Callista connaissait Eleanor depuis Poudlard. C’est elle qui a pris soin d’elle à son arrivée à Poudlard, qui l’a épaulé, aiguillé, et orienté pendant ces plus jeunes années, devenant pour ainsi dire sa marraine, jusqu’à devenir son amie (pour ne pas dire sa meilleure amie). A Poudlard, Callista était jeune et tout particulièrement insouciante, fiancée bien avant sa majorité à un sang-pur, sa vie était pour le moins toute tracée. Elle avait été éduquée strictement et avec fermeté, sans avoir eu ne serait-ce que la possibilité d’avoir ses propres pensées, ses propres avis. Tout du moins, elle parvenait quand même à en avoir soit en la présence d’Eleanor, avec elle, elle pouvait librement s’exprimer, alors qu’avec les autres, elle gardait le plus souvent les choses pour elle, tout du moins, jusqu’à son mariage avec William, même si le début ne fut absolument pas du tout, tout beau et tout rose.

Elle fut même sa confidence, et elle entreprit de continuer à la fréquenter même après Poudlard (et ce quel que soit l’avis de ses parents la concernant). Heureusement d’ailleurs qu’elle était là, puisqu’elle avait vite déjanté en découvrant sa vie de jeune femme mariée et d’épouse, elle n’aurait probablement pas tenu jusqu’à aujourd’hui sans son soutient ou encore sans sa présence. Même si elle parvenait à s’épanouir au travail, il n’en demeurait pas moins qu’en privé, Callista subissait énormément de pression non seulement du coter de sa famille, mais également du coter de la famille de son époux, pour concevoir un héritier (masculin). Elle avait même fini par désespérer, jusqu’à parvenir à tomber enceinte, cependant, l’embryon n’avait même pas tenu trois mois, ce qui avait fortement déplus à son entourage, et à son époux, quelques disputes s’en étaient suivis, et par chance, Elly avait été là pour soutenir Callista, pour lui remonter le moral.

Ce qu’elle ne parvint pas à trouver avec William, Callista put le découvrir et le subir avec Eleanor, de l’amour, de la passion et de l’affection. Et oui, Callista avait beau être marié, elle avait succombé à d’autres plaisirs et elle prenait actuellement énormément de plaisir à rompre les traditions et à se vouer quelque peu à l’adultère, avec nul autre que son amie et confidente, qui avait su avec brio la soutenir et la remonter. Jamais, elle ne pourrait probablement la remercier. Elle en était pratiquement devenue accros, tel une drogue, et elle avait énormément de mal de temps à autre à revenir à la réalité.

Aujourd’hui, alors qu’elle profitait d’ailleurs encore et toujours des plaisirs de la chair avec sa partenaire, elle était à la fois épanouie et heureuse, mais il n’en demeurait pas moins que la jeune sorcière restait quelque peu soucieuse. Elle tenta bien évidemment de le cacher, mais Eleanor la connaissait tellement bien, qu’elle parvint à lui faire cracher quelques informations. Ainsi, pendant qu’elle profitait de ses caresses, Callista entreprit de lui répondre, hésitante « J’ai beau essayé de ne pas y penser, mais je n’arrive pas à me sortir de la tête que je suis peut-être maudite, fertile et incapable de concevoir. Je me sens complètement impuissante et étrange, j’ai peut-être une maladie » s’enquit-elle de préciser « Et j’ai peur, peur d’en mourir ou de me retrouver bonne à jeter aux ordures ou encore sur un trottoir, seule, dans le monde moldu, renier par ma propre famille » ajouta-t-elle tout simplement à l’encontre d’Elly.

Peut-être allait-elle la blesser de dire tout cela, mais elle lui avait demandé ce qui pouvait la tracasser, et elle lui reparlait encore et toujours de tout cela.

Callista essayait en compagnie d’Eleanor d’oublier ses problèmes. Elle y était partiellement parvenue pendant quelques heures, mais rapidement tout était remonté à la surface, et tout lui éclatait de nouveau à la figure en la présence de sa confidente et amie, elle n’arrivait pas à oublier et à penser à autre chose, et Eleanor l’avait remarquée. Désireuse de soulager la conscience de la sorcière, elle lui avait rapidement demandé de se confier à elle, tout en la réconfortant comme elle le pouvait de part quelques baisers et quelques douces caresses (que ne lui offraient pas son mari). Bien qu’hésitante au départ, Callista entreprit de se confier et de se libérer l’esprit, tout en restant celle qu’elle était : une personne honnête et directe, qui ne craignait pas de blesser qui que ce soit, présent ou non dans sa vie.

Elle entreprit donc sans scrupule de se rabaisser, en se caractérisant d’impuissante, d’infertile et d’incapable dans ses devoirs conjugaux depuis quelques temps. En même temps, elle ne pouvait pas s’empêcher d’y songer surtout après toutes les fausses couches qu’elle avait eu, même si la dernière en date n’avait pas été si anodine que cela. Elle entreprit même de se demander sans réellement le croire si elle n’avait pas une maladie beaucoup plus grave l’empêchant de concevoir ou d’avoir des enfants et de devenir indirectement mère un jour. Elle ne put s’empêcher de soupirer et de continuer en lui faisant par des craintes qu’elle avait et des conséquences que cela pourrait avoir pour elle, si tout cela venait à ce savoir dans sa propre famille, et surtout de ce que son mari ou la famille de celui-ci pourrait lui faire subir si tout venait à se confirmer sur l’existence ou non d’une maladie.

Callista était bouleversée et pendant ce temps, elle regardait dans le vide, jusqu’à déplacer son regard dans celui de son amante. Rapidement, elle eut droit à quelques mots de celle-ci. Dans un premier temps, elle entreprit de lui demander si elle avait pu ou non consulter un médicomage, Callista s’empressa de lui répondre : « Non, j’ai bien trop peur, trop peur de me retrouver face à une potentielle évidence, ou encore affronter les regards des autres sur ma propre personne » lui dit-elle tout simplement anxieuse, elle entreprit ensuite d’écouter attentivement la suite des paroles d’Eleanor, puis, cette dernière entreprit de l’embrasser tendrement, ce qui eut pour effet de la soulager de plus belle et de la rassurer, elle aurait toujours un refuge, un refuge auprès d’elle, et ce quel qu’en soit les circonstances ou le résultat, « Merci, tes paroles me touchent, je me sens mieux, même si ce n’est pas encore ça, je dois bien te l’avouer, je n’en ai pour l’instant pas la force, je suis faible que veux-tu » lui dit-elle tout simplement.

« En même temps, c’est normal, je ne suis qu’une femme, je n’ai aucun droit et aucun pouvoir dans la société dans lequel je vie, à l’exception des pouvoirs que William m’octroie, ce qui fait bien grincer mes parents » lâcha-t-elle tout simplement.

Callista se sentait en sécurité en compagnie d’Eleanor et de leur magnifique petit lit douillet. Elle se sentait également écouté, et en retour, elle profitait non seulement de la compagnie de son amante, mais elle écoutait également énormément les conseils qu’elle pouvait lui donner. La plupart du temps, elle les suivait, sauf lorsqu’il la mettait bien trop en danger ou lorsqu’il l’exposait des risques auxquelles, elle ne pouvait pas s’exposer.

Les recherches sur son éventuelle infertilité en faisaient partie, et elle ne désirait pour l’heure, prendre aucuns risques, ne désirant pas avoir ses parents, ses beaux-parents ou encore son mari sur le dos. Elle était par ailleurs bien trop craintive et trop jeune pour oser le faire et elle préférait dès lors se lamenter. Heureusement qu’Elly était là pour l’y écouter, Callista se sentait beaucoup mieux après lui avoir tout raconté, et elle avait écouté les conseils que la sorcière suivrait, cependant, elle lui avait gentiment fait comprendre que pour l’instant, la sorcière n’y ferait rien. Ce qu’elle appréciait encore plus chez son amante, c’était le fait qu’elle ne la forcerait jamais à réaliser quoique ce soit qui aille à l’encontre de sa volonté, et qu’elle ne cherchait point à l’influencer. Elle lui adressa un sourire, tout en poursuivant, et en se dénigrant un peu (la jeunesse).

Elle eut droit à quelques représailles de son amante à ce sujet, qui entreprit non pas d’approuver tout ce qu’elle disait mais au contraire de l’aider à remonter. « Tu as raison, je ne dois pas me laisser aller. Je vais t’écouter, et si pour le moment tu me parlais un peu de toi ? par exemple » dit-elle en réfléchissant « Et si tu me racontais un peu tes journées ? » lui demanda-t-elle intéressée.

Callista venait de parler à Eleanor de ses doutes et de ses problèmes familiaux et de couples qu’elle pouvait rencontrer. Des problèmes qui pourraient lui attirer bien des ennuis, elle en était bouleversée, mais par chance, Eleanor la comprenait et faisait de son mieux pour l’écouter et pour la conseiller, tout en faisant le maximum pour lui remonter le moral. Si initialement, cela n’avait pas énormément impacté le moral de la sorcière, quelques minutes après, la sorcière de sang-pur se sentait beaucoup mieux, et surtout écouter et soutenu.

Rapidement, elle entreprit de la remercier. Puis, elle entreprit de lui offrir également son plus beau sourire et elle entreprit de lui demander de lui raconter ce qu’elle avait de beau ou encore de charmant à lui dire. Avant de prendre la parole, Eleanor entreprit de l’embrasser dans le cou et de lui signaler qu’elle était encore en train de chercher et de trouver sa voie. Amusée, elle entreprit un peu de rire, et de lui prendre la main. Puis, elle entreprit de continuer à lui parler et à lui expliquer qu’elle n'était actuellement pas si mal dans son travail actuel, mais qu’il lui manquait vraisemblablement quelque chose, mais elle ignorait encore quoi, Callista entreprit de prendre la parole « Je ne pourrais malheureusement pas t’aider, mais as-tu essayé de te lancer dans une cause humanitaire ou dans un projet ambitieux et utile à la fois pour toi et pour les autres ? » lui proposa-t-elle tout simplement.

« Tu aimes beaucoup aider les autres après tout, qu’en penses-tu ? » lui proposa-t-elle.

Les mots d’Eleanor l’avaient énormément aidé, non seulement à se sentir mieux, mais également afin d’y voir plus claire dans sa vie et sur ce qu’elle désirait en faire (tout du moins pour la suite, vu qu’elle avait d’ores et déjà débuté). Elle avait retrouvé son sourire et un certain goût à la vie. Désireuse de continuer à penser à des choses positives, elle tenta de changer de sujet et d’interroger son amante sur ses projets tout en l’invitant cette fois-ci à lui parler d’elle, elle l’avait écouté, c’était à présent à son tour de le faire et de rester attentive à ses besoins ou encore à ses envies. En parlant d’envie, elle s’empressa de se rapprocher d’elle afin de lui prodiguer un peu de tendresse en débutant quelques baisers dans le cou de la jeune femme. Des caresses puis elle lui avait pris la main en signe de soutient, face à ses doutes, elle entreprit de reprendre la parole en lui prodiguant à son tour quelques conseils. Puis, elle entreprit de conclure en lui demandant son avis.

Après avoir pris son courage à deux mains, la sorcière entreprit de lui parler de son envie d’ouvrir une école, de lui parler de son projet, Eleanor aurait bien évidemment le soutient de son amie et amante « Un projet ambitieux mais tout autant important, tu pourras compter sur mon soutient en tout cas, tout du moins, si tu te décides » conclut-elle tout simplement.

« Si tu veux de l’aide pour monter ton projet ou vérifier certains éléments avant de le présenter au gouvernement, tu sais où me trouver » lui dit-elle tout simplement, « Tu pourras à mon avis appuyer ton projet sur l’absence d’école similaire et sur la volonté du gouvernement de trouver un endroit convenable pour les sorciers qui n’ont plus de familles, les lois sont les lois après tout, il leur faut bien un endroit où se réfugier et où loger » conclut-elle tout simplement, « J’ai hâte d’en apprendre plus » conclut-elle.

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Eleanor venait de demander l’avis de Callista sur un projet, elle entreprit de le lui en parler et de son côté, Callista entreprit de l’écouter. Elle entreprit de l’écouter très attentivement, et elle fit tout son possible pour ne pas l’interrompre. Un projet des plus ambitieux et très important à ses yeux. Elle entreprit de le lui faire savoir, en lui expliquant qu’elle pourrait compter sur son soutien. Elle s’empressa même de lui transmettre quelques idées pour agrémenter son argumentaire auprès du gouvernement. Elle entreprit de conclure en lui disant qu’elle avait tout particulièrement hâte d’en apprendre plus.

En retour, Eleanor reprit en la corrigeant sur certains points puisqu’elle n’avait pas totalement compris son projet, elle entreprit de lui expliquer qu’il s’agirait plus d’une école pré-poudlard, et diverses choses tout en gardant malgré tout ses idées dans un coin de sa petite tête au cas où elle en aurait besoin ou encore au cas où il souhaiterait y ajouter une réelle plus-value. « Je comprends mieux, mais n’hésite pas à te servir de mon idée » entreprit-elle de conclure. Elle s’empressa ensuite de lui offrir un beau sourire et de reprendre « Et si on se reposait ? Je suis épuisée et j’ai envi de m’endormir à tes côtés » conclut-elle tout simplement en proposant cela à Eleanor.

Elle s’empressa de s’installer près de son amante et de fermer les yeux, elle espérait pouvoir ainsi se reposer et sombrer dans les bras de morphés.