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Lily-Rose Parkinson

Lily-Rose Parkinson

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Siempre estaré aquí [ft Analia Valdés] Tumblr_mra91uPNh61s7ulafo1_500
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Lily-Rose était divisée. Enthousiaste, évidemment, mais aussi soucieuse. Alors qu’elle s’avançait vers son auberge devenue favorite, The Crow, elle repensait à sa meilleure amie. Analia. C’était toujours un plaisir de la voir. Un grand plaisir même et elle ne manquait jamais une occasion de passer du temps avec elle. Analia savait tout d’elle. C’était l’unique personne qui avait su depuis le début pour sa fausse couche, l’accompagnant même dans les bois quand elle avait enterré le fœtus. C’était une personne pleine de joie de vivre, toujours là pour la soutenir. Alors qu’elle était née-moldu et que les études supérieures ne lui étaient pas permises, elle avait su rebondir en devenant bibliothécaire à Poudlard. Ainsi, les deux amies se voyaient très souvent au plus grand plaisir de Lily-Rose.

Si elles avaient deux années d’écarts, cela ne se voyait guère. Analia était très mature et volontaire. C’était… l’amie parfaite pour Lily-Rose qui savait le lui rendre. Comme aujourd’hui : ravie de la voir mais inquiète pour elle. Car Analia n’allait pas bien.
Ainsi, Lily-Rose lui avait proposé une sortie entre filles pour lui changer les idées mais aussi pour parler. Et quel meilleur endroit que l’auberge du Crow pour cela ? Là-bas, Lily-Rose savait qu’elles ne seraient pas dérangées. Dans un cadre sain et chaleureux. C’était parfait.

La jeune femme admira la devanture -comme à chaque fois qu’elle venait- fait d’un magnifique corbeau noir, avant de pousser la porte et de rentrer. A sa plus grande déception, elle ne put saluer Asher que de loin, occupé avec des clients. Elle lui fit malgré tout un sourire lumineux, les yeux pétillants, avant d’être conduite par le stagiaire vers une table près du feu. C’était une des places les plus reculées, ainsi, son amie serait à l’abri des oreilles indiscrètes et pourrait se livrer bien plus facilement, le feu crépitant venant en plus couvrir leurs éventuels chuchotements.

Lily-Rose s’assit. Elle était arrivée la première et décida de ne rien commander, préférant attendre sa meilleure amie avant. Elle enleva donc son manteau, et posa son sac, impatiente et stressée à la fois mais ne se départissant pas de son sourire caractéristique.

Bien entendu, en attendant Analia, son attention fut toute attirée vers Asher… qu’elle fixa intensément en se mordillant la lèvre. Il était occupé et ne l’avait pas vu. Elle resta donc les yeux dans le vague à penser à lui…
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Depuis l’âge de dix ans, Analia se doutait que ses parents, - quoi qu’ils en eussent dit – n’étaient pas ses parents. Plus elle avait grandi, plus elle avait vu le fossé se creuser avec eux. Plus elle avait senti qu’elle ne venait pas du même monde qu’eux, que le moule dans lequel ils voulaient la fondre ne lui convenait pas. Et finalement, quatre ans auparavant, à la faveur d’un voyage en Argentine pendant l’été de l’hémisphère nord – soit l’hiver là-bas -, elle avait échappé à la vigilance de Norma et Ricardo et, accompagnée d’une amie d’enfance qui vivait à Buenos-Aires, avait approché les grands-mères de la place de mai. Elle avait fait les tests génétiques et découvert que comme elle l’avait toujours soupçonné, ceux qui l’avaient élevée n’étaient pas ses parents biologiques.
Elle avait alors découvert les circonstances de sa naissance, l’identité de ses parents, que les prénoms, noms et date de naissance n’étaient pas les siens.
Elle avait aussi rencontré sa grand-mère maternelle. Mais, cela faisait beaucoup d’informations à assimiler, beaucoup de choses à accepter. Un an plus tard, elle était revenue seule, avait fait les démarches pour reprendre son identité réelle.

Après, là où elle vivait, au Royaume-Uni, elle avait participé à la bataille de Poudlard. Elle avait assisté à la prise de pouvoir par Voldemort, la fermeture des frontières, puis l’interdiction d’accès au monde moldu et toutes les autres lois et décrets… Quelque part, en elle, ce qui se passait au présent dans le pays où elle vivait depuis près de dix ans, faisait écho à ce que ses parents avaient vécu, à la période où elle était née là-bas en Argentine.
Et puis, avec tout ce qu’il s’était passé, elle n’avait toujours pas pu assimiler tout ce qu’elle avait découvert. Au-delà d’une sorcière née-moldue d’origine argentine aimant lire et travaillant comme bibliothécaire, qui était-elle ? Au-delà d’une opposante au régime actuel chez les sorciers de Grande-Bretagne, qui était-elle ? Qu’est-ce qui venait simplement de l’éducation qu’elle avait reçu ? Qu’est-ce qui venait d’elle ? Qu’est-ce qui la définissait réellement ? Sans compter qu’elle ne décolérait pas contre Ricardo et contre Norma et avait fini par couper les ponts avec eux. D’un autre côté, elle ne pouvait pas communiquer avec ce qu’il lui restait de famille biologique en Argentine, ou difficilement. Ils étaient moldus… Elle n’allait pas leur envoyer des lettres par hiboux. D’autant que la retrouver avait déjà fait beaucoup d'émotions pour sa grand-mère maternelle, elle ne voulait pas lui infliger en plus brutalement le choc d’apprendre que la magie existait et qu’elle était une sorcière… Ana était donc désorientée, perdue, en colère.

A son retour sous sa véritable identité, elle avait essayé d’expliquer ce qu’il s’était passé à Lily-Rose. Mais, c’était compliqué. Compliqué parce qu’elle n’avait pas tout assimilé encore, compliqué parce qu’elle connaissait mal les événements survenus entre 1976 et 1983, qu'elle en était encore plus ou moins à les découvrir, ses parents d’appropriation ayant tout fait pour la tenir à l’écart de cette partie de l’Histoire du pays. Elle y avait remédié durant son dernier voyage en Argentine en achetant ce qu’elle avait pu trouver de livres d’Histoire sur la période, persuadée que ce n’était qu’en comprenant l’Histoire qu’elle comprendrait la sienne, celle de sa famille.
La conséquence de toute la remise en question de son identité, de sa colère, de ses questionnements, de la crise qu’elle traversait était que sa luminosité naturelle avait décliné. Cela n’était sans doute que temporaire, mais c’était manifeste pour ceux qui la connaissaient bien. Même si elle faisait de son mieux pour faire illusion.

En ce jour, elle avait rendez-vous avec sa meilleure amie à l’auberge The Crow, sur le chemin de traverse. Elle s’y rendit donc. En entrant, elle repéra immédiatement Lily-Rose au coin du feu et alla donc auprès d’elle. En arrivant, elle repéra le regard rêveur de celle-ci, posé sur Asher.


« Bonjour Lily. Comment vas-tu ? » commença-t-elle, en la prenant dans ses bras pour une accolade – comme elle l’avait toujours fait là-bas, en Argentine – accompagnée d’un baiser sur la joue.

Après cette étreinte, elle interrogea son amie.


« J’ai vu la façon dont tu regardes ce jeune homme, che. On dirait bien qu’il te plait… Tu le connais ? » fit-elle, avec un doux sourire quoique sans doute plus léger qu’il ne l’aurait été autrement.
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Lily-Rose ne vit pas son amie arriver. A sa plus grande honte. Trop absorbée par les regards lancés à Asher, elle sursauta quand Analia s’adressa à elle. Ce ne fut pas une mauvaise surprise pour autant et Lily-Rose  s’exclama avec chaleur :

-        Analia ! Je suis si heureuse de te voir !

Elle se leva pour lui rendre son accolade et lui fit la bise elle aussi. Depuis qu’elle connaissait Analia, celle-ci avait toujours été très chaleureuse. C’était une des qualités qu’aimait Lily. Ana n’avait pas peur de montrer ses sentiments et la voir lui réchauffait toujours le cœur. Non pas qu’elles se soient vu il y a longtemps : elles se voyaient dès qu’elles le pouvaient. Mais entre leurs deux années d’écarts, leurs études respectives et le travail de Lily-Rose… les moments d’attentes entre chaque rendez-vous étaient parfois un peu plus long que prévu.

Lily-Rose se rassit donc et fit un geste vers le stagiaire du Crow pour passer commande.

-        Un jus de citrouille et des petits gâteaux s’il vous plaît. Ana tu veux quoi ? Je te l’offre !

Lily laissa sa meilleure amie choisir puis le stagiaire s’éloigner avant de lui répondre en rougissant légèrement.

-        Hmmm m’oui. J’avoue qu’il me plaît bien. Un soir où je travaillais, il était au Chaudron Baveur et il a prit ma défense -tu me connais, j’avais encore fait tomber de la Bieraubeurre sur quelqu’un- et puiiis… ensuite, il est resté et on a bu et discuté… Il est vraiment charmant. Il m’a fait découvrir son auberge, c’est pour cela que je t’y ai invité : je la trouve charmante !

Lily-Rose fit un clin d’œil à Analia en pouffant :

-        Et la vue n’est pas mal du tout

Son regard se dirigea à nouveau vers Asher avant de se tourner définitivement vers Ana. La jeune femme redevint un peu sérieuse, observant son amie. Elle avait bien remarqué que si elle souriait, c’était bien moi expansif que d’habitude et elle pencha la tête, son empathie prenant le dessus. Lily-Rose était au courant de tout ce qu’avait vécu sa meilleure amie mais elle ne pouvait se mettre à sa place. Elle l’admirait pour le courage et la ténacité dont elle avait fait preuve, que ce soit dans son histoire familiale, dans sa rébellion contre Voldemort ou du fait de son statut de sang. Ana était quelqu’un de particulièrement forte et qu’elle ait deux ans de moins que Lily et qu’elle tienne encore debout épatait celle-ci. Elle avait envie de l’aider, de la soutenir, de la réconforter, de l’épauler… Surtout qu’elle n’oubliait pas combien sa meilleure amie avait été précieuse quand elle avait fait sa fausse couche, gardant le secret avec elle, la consolant et… l’aidant même pour l’enterrement !

C’est pour cela qu’aujourd’hui, elle n’avait pas invité sa meilleure amie dans un endroit trop connu -pardon pour Asher- mais plutôt dans un endroit cocooning où les deux amies pourraient se livrer librement. Elle prit donc la main d’Analia dans la sienne et continua :

-        Mais… Et toi ma Belle ? Comment vas-tu ? Et ne me sous-estime pas : je sais bien que c’est dur pour toi. J’aimerais tant pouvoir me mettre à ta place et supporter avec toi le poids de ce que tu as appris !
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Quand Lily-Rose l’accueillit avec chaleur, Analia lui répondit de la même façon :

« Moi aussi, je suis heureuse de te voir, che ! »

La jeune argentine consulta brièvement la carte avant de décider ce qu’elle prendrait. Elle était un peu gênée que son amie tînt à lui offrir sa consommation, mais n’essaya pas de l’en dissuader. Une boisson chaude serait tout à fait adaptée en cette période de l’année.

« Je vais prendre une bièraubeurre, s’il-vous-plait. » fit-elle à l’adresse du stagiaire.

La jeune femme n’avait pas résisté à interroger sa meilleure amie sur le regard qu’elle avait posé sur le gérant de l’auberge. Elle écouta donc attentivement la réponse de l’ancienne Serpentard à ce sujet et fut amusée par sa remarque sur la vue. Elle eut donc la confirmation de ce qu’elle pensait et elle veillerait sûrement à découvrir les intentions d’Asher à l’égard de Lily-Rose. Peut-être n’irait-ce pas plus loin, peut-être serait-ce une relation passagère ou durable et au final, ce n’était pas l’important. Ce qui l’était, c’était que le jeune homme ne fît pas de mal à sa meilleure amie.


« Oui, cette auberge est très agréable et chaleureuse. Et j’ai bien remarqué que la vue te plaisait, oui » acquiesça-t-elle.

« Je connais un peu Asher. Et pour ce que je connais de lui, ce que tu dis ne m’étonne pas. » précisa-t-elle.

Elle vit ensuite son amie se faire plus sérieuse. C’était compliqué de répondre à la question de comment elle allait. Non seulement parce qu’elle était secrète – et encore à cet égard, Lily-Rose avait l’avantage d’être sa meilleure amie et donc qu’Ana fût disposée à se confier à elle – mais surtout parce qu’elle-même avait du mal à y voir clair…


« Je suis perdue, che, Lily… Et tellement en colère contre Ricardo et Norma. Pourquoi ils ont toujours dit que j’étais leur fille biologique ? Pourquoi ils m’ont toujours tenu à distance de la vérité ? A la limite, je peux comprendre qu’ils ne m’aient pas tout raconté quand j’avais dix ans… Mais… Et avec tout ce qu’il se passe ici… J’ai l’impression de vivre en quelque sorte ce que mes parents ont vécu là-bas, en Argentine, à la fin des années 1970… Sans compter que je peux difficilement contacter ma grand-mère maternelle ne serait-ce que pour lui donner des nouvelles de temps en temps… Et je n’ai pas eu le cœur de lui révéler que j’étais une sorcière, pour ne pas lui faire un choc juste au moment de nos retrouvailles… Je ne peux donc pas lui envoyer de lettre par hibou… »

Elle ne faisait sans doute qu’effleurer la surface des choses pour le moment, mais c’était difficile de tout approfondir d’un coup alors qu’elle n’avait pas réussi à faire la part des choses.

« Et quand j’ai le temps d’y penser… Dans tout ça… Je n’arrête de me demander, qui je suis au bout du compte ? Qu’est-ce qui vient de mon éducation et qu’est-ce qui vient véritablement de moi ? Je veux dire, au-delà des relations que j’ai pu développer ici ou du fait d’être une sorcière… D’être d’origine argentine… Je ne sais toujours pas où j’en suis… » continua-t-elle.

Son accent argentin ressortait d’autant plus qu’elle était perturbée à la fois par ce qu’elle avait appris et par ce qu’il se passait dans le monde des sorciers, au Royaume-Uni.

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Lily-Rose fut ravie que sa meilleure amie accepte qu’elle lui offre sa collation. Dans son esprit, ce n’était pas un acte de charité mais juste un petit cadeau. De meilleure amie à meilleure amie. Quelque chose qui allait de soi. Et puis… soyons honnêtes, entre sa paie et l’argent des Parkinson, elle pouvait le faire. En revanche, sa meilleure amie, en tant que née-moldu, devait faire attention.

Elle sourit en entendant son « che ». Elle le sortait très souvent et Lily-Rose trouvait ça charmant. Car Ana ne faisait rien pour renier ses origines. Bien au contraire. Et la jeune femme apprécia qu’elle les revendique.

Tout comme elle, Analia aimait l’énergie qui se dégageait de l’auberge, ce qui lui fit plaisir. De toute façon, elles avaient souvent les mêmes goûts pour ce genre de chose. En revanche, Lily-Rose ne s’attendait pas du tout à ce que sa meilleure amie connaisse -même un peu- Asher. Ce fut une surprise qu’elle marqua en haussant les sourcils, le sourire aux lèvres, ne pouvant s’empêcher la question :

-        C’est vrai ? Tu le connais comment ?

En réalité, elle avait sa petite idée. Si Ash était dans la rébellion… et comme Analia y était également… Eh bien ils pouvaient très bien s’être déjà croisés non ? Cela lui rappela qu’elle devait lui annoncer pour son entrée prochaine -enfin elle l’espérait- dans ce monde. Comme elle l’avait expliqué à Asher le soir d’avant, elle le faisait pour beaucup de raisons. Et l’une d’elle se trouvait en face d’elle. Analia. Sa meilleure amie. Qui devait subir… mais pas sans se battre. Elle voulait être à ses côtés aussi. Le simple fait que l’on puisse avoir marqué sa meilleure amie l’horrifiait. Lily-Rose tenait tant à Analia ! C’était presque une sœur. Elles avaient vécu tant de choses ensemble et pas toujours de manière agréable… Lily imaginait de mieux en mieux les risques qu’elle prenait et elle voulait, elle aussi, participer à l’effort de guerre. Enfin. Elle avait honte de ne s’y prendre que 3 ans après l’avènement de Voldemort mais… eh bien c’était toujours mieux que rien. Peu importe. Elle lui en parlerai quand sa meilleure amie aurait vidé son sac. Lily-Rose avait tout de suite compris qu’Ana n’allait pas bien. Non pas qu’elle ne le sut pas mais son accent argentin était ressorti et c’était toujours mauvais signe.
La jeune femme écouta donc son amie avec attention, son visage se faisant grave à mesure qu’elle se dévoilait à elle. Elle comprenait qu’elle soit perdue. C’était une histoire très compliquée.

-        Pour ce qui est de tes parents adoptifs… N’oublie pas que tout n’est jamais tout noir ou tout blanc… Peut-être ne savaient-ils plus comment amener la chose ? Je ne les défends, je pense comme toi qu’ils auraient dû te le dire. Sachant que ton père était dur, j’imagine que ça ne lui a pas posé tant de problèmes que ça. Mais ta mère d’adoption… tu es… étais sa petite fille. L’amour fait parfois faire des choses incongrues.

Lily fit une pause, buvant quelques gorgées de jus de citrouille avant de mettre la main sur celle de son amie :

-        Pour ta grand-mère, pourquoi pas lui envoyer un hibou ? Beaucoup sont élevés à déposer la lettre devant la porte. Ils n’attendent pas forcément. Ta grand-mère ne saurait pas par quel moyen elle a atterri là ? Au pire, le hibou attendrait, ta grand-mère serait sans doute surprise mais… puisque tu ne peux la voir pour le moment… pourquoi ne pas essayer de lui apprendre qui tu es dans un long parchemin ?

Lily proposait. Evidemment, ce n’était pas si facile… Son cœur se serra une fois encore quand son amie se demanda qui elle était. La jeune femme secoua la tête :

-        Je sais que ce que je vais dire est horriblement facile mais. Tu es tellement Analia ! Cette histoire ne t’enlève pas ce que tu es à présent, ni ce que tu as construit ! Une jeune femme forte, courageuse, empathique. Une jeune femme qui… se bat pour ses idéaux depuis toujours et qui continue à le faire ! Tu es ma meilleure amie et je refuse que tu te perdes dans cette question. Tu es merveilleuse et tu dois t’en convaincre. En tout cas, je serai toujours là pour te le rappeler.

Sur ce, elle prit son amie dans ses bras, lui donnant un peu de sa chaleur humaine alors qu’Analia risquait de perdre pieds à tout instant. Oui : Lily serait toujours là pour elle.
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Analia avait donc reconnu Asher et mentionné à Lily le fait qu’elle l’avait déjà rencontré. Ça datait d’avant son entrée dans la rébellion et donc d’un moment où elle n’avait pas même le soulagement de combattre pour les causes qu’elle estimait justes.

« Tu te souviens, après la bataille de Poudlard, combien j’étais déjà perdue, che ? Le monde venait de basculer… J’ai rencontré Asher à cette époque, il m’a aidée comme il le pouvait. Je l’ai revu une ou deux fois depuis, mais pas souvent et pas depuis longtemps, mais je n’ai pas oublié. Et c’est assez pour que le peu que je sache de lui m’en donne une opinion positive. »

Elle connaissait aussi son engagement dans la rébellion puisque c’était lors d’une rencontre des rebelles qu’elle l’avait revu. Et ils s’étaient reperdus de vue. Ce qu’Ana trouvait dommage, mais si Lily se rapprochait de lui, ce serait une occasion toute trouvée de renouer le contact.

« Je ne sais même pas si on peut dire que ce sont des parents adoptifs, che… Ils ne m’ont jamais parlé d’adoption. Et on ne change pas volontairement la date de naissance d’un enfant qu’on adopte. On en invente une, si on ne la connaît pas, mais on ne la change pas intentionnellement… Et de ce que j’ai compris, ma grand-mère, les autres grand-mères dans son cas parlent de vol d’enfants. On promettait aux mères de confier leurs enfants à des membres de leurs famille, avec une lettre où elles inscrivaient le prénom qu’elles voulaient donner à leur fille ou à leur fils… C’est comme ça que j’ai su que ma mère voulait que je m’appelle Analia. Et j’ai posé plusieurs fois des questions à Norma, plus qu’à Ricardo, elle a toujours esquivé, amené un autre sujet dans la conversation, m’a toujours tenue éloignée des grands-mères de la place de mai et des faits survenus pendant la dictature. Alors, autant je peux comprendre que tout ça paraisse trop cruel à exposer à une enfant de dix ans, l’âge où j’ai commencé à avoir de sérieux doutes, autant je ne comprends pas leur attitude plus globale. » répondit-elle, sa colère contre ses parents d’appropriation restant palpable même si elle faisait un gros effort pour ne pas trop élever la voix, effort d’autant plus énorme qu’elle avait toujours eu la voix qui portait et donnait donc facilement l’impression de crier quand elle estimait parler normalement. Si cela pouvait être utile en certaines circonstances, cela pouvait aussi être gênant.

« Je ne le sens pas de lui apprendre qui je suis par un long parchemin, c’est quelque chose qui se dit en face. Enfin, je trouve… Après, la dernière fois où je l’ai vue, je ne pouvais pas deviner ce qu’il se passerait ici, qu’il y aurait une fermeture des frontières, et tout ça… Et pour elle qui a déjà perdu sa fille dans une dictature, même sans entrer dans les détails je ne vois justement pas non plus comment lui annoncer que les frontières sont fermées ici, pour nous, que je ne peux pas venir la voir quand je le veux. Elle sait que toute la situation est compliquée pour moi, mais je ne veux ni l’inquiéter ni qu’elle croie que je refuse de lui parler… »

Sans la dite fermeture des frontières, elle serait justement déjà retournée en Argentine, aurait révélé qui elle était à sa grand-mère. Là, pourrait-elle seulement la revoir ? C’était une femme âgée… Comme la plupart des grands-mères de la place de mai.

« Il y a du vrai dans ce que tu dis, je le sais bien et il y a deux ou trois éléments stables, oui et notre amitié en fait partie, mais j’ai quand même l’impression que j’ai bâti tant de choses sur des mensonges et que ma vie est comme un château de cartes qui va s’effondrer sur lui-même parce que ses bases manquent de solidité »

Après ces mots, elle se laissa serrer fort dans les bras de sa meilleure amie, profitant de ce contact rassurant, s’y raccrochant comme à une bouée de sauvetage pour ne pas sombrer plus qu’elle ne menaçait déjà de le faire.
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Que sa meilleure amie ait une opinion positive d’Asher remplit de soulagement le cœur de Lily-Rose. Parce qu’elle se connaissait. Elle était utopiste, idéaliste, romantique. Elle en oubliait souvent la réalité du monde actuelle. Ana avait, elle, la tête sur les épaules et savait faire la différence. De plus, elle n’en n’était pas tombée très amoureuse en une soirée. Comme Lily. Son opinion était donc bien plus objective et savoir qu’elle semblait lui faire confiance, même si elle ne le connaissait pas très bien, rassurait Lily-Rose de son choix. Savoir également qu’Asher avait aidé sa meilleure amie lui fit plaisir. Quoi qu’en dise le jeune homme sur ce qu’il avait fait ou pas… Il était forcément quelqu’un de bien au fond ! La jeune femme rougit un peu avant de se pencher vers son amie :

-        Merci Ana. Tu me rassures. Tu me connais j’ai tendance à être trop… pas assez… enfin… Lily-Rose inspira un coup avant de lancer : On s’est embrassé hier soir.

Elle ne voulait pas trop en dire sur le sujet… Non pas qu’elle n’ait pas envie mais elle estimait que ce n’était sans doute pas le moment vu ce que traversait Analia. Elle préféra donc s’arrêter sur cette révélation avant d’écouter attentivement son amie. Elle calma donc son excitation. Nom d’un Dragon ! C’était son deuxième crush et elle se sentait habitée d’une énergie toute nouvelle. Ca faisait vraiment du bien.
La voix d’Analia, semblait enfler sous la colère et Lily-Rose sentit bien que la jeune femme en voulait vraiment à ses parents d’adoption et qu’elle ne les considérait… plus comme de vrais parents.

-        Je comprends. Et tu as raison. C’est indigne de parents ce qu’ils t’ont fait… ce qu’ils ont fait à ta vraie famille. C’est une double trahison et tu as le droit d’être en colère.

A propos de sa grand-mère, Lily-Rose était toutefois partagée et comme leur amitié était bâtie sur de solides fondations et qu’elles se disaient toujours tout, la jeune femme préféra jouer la carte de l’honnêteté :

-        Je comprends totalement également que tu ne veuilles pas te présenter par hibou. C’est en effet inapproprié, il serait idéal que vous puissiez vous parler face à face…
Lily secoua la tête et son regard se posa tristement sur celui de son amie, elle était tellement désolée de devoir lui rappeler la vérité ainsi :
-        Mais… N’oublie pas dans quelle… période nous sommes. Tu sais mieux que personne ce qu’il se passe et sans jouer les oiseaux de mauvais augures, il est clair que la situation ne va pas changer demain. D’ailleurs, j’aurai à te parler à ce propos. Bref. Les frontières sont en effet fermées et tu peux être sûre que le monde entier sait qui est au pouvoir au Royaume-Uni ! Si ils ne savent pas les détails, ils savent le plus « important ». Le Seigneur des Ténèbres est en place. Il te reste donc à faire un choix. Et je suis complètement consciente qu’il n’est pas facile à faire. Mais veux-tu tenir ta grand-mère informée ne serait-ce que du minimum sur qui tu es… ou veux-tu la mettre de côté le temps que… enfin SI ça change ?

Elle avait dit les derniers mots en chuchotant pour que l’on n’entende pas qu’elle parlait de Voldemort. C’était très risqué. Mais finalement, elle était obligée d’aborder le sujet. Si Ana ne voulait ni inquiéter sa grand-mère, ni qu’elle croie qu’elle refusait de lui parler, elle n’avait qu’une solution actuellement.
Quand à son impression d’un château de cartes qui allait s’effondrer… la métaphore était malheureusement bien trouvé. Mais Lily-Rose ne pouvait pas lui dire ça et son cœur se serra à nouveau. Comment remonter le moral de sa meilleure amie ?

-        Certaines cartes se sont effondrées, tu as raison… Mais les fondations sont encore là car tu restes toi-même. Justement, en écrivant régulièrement à ta grand-mère, tu maintiendrais un lien de plus… Une carte nouvelle viendrait renforcer ta vie. Tu pourrais même peut-être dans ta lettre expliquer à ta grand-mère comment renvoyer le hibou pour que vous entreteniez une correspondance ? Il n’y a rien de magique dans la correspondance par hibou. Et si tu ne veux pas l’inquiéter, ne lui parle pas de magie… tu n’es pas qu’une sorcière ! Tu es avant tout une jeune femme ! Tu peux lui parler de tes études ou de certaines de tes passions sans trop en dévoiler ?

Lily ne savait pas quoi dire d’autre. C’était tellement compliqué. Elle paya l’addition et proposa à son amie de sortir marcher un peu. S’aérer les idées ne pourraient pas lui faire de mal…

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