Intigue à Pré-au-Lard

Event

L’idée délicieuse du chocolat chaud épicé faisait son chemin, ou peut être un vin chaud aux agrumes et à la cannelle. Bon sang, si Elliot aurait été là, il aurait sorti un thermos moldus de son sac à dos et ils auraient pu rentrer boire tranquillement dans la salle commune des Gryffondor, mais bien sûr son ami préférait réviser.
Sans vraiment faire attention, elle percuta un homme et pour s’excuser, lui proposa de piocher dans son sachet de friandise.
Un sourire répondit à son sourire et Moïra fut heureuse de voir qu’on ne la houspillait pas pour si peu. Certains fidèles de la haute noblesse étaient parfois un peu tatillons sur les protocoles, surtout chez les Serpentards. Pré-Au-Lard regorgeait souvent d’un peu toutes les castes et si l’ambiance hivernale estompait légèrement les différences, cachant les marques derrière des paires de gants, il suffisait de peu pour raviver certaines méfiances.
Voyant l’homme se présenter et mordre dans un bonbon, elle en fit de même, laissant fondre sur sa langue un morceaux de coco gelée qui lui envoya un frisson dans le cou et elle se dit soudain qu’elle avait vraiment envie d’aller boire quelque chose de chaud.
Un très léger accent se fit entendre dans la voix de l’homme et quand il se présenta, elle put noter qu’il devait avoir des origines étrangères, sûrement du nord au vu de la voix plus grave et profonde. Par réflexe, elle s’inclina aussi et lança : “Moïra Mcmi….”

Puis un énorme bruit retentit ! Un bruit qui fit vibrer son être et lui rappela les lourds et douloureux souvenirs de cette bataille. La peur traversa ses yeux quelques instants, le goût de la noix de coco disparu de son palais et en quelques secondes ce fut le chaos. Des hurlements retentirent et si elle crut au début à une attaque de Mangemort, qu’elle ne comprenait pas non plus, elle reconnut les tracts rebelles qui avaient été évoqués lors de la réunion secrète. Son cœur se mit à battre à tout rompre et elle fixa Dimitri à ses côtés avec l’incompréhension la plus totale.
Mais pourquoi ? Pourquoi faisaient-ils ça ? Ici à Pré-au-Lard justement, un des endroits qu’elle jugeait le plus neutre en termes d’influence et où se mélangeaient tout ce qui faisait la richesse du monde magique. Elle vit un pan de mur s’envoler dans le ciel et foncer droit sur elle. Si elle eut le temps de sortir sa baguette, elle n’eut pas le temps de lancer un sort et se protégea par réflexe en reculant, tombant sur les fesses et son pied se coinçant sous des gravats.
Haletant, elle fixa Dimitri qui l’avait protégé et elle bafouilla entre la peur, la reconnaissance et la douleur : “Mer..Merci.”
Sa jambe était coincée, sa cheville dans un angle extrêmement douloureux, mais elle sentit ses orteils remuer dans ses bottes.
Assistant impuissante au carnage qui se déroulait sous ses yeux, elle se mordit la lèvre. Ce n’était pas pour ça qu’elle avait rejoint la Rébellion. Ce n’était pas pour voir ses amis blessés dans une action qu’elle jugea stupide.
Si dans le lointain de son esprit une pensée la percuta en lui soufflant que tout n’était que mise en scène, elle ne put qu'assister à la lourde chute de Freyja et à l’enflammement de son bras.
Reprenant ses esprits, elle agita sa baguette et usa d’un “wingardum leviosa” pour se débarrasser de ce qui l’encombrait et entravait sa jambe. Délaissant son sachet de bonbons, elle fixa Dimitri pour le rassurer : “Je devrais m’en sortir ! Allons aider ceux que nous pouvons !”
Boitillant, elle se dirigea douloureusement vers Freyja, se traînant au milieu du chaos. Elle avait déjà perdu son précieux ami Colin Crivey lors de la bataille, il était hors de question de perdre qui que ce soit aujourd’hui, même une Serpentard. Sentant son sang se mettre à chauffer une détermination lui mordre le cœur, elle finit par se laisser tomber aux côtés de Freyja, son bras crépitant encore des flammes, brûlant sa chair et laissant dans l’air une odeur de viande bien trop cuite.

“Aguamenti !” Cria Moïra en dirigeant sa baguette vers le bras pour qu’un filet d’eau clair éteignent les flammes. Dans un geste qui lui sembla être une bonne idée, elle finit par recouvrir la chair de Freyja de neige et resta là, la baguette en main, prête à se protéger si une deuxième salve survenait.

Résumé:

[Event] Surprise à Pré-au-Lard

Everyone

Samedi 24 février 2001 , 14h20
Honeydukes Pré-au-Lard

Un soupir traversa la barrière de ses lèvres tandis que ses yeux s’ouvraient, sans réveil cette fois-ci. Cette journée était une pause octroyée par son patron ayant eu pitié de lui. Gareth ne refusa nullement, ressentant le besoin de songer à autre chose. Son futur mariage avec Rose Avery l’angoissait, il n’était pas prêt à s’enfermer dans une union non désirée, une union politique n’existant que pour arranger les deux parties. Des pratiques d’un autre siècle auxquelles il pensait être débarrassé. Malheureusement, Voldemort désirait que les Sang-Purs pérennisent leur statut. Il n’avait pu y échapper, à l’aube de ses trente ans, le temps était venu de se plier aux exigences de ses parents et de la société. La fuite n’était plus possible à présent. Alors qu’il quittait les draps du lit désormais conjugal, il se rendait dans la salle de bain pour se laver puis s’éclipser sans rien dire.

Il récupéra rapidement la lettre envoyée par Jules, son ancienne fiancée, celle ayant brusquement disparu de sa vie. Sa mort n’avait été qu’un mensonge, et il se demandait alors si leur amour n’en n’avait pas été un. La méfiance était de mise concernant la jeune femme, mais ce qu’il lisait l’inquiétait. Probablement était-ce le peu d’affection qui lui restait qui le poussa à la rejoindre à Pré-au-Lard, dans sa boutique. Le petit village était son recueil, l’endroit où il se rendait le plus souvent lors de ses années d’études à Poudlard. Néanmoins, ce jour ne ressemblait en rien à ces années d’innocence où il buvait ses premières bières au beurre. Une explosion retentit alors qu’il se trouvait non loin de la porte de l’établissement de la sorcière. Pré-Au-lard se transforma en véritable champ de bataille, plongé dans un total chaos. Afin d’éviter des jets de projectiles, l’anglais usa du sortilège Protego. En quelques secondes à peine, tout avait basculé, passant d’une ambiance chaleureuse à l’horreur. Des flyers virevoltaient au rythme du vent déchaîné. L’œuvre de ses alliés. Si cela nécessitait de sacrifier Pré-au-Lard alors qu’il en soit ainsi.

L’Auror se précipita à l’intérieur, voyant @Jules Turner aux côtés de @C. ALHENA SHAFIQ , celle-ci s’éveilla de l’inconscience. Autour d’eux la panique, mais malgré tout, il tentait de garder la tête froide et dans l’immédiat, l’état d’Athéna importait, après évidemment avoir constaté que son ex-fiancée n’était pas touchée. Il n’eut guère le temps de saluer convenablement Jules et se contenta d’un rapide coup d’œil. S’approchant de la professeure de vol, il s’accroupissait. « Est-ce-que vous pouvez marcher ? Nous devons vous emmener en lieu sûr. » A ses mots, il lui tendait sa main pour l’aider à se relever. Il ne connaissait nul sortilège pour soigner les victimes mais pouvait apporter son aide par sa protection.

Spoiler:

“Intrigue à Pré-au-Lard.” & Survoltée par la sortie, il était vrai qu’Astoria n’avait pas vraiment fait gaffe à son entourage, embarquant Nyx sans lui laisser le choix et ne se rendant même pas compte de son malaise une fois le transplanage brillamment effectué. Pas qu’elle ne lui porte pas grand intérêt, bien au contraire, mais il fallait dire que depuis le début de l’année scolaire, les deux avaient eu grandement l’habitude de s'entraîner mutuellement dans leurs sorties et autres folies. Il leur arrivait bien évidemment d’être seules, les deux ne partageant pas tout non plus, toutefois, il fallait avouer qu’elles s’étaient bien trouvées. Qui d’autre que Nyx pour l’arracher à la monotonie du quotidien ? Qui d’autre qu’elle pour la forcer à sortir lorsqu’elle se noyait dans l’anatomie humaine ? Plus que colocataires, les jeunes femmes étaient présentes l’une pour l’autre, s’octroyant des pauses parfois salvatrices, leur permettant de sortir la tête hors de l’eau. Il n’y avait après tout qu’elle pour emmener la Greengrass dans les cuisines à trois heures du matin parce qu’ayant un creux mais peur du noir. Des escapades nocturnes plus que mémorables, lui donnant le change aujourd’hui avec cette promesse muette de lui offrir une bonne bièraubeurre. Ou tout autre chose qui lui ravirait le palais. Mais d’abord, il leur fallait retrouver leurs comparses à Gaichiffon, raison de leur venue en ces lieux.

Il lui fut toutefois difficile de rester sage lorsqu’elle entraperçue son amie, encore forme floue dans ce brouillard opaque. La malice s’empara de ses prunelles et se répandit en salves chaudes dans tout son corps tandis qu’elle attrapait cette fameuse boule de neige pour lui lancer en pleine poitrine. Remarque qu’elle ne put s’empêcher de faire, ayant après tout visé un peu trop juste, les parties de la jolie serdaigle valant leur pesant d’or. Elle accueillit d’ailleurs ce tirage de langue avec une mélodie rieuse, papillonnant des cils tel un ange tombé du ciel à qui on ne pourrait donner le moindre tort. « Plaisir partagé. Tes compliments me manquaient, ils requinquent mon teint. » C’était si simple avec Billie, elle n’avait pas besoin de lui dire qu’elle aussi était belle ou à quel point elle lui manquait, ni même lui préciser qu’il s’agissait bien là d’une blague. Elles avaient toujours compris l’autre sans qu’il n’y ait besoin d’explications ou quelconque gêne. Une relation qui en avait fait s’outrer plus d’un mais qui ne souffrait d’aucun, la serrant étroitement entre ses bras frêles. « Et bien, je vois que je n’ai pas besoin de présenter ma colocataire, apparemment elle non plus ne sait pas passer inaperçue. » Un clin d'œil à son encontre, ne pouvant qu’approuver cette beauté exotique qu’elle représentait. Son regard est bien vite capté cependant par la main de la serdaigle sur son amie, geste qui pourrait s’avérer anodin s’il ne s’agissait pas de celle qu’elle connaissait si bien, en reconnaissant la douceur ainsi que l’élan légèrement possessif qu’elle avait parfois en présence de Thaddeus. « Ta Isa, hein ? » Un abus de langage qui la fait sourire de plus belle, haussant un sourcil au même titre que le coin de ses lèvres, grandement amusée par la tournure que prenait cette discussion. « En principe quand on est dans le même bateau, mieux vaut se serrer les coudes. » La jeune femme savait son humour complètement claqué au sol mais il lui semblait bienvenue pour alléger l’atmosphère, lisant l’angoisse naissante dans les jades de la serpentard pour une raison qui lui échappait. « Il me semble aussi, oui, mais c’est toujours plaisant d’apprendre à te découvrir pour de vrai. Au moins la prochaine fois, on ne se saluera pas juste par convenance. » Les soirées mondaines avaient ce côté lourd et étouffant où tout le monde devait se connaître et faire preuve de retenue et de politesse. Elle n’avait jamais vraiment su s’y sentir bien, Astoria, préférant s’éclipser avec ses amis et laisser sa sœur gérer sans se rendre compte qu’elle aussi aurait aimé s’amuser, sans doute. Un tort qu’elle s’était promis de réparer à l’avenir. « En tout cas, je vois que tu ne mentais pas Billie. Isa est à croquer. » Croire qu’elle ne ferait aucune allusion serait se voiler la face, bien trop curieuse et enquiquineuse sur les bords pour laisser passer toute occasion de la titiller. N’étaient-elles de toute façon pas là pour ça ? La demoiselle était toujours prête lorsqu’il fallait mettre un coup de pied dans la fourmilière pour voir ce qui en sortait.

Ce sont les notes dissonantes dans la voix de la douce métisse qui l’interpellent pourtant, ses ambres quittant finalement la nouvelle pour se reporter sur Nyx, quelque peu interloquée. « Nikka ? Mélodramatique ? » Ses orbes de feu faisant des allers-retours constants entre les deux, ne comprenant guère ce qu’il se passait ni pourquoi son cousin -qui ne semblait pas innocent dans cette histoire- avait été évoqué, elle ne pouvait pourtant passer à côté de cette tension naissante entre les deux. Ou trois ? Que venaient faire ses relations dans tout ça ? Gregory était-il tabou ? C’était à creuser, préférant pour le moment hausser les épaules et décontracter tout ce petit monde. « Moi ? Je ne suis pas l’investigatrice, adressez-vous plutôt au guide... » Qui venait d’embrasser la joue rosée de son amie, relevant plus encore si c’était possible le coin de ses lèvres rieuses. Il y aurait eu quantité de choses à dire sur cet instant, ne serait-ce que pour ce baiser volé ou encore leur destination, la Greengrass toujours prompte à râler. Les talons, ça allait dans la neige mais pas dans la poussière ! Des remarques qui néanmoins ne verraient jamais le jour, étouffées par la providence et réduites au néant, le chaos prenant le pas sur leurs discussions d’adolescentes insouciantes.

Il n’avait fallu qu’une seconde pour que Pré-au-Lard, le paisible village, se transforme en brasier. La détonation avait soufflé toute joie mais plus encore toute vie, vrillant son crâne et ses tympans tandis qu’elle se voyait projetée à plusieurs mètres du sol, sortant sa baguette pour crier sans même l’entendre un arresto momentum qui lui fut salvateur. Ce ne fut pas le cas des autres qu’elle ne pu protéger et qui volèrent avec violence contre le mur. Un traître instant, elle resta inerte, horrifiée par la vision qu’on lui offrait, les cris et flyers des rebelles ne l’atteignant même pas. Elle revit sa mère, allongée dans ce lit trop grand pour son être maigre et faible, poussant son dernier soupir tandis que sa main lui glissait des doigts. Et puis elle hurla, son corps comme pris d’une décharge, retrouvant l'habileté de se mouvoir alors qu’elle courait vers elles. Elle avait peur, oui. Elle était mortifiée même, et pourtant… Elle ne voulait pas être encore une fois impuissante, l’adrénaline insufflant à son carmin force et concentration, tous ses sens aux aguets. Le pourquoi de la voie qu’elle avait choisie lui revint de plein fouet et elle sut qu'elle saurait y faire cette fois. « PERICULUM ! » Les étincelles rougeoyantes s’élevèrent par dizaines dans le ciel, dépassant la fumée âcre qui colonisait autant le ciel que ses poumons. Un signal de détresse, donnant leur position à tous ceux aux alentours qui n’auraient pas vu l’urgence de la situation. Sans attendre plus, c’est son patronus qu’elle invoqua cette fois, protecteur mais également messager, lui sommant d’aller transmettre un SOS à Sainte Mangouste pour que de l’aide leur soit envoyée.

Astoria pu alors enfin se laisser tomber à côté de ses amies, prenant le visage d’Isaiel d’abord entre ses doigts, visiblement seule encore consciente. « Tu vas bien ? Est-ce que tu as mal quelque part ? » Aucune blessure ne semblait toutefois l’avoir atteinte, se décidant à se concentrer sur les deux autres dont l’urgence était plus grande. « Vérifie que tous tes membres fonctionnent et que tu n’as pas mal à la tête, je m’occupe de Billie et Nyx et si tout va bien, je te demanderai ensuite de veiller sur elles en attendant les secours, ok ? » Sans attendre, elle ouvrit son sac, en arrachant presque la fermeture, sa baguette pointant à l’intérieur. « Accio dictame ! » Il relevait du miracle qu’elle ait eu cette essence en sa possession, l’ayant réalisée elle-même il y a quelques jours à peine, Billie lui ayant donné la recette après son escapade dans la réserve de la bibliothèque. Une fiole qu’elle gardait en cas de besoin, comme trousse de secours, ne se doutant pas avoir à l’utiliser si tôt. Débouchant le compte goutte, elle appliqua sans même réfléchir quelques gouttes sur le front de la serdaigle là où elle avait tapé le bitume, voyant avec soulagement la plaie se résorber. Elle ne pourrait évidemment rien faire s’il y avait des dégâts plus internes mais c’était déjà ça de pris, la positionnant de biais au cas où. « Revigor ! » L’apprentie médicomage n’était pas sûre que ça suffirait, ce sortilège redonnant de l’énergie aux personnes faibles ou inconscientes mais ne connaissant pas réellement son état. Elle arrivait cependant à sa limite, préférant la confier aux bons soins d’Isaiel. « Ne la quitte pas de l'œil, appelle-moi au besoin ! » Son attention se tourna alors vers Nyx, grimaçant en voyant l’éclat prépondérant logé entre ses hanches. A l’aide de sa baguette devenue lumineuse avec lumos, elle vérifia ses pupilles, soupirant de soulagement en la sentant éveillée bien qu’ailleurs. La douleur devait être atroce mais il fallait à tout prix qu’elle reste avec elle. « Accroche toi Nyx, je suis là, tout va bien. » Avisant des dégâts, palpant délicatement son estomac, elle s’assura qu’aucun organe avait été touché avant de décider d’enlever le morceau de verre. Elle lui tendit alors son poignet pour qu’elle le morde tandis que sa baguette s’élevait, retirant le tout d’un coup sec. La douleur qui se diffusa dans son poignet la fit grimacer mais elle ne s’y attarda pas, s’imaginant bien ce que la douce devait ressentir actuellement et le seuil de souffrance bien différent. Le dictame lui fut encore d’une grande aide, en versant quelques gouttes sur la plaie qui se referma en partie, toujours présente mais bien moins profonde. « Je vais te bander le temps qu’un expert vienne te voir, histoire que les cendres et autres microbes ne viennent pas créer d’infection. Isaiel va veiller sur toi, ok ? Sois forte. » Un pan de sa chemise y passa, trop grande de toute façon, coupée nette avec diffindo et appliquée autour de sa taille, assez serrée pour servir mais pas trop pour ne pas la comprimer.

Les boucles blondes de son chignon à moitié défait voletaient dans tous les sens, grisées par la cendre et sa tenue n’avait plus rien de princier mais elle s’en fichait, ses ambres scrutant l’allée à la recherche de quelqu’un auquel venir en aide. C’est deux jeunes filles qui attirèrent son regard, l’une blonde, l’autre rousse, se dirigeant en courant dans leur direction. « Vous allez bien ? Ne restez pas à côté de l’incendie, c’est dangereux. » Mais qu’est-ce qui n’était pas dangereux actuellement ? « Je peux voir ton bras ? » demanda-t-elle à Freyja, le prenant délicatement entre ses doigts et observant les brûlures à travers la neige fondue. Une fois encore, elle préféra la solution de facilité, à savoir le dictame, qui pourrait la soulager en attendant un soin plus complet. Aussi lui tendit-elle de nouveau son poignet pour qu’elle le morde, ce dernier n’étant pas vraiment un soin indolore sachant qu’il regénérait assez brutalement les chairs. Elle lui appliqua alors quelques gouttes avant de se tourner vers Moïra. « C’était un bon réflexe, bravo, mais pour une prochaine fois, sache que l’eau ne doit pas être trop froide, il faut donc éviter la neige. » Tout en parlant elle tentait de manipuler sa cheville, la bougeant avec prudence dans un sens puis un autre. « Je te mets une atèle mais essaie de ne pas trop forcer tant qu’on ne t’a pas osculté, ok ? Ferula ! » Pas le temps pour autant de souffler, se redressant et pointant sa baguette vers sa gorge pour en amplifier la voix. « Y a-t-il d’autres blessés ? S’il vous plaît, manifestez-vous d’une façon ou d’une autre. Les médicomages ne devraient plus tarder, tenez bon ! J’aimerai que tous ceux encore valides se regroupent. Nous avons besoin d’éteindre l’incendie et dégager les boutiques ensevelies sous les gravats. Il pourrait y avoir d’autres blessés à l’intérieur. » Autant faire un maximum avant l’arrivée des soignants.

résumé:

 

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