@Marcus Parkinson

Cela faisait des années que Nyx détestait organiser une fête d’anniversaire, elle détestait également qu’on le lui souhaite. Elle avait appris à éviter les contacts, cependant, cela n’empêchait pas chaque année d’avoir des personnes récalcitrantes vis-à-vis de son souhait. L’an dernier, elle avait eu droit à une fête de la part des membres de sa famille et un présent, de son cher et tendre amant. Cette année, elle avait eu droit à une énigme et à un présent. Elle s’énervait d’ailleurs, car elle ignorait complètement l’identité du destinataire qui avait osé lui laisser cette chose, sur son bureau. Elle n’osait même pas l’ouvrir, et elle ne trouvait d’ailleurs pas la réponse à cette maudite énigme, qui lui servirait très probablement à l’ouvrir, ce qui eut pour effet de l’agacer davantage.

Normalement, très peu de personnes pouvaient se rendre ici sans sa permission, elle se doutait rapidement être observée, il y avait une chance sur deux pour que l’auteur de ce canulard soit actuellement en train de la regarder. Ainsi, elle s’empressa de prendre la parole et de faire comprendre qu’elle n’était pas d’humeur, et elle l’avait très rapidement fait comprendre. Quelques instants après, elle fut rejointe par Marcus, tout d’un coup, tout devint beaucoup plus claire à ses yeux. Il ne pouvait s’agir que de lui l’auteur du présent, il s’était empressé de le saluer et de l’inviter aller boire un verre aux trois balais.

« Je suis vraiment stupide, il n’y a que toi pour continuer à m’offrir des présents, et ce malgré mes interdictions » lui expliqua-t-elle tout en recevant un baiser de sa part sur la joue et tout en le laissant replacer l’une de ses mèches de cheveux, derrière l’oreille, une sensation des plus agréables, mais elle entreprit de rester malgré tout distante, elle se trouvait à Poudlard après tout. Elle l’écouta très attentivement parler. Depuis qu’il enseignait ici, et qu’elle était à ce poste, ils avaient de moins en moins le temps de se voir, c’était un fait, et il s’était empressé de le lui faire remarquer, sans faire le moindre jugement, juste une constatation. Elle l’avait aussi remarquée, même si cela l’avait beaucoup moins gênée.

Pendant ce temps, elle venait de le laisser instinctivement s’installer. « Tu aurais pu attendre que je te donne la permission de t’installer quand même, tu adores m’entendre te donner des ordres » lui fit-elle à son tour remarquer, dix-huit ans qu’elle le voyait, qu’elle le connaissait et qu’elle vivait des moments agréables en sa compagnie. Elle le connaissait si bien qu’elle sentait sans la moindre difficulté qu’il n’était guère à l’aise actuellement ; c’est pile à ce moment qu’il entreprit de lui parler du présent, tout en lui donnant quelques indices de ce qu’il pouvait se trouver à l’intérieure. Puis, il entreprit de faire enflammer l’énigme, lui permettant enfin d’ouvrir ce présent.

« J’espère que ce n’est pas l’un de tes autres pièges ? Et si tu me disais ce qu’il y avait à l’intérieure avant que je l’ouvre ? » lui demanda-t-elle sans attendre, « Tu sais que je n’aime guère les surprises » expliqua-t-elle tout en se dirigeant vers l’un de ses placards pour y débusquer un excellent whisky pur feu. Elle s’empressa de leur servir deux verres. Le verre à la main, elle attendait qu’il réagisse.