@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Joyeux Halloween - Team fantôme
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Joyeux Halloween
Team fantôme
31 octobre 2000

« Joyeux Halloween ! » criait un employé devant la boutique de Zonko. « Venez explorer notre maison hantée ! Vous pourrez vivre une expérience inédite ! Profitez. Profitez cela est gratuit. N’hésitez pas à la fin de passer dans notre boutique ! » continuait cette employée en gesticulant ! Il choisissait une personne. « Vous souhaitez rentrer dans notre maison ! Soyez les bienvenues dans un monde de terreur. Bouhouhouhou » finissait-il à fond. Vous sentiez que vous étiez à fond pour rentrer dedans. Peut-être que vous retrouviez des personnes. Ils attendaient une équipe entre e et 4 personnes pour l’aventure.

Une fois rentré, le hall de la pièce était telle Poudlard. On avait presque l’impression d’être rentrée dans l’école. Le sortilège de magie était juste époustouflant. La différence avec l’entrée de l’école, c’était la vue qui montrait un escalier qui descendait, une porte en or à droite et une porte de couleur sang à gauche. L’atmosphère était devenue plus glaciale telle un détraqueur qui avait passé par là. On sentait toute la joie de vivre disparaître laissant place à l’angoisse. La porte se referma comme par magie derrière chaque groupe.

Dans ce tour, nous vous demandons d’expliquer comment ils se sont retrouvés dans cet endroit. Je vous laisse choisir une pièce par la même occasion. Vous avez qu’une seule possibilité pour traverser ce couloir de l’horreur qui vous attend. Merci de mettre un résumé en bas de votre Rp pour récapituler ce qui se passe. Nous laissons libre le nombre de lignes. Favorisez des petites réponses pour répondre plus rapidement.

Team fantôme : @Billie Grimmson , @CHARLES WEASLEY

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happy halloween
Boys and girls of every age wouldn't you like to see something strange ? Come with us and you will see, this our town of Halloween. This is Halloween, this is Halloween, pumpkins scream in the dead of night. This is Halloween, everybody make a scene, trick or treat till the neighbours come and die of fright. It's our town, everybody scream, in this town of Halloween.
La fête des morts est une fête célèbre pour le monde sorcier. Tout Pré-Au-LArd est mis à l’honneur. Les décorations vont de bon train : guirlandes orange et noire, chauve-souris, citrouilles lumineuses, araignées… ce dernier détail ferait frémir d’horreur le plus jeune frère de Charlie, Ron, qui a une véritable peur bleue de ces insectes. Plus jeune, il revoit Fred et George le poursuivre avec des araignées en plastique jusqu’à ce que Molly s’interpose entre les deux jumeaux et qu’ils n’écopent une énième punition. A ce souvenir, un léger sourire vient ourler les lèvres du dragonologiste. C’était la bonne époque : celle de l’innocence. A Halloween, Molly avait pour habitude de leur préparer plusieurs pâtisseries dont la forme n’était pas sans rappeler le thème de la journée. Les gâteaux de Molly n’ont jamais trouvé leur égal aux goûts de Charlie. Même s’il n’est pas le Weasley le plus proche de sa famille, il n’est pas pour autant de mauvaise foi : jamais il ne mange aussi bien que lorsqu’il est au Terrier. La nourriture roumaine est mille fois différente, ce ne sont pas les mêmes saveurs, et malgré cela, rien n’égale la cuisine de sa mère.

Outre les bonnes odeurs de gâteaux à base de citrouille qui pourraient faire gargouiller son appétit d’ogre, ce n’est pas pour célébrer Halloween que Charlie se trouve à Pré-Au-Lard. Il se rend chez Gaichiffon, afin de racheter quelques paires de gants en cuir qui lui servent pour le dressage de dragons. Le rouquin ne sait toujours pas quand est-ce qu’il retournera en Roumanie. Son séjour en Angleterre se fait beaucoup plus long que ce qu’il avait initialement prévu, mais c’est un mal nécessaire car il a besoin de savoir que sa famille ne craint rien. Il sait qu’il ne partira pas tant qu’il n’aura pas la conscience tranquille de retourner en Roumanie retrouver sa vie de solitaire paisible. Mais il se prépare malgré tout à toute éventualité, et chez Gaichiffon, il trouve les gants de qualité qui résistent suffisamment longtemps face à un reptile ailé enragé. Il profite donc de son long séjour pour refaire le plein. Sauf qu’il n’a pas du tout le temps d’arriver là-bas, car en passant à hauteur de la boutique de Zonko, il se fait immédiatement attraper par un employé pour aller visiter la maison hantée mise en place pour l’occasion. Charlie n’a pas vraiment le temps de dire ouf qu’il se retrouve propulsé à l’intérieur sans qu’on ne lui ait rien demandé.

La pièce dans laquelle il se retrouve propulsé ressemble étrangement au hall de Poudlard. Jamais rien ne pourra faire oublier chaque pièce et couloir de cette immense école qui l’a accueilli pendant sept ans. Aussi arque-t-il un sourcil. L’illusion est tellement bien faite, qu’on s’y croirait, si ce n’est qu’au lieu d’avoir des escaliers qui montent, ils descendent. Ses ciels n’ont pas le temps d’analyser plus en avant les lieux qu’une deuxième personne le rejoint. Lorsqu’il reconnaît la silhouette de celle-ci, un sourire ne tarde pas à se dessiner sur ses lèvres.

Il semblerait qu’on se croise à nouveau, dit-il. Une envie de vivre le grand frisson ?

Charlie doute complètement de l’effet que pourra avoir la visite de cette maison hantée, mais peut-être que Billie a simplement eu envie de se payer une bonne frousse ? Toujours est-il qu’ils semblent à présent coincés l’un avec l’autre et qu’ils n’ont pas d’autre choix que de se plier à l’exploration. Avisant deux portes qui s'offrent à eux, il comprend qu'ils ont le choix entre trois possibilités : les escaliers, une porte dorée ou une porte rouge sang. Charmant !

Honneur à la demoiselle.

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Joyeux Halloween
Avec @Charles Weasley
“This is Halloween. This is Halloween.” Chantonnais-je dans ma tête. Cette chanson moldu, j’adorais l’écouter et la chantonnait dans cette atmosphère de festivité. C’était tellement beau de voir des courges partout avec leur visage sculpté. Des fantômes de sortie durant ce jour ce qui donnait un air un peu plus sinistre, je me penchais sur une toile d’araignée qui était super bien faîte avant de me rendre qu’il y avait un vrai animal dessus. Merde ! Je reculais avec un air de dégout. C’était vraiment dégueulasse. Je n’étais pas friande de ce genre de créature.  Je croisais une bande d’enfants qui me demandait des bonbons ou un sort. Je souriais en leur disant que je souhaitais des bonbons. Racontant une histoire d’horreur moldu, les enfants eurent le regard défiguré. Je réussis à leur piquer une sucette au goût de tarte au citron. C’était pas mal. Vous pouvez le dire que j’étais un truand. Franchement, c’était de leur faute s’il venait se mettre devant moi. J’étais censé rejoindre Astoria sans qu’elle le sache pour lui faire la surprise. Un autre plan allait se profiler comme d’habitude.

Un vendeur était en train de vendre sa maison hantée en poussant un homme dedans que je pensais reconnaître. Instinctivement, je suivais pour savoir si c’était bien lui au pire je le sèmerais dans la maison. Un sourire en guise de bonjour, je rentrais dans la maison. À ma « grande » surprise, ce fût bien lui. Je ne l’aurais jamais imaginé rentrer dans un endroit pareil. Son sourire fut accueillant. Le mien venait juste répondre au sien. « Non, j’avais simplement envie de savoir si c’était vraiment toi qu’on venait de pousser ici. Autant faire l’expérience ensemble, non ? » Je lui adressais un clin d’œil. Suite à notre soirée, il devait avoir l’habitude de mon franc-parler et de mes manières.

« De plus, je trouve vraiment charmant de passer ce moment avec toi. » Finissais-je en le rejoignant. J’eus le culot de me rapprocher de lui et de me mettre sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue. Il me laissait donc choisir la voie à suivre. « Je choisis la porte rouge. » Décidai-je ne sachant pas ce qu’il allait m’attendre derrière. Je mis la main sur la porte j’entendis les autres portes se verrouillaient. « Bon je crois qu’il nous reste que cette route à prendre. » Une pièce noire apparut en face et du froid tombait sur mes pieds. Je ne sentais rien d’accueillant venant de cet endroit. Cela donnait l’impression que la mort régnait à l’intérieur. Je reculais en me retournant vers Charlie. Je me mettais à côté de lui pour prendre son bras. « Voilà, ça ira mieux comme ça. Je me sens plus apte à affronter ça. » Je lui tirais la langue tout en lui souriant de plus belle. Excuse bidon pour être proche de lui.

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Joyeux Halloween
Team fantôme
Suite au choix de la participante, les autres lieux venaient de se verrouiller. Il ne restait qu’une seule sortie à cette salle d’accueil avec l’illusion de Poudlard. Une pièce noire et froide s’ouvrit derrière la porte en sang. On avait l’impression que la mort elle-même y habitait. Cela laissait un sentiment qu’un détracteur avait envahi les lieux. On pouvait sentir un air frais hivernal sorti de la pièce. Cela laissait une sensation vraiment désagréable.

Une fois que les participants seront rentrés dans le couloir. La porte se refermerait pour les laisser dans un silence total et l’obscurité la plus complète. Ceux qui avaient peur d’être claustrophobes ou dans un lieu sombre.

Si vous êtes armé de votre baguette, vous pourrez lancer un « Lumos ». Des murs ensanglantés et gelés apparaitront. Vous rentrez dans la première étape d’un petit labyrinthe où il n’y a pas de porte. Que faites-vous ?  Il semblerait qu’il faudrait chercher un indice pour sortir de cette première pièce.

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Charlie se retient presque d’éclater de rire lorsque Billie lui avoue avoir simplement souhaité vérifier qu’il s’agissait bien de lui qu’on venait de pousser dans la maison hantée crée par la boutique Zonko. Seul le sourire qui ourle ses charnues traduit son amusement de la situation. Certes, il s’est fait entraîner là-dedans bien malgré lui : un pauvre malheureux qui passait par là et qui n’a rien demandé se retrouve soudainement poussé à l’intérieur sans qu’on lui demande quoi que ce soit parce que c’est gratuit. Bien qu’agacé d’avoir été ainsi dévié de son objectif, il doit bien avouer que l’audace dont fait preuve Billie en cet instant lui fait momentanément oublier qu’il est là contre son gré.

Je te manquais donc tant que ça ? la taquine-t-il.

Alors qu’elle se dresse sur la pointe des pieds pour poser ses lèvres contre ses joues, Charlie glisse légèrement une main sur la courbe de sa hanche. Contact fugace et léger, néanmoins suffisamment appuyé pour que Billie sente la chaleur de sa peau contre la sienne.

L’entrée de l’attraction leur offre trois choix : un escalier et deux portes. En faux bon gentleman, Charlie laisse le loisir à la jeune femme de choisir quelle sera leur future direction. Il ignore totalement où est-ce que ces trois choix les mèneront. Certaines attractions offrent un scénario similaire, peu importe le choix effectué. D’autres offres autant de scénarios possibles que de choix. Aussi, c’est vers la porte rouge que Billie choisie de se diriger. Le jeune homme la suit et à peine pose-t-elle la main sur la porte que toute autre possibilité se verrouille. Il s’engouffre à la suite de la demoiselle dans l’obscurité de la pièce. Qu’est-ce qui les attend de l’autre côté ? Charlie ne saurait le dire car il ne voit strictement rien. Le noir semble quasi complet et le froid de la pièce l’enveloppe déjà. Le bras de Billie s’enroule autour du sien.

Tant que tu ne te mets pas à hurler…

Charlie compte énormément sur son ouïe face à l’obscurité de la pièce. Le froid en devient saisissant, le glaçant presque jusqu’à os. La chaleur semble avoir quitté son corps, si bien qu’un frisson le parcourt de la tête aux pieds. La porte refermée derrière eux, les battements de son cœur résonnent dans ses oreilles. Ils sont lents et réguliers. Le rouquin garde son calme. De sa main libre de l’étreinte de Billie, il se saisie de sa baguette et murmure un : « Lumos ». L’étincelle de lumière qui luit au bout de sa baguette offrirait un éclairage presque rassurant si le spectacle n’était pas aussi glaçant. Quatre murs ensanglantés et gelés les entourent. Ses ciels font le tour de la pièce. Le rayon de lumière n’est pas suffisamment fort pour pouvoir distinguer nettement chaque détail, mais à première vue, la seule porte de cette pièce se trouve derrière eux, et ne semble pas être faite pour une machine arrière.

Si tu as ta baguette, ta lumière serait la bienvenue, dit-il à sa compagne d’infortune. Si on se partage la pièce, on trouvera peut-être un truc pour sortir de là et continuer ?

Non pas que Charlie veuille se détacher de Billie, mais diviser pour mieux régner semble être une bonne option pour passer à la prochaine pièce de cette maison.

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Joyeux Halloween
Avec @Charles Weasley
Oui, j’allais me cacher dans les jupons de Charlie pour rentrer dans cette pièce et je m’en fichais. J’aimais bien être proche de lui. C’était réconfortant et je n’avais pas du tout peur à ses côtés. Je ne sais pas pourquoi ce sentiment était présent, mais c’était agréable simplement. Il ne posait pas de questions. Il était mature. J’aimais tellement sa répartie. On pouvait dire que c’était un homme expérimenté. Il en profita pour me taquiner. Je répondis tellement franchement à sa question. « Évidemment qu’est-ce que tu penses. C’est parfait que tu aies été kidnappé. Je pourrais trouver une excuse à nouveau pour aller dans tes bras ! »  rigolai-je en souriant, heureuse d’être avec lui dans cette expérience inédite.

Sa main se mettant sur ma hanche, me laisser pas indifférente pour autant. J’aimais vraiment le contact que je pouvais avoir avec lui. En même temps, il fallait se confier. Je n’étais pas genre de personne à garder mes distances et à être froide envers les autres personnes. Boute-en-train et chaleureuse, j’aimais le contact. C’était plus fort que moi. Pis il fallait avouer qu’une gamine comme moi, Charlie était le fantasme inexpliqué. Puis, je finis par me laisser emporter par l’animation pour choisir la porte rouge. Puis, je me remis au côté de Charlie. Après tout, c’était lui l’homme de la situation. Il garderait bien plus son sérieux et de sang-froid à cette situation. Enfin vu ce que j’avais vécu aussi, cela ne devrait pas être difficile. Oh connard. « Je ne vais pas hurler déjà d’un ! Pis tu ne viendras pas pleurer sur moi toi ! »  Ce n’était pas pour autant que tu lâchais son bras.

Le froid vint la glacer sur place. La chaleur de Charlie était de bienvenue. Après tout, elle était déjà frileuse de base. Elle sentait qu’elle allait mourir de froid dans ce couloir qui servait de congélo à ses heures perdues. « Oui, tu as raison. Je vais regarder. »  Je sortais ma baguette pour lancer le sortilège. Je le quittais pour inspecter de mon côté. Instinctivement, je mis mon doigt sur le mur pour voir si c’était du vrai sang. Heureusement, cela ne l’était pas. Cela me rassurait sur ce spectacle macabre. J’avais envie de rigoler. Je pris du faux sang par terre dans pour en mettre sur mon poignet pendant qu’il tournait le dos. « Aie. Bordel » lâchai-je en essayant d’être convainquant dans ma comédie. « Charlie. Je me suis faite mal.» Je maintenais ma main sur mon poignet qui était rouge. « Je crois que j’ai besoin d’un bisou magique »  finissais-je par lâcher au moment qu’il allait regarder mon poignet. Ouais… Je savais qu’il pourrait se venger aussi. Après une mini pause, je finis par réaltérer ma demande. « Pas de bisous ? »  demandai-je avec des yeux de chiens battus.

« Bon après, j’ai regardé. Je ne trouve rien avec la lumière. C’est bizarre vraiment cet endroit. En plus, j’ai froid. »  Disais-je simplement sans l’intention de me plaindre. Mon regard parcourait l’endroit. « Peut-être que si on tapote, on pourra voir si un mur est creux ? Qu’est-ce que tu en penses ? »  Cela n’était pas logique non plus. Cela mettrait du temps pour faire tout le couloir. Il devait y avoir un truc. C’était forcément ça. Je ne pus m’empêcher de regarder Charlie en souriant : « Bon, ça doit être un truc tout con. J’en suis sûre. Notre réflexe a été de lancer un lumos dans ce noir. Cela offre une vue vraiment spectaculaire de l’horreur, mais bon… Je n’arrive pas à mettre mon doigt dessus pour l’instant. Dommage qu’il n’y a pas de lit au moins on pourrait se réchauffer. »  Finissais-je par lâcher. C’était une plainte cette fois-ci. Je commençais vraiment à avoir froid.

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Joyeux Halloween
Team fantôme
C’est la citrouille qui vous parle. Quoi !?! Il n’y a pas de citrouille. Merde. C’est votre instinct, alors. Crotte. Alors en analysant la pièce avec votre sortilège de lumière, vous ne trouvez rien pour passer de l’autre côté. Peut-être que vous ne cherchez pas correctement. Mouahahahaha. Je m’absente jusqu’au prochain tour pour voir si vous trouverez la solution.

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Le hasard a amené Billie et Charlie à se croiser de nouveau. Bien sûr, par un heureux hasard puisque le rouquin s’est malgré lui retrouvé embarqué dans une maison hantée qu’il n’avait aucunement l’intention de visiter puisque ce n’était pas pour cette raison qu’il se trouvait à Pré-Au-Lard. Le fait que la jeune femme se soit embarquée là-dedans uniquement parce qu’il a été propulsé à l’intérieur sans demander son reste l’amuse. Cette jeune femme n’a certainement pas froid aux yeux, et c’est une qualité qui plaît assez au dresseur de dragon. Il aime qu’elle rentre dans son jeu. Lui a-t-il vraiment manqué depuis l’autre soir ? Rien n’est moins sûr, mais il n’est pas dans sa tête pour savoir si c’est vrai, ou pas. Alors il se contente de s’amuser de la situation.

Comme si tu avais besoin de ça, réplique-t-il en lui rendant son sourire.

Le contact fugace de sa main posée sur sa hanche suffit malgré lui à faire naître un petit frisson d’excitation. Il ne peut pas nier qu’entre eux, il y a une légère alchimie. Cependant, il ne s’en inquiète pas outre-mesure. Après tout, ils se trouvent actuellement au sein d’une espèce de maison hantée créée de toute pièce par le gérant de la boutique de farce et attrape de Pré-Au-Lard. Charlie s’étonne même que ses deux frères jumeaux n’y aient jamais songé avant… Même si… avec la disparition de Fred, George peine à retrouver le goût de créer de nouvelles facéties. Il le comprend d’une certaine façon… il n’a peut-être pas perdu un jumeau, mais il a perdu un frère et c’est vrai que la vie n’a plus vraiment la même saveur avec un membre de sa famille en moins.  Il porte en lui une plaie qui peine à cicatriser. Même si ça fait deux ans que cette tragédie a eu lieu, ça lui fait toujours bizarre de ne plus dire « Fred et George », mais seulement… George. Alors s’il avait perdu un jumeau, lui aussi se trouverait au fond du gouffre.

Le dragonologiste chasse ces idées de son esprit pour revenir à l’instant présent : le choix du chemin à prendre. En bon gentleman, il laisse le choix à Billie. Il ricane lorsqu’elle réplique qu’elle ne se mettra pas à hurler, et il rit encore plus à l’éventualité de venir pleurer sur son épaule.

Non, non ça ne risque pas d’arriver, je te rassure !

Et puis, bizarrement, et soudainement, l’heure n’est plus trop à la rigolade lorsqu’ils pénètrent à l’intérieur de la seconde pièce. La porte rouge garde bien cachée quatre murs ensanglantés que seul la lumière de leur baguette permet de distinguer. La fraîcheur de la pièce le saisit aussitôt, et il réprime un frisson. On ne peut pas dire qu’il soit vraiment habitué à une telle température. Charlie propose qu’ils se partagent la pièce afin de trouver comment sortir de cette pièce avant qu’ils ne meurent de froid. Ils se séparent et le rouquin inspecte sa partie de la pièce. Quelques bibelots à gauche et à droite, mais rien qui semble anormal. Quoi que peut-être un de ces objets serait la solution ? Alors qu’il tend la main pour attraper l’un d’entre eux, l’exclamation de douleur de Billie le fait se retourner. Intrigué, il s’avance vers elle et lorsque ses doigts se referment autour du bras de la jeune femme pour observer sa blessure, il se rend compte qu’il ne s’agit que de sang artificiel - probablement pris sur le mur ensanglanté. Son regard ambré remonte vers elle et un sourire en coin vient se peindre sur ses lèvres. Du pouce, il efface cette fausse trace de sang avant de déposer un léger baiser sur la peau fine de son poignet.

Il libère son bras tandis qu’elle lui fait part de ses observations. Il hoche la tête lorsqu’elle suggère de tapoter les murs pour essayer de trouver un mur creux. C’est sûr qu’il y a un passage quelque part, sinon, il n’y a pas d’intérêt à se retrouver enfermés là. Il hoche la tête, faisant légèrement bouger ses boucles rousses. Et puis…

Y’a pas vraiment besoin de lit… pour se réchauffer, répond-t-il de sa voix caverneuse.

Malheureusement, il n’est pas vraiment beaucoup plus habillé qu’elle. Il ne porte sur le dos qu’une simple chemise aux manches retroussées sur ses avant-bras. Néanmoins, il attire Billie contre lui et frictionne légèrement ses bras de ses larges mains à la peau rendue cailleuse, rugueuse et abîmée par son travail avec les dragons.

Après tout, nous sommes dans une maison… qui dit maison… dit chambre, continue-t-il d’un air chafouin. Et puis, il se penche sur son oreille et susurre : Dit chambre… dit lit.

Pour cela, ils doivent trouver comment sortir de cette pièce à l’apparence complètement close. Il laisse cependant sa bouche effleurer ce petit coin de peau situé juste derrière l’oreille avant de se redresser et de planter l’ambre de son regard dans les azurs de la belle.

Mais pour ça, il faudrait trouver la sortie. Je suis sûr qu’on réfléchie trop et que la solution est beaucoup plus simple…

Il relève la tête et observe autour d’eux. C’est vrai que la vision des murs ensanglantés est plutôt glauque. La lueur de leurs baguettes ne suffit malgré tout pas à éclairer l’intégralité de la pièce. Ça cogite sous ses boucles auburn. Il jette un coup d’œil à leurs baguettes et puis finalement, il prononce : « Nox ! ». Sa baguette s’éteint, réduisant ainsi de moitié la luminosité précaire de la pièce.

Peut-être que… peut-être que c’est dans le noir qu’il fallait chercher, dit-il davantage pour lui-même plutôt que pour Billie. Eteints ta baguette, pour voir ?

Lorsque la jeune femme s’exécute, ils se retrouvent à nouveau plonger dans le noir complet. Charlie se détache légèrement de Billie afin de pouvoir bouger à sa guise. Il a une bonne mémoire visuelle et sait approximativement où se trouve les différents objets se trouvant aux alentours. Et puis finalement, il la voit. Cette toute petite lueur luminescente dans le noir qui ne se distingue que si on prête vraiment attention. Il tend le bras vers Billie et saisit sa taille pour la tourner vers l’endroit.

Tu vois ça ? lui demande-t-il alors.

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Joyeux Halloween
Avec @Charles Weasley
Halloween était une nuit où on recherchait ce sentiment de peur. C’était bizarre de vouloir sentir de nouveau frisson pour avoir l’impression de vivre. On recherchait cette adrénaline en sortant dans les rues pour traîner sous une vision d’horreur. On peut sentir son cœur s’emportait, battre frénétique quand on sursaute suite à une grosse frayeur. Un rire nerveux apparait pour apaiser cela qui doit être insensé. Je n’étais pas particulièrement fan d’Halloween. Cette fête était simplement venue des états unis dans leur tradition sorcière. Ce n’était rien de spéculaire. Bon, c’était toujours synonyme avec la soupe à la courge. C’était tellement bon ou avec une tarte à la courge. J’étais sorti pour rejoindre à nouveau une amie très proche. À la vue de cet homme, j’avais juste basculé pour passer du temps avec lui. Il n’y avait rien de sérieux entre nous. Cependant, tel un aimant, j’avais besoin d’être collé à lui. J’étais complètement sous le charme de ses sourires et de son caractère. Cela faisait tellement de bien. Même s’il me disait que je n’avais pas besoin de ça, j’avais besoin d’être dans ses bras et à son contact. La vie semblait beaucoup plus simple. La seule peur que je pouvais peut-être un jour au fil de nos rencontres ressentir serait de le perdre. C’était un homme fort. Cela ne risquait pas du tout d’arriver. Les temps de morts étaient derrière nous. La guerre était finie. Enfin, c’était ce que tout le monde voulait croire.

Je réussis à le faire rire. Cela me comblait entièrement. La vie pouvait vraiment se montrer simple et bienveillante avec les rencontres qu’on faisait. C’était peut-être fou. Mais ce n’était pas tous les jours où on pouvait ressentir un tel sentiment envers une personne. Sa réponse me fit sourire. Je le narguais avec un clin d’œil : « Qui sait peut-être un jour ? ». Il ne fallait jamais dire jamais. Pleurez sur une épaule de tristesse, de bonheur et j’en passe. Bon, avouons-le. Ce n’était pas le genre de type à pleurer et à vouloir le faire. C’était pour ça que cela rendait la chose plus ironique.

En pénétrant le congélateur qui servait de corridor, la vue des murs ensanglantés ne me faisait absolument rien. J’avais juste envie de rire et de chercher Charlie. Je simulais une blessure. Il vint. Et répondis à ma blague : un bisou sur une blessure. Mon cœur fit un léger bond. J’aurais pu lui sauter dessus pour cette délicate attention. Il était vraiment parfait. J’adorais ce moment avec lui. Il y eut une explication sur comment on pouvait bien sortir de cet endroit. Après tout, on était coincé avec nos baguettes. Il fallait trouver une solution pour sortir de cette vision d’horreur. Il y aurait sûrement une autre pièce qui nous attendrait plus tard. Je me demandais ce qu’il pourrait bien nous attendre de l’autre côté. Je finis par râler sur le manquement de lit pour nous réchauffer. J’avais froid et en même temps cela n’était pas une remarque innocente. Sa réponse me serra le souffle. Ma libido était là. Je m’imaginais déjà partir loin dans mes fantasmes. C’était horrible. Une jeune adulte remplie d’hormones en ébullition à son contact. Quand je sentis, ses mains se posaient sur moi pour m’attirer à lui, mon cœur loupa un bond. Malgré cette atmosphère d’horreur, je me foutais totalement. J’avais juste d’une douche froide pour me concentrer à nouveau. « Tu… tu as raison… hum » disait légèrement en bégayant. Je réfléchissais sur cette pièce. C’était censé être un parcours simple et sans prise de grosse conscience. On n’était pas dans une escape game. Fallait juste avancer et traîner un peu dans les salles pour aller plus loin. Quand Charlie lâcha, échapper l’hypothèse de la lumière, je le suivis sans proclamation. Il tenait peut-être une piste. Quand la lueur apparut, il se saisit de ma taille pour avancer. Je me rendais compte que j’étais un peu raide dingue de ce contact. C’était complètement déraisonnable de ma part, c’était pourtant si simple et il n’y avait aucune étiquette. Parfait. En se rapprochant, elle put voir une phrase qu’elle lut à haute voix : « Oseras-tu te retrouver devant ton pire cauchemar ? » une porte se déverrouilla.

Inconsciemment, je me mis contre lui pour rentrer dans cette nouvelle pièce. Je sentais bizarrement qu’il allait se passer une chose terrible. C’était une impression qui me collait à la peau. On pouvait sentir le froid sortir de cette pièce. Est-ce qu’on était vraiment prêt à rentrer dans cette pièce.

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Joyeux Halloween
Team fantôme
Hey bien. Hey bien Je vois que vous avez éteint votre baguette. Vous avez peut-être cédé à la panique d’être enfermé ou bien pas.. Fort agréable comme sensation d’être coincé dans le monde des morts : Le silence de la pièce, le froid glacial, le sang qui présage que vous aurez à traverser une lourde épreuve qui risque de vous faire réfléchir ou même raviver un souvenir douloureux. Ce texte luminescent dans le noir, vous pouvez lire très clairement « Oseras-tu te retrouver devant ton pire cauchemar ? » Inquiétant, non ? Vous vous en tirez très bien dans cette première salle. Cependant, la deuxième sera très clairement un endroit où vous auriez aimé éviter pour cette soirée de l’épouvante. Ah ah ah ah

Vous avez lu les paroles à hautes voix. Une porte dans le mur s’ouvre. Un vent polaire se saisit de vos membres. L’envie de rigoler disparait petit à petit. Rien de bon n’échappe de cette pièce. La lumière entre la porte éclaire très clairement l’endroit où vous devez vous rendre. Vous avancez pour rentrer dans cette salle si mystérieuse. Un énorme bureau s’offre à vous d’un style colonial. La lumière de la nuit rentre par les fenêtres. On sent comme une présence qui est là et qui vous guette. Vous vous avancez et constater que la pièce à une vitre qui vous empêche d’aller dans l’autre moitié de l’endroit où vous vous trouvez.

C’est comme si on avait pris le désir d’enfermer quelque chose dedans. Vous avez beau chercher. Elle n’apparaît pas tout de suite. Peut-être entendriez-vous un murmure, votre attention sera attirée par votre peur la plus terrifiante. Cette forme a pris racine dans vos émotions les plus profondes. Oserez-vous affronter votre peur ? Peut-être que vous ne vous rendrez pas du tout compte que cette vitre vous sépare de cette créature magique.

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L’adrénaline, Charlie connaît. La peur ? Aussi. Même s’il aime son travail, même s’il est confiant quant aux résultats avec ses dragons, il ne niera jamais avoir un jour eu peur pour sa vie. Surtout avec la femelle Magyar à Pointes. Celle qu’il a prêté en vue du Tournoi des Trois Sorciers. Encore aujourd’hui, bien qu’elle se soit habituée à sa présence en tant que soigneur, elle ne le laisse pas approcher plus que nécessaire. Pour le rouquin, c’est déjà une victoire. Ces dragons là sont les plus difficiles à apprivoiser. Il ne désespère pas. Peut-être qu’un jour il y arrivera. Malgré tout, il ne considère pas la confiance de ses dragons comme acquise. Ils restent des animaux sans conscience, avec juste leur instinct de survie comme moteur. Un malheureux geste pourrait lui faire perdre des jours entiers de travail qu’il faudrait recommencer sans garantie de succès. Mais pour l’instant, il ne s’agit pas de dragon, ni de crainte de finir grillé, ou déchiqueté. C’est Halloween, et il est coincé dans une maison hantée avec une délicieuse créature, peut-être autrement pire qu’une dragonne. Charlie est d’un calme olympien. Il en faut plus pour lui flanquer la frousse. Il ne perd pas son sang froid aussi facilement. Parfois même on pourrait se demander s’il ressent des émotions tellement son visage reste de marbre. Là où d’autres auraient pâli en découvrant les murs ensanglantés, lui ne s’est pas laissé impressionner. Son esprit s’est mis en branle, réfléchissant à un moyen de quitter les lieux. Mais Billie s’avère être une distraction à cette espèce d’escape game version horreur. Elle le cherche, et il ne peut pas s’empêcher de lui répondre. L’endroit où ils se trouvent lui importe peu. Il n’a pas la frousse de collé à sa peau. La jeune femme ne manque pas d’être réceptive à ses invitations. Un lit n’est pas forcément nécessaire pour se réchauffer, sous-entendu purement sexuel, réponse toute simple à cette attraction qui règne entre eux. Il la touche, il ne peut pas s’en empêcher. Et le désir monte malgré lui, sa voix caverneuse prend une teinte plus roque. Il perturbe Billie, il le sait. S’il pouvait, là tout de suite… mais il se retient, réfléchissant encore à un moyen de trouver une porte de sortie. Et puis finalement, les paroles de la demoiselle font sens dans son esprit. C’est loin d’être idiot ce qu’elle suggère. Il lui demande simplement d’éteindre sa baguette afin de se retrouver de nouveau dans le noir le plus complet. Il la garde contre lui, ne pouvant pas s’en détacher, mais aussi parce que s’ils partent chacun de leur côté, ils seraient obligés de se retrouver. Et puis finalement, il voit. Avec Billie ils s’approchent. Suffisamment près, ils arrivent à distinguer une phrase que la jeune femme lit à voix haute, provoquant ainsi le bruit d’une porte qui se déverrouille. Ils ont trouvé.

C’est ensemble qu’ils franchissent le nouveau pas de porte. Il fait encore froid dans cette pièce. Plus froid encore. N’y a-t-il donc pas de chauffage ? Sont-ils voués à ressortir d’ici avec un rhume quelconque ? Les sourcils de Charlie se froncent lorsqu’une désagréable sensation s’empare de lui. Déjà considéré comme taciturne, il perd soudainement tout envie de s’amuser. Cette fois-ci, ce n’est plus l’obscurité totale qui les accueille mais un bureau éclairé par la clarté de la lune au-dehors. Ils s’avancent. Billie est toujours contre lui, et il ne fait rien pour la repousser. Cependant, ils ne peuvent pas aller bien loin car une vitre les empêche d’aller au-delà de la première moitié. Probablement doivent-ils chercher un moyen de traverser ? Les petits cheveux présents sur la nuque de Charlie se hérissent. Il a une désagréable impression d’être observée. Ça lui colle soudainement à la peau. Il n’aime pas ça. Les sensations sont beaucoup trop réelles pour une simple attraction juste destinée à flanquer un peu la frousse en cette journée d’halloween. Alors que l’ambre de ses ciels parcourt un peu plus la pièce, il distingue une silhouette au sol. Allongée, raide. Il plisse légèrement son regard pour ajuster sa vision, et quand il la reconnaît, son sang le quitte. Il devient livide. Contre son thorax, les battements de son cœur s’affolent. Il oublie totalement Billie. Il ne voit que son frère. William. Bill. Son aîné. Son presque meilleur ami dans cette vie. Il se détache de la jeune femme, là laissant là. Il va au-devant de cette vitre.

Bill ?

Aucune réaction de la silhouette qui est figée. Morte. Non, c’est impossible. Bill ne peut pas être mort. Il ne peut pas être là non plus. Son esprit rationnel essaie de le tempérer, de le calmer, mais finalement, la douleur sourde que provoque ne serait-ce que l’idée d’avoir été à nouveau amputé d’un de ses frères… Il ne peut pas le supporter. Son corps se met en mouvement. Il ne contrôle rien. L’instinct a pris possession de chacun de ses muscles et il se met à marteler la vitre tout en appelant encore et encore son frère.

Réveille toi ! Bill ! BORDEL BILL !

Et son poing droit frappe de plus en plus fort. La vitre tremble sous ses coups, mais elle semble incassable. Il doit passer. Il faut qu’il aille voir son frère. Il ne peut pas rester là sans rien faire. Il ne peut pas accepter de perdre un autre frère. C’est impossible. Il ne veut plus jamais ressentir cette douleur. L’heure de Bill n’est pas encore arrivée. Elle ne peut pas l’être. Bill a encore beaucoup d’année à vivre ! Il a une petite fille. La petite nièce de Charlie ne peut pas se retrouver sans père aussi prématurément. Victoire non plus n’est pas prête pour ça. Alors le rouquin souffre soudainement du syndrome du héro : il doit réveiller son frère. Il doit le ramener parmi les vivants. Il n’est plus que force brute. Rapidement, les phalanges de sa main le font souffrir. Charlie ne voit pas le sang qu’il laisse sur la vitre à chaque fois qu’il vient la cogner. Il est beaucoup trop obsédé à l’idée de rejoindre son Bill. Et il l’appelle, encore, et encore. Sa voix en devient presque désespérée parce que cette vitre refuse de céder sous ses nombreux coups.  Au loin, il croit distinguer une voix qui l’appelle, mais Charlie est beaucoup trop focalisé sur son désespoir pour que son esprit comprenne ce qu’il en est.

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Joyeux Halloween
Avec @Charles Weasley
Cette attraction d’Halloween était pour l’instant une blague à l’horreur. J’avais envie de profiter de chaque instant à pouvoir apprécier pour la deuxième fois à être dans ses bras qui me réchauffait. Son allusion vis-à-vis d’avoir une relation sexuelle me perturbait et me faisait crever d’envie. Mais ce n’était pas le moment. Il ne fallait pas céder. Ce serait mieux de sortir de cet endroit pour retourner chez lui et échanger une nuit d’amour tranquillou dans un lit. Peau contre peau, cela changera du froid de canard qu’il y avait ici. Pis en me rendant compte à ce que je pensais, j’avais inconsciemment rougi. Sa voix avait aussi changé. J’étais bonne pour faire tout ce qu’il désirait. C’était horrible. En me gardant dans les bras, nous restions l’un contre l’autre. C’était nous contre le monde. J’appréciais beaucoup ce sentiment que je pouvais peut-être lui appartenir, devenir sienne encore une fois… Malgré toutes ces pensées, nous avions trouvé un moyen pour sortir de ce couloir ensanglanté. La porte s’ouvrit devant nous pour passer à la prochaine phase.  « Je crois qu’ils vont payer grave cher la clim. » Disais-je en rigolant. Après tout, les moldus l’utilisaient bien. Dans certains magasins, cela donnait le même effet que d’être dans un frigidaire.


La pièce qui s’offrait était vraiment belle. J’appréciais voir les détails. La lumière de la lune laissait une atmosphère vraiment mystérieuse. Cependant, petit à petit, je sentais Charlie devenir tendu. Instinctivement, je l’étais aussi. Je montais en crescendo. S’il n’était pas assuré dans cet endroit, cela devait grave puer. Petit à petit, je ne me sentais vraiment pas bien. Mon regard cherchait déjà un moyen de pouvoir partir de là. Ce n’était vraiment pas le moment de rester sur les lieux. Je n’osais pas sortir de ses bras pour autant. Puis, étant contre Charlie, je sentai ses battements de cœurs qui s’accélèra…. Sa voix résonna : « Bill ». Mon regard tomba sur le cadavre. Comment je ne l’avais pas remarqué. J’étais en train de chercher un foutu moyen pour sortir d’ici… Il se détacha de ma personne. La scène semblait si irréelle à présent. Mon rouquin se dirigea vers la vitre. Je le suivais d’un pas hésitant et ne sachant pas ce qu’il allait nous tomber dessus. C’était un autre piège. Il connaissait la personne à terre. C’était rassurant… Il jouait peut-être un rôle. Puis, son instinct prit sûrement possession de lui. Je voyais ce corps par terre, Charlie qui martelait comme un fou. Insciemment, je faisais le lien à présent. Il faisait partie de la famille Weasley.


Tout me revint en mémoire comme un flashback : Ginny. Ron. Fred. George... leur frère éleveur de dragon. Ils avaient aussi des grands frères : Percy et… Bill ? Mes sourcils se froncèrent. Tout tournait en accéléré dans ma tête. Puis, je fis le lien à ce dompteur de dragon que j’aimais regarder durant le tournoi des trois sorciers. C’était leur grand frère : Charlie. Enfin. Je n’étais pas sûr dans quel ordre se situer après Fred & George. Cela avait été une tragédie la mort d’un des jumeaux. Maintenant, il y avait un de ses frères à terre. Mon regard regardait ses poings sur la vitre qui n’allait pas céder. Mon frère m’avait entraîné à ces situations de stress. Je devins glaciale et stoïque.  Il ne pouvait pas être mort. Il devait y avoir un truc. Une illusion. Tout continuait à tourner très rapidement dans ma tête. Ce n’était pas possible. Comment il avait pu réaliser une illusion aussi poussée… Le sang commençait à couler contre cette paroi. Ma voix commençait à s’élever pour l’appeler. Cependant, il était totalement hermétique.

« CHARLIE. BON SANG. CE N’EST PAS BILL. TU ES À PRE-AU-LARD DANS UNE MAISON HANTE. » Il n’entendait toujours pas. Je décidais d’essayer à me mettre entre lui et la glace. Je savais que ce n’était pas logique. Je savais que j’aurais dû essayer de chercher la réponse à cette énigme. Mais je ne pouvais pas agir normalement. J’essayais de prendre un de ses bras pour l’empêcher de taper davantage. En essayant, je me retins de ne pas tomber. Je me sentais plus qu’impuissante. Puis, la scène changea légèrement. Le corps avait disparu pour prendre une silouhette. J’étais la plus proche. Peut-être une cible plus sensible ?  Je vis une personne se rapprocher de nous du coin de l’oeil. C’était ma personne. Qu’est-ce que je foutais de l’autre côté. Cela n’était pas réel. Je me détaillai comme un mauvais miroir. Ses mains étaient en sang avec un sourire de bonheur complet. Ce n’était pas moi. Je ne l’avais pas tué. Confuse. Je m’étais complètement perdue dans la scène. Ma tenue était totalement ensanglantée. Qu’est-ce qui se passait bordel. Je… Je… Je ne l’avais pas tué. J’étais avec Charlie. C’était un cauchemar ?

Désorientée, j’étais complètement pétrifiée à cet instant. Je continuais de me voir là debout avec le sang du corps sur moi. « Je ne suis pas un monstre. Je n’ai rien fait. » Répétais-je en murmurant pour essayer de reprendre le contrôle. Je n’avais tué personne. Je ne deviendrais jamais cette personne. Je commençais déjà par être rongé par cette culpabilité avant même d’avoir tué qui ce soit. Se retrouver face à ce tableau, c’était une farce d’un mauvais goût. Je sentais toute la terreur me posséder à mon tour. Puis, je regardais Charlie sans me rendre compte que j’étais en train de pleurer à cette scène. « Je n’ai pas tué Bill. Je te l’assure. Je n’ai rien fait. » C’était vrai. Avec cette scène, est-ce qu’il me croira ?  J'avais plus de mal à respirer comme si l'air me manquait.

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Douleur et désespoir. Charlie est démuni face à la vision d’horreur. Bill, son frère aîné, son modèle, son meilleur ami, est étendu mort devant lui. Il a le teint livide, les traits tirés comme s’il avait souffert mille souffrances avant de rendre son dernier souffle. Pas comme Fred. Fred est parti en souriant, riant de la bonne blague de Percy. Mais Bill… Bill a dû subir une douleur insoutenable. Il doit le rejoindre. Il doit tout faire pour ramener son frère la vie. Alors il tambourine contre la vitre. Il y a laisse sa main, ses phalanges, son sang. Il s’en fout. Sa vision est brouillée. Non pas de larme. Mais de rage. Parce qu’on lui a encore retiré un frère. On l’a amputé d’un nouveau membre. D’une partie de son âme. Qu’est-ce qui lui restera quand il n’y aura plus de Weasley ? Rien. Charlie sera définitivement seul au monde. Bill doit vivre. Alors il laisse s’exprimer absolument toute la force brute qu’il possède en lui. Il n’y a pas que la magie pour se défendre. Le rouquin sait se servir de ses poings. Il a déjà mis KO plus d’un assaillant. Alors ce n’est pas une vitre qui va l’empêcher d’aller atteindre son aîné.

Il ne l’entend pas cette voix qui l’appelle. Il sent à peine ces mains trop petites par rapport à lui qui essaient de l’éloigner de là. Il n’a absolument aucun mal à se débarrasser de la jeune femme qu’il ne voit plus. Billie n’existe plus. Il n’y a que Bill qui compte. Elle essaie, tant bien que mal, de lui faire entendre raison, mais il est sourd. Seule sa colère et sa peur l’anime. Pourtant, la demoiselle s’accroche à l’envie de le faire revenir sur terre. Et puis soudainement, Bill bouge. Le soulagement envahi son être aussi rapidement que le désespoir l’avait envahi. Bill est vivant ! Et d’un coup, ce n’est plus lui qui se tient devant lui, mais Billie : le regard torve, un sourire satisfait, des mains ensanglantées. Charlie ne comprend plus. Où est passé son frère ? Il est figé. Les poings retombent le long de ses flancs. Son esprit met du temps à revenir dans la réalité. Comment Billie a-t-elle pu franchir la vitre et aller de l’autre côté ? Attendez… Il baisse son regard pour découvrir une autre Billie à côté de lui, totalement figée. Effrayée, même, répétant quelques marmonnements que le rouquin a encore un peu de mal à comprendre. L’ambre dorée de son regard alterne entre la jeune femme à ses côtés, et celle se trouvant de l’autre côté de la vitre. La vraie est indubitablement la première. La seconde n’est qu’un reflet. Les battements de son cœur se calment progressivement. Charlie reprend petit à petit ses esprits, tandis que la belle lève ses perles vers lui pour lui jurer qu’elle n’a pas tué son frère. Il a l’impression de prendre un poing au cœur, face à cette révélation. Il fait appel à tout son esprit rationnel pour reprendre le contrôle de la situation. Il faut que ça fasse sens dans sa tête.

Non… bien sûr que non, souffle-t-il.

Il prend douloureusement conscience de l’état de ses mains. Ses doigts lui font mal, mais il ne dit rien. Charlie a toujours plutôt bien supporté la douleur. Il sert et relâche ses poings pour essayer de se soulager un peu. Il se retient de grimacer. Il ne s’est pas loupé. Cependant, il passe un bras autour des épaules de Billie et lui souffle :

C’est un épouventard. Si tu connais la formule, essaie d’avoir le dessus…


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Joyeux Halloween
Avec @Charles Weasley
Quand on est enfant, notre peur est généralement basée sur le fait de perdre ses parents, d’avoir peur des fantômes, de l’obscurité ou encore de choses complètement insensés. En grandissant, ces peurs changent. On peut dire que l’innocence disparait pour laisser place aux doutes et à des peurs concrètes. Je me rappelle d’un jour complètement stupide. Ma mère m’avait raconté une comptine stupide de noël : douce nuit. Les complets auraient pu sonner comme une sagesse dans fin à cette nuit horrifique. Cette chanson dans un cadre beaucoup plus lugubre aurait pu vous glacer le sang.

Douce nuit, sainte nuit !
Dans les cieux, l’astre luit.
Le mystère annoncé s’accomplit.
Cet enfant sur la paille endormi,
C’est amour infini ! c’est l’amour infini !


Dans cette nuit, il fallait avouer. Ce bureau éclairait. Le mystère annoncé par cette mise en garde s’accomplissait. Complètement en panique, j’avais perdu légèrement la tête. Mon sang-froid disparaissait pour laisser place à une culpabilité subjacente. Charlie était complètement perdu. Il était impossible pour moi de pouvoir l’atteindre. Il était impossible de le ramener à la réalité de cette scène lugubre. Petit à petit, cela changea pour me mettre dans une torpeur profonde. C’était une chose qui m’effrayait plus que tout. Si je prenais goût au sang et si j’aimais torturer les gens pour leur retirer des informations, c’était inconcevable. Tuer une personne, cela mettrait fin à tout ce que j’avais connu jusqu’à maintenant. Pendant, que je me voyais en face de moi tel un miroir, mes larmes coulèrent. La notion de monstre en grandissant avait tellement changé. Je n’avais plus peur des fantômes ni des montres imaginaires… J’avais simplement peur de devenir un monstre. Le sang sur mes mains m’indiquait clairement que j’avais fait un massacre pour en avoir autant. Je pouvais voir des gouttes tombaient au sol. Cela aurait pu être le retour de Carrie. J’aurais été plus détendue à coup sûr. Si je devais être à être amené à tuer les gens que j’aime pour un fichu contrat. Je n’étais qu’une gamine qui pleurait. C’était trop. Ma respiration s’accélérait. J’avais mal à la gorge tellement que cette vision m’horrifiait. J’avais tué son frère. Je ne me sentais pas bien. Je répétais en murmurant des phrases incompréhensibles. Puis, je faisais face à mes actions. Les doutes, j’avais peur. Est-ce que je l’avais vraiment tué. Cela pouvait très bien être moi. Qu’est-ce qui m’aurait empêché de le faire. Ma tête tournoyait dans cette psychose. L’épouvantard réussissait petit à petit à me faire céder dans une crise. J’avais cette fichue comptine qui continuait de tourner.

Quel accueil pour un Roi !
Point d’abri, point de toit !
Dans sa crèche, il grelotte de froid
O pécheur, sans attendre la croix,
Jésus souffre pour toi !

Je me sentais perdue, damnée et mourant de froid. Mes poils s’étaient hérissaient. Je me tournais pour me repentir. Il me le pardonnerait. Peut-être que la folie était là ? Je perdais toute notion de lucidité. Le voyant bouger, je bougeais légèrement. Il était là. J’avais peur de savoir ce qu’il pourrait me faire. Je me tournais pour regarder le cadavre. Il n’était plus là. Je sentis Charlie mettre son bras autour de mes épaules. Son souffle m’apaisa. Sa voix attira mon attention sur ma personne. Je me rappelais de ce cours. Je ne pensais simplement jamais avoir l’occasion d’en voir un… Le sort, c’était Riddiculus. Je montais ma baguette contre cette image qui était la mienne. Je formulais une première fois sans que cela ne fasse quoi ce soit ! Puis, je montais plus la voix avec plus de conviction. La créature apparaissait et filait se cacher.  Une porte s’ouvrit pour nous laisser sortir de ce bureau. Je ne me retins pas de quitter ce lieu en me séparant de Charlie pour prendre de l’air. J’avais besoin de respirer. L’air me donnait l’impression de vivre à nouveau. Quand le dragonologiste fut à ma hauteur, je ne pus résister au fait de l’embrasser comme si ma vie en dépendait. J’avais besoin de me sentir contre lui. Je regrettais d’être rentré dans cet endroit. Une fois le souffle perdu, j’avais envie de déchirer ses vêtements pour le faire. C’était un appel sauvage comme si j’avais besoin de lui pour vivre. Reprenant mon souffle à la fin de notre baiser, je mis ma tête contre son torse. « Ils sont cinglés d’avoir fait ça ! » . Je tournais la tête pour observer la scène qui s’offrait à nous.

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Joyeux Halloween
Team fantôme
Félicitation ! Vous venez de triompher de l’horrible épouvantard. Comme un jeu de Dungeon et dragon. Une porte s’est ouverte. En réalité, la bibliothèque s’est ouverte. La sortie était totalement cachée. En sortant, vous trouvez une salle plus chaleureuse digne d’une salle commune de Poudlard. Une cheminée est présente avec un feu chaud pour vous réchauffer. Après l’épreuve, le réconfort.

Vous trouvez une table vers la fenêtre remplie de bonbons offerts par Honeydukes. En réalité, c’était plus Avery qui avait payé l’addition. Il fallait bien que la pauvre commerçante gagne un peu sa vie. On pouvait aussi trouver diverses pâtisseries qui avaient été concoctées par les elfes de maisons.

Vous pouviez voir une autre porte où une jolie pancarte était accrochée : « Vous avez triomphé avec succès de cette maison de l’horreur. Nous espérons vous voir l’année prochaine pour de nouvelles aventures ! ». Était-il vraiment sérieux ! Qui oserait foutre ses pieds là-dedans l’année prochaine.


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La peur. Sensation répugnante qui reste collée à la peau même lorsque c’est terminé. Il faut du temps pour la repousser. Pour se débarrasser de cette impression qu’elle est toujours là. Pourtant, n’est-ce pas justement un sentiment permanent ? La peur se glisse dans les coins les plus sombres de l’esprit. Elle attend son heure pour surgir et rappeler aux Hommes qu’ils sont faibles lorsqu’ils se laissent envahir par elle. Elle ne part jamais. Au mieux, elle change. Elle se modifie, pour prendre une autre forme. Pour certains, il s’agira d’araignées pour la vie – comme Ron qui a une peur viscérale de ces petites bêtes là. Pour d’autres, en revanche… elle adoptera des formes multiples. Ce n’est pas la première fois que Charlie est confronté à un épouvantard. La première fois, c’était à Poudlard, en cours de Défense Contre les Forces du Mal. Un professeur avait pris la décision de faire affronter cette créature à ses élèves. Ce jour-là, le rouquin a été confrontée à sa mère, palabrant qu’il n’était qu’une déception, le fils qu’elle aimait le moins parce qu’il voulait toujours être dans son coin, parce qu’il n’avait pas le même état d’esprit que ses autres enfants. Pourtant, Molly n’avait jamais eu ce genre de pensée envers son deuxième né. Jamais il n’a été mis de côté. C’est lui qui restait dans son coin. Quand elle l’accueille, c’est toujours avec joie et chaleur. Mais pendant son adolescence, Charlie s’est souvent demandé s’il n’avait pas un problème. Pourquoi n’était-il pas comme Bill ? A toujours veiller sur ses frères. Comme Percy ? Tête d’ampoule, un peu dindon de la farce, mais qui passait quand même du temps avec leur fratrie ? Comme Fred et George, toujours à comploter dans leur chambre ? Ron et Ginny étaient trop petits à l’époque, pour entrer dans l’adéquation. Pourquoi était-il le seul qui n’était pas ravi des grands repas de famille ? Toutes ces questions ont fait naître une angoisse chez le garçon d’alors. Aujourd’hui, ses craintes sont différentes. L’épouvantard l’a bien prouvé : il a pris la forme de Bill, raide mort. La peur qui le gouverne, en cette heure, c’est de perdre un autre de ses frères. La créature a pris l’apparence de son aîné, mais elle aurait pu prendre celle de Percy, de George, de Ron ou même de Ginny. Sa petite Ginny… Rien qu’à l’idée qu’il lui arrive quoi que ce soit, Charlie pourrait en être malade. Pourtant, sa seule et unique sœur ne manque absolument de force de caractère. C’est loin d’être une dégonflée. Mais son instinct de frère aîné, même en sachant tout ça, ne pourra jamais fermer les yeux sur les malheurs qui pourraient un jour s’abattre sur elle.

Reprendre conscience et contenance après avoir ainsi été exposé à sa plus grande faiblesse est difficile. Son cerveau n’assimile pas tout d’un coup. Il lui faut un temps pour comprendre que du cadavre de Bill, c’est Billie qui se tient devant lui, complètement ensanglantée. Ça aurait pu être une vision d’horreur si Charlie n’avait pas compris que ce n’est pas dans son sang qu’elle baigne, mais dans celui de quelqu’un d’autre. Celui de William ? L’idée lui traverse l’esprit. Pourtant, il sait que c’est impossible. Billie, la vraie, est à côté de lui. Elle ne peut pas être à deux endroits en même temps. A moins d’avoir une jumelle… a-t-elle déjà fait mention d’une jumelle ? Charlie n’en a pas le souvenir. En même temps, il ne sait pas vraiment grand-chose sur la vie de la jeune femme. Ils n’ont pas réellement eu l’occasion de discuter de ça. Il ne connaît que son prénom, et à quoi elle ressemble une fois dénuée de ses vêtements. Il a remarqué quelques traits de caractère aussi. Notamment son impétuosité et son audace. Mais la scène qui se déroule sous ses yeux ne peut pas être réelle. Les brumes de l’illusion se lèvent petit à petit de son esprit, lui permettant de retrouver la maîtrise de lui-même. Ses poings ensanglantés lui font mal, mais c’est un dur rappel de retour à la réalité. Tant qu’il a vraiment mal, il sait que c’est réel. Petit à petit, il comprend. En face de lui, il ne s’agissait ni de Bill, ni de Billie. Il s’agit d’une illusion crée par les pires craintes des personnes présentes dans la pièce. Un épouvantard. Alors que la jeune femme panique face à son propre reflet, Charlie tente de reprendre la maîtrise de lui-même pour l’aider à en faire de même. Il est dévoué. Il est comme ça. D’autres se seraient reculés pour la laisser se débrouiller, ne comprenant pas que Billie est loin de pouvoir faire face au problème à cet instant. Il l’attire contre lui, passant un bras autour de son épaule, lui offrant un lieu réconfortant dans le creux de ses bras, dans la chaleur de son torse, malgré le froid polaire qui se trouve dans cette pièce. Son souffle dans le creux de son oreille lui intime quelques conseils. Il l’informe. Ce n’est pas réel. Charlie pourrait se planter à nouveau devant la créature pour l’affronter, pour la tourner au ridicule et la faire battre en retraite. Mais qu’est-ce qui lui assure qu’elle reprendra la forme de Bill, et pas un autre ? Il continue de murmurer des paroles réconfortantes à la jeune femme, pendant qu’elle prend les devants et essaie de repousser l’épouvantard. Son premier essai échoue. Ce n’est pas grave. Ils sont protégés derrière une vitre dont le sang de Charlie macule l’éclat. Et dans tous les cas, hormis coller la frousse, les épouvantards ne sont pas plus dangereux que ça. Et finalement, Billie réussit son sort. La fausse Billie file se cacher, et une issue s’offre à eux.

Le rouquin la laisse filer entre ses bras. Il la suit cependant, pas mécontent de quitter cette pièce. Qu’est-ce qui les attend à présent ? Quelque chose d’encore plus effrayant ? De moindre ? En tout cas, la chaleur des lieux l’enveloppe. Fini le froid polaire. Cette pièce est chauffée, et Charlie n’est pas mécontent de retrouver une température ambiante normale. D’ailleurs, la différence de température le fait frissonner. Molly aurait été ici, elle aurait sans aucun doute émis une remarque pour rappeler à tous qu’il y a un risque qu’ils tombent malades à cause de ça. Malgré les protestations de ses enfants les jours de neige où aucun d’entre eux ne prenaient le temps de mettre de manteau avant d’aller se jeter dans la poudreuse, Molly avait souvent raison : ils chopaient tous une crève de tous les diables et restaient cloués au lit pendant deux jours. Leur mère ne s’en plaignait pas. Elle affirmait que comme ça, elle avait la paix. Il faut dire aussi que sept enfants à élever, ce n’est pas rien. C’est trop. Alors qu’il arrive à la hauteur de Billie, celle-ci se jette dans ses bras, capturant ses lèvres comme si sa vie en dépendait, et Charlie le lui rend. Il la laisse prendre ce qu’elle désire de lui. Il sait ce qu’elle ressent. Il y a un soudain besoin de se sentir vivant. C’est leur souffle manquant qui les sépare et il la serre contre lui lorsqu’elle enfouit son visage contre son torse. Les battements de son cœur se calmant, il prend la peine d’observer où est-ce qu’ils sont. Il s’agit d’une bibliothèque, tout ce qu’il y a de plus basique. Aucune sensation étrange, ou malsaine ne se dégage de cette pièce. Et pour cause, il ne s’agit pas du tout d’une pièce à franchir : mais la fin. C’est une safe place. Le feu qui crépite dans la cheminée est rassurant. A moins que soudainement un incendie ne prenne ? Non. Ce n’est pas ce qu’annonce la pancarte un peu plus loin. Ils ont triomphé.

C’est fini, dit-il.

Et ce n’est pas plus mal. Quoi que c’était quand même assez court, dans un sens. Deux pièces. Voilà tout. Charlie s’attendait presque à devoir visiter toute une maison, de la cuisine à chambre en passant par la salle de bain. Peut-être que ces pièces sont derrières les autres choix du hall d’entrée ? En tout cas, il ne tentera pas de la refaire en choisissant les autres scénarios. Il n’en a guère envie. De base, il s’est retrouvé entraîné là-dedans sans qu’on lui ait demandé son avis, ce n’est pas pour faire cette attraction dans son intégralité. Il a donné, ça suffit pour aujourd’hui. Il pourrait prendre la direction de la sortie afin de retrouver l’air libre et surtout, le monde réel, mais il n’en fait rien. Il reste planté là, au beau milieu de la pièce, Billie toujours dans ses bras. Le contact de la jeune femme le rassure. Non pas qu’il soit bébé au point d’avoir besoin d’une présence, mais l’épisode de l’épouventard laisse une trace difficilement effaçable pour le moment. Il reste silencieux, le bois dans la cheminée crépitant au gré des flammes. Il ne se sent pas non plus encore suffisamment remis pour aller affronter le monde extérieur. Rester là quelques instants n’est pas une mauvaise idée. A moins qu’on ne leur intime de partir… Les friandises présentées ne lui font guère envie. Il n’est pas un fier consommateur de bonbon. Il en a mangé, gamin. Comme tout le monde. Mais ce n’est pas une drogue non plus. D’un geste lent, il frotte le dos de Billie, toujours contre lui. Il ne fait rien pour l’en dégager. Cette pièce offre un réconfort nécessaire.

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Joyeux Halloween
Avec @Charles Weasley
La peur… La terreur, c’était un sentiment qui pouvait envahir une vie. Cela pouvait rendre une personne complètement irrationnelle. J’étais dégoutée par ma vision. Je n’arrivais pas à m’y faire. J’avais lutté contre cet épouvantard sous la garde de Charlie. Il y avait des questions qui me taraudaient. Je ne me rendais pas compte de la pièce qui nous entourait. C’était comme si j’étais encore plongé dans cette étape traumatisante de la soirée. Je n’arrivais pas à m’aérer la tête. Je n’arrivais pas à me sortir mon propre reflet avec un meurtre sur ma conscience. J’étais tellement perdue et désorientée. Charlie, qu’est-ce qu’il devait penser de tout ça ? Charlie. Il arrivait à ma hauteur. J’avais besoin d’aller dans ses bras. Le sentiment de sécurité ne m’échappait pas. Mes lèvres se saisirent des siennes. Le besoin de me sentir vivant était envahissant dans mon esprit. J’avais envie de céder à la colère. C’était quoi cette blague. C’était censé être une maison hantée. En aucun cas, on s’attendait à affronter une créature magique. Celle-là était une des créatures que je haïssais le plus. Je m’étais retrouvée dans cette pièce. Reprenant mes esprits, je ne pus pester directement : « Ils sont cinglés d’avoir fait ça ! ». Est-ce qu’il avait le droit de faire cela au moins. Qui leur avait donné l’autorisation d’avoir une créature magique ? Mon visage contre son torse, je fermais les yeux pour sentir son odeur et me concentrer sur les battements de son cœur. J’avais plus envie de sentir la tête de là. J’avais envie de rester dans cette position indéfiniment. Je me rendais absolument aveugle jusqu’à attendre sa voix qui disait que c’était fini. Je levais mon nez pour le regarder. Sans écarter mon corps du sien, je bougeais la tête pour la mettre sur le côté et mieux entendre son cœur. Je scrutais telle une enfant apeurée par ce qu’elle venait de voir. On pouvait même dire que j’étais un koala. Cela me donnait un haut-le-cœur de voir l’inscription que c’était terminé. J’avais la haine contre cette maison de l’horreur. Cette odeur de bonbon… Ce feu qui devait apporter de la chaleur… Je sentais qu’il avait touché une corde sensible. Ce sentiment de malaise ne partait pas. Je devrais tuer et capturer des sorciers quand quelques mois… Il fallait que je me le rentre dans la tête et que ça percute pour de bon. Je deviendrais un monstre. Je ne serais qu’un monstre qui tue ses compères par contrat. Je n’avais pas envie de le faire. Ce n’était pas fini. J’avais tellement envie de le dire à Charlie.

Cela m’avait donné le tour. Je remerciais le ciel qu’il n’y est pas plus de pièce. Après tout, c’était déjà trop pour moi. Si j’avais du croisé des créatures des eaux, des loups-garous, des détraqueurs ou d’autres créatures magiques. Mon sang-froid aurait fait plus d’un tour dans le sac. J’aurais sûrement pété un plomb. Cette bibliothèque, je n’avais pas confiance pour autant. On avait l’impression que toutes ces friandises, ces gâteaux… Cette ambiance chaleureuse, c’était pour se faire pardonner de ce qu’il avait enduré. J’aurais voulu affronter des dragons. Cela m’aurait moins assommé. On ne m’avait pas entraîné contre les créatures magiques… J’essayais de reprendre mon souffle et mon sang-froid. Mon regard s’attardait sur tous les détails de la pièce. Je n’avais pas envie de quitter ses bras. Je me rendais compte que lui non plus ne devait pas être bien. Il ne me chassait pas. Il me gardait précieusement dans ses bras. J’avais l’impression. Le bout de mon nez se leva aussitôt pour laisser mon regard océan et intense l’observer. Il était toujours un peu pâle après tout, c’était son frère qui avait été par terre. J’avais compris que c’était un Weasley. J’avais envie de parler, mais je sentais que ma voix était toujours trop basse. Me raclant légèrement la gorge et profitant qu’il me frottait légèrement le dos. J’essayais de changer de sujet. D’une voix faible et plus terne… « Tu vas trouver drôle… Mais sans cet épisode, je n’aurais pas compris que tu étais un Weasley… » disais-je. Puis, ma tête alla se cacher dans sa poitrine pour commencer à reparler avec une voix à moitié étouffée. « Tu sais que j’étais bêtement amoureuse de toi durant la coupe de feu… » Est-ce qu’il avait tout compris ? Ce n’était pas sûr. Parce que c’était vraiment stupide. Pis, après tout, elle se souvenait bien de ce passage de sa vie.

Durant la préparation des dragons, elle était dans la tribune. On pouvait voir les dragonologistes installer les dragons. Pis, il était apparu pour y déposer le magyar à pointes noires. Vous savez c’est un moment où vous êtes jeunes. Vous pouvez avoir de l’admiration complètement stupide pour une personne. Charlie m’avait hanté durant de nombreuses nuits. Je ne m’en étais pas souvenu et n’avait pas fait le lien durant notre rencontre aux Trois Balais. Pis, cela le ferait sûrement rire de savoir que la gamine que j’étais craqué sur lui. Peut-être qu’il n’avait entendu que le mot amoureuse ou encore que des petits fragments de ses phrases. Je prenais la fuite dans ses bras et ne voulait pas sortir de cette cachette fort agréable. Chassant cette vision d’horreur que j’avais fait face, j’avais plus envie d’y penser. Je forçais mon esprit à essayer d’aller de l’avant sauf que ce n’était pas évident…

En tout cas personne ne semblait venir nous sortir de la pièce. Ils avaient bien raison. J’aurais quitté mon nid douillet actuellement pour leur péter la gueule. J’étais tiraillé par plein de sentiments.

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Si l’épouvantard de Charlie a eu un impact assez désagréable sur lui, il semblerait que cet affrontement ait été davantage difficile pour Billie. Il ne sait pas trop ce que sa pire crainte signifie. Visiblement, elle craint de devenir cette horrible personne sinon, la créature n’aurait pas pris cette apparence. Le pourquoi du comment reste un mystère, mais il ne la questionnera pas pour autant. Le jeune homme n’est pas envahissant au point de tout vouloir savoir et connaître. Il sait respecter l’intimité des autres. Encore une fois, son enfance de fratrie trop nombreuse y est pour beaucoup. Certains affirmeront que c’était une famille où il aurait été fils unique qu’il aurait fallu à Charlie, pourtant, il n’imagine absolument pas sa vie sans chacun de ses frères et sœur. Ce sont eux qui ont forgé qui il est aujourd’hui. S’il n’avait eu aucun d’entre eux, quel genre de personne serait-il devenu alors ? Sûrement pas le Charles Weasley que tout le monde connaît. Et ne plus être lui, c’est impossible. La seule chose qu’il peut faire pour Billie, c’est lui offrir le réconfort dont elle semble avoir tant besoin. Être le pied qui lui manque dans la réalité pour chasser ses craintes. Il la laisse s’accrocher à lui, capturer sa bouche dans un baiser urgent, voir même vital pour se rappeler que ce n’était pas réel ; mais que la chaleur de leurs deux corps collés l’un à l’autre l’est, elle. Lorsque leur souffle manque, leurs lèvres se séparent. Elle reste pourtant contre lui, il ne la chasse pas. C’est nécessaire. Pourtant, Charlie regarde autour d’eux et il semblerait qu’ils se trouvent dans la dernière place : la safe place. Celle où tout se termine. Celle où ils peuvent prendre le temps de visiblement déguster quelques confiseries après une petite descente vers l’Enfer. Rien ne semble indiquer qu’il faut qu’ils se dépêchent de sortir. Et au pire des cas, quelqu’un viendra les chercher. Machinalement, sa main caresse son dos dans un contact qui se veut rassurant.

Le calme se faisant, les orbes bleutés de Charlie tombent sur la jeune femme qui lui avoue avoir découvert qui il était réellement. Ah ? En fait, cette information ne lui fait ni chaud, ni froid parce qu’il n’a rien à cacher. En effet, il appartient à la famille Weasley. S’il ne l’a pas dit à Billie jusqu’à présent, c’est principalement parce qu’il n’en a pas vu l’utilité. Cependant, c’est son aveux suivant, prononcé dans le creux de son torse qui lui fait arquer un sourcil. Il met un petit temps avant de réellement capter ce que la demoiselle lui avoue. Pendant la coupe de feu ? Sûrement fait-elle allusion au Tournoi des Trois Sorciers – qui s’est transformé en Quatre Sorciers étant donné que le nom d’Harry Potter est ressorti après un puissant sortilège de confusion lancé dans la coupe au point de la corrompre. Cela remonte à six ans maintenant. Charlie fêtait ses vingt-et-un ans à ce moment-là. Cependant, à quel moment est-ce que sa route a pu croiser celle de Charlie ?

Amoureuse de moi ? répète-t-il avec une pointe d’amusement dans la voix.

On ne peut pas vraiment dire que Charlie se soit mêlé aux élèves de Poudlard. Il n’en a pas vraiment eu le temps. Bien souvent, leurs repas avaient lieu dans le campement que lui et autre dragonologistes plus expérimentés de la réserve à l’époque avaient monté juste à côté des enclos des dragons. Il était hors de question qu’ils quittent du regard ces quatre reptiles ailés. Il en allait de la sécurité de tous. Et puis, il y avait le magyar à pointes. Cette dragonne leur avait donné du fil à retordre après un aussi long voyage. Elle a mal supporté son changement d’environnement. Charlie est quasiment certain que c’est pour cette raison que l’épreuve des dragons a mal tourné pour elle et qu’elle a cherché à s’enfuir, prenant pour cible Potter qui a essayé de lui voler l’œuf. Le jeune dragonologiste s’était lancé à sa recherche à peine Harry réapparu dans l’arène, mais sans dragon à ses trousses. Il a retrouvé la créature blessée. Après cela, ils n’ont pas mis longtemps à retourner en Roumanie. Ils ont pris juste assez de temps pour prodiguer les premiers soins à la dragonne avant de repartir. C’était le risque avec une créature aussi dangereuse, mais Charlie s’est vraiment senti embêté que le magyar soit ainsi blessé. Ce n’était sûrement pas le but d’Harry, mais il lui a bien fallu essayer de s’échapper. Elle ne se serait pas arrêtée tant qu’elle ne l’aurait pas dévoré, ça c’est certain.

Alors que Billie continue de cacher sa gêne dans le creux de son torse, Charlie se saisit de sa main et s’installe dans le fauteuil de velour rouge installé près de la cheminée. Il attire la jeune femme, l’installant à califourchon sur lui et se saisit de son menton pour qu’elle ose enfin le regarder dans les yeux.

Alors dis-moi, dit-il en continuant de sourire, amusé à l’idée d’avoir pu faire craquer une gamine à l’époque, tu devais avoir quoi… onze ans ? douze ans ? Qu’est-ce qui a fait qu’un type comme moi a pu faire tomber amoureuse une petite fille ?

Il s’amuse de la situation, c’est vrai. Il a aisément deviné que Billie est bien plus jeune que lui. Dans la fleur de l’âge. Il aurait même pu la considérer comme une gamine si elle ne faisait pas preuve d’une certaine maturité étonnante. L’âge n’a jamais été qu’un nombre. C’est un fait. Et puis, ça ne l’étonne pas vraiment qu’elle ne l’ait pas reconnu non plus tout de suite. Entre le gamin de vingt-et-un ans et le gars de vingt-sept ans d’aujourd’hui, il a changé. Il a gagné en expérience, en brûlures et en cicatrice, mais aussi en forme physique, même si déjà trapu à l’époque.

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Avec @Charles Weasley
La peur était dans mon estomac. Je sentais le moindre de mes muscles s’atrophier tel un animal mort. Je n’en revenais pas. Comment les organisateurs avaient-ils pu faire cela ? Les mains de Charlie se fracassant contre le mur de verre. La terreur d’avoir vu ma propre image assassine, c’était trop pour moi. Faible dans ses bras, je me laissais aller contre lui. Il m’apportait un sentiment de sureté. Ses bras se refermant sur moi, c’était un sentiment indescriptible. J’essayai de positiver. Puis, ma remarque retentit. C’était une situation amusante à souhait. Mon souvenir était toujours aussi clair qu’autrefois. J’étais une pauvre innocente qui attendait le prince charmant. Il était là à de rares reprises. Pourtant, cela avait fait le tour dans ma tête durant de nombreuses nuits. J’étais trop jeune pour que ce soit considéré comme de l’amour. Pourtant, cela était drôle de le dire de cette manière. C’était un homme mature. Qu’est-ce qu’il aurait fait d’une gamine ? Rien. Après tout, il était là pour un job. Il n’avait été qu’un fantasme d’une gamine en croissance hormonale. Une idéalisation très téméraire, pouvait-on dire.

Puis, finalement, ma voix ne fut pas assez étouffée dans son torse. Il répéta trois mots qui me lova encore plus contre lui : « Amoureuse de moi ? ». C’était beaucoup mieux qu’un je t’aime après tout. Plus subtile et beaucoup plus drôle, actuellement, notre relation n’était que charnelle. Nous apprenions à nous connaitre. Je comptais bien le garder pour moi quoi qu’il arrive. Se cachant toujours contre lui, j’étais vraiment bien comme ça. Je n’avais pas envie le quitter. Les battements de son cœur résonnaient contre ma tête. C’était apaisant.

Quand il décida de prendre les devants, je me laissais faire sans problème. Se retrouvant à califourchon sur lui, je le regardais enfin dans les yeux. Sa main sur mon visage, je n’avais pas peur avec lui malgré le malaise que je ressentais toujours à cause de l’épouvantard. Son sourire fut communicateur. Le mien y répondit automatiquement.

« J’avais 13 ans Monsieur Weasley ! J’étais en deuxième année ! » lui tirai-je la langue amusée par la situation. « Après, je plaide coupable parce qu’à l’époque. C’était un amour on va dire enfantin. Je me rappelle du jour après l’épreuve des dragons, tu n’étais pas heureux pour la magyar… » Racontai-je en le regardant maintenant avec une grimace faussement jouée. « Tu m’avais envoyé chier avec ma lettre d’amour. Bon après, ça m’a permis de me faire consoler par Viktor. On est devenu ami grâce à toi. » lui fis-je un clin d’œil. « En vrai, je ne t’ai pas reconnu tout de suite. Mais maintenant Charlie, il faut que tu paies pour ton crime ? » finissais-je avec un sourire espiègle.

C’était mieux de rire de ce moment. Mon regard était posé sur lui de manière charmeuse. Ma main alla caresser son visage. Pourquoi ne pouvais-je pas le narguer un peu. « Je dois t’avouer qu’aujourd’hui je ne pense pas que je te laisserais aussi vite repartir. »  Mes lèvres allèrent sur les siennes pour l’embrasser chastement. C’était plus fort que moi. J’étais totalement attiré par lui. Son caractère et ses manières me plaisant. C’était simple sans prise de tête.

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La perspective d’avoir été le fantasme d’une toute jeune adolescente, six ans plus tôt, balaie légèrement la sensation de peur qui lui colle à la peau. Charlie n’est pas choqué, mais étonné d’apprendre que leur rencontre aux Trois Balais n’est pas la toute première, mais bien la deuxième. Mais en six ans, il s’est passé tellement d’événements, qu’il ne se souvient pas un seul instant d’avoir croisé un quelconque élève de Poudlard, hormis son frère Ron, et les quatre champions du Tournoi des Trois Sorciers. Et puis, comment aurait-il pu se rappeler d’une petite frimousse au regard innocent et bleuté ? Non pas que Charlie fasse réellement fi de son actuel différence d’âge avec Billie, mais à l’époque, il en avait vingt-et-un et n’aurait jamais porté le moindre regard autre qu’observateur sur une gamine de Poudlard. Et puis, il y avait ses dragons qui lui demandaient cent pour cent de son attention, alors les gamins ? Des détails dans le paysage. D’ailleurs, à quoi Billie pouvait-elle bien ressembler, à l’époque ? C’est une bien grande question. Probablement les mêmes traits de visage, mais plus ronds, plus juvéniles. Aujourd’hui belle jeune femme, elle devait être une bien mignonne petite demoiselle. Mais non, Charlie ne se souvient pas un seul instant de l’avoir un jour croisé, ou bien même de l’avoir vu.

Habituellement peu curieux, Billie a le mérite d’avoir attisé sa curiosité. Il a bien envie de savoir à quel moment une gamine comme elle a-t-elle pu tout simplement craquer sur lui ? Le dragonologiste décide de profiter de la quiétude de cette pièce où personne ne semble vouloir les mettre dehors pour s’installer dans l’un des fauteuils et attirer la jeune femme vers lui. Il la questionne. Fait rare, mais quand ça le concerne, Charlie aime bien savoir de quoi il en retourne. Et puis, peut-être que son récit lui permettrait de se souvenir d’une petite bouille ? Qui sait ? Parfois, la mémoire a juste besoin d’un léger stimulus pour faire ressortir un souvenir. Il la taquine sur son âge, mais elle ne tarde pas à le corriger. Treize ans. Huit ans les séparent. L’ironie, c’est qu’il y a six ans, leur relation aurait pu choquer. Aujourd’hui, personne ne les regarde bizarrement, une fois l’âge adulte passé. Un léger sourire en coin vient orner ses lèvres tandis que Billie se lance dans son explication. Il hoche la tête quand elle lui avoue que ce n’était rien de plus qu’un amour enfantin. Bien évidemment. Combien de jeunes filles sont tombées amoureuses d’une personnalité bien plus âgée ? Cependant, Charlie est loin d’être connu. Disons qu’il devait simplement apparaître comme un peu plus réel qu’un chanteur, ou ce Lockhart dont sa mère était si admirative à l’époque. Son expression se fane à la mention du magyar qui a subi les frais de la première épreuve du Tournoi. Charlie était rentré dans une colère assez noire lorsqu’il a appris que le reptile ailé gisait au fond d’un fossé, blessé. A nouveau, il hoche la tête, une voile venant teinter son regard ambré. Mais la surprise prend vite le pas quand il apprend qu’il a envoyé chier la demoiselle et sa lettre d’amour, si bien qu’il ne peut pas s’empêcher de rire.

C’est fort possible, oui, répond-t-il. Mais pour ma défense, je n’ai absolument aucun souvenir de t’avoir vu. J’étais trop concentré sur le magyar.

Son sourcil s’arque à la mention de son crime à payer. Il continue :

Ah oui ? Très bien, tu peux me redonner ta lettre, si tu veux, je t’enverrai pas chier, je la lirais, promis.

A l’époque, il n’est même pas certain qu’il aurait réellement pris le temps de l’ouvrir. Ou alors, il l’aurait oublié dans sa poche de jean et l’aurait ressorti des jours plus tard en se demandant à quel moment il a bien pu récupérer cette enveloppe. Il l’aurait lu, aurait probablement ri, et l’aurait jeté. Parce que bon, que voulez-vous qu’un jeune homme de vingt-et-un ans fasse avec la lettre d’amour d’une gamine de treize ans ? Et puis, il vivait en Roumanie. L’Angleterre n’est pas la porte d’à côté, et il ne pensait pas alors qu’il serait forcément amené à revenir, ni à croiser ladite gamine six ans plus tard. Cependant, il ne peut pas s’empêcher de tiquer quand elle lui avoue qu’elle ne le laissera pas repartir aussi vite. Ses sourcils se froncent, pas bien sûr de comprendre ce que la demoiselle insinue, pour le coup. Il lui rend, néanmoins, son baiser, mais une légère sensation désagréable parcourt sa peau.

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