prénom : Hazel Violet nom :  Ombrage âge & date de naissance : 24 mai 1987 nature du sang :Sang-mêlée École & maison :Poudlard répartie dans la maison Poufsouffle Affiliation : Jeune et ne souhaitant que s'amuser, Hazel montre une belle résilience ce qui lui a servi avec l'administration ministérielle pour aller à Poudlard. Elle n'est pas nécessairement d'accord avec toutes les opinions de sa cousine Dolores Ombrage toutefois. Oh que non. Toutefois, elle veut bien prouver à sa société d'adoption ce qu'elle vaut. Elle reste, pour le moment, dans les impassibles. Crédit : Moi et popcorn soul

Si la première idée qui vous vient en tête à la pensée d’Hazel Violet Ombrage, c’était son infâme cousine, eh bien, vous avez totalement tort. Son premier prénom représente parfaitement son teint de peau chocolat tout comme ses beaux grands yeux marrons, son deuxième prénom pourrait quant à lui la comparer à une jolie fleur. Une belle fleur curieuse de tout et enjouée qui nous rend heureux de sa seule présence. Un tantinet excentrique, elle n’hésite pas à se vêtir de toutes sortes de couleurs et pourquoi pas de plusieurs en même temps. Oh oui ! Hazel a même essayé les chaussettes disparates. C’est une jeune fille très sociable. On dit qu’à la sortie d’une fête, elle connaît les noms et prénoms de tous les invités : enfin, si elle s’en rappelait par la suite. Oui, car elle est non seulement bordélique dans son environnement, mais aussi dans sa tête. Elle parle, parfois, si vite qu’on a du mal à suivre le fil de ses paroles. Mais quel moulin ! Elle pourrait, sans aucun doute, devenir politicienne. – Les pauvres politiciens, on les plaint. -  On peut sensiblement la surnommer « Miss populaire », elle a beaucoup d’amis et amies et malgré son déménagement en Angleterre, elle tente de garder contact avec eux par l’écrit. Hazel est véritablement caractérisée de fêtarde et adore organiser des fêtes. Souhaitant que ses invités s’amusent, elle a toujours un jeu caché dans son esprit, pas loin ne demandant qu’à sortir. Elle aime la vie, la bonne bouffe, les amis. Souvent soit surtout à la suite d’une fête paresser au lit est trop génial ! Elle est plutôt couche-tard voyez-vous.

Néanmoins, Hazel Violet Ombrage reste aussi une jeune fille qui veut réussir dans la vie. C’est une personne qui s’adapte facilement à tout changement. On peut la qualifier de résiliente. Très rapidement, Hazel a compris qu’il lui faudrait mettre les bouchées doubles pour réussir dans ce monde la reléguant au second rang. Elle se débrouille toujours dans la vie même si son inexpérience l’amène trop souvent à s’impatienter et hurler sa colère. Oui, Hazel est impatiente et colérique. Ne vous en faites pas, cela ne dure jamais bien longtemps. Bon, elle reste quand même une jeune fille franche et têtue. Depuis son jeune âge, on sait ce qu’elle veut ! – Pauvres papa et maman. - Très honnête, vous saurez de quoi il en retourne avec elle. Elle est aussi légèrement superficielle celle-là. Par exemple, elle adore faire les boutiques. Pour revenir à sa tendance d’être bornée, aujourd’hui, cela se montre par mener un projet jusqu’au bout ! Jamais Hazel n’abandonnera un projet surtout si ça lui tient à cœur et peu importe les difficultés. Et là, réussissant elle en est très fière.

Malgré le dynamisme qui la caractérise, Hazel a une certaine fibre créative jouant de la guitare depuis un an maintenant. Elle chante aussi. Elle adore chanter et danser depuis son plus jeune âge !!! La jeune fille aime beaucoup composer ses propres chansons.

En sommes, ne vous méprenez donc pas sur Hazel Violet Ombrage, car à l’exception d’aimer autant les chats que sa chère cousine, rien ne les compare. Elle pourrait être définit d’une véritable fleur s’épanouissant naïvement au soleil.

15 décembre 1995,

Très chère cousine,

Je vous écris aujourd’hui pour parler de mon retour en Angleterre. Je souhaite hardemment que ma fille, Hazel Violet Ombrage étudie à Poudlard sous la direction d’Albus Dumbledore. Ainsi, j’aimerais savoir si vous pouviez nous loger ma famille et moi pour, tout au plus, quelques semaines. Ceci me laissera le temps pour trouver un logement bien à nous.

Votre cousin,

Maverick,

P.S. : Félicitations pour votre promotion comme Grande inquisitrice de Poudlard.


4 février 1996,

À n’en pas douter, c’était un beau cottage niché au cœur de la lande anglaise et plus précisément dans le comté du Devon non loin de Plymouth. J’avais vivement été déçue lorsque papa nous annonçait un déménagement pour le mois de février chez cousine Dolores. Je crains tellement de perdre mes amies ! Puis, j’étais inscrite à l’école de sorcellerie d’Ilvermony depuis ma naissance. Ça ne compte plus ça ? J’avais l’impression d’aller m’ennuyer en Angleterre. Après tout, il pleut tout le temps. Alors que je sautillais de droite à gauche sur une fine couche de neige tentant de garder ma chaleur, j’observais mon petit frère Noah s’amuser d’un rien. Il courrait déjà partout insouciant du haut de ses six ans au changement qu’on lui soumettait. Moi, je faisais la moue. Comme toujours, maman ressentait mon apitoiement alors que je sentis sa main gantée contre ce manteau en feutre noir me tenant au chaud.

- Moi non plus, ça ne m’enchante pas d’avoir quitté La Nouvelle-Orléans, mais avoue que d’étudier sous la direction d’Albus Dumbledore vaut son gallion. Non ?

Elle apposa un doux baiser sur ce mon front alors que j’hochais rapidement de la tête me forçant un sourire. Néanmoins, je n’étais pas convaincu pour autant. Tout le monde, même en Amérique, évoquaient Albus Dumbledore comme étant le plus grand sorcier. Certes, je me fichais bien d’étudier sous sa direction. Moi, je préférais étudier avec mes amies. Point. Puis, la famille du côté de ma mère ne donnait pas sa place non plus. La grande Gloria Maria Parrish, ma maman, descendait de la sorcière Tituba, esclave de Samuel Parrish au 18e siècle et l’une des trois à être brûlé pour cause de sa magie. C’étaient des forces, des héroïnes pour nous tous, mais nous toutes surtout. J’aimais quand maman me racontait l’histoire de sa famille dont celle de l’enfant né de Tituba et de Samuel Parrish.

Le porche rose pêche du cottage me ramenait à la réalité. Il laissa, ainsi, passer une petite femme rondelette tout habillée de rose et aux cheveux en chignon.

- Bonjour les enfants. Je suis Dolores Jane Ombrage. Je vous souhaite la bienvenue chez moi.

D’une naïveté à toute épreuve, mon petit frère se précipita dans les bras de celle-ci alors que papa prenait la parole.

- Bonjour cousine Dolores fit-il d’une voix encore teintée de la fougue de la jeunesse. Je vous remercie de nous avoir invité à emménager chez vous.

Je soupirais blasée me rendant compte détester déjà le ton haut perché, hautain de ma cousine. J’espèrais que papa nous trouvera, très bientôt, une maison.


30 juin 1996,

C’était l’été et il faisait chaud. Le mois de juin se terminait et j’étais bien contente d’avoir trouvé un lac pour pouvoir m’y baigner. Il se trouvait à une trentaine de minutes de la maison. En y allant la première fois, je rencontrais même une autre fille de mon âge allant à Poudlard aussi l’année prochaine.

Elle me parla beaucoup de Poudlard dont du retour de « Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom » et de la nervosité qui s’en ressentait chez les politiciens. Elle alla même à me raconter sa première fois avec la magie et je ne pus pas m’empêcher d’en faire autant. Bah euh, ce fut un peu embarrassant. J'avais sept ans. Je fouinais dans les affaires de vaudou de maman quand ma meilleure amie Brittany m’avait fait sursauter. POUF ! Subitement, un vase explosa avec le pire résultat possible. Maman qui avait tout entendu me priva de sortie pour un mois tout en expliquant la délicatesse dont il fallait faire preuve près de magie vaudou.

Il était déjà 16 h : 00 et nous rentrions toutes les deux au cottage de ma cousine.

Aussitôt, nous avions passé la porte, papa et maman passèrent en coup de vent. J’eus à peine le temps de demander à papa ce dont il était question.

- Qu’est-ce qu’il se passe papa ?

- On a retrouvé Dolores. À ce qu’on dit, elle aurait subi une attaque de centaures. Ta mère et moi allons à Sante-Mangouste pour s’informer de son état. Il y a un plat de pâtes de prêt si vous avez faim !

- Et occupe-toi de ton frère s’il te plaît renchérissait maman.

Sur ce, ils avaient disparu dans les flammes vertes de la poudre de cheminette du foyer nous laissant en plan mon amie et moi.

Stupéfaites, on se regardait l’une et l’autre et, subitement, on se mit à rire. On avait littéralement le fou rire. Qu’est-ce que cousine Dolores avait bien pu commettre pour agacer des centaures ? Vrai, elle aurait dû revenir plus tôt après la fin de l’année scolaire à Poudlard. Pourtant, ça me faisait justement des vacances de son sermon presque tous les soirs. Cousine Dolores n’appréciait pas, comment c’était encore, mon exubérance, mon indiscipline et mon manque d’éducation. Pfft !


Juillet 1997,

Un soir du mois de juillet, toute la famille s’était réunie au salon. « Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom » et ses mangemorts venaient de prendre le pouvoir au ministère de la magie. Papa nous avait mis en garde plusieurs mois auparavant que cela allait arriver tout comme le risque de perdre son emploi en tant que briseur de sorts pour cause de son sang pas assez « pur » selon celui nommé dorénavant le Seigneur des Ténèbres. Assise près de mon frère qui dessinait, papa et maman parlaient de la situation peu avenante pour nous à cousine Dolores. Maman semblait désespérée. Elle craignait pour mon frère et moi. Moi ? Pour une fois, je restais silencieuse. Je ne savais absolument pas quoi dire. Avec de la chance, nous retournerons peut-être aux États-Unis.

- Rick nomma-elle papa par ce petit surnom que j’entendais trop souvent.  Je ne veux pas qu’on reste en Angleterre. Partons pendant qu’il en est encore temps. Je crains pour Hazel et …

- C’est vrai renchéri papa dans une moue coupable sûrement pour nous avoir attiré dans cette galère. Albus Dumbledore est mort. Il n’y a pas plus rien qui nous retient ici maintenant.

Cousine Dolores se racla alors la gorge d’une toute petite voix que j’avais appris à détester. Cela signifiait qu’elle voulait prendre la parole. On se tournait tous vers elle. Elle posa sa tasse de thé délicatement dans la soucoupe.

- Si je puis me permettre, il serait plutôt malaisé de partir maintenant. Vous attirerez les mangemorts sur vous déjà qu'ils courent le pays pour retrouver Potter. Bien au contraire, si vous restez en Angleterre avec moi, le seul patronyme d’Ombrage vous protégera. Elle se tourna alors vers papa lui offrant un sourire fier. Ne l’oublie pas Maverick.

- Dolores, nous ne sommes pas descendants des Selwyn et … ! Pourquoi merlin je tente encore d’argumenter sur ce sujet ?

Il soupira agacer et rejeta la tête vers l’arrière. Pendant ce temps, je pus voir le regard noir, mais silencieux de Dolores Ombrage. Souhaitant éviter toute dispute, je me redressai et clama cette possibilité de rester.

- Je pense que cousine Dolores pourra nous protéger en effet. Après tout, vous jouissez d’une bonne réputation au ministère de la magie chère cousine.

Alors que je voyais toute possibilité de retour à La Nouvelle-Orléans se carapater avec ce que je venais de dire, la tension avait au moins descendu d’un cran dans le salon alors que Dolores reprenait la parole.

- Pour une fois, vous savez bien utiliser votre langue miss Hazel se détourna-elle rapidement de moi alors que je redevenais aussi vite sans intérêt. Elle renchérissait quelques mots pour mes parents. Je ferais en sorte que vos dossiers d’immigration avancent rapidement et que votre fille puisse aller à Poudlard, comme convenu, en septembre 1998.

Demandant à me lever, je sortis du salon tout en amenant mon frère avec moi. Je proposais à mes parents de le coucher. Ils étaient vraisemblablement stupéfaits de ma prise de responsabilité soudaine. En fait, je n’en pouvais tout simplement plus de cousine Dolores.


1er juin 1998,

À mon amie Brittany,

C’était la guerre ici en mai. Toute l’année, la Gazette du sorcier montrait les avancées de la recherche du survivant, Harry Potter. Finalement, il a été tué par le Seigneur des Ténèbres. J’aimerais tellement retourner à la maison. J’en ai assez de l’Angleterre. Les gens sont complètement fous à se battre pour une question de sang. Cousine Dolores n’a même pu rien changer pour ma rentrée à Poudlard en septembre. Je ne pense pas qu’elle va changer quelque chose maintenant que les Mangemorts ont pris officiellement le pouvoir. Ils vont sûrement instaurer des lois super chiantes pour les gens qui n’ont pas le sang pur comme moi. Papa ne veut plus trouver un logement maintenant : ce serait trop compliqué. Pour une fois, je suis bien contente de vivre chez cousine Dolores. Papa et cousine Dolores travaillent toujours et ils sont bien vus des mangemorts au ministère. Aussi, le président-sorcier du magenmagot et un mangemort très près du Seigneur des Ténèbres est venu à la maison pour parler avec papa. Il est suuuuuuuuper beau !!!!! Comme maman le dit, il a sûrement été sculpté par les dieux. Je tenterais de te faire parvenir une photo de lui un jour s’il revient à la maison. En tout cas, j’espère que tout se passera bien ici et que cette lettre arrivera entre tes mains dans les plus brefs délais.

Ton amie qui t’adore,

Hazel


15 juillet 1999,

Par une chaude journée d’été, toute la famille s’en fut allée chercher mes effets matériels pour la rentrée à Poudlard en septembre. J’étais sur un petit nuage sautant de dalle en dalle dans une rue toujours aussi bondée depuis que je l’avais connue deux ans plus tôt. J’avais presque envie d’embrasser ma cousine fort fort fort … Mais je ne le ferais pas. Puis, de toute manière elle me repousserait. Pfft.

Peu importe, car la guerre, le changement de gouvernement n’y avait rien changé : les sorciers Anglais continuaient à sortir pour se rassembler et converser ensemble et c’était encore plus vrai les mois précédents la rentrée des classes. Cette année toutefois, c’était bien spécial parce que je commençais ma propre scolarité à Poudlard. J’étais tellement excitée que je pourrais le crier sur tous les toits.
Ah oui, je le fis même.

- JE VAIS ALLER À POUDLARD !!!

Clamais-je à qui voulait l’entendre. Certains, les jeunes comme moi, rigolèrent tout en approuvant mon geste. La plupart des adultes, toutefois, me regardèrent avec dédain comme si je fis quelque chose de très grave. Noah semblait alors vouloir faire de même, mais aussitôt papa l’en arrêta.

- Les enfants, tâchez de vous tenir tranquille s’il vous plaît ordonnait-il tout en empoignant tendrement la main droite de son fils. Oui, tu vas à Poudlard, moi j’aimerais justement bien connaître la baguette magique qui t’a sied le mieux lorsque ta mère et toi furent dans le magasin tout à l’heure.

- La meilleure à l’évidence mon chéri. Il ne peut en être autrement de la fille du meilleur briseur de sorts au monde.

Maman approchait ainsi de nous, un sourire qui se transforma en un doux baiser tendre pour papa. Je ne pus pas m’empêcher de grimacer, mais au moins ça l’a eu le bienfait de calmer papa si stressé de faire un faux pas au travail et en-dehors depuis le changement de régime. Moi, je jetais un œil à ma baguette magique.

- Elle est en bois de poirier avec un cœur de ventricule de dragon à l’intérieur. Elle est assez grande quand même. 28 cm apparemment. WOW !!!

- Ça, c’est ma fille rétorqua papa aussitôt ce qui changea son humeur du tout au tout. Tu vas sûrement être aussi bonne que ton vieux père en duel !

Je rigolais alors qu’il s’amusait à me chatouiller partout. Je manquais justement de laisser tomber ma baguette magique. Peu après, maman proposa que l’on prenne le repas du soir au chaudron baveur après les dernières emplettes complétées. Après tout, il restait à acheter mes manuels de cours.

C’était avec joie que Noah et moi, nous ouvrions la marche.


25 octobre 2001,

C’était un soir comme un autre dans la salle commune de Poufsouffle. Je n’avais pas sommeil préférant rester plus tard m’enivrant encore de toutes ces plantes, ces fleurs bien que cela faisait trois ans déjà. Je m’étais souvent demandé si les autres salles communes en avaient autant. Amélia m’avait dit que non pour celle de Serdaigle. Je ne savais, pourtant, rien de Gryffondor et Serpentard. J’aimerais le découvrir. Ce serait plus difficile pour les élèves de cette dernière maison si inaccessibles et tous de la caste des fidèles compte tenu de leur sang dit pur. J’avais pu, au moins, discuter avec Félicia Selwyn. C’était de cette discussion qu’il m’était venu à l’idée de chaparder à ma cousine Dolores le médaillon à l’effigie du blason Selwyn. J’avais eu envie de le redonner à ses véritables propriétaires. Je ne savais pas pourquoi, car ce n’était pas comme si Félicia ou aucun autre membre de cette famille ferait quelque chose pour moi.

- Coucou Hazel. Moi non plus, je ne dors pas  clama subitement ma meilleure amie qui se vautrait dans le canapé près de moi. Tu nous joues quelque chose ?

- Si tu veux, mais c’est moche encore. Je n’ai écrit qu’un seul couplet.

- Tant que ça m’endort, ça ira.

Elle rigolait tout en se couchant contre l’un des coussins. J’haussais des yeux au ciel un peu outrée en me demandant si c’était un compliment ou non. Je prenais donc ma guitare cadeau de papa pour le début de ma deuxième année, ce dernier s’étant aperçu de ma propension à aimer chanter et composer. Je commençais à pianoter des notes, sûrement plus concentrée que nécessaire sur cette tâche pas encore super bonne. Nous restâmes silencieuses quelques minutes bercées par ma douce composition.

Elle reprenait la parole.

- J’aime bien le cours de runes finalement. C’est intéressant. Toi ? Tu préfères celui-là ou le cours d’Arithmancie ?

- J’aime les deux, mais je dois avouer que la lecture des nombres c’est fascinant affirmais-je dans un sourire franc. Ça m’agace encore, toutefois, que dans le titre du cours de défense, il y a « contre les sangs impurs ». Est-ce que ça nous implique ?  Nous ? Tss !

- Bah, qu’est-ce qu’on peut y faire  soupirait ma meilleure amie ? Au moins, nous on sait ce qu’on vaut. Je suis tellement fière de mon effort exceptionnel à l’examen final de juin. Puis, tu n’es pas l'attrapeuse dans l’équipe de Quidditch pour rien non plus !

J’arrêtais de jouer prenant une grande inspiration pour me calmer. C’était vrai parce que j’avais appris à adorer le Quidditch depuis ma première année. J’ai pu accéder à l’équipe dès ma deuxième année et ce n’était pas peu dire de mes aptitudes sportives face aux fidèles. En défense, j’avais même fait mieux que ma meilleure amie en juin dernier ayant eu un Optimal. Haha ! Je l’avais un peu taquiné là-dessus.

En fait, j’étais fière.
Je voyais aussi cette fierté sur les traits de papa pour mes compétences avec une baguette magique et que ce soit dans le cours de sortilèges, de défense ou même de métamorphose. Puis, ce dernier cours était tout spécialement fascinant. J’aimais un peu mois le cours de potions parce que je sentais ne pas avoir tant de dextérité. Mon amie Amélia était, elle, excellente en potions. Je ne savais même pas comment elle s’y prenait. Je l’admirais tellement pour cela.

Ma meilleure amie se mit alors à bailler comme si sa vie en dépendait changeant une fois de plus de sujet. On faisait ça souvent toutes les deux et cela depuis notre rencontre au lac près du cottage de ma cousine. Jamais, on s’était perdu dans nos conversations, mais d’autres oh que si ! Et c’était hilarant de voir leurs regards ahuris à nous voir passer du coq à l’âne.

- J’aimerais  quand même apprendre ce que les sangs-purs apprennent. Dans le cours de défense, je suis certaine qu’il y a des sortilèges qui nous est caché.

- Bah ! Pour ça, on peut se faire faire un petit cours par mon père !

Et nous nous mîmes à avoir le fou rire commençant à toussoter alors qu’arrêter semblait impossible. Avec les enseignements de papa, on deviendra bien meilleures que tous les sang-purs de cette école. Et toc !