@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Revirement de situation FB Juin 2001 PV Hope
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Callista Travers
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Revirement de situation


@Hope Travers

Quelques semaines plus tôt, les vacances scolaires venaient de débuter et par la même occasion le début des soirées mondaines et tout autres choses s’y rapportant. Callista avait fait en sorte de remplir convenablement et correctement son agenda. Elle avait choisi le plus de soirée possible en la présence de la famille Fawley avec qui elle avait pu décrocher des fiançailles avec le cadet. Hope l’y avait accompagné, et contre toute attente, elle s’était plutôt bien comportée à chacune d’entre elle.

Par conséquent, et ce après insistances, elle avait accepté que sa fille se rende au chalet d’été avec quelques amis, et elle lui avait donné le double des clés, sans pour autant lui faire part de diverses recommandations. Cela lui permettrait de souffler un peu, le temps d’obtenir un peu de tranquillité, et de véritables vacances. Elle n’avait pas été très enthousiaste, mais vu l’effort de sa fille, elle avait quand même accepté, lui faisant également part du fait qu’elle la rejoindrait également peut-être quelques jours plus tard.

Quelques jours après, après avoir réglé les nombreuses affaires qui l’avaient retenu ici, elle entreprit de fermer boutique et de se rendre au chalet, pour y rejoindre sa fille, pour des vacances bien méritées. Elle était bien loin de se douter, de ce qu’elle allait découvrir. Une fois arrivée sur les lieux, elle fut accueillie par l’un des domestiques, qui s’était empressée de prendre ses affaires et qui semblait avoir le visage des plus pales, ce qui n’était guère habituel. Etrange ! Elle n’en fit pas pour autant attention et elle entreprit une fois à l’intérieure d’appeler sa fille « Hope, c’est votre mère, je suis enfin arrivée ! où êtes-vous ? » questionna-t-elle attendant patiemment une réponse (réponse qu’elle n’aurait pas).

Elle se demandait à ce sujet si les amies de sa fille étaient encore présentes ou bien parties, elle ne tarderait pas à le découvrir.
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@"..." & @"..."
Les vacances scolaires riment avec éloignement et solitude. Mon frère est en stage, Ruby est loin de moi alors que notre rapprochement est récent. En plus, j’ai dû suivre ma mère pour rencontrer mon fiancé durant des soirées mondaines atroces. Des calvaires durant lesquels j’ai dû faire bonne figure. Me comporter presque comme la parfaite sang-pur. Ma mère connaît mon avis sur les fiançailles mais en public je me tiens correctement. Préserver l’image de la famille est bien trop ancré en moi pour que je puisse m’en détourner. Je me suis donc bien tenu, assez pour que ma mère accepte de faire un pas vers moi. Un geste suffisamment exceptionnel pour me surprendre. Elle a approuvé ma demande de passer quelques jours dans notre chalet d’été en dehors de sa présence. Juste avec des amis. Je m’attendais à un non catégorique sans la moindre discussion possible. Lorsque j’ai entendu la réponse positive, je me suis demandé quelques instants si je ne rêvais pas. Mais non. J’ai récupéré les clés du chalet et j’ai invité des amis à venir. Tout était prêt le jour j. Une soirée tranquille en perspective.

L’insouciance de l’adolescence qui ne prévoit pas tous les détails. Qui n’anticipe pas que les amis vont inviter des amis qui en invitent d’autres. Comment passer de quelques personnes à beaucoup de personnes. Rien de flagrant au départ en réalité. La soirée se passait bien, je buvais et discutais. Pas d’alcool car je n’en consomme jamais. Enfin c’est ce que je pensais. J’ai commencé à me sentir bizarre. La tête qui tourne, envie de vomir. De plus en plus de personnes ont commencé à arriver, à mettre de la musique de plus en plus forte. Moi j’étais condamné à rester dans la salle de bain en entendant des bruits de casse, la musique, des cris. La tête qui tourne, l’impression que l’ensemble de mes entrailles veut sortir de mon corps. J’ai finit par comater n’ayant plus aucune conscience de ce qui se passait autour de moi. Juste subitement le silence dans la maison, une domestique affolée qui se tient près de moi. Puis plus rien. Jusqu’à ce qu’une voix me réveille. Réveiller est un grand mot. Sortir de l’inconscience la plus complète serait plus adapté. Ma tête me cause d’horribles douleurs, tout mon corps semble douloureux. Incapable de bouger et ma bouche est juste pâteuse à souhait. Alors je ne réponds pas, tentant déjà de recoller les morceaux.

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@Hope Travers

Après avoir terminé sa journée à la boutique, Callista avait fermé cette dernière pour y retrouver sa fille au chalet, la deuxième résidence du couple Travers à l’occasion des vacances. Elle avait autorisé sa fille à s’y rendre quelques jours plus tôt avec des amis, et pour l’heure, elle était bien loin de se douter de ce qu’elle allait découvrir et dans quelle circonstance elle allait découvrir sa fille. Elle avait bien mérité ses vacances, elle était donc plutôt contente de fermer et de s’en aller, elle allait enfin pouvoir se détendre et profiter de sa famille. Quelle hypocrisie !

Ni une, ni deux, elle entreprit de transplaner et d’ouvrir la porte du chalet. Elle fut accueillie par un domestique qui le teint plutôt pâle, lui avait pris convenablement ses affaires. Elle se trouvait encore dans le hall d’entrée lorsqu’elle entreprit d’appeler sa fille. Pas de réponse, elle devait soit être dehors ou occupé pour le moment. De ce fait, elle s’empressa de rejoindre la pièce de vie pour s’y installer et se servir un verre, mais elle crut littéralement tomber dans les pommes lorsqu’elle vit l’état de cette pièce. Les tapis étaient tachés, des décorations avaient été dérobés ou encore cassées. Par ailleurs, l’endroit était tout particulièrement salle et épouvantable.

Il y avait encore de la nourriture, des boissons de partout si ce n’est qu’il y avait également de l’alcool et des substances des plus étranges à divers endroits de la pièce, cela sentait le renfermer et de la fumée comme l’odeur d’une ou plusieurs cigarettes magiques. Elle imaginait dès lors parfaitement la chose, il n’y avait pas eu seulement quelques copines ici mais toute une flopée, si ce n’est des copains, elle ne put s’empêcher d’hurler dans toute sa splendeur et avec force « HOPEE, QUE S'EST-IL PASSER ICI » dit-elle en se tournant également vers le domestique « J’espère que vous avez une explication ? » lui demanda-t-elle sans attendre.

« Madame, votre fille m’a ordonné de ne rien dire » dit-il avant de se faire couper la parole « Je vous écoute, dites-moi tout, ma fille n’est pas votre supérieur à ce que je sache » ajouta-t-elle « Mademoiselle n’est pas sortie de sa chambre depuis hier soir » ajouta-t-il sans attendre. Callista entreprit de se diriger vers la chambre de la concerner avec hâte et énervement. Elle n’entreprit même pas de frapper et elle entreprit de rentrer dans sa chambre, et de se diriger vers le dressing puis la salle de bain lorsqu’elle ne la vit pas.

C’est là qu’elle la vit inerte, et allonger sur le sol, inconsciente, sans attendre, elle entreprit de se rapprocher d’elle et de s’agenouiller « Franck, appelez un médecin » dit-elle sans attendre, puis elle reprit « Hope, Hope vous m’entendez ? » demanda-t-elle tout en essayant de faire reprendre conscience à sa fille en essayant de la stimuler en lui caressant dans un premier temps le visage, puis tout en essayant de prendre son pouls, par chance, elle respirait encore, elle était partiellement soulagée.

Le domestique arriva ensuite, confirmant avoir appelé le médecin et soulevant la jeune maîtresse jusqu’à son lit suite aux ordres de Callista. Elle n’avait plus qu’à attendre en espérant que la situation n’allait pas s’empirer.
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@"..." & @"..."
Le mal à la tête est omniprésent. Il est bien difficile d’ouvrir les yeux alors que j’ai à peine conscience de mon environnement. Une sorte de brume qui m’enveloppe et dans laquelle je ne sais pas m’échapper pour l’instant. Une sorte d’inconscience douloureuse. Une voix m’en a sorti un instant mais j’y suis rapidement retournée. Il me semble entendre des hurlements. La réalité? Une manifestation douloureuse de la résonance de ma tête? Tout est ainsi très flou et très douloureux. Je gis sur le sol de la salle de bain quand je sens un contact avec moi. Comme si on me touchait réellement. J’entends une voix me parler et avec ma bouche pâteuse, je tente une réponse. Mes lèvres bougent mais aucun son ne sort. Tout semble bloqué dans cette pâte présente dans ma bouche. Je me sens soulevée et de faibles gémissements sortent de mes cordes vocales. Les douleurs qui se font plus fortes dans mon crâne et la nausée m’envahit comme si j’étais sur un bâteau. Mais cette fois c’est les relans de l’alcool. Je n’ai presque aucun souvenir de cette soirée pour l’instant.

La nausée devient de plus forte alors que je suis posée sur le lit. Cela me permet au moins de reprendre conscience, de refaire surface avec la réalité. Un retour brutal alors que je finis par me tourner difficilement sur le côté. Une forme d’urgence qui s’évacue sans que je ne puisse contrôler l’orientation. Pile sur ma mère. Mon cerveau met de longues secondes à assimiler l’information et à quel point elle va vouloir m’assassiner. La bonne nouvelle est que je suis désormais bel et bien consciente. Suffisamment pour me rendre compte de mon état, de ce que je viens de faire et de la présence de ma mère. Je remets immédiatement ma protection, mon visage redevient sec. Enfin autant qu’il peut l’être dans mon état. Ma main se porte à ma bouche alors que mon ton sonne presque comme un reproche. “Qu’est ce que vous faites là?” Les reproches vont nécessairement arriver et je ne suis pas en état de les entendre. J’attrape un des coussins pour le mettre sur ma tête. La luminosité de la pièce me brûle les pupilles.



Qui sera visé?:

Polynectar
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Polynectar

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Le membre 'Hope Travers' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé à 6 faces' :
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@Hope Travers

La découverte de l’état de sa maison, puis celui de sa fille eut tout bonnement pour effet de la mettre hors d’elle intérieurement, mais d’un point de vue extérieure, elle entreprit de faire tout son possible pour rester le plus calme possible. Afin de garder ne serait-ce qu’un peu le contrôle, elle n’avait encore jamais en réalité dû gérer ce genre de situation. En même temps, Aléjandro n’était encore jamais rentré ainsi à la maison, tout comme Keylian, était-ce en réalité une chance ou bien une malédiction, elle l’ignorait encore, pour l’heure, elle se devait de faire tout son possible pour réveiller sa fille et s’assurer également de son état de santé.

Elle avait beau tenté de la stimuler pour le moment, il ne se passait rien, elle s’empressa un brin stresser et paniquer d’ordonner à son majordome et domestique d’appeler un médecin, pendant ce temps, elle tenta d’adopter une tout autre approche. Elle était encore bien loin de se douter qu’elle allait recevoir les fruits de la soirée arroser d’Hope sur elle. Ni une, ni deux, elle ne put ni l’éviter ni l’anticiper, le vomit d’Hope entreprit de terminer sa course sur son tout nouveau tailleur, par chance, elle avait manqué le visage, Callista fut surprise et encore moins comment réagir, avait-elle fait exprès ? Probablement que non, mais encore une fois, elle n’avait encore jamais réellement vécu cette situation.

« Ce n’est pas vrai, il était tout neuf, je l’aimais bien » dit-elle avant de reprendre tout en quittant sa veste pour répondre à Hope qui venait de lui demander ce qu’elle pouvait bien faire ici sur un ton remplit de reproche « Comment cela qu’est-ce que je fais la jeune fille » demanda-t-elle avant de reprendre « à ce que je sache, je suis ici chez moi, je n’ai donc pas à vous prévenir de mon arrivée, bien que je ne vous l’eusse point caché pour le coup » dit-elle sans attendre. Elle s’empressa de marquer une pause pour tenter de se calmer et afin d’obtenir des réponses bien qu’elle avait intérieurement très envie de l’assassiner, « Que s’est-il donc passé ici ? » demanda-t-elle avant d’être interrompue par le médecin.

« Bonjour, puis-je en amont compter sur votre discrétion, ce qu’il s’est passé ici et ce qu’il va se passer ici doit rester ici, je vous payerai en conséquence, bien évidemment » dit-elle sans attendre, elle reprit « Merci, je vous laisse commencer, Frank pourra tout vous expliquer, car il était là, personnellement je viens d’arriver et j’ai découvert ma fille dans cet état, pourriez-vous m’assurer qu’elle aille mieux et bien ? » demanda-t-elle sans attendre, puis, elle reprit « Nous reprendrons cette conversation plus tard » dit-elle à sa fille, tout en s’éloignant un peu et tout en laissant faire le médecin faire son travail.
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Je suis encore totalement dans les vappes. Je suis certes réveillée et de nouveau dans une semi-conscience mais tout me semble être dans une forme de brouillard. La présence de ma mère à mes côtés est tout sauf une bonne nouvelle. Elle ne pouvait pas tomber au plus mauvais moment vu mon état. Je sais qu’elle ne saura que m’enoncer des reproches et me sermonner car mon comportement n’est pas digne de celui qu’elle attend. Elle n’a que des règles de conduite à suivre à la bouche et les fiançailles qui m’attendent. Je dois être la parfaite fille sang-pur et ne surtout pas énoncer mon propre avis ni commettre un quelconque acte qui puisse venir entâcher le nom de notre famille. Je ne le veux pas non plus d’ailleurs mais cela ma mère est bien incapable de s’en rendre compte. En sa présence, je deviens un véritable hérisson dont le seul souhait est de se rouler en boule en guise de protection et de piquer tous ceux qui approchent et surtout elle d’ailleurs. Sa réponse est encore une forme de leçon de morale, venant prouver ce que je pense. Elle ne manifeste aucune tentative de compréhension, juste une demande d’information sur ce qui s’est passé afin de savoir quels reproches m’adresser. D’ailleurs sa première réaction face à mon réflexe nauséeux est une preuve de son réel manque d’intérêt à mon égard. Elle se soucie bien davantage de l’état de son chemisier que de mon état. Bien qu’elle ait tout de même mandaté la venue du médecin. Je m’en rends à peine compte alors que j’ai l’habitude depuis des années de ne pas compter réellement à ses yeux. Ce n’est pas pour rien qu’avec mon frère Keylian nous avons appris à ne compter que l’un sur l’autre. Il est la seule personne à qui je peux me confier depuis que je suis toute petite et il est le seul à savoir absolument tout de moi, même les secrets que je cache. J’ai une confiance absolue en lui alors que notre mère ignore tout de moi. Elle a toujours consacré l’entiereté de son attention à mon frère aîné et je suis devenue intéressante uniquement depuis sa décision de me fiancer.

Le médecin arrive au bon moment, m’évitant pour l’instant de répondre à la question de mère alors que je ne suis pas en état. Il vient m’ausculter tout en me demandant ce qui s’est passé. Je me renferme dans le mutisme alors que je vois ma mère qui ne rôde pas très loin. Ses oreilles doivent traîner à la recherche de la moindre information. Il me fait boire une potion alors qu’il continue ses questions. Nos regards respectifs se tournent vers Frank. Lui dans une quête de compréhension et moi dans une supplication au silence. Un instant, je vois dans ses yeux qu’il est pris entre la consigne donnée par ma mère d’expliquer et ma volonté qu’il se taise. Une situation complexe mais il finit par expliquer tout de même. Heureusement qu’il ne sait pas tout. Il a vu le résultat mais sans savoir à quel point la situation m’a échappé. Les invités supplémentaires, l’alcool non prévu… Tant de choses que je n’ai absolument pas contrôlé. Frank a un air désolé dans ma direction tout en prenant la parole. “Mademoiselle a bu bien plus que de raison hier soir et elle a fini inconsciente en raison de la quantité d’alcool ingérée. J’ai veillé sur elle cette nuit m’assurant que son état ne s’aggrave pas après qu’elle m’ait interdit de prévenir quiconque." Au moins, il n’a pas parlé du surplus d’invité ni des raisons pour lesquelles la maison a fini dans un état déplorable. Je n’ai d’ailleurs aucune idée à l’heure actuelle de l’état du salon.

Le médecin reprend la parole. “La potion que je lui ai donnée va l’aider à reprendre des forces et va calmer les nausées. Son état n’est absolument pas préoccupant. Un peu de repos et elle sera de nouveau en pleine forme”. Le discours est rassurant et il commence à ramasser ses affaires. Il ajoute alors dans ma direction. “Cela vous servira d’expérience jeune fille, ne recommencez pas à boire autant. Je vous laisse entre les mains de votre mère qui va veiller sur vous”. Je grommelle alors dans ma barbe. “Comme si ma santé l’intéresse réellement”. Lui aussi se met aux discours moralisateur sur l’alcool. Dire qu’en réalité je ne bois jamais. Les souvenirs me reviennent progressivement en mémoire. L’arrivée imprévue de Félicia et de ses amis, la fête qui dégénère. Je ne me souviens pas avoir bu, en tout cas pas volontairement. Il va falloir que je lui parle, que je comprenne alors que nous ne sommes que des connaissances.La voix du médecin retentit à nouveau alors qu’il récupère son paiement. “Vous pouvez compter sur ma discrétion”. C’est sûr que l’argent aide. Je me roule en boule afin de tourner le dos à ma mère tout en remettant le coussin sur ma tête. J’espèyre qu’elle va comprendre le message et me laisser tranquille. Je sens les effets de la potion venir apaiser les nausées. Pourtant, je me sens encore toute cotonneuse et le monde autour de moi me semble encore flou. La moindre lumière ou bruit est encore fort désagréable. Je veux tout simplement oublier et ne surtout pas repenser à comment je m’en suis retrouvé là. Je n’ai aucune envie de discuter avec ma mère et de l’entendre me dire à quel point mon comportement la déçoit. Elle ne comprendra pas de toute manière.

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@Hope Travers

Auprès de sa fille, Callista tentait de comprendre, mais pour cela, elle se devait de la réveiller. Hurlant littéralement sur le domestique, ce dernier s’empressa d’appeler le médecin, elle aurait pu en attendant le faire parler, mais elle désirait entendre tout ce qu’il s’était passé ici de la bouche du domestique mais de sa fille afin de justement pouvoir constater de l’ampleur des dégâts mais également pour la réprimander davantage et voir si elle pouvait apprendre littéralement de ses erreurs.

Cette réponse, elle l’attendait, mais à la place, elle eut droit à des vomissements et non pas à coter d’elle, mais sur elle, littéralement et sur le chemisier qu’elle chérissait temps. Elle ne put s’empêcher de laisser échapper un commentaire et de lui répondre ; tout en ajoutant qu’elle désirait obtenir des informations avant d’être interrompue par le médecin. Elle s’empressa de lui dire bonjour tout en lui demandant de la discrétion, il serait bien évidemment payer en conséquence. Elle s’éloigna, invitant Franck à expliquer la situation tout en disant à sa fille, qu’elle reprendrait cette conversation plus tard. Le regard remplit de reproche.

Comme elle s’en doutait, sa fille avait un peu trop bu. Mais elle n’en avait pas appris davantage, elle vit le médecin lui donner une potion, intérieurement, elle se sentit malgré tout un peu soulagée, mais elle était toujours en colère, elle paya grassement le médecin, pour donner suite à son intervention, elle remercia le médecin, puis elle regarda Franck et sa fille. « Bien, à présent, qui de vous deux, compte me dire la vérité ? » dit-elle sans attendre avant de reprendre « Je suppose que tu n'es pas toute seule à l’origine de tout cela, je t’en prie éclaires-moi » conclut-elle sans attendre.

« Qui était présent ici à l’exception de vous deux, hier soir ? » conclut-elle sans attendre.
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Le  médecin est là et mes explications relèvent du minimum syndical. Il a uniquement besoin de savoir que j’ai effectivement trop bu. Il part et je veux être tranquille pour récupérer. De toute manière, elle ne comprendra pas. Elle ne comprend jamais et ne cherche jamais à comprendre. Je me suis donc tourné de l’autre côté, mettant le coussin sur ma tête. Un signe évident que je veux qu’elle parte mais elle ne semble pas comprendre. Elle recommence avec ses questions, demandant à Frank et moi de dire la vérité sur ce qui s’est passé. Elle suppose que je ne suis pas seule à l’origine de cela. Un instant surprise qu’elle ne se contente pas de me punir ou de me penser la seule coupable. Malgré la potion, le mal de crâne résonne toujours dans ma tête, me rendant encore plus sensible. Je jette un regard à Frank, l'enjoignant à se taire alors que je prends la parole.

Comment ça tu ne m'accuses pas directement? Pour une fois, tu ne m’estime pas immédiatement coupable? ”. L’ironie est présente dans ma voix. Je poursuis alors que la colère et la honte sont les sentiments principals que je ressens. “Comme toujours, je vais te déçevoir. De toute manière, je ne sais faire que cela. J’ai ramené de l’alcool alors que je savais très bien que c’est interdit. J’ai trop bu et donc je ne me souviens pas de ce qui s’est passé après. Ce n’est pas plus compliqué que cela”. Je suis agressive mais c’est une forme de protection alors que je ne peux avouer que je me suis laissé avoir. Je ne sais pas totalement ce qui s'eest passé mais je me souviens de l'arrivée imprévue de Félicia. Des brides de souvenirs reviennent au fur et à mesure dans ma mémoire. La certitude d'avoir vu un souvenir de satisfaction sans réellement pouvoir remettre toutes les pièces du puzzle en place. Je refuse de me plaindre de cela alors que je ne comprends pas pourquoi elle a décidé de squatter ma fête. Nous ne sommes pas des amies ni réellement proche en réalité. Je ne suis pas du genre à boire de l’alcool et je suis presque certaine de ne pas avoir bu volontairement. Normalement, je ne bois jamais, préférant les soirées tranquilles avec mes amis. Je suis certaine que ma mère ne me connaît pas et donc elle ne pourra que me croire. Je ne suis de toute manière qu’une déception pour elle. Une de plus. “Bon c’est quoi ma sanction? Que je puisse me reposer”. Je me tourne à nouveau vers le mur, refusant de lui montrer les larmes qui veulent s’accumuler sur mes yeux.

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@Hope Travers

Le medécin était parti. Hope était tiré d’affaire, tout du moins pour le moment. Elle ne savait absolument plus quoi en penser, mais rapidement, elle entreprit d’interroger à la fois le domestique et Hope pour obtenir le fin mot de toute cette histoire. En seulement quelques secondes, elle venait d’exiger des réponses, rien que de penser à tout cela l’énervait au plus au point, tout comme, elle commençait à vraiment ressentir divers maux de têtes rien d’imaginer en quelque sorte le pire. Même si cela ne pouvait en réalité pas être « pire ». Callista avait été jeune par le passé, et elle savait parfaitement qu’une gueule de bois n’arrivait en réalité jamais seule, elle s’empressa de demander à Hope de lui dresser une liste de toutes les personnes conviées ici, afin de connaître leur nom et probablement afin d’écrire à leur famille pour leur faire part de son mécontentement et pour que des sanctions soient prises à l’encontre de tous vis-à-vis des dégâts qui avaient pu être occasionnés ici.

Que diable allait-elle pouvoir bien raconter à William, elle l’ignorait.  Elle se contentait de regarder activement le domestique, car nul doute qu’elle parviendrait davantage à obtenir des réponses par son biais plutôt que de sa fille ; cette dernière avait regardé le majordome afin qu’il se taise, et elle s’empressa de prendre la parole (sans que pour ce premier point elle ne puisse réagir ou le voir). Elle fut surprise que sa mère ne l’accuse pas directement ou qu’elle la juge directement coupable, elle semblait à bout et en colère. Elle s’empressa de le lui faire remarquer, avant d’exposer machinalement les faits, elle avait invité trop de monde et ramener de l’alcool, cela ne lui ressemblait guère puis, elle s’était effrontée, et elle ne se souvenait absolument plus de rien. Rien qu’en regardant le regard du majordome, elle comprit qu’elle ne disait pas tout, ce qui la surprit davantage c’était de la voir accepter aussi facilement une punition. Elle ne put s’empêcher de soupirer.

« Franck, je réitère ma question qui se trouvait ici hier soir » demanda-t-elle sans attendre « Je vous congédie de suite si vous ne me répondez pas » dit-elle sans attendre. Par peur, Franck s’empressa de répondre : « Des amies de Mademoiselle, et une certaine Félicia Selwyn » dit-elle sans attendre en réponse à sa maîtresse « La jeune maîtresse semblait surprise de la voir » ajouta-t-il tout en baissant les yeux et il s’excusa aussitôt et rapidement auprès de la sa jeune maîtresse également qui devait probablement lui en vouloir.

Elle se retourna ensuite en direction de sa fille, puis elle prit la parole de nouveau « Et si vous me disiez enfin la vérité, avant que je n’utilise du véritasérum ou un sortilège de légilimencie sur vous très chère ? Car même si vous êtes une bonne menteuse, et vous devez probablement tenir cela de moi, je ne vous crois absolument pas. Je doute que vous ayez vraiment eu l’envie de mourir aujourd’hui voyez-vous » conclut-elle sans attendre, elle attendait à présent des explications, et elle était prête à employer les grands moyens si sa fille ne lui répondait pas convenablement.

Tant pis pour ses proches ou encore pour William, elle était prête à tout pour obtenir la vérité et sauver ses enfants.
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Je voudrais juste qu’elle s’en aille et qu’elle me laisse me reposer pour que je puisse récupérer. Ne surtout pas repenser à cette soirée. Je tente même de dispraître sous la couette afin qu’elle m’oublie et comprenne le message. Je m’affirme prête à assumer la sanction de mes supposées bêtises. Mais rien n’y fait, elle reste et insiste. Elle s’en prend même à notre domestique pour qu’il lui dise qui était là. Je suis déjà surprise qu’il m’ait couverte depuis le départ, me rendant compte qu’il éprouve une affection sincère à mon égard. Franck a un regard désolé dans ma direction alors qu’il n’est pas prêt à perdre son poste pour couvrir mon secret. Il finit par décliner l’identité des personnes présentes la veille et surtout celle de Felicia. Les souvenirs me reviennent en mémoire et en réalité j’ai honte. J’ai bu sans le vouloir réellement, désormais je m’en souviens et j’ai été incapable de répliquer. Je l’ai laissé entrer dans la maison et je n’ai pas su réagir. Je culpabilise énormément mais je ne peux pas en vouloir. Ma colère se dirige vers ma mère qui refuse de comprendre et de me laisser.

Colère qui s’intensifie alors qu’elle me menace d’employer des moyens pour me forcer à dire la vérité. Je me mets alors à hurler. TU NE CONNAIS QUE CELA LES MENACES MAIS TU NE COMPRENDS JAMAIS RIEN. Je ne lui ai jamais crié ainsi dessus et je m’en veux encore plus. Je ne suis pas bien et je n’arrive pas à me maîtriser. Je déteste m’être ainsi laissé marcher sur les pieds et je suis certaine que ma mère va juste avoir honte de moi. Je me lève alors voulant me diriger vers la porte mais à peine debout je m’effondre en larmes. Les nerfs qui lâchent alors que le vase est bien trop rempli. Tu as gagné, tu voulais tout savoir et bah tu vas savoir”. Je m’arrête un instant pour tenter de maîtriser le flot de larmes. “Ta fille est incapable de gérer ses invités, je suis une incapable de toute manière. Je n’ai rien gérer alors que tu m’as laissé la maison et j’ai trop bu..” Ma voix se brise incapable de venir avouer que ce n’était pas volontaire de boire autant. Juste mon incapacité à dire non et c’est encore pire. “Je suis désolé…” J’ai alors la volonté de passer cette porte, refusant d’affronter le regard rempli de honte de ma mère. J’aurais préféré être une adolescente rebelle en cet instant.

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@Hope Travers

Face à sa fille, Callista désespérait d’obtenir un jour des réponses, tout comme elle ignorait encore comment est-ce qu’elle allait bien pouvoir expliquer tout cela à William, à commencer par la gueule de bois de sa fille ou encore comment est-ce qu’elle allait bien pouvoir expliquer à William que leur maison de vacances en montagne avait été saccagé par une bande d’adolescent. Cette dernière semblait déterminer dans son envie de garder le silence, ainsi, Callista entreprit d’employer des méthodes beaucoup moins conventionnelles, en menaçant littéralement leur domestique.

Ce dernier avait fini par se rendre à l’évidence qu’il ne pourrait pas mentir bien longtemps à la maîtresse de maison et protéger la jeune maîtresse en même temps indéfiniment, de ce fait, il s’était empressé de révéler partiellement la vérité en répondant à la question de Callista, sur l’identité des jeunes présents hier à cette soirée. Callista put obtenir grâce à lui, le nom de l’une des jeunes filles, membre de la famille Selwyn.

Callista n’était point ravie de cette révélation, elle entreprit de demander à Franck de partir, sans pour autant le congédier définitivement, il avait quand même répondu à sa question. Elle se devait à présent d’obtenir plus d’informations, et pour cela, il n’y avait que sa fille qui pouvait lui répondre, elle s’empressa de reprendre la parole, en continuant à menacer, car depuis la naissance de ses enfants, il n’y avait pratiquement que cela qui fonctionnait sur eux, elle entreprit donc de menacer Hope et d’utiliser le véritasérum sur elle, si elle ne lui disait pas tout de suite la vérité. Sa patience avait des limites.

Elle s’apprêtait à reprendre la parole, mais sa fille entreprit de crier, en lui faisant comprendre que de toutes manières, elle ne savait que menacer, pour obtenir des choses, et qu’elle ne comprendrait jamais rien. S’en fut trop pour la sorcière qui entreprit de gifler sa fille, elle avait été si impertinente. En revanche, elle n’avait pas pu anticiper le fait qu’elle partirait de cette pièce, elle dut réfléchir et réagir plus ou moins vite « Pas si vite jeune fille, vous n’irez pas bien loin » lui dit-elle sans attendre tout en fermant à clé la porte d’un coup de baguette magique.

Les nerfs venaient de s’emparer de la jeune fille, qui s’était empressée de surréagir et de craquer nerveusement en s’affolant à même le sol et en évacuant toutes ses larmes, de son corps. Décidemment, elle faisait face à des situations plutôt difficiles aujourd’hui, elle était en colère contre sa fille, certes, mais elle ne devait pas oublier qu’elle avait manqué de la perdre, il y a quelques minutes, de ce fait, elle entreprit de se calmer de plus belle. Elle n’avait jamais montré la moindre affection pour ses enfants, à l’exception d’Aléjandro.

Peut-être devait-elle montrer davantage d’affection, sans réfléchir, elle entreprit de se diriger vers sa fille, et de rejoindre sa hauteur, puis contre toute attente, elle s’empressa de l’enlacer, et de lui répondre d’un ton beaucoup plus calme et posé « Je suis déçue certes, mais j’arrive quand même à comprendre que tout ceci n’est pas réellement de votre faute, je vais écrire aux parents de votre amie, j’imagine que c’est elle la principale fautive de votre état » dit-elle calmement avant de reprendre « Je vous laisse vous reposer, je vais faire en sorte de remettre la maison en état » conclut-elle sans attendre. « Si vous avez envie de descendre pour discuter un peu plus tard, vous me trouverez dans mon atelier » ajouta-t-elle « Nous discuterons plus tard de votre punition, car il n’en demeure pas moins que vous avez organisés une soirée sans ma permission alors que vous ne deviez amener ici que deux de vos amis » finit-elle par conclure.

Elle entreprit de quitter la pièce, en espérant pouvoir arranger le domaine avant l’arriver de William d’ici quelques jours.
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Elle montre qu’elle est prête à tout pour obtenir des réponses. Des menaces vis-à -vis du domestique mais aussi à mon égard. Elle est prête à tout pour que je lui dise la vérité. J’imagine que cela n’est que pour mieux me punir. Je n’imagine pas un seul instant qu’elle puisse réellement s’inquiéter pour moi et je finis par m’emporter. Je lui crie dessus alors qu’à mes yeux elle est juste capable de menacer sans chercher à comprendre réellement. La gifle me surprend, venant me figer sur place. Je mets quelques secondes à réaliser ce qu’elle vient de faire. Je veux alors partir et ne pas rester dans la même pièce qu’elle. Je me dirige vers la porte qu’elle ferme à clef. Je me tourne vers elle, les yeux remplis de rage. Elle compte en plus me laisser enfermer dans cette pièce avec elle. Sous l’effet de la colère, je m’effondre au sol dans une crise de larmes. Je me sens seule et incomprise Je ne me sens pas bien alors que les effets de ma cuite sont encore présents. Je veux juste qu’elle me laisse tranquille maintenant qu’elle sait pour la présence de Felicia. J’ai fini par lui dire également. Je m’attends à ce qu’elle me crie dessus, à ce qu’elle punisse mais pas à sa réaction.

Elle me prend dans ses bras. Un geste d’affection inédit alors que jamais elle ne s’est montrée aussi tendre à mon égard. Ou alors cela remonte à ma toute petite enfance et j’ai complètement oublié. Je ne sais plus quoi penser mais cela me calme instantanément. Je suis sous l’effet de la surprise alors qu’elle reprend la parole. Elle manifeste une certaine forme de compréhension qui ne fait qu’augmenter mon état de surprise. Un vent de panique souffle quand elle parle d’écrire aux parents de Felicia. “Ne leur écrivez pas s’il vous plaît”. Je suis certaine que cela ne fera que lui donner encore plus envie de recommencer. Je veux juste oublier et arrêter de penser à tout cela. Je baisse la tête alors qu’elle parle d’une sanction qui m’attend. Je n’ai plus aucune velléité d’énervement ou de rébellion à ce moment. Elle va même remettre la maison en état sans me mettre de corvée pour réparer mes erreurs. Je la regarde totalement hébétée alors qu’elle quitte la chambre. Je rejoins mon lit ou je reste quelques heures. Mon état varie entre un sommeil nécessaire et des moments de culpabilité intense ou je ressasse ce qui s’est passé. Je recherche dans ma mémoire afin de reconstituer cette soirée et je ne peux que me rendre compte que je l’ai laissé faire. Je n’ai pas su lui dire non et j’ai honte de cela. Je finis par sortir de ma chambre, ne voulant pas rester ainsi à ruminer et je la rejoins dans son atelier ainsi qu’elle me l’a indiqué. Je m’adosse contre la porte, la regardant la tête basse quelques instants. “Je suis désolé mère”. Je le ressens réellement alors que la honte est toujours aussi forte.

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@Hope Travers

Alors que sa fille était en train de quitter cette pièce (probablement pour s’enfuir), Callista s’était empressée de jeter un sortilège sur ladite porte pour l’empêcher de s’en aller. Ainsi, rapidement, la porte était fermée à clé, et Hope ne pouvait plus lui échapper, surtout pas maintenant alors qu’elle cherchait à obtenir des réponses et des explications. Cependant, elle n’aurait jamais imaginé voir sa fille craquer ainsi devant elle. Déstabilisée, Callista l’avait été et ce pour la première fois de sa vie (tout du moins en la présence de l’un de ses enfants même si aujourd’hui, l’un d’entre eux en étant l’origine).

Elle ne savait absolument pas comment réagir, mais elle entreprit malgré tout de le faire, se laissant guider quelque peu par son instinct, un instinct plutôt maternel, comme elle aurait pu réagir avec son fils ainé, ce qui la surprit énormément, mais elle entreprit de ne pas en tenir rigueur. Elle entreprit de la rejoindre à même le sol et de l’enlacer (ce qui changeait énormément de son comportement d’il y a quelques minutes où elle avait pu la gifler). Elle entreprit de lui fournir quelques paroles ; cette fois-ci, beaucoup plus douce, et pleine de compréhension. Elle avait malgré tout évoquer une forte possibilité d’écrire aux parents des concernés pour les informer de la situation et surtout ne pas devoir réparer les pots cassés de tout le monde.

Puis, elle entreprit de desserrer son étreinte tout en lui disant qu’elle allait la laisser se reposer à présent, et qu’elle allait faire le nécessaire pour remettre en l’état la maison de vacances, et qu’elle discuterait plus tard avec sa fille, ainsi que de cette punition qui ne tarderait pas à tomber, après tout, elle lui avait clairement désobéi et elle avait été très insolente. Elle lui avait également fait très peur, ceci dit, elle n’était pas encore prête à se l’avouer.

Mais alors qu’elle s’apprêtait à partir, Hope entreprit de la supplier de ne pas écrire aux autres parents, elle se mit à sourire « Nous verrons » ; avant de vraiment quitter les lieux. Laissant ainsi, sa fille seule, comme elle l’avait souhaité.
Lorsqu’elle descendit au salon, elle ne sut directement par quoi ou encore où commencer, bien évidemment, elle n’allait pas ranger cette pièce, cela serait contre sa nature de sang-pur, elle allait sans difficulté demander au personnel de le faire, mais pas sans instruction, ce qu’elle entreprit de faire quelques minutes plus tard, en appelant William et en lui demandant de faire en sorte de nettoyer et d’arranger cette pièce tout en lui dressant un inventaire des plus complets de ce qui avait pu disparaître ou être endommagé.

Elle s’empressa ensuite de se rendre dans son atelier, pour se vider l’esprit, après avoir pris bien évidement du thé. Sa fille l’avait tellement perturbé, qu’elle ne put s’empêcher de dessiner pour laisser sortir sa frustration et son mécontentement, contre toute attente, cela s’était avérée au moins positif sur ses créations. Elle en était plutôt satisfaite. Le calme était de mise dans cette pièce, l’atmosphère se voulait assez détendu et paisible, non seulement pour elle, mais aussi pour les mannequins qu’elle pouvait faire entrer. Il s’agissait de son endroit, rien qu’à elle. Elle avait demandé à sa fille de la rejoindre lorsqu’elle s’en sentirait capable, et c’est ce qu’elle avait pu faire quelques heures plus tard, bien qu’elle restait malgré tout en retrait, près de la porte, elle venait de s’excuser.

Faisant comme si tout ceci était à présent une histoire passé, Callista entreprit de se retourner légèrement et de prendre la parole « Ce qui est fait est fait, l’important, c’est que vous vous soyez rendu compte de votre erreur, à présent, cessez de vous sentir coupable, et surtout, arrêter de vous excuser, ce n’est pas digne de vous, approchez » l’invita-t-elle alors à la rejoindre. Elle s’empressa de lui montrer quelques croquis, « Qu’en pensez-vous ? » lui demanda-t-elle sans attendre, histoire de la faire penser à autre chose.

Puis, elle reprit quelques minutes plus tard, déterminée à finaliser l’une de ses créations qui se trouvait un peu plus loin, une robe de sorcière finement travaillé et très peu voyante, « Pourriez-vous essayer cette robe pour moi et la porter, je vais avoir besoin de votre aide pour la finaliser » lui demanda-t-elle malgré tout poliment, c’était une question, sans réellement en être une, sa fille entreprit de s’éclipser pour aller se changer et lorsqu’elle revint, Callista fut des plus satisfaites de son travail « Magnifique, comment vous sentez-vous ? » l’interrogea-t-elle sans attendre, elle ne pouvait pas finir cette robe sans obtenir quelques réponses. Elle ne désirait point faire des retouches et en refaire encore et toujours.
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L’étreinte de ma mère m’a déstabilisé. Un geste si inattendu que cela a instantanément mis fin à la crise de larme. Il a fallu quelques secondes pour réaliser que c’est bien ma mère qui a ce geste d’affection à mon égard. Je ne l’ai jamais vu agir ainsi sauf avec mon frère aîné envers qui elle a toujours manifesté des préférences. Mais là pour une fois c’est envers moi. Une marque d’affection qui pourrait presque me donner l’illusion de la douceur maternelle qui vient réconforter sa fille. Cette sensation si rassurante que je n’ai jamais connu et que je découvre. Elle est si apaisante que j’arrête totalement de pleurer. Je suis un peu stupéfaite mais cela a le mérite de me faire lui répondre plus doucement. Je ne désire pas qu’elle prévienne les parents de Felicia alors que cela ne pourrait faire qu’empirer la situation. Je ne comprends pas pourquoi Felicia a agit ainsi alors que les souvenirs deviennent de plus en plus clairs dans mon esprit. Je l’ai laissé entrer sans être capable de la mettre à la porte alors qu’elle n’était pas invitée. Il est certain que si ma mère le savait, elle aurait tout simplement honte. Je reste silencieuse sur les événements exacts alors qu’elle me laisse reposer. Je prends le temps de récupérer mais au final, je passe bien plus de temps à ruminer qu’autre chose. Les souvenirs tournent dans mon esprit et la culpabilité est intense. Je me sens si faible et tellement incapable. Je préfère me lever et la rejoindre dans son atelier ainsi qu’elle me l’a demandé. La connaissant, je l’interprète comme étant un ordre.

Je ressens le besoin d’extérioriser cette culpabilité alors je m’excuse. Mon cœur se serre à sa réponse  M’excuser était un pas dans sa direction avec l’espoir que la tendresse exprimée plutôt revienne. Mais il n’en est rien, simplement la froideur habituelle et mes excuses sont repoussées sans ménagement. Ce n’est pas digne de moi. Encore une fois l’expression de la honte qu’elle ressent à mon égard. Mes yeux se voilent de tristesse avant de se porter sur ce qu’elle me montre. Est-ce que cela signifie que je ne vais pas être punie? Je m’approche alors que je n’ai pas envie de provoquer une nouvelle dispute. “C’est beau mère”. Une réponse polie et en même temps, je suis toujours un peu admirative du talent de ma mère pour le dessin. Encore une chose que je n’ai pas même si en réalité je n’ai jamais essayé. Je pars du principe que je ne serais pas à la hauteur. Je l’observe dessiner avec attention jusqu’à ce qu’elle me propose de l’aider. Je n’ai pas très envie de servir de mannequin pour ma mère mais j’ai encore moins envie de refuser. Si cela peut lui faire plaisir. “Oui bien sûr mère je vais l’essayer”. Je me change et je m’observe dans un miroir présent dans la pièce. “Elle est sublime, mère.  Mais il faudrait peut-être la réajuster sur les côtés, elle me semble un peu trop lâche”. J’ose timidement donner un avis en espérant qu’elle ne le prenne pas mal.

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@Hope Travers

Au sein même de son atelier, Callista était activement en train de dessiner. Sa fille l’avait tellement perturbé un peu plus tôt qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’essayer de se changer les idées et pour se faire, elle dessinait sa prochaine collection, étrangement, cela l’avait inspirée. Elle en était à son sixième dessins lorsque sa fille était arrivée, elle devait se sentir mieux à présent, cependant, cela ne l’avait pas empêché de s’excuser. Encore. Elle lui avait rapidement fait savoir que le passé demeurait le passé, et que cela n’était guère digne d’elle de s’excuser ainsi. Elle le lui avait fait comprendre, puis, elle l’avait invité à se rapprocher d’elle, pour lui montrer ses dessins. Tout particulièrement fière, elle lui avait demandé son avis, même si elle pourrait sans difficulté ne pas l’écouter si ce qu’elle lui dirait ne lui plaisait guère.

Contre toute attente, elle entreprit de lui dire qu’elle trouvait ses dessins tout particulièrement jolis. Satisfaite, elle entreprit de sourire et de finaliser le dernier croquis avant de se lever, et de se diriger vers sa toute dernière création ; pensive, elle entreprit de réfléchir devant celle-ci avant de prendre la parole et de réclamer l’aide de sa fille pour la finaliser même si cela n’était en réalité guère une demande, plutôt un ordre, plus qu’autre chose. Hope s’était empressée de lui donner satisfaction et d’aller essayer cette robe, lorsqu’elle la vit revenir vers elle, elle ne put s’empêcher de trouver cette robe magnifique tout comme la personne qui la portait. Elle s’était aussitôt empressée de demander à sa fille comment est-ce qu’elle se sentait ? Cette robe n’avait pas pour objectif d’étriquer celle qui l’a portait et encore moins de la rendre désagréable à porter.

Elle entreprit de nouveau de complimenter sa mère, qui avait fait du très bon boulot. Elle cherchait cependant la perfection, mais pendant qu’elle réfléchissait, Hope s’empressa de lui transmettre sans réellement le vouloir son avis, tout particulièrement craintive, elle entreprit de réfléchir activement à ses propositions et elle s’empressa de mener les gestes à la parole, « Pourquoi pas, laissez-moi faire les modifications » lui dit-elle avant d’agiter un peu quelques coups de baguettes magiques, par-ci et par-là.

« Il manque quelque chose » lui dit-elle alors remarquer, pensive, elle se trouvait être en pleine réflexion, lorsqu’elle put enfin trouver la solution à tous ses problèmes. Elle demandait alors à sa fille encore un peu de patience, juste le temps nécessaire à la finalisation de cette robe, néanmoins, elle ne vit pas réellement l’heure passée, tellement qu’il fut l’heure de déjeuner lorsqu’elle eut enfin terminé, une après-midi qui s’était déroulé plus ou moins sans encombre, où elle avait pu partager quelque peu sa passion avec sa fille, sans dispute ou sans avoir haussé le ton, elle entreprit de se rendre en compagnie de sa fille au dîner, avec un peu de chance, William était déjà arrivé et le majordome avait probablement fait le nécessaire pour rendre cette maison présentable avec l’aide du reste du personnel.

Les vacances ne faisaient que commencer.
KoalaVolant

FIN DU RP POUR CALLI

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