moins à trois personnes. Toi, ma mère et Eléanore. Et c'est déjà beaucoup. » lui répondit-elle sincèrement. Elle s'était renfermée sur elle-même sur tout ce qui était son univers en-dehors des trois personnes qu'elle venait de citer. Elle n'était pas sûre de pouvoir faire confiance à d'autres mais elle voulait croire qu'au moins, elle saurait toujours compter sur sa mère, sur Eléanore et sur Cassandra. Amélia lui avait alors proposé de se rendre immédiatement à la bibliothèque pour commencer les recherches sur un sortilège lui permettant de dissimuler ses écrits aux yeux étrangers. L'idée enthousiasmait énormément Amélia. Même si elles ne découvraient pas grand-chose, au moins celui leur permettrait de passer un peu de temps ensemble ! Elle se leva alors, prit ses affaires d'une main et se saisit de la main de Cassandra de son autre main avant de l'entraîner vers le château tout en courant à moitié tant elle était impatiente. Se trouver en présence de ceux qu'elle considérait comme ses amis lui donnait presque des ailes et lui faisait oublier le reste.  

La plus belle force sur laquelle on peut compter c'est l'amitié.

« Non elle ne vit pas avec nous. Elle possède un orphelinat pour les petits enfants né-moldus... Elle vient juste souvent manger chez nous. Elle est géniale, tu verras. C'est comme une tante pour moi. » répondit Amélia, vraiment excitée à l'idée de faire connaître Eléanore à son amie. Il fut question ensuite d'aller à la bibliothèque afin de rechercher un moyen d'empêcher le frère à Cassandra de pouvoir lire son journal. Il y avait bien de l'encre invisible sinon ? Une encre que seul le détenteur du journal était capable de faire apparaître pour lire. Amélia n'était pas trop sûre de ce qu'elles pouvaient trouver en réalité à la bibliothèque qui pourrait les aider mais elle était heureuse de passer  du temps avec sa meilleure amie.

« Ton frère est gentil oui, et la famille c'est important alors ne le laisse jamais de côté. Enfin je ne peux pas vraiment comprendre car je n'ai jamais eu aucun frère ni sœur mais je sais au moins que tu es ce qui se rapproche le plus d'une sœur donc je comprends un peu... » fit-elle en lui souriant sincèrement.

Amélia était surexcitée chaque fois qu'elle allait faire de la recherche à la bibliothèque. Elle adorait y passer du temps dans les rayons, à feuilleter des livres, à parcourir les allées. Elle était encore plus excitée d'y aller avec Cassandra. Elle venait de lui prendre la main et de filer déjà en direction de la bibliothèque. Une fois dans l'antre de celle-ci, son amie lui demanda où elle pensait qu'lles devaient commencer à chercher.

« En réalité je ne sais pas trop par où commencer. » répondit-elle avec un haussement d'épaules un peu honteux. « On a qu'à commence à regarder sur les étagères et voir ce que l'on trouve... » Sur ces mots elle s'approcha d'un rayon et commença à lire les titres tout en passant un doigt sur les reliures.

« Si on ne trouve rien je suis sûre que tu peux essayer de trouver de l'encre invisible que seul la propriétaire du cahier peut lire. Ça doit fonctionner pareil. »

La plus belle force sur laquelle on peut compter c'est l'amitié.

Amélia avait emmené Cassy à la bibliothèque afin de rechercher une solution pour permettre à son amie de pouvoir cacher son journal à son frère. Elle ne savait pas vraiment quel livre elle allait consulter et si un livre allait pouvoir les aider mais au pire, il y avait toujours moyen d'acheter de l'encre spécial qui devenait visible que lorsque la propriétaire la lisait. Amélia voulait aider son amie et pour cela, elle mettait tout en œuvre de l'aider. Eplucher les bouquins ne lui faisait pas peur puisqu'elle le faisait tout le temps. Elle avait toujours été du genre à aller rechercher la définition de n'importe quel mot de vocabulaire qu'elle lisait dans un livre, ou encore un terme qu'elle entendait e classe. De même, lorsqu'elle faisait ses devoirs, elle prenait des notes dans les bouquins, prenait des notes approfondies avec le plus de détails possibles avant même de commencer à rédiger son devoir.

«Pour trouver de l'encre invisible ? Sûrement le magasin de farces et attrapes ou la papeterie de Pré-au-Lard Scribenpenne ? »  

Alors qu'elle se saisissait de plusieurs livres dans les bras, la jeune Blackstone se tourna vers Cassy et lui fit signe de se diriger vers la plus proche table. Déposant les livres dessus, elle reprit sa respiration avant de prendre place sur une chaise. « Au moins on aura matière à trouver quelque chose. Et sinon on ira visiter Scribenpenne s'il n'y a rien dans les livres. Les livres, ça ne m'a jamais fait peur, peu importe le nombre. »  reprit-elle en souriant avec amusement alors qu'elle se trouvait avec une grosse pile de livres devant elle.

La plus belle force sur laquelle on peut compter c'est l'amitié.

L'encre invisible cela pouvait être une solution ! Elle pouvait voir que Cassy hésitait encore... Mais elle ne savait pas pourquoi. Elle savait qu'elle n'aimait pas aller là-bas mais ce n'était pas encore interdit d'acheter des farces et attrapes, si ? « Détends-toi, on ne va pas nous arrêter parce qu'on passe la porte de la boutique de farces et attrapes ! Mais allons à la papeterie d'abord si tu veux. Je pense que l'encre invisible ça pourrait être mieux ! »

L'encre invisible ce n'était pas prohibé ! Ou alors ils venaient de sortir un tout nouveau décret au château dont elle n'avait aucune idée ? Etait-ce interdit maintenant d'écrire ses journaux à l'encre invisible pour éviter les petits fouineurs ? Il fallait qu'elle consulte le règlement du collège à nouveau pour s'assurer que ce n'était pas interdit... Elle se souvenait encore du discours de la directrice à la rentrée et cela ne lui avait vraiment rien qui vaille.

Il faudrait peut-être aussi un cadenas magique qui ne pouvait se déverrouiller qu'avec son propriétaire ou alors au son de la voix de son propriétaire. Ce serait une idée ! Ainsi, seule Cassy pourrait ouvrir son journal ! C'est ainsi qu'elle pensait alors qu'elle feuilletait un livre qui décidément ne lui apprenait rien qu'elle sache déjà. Cassy lui dit qu'elles devraient aller directement dans le rayon des sortilèges et c'est ce qu'elles firent. Amélia commença à sortir différents livres puis à en remettre d'autres dedans sous le prétexte qu'elle les avaient déjà lu et les connaissant quasiment par cœur elle savait déjà qu'il n'y avait rien dedans qui les intéresserait. Alors qu'elle en sortait un autre, elle fit alors part de cette réflexion à Cassy qui lui avait demandé si elle avait déjà entendu parler d'un tel sort ou s'il s'agissait d'une hypothèse.

« C'est une hypothèse. Tu sais, je pense vraiment que nous devrions explorer la piste de l'encre invisible. Tu crois qu'on pourrait y aller maintenant ou qu'on devrait attendre demain ? Je pense qu'on aurait le temps de faire l'aller retour vite fait avant qu'il fasse nuit. On pourrait utiliser comme excuses qu'il nous reste absolument aucun papiers pour les cours et qu'on en a donc un besoin urgent. Qu'en penses-tu ? Personne ne peut nous interdire d'aller à la papeterie pour acheter de nouveaux parchemins pour les cours ! »