@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}We used to be friends - D. Malefoy
AK
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.




Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Anonymous

En bref


We used to be friends

 
Après-midi bien remplie avec sa cousine qui s’achève au sein de la capitale anglaise. Les deux Bulstrode avaient passé la journée ensemble, en quête des différents préparatifs pour le Noël familial. Même s'il avait été difficile pour la vipère de supporter la foule durant tout ce temps, elle était heureuse d’avoir pu partager ce moment privilégié avec Victoria. Sur le point de rentrer chez elle, à grand regret, Millicent réalisa qu’elle avait oublié un achat essentiel pour ses prochains cours à venir. Malgré son envie de rentrer au chaud, dans son nid douillet et de retrouver son petit confort, elle laissa Victoria retrouver les dépendances de Poudlard seule, restant ainsi dans le froid et la brume humide de cette fin de journée. Elle avait besoin d’une nouvelle plume. Elle avait bien tenté de repousser l’échéance le plus longtemps possible mais il était temps pour elle de se rendre à l’évidence : elle était incapable de réaliser des schémas convenables avec les plumes en sa possession actuellement. Ainsi, la vipère décida de faire une halte à Scribenpenne. La nuit était déjà tombée et l’ambiance dans le magasin -presque vide- laissée supposer que la fermeture était imminente. Seule dans l’enseigne, Millie s’avança rapidement vers le comptoir. Le parquet émit un grincement fort désagréable qui lui donna aussitôt un frisson. A croire que même le vendeur avait déserté les lieux à cette heure tardive. Une minute s’écoula. Non, elle ne partirait pas sans avoir obtenu ce qu’elle cherchait. Et finalement, il apparut enfin, la mine contrariée de ne pas pouvoir fermer sa caisse tout de suite. Heureusement son professionnalisme reprit rapidement le dessus et lorsque la vipère lui fit part de sa demande, il se montra bien plus docile, heureux de voir une cliente qui cherchait une plume un peu plus sophistiquée qu’à l’accoutumée. Millie examina minutieusement les produits qu’il lui proposait afin de faire son choix. Il lui en fallait une suffisamment fine et robuste pour lui permettre de faire des schémas de plantes les plus précis possibles. Les plumes plus grossières, elles, étaient davantage utilisées pour de la simple prise de notes, tout comme certaines encres.
Emplette terminée, aussitôt eut-elle récupéré ses achats que le vendeur était déjà en train de fermer la porte derrière elle, la poussant vivement vers la sortie. Mouvement un peu trop intense, la prenant au dépourvu et à cause duquel elle vint heurter la première personne qui passait devant l’enseigne de la boutique. A l’intention du vendeur, elle clama aussitôt “Faites attention quand même !” et aussitôt, elle se retourna vers la personne qu’elle venait de heurter “Pardon, je suis vraiment…”. Sa phrase se coupa aussitôt, malgré le froid et la nuit noire, Millie reconnut sans peine cette chevelure si familière. “Drago ! Je… hum… tu vas bien ? Vraiment désolée, je ne voulais pas te bousculer ainsi”. La vipère s’emmitoufla davantage dans son écharpe, gênée de la situation. Si autrefois elle faisait partie de la bande à Drago, de ses suiveurs mais également amis, aujourd’hui, elle n’était plus certaine de pouvoir catégoriser leur relation actuelle. La guerre avait changé tant de personnes et Millie avait clairement préféré fuir plutôt que d’affronter son passé. A présent ainsi, seule face à lui, elle était plus que perturbée. “Peut-être que…heu… tu veux aller prendre un verre ? Pour me faire pardonner ?”. Les mots étaient sortis de sa bouche bien avant qu’elle ne puisse les réaliser, phénomène qui lui arrivait souvent lorsqu’elle se sentait mal à l’aise. Toujours tourner sept fois sa langue dans sa bouche… elle avait beau se le répéter encore et encore, il lui était compliqué de retenir le dicton.



@made by ice and fire.
Anonymous

En bref


We used to be friends


MILLICENT & DRAGO

Noël approchait à grands pas et je n’avais aucune envie de rentrer au manoir. J’étais tellement habitué à ma nouvelle liberté que je n’étais pas prêt à laisser de côté. Cependant, je n’avais pas vraiment le choix. Si je ne venais pas ma mère m’en voudrait de la laisser seule avec ces gens qu’elle détestait en silence. J’aurais aimé pouvoir la tirer de là, mais je n’avais pas beaucoup de pouvoir malgré ma situation. Ma mission consistée à espionner les ennemis de notre maître et basta. J’aimais mon petit appartement et l’indépendance qu’il me conférait. J’avais hâte de terminé mes études et de pouvoir travailler au ministère.

J’avais plus de chance que la plupart de mes camarades, car je n’avais pas besoin de travailler pour payer mes études, mon appartement et tout ce qui va avec la vie d’adulte. Mais parfois, c’était pesant. Je ne le montrais pas. Je portais toujours ce masque du jeune homme hautain et affreusement riche. Sauf que je n’avais plus besoin du statut de mon père, au contraire, depuis sa chute, je devais me montrer bien plus impitoyable. C’était parfois un peu difficile. J’aurais aimé pouvoir être seulement moi-même.

Je déambulais comme un zombie dans les rues de Pré-au-Lard à la recherche d’un cadeau pour ma mère. J’avais regardé un peu partout, mais rien n’était assez bien pour elle. Je voulais lui offrir quelque chose d’exceptionnel. Mon père s’était montré généreux avec moi, même si en réalité la fortune des Malefoy n’était plus de son seul fait. Il avait malgré tout toujours des contacts un peu partout et se montrait plutôt utile au Seigneur des Ténèbres.

La nuit était tombée depuis des heures et les boutiques étaient sur le point de fermer. J’étais sur le point d’abandonner mes recherches, lorsque mon regard se porta sur une magnifique écharpe en soie. La boutique était encore ouverte, j’y entrais pour acheter ce cadeau. La propriétaire n’était pas très contente, mais je m’en moquais. Elle s’est légèrement radoucie en me reconnaissant. Et je suis ressorti cinq minutes plus tard. En me dirigeant vers la sortie du village pour rentrer chez moi, au moment où je passais devant Scribenpenne, je me faisais bousculer. J’étais déjà de mauvaise humeur.

Normalement, je lui aurai dit de faire attention, enfin non je lui aurais crié dessus. Mais la personne qui venait de me heurter, hurler déjà après quelqu’un et même si je m’en fichais, ce n’était pas la peine de crier sur quelqu’un qui ne vous écoutait pas. J’allais repartir, quand la personne tenta de s’excuser. Je reconnaissais sans mal Millicent, nous faisions partie de la même bande d’amis avant. Elle avait l’air différente. Je la laissais parler, ne sachant pas quoi dire. On ne s’était pas revu depuis la fin de la guerre et j’ignorais tout de sa nouvelle situation. Je serrais mon paquet sous le bras pour ne pas le faire tomber. Je réfléchissais à sa proposition. Il faisait un froid de canard et aller boire un verre serait un bon moyen de se réchauffer après avoir passé toute l’après-midi dans les rues froides du village.

- Salut Millie ! Je vais... bien et toi ?

Pourquoi avais-je hésité ? Je n’en savais rien. A moins que ce soit pour éviter de me montrer trop mordant. Après tout, ce n’était pas de sa faute.

- Je serais très content d’aller boire un verre, cela me réchaufferait et toi aussi visiblement.

Lui répondis-je, avec un sourire timide.

(c) Madouce sur Epicode

Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum