@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Jamais sans mon amie | PV June
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En bref


Jamais sans mon amie
 
June Lowell & Evelyn Waratah-Tuckett
Septembre 2001, Moonlight



« Les amis sont la famille du coeur »

- Yuuuuuuuune ! Yuuuuuuune !

Le petit Ayden ne cessait de répéter le prénom de sa marraine tandis qu’Evelyn agenouillée devant lui, peinait à lui enfiler sa veste tant il gesticulait dans tous les sens, véritablement enjoué à l’idée de retrouver June, ou du moins, celui qu’il appelait “Yune”. Aux yeux des jumeaux d’Evelyn, June Lowell était plus qu’une amie, c’était une tante. Les deux femmes avaient beau se connaître depuis quelques années dû au métier de leurs compagnons, elles ne s'étaient véritablement rapprochées qu’à la mort de ces derniers. Elles avaient été là l’une pour l’autre, presque chaque jour, se comprenant, se soutenant. June avait été là durant la grossesse d’Evelyn grossesse découverte après la mort de son époux. Tout comme Derek, June avait été là pour l’aider, tout particulièrement lors des premiers mois. Elle avait toujours été une bonne oreille et c’était réciproque. June était la petite sœur qu’Evelyn n’avait jamais eue, elle veillait sur elle et ne pouvait s’empêcher de se sentir protectrice envers cette dernière, bien trop jeune à son goût pour avoir connu une si grande douleur. De plus, toutes deux disposaient des mêmes engagements au sein de la rébellion. Des engagements secrets, dont elles ne parlaient qu’en lieux protégés et clots. En bref, la seule chose qui séparaient June et Evelyn se restreignait au nombre d’années qui les séparaient. Un détail sans la moindre importance pour les deux femmes.

Si Evelyn ne passait rarement que quelques jours sans voir son amie, quand elle se rendait au bar Moonlight, elle emmenait généralement toute la tribu : Ayden, Alana, mais aussi son husky de 4 ans, issu de l’élevage du père de June. Il en va sans dire qu’un tel déplacement la rendait bien souvent en retard et que de ce fait, son arrivée au bar dépendait généralement grandement de la bonne volonté des trois intrépides. Ce soir là elle était arrivée vers 19 heures. Evelyn avait choisi son jour de visite de manière bien précise, optant pour un jour de semaine où les clients se faisaient un peu plus rares à l’opposé d’un vendredi ou d’un samedi soir. Pour Evelyn ça n’avait aucune importance. Elle ne travaillait pas le jeudi, elle pourrait donc rester jusqu’à une heure avancée de la soirée, sachant très bien que ses jumeaux seraient de toutes façons tout aussi confortable chez June.

Sa petite tribue avec elle, Evelyn pénétra donc dans le bar. Elle était aussi élégante que d’habitude : une robe noire, arrivant aux trois quart de ses cuisses, une paire d'escarpin, et ses cheveux coupés en un carré aux mèches ondulé dansait au rythme de chacun de ses pas. Evelyn était et avait toujours été une femme d'une grande beauté. Une beauté dont elle était parfaitement inconsciente, et après tout, c'était bien cela qui avait plût à Aaron Tuckett. Une beauté dont ses jumeaux avaient hérité : le teint mat des Australiens, les yeux noisette de leur mère et ses traits fins. Ils étaient tout bonnement son portrait craché, à l'exception de leur caractère qui ressemblait nettement plus à celui de leur père quand bien même ils ne l'avaient pas connu.

- YUUUUUUUUUUNE ! , s'écrièrent les deux bambin lorsqu'Evelyn pénétra dans le bar.

Echappant alors à leur mère, les deux enfants, du haut de leurs deux ans et demi, se ruèrent vers June, leurs petits pas hésitants et maladroit tambourinant sur le sol du bar.
Aardbei
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En bref


June &
Evelyn

Jamais sans mon amie
Le Jeudi était un jour calme au Moonlight, il n’y avait que peu de clients, et ce n’était pas forcément pour déplaire à June qui avait même pu fermer une petite heure, le temps d’aller se défouler dans sa salle d’entrainement cachée en dessous du bar. Il fallait dire que ces derniers temps, avec les mariages de sang-purs qui semblaient s’accumulaient ou se préparer à l’appel, la jeune femme avait également remarqué une prise de confiance supplémentaire chez les partisans des mages noirs. Déjà qu’ils n’avaient pas besoin de ça pour être insupportable… Mais certains donnaient encore plus envie qu’avant à June d’utiliser ces idiots comme punchingball. D'ailleurs, la veille, la brunette avait perdu son sang-froid, et une insulte était sortie naturellement de sa bouche. Au départ, les concernés n’avaient rien dit, mais comme souvent dans ces cas-là, June s’était vu se faire agresser en sortant de son bar le soir, le temps de sa pause cigarette. Clairement, elle aurait pu les mettre à terre, son entrainement en boxe étant bien supérieur à la moyenne, surtout face à des sorciers qui ne jugeaient que par leur baguette ! Mais voilà, June était loin d’être stupide, et elle avait conscience que si elle se montrait trop « dangereuse » elle ne ferait pas long feu… Serrant les dents, son fidèle animal de compagnie en faisant de même, pleurant et grognant non loin, avec une envie extrême de venir planter ses crocs dans la chair de ces immondes personnes, mais ne sachant que trop bien que sa maitresse et meilleure amie ne souhaitait pas qu’il risque de finir en serpillère en cas d’attaque de sa part…

Ce fameux jeudi, June avait encore une marque à l’arcade et une au coin de la lèvre de visible, sans compter les bleus sur son corps qu’elle dissimulait sous ses vêtements d’une grande simplicité. Un débardeur marron, avec un jean foncé, le tout accompagné d’une veste en cuir qui était quelque peu sa marque de fabrique. Même veste, assez souple pour que la jeune femme remonte les manches jusqu’aux coudes, aimant être à l’aise. Moon, le husky de June demeurait allongé à ses côtés, profitant du calme, non sans jeter quelques regards à sa maitresse. Car oui, cette dernière l’inquiétait souvent, notamment quand les journées sans dormir s’enchainaient. Les cernes sous les yeux de la propriétaire des lieux montraient bien les trois jours sans sommeils. Ce phénomène était aidé par des potions qu’elle prenait, empêchant la sensation de vouloir dormir… Mais ne réduisant pas la fatigue musculaire interne pour autant… Il y avait fort à parier que d'ici à un ou deux jours, June devrait se forcer à plonger dans un certain sommeil pour permettre à son corps de récupérer de toute ceci. Pourquoi s’infligeait-elle tout ça ? Quand on a le don du troisième œil, et que ce dernier semble s’activer dans les rêves, ajoutait à cela qu’à chaque manifestation de cette malédiction un être cher a été tué, cela ne donne pas vraiment envie de dormir….

Essuyant des verres, rangeant quelque peu le comptoir tout en écoutant la musique de fond qu’elle avait mise, June vu son attention attirée par son compagnon à quatre pattes qui leva la tête, tendant les oreilles vers la porte. Un sourire, chose très rare chez June, s’afficha sur le visage de cette dernière.

« Tiens… Ils arrivent. »

Quelques secondes plus tard, deux petites boules d’amour et d’énergie pénétrèrent dans les lieux, venant directement en direction de June qui avait au préalable posait ce qu’elle avait dans les mains, ayant prédit la suite des événements. Venant se pencher légèrement vers les enfants qui venaient la saluer de la plus chaleureuse des manières, la jeune femme leur fit à chacun un petit câlin, tout en déposant un baiser sur leur front, leur offrant un magnifique sourire doux qui leur était bien réservé.

« Vous allez bien mes petites terreurs ? »

Se redressant ensuite, alors que Moon s’était levé pour venir donner un coup de museau à la boule de poils qui lui ressemblait beaucoup, avant de venir lui faire quelques câlins. June offrit enfin toute son attention à son amie, celle qui avait toujours été là, notamment ces dernières années où ces deux femmes avaient tant perdus… Regardant la magnifique créature en face d’elle, qui tout comme ses enfants, avait le droit à l’un des rares sourires de June.

« Salut Evelyn, la petite famille à la forme à ce que je vois ! Au plaisir de te voir. »

Invitant Evelyn au comptoir, June appréciait grandement les visites de cette dernière, que ce soit la personne en elle-même, ou ses enfants, ils apportaient de la chaleur et de la lumière dans le quotidien sombre de la barmaid.
Pando - 789 mots
Anonymous

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Jamais sans mon amie
 
June Lowell & Evelyn Waratah-Tuckett
Septembre 2001, Moonlight



« Les amis sont la famille du coeur »

Quand Aaron était décédé, Evelyn avait cru que tout était terminé. Que la vie était terminée. Que plus rien ne valait la peine d’être vécu. Veuve à peine 30 ans. C’était injuste. Longtemps elle s’était demandé ce qu’elle avait fait de mal pour mériter un tel retour de karma. Et puis, elle était tombée enceinte, non pas d’un petit ange, mais de deux. Si cette nouvelle avait rendu son deuil un tant soit peu supportable, elle avait aussi poussé Evelyn face au fait qu’elle serait désormais en charge de quatre enfants. Quatre, c’était énorme pour notre jeune veuve. Certes, au fond d’elle, elle aimait ses deux beaux-fils, mais la relation généralement conflictuelle qu’elle avait avec l’aîné, James, n’avait pas facilité les choses. Ce qui avait facilité les choses, ça avait été June. June, qui vivait plus ou moins la même chose qu’elle, ayant perdu l’amour de sa vie à un âge encore plus jeune. Les deux femmes s’étaient soutenues comme jamais auparavant, passant de simples connaissances à de véritables amies. Non, de véritables sœurs. Il avait été plus que naturel que June devienne la marraine d’un des jumeaux et cette dernière avait accepté ce rôle avec la plus grande des douceurs.

Un sourire s’était donc dessiné sur le visage d’Evelyn en voyant les deux bambins foncer vers leur tata de cœur tels deux boulets de canons envoyés à toute blinde. Ils se ruèrent tous deux dans les bras de la jolie brune qui les enlaça avec tendresse. Evelyn s’approcha, posant son sac au sol, jetant un bref regard à leurs compagnons à quatre pattes qui semblaient heureux de se revoir aussi.

Les deux enfants, eux, s’étaient lancé dans un véritable récit lorsque June demanda s’ils allaient bien. Un récit sans queue ni tête, relativement confus, mais qui semblait extrêmement heureux et qui semblait se référer à un événement absolument génial ayant eu lieu dans la journée. Evelyn laissa un petit rire lui échapper, se doutant que June ne comprendrait pas un traître mot de cette histoire qui, dans l’esprit d’un enfant de deux ans, semble pourtant si claire. Accaparant la jolie June par ce récit, Evelyn fini par s’agenouiller entre les deux jumeaux qui semblaient lancés sur le mode pipelettes.

- Et si vous laissiez June un peu respirer ? demanda-t-elle en riant. Ayden, mon ange, tu n’avais pas amené quelque chose pour elle ?

Le bambin regarda sa mère, l’air presque ahuri.

- C’tait un secret mamaaaan ! dit-il en rougissant de manière terriblement mignonne.

Mais ni une ni deux, les deux bambins filèrent, Ayden ouvrant le sac de sa mère sans la moindre gêne, tandis que cette dernière avait enfin l’espace de pouvoir saluer son amie comme il se devait. Elle s’installa ensuite au comptoir suite à l’invitation de June.

- Merlin tu n’as pas idée. Je ne sais pas ce que la nourrice à mis dans leur goûter mais je veux bien la même chose, dit-elle en riant. Mais toi, comment vas-tu ?

En dépit des années qu’elle avait passé sur le sol anglais, son accent Australien était toujours résolument présent. Un accent que parfois, les jumeaux empruntaient inconsciemment, copiant simplement ce qu’ils entendaient de leur mère. Alors qu’Ayden farfouiller dans le sac de sa mère, il fini par en sortir une petite rose, coupée presque au bouton et un brin maltraité par les mains peu dociles d’Ayden. Il s’approcha de June, les joues aussi rouge que sa rose et tapota son genoux pour lui demander de se baisser à sa hauteur. Une fois June à sa hauteur, le petit Ayden posa sa main autour de l’oreille de June et y murmura :

- C’est pour toi.
Aardbei

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