@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}[ RP ouvert à tous ] - These violent delights have violent ends - Cours de Duel
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La Mort est une Libération

@"tout les volontaires"


Le crépuscule venait de tomber sur Poudlard et la Grande Salle avait pris une allure différente. Les grandes tables des maisons et les bancs avaient été empilés dans un coin tandis que le ciel magique avait pris une tournure sombre et orageuse. De violents éclairs déchiraient le toit dans un roulement de tonnerre tout droit sortit des Enfers.

Les milliers de bougie avaient elles aussi disparues et les torches accrochées aux murs brillaient d'une maigre lueur bleue. Cependant, l'on y voyait clair et tout les détails de la pièce étaient visibles aux yeux rapidement habitués à cette noirceur peu commune à Poudlard.

Au centre de la pièce se tenait l'estrade, pas la classique ligne de duel mais une croix offrant quatre postes de duelliste. Un simple combat à deux n'avait rien de réaliste. Les mêlées générales étaient bien plus classiques.

Marcus se tenait silencieux au centre de l'estrade, attendant ses élèves. Il avait revêtu pour l'occasion son uniforme d'Auror. De grandes bottes de cuir noir agrémenté de sangle avec des boucles dorées. Un pantalon noir classique et une chemise noire également avec un col mao. Son manteau lui était un long par dessus victorien brodé de fil d'or. La broche d'or des Aurors était placée à l'emplacement du coeur tandis qu'une vingtaine de petit traits de fils d'or étaient cousus sur le col symbolisant chaque victoire de l'Auror. Enfin pour agrémenté le tout, le masque de mangemort, sinistrement célèbre, terrifiant et dernière vision de la vie de certains. Il était là, les mains croisées dans le dos, sans un mot telle une statue patientant.

(c) 0tsana


Felicia Selwyn

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HRP : pour ma part je vise des rp plus court pour un bon roulement hihihih

    Le ciel changeait peu à peu de couleurs. Il se dégradait du bleu jusqu'à l'orange en passant par le violet et le jaune. Le soleil se couchait tranquillement à l’horizon. Les nuages, qui était il y a quelques instants d'un blanc immaculés sont maintenant roses. Les ombres disparaissaient peu à peu et le ciel finirait par s’obscurcir.

    La jeune Selwyn étudiait, assise sur son lit, dans le dortoir des filles de sa maison quand elle réalisa que le ciel était en train de disparaître pour faire bientôt place à la nuit. Certes, suites à ses excellent résultat aux BUSE de l’année dernière, la plus jeune des Selwyn avait décidé de continuer sa vie scolaire normal au lieu de se spécialisé dans quelque chose. C’est pour cela qu’en début d’année elle avait rencontré son directeur de maison.

    Elle décida de prendre une pause et de remonter vers la grande salle, sa meilleure amie sur les talons. Elle avait toujours sa baguette avec elle, au cas où. Elle passa devant la grande salle et le changement avait attiré son regard pâle. Elle était curieuse et au lieu de poursuivre son chemin, Felicia entra et vis l’un des professeurs de l’école. La jeune femme s’approcha de lui et le salua :

    « Bonjour, professeur Parkinson »





Daemon Blackwood

Daemon Blackwood

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«L’âge mûr devient sot et négligent lorsqu’il sous-estime la jeunesse… »
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Alors que le ciel commençait à s'assombrir, et que l'orage débutait, zébrant les vitraux du château de belles lueurs, Daemon, lui, n’en avait cure.
Il était sorti de la salle commune de Gryffondor en quatrième vitesse, finissant d’enfiler ses chaussures avant de dévaler les marches des escaliers avec habileté et un peu trop d’alégresse, bousculant nombre de ses camarades au passage.
- Place ! se contentât-il de crier devant l’attroupement que formait une dizaine d’élève devant la porte de la grande salle.
Se frayant un passage dans leur rang, il débarqua de l’autre côté complètement essoufflé.
Piquant un dernier sprint, il bouscula une jeune femme blonde avant de se hisser à côté du professeur Parkinson.
- Professeur ! Bonjour ! Je… Daemon dut inspirer un grand coup… Je viens pour le cours de duel !
Se penchant, les mains sur les genoux, il prit enfin le temps de reprendre son souffle.
En réalité, il devait réviser avec un ami mais il lui avait fait faux bond en apprenant que la Grande Salle avait été préparée pour un cours de duel « un peu spécial » disait-on. Daemon réalisait à présent la forme peu commune de l’estrade.
Excellent se dit-il, un sourire se formant au coin de ses lèvres. C’est alors qu’il tourna la tête et aperçut celle qu’il avait bousculé. Félicia ! Son sourire disparut aussitôt, les sentiments se bousculant en lui.
Cela faisait un moment qu’il ne s’était pas vu et la rencontrer dans ses conditions n’arrangeait guère le jeune homme. Il aurait besoin de toute sa tête pour le cours et Félicia avait tendance à le déconcentrer grandement.
Reprenant contenance, en apparence tout du moins, il lui sourit et s’avança au bord de l’estrade :
-  Bonjour Félicia. Pardon pour la bousculade.
Daemon, dans son éternel franchise, passa une main dans ses cheveux en la dévisageant de haut en bas. Le silence se faisait pesant.
Se râclant enfin le gorge, il détourna son regard pour se tourner vers Marcus Parkinson. Le jeune homme admirait le légendaire professeur pour ses hauts faits et ses qualité de duelliste. Après tout, Daemon n’envisageait pas un monde sans sortilèges et la vie lui avait appris que les batailles étaient perpétuelles. Il était passionné de combat à la baguette depuis son plus jeune âge mais encore plus motivé depuis que sa grand-mère, cette vieille mégère, lui avait assuré qu’il n’avait aucun avenir dans le domaine. Daemon se le cachait bien mais il voulait aussi rendre fier ses parents décédés. Eux étaient morts lors de la légendaire Grande Bataille. Peu importe leur camp, il voulait démontrer que lui aussi pouvait se battre et surtout gagner !

Alexander C. Lestrange

Alexander C. Lestrange

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These violent delights have violent ends


Cours de duel


C’était une soirée orageuse et froide du mois de décembre faisant écho à celui se jouant en moi depuis cette journée fatidique. Arya, ma fille que je n’avais pas su protéger fut blessée et inconsciente trop longtemps. Un soupir de soulagement fut ma réaction lorsque j’apprenais son réveil. Alors seulement, je recommençais à vivre, mais surtout plus déterminé que jamais pour mettre un terme aux gens se croyant plus fins et intelligents à se rebeller. Et cela n’avait rien à voir avec le Seigneur des Ténèbres, celui-ci si abject.

Heureusement que mon bon ami Marcus s’était porté volontaire à Poudlard pour organiser une séance d’entraînement au duel. Il n’en fallait pas plus pour lui annoncer ma présence, agacé de ressasser l’incompétence de Lord Voldemort, celle-ci qu’il osait faire retomber sur nous tous alentours, sur moi.

Je me trouvais assis en hauteur les jambes écartées, les mains croisées. Plus précisément, j’étais assis sur l’une des tables qui fut empilée préalablement. Marcus et moi avions discuté du pourquoi et comment je me trouverais ici. Aux yeux de tous, j’étais donc un mangemort anonyme vêtu de noir, la cape et mon masque inclus. Officieusement, j’étais ici pour observer la future génération en duel de combat et vérifier la possibilité de nouveaux Aurors dans quelques années. L’évidence était palpable que certains n’ont pas attendu longtemps ce mois-ci pour obtenir une promotion latérale, leur réputation défilant jusqu’à atteindre les bas-fonds des castes.

De mon perchoir, je voyais les élèves arriver dont Félicia Selwyn la fiancée de mon fils Adrian. Son attitude me laissait croire qu’elle ne comprenait pas le pourquoi du comment des changements à la Grande salle. Je souriais rigolant par devers moi de mon ami. Je crois que tu ne les as pas assez informés en amont songeais-je amusé.
Soudainement, un jeune homme entrait tel un bouc comme si le monde entier lui appartenait.

Il détournait mes pensées de ma future belle-fille surtout que monsieur s’en approchait allant même à l’interpeller. Ce qui est certain, c’est qu’on ne vient pas d’augmenter l’intelligence du groupe avec lui songeais-je sarcastiquement tout en faisant claquer ma langue.



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L'Art du Pouvoir

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Amelia E. Blackstone

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Cours de duels


rp commun


Un cours de duels c'était toujours intéressant. Amélia n'était pas qu'intéressée par toutes sortes de potions. Le fait de pouvoir être capable de pouvoir se défendre si on l'attaquait, était une chose qu'elle aimerait acquérir. Bien sûr, elle avait une bonne base et une bonne maîtrise de la plupart des sorts simples de défenses et que l'on pouvait utiliser en duels mais cela était toujours un bon exercice de s'entraîner face à un adversaire réel afin de mesurer ses talents de réactions. Dans un duels, la rapidité était très importante ! Amélia avait donc pris sa décision de venir au cours de duels, bien décidée à améliorer ses propres techniques et d'analyser sa capacité de réaction. Evidemment, elle savait qu'en cas de duels réels, dans un contexte de bataille par exemple, il y avait d'autres facteurs à prendre en compte.

Dès son entrée dans la Grande Salle, Amélia remarqua l'ambiance changée, sombre et pendant un instant elle fut frappée d'admiration par ces grands éclairs zébrant le ciel de la Grande Salle. Puis, elle rejoignit là où attendait les autres élèves, discrète et silencieuse, saluant le professeur d'un poli : « Bonsoir professeur Parkinson. » avant d'admirer encore une fois le nombre de décorations qu'il portait sur son habit d'Auror. Elle était en train de compter le nombre de traits cousus dessus et qui disait le nombre de ses victoires en tant qu'Auror. Amélia ne pouvait que l'admirer encore plus. Silencieusement, son regard glissa rapidement en direction d'une silhouette inconnue vêtue de noir avec un masque et rien que l'apparence de cette personne lui faisait parcourir des frissons d'effroi dans tout le corps... Brrrr.... mais c'était qui ça? Sûrement un mangemort. Ces Mangemorts lui fichaient toujours la trouille. Et pourquoi y avait-il un mangemort ici à un simple entrainement entre élèves?! Craignait-il qu'il y ait des ennuis? Etait-il là simplement pour décontenancer les élèves de sa simple présence  ? Parce que sa stature seule suffisait à effrayer les gens... Elle en avait la chaire de poule sur les bras.

S'efforçant de penser à autre chose, elle s'imagina dans le même uniforme d'Auror. Un jour. Si elle n'avait pas autant passionnée par l'art des potions, cela aurait pu être une carrière qu'elle aurait envisager ! Elle adressa un petit signe de la main en guise de salut à l'adresse de  @Daemon Blackwood qui était semblait-il en discussion avec la cadette Selwyn - elle aussi plus elle en était loin, et mieux elle s'en portait.

Codage par Libella sur Graphiorum

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La nuit va bientôt tomber et pourtant la soirée s'annonce inhabituel.  Je vais participer à une session du club de duel alors que je ne suis clairement pas la sorcière la plus douée Je ne voulais pas forcément venir à ce club de Duel en réalité. Pas certaine d'être réellement capable de me défendre dans ces conditions. Déjà qu'en cours c'est difficile alors affronter des camarades, je n'imagine même pas. Je me préparais à une soirée dans la salle commune des Serdaigles mais le professeur Parkinson m'a incité à venir. J'éprouve trop de respect pour lui pour refuser alors j'ai décidé d'y aller. Je ne comprends pas très bien pourquoi il y tient tant d'ailleurs. Alors à l'heure indiqué, je rejoins la grande salle. Quand j'entre, je remarque une disposition inattendu. Je reste quelques instants à l'entrée à me demander si j'y vais réellement ou si je fais demi tour immédiatement.

La présence de Felicia me terrifié et me donne juste encore plus envie de partir. Je redoute de me retrouver à l'affronter alors que je ne suis pas certaine d'en être capable. Je doute bien trop de moi ces derniers temps mais c est un regard dans la direction du professeur Parkinson qui me donne le courage de rentrer totalement dans la salle.  "Bonsoir professeur Parkinson". Ma voix est douce et timide. Je remarque la présence également de Daemon mais je n'ose pas le rejoindre. Je ne voudrais pas le déranger alors que je ne suis pas certaine qu'il soit prêt à afficher notre amitié en public. Et en plus, il est avec elle. Je reste seule dans un coin. J'aimerais me glisser près d'Amelia mais vu les personnes présentes, cela pourrait être mal interprété. Le plus inquiétant reste la présence d'un mangemort. Impossible de savoir l'identité de cette personne alors qu'il est entièrement masque. J'aimerais bien maîtriser la legilimencie en cet instant mais j'en suis encore loin. Je jette des regards inquiets vers le professeur me demandant ce qu'il a en tête.
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Maximilian venait de terminer une longue journée de travail au Ministère de la Magie. La paperasse, les réunions interminables et les rapports à rédiger semblaient enfin derrière lui, du moins pour ce soir. Il se sentait épuisé, mais satisfait de tout le travail accompli. C'était enfin l'heure de se détendre.

Il était assis à son bureau, savourant une tasse de thé chaud, quand son directeur des Aurors, Arthur Dawsen, fit irruption dans son bureau. La porte s'ouvrit brusquement, laissant échapper un courant d'air frais qui fit danser les parchemins sur le bureau de Maximilian.

"Chef, je pense qu'une pause bien méritée s'impose, n'est-ce pas ?" déclara Arthur avec un sourire.

Maximilian hocha la tête en signe d'approbation. Il connaissait Arthur depuis des années, et ils avaient partagé de nombreuses aventures au cours de leur carrière d'Aurors. Il savait que lorsque le directeur des Aurors suggérait une pause, cela signifiait généralement une soirée mémorable et tranquille.

Les deux hommes quittèrent le bureau de Maximilian et se dirigèrent vers un petit salon confortable situé à quelques pas. Arthur prépara un verre de whisky pour chacun d'eux et lui tendit son verre en disant, "Je ne t'ai pas parlé de cette réunion à Poudlard, n'est-ce pas ?"

Maximilian prit le verre et répondit, "Non, quelle réunion ?" Arthur s'empressa de lui exposer les faits : "Le cours spécial à Poudlard, un cours de duel pour les dernières années. Personnellement, je n'ai pas vraiment le temps d'y aller."

Maximilian prit une gorgée de whisky, savourant la chaleur qui se répandit dans sa gorge. Il regarda son camarade, curieux de savoir s'il avait manqué quelque chose d'important à Poudlard.

"Non, tu ne m'as pas parlé de ce cours spécial à Poudlard, et Samaël non plus d'ailleurs. Cela semble intéressant, Arthur. Qui est en charge de ce cours et quel est son objectif ?" demanda Maximilian.

Arthur leva un sourcil en signe d'approbation. "C'est dirigé par Marcus Parkinson. L'objectif est de repérer des élèves doués qui pourraient devenir de futurs Aurors ou rejoindre les forces de l'ordre une fois diplômés de Poudlard. Pour les élèves, c'est un simple cours de duel."

Maximilian hocha la tête, appréciant l'idée de former de jeunes talents pour maintenir la sécurité du monde sorcier. "C'est une excellente idée, Arthur. J'espère que cela portera ses fruits. Les temps sont difficiles, et nous avons besoin de toutes les compétences que nous pouvons rassembler pour faire face aux menaces qui pèsent sur notre monde."

Arthur suggéra alors : "Pourquoi n'irais-tu pas, Max ? Les jeunes seraient contents de voir que leurs efforts sont surveillés et appréciés par le directeur de la justice magique en personne. De plus, tes compétences en duel sont presque légendaires, tu as affronté les meilleurs."

Maximilian réfléchit un moment et répondit, "Oui, c'est une bonne idée. J'irai peut-être pour voir Samaël et ses progrès, s'il participe. En vérité, Maximilian espérait énormément que son fils y participerait, en effet, il l'a entraîné dès son plus jeune âge à la magie de combat et au duel. Normalement, il devrait mettre une rouste à chacun des élèves présents, enfin si son envie lui en prend d'y aller."

Maximilian termina son verre, salua Arthur, et s'empressa de transplaner jusqu'à l'entrée de Poudlard, dévoilant son identité. La surprise serait totale pour les élèves. Il retransplana directement à côté du Mangemort qui semblait déjà présent et qui surveillait les jeunes plus bas. "Je reconnaîtrais ce masque entre mille," Maximilian fit une pause avant de continuer avec sa froideur habituelle. "Comment te portes-tu, Alexander ? J'espère que ta fille s'est remise." Maximilian connaissait Alexander depuis son adolescence. Il en avait même fait le parrain de son fils aîné, Ambrose, et le considérait un peu comme son petit frère. Il continua, "J'arrive juste à temps, ils n'ont pas encore commencé, parfait."
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Cours de duels : Commun

Tu attendais la soirée avec impatience, tellement impatient que tu avais omis de mettre ton père au courant concernant le cours de duels tu savais que ça n'allait pas qu'être simple vu que des visiteurs externes de Poudlard viendraient, surtout ceux et celles qui travaillent au Ministère de la magie comme ton père, qui lui est directeur de la justice magique, tu espérais le voir ainsi que ta mère voir pourquoi pas Ambrose et Freyja si ils leur venaient à l'idée de le soutenir. Tu étais prêt, tu quittes les cachots afin de te diriger au lieu convenu, tu avais le cœur qui battait à tout rompre, tu essayais tout de même de ne rien laisser paraître, tu entres dans la salle de duels dont tu pouvais constater certains élèves dont tu connaissais et dont tu étais en bon terme. Tu les salue avant de signaler ta présence à ton professeur, Mr Parkinson.

Bonsoir Professeur j'ai répondu présent sans hésiter. Après ce cours échange tu t'éloignes respectueusement et discret, tu regardes à nouveau ce joli petit monde avant de voir qu'il y avait aussi Hope Travers, tu sens ton coeur tambouriner légèrement dans ta poitrine, tu t'éforces de rien laisser transparaître et tu lui fait un signe de tête accompagné d'un petit sourire. Toujours en avançant en direction de la Travers tu t'aperçois qu'elle est en bonne compagnie, ne voulant pas être de trop tu te résignes et tu observes qui s'y trouve jusqu'à ce que ton attention soit attiré par une silhouette connaissable, tu savais que tu n'avais pas rêvé, ton père y était il était lui aussi en bonne compagnie, discutant avec le parrain de ton frère, Alexander, de loin tu leur fit un signe de tête lorsque ton père croisa ses yeux dans les tiens, tu étais heureux de le voir et pourtant tu ne montre aucune excitation. Tel que tu as toujours été tu avances vers eux, la tête haute, la démarche qui se voulait assurée. Une fois à leur niveau tu leurs signale ta présence. Bonsoir messieurs, Monsieur Lestrange c'est un honneur de vous revoir ! Père je suis heureux de vous voir ici, comment allez-vous ?

Venais-je de terminer ma phrase, j'attends avec impatience leur retour de réponse et je cherche du regard d'autres membres de la famille, apparemment ton père était le seul à représenter la famille tu espérais intérieurement voir Ambrose, Freyja et ta mère.
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</div><div style="font-size:14px; font-family:calibri; text-align:justify; width:424px;">TEXTE EN COURS</div></fieldset><fieldset style="width:424px;margin-top:-5px;border-top:3px solid #3F4147;border-left:0px;border-right:0px;border-bottom:0px;padding-left:1px;padding-right:1px;margin-left:30px"><legend align="left"><div style="font-variant:small-caps; text-transform: lowercase; font-size:11px; font-family:calibri; letter-spacing:3px;color:#9B7566"> code by bat'phanie</div></legend></fieldset></center>
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Marcus restait impassible, il ne bougeait pas d'une once et ne répondait pas aux bonjours de ses élèves. Ce n'était pas qu'un banal cours sur un sortilège pour récurer les casseroles encrassées. Il s'agissait de la guerre, il s'agissait de la mort, il s'agissait de la survie. Il émit un léger grognement lorsqu'il vit Daemon rentrer dans la grande salle comme un bourrin. L'élève impétueux se dressa sur l'estrade à ses côtés agaçant un peu plus le professeur. D'un léger mouvement de baguette mais sans émettre le moindre son il envoya balader l'élève à l'autre bout de la salle tout en faisant en sorte qu'il n'ait pas mal et qu'il ne blesse rien d'autre que sa fierté.

Cependant, il sourit lorsqu'il vit Alexander Lestranger entrer dans la salle, il descendit rapidement de l'estrade rangeant sa baguette et pris son ami de toujours dans ses bras dans un salut fraternel de Mangemort. Il avait directement reconnu son masque et murmura à voix basse pour être entendu d'eux seuls.

"Mon ami, ta visite est un plaisir, tu viens jauger la jeune génération ? Evidemment que je ne les ait pas informé de ce qui allait se passer, un affrontement à deux n'est pas adapté au terrain !"

Il inclina légèrement la tête attendant près de la porte les arrivées. D'autres élèves arrivèrent dont Hope ce qui fit sourire le mangemort, il espérait bien qu'elle serait présente, c'était un entraînement parfait. Maximilian Rosier arriva également, Marcus lui tapota affectueusement l'épaule en le taquinant au passage:

"Eh bien alors tu as perdu ton masque ?"

Il se mit à rire doucement puis il regagna solennellement l'estrade.

"Jeunes femmes, jeunes hommes, bienvenue à ce premier cours pratique de duel. Duel n'est pas le mot adéquat. Je dirais bienvenue à ce cours de combat. N'attendez pas à ce que vos adversaires vous saluent respectueusement avant d'engager le combat, attendez vous à de la sueur et du sang car c'est votre vie contre la leur. Le Seigneur des Ténèbres exige l'excellence de votre part, vous serez nos successeurs et vous avez le devoir de le servir au meilleur de vos capacités. Le Ministère nous regarde et ce n'est pas une métaphore."

Puis d'un geste il invita Alexander et Maximilian a le rejoindre sur l'estrade pour une petite démonstration. Il savait qu'ils étaient des duellistes accomplis.

Lily-Rose Parkinson

Lily-Rose Parkinson

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Lily-Rose était fière d’être une Parkinson. Enfin fière de sa branche. Pas de tous les Parkinson. Elle adorait son petit frère et sa petite sœur, elle aimait tendrement sa mère et elle avait énormément foi en son père. Alors quand elle avait su que celui-ci donnait un cours de duel, elle s’était montrée curieuse. Le cours tombait à un moment où elle n’avait elle-même pas cours, ce qui tombait bien.

La jeune femme ne voulait à aucun prix se battre. Elle était bien trop mauvaise en sortilège et elle craignait de faire vraiment honte à l’un des meilleurs : son paternel. Cependant, autant venir voir n’est-ce pas ? Apprendre en regardant ? C’était déjà ça et elle se doutait que cela pourrait faire plaisir à celui-ci.

Toute en discrétion, elle se glissa dans la Grande Salle et offrit un sourire lumineux à son père avant de ne garder qu’un petit sourire poli et discret sur le visage. Elle découvrit l’estrade… et elle rit intérieurement. Voilà bien ce qu’était son père ! Toujours avec une surprise à disposition pour faire avancer ses élèves !

La jeune femme se cala contre un mur avant de croiser les bras, curieuse de savoir qui viendrait. Il y eut d’abord une belle jeune fille… Félicia ! Elle la connaissait car c’était la meilleure amie de sa petite sœur Athéna. Elle alla lui faire la bise et lui souhaiter bonne chance avant de reprendre sa place. Ce fut ensuite le tour d’un jeune homme… particulièrement enjoué, au point qu’il en oublia les convenances, bousculant Felicia et se plaçant à côté de son père. Lily-Rose gloussa discrètement quand il se retrouva à l’autre bout de la pièce. Elle se doutait qu’il avait dû agacé son père…

Ensuite, vint un homme bien mystérieux, un mangemort qui salua chaleureusement sn père… Lily-Rose aurait voulu grimacer. Vu sa carrure, il semblait être Alexander Lestrange, qu’elle connaissait car c’était l’un des grands amis de son père… A son plus grand regret. Après vinrent Amelia et Hope. A sa plus grande surprise, honnêtement. Elle pensait l’une plus intéressée par les potions que par les sortilèges… Mais après tout, il valait mieux ne pas faire la même erreur qu’elle : oublier les autres matières ! Quant à Hope… Lily-Rose éprouva un étrange sentiment de fierté. Elle savait la jeune fille très introvertie et trouver le courage de venir à ce cours était remarquable. Lily-Rose leur fit un petit signe de la main pour les saluer. Puis, vint un homme, plutôt froid, sans masque, qu’elle ne connaissait guère et un élève qu’elle ne connaissait pas non plus.

Eh bien ! Il commençait à y avoir du monde ! Le cours promettait d’être sportif… d’ailleurs son père présenta les choses de manière très… cru. Lily-Rose s’assit sur l’une des tables qui avaient été repoussée, impatiente de découvrir la suite.
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Être étudiante rend les choses bien différentes alors qu’elle n’est plus autant à Poudlard qu’avant. Ce statut offre bien plus de libertés et encore plus alors que l’alternance qu'elle effectue à Sainte Mangouste lui offre une liberté de mouvement assez importante. Elle alterne entre les cours et les périodes de travail. Alors qu’elle mangeait à la table des Serpentards, une conversation est parvenue à mes oreilles. Une session d’un club allait bientôt avoir lieu. C’est le seul avantage de se mêler encore à la foule des élèves pour manger alors qu’en tendant simplement l’oreille, bien des informations pouvaient être récoltées l’air de rien. Les élèves parlent sans réellement faire attention et elle en profite.
Un club de duel est toujours une source de renseignement intéressante. Pouvoir observer les autres et leur manière de réagir dans ces circonstances permet d’apprendre bien des choses. La pratique dans les clubs est habituellement réservée aux élèves mais tenter de venir observer ne coûte rien et serait même riche en information. Elle arrive à l’instant où le professeur prononce son petit discours. Un sourire intérieur manifeste son amusement alors qu’elle sait bien ce qu’implique ce genre de combat.

Les entraînements lui ont bien appris la réalité de ce genre de combat sans subir de blessures sérieuses mais suffisamment pour avoir bien conscience que ce n’est en rien une plaisanterie. Savoir se battre est une nécessité à cette époque. L’expression totalement froide, j’observe chacun des élèves présents. Il est fort intéressant de constater la présence de la jeune Felicia. Samaël est aussi présent mais ce n’est guère étonnant. Le combat est une part intégrante des qualités demandées dans cette famille. Le reste des élèves ne mérite guère mon intérêt. Je n’en montre rien mais je suis surprise de constater la présence de mon parrain. Je m’avance près de lui, un sourire aux lèvres tout en lui murmurant doucement. Bonjour Parrain. Vous venez chercher de futurs candidats?” Avec le même air, j’observe la silhouette encapuchonnée à côté de lui et d’un murmure très bas, je m’adresse à elle. “Père, vous aussi ici. Cela va être fort intéressant”. Je le reconnaîtrais entre mille même sans avoir besoin de voir son visage. Je me recule ensuite pour m’installer contre le mur. Je profite d’être un peu reculer pour adopter une posture d’observation. Je suis assez curieuse alors que mon parrain et mon père sont invités à rejoindre le professeur sur l’estrade. La démonstration risque d’être fort intéressante et je suis assez contente d’avoir décidé de venir assister à cela.

Daphné Greengrass

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Un duelliste, ça marche à la baguette
ft. bien des gens




Daphné était fatiguée. Cela faisait une semaine qu'elle n'arrêta pas, avec ses cours, avec ses nombreuses heures à veiller à Sainte Mangouste, pour le service de nuit dont on l'avait gratifié "pour qu'elle en voit un maximum et apprenne". Elle avait dormi presque toute la moitié de la journée, et s'était réveillée en ne se rappelant plus exactement comment elle s'était retrouvée affalée sur son lit, encore habillée. Ce fut un réveil agressif, qu'elle avait programmé pour se rappeler de l'activité du soir qui lui avait permis de se préparer juste à temps. Une toilette rapide, un long moment d'interrogation devant la garde-robe pour choisir la tenue la plus adaptée, avant de se décider pour une robe bleu nuit, tissée de motifs argentés représentants des dragons orientaux, des chaussures montantes en cuir, sans talon haut, pour maintenir sa cheville et avoir la meilleure balance possible s'il fallait pivoter brutalement, des gants de soie noire, deux bagues à sa main gauche, un collier de perles blanches et noirs alternées, et sur ses épaules un manteau en fourrure brun foncé, dans les poches duquel elle avait glissé un petit set de soins d'urgence, ainsi que sa baguette. Elle se rendait au cours de duel du soir du grand professeur Marcus Parkinson et il avait beau se tenir au sein de l'enceinte du château, elle n'avait aucune confiance dans les capacités de l'établissement de réagir à temps en cas d'accidents.

Prête, elle se mit en route pour le château, prenant son temps pour apprécier le début de soirée et le calme du parc avant de gagner la Grande Salle, qui avait été aménagée pour l'occasion. Elle n'avait pas un goût immodéré du duel. Pour elle, c'était un exercice quelque peu idiot. Un combat, ce n'était pas censé être beau, dans des règles guindées tout juste bon pour quelques nobliaux de bas étages qui ne comprenaient rien à une bataille. S'il fallait se battre, il fallait que ce soit efficace. En fait, c'était comme un remède : s'il ne soignait pas, il fallait en prendre une version plus efficace. Elle venait donc pour se détendre, passer son stress mais aussi profiter de l'occasion pour, éventuellement, glaner un conseil ou une information voire obtenir l'attention de ceux qui viendraient observer. L'avenir se devait d'être préparé, si elle voulait succéder.
Premier réflexe dans la salle : observer les personnes présentes. Une Selwyn, qui lui était vaguement familière pour l'avoir apperçu à Serpentard quelques années plus tôt. Un type qui ne lui disait rien, trop enthousiaste pour ne pas désenchanter rapidement avec les premiers duels qui auraient bientôt lieu. Un type dans un fauteuil, masqué. Corbeau de malheur sur son perchoir. Il avait une silhouette familière, mais il faudrait sans doute attendre qu'il n'élève la voix ou n'hôte son masque pour être sur de son identité. Hope Travers, bien timide et sans intérêt aux yeux de la sorcière pour cette soirée. Une horreur sur pied : Maximilien Rosier. Elle se demanda bien ce qu'il faisait là celui là avant de remarquer un des gamins Rosier. Elle ne se rappelait plus duquel c'était mais elle imagina instinctivement une grosse sangsue baveuse. D'humeure mesquine ce soir la demoiselle ? Peut être. D'autres visages auquels elle ne donna de nom ou oublia bien vite. Puis Ayla Lestrange. Au moins, cela faisait une figure connue et plutôt amicale. Même s'il y avait eu une tension entre les deux, avec le mariage d'Arya, elles avaient des intérêts communs.

« Bonsoir Ayla. Monsieur. Professeur. » . Son ordre des salutations avait été murement réfléchi. D'abord une amie, puis un inconnu -dont elle ne concevait pas qu'il soit qu'un simple mangemort, tant l'excuse était facile-, puis l'enseignant. Elle montrait son ordre de préférence, ou sa méfiance. Ayla était sans danger, elle dirait même une amie. Elle la soutiendrait donc si des alliances devaient se former ce soir, car elle serait sans doute la plus fiable. L'inconnu -à juger de sa coupe de cheveux, et sa silhouette, vue de près, le nom de Lestrange commençait à lui trotter dans la tête. Surtout qu'elle avait bien vu l'attitude plus que discrète d'Ayla envers l'homme, qui indiquait qu'elle l'avait reconnu et à part son père, Daphné ne voyait pas qui Ayla irait saluer ainsi- car de celui-ci elle n'avait aucune information et il était donc possiblement une huile du ministère, ou une personne au moins influente, qu'il était sage de flater. Puis le professeur, qui accueillait la soirée et n'était certainement pas le plus important de l'assistance sur l'échiquier politique.





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Alexander C. Lestrange

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The violent delights have violent ends


Bras droit du Seigneur des Ténèbres, j’étais ses yeux et ses oreilles, mais aussi sa voix dans bien plus de circonstances que je crus possible près de 12 mois révolus. Être que je voyais de plus en plus abject, je pensais dorénavant le surpasser tel le véritable ministre de la magie du Royaume-Uni magique. Mais je n’étais pas son traître pour autant visant les mêmes objectifs, les mêmes valeurs que lui soit la félicité d’un monde sorcier sortant du joug dans lequel celui sans magie le coinça trop d’années, de siècles durant. Le même objectif que Gellert Grindelwald cherchait à atteindre.
J’étais, ainsi, le visage charismatique au langage éloquent et jamais encore le Seigneur des Ténèbres ne m’en tint rigueur.

Rien n’était laissé au hasard, car par ces opportunités qu’il me donnait et de plus en plus souvent à être son visage voire celui du ministère tout entier, je pavais l’allée habituant la population à ma personne pour le moment où je le deviendrais réellement.

- Bonsoir Maximilien articulais-je froid tel le métal de mon masque le démontrait de l’extérieur, mais un sourire sincère à l’intérieur. Ça va. Et puis, elle est le sang de mon sang comment en aurait-il pu être autrement ?

Arguais-je fièrement à mon mentor quant à la force que me renvoyait toujours Arya et cela bien malgré d’être alitée dans un lit d’hôpital. La cicatrice que je portais fièrement à mon avant-bras gauche prouvait cette force d’esprit présente, non seulement en moi, mais aussi pour tous les Lestrange. La conversation se coupa court alors que nous nous levâmes pour accueillir Marcus Parkinson celui-ci ayant eu la gracieuseté de nous prêter un moment sa compagnie ayant précédemment éloignée celle, plus impromptue, du jeune Blackwood. Marcus était l’un de mes bons amis sinon le meilleur. Sa malice n’avait d’égal que la mienne et donc la petite moquerie envoyée à Maximilien Rosier concernant l’absence de son masque eut le bel effet d’un léger rire de mon cru, ma réplique allant dans le même sens.

- Marcus, tu sais bien que le masque de Maximilien Rosier est celui-ci.

Bientôt, nous étions tous les trois rejoints par ma fille Ayla et Daphnée Greengrass et je savais apprécier d’observer cette amitié loyale entre les deux jeunes femmes s’étant toutes deux dirigées vers la même carrière. À l’âge de ma fille, je savais avoir pu me diriger aussi vers Sainte-Mangouste, les potions n’ayant que très peu de secrets pour moi. On avait, néanmoins, peur d’être traité par un Lestrange, mais surtout je savais avoir une destinée toute autre. Ma douce et énigmatique fille caractérisa ainsi « d’intéressant » ma présence ici ce soir. J’hochais la tête, silencieux et optant pour un sourire par derrière mon masque. Bien sûr, je savais qu’Ayla comprit rapidement le pourquoi de ma présence ce soir à Poudlard; plus particulièrement à cet entraînement au duel que dis-je au véritable combat comme me l’avait si bien mentionné Marcus. Admiration ou dédain ? Je ne saurais pas dire quelle émotion traversa l’esprit de ma fille.

Alors, mon bon ami remontait sur l’estrade présentant à tous ce qui serait exercé ce soir par les élèves et les étudiants présents dans la grande salle métamorphosée à cette fin. Je restais en retrait et discret jusqu’à être mentionné puis, surtout appelé pour montrer ce dont il sera question durant toute l’heure suivante. Maximilien et moi, nous montions sur l’estrade alors que je laissais les doigts de ma main gauche caresser, ressentir jusqu’à sa moelle le bois lisse aux légères protubérances brun rosé de ma fidèle amie. Être gaucher était un avantage dans un combat, mais on n’échappait pas non plus à la douleur. La question n’était pas d’échapper à toutes les blessures, car il serait arrogant de penser ainsi. Un sorcier croyant ne jamais être blessé restait un arrogant et celui qui ne connaissait pas la douleur était un ignorant. Aucun des deux n’était un combattant accomplit. L’échec et la souffrance s’inscrivaient comme une leçon pour soi, car ce qui ne vous tuait pas rendait plus fort. La question était donc plutôt d’avoir le bon réflexe, l’endurance nécessaire lorsque la douleur s’emparait du corps. En cela, je ne pouvais qu’admirer et remercier Maximilien Rosier pour m’avoir fait souffrir encore et encore pendant de nombreuses années jusqu’à la formation de cette carapace physique voire mentale. Blessé, affaiblis, j’avais été. Néanmoins, la douleur ne m’avait pas empêché de continuer.
Il n’y avait aucune règle en combat, mais que la vie ou la mort.

Pour l’admiration que je vouais donc à mon mentor, ce soir je n’arrêterais pas les coups. Je souhaitais fièrement montrer à cet homme ainsi qu’à quiconque d’autre nous observant, en particulier ma fille, le cauchemar d’une véritable bataille.

Ce fut sans crier gare, sans montrer un mouvement que j’exploitais le sortilège opugno maîtrisé à la perfection envoyant l’une des chaises empilées dans la direction de Maximilien. Simple distraction parce que l’instant suivant, je fis un pas vif et avec force j’employa le sortilège everte statem cette fois-ci gueulé pour amplifier sa force.

- Everte statem !

La distraction suivie de l’emploi de la force devait alors créer un effet de surprise.


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Alors que Maximilian prit position à côté de son ancien disciple, la question qu'il lui avait posée sur Arya était sincère. Il n'avait pas l'habitude de demander des nouvelles comme cela, mais c'était exceptionnel. Le directeur de la justice magique n'avait plus un seul créneau horaire disponible. Il était sur tous les fronts, dans toutes les batailles et réunions, même celles à Poudlard. Il écouta avec attention Alexander lui donner des nouvelles de sa fille, ce qui le rassura.

"En effet, le roseau plie mais ne rompt jamais. En revanche, la vie tient à un fil. J'irai la voir à Sainte Mangouste, du moins quand ma secrétaire me lâchera avec les réunions," déclara Maximilian. Suite à ce qui était arrivé à sa filleule, Maximilian s'était personnellement senti concerné. Plus jamais cela ne se reproduirait. En revanche, il faudrait vraiment qu'Alexander se tienne à la justice. Maximilian avait déjà du mal à faire en sorte que cette justice soit la plus juste possible aux yeux de la population. Rien n'était plus source de liberté que ce dont les rebelles étaient privés, et ceux-ci devenaient de plus en plus actifs.

Alors qu'il réfléchissait à ce qui se passerait plus tard, il vit son fils Samaël passer à son tour les portes de la grande salle. Après un salut poli au professeur, il se dirigea vers Alexander et Maximilian. Avant de les saluer, Maximilian, bien que distant envers son fils, lui demanda s'il s'était préparé.

"Samaël, j'espère que tu t'es préparé," lança Maximilian. Bien qu'il reste froid envers son fils, il n'en pensait pas moins. Samaël désirait devenir auror un jour, et une victoire dans ce cours serait un bel exploit. Au fond de lui, Maximilian brûlait. Il y avait intérêt à ce qu'il gagne. Sinon, durant les vacances, ce serait double entraînement. Cependant, Maximilian pouvait percevoir dans le regard de son fils que la victoire n'était pas une option, mais une obligation.

Puis vint le tour de Marcus Parkinson de pointer le bout de son nez. Le professeur de Poudlard était aussi un auror, l'un des meilleurs du bureau. Maximilian ne l'avait jamais affronté, mais il était convaincu qu'il serait un adversaire redoutable en duel. Marcus lui tapota l'épaule, bien conscient que ce genre de chose ne plaisait pas au Rosier, mais il l'apprécie quand même, une amitié vache comme on dit. Maximilian lui serra la main et dit : "Je représente le département de la justice magique aujourd'hui, pas les Mangemorts, mais je peux aussi le revêtir." D'un geste de baguette, un masque aussi noir que l'ébène prit place sur le visage de Maximilian. Ce masque représentait une tête de mort, très abîmé, représentant le passé guerrier de son porteur. Maximilian ne le garda que quelques secondes avant de le retirer. Marcus remonta ensuite sur l'estrade avant de commencer.

Mais une nouvelle silhouette fit son apparition dans les lumières tamisées de la grande salle : Ayla, la fille d'Alexander, sa filleule ainsi que la nouvelle disciple de Maximilian. Elle s'avança à son tour avant de les saluer. Maximilian lui rendit un hochement de tête et lui dit : "C'est bien que tu sois présente. Regarde-nous bien, et observe." En effet, les choses promettaient d'être des plus intéressantes.

Marcus invita ensuite Alexander et Maximilian à monter sur l'estrade avec lui. Maximilian, avec 32 ans d'expérience comme auror derrière lui, était l'un des Mangemorts ayant connu le plus de combats et ayant remporté le plus de duels contre les membres de l'Ordre du Phénix. Sans jamais subir de blessures graves, c'était une prouesse en soi. Cependant, cela ne faisait pas tout. Un bon combattant ne sait jamais où se trouve sa limite, il fait simplement face à un point c'est tout, même face à un adversaire plus fort ou plus jeune que lui.

Maximilian avait entraîné Alexander pendant plus de cinq longues années, et aujourd'hui, il en avait fait un combattant redoutable. Les deux se connaissaient, c'était certain, mais cela promettait quand même d'être un beau combat. Maximilian ne se considérait pas comme moins fort que son disciple, même s'il lui avait tout appris. Il en avait encore sous le pied, et même s'il était plus vieux, son intelligence et son expérience lui permettraient de vaincre.

Alors qu'Alexander dégainait sa baguette plus rapidement, il feinta Maximilian avec le même coup qu'Ayla lui avait asséné lors de sa première séance d'entraînement. Un léger sourire se dessina sur le visage de Maximilian. "Tel père, telle fille," se dit-il alors qu'il pulvérisait la chaise avec un Confringo bien placé. En revanche, il n'aura pas le temps d'éviter le deuxième sortilège qu'il recevra en essayant de l'éviter de peu, mais il ne partira pas en arrière, car il transplanera au même moment, avant de contre-attaquer Alexander, un beau coup en soi celui d'Ayla, il était parvenu à l'éviter, mais là, il s'agit d'un adversaire d'un autre calibre. Bien qu'il ait mis plus de temps à dégainer, ses réflexes étaient encore présents, contrairement à ce que semblait croire son ancien disciple. Maximilian en profita pour pousser son avantage. Depuis le début du combat, il avait repéré un miroir placé parfaitement dans la ligne de mire d'Alexander. Il feinta en passant sa baguette et son bras derrière lui avant de lancer un sortilège informulé sur le miroir. Avec un peu de chance, l'attaque ricocherait du miroir sur son adversaire imprudent, de suite après, il utilisera un sortilège pour découper le lustre juste au-dessus de son disciple, une diversion du même genre, du moins s'il a vu le sortilège de découpe.
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Je me demande vraiment pourquoi je suis venu à ce club de duel alors que mes notes sont toujours complexes. Sans un mélange d’insistance et d'envie de me montrer à la hauteur de la confiance qu’il m’accorde, je serai certainement restée dans mon dortoir. Je suis pourtant la alors que je regarde chacune des personnes présentes. L’appréhension monte d’un cran alors qu’il y a des personnes extérieures à Poudlard et que j’ai conscience qu’un échec cuisant serait certainement une forme de déshonneur pour ma famille. Une pression supplémentaire qui ne fait qu’augmenter mes doutes sur mes propres capacités. Je réponds au signe de main de Lily Rose afin de la saluer J’ai un regard vers Daemon mais sans oser le rejoindre. Peut-être qu’il ne désire pas se montrer en ma compagnie surtout qu'il est désormais sur l’estrade près du professeur. J'admire son cran et son audace alors que je n’aurais jamais osé. J’observe avec surprise que le professeur le repousse plus loin dans la salle d’un mouvement de baguette. Je ne réagis pas verbalement mais je me précipite vers Daemon.

Je ne réfléchis plus en cet instant alors que je suis animé par l’impulsion de l’aider. L’amitié me rend bien plus active alors que s’il n’y avait que moi, je serai allé me planquer dans une zone d’obscurité de la salle. Une fois à sa hauteur, je lui tends la main pour l'aider. “Ça va ? Tu ne t’es pas fait mal?” La sollicitude est sincère et s’il l’accepte, j’aide mon meilleur ami à se relever. Dans le même temps, j’entends le professeur commencer son discours. Un club de combat. Ses mots me petrifient sur place alors que le doute est omniprésent. Il est peut-être temps de faire demi-tour mais je ne peux pas alors que j’ai promis d'être présente. Mes promesses sont essentielles à mes yeux et je ne désire pas manquer à un engagement. Je suis à côté de Daemon et instinctivement mon corps se rapproche du sien, venant me placer dans son ombre. D’une voix tremblante, je lui murmure. “Cela ne te fait pas peur?”. La question est sincère alors que j’aimerais posséder un iota de son assurance à cet instant.

Daemon Blackwood

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«L’âge mûr devient sot et négligent lorsqu’il sous-estime la jeunesse… »
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Daemon s’en voulait. Terriblement. Il avait été tellement excité d’apprendre l’ouverture du club de duel qu’il avait agi comme un enfant. Il s’était précipité, comme un bourrin, dans la grande salle, pour se présenter au Professeur Parkinson avec toute l’énergie, la passion et l’envie qui le caractérisait quand on lui parlait de duel mais il semble qu’il ait fait très mauvaise impression. Le professeur ne l’avait pas salué, préférant l’envoyer à l’autre bout de la salle d’un simple geste de la baguette. Daemon n’était pas quelqu’un d’arrogant mais c’est sans doute l’image qu’il avait montré et il le regrettait sincèrement.
Il fit un roulé boulé pour se rétablir avec dignité puis accepta la main de sa sœur de cœur. Hope avait accouru pour l’aider, comme toujours prête à tout pour ses amis. Il la remercia en se relevant tranquillement.
-        Non, seul mon égo en a pris un coût… Mais quel imbécile je suis !
Daemon leva les yeux au ciel en pensant à son entrée fort remarquée. A ce moment, il n’y avait encore personne si ce n’est le professeur et Felicia. Mais depuis, la salle se remplissait de manière constante, accueillant élèves et même membres du Ministère de la Magie ! Du discours du Professeur Parkinson, Daemon comprit que les hauts dignitaires étaient en chasse de nouvelles têtes. Il y a quelques temps, cela l’aurait rendu fou de joie ! Mais depuis… devenir auror était devenu une idée bien aigre. Supportant de moins en moins le régime et les règles ridicules des sang-purs, ses idées d’avenir semblaient compromises. Il hésita même à s’en aller. Mais non. Il voulait apprendre et le club de duel était un endroit idéal pour cela. Il n’avait pas peur des coups, il voulait comprendre, écouter, étudier. Car si il ne finissait pas auror, il voudrait, dans tous les cas, manier la baguette à la perfection. Il avait au moins un but : tenter de retrouver sa sœur.
La démonstration qui suivit le laissa émerveillé. Il espérait un jour atteindre ce niveau.*

Calé contre un mur, Hope à ses côtés, il ne lui répondit pas tout de suite. Trop impressionné pour oser lâcher du regard la valse de sortilèges qui dansaient devant ses yeux. Au bout d’un moment, le jeune homme se rappela de la question de son amie et sans tourner la tête lui répondit avec un grand sourire :

-        Non… Ca m’impressionne surtout… J’espère un jour atteindre leurs niveaux ! C’est du grand art !
Revenant à la réalité, il se tourna tout de même vers son amie :
-        Ca me fait plaisir que tu sois là, ne t’inquiète pas, ça se passera bien et n’oublie pas : si tu as l’occasion de m’attaquer, n’hésite pas. Je te connais, l’amitié t’es précieuse et je ne t’en voudrai absolument pas.
Daemon fixa à nouveau son regard sur le duel, espérant se faire remarquer lors de son combat malgré tout. Il voulait montrer ses capacités et que toutes les heures qu’il avait passé à s’entraîner n’avait pas été vaines…

Amelia E. Blackstone

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Cours de duels


rp commun


La présence de ce mangemort dans la salle la mettait extrêmement mal à l'aise et elle ne cessait de jeter des coups d'oeils dans sa direction. Fréquemment, chaque fois qu'elle voyait une de ces silhouettes, une vague de frissons la prenait. En général elle évitait de croiser ces individus. Elle avait vu Hope Travers arriver dans la salle et celle-ci semblait elle aussi mal à l'aise. Elle la vit lui jeter un coup d'oeil mais sans venir la voir et elle comprit pourquoi. Amélia resta elle aussi dans son coin, attendant que les autres élèves arrivent. Elle se contentait d'observer au milieu de tout le monde sans se faire remarquer – ce qu'elle savait si bien faire. La plupart des élèves autour d'elle n'était pas de son sang, de son rang, donc elle s'efforçait encore plus se jouer à l'invisible histoire qu'on oublie sa présence. Mais quelle idée stupide avait-elle eu de venir assister à ce cours de duels  où elle ne sentait pas à son aise ? Parce qu'elle désirait apprendre à s'armer contre les dangers éventuels qui l'attendait hors de ce cours... Mais aux côtés de ces gens, pouvait-elle vraiment apprendre correctement ?! Elle était si angoissée ! Il y avait Daemon plus loin, auquel elle adressa un léger sourire mais sans s'approcher.   Et puis, elle n'en eut pas le temps car il fut bousculé brutalement et perdit l'équilibre un instant avant d'être secouru par Hope qui se précipita à son aide.

Quand Marcus Parkinson prit la parole pour s'adresser à eux, Amélia sentit son estomac se nouer d'angoisse en entendant les mots « le seigneur des ténèbres attends l'excellence de vous »... Quelque part, quelque chose au fond d'elle grinça des dents. Ce n'était pas pour le seigneur des ténèbres qu'elle voulait apprendre et donner le meilleur d'elle. C'était pour elle-même. C'est alors qu'elle aperçut Lily-Rose Parkinson entrer dans la salle et alors son visage s'éclaira d'un franc sourire. Ah, au milieu de toutes ces personnes dont elle se méfiait, Lily-Rose était bien quelqu'un en qui elle avait confiance. Levant la main brièvement, elle lui adressa un signe pour la saluer. Amélia commençait rapidement à déchanter et à penser qu'elle n'aurait pas dû venir. Au milieu de tous ces gens elle se sentait si déplacée. Elle savait qu'elle valait autant que chacun d'entre eux sinon plus, mais même la présence de Daemon plus loin ou Lily-Rose ne parvenait à la convaincre maintenant qu'elle n'aurait pas dû repartir en silence de la pièce. Et si elle reculait doucement jusqu'à la porte... ?

Le combat qui s'ensuivit entre la personne masquée (dont elle reconnut la voix comme étant Lestrange) lui fit venir des frissons. Si le discours de Rosier lui avait donné un mauvais goût de ce qui était attendu, la dureté et la violence du duels lui donnait des frissons dans le dos. Mais elle s'efforça de regarder avec précision, attention comment se déroulait le duel. La démonstration était saisissante. Amélia ne quittait pas des yeux les duellistes. Elle ne pouvait s'en empêcher. Elle les regardait tour à tour, comme hypnotisée, apeurée aussi mais souhaitant être capable de se battre ainsi un jour. Elle restait toujours dans son coin à observer, sans pouvoir bouger d'un millimètre et ayant même peur de s'avancer.


Codage par Libella sur Graphiorum

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Marcus souriait sous son masque, il posa les yeux un long moment sur sa fille Lilly-Rose, un sourire sincère, paternaliste qu'elle pourrait discerner sans mal même avec son masque. Car Marcus portait aujourd'hui un masque, un masque au sens propre mais aussi un sens figuré, un masque de loyauté envers Voldemort qu'il n'estimait plus. Celui-ci avait eu le pouvoir et qu'en était-il advenu ? Les Sorciers avaient ils pris de l'importance ? Non. Les Sangs-Purs vivaient ils mieux ? Non. Voldemort pouvait il assurer le meilleur avenir possible pour ses filles ? .... Non sans aucun doute.

C'est dans cet esprit que Marcus s'inclina respectueusement face à ses adversaires qui s'en étaient déjà pris l'un à l'autre en oubliant presque Marcus. Cela surprenait quelque peu Marcus de la part de Maximilian qu'il savait être un Auror de renom. Alors Marcus avait la certitude qu'il s'agissait d'une ruse et qu'il était bien attentif aux actions de son collègue. Alexander quant à lui avait l'air beaucoup plus passionné par son combat, presque en transe, presque dans un autre monde et cela pouvait peut-être lui faire oublier qu'il n'y avait pas qu'un adversaire. Il était temps pour le professeur Parkinson de rentrer en piste.

" INCARCEREM !"

Le sort fut hurlé par le sorcier qui savait très bien utiliser les sortilèges informulés mais pour la démonstration, il allait se contenter de ça... ou pas. Alors que les cordes finissaient à peine de filer vers Alexander un léger mouvement de baguette de la part de Marcus et un autre sort allait sortir. Un dragon de feu sortit de sa baguette Un feudeymon se déversa alors en dehors de la baguette et en poussant un rugissement féroce emplit bientôt la majorité de la Grande Salle.

Marcus était connu pour être un élémentaliste très doué avec le feu et le Feudeymon était une de ses spécialités et on le connaissait bien pour cela. Alors le dragon était parfaitement maîtrisé pas comme celui qui avait dévasté la Salle sur Demande il y a quelques années. Le dragon frôla la tête de certains élèves avant de fondre sur Maximilian. Les yeux de Marcus était rivés sur Maximilian et le sortilège de fin d'incantation était sur le bout de ses lèvres si il voyait que l'Auror n'avait pas vu l'attaque arriver. Il en doutait mais il était prêt. Il était toujours prêt.

Alexander C. Lestrange

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Dans un craquement sinistre, la chaise se brisa révélant des sursauts d’épaules, la surprise et la peur sur les visages d’élèves plus jeunes. Je la sentais s’emparer d’une bonne partie de l’assistance, l’atmosphère devenant plus lourde et derrière le masque j’eus un léger sourire me rendant presque trop heureux de l’en ressentir. Une émotion d’excitation fourmillait dans mon ventre. Diantre, peu dans cette pièce devaient connaitre cette ambiance guerrière tel que Samaël. Pour la plupart, aucun n’avait vécu la guerre, la bataille sévissant quelques années plus tôt. Ils étaient tel des poussins sortis d’un œuf dont tout resta à faire.
Je ne remarquais aucun visage ni regard en particulier discipliné, concentré à respirer calmement évitant tout mouvement de trop qui me fatiguerait.

Rapide tel l’éclair et comme je m’y attendis, il évitait mon attaque. J’eus aussitôt un dédain de surprise lorsqu’un je me fis légèrement éblouir d’un rayon reflété et se dirigeant dans ma direction.

Enfant, mes paires à Poudlard n’avaient pas cessé de me prénommer « le fuyard » puis, rigolant parce que je préférais esquiver les sortilèges au lieu de les affronter. Petit surnom désagréable, mais dont aucun ne connaissait sa réelle mesure des entraînements dirigés par ma tante et mon oncle à aussi jeune que mes sept ou huit ans. Le réflexe ainsi d’agile guerrier dans l’âme, je propulsai, d’un coup de baguette magique, ce masque étant miens contre le rayon magique. Je roulais ensuite vers l’avant hors de la trajectoire du lustre m’écorchant malgré tout le bras droit, le vêtement fichu. Je n’en ressentais ni la douleur ni le sang probable giclant après leur rencontre avec un ou deux diamants coupants, mais sans pouvoir en faire autant que ma chère Morgana.

Sans crier gare, je n’eus pas le loisir de prendre racine pour cause de ces chaines que j’apercevais dirigées vers moi. Merlin pestais-je à part moi tout en lançant un rapide sortilège avifors qui transforma les chaînes en de petits oiseaux inoffensifs s’envolant avec légèreté pour aller se percher par-ci par-là au-delà des murs de la grande salle.

Ensuite, je soupirais à l’apparition du dragon de feu. Il n’a pas pu s’en empêcher songeais-je dans un roulement des yeux au ciel et un petit rire. Je savais que Marcus le contrôlait parfaitement et que Maximilien n’en ferait rien. Je préférais, néanmoins, éviter de tâter le dragon – si vous me permettez l’expression pourrie – d’un élève bêta maladroitement blessé. Alors, c’était confiant en mes capacités que je fis apparaître mon patronus.

Une lueur bleue vaporeuse, de prime abord, sortie d’entre ma baguette magique en bois de rose . Peu à peu, l’aspect flou pris la forme fidèle d’un renard qui alla se poster sur l’estrade de duel le dos rond tout en grognant de ses dents tel un véritable le ferait.

Ressentant aussitôt le passage de mon énergie dans mon corps, j’écartais les jambes pour bien me maintenir en place et, ainsi, éviter de chanceler concentré à contenir le dragon de feu hors de la portée de ces jeunes blancs becs trop peu expérimentés.

L’énergie d’un patronus était immense, ce dernier nourri par des sentiments positifs. Et quels sentiments que ceux de ma famille, ma fille Ayla même ici présente.


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Maximilian observait attentivement son collègue Auror, Marcus, alors qu'il se lançait à son tour dans la bataille. Cette démarche n'était pas surprenante pour Maximilian, qui s'attendait à ce que Marcus souhaite l'affronter en personne. Cependant, au lieu de susciter la déception, cela ajoutait un élément imprévisible au combat. Un sourire déterminé se dessina sur le visage de Maximilian. Marcus invoqua un Feudeymon, un puissant sortilège de magie noire plutôt inattendu de la part d'un Auror. Maximilian, professionnel averti, vérifia rapidement s'il pouvait maîtriser la créature avant de décider de poursuivre le combat. Il ne voulait pas être pris au dépourvu, surtout face à un adversaire aussi redoutable que Marcus.

Pendant que Maximilian prenait ces précautions, Alexander concentrait ses efforts sur la défense. Réussir à invoquer son Patronus était une nouvelle encourageante. Maintenant, l'étape suivante était de vaincre le redoutable dragon de feu qui les menaçait. Maximilian décida qu'il fallait trouver un moyen d'occuper le Feudeymon durant ce temps. Observant le ciel artificiel au-dessus de Poudlard, Maximilian repéra la pleine lune, un ciel sans nuages. Une idée germa dans son esprit. Un peu de pluie pourrait être bénéfique pour contrer les sortilèges de feu. Cependant, avant de mettre ce plan en action, il devait distraire le Feudeymon. Il invoqua deux détraqueur quil laissa assez éloigné du patronus pour ne pas les perdres, Maximilian savait que ces créatures, insensibles au feu, seraient idéales pour attirer l'attention du Feudeymon dans un piège.

La stratégie se dessina ainsi dans l'esprit de Maximilian : occuper le Feudeymon avec les Détraqueurs, créer un environnement pluvieux pour affaiblir les attaques de feu et éteindre le feudeymon, ensuite, engager Marcus dans un duel digne d'un affrontement entre Aurors. La bataille magique s'annonçait complexe, mais Maximilian était prêt à faire face à ces défis imprévus avec toute la finesse stratégique dont il était capable. Maximilian, tout en mettant en place son plan élaboré, s'assura que chaque détail était pris en compte. Il évalua la situation, la position des Détraqueurs, la réaction potentielle du Feudeymon, et la dynamique du duel entre Marcus et lui-même. Maximilian donna un signe discret, et les Détraqueurs, invoqués à sa demande, se dirigèrent silencieusement vers le Feudeymon. Leur nature sombre et glaciale contrastait fortement avec la chaleur intense émanant de la créature de feu. Maximilian espérait que cette opposition attirerait l'attention du Feudeymon, le forçant à dévier de son objectif initial.

Le Feudeymon, attiré par la présence des Détraqueurs, commença à dévier de sa trajectoire initiale. Maximilian profita de cette opportunité pour ajuster sa position, prêt à lancer le sort au moment opportun. Une fois le Feudeymon attiré dans les airs par les Détraqueurs, le directeur de la justice magique prononça la formule "Meteorribilis" dans le ciel de Poudlard, faisant s'écrouler des trombes d'eau sur toutes les personnes présentes dans la salle. La pluie commença à tomber, formant un rideau, éteignant les flammes qui animaient le sortilège de feu. C'était le signal que Maximilian attendait. Il concentra son attention sur Marcus, prêt à engager le duel. Transplanant autour de lui, attaquant et se déplaçant avec agilité, il utilisa également les Détraqueurs pour harceler Marcus, rendant l'affrontement encore plus intéressent.

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