@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Eilya - Dans la noirceur de la nuit
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Nicholas F. Bulstrode

Nicholas F. Bulstrode

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Eilya - Dans la noirceur de la nuit 288fca05e183d5688e73c79d37f968206d4218fe
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Dans la noirceur de la nuit
Nicholas Bulstrode & Eilya Greengrass
 Un cri retentis dans la nuit, étrangement aussi soudain qu’un hurlement d’un loup. Le manoir des Bulstrode se trouvait dans un endroit bien reculé de Londres, à l’abris des regards sur une propriété suffisamment grande pour que ce genre de cris ne viennent pas attirer les regards de certains curieux. Cela faisait quelques heures maintenant qu’aucun domestique ne se trouvait à l’intérieur, seul un Viel elfe se terrait dans un placard en écoutant les cris qui résonnaient à l’intérieur du manoir. Ce dernier semblait pourtant inhabité, des jolies meubles bien décorés n’avaient pas accueillit beaucoup de monde au cours des années. Les lumières étaient toutes éteintes, de sorte qu’il était difficile de savoir si une âme respirait encore dans ses lieux. Et pourtant derrière une porte, se trouvait une lueur. Elle était étroitement fermée, une porte lourde à soulever qui semblait presque impossible à ouvrir. Cette porte ne donnait pas dans les grands détails, presque inexistante aux yeux de personnes non avertis et pourtant des curieux l’auraient surement aperçu. Elle donnait sur des escaliers, bien sombres, ou quelques torches se plaisaient à éclairer le chemin du peu de visiteurs qui s’y aventurerait. Il était peu nombreux à s’y aventurait et encore moins à en sortir vivant. A mesure que les marches étaient descendues, on entendait les notes de chanson, d’un vieil appareil des années soixante criant une douce symphonie emplie de violons qui semblait se mélanger à des guitares électriques dans une ambiance rock ancienne.  Nicholas détestait les musiques moldus, mais ils avaient au moins eu le mérite d’inventer un instrument qui mélangeait à la magie avait donner quelque chose de fameux. En descendant, on arrivait alors dans une grande salle, dont des draps tâchés semblaient en recouvrir les murs, certains étendus pour séparer les pièces des autres. Une faible lumière surgissait sur la pierre, alors que de dos se tenait un homme, qui sifflotait l’air tandis qu’un nouveau cri retentis à nouveau. Plus intense, plus fort encore, presque étouffés sous la charge qui venait se répandre dans chaque partie de son corps. Il n’était pas surprenant de comprendre ce qu’il se tramait ici, si on observait un peu les tables et les accrochages au mur, sertis d’objets en tout genre. Certains pour jardiner, d’autres pour bricoler, mais tous semblant être recouvert de cette même couleur rouille. La fumée d’une cigarette, vestige de ce qu’il se trouvait dans les poches du malheureux qui se trouvaient sur la table devant l’homme, s’échappait alors de Nicholas. S’il était prêt à tuer les moldus, il n’allait pas cracher sur une invention aussi savoureuse. Il fumait depuis un moment maintenant, ayant toujours trouver cette sensation bien apaisante. L’homme tira sur sa clope, avant d’esquisser un sourire. Des tâches rouges luisaient dans sa barbe et sur son visage. « Il est toujours surprenant de voir comment le corps réagis à différent stimuli. » Il était constamment en recherche de ce qui pouvait être pire, sans jamais tué. Le malheureux, lui s’était évanouis.

Des piques lui sortaient du corps, le sang coulant délicatement de ses plaies. Nicholas poussa un soupir avant d’écraser sa cigarette sur le corps du malheureux, un léger cri se faisant entendre. Ils étaient de moins en moins résistant. Nicholas vint fouiller dans un sac, en sortant un baume qu’il appliqua tel un maitre peintre sur les plaies du malheureux. Il n’en avait pas encore fini et pour le moment, il ne disposait que de lui. Combien de temps avant qu’il ne se lasse de ses cris ? Il pouvait durer longtemps, jusqu’à l’entendre prier la mort, et même à ce moment-là, Nicholas ne s’en contentait jamais. Il ralluma une cigarette, avant de se laver les mains d’un chiffon et de le balancer sur le sol. L’heure était tardive, mais il n’avait fait aucunement attention à l’heure. Laissant le carnage dans cet endroit qui sentait définitivement la mort, il remonta les escaliers, venant pousser la porte lourde par magie, avant de se diriger vers la salle de bain la plus proche. Le manoir était redevenu silencieux. Le départ de sa fille à Poudlard avait été une bénédiction, au moins il n’avait plus à s’en préoccupé et avec les bonnes personnes au sein de l’équipe administrative, Nicholas était certains qu’elle devait mal le vivre, malgré son sang-pur. Il eu un sourire sous sa douche, avant d’en sortir. Il se dirigea vers un salon, se sortant un whisky, avant de se poser dans un fauteuil, ouvrant un coffret à cigare pour venir l’allumer, son verre à la main. Il ne suffisait que d’attendre quelques heures avant de reprendre. Ce fut à ce moment-là que la sonnerie du manoir retentis. Nicholas n’attendait absolument personne, mais peu importait qui venait lui rendre visite à cette heure, il ne pouvait pas se permettre de congédier cette personne. Il attendit un instant, avant d’entendre la voix de l’elfe ouvrir la porte du salon et y passer sa tête. « C’est Miss Greengrass, monsieur.  » fit l’elfe en couinant. Il eut un sourire, venant boire une gorgé de son whisky-pu-feu avant que Nicholas relève son regard. « Fais la entrer ! » Il attendit que l’elfe sorte, venant se lever, entendant déjà les pas claquer sur le parquet du manoir jusqu’à voir la jeune femme entrer dans le salon. « Eilya ! Quel bon vent t’emmène ? » Nicholas afficha un sourire, qui ne prévoyait absolument rien de bon.

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Eilya &
Nicholas

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Dimanche 14 Octobre 2001

Cette nouvelle plante exotique est décidément une trouvaille de choix. Il faut dire que j’ai dû donner de mon corps pour l’obtenir, certaines restrictions de notre Lord n’aidant guère à trouver de nouveaux ingrédients intéressants. Je sens encore ce goût amer sur mes lèvres, ses doigts maladroits sur mon corps qui rêvaient tant de le parcourir plus en profondeur, sans avoir connaissance que cela était un doux rêve qu’il ne réaliserait jamais. Certes, cela m’est arrivé de laisser un homme user de mon corps pour son plaisir dans un but précis, mais peu sont encore vivants ou libre une fois leur utilité dépassée, mais là, même si cette Death Camas venue tout droit de Colombie a un fort potentiel, je n’allais pas récompenser un être aussi abject de mon magnifique corps de reine. Hors de question. Fraichement douchée, les cheveux ondulant encore avec l’humidité, dans une robe plus proche de la nuisette que de l’habit de ville, je sors de ma demeure pour rejoindre mon immense laboratoire de potionniste, où une toute nouvelle potion cuite à feu doux, la Death Camas se diffusant tranquillement, colorant ainsi le nectar d’un blanc éclatant, rejetant une odeur vanillée alléchante. « C’est bientôt près. » un de mes précieux oiseaux venant me porter compagnie sur mon épaule, je lui caresse sous le bec en lui offrant une friandise, avant que quelques bulles dans mon chaudron ne m’alertent. « Il est temps de le mettre en fiole. » Le volatile s’en va alors au loin, tandis que je prends un petit flacon transparent, où je verse le liquide blanc comme la neige à la douce odeur envoutante. « Parfait… » Oui, comme toutes mes créations, ce doux poison est réalisé à la perfection ! La Death Camas étant une plante vénéneuse qui imite les effets de la cocaïne moldue, mais de manière indétectable, associé à d’autres ingrédients, elle est censée provoqué une joie immense, une énergie à revendre, avant que les pupilles ne se dilatent, que le souffle se fasse rare, jusqu’à faire tomber inconscient la personne d’épuisement… Ou raide mort, dans le pire des cas. Je veux voir ça de mes propres eux, observer mon œuvre à l’action. Evidemment, un antidote sous forme de gouttes à mettre dans les yeux est prévu… Mais je vais garder ce petit secret pour moi pour le moment, et le mettre avec mes autres antidotes, vu que nous ne sommes jamais assez prudent. « Je dois lui montrer, il pourra certainement m’aider à expérimenter cette trouvaille, cela lui sera surement utile qui plus est. Un drogué qui sort d’un bar peut très bien disparaitre avant d’être retrouvé mort d’une overdose après tout… Ce ne serait pas la première fois que j’use de ce stratagème pour lui. »

Ni une ni deux, j’attrape rapidement une longue veste, ne prenant pas vraiment le temps de me changer, mon apparence étant parfaitement en adéquation avec lui, moi qu’il connait bien. Sexy. Charmante. Sans vulgarité. Une grâce dangereuse, telle la plus belle des roses aux puissantes épines. D’un coup de baguette, je me retrouve devant sa demeure, toquant à la grande porte du manoir, avant de pénétrer dans ces lieux que je ne connais que trop bien. Souriant à l’elfe sans un mot, celui-ci ne me reconnaissant que trop facilement, il partit m’annoncer à son Maitre tandis que je commence à me rapprocher du salon, entendant sa voix grave, aussi charmante qu’inquiétante, ordonner à son larbin de me laisser entrer. Approchant ainsi, écoutant les salutations de Nicholas, j’observe cet homme si fascinant avec un sourire aussi admiratif qu’intéressé. « Bonsoir Nicholas. J’avais envie de te rendre une petite visite nocturne. » Observant quelques secondes les lieux ainsi que mon hôte, mon sourire se mit en coin, s’élargissant quelque peu. « Je vois que j’arrive trop tard… Moi qui espérais avoir le temps d’apprécier le clou du spectacle… Tant pis. » laissant tomber ma veste avant de l’envoyer s’accrocher quelque part d’un coup de baguette, ma robe de soie nacré ressortant dans cette atmosphère des plus sombres que j’apprécie tant, je m’approche encore plus de Nicholas, me penchant à quelques centimètres de lui, avant de me redresser. « Il sent très bon celui-ci, je pense deviner sa provenance. Très bon choix comme toujours. » L’alcool, je ne les connais que trop bien pour les utiliser sous toutes les formes et pour toutes les occasions, alors celui-ci en vue de sa qualité supérieur, ne donnait aucun doute quant à sa provenance. Je sors ainsi ma petite fiole d’entre ma poitrine, souriant de toutes mes dents devant le seul pour qui j’aimais tant réaliser de nouvelles créations de ce genre. « Evitons de faire tomber cela dedans. Ce serait dommage autant pour l’un, que pour l’autre. » Un sourire en coin, de l’amusement. Je sais pertinemment qu’il peut m’étrangler de sa main masculine et puissante, que d’être à ses côtés est d’une dangerosité extrême. Mais je n’y peux rien ! Ce danger est enivrant, que je suis totalement envoutée par cette flamme qui pourrait me consumer tout entier dans la douleur la plus délicieuse.
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Dans la noirceur de la nuit
Nicholas Bulstrode & Eilya Greengrass
Il y avait bien une seule personne dans ce monde qui ravissait de sa présence Nicholas. Eilya Greengrass. Il se souvenait parfaitement de sa rencontre avec la charmante jeune femme, qui dans un premier temps avait sembler bien plus proche de sa fille que de lui. Pendant un temps, Nicholas avait imaginé que le jeune femme ne valait pas mieux que ces jeunes qui se croyaient mondains et se plaisaient à s’imaginer le monde à leur pied. Il les haïssait, tout comme il détestait sa propre fille, simplement parce que tout leur était tombé comme un œuf doré dans leur bouche et que bon nombreux d’entre eux avaient la prétention de valoir plus que ce qu’ils n’étaient. Jamais il ne s’en prendrait à un sang-pur, faire couler un sang de ce genre inutilement n’avait aucun intérêt à part se mettre à dos certaines personnes, mais ce n’était pas l’envie qui le démangeait. Et puis avec la magie il était si simple non seulement de réparer, mais également de faire oublier. Il avait été surpris dans un premier temps quand le sourire charmant d’Eilya s’était posé sur lui, la fascination dans le regard et qu’elle lui avait proposé de l’aiguiller dans cette tâche ardue, l’œuvre de sa vie. Elle avait des capacités impressionnantes pour un jeune âge et un tête qu’il semblait bon de garder auprès de lui. Les potions, les poisons qu’elle créait avait du bon, presque pour certains indétectable, pratique quand on désirait évincer quelqu’un. Nicholas l’observa prendre ses aises dans le salon, toujours la bienvenue, sans même que l’elfe de maison ne vienne l’accompagner, le maitre des lieux certains que son serviteur avait dû se glisser dans un placard au vu de la présence des deux adultes. L’elfe était bien le seul à connaitre leur secret, mais craignait sans doute bien plus de représailles de la part de son maitre plutôt qu’un éventuel interrogatoire musclé de quelqu’un d’autre.

Un sourire se dessina sur le visage de Nicholas en observant de haut en bas la tenue dans laquelle se trouvait sa charmante assistante. Il avait toujours été attiré par les jeunes femmes, il ne pouvait pas le nier, et elle était d’une beauté époustouflante. Sans doute qu’à la différence des autres femmes qu’il avait put rencontrer, elle ne se sentait pas offusquer qu’il la relooke de cette manière. Il l’entendit d’un ton presque déçu qu’elle ne soit arrivée trop tard, mais cela ne fit qu’agrandir son sourire en tirant sur son cigare. « Voyons, tu sais que j’aime garder mes jouets un petit moment avant de les jeter. Il n’est pas totalement encore brisé. » répondit-il, un souffle quelques peu amusé. Evidemment il torturait des gens, mais les cobayes se faisant de plus en plus rares à mesure que le gouvernement prenait de l’ampleur, les né-moldus et les sang-mêlé se faisaient rares à attraper. Alors Nicholas avait choisi une nouvelle catégorie de personne : les moldus tout simplement. Mais eux n’étaient clairement pas aussi résistant et si de nombreuses disparitions avaient eu lieu récemment à Londres, les corps ne seraient jamais retrouvés. Nicholas observa la jeune femme se rapprocher de lui, venant humer le verre qu’il tenait en main, il ne put s’empêcher de glisser sa mains au niveau des cuisses d’Eilya venant toucher la douce peau de cette dernière. Il l’enleva une fois qu’elle se redressa, alors qu’il claquait des doigts et que l’elfe revenait finalement dans la pièce dans un clac sonore. « Rapporte-lui un verre. » ordonna Nicholas d’une voix extrêmement brutal. Cela ne tarda pas alors que la créature venait finalement s’avancer en posant un verre sur la table basse, la bouteille à côté, servant le contenant dans le récipient, avant de s’incliner plus bas que terre. D’un geste, le maitre lui demanda de déguerpir et il ne se fit pas prier.

Nicholas attrapa la bouteille, invitant la jeune femme à s’asseoir où elle le désirait, avant de tirer à nouveau sur son cigare tout en observant la bouteille. « C’est le père de ma deuxième femme qui me la offert. Il n’y connaissait absolument rien. Je suppose qu’il a engagé quelqu’un pour en trouver un, afin de ne pas paraitre ridicule devant moi. » expliqua-t-il. Au moins avait-il eu le bon sens de ne pas lui offrir quelque chose de miteux, il était certains que Nicholas n’aurait pas apprécié. Déjà que sa fille n’avait pas été à la hauteur de ses attentes, toujours à geindre et à se plaindre, mais encore heureux qu’il avait rencontrer Eilya avant de la tuer de ses propres mains. Il releva son regard vers Eilya en voyant son geste, ne pouvant pas éviter de regarder sa poitrine alors qu’elle en sortait une petite fiole en affirmant qu’il valait mieux éviter de faire tomber ce genre de chose dans leur verre. Le pire était surement que si elle avait voulu le tuer, elle aurait largement pu, mais c’était bien réciproque. Et puis Nicholas avait été prévenant en ayant de quoi se protéger d’un futur poison de la part de son assistante. Il lui faisait confiance, bien plus qu’à n’importe qui, mais c’était par ces personnes qui nous était le plus proche que l’on pouvait être trahis. Son regard se redressa en direction de ses yeux, un léger sourire en coin venant parcourir ses lèvres. « Et donc que m’as-tu emmené ? » demanda-t-il intéressé.

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Eilya &
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Dimanche 14 Octobre 2001

Il sait comment me parler avec sa voix charmeuse et son air féroce. Aucune adorabilité ne se laisse paraitre, la douceur semblant être à l’antipode de cet être qui me fait palpiter les organes. Il est désirable dans sa manière d’être, un homme aussi respectable qu’il n’est dangereux, pas un petit bad-boy de pacotille, mais une vraie virilité qui effraie. Je ne peux le nier, il m’excite rien qu’à l’observer tirer sur son cigare, me donnant envie de venir poser mes lèvres pulpeuses là où les siennes se sont posées.  Son sourire en coin est divin, il est le diable à qui j’offre mon âme et mon corps tout entier, dans une nuit noire à la pluie sanguine. Mon sourire se dessine à nouveau quand il m’explique que le jouet du jour n’est pas encore brisé, aimant en profiter autant que lui à n’en pas douter. Mes yeux se plissent, mes intentions sont lisibles. Il peut lire en moi comme dans un livre ouvert quand je lui permets, ne gardant que quelques secrets qui tiennent de ma sécurité et de ma vie privée de marionnettiste aguerrie. Pour le reste, il est disposé à tout savoir, je n’y vois aucun inconvénient, et que bien d’avantages. « Tu m’en vois ravie. Je comprends donc que ce n’est pas trop de la mauvaise qualité, chose rare, tu en conviendras. » Une évidence, vu que même moi, la petite fouine, a de plus en plus de mal à trouver des sujets solides. « Je serai ravie de pouvoir en profiter un peu, si tu me le permets bien sûr. » Pas un pour rattraper l’autre, j’en conviens. Mais après tout, il n’y a pas que lui qui a le droit de s’amuser, mes poisons ne pouvant montrer toute leur efficacité qu’après qu’une série de tests ne soit effectuée.

Mais le petit cobaye sera pour plus tard, je ne suis pas venue en nuisette de soie pour cela après tout, bien que cela ne me dérangerait nullement à bien y penser. Non. J’ai une bonne raison pour cette visite tardive, et je m’avance ainsi vers Nicholas pour en discuter avec lui, non sans humer ce délicieux breuvage qu’il est train de boire au préalable. Évidemment, que je sens sa main masculine me caresser l’intérieur de la cuisse, pourquoi je me serai vêtue de la sorte si ce n’était pas pour attiser son instinct animal ? Ma position est tendancieuse de manière intentionnelle, me penchant assez, une jambe proche de lui, totalement à porter. Et je vais avouer qu’un frisson me parcourt, en même temps qu’un sourire en coin ne se dessine. Mes yeux se plissent légèrement, mais je ne fais nul commentaire, c’est tout bonnement naturel. Son elfe de pacotille, mais assez utile, m’apporte un verre ainsi que la bouteille sous son ordre, avant de filer aussi vite qu’il n’est arrivé. J’observe ainsi Nicholas prendre la bouteille, non sans m’expliquer sa provenance avant que mon verre ne se fasse remplir. Il m’invite à m’asseoir, mais je préfère rester debout pour le moment, mes charmes étant bien plus appréciables en mouvement. Après tout, j’aime quand il me dévore du regard, et c’est un plaisir pour lui de le faire. Pourquoi se priver ? Ce serait totalement stupide. « Au moins cette famille t'aura laissé quelque chose de bon. Je t’avoue que je ne pensais pas cela possible. » Une pique certaine quand on sait que je suis responsable de la chute de cette fameuse deuxième femme. Cela avait été aussi facile que délicieux d’ailleurs, sans compter ma façon d’approcher sa progéniture. Lamentable. Quel gâchis de mettre un homme comme lui avec une telle faiblesse familiale.

Plongeant ma main dans ma poitrine, récupérant la petite fiole qui y est enfoui, non sans croiser le regard de Nicholas qui se rince l’œil à mon plus grand plaisir, je vois son intérêt grandissant, tandis que je lui explique qu’il ne vaut mieux pas que ce liquide finisse par toucher nos babines. Un sourire malicieux s’affiche sur mon visage. Espiègle, sexy, tout à la fois, tandis que je viens prendre une gorgée de la boisson alcoolisée, non sans apprécier en effet la qualité de ce dernier. « Appréciable, j’en étais sûre. » Mes connaissances en la matière sont toujours à leur maximum. « Pour ce qui est de la fiole, et donc de la raison de ma venue, cher Nicholas… » Je m’approche, venant me positionner juste à ses côtés, une main sur le dossier, une jambe frôlant la sienne, tandis que ma menotte libre vient lui tendre la fiole juste devant son visage avec une distance tout de même respectable, ne sachant que trop bien ce qu’il n’apprécie pas. « J’ai enfin réussi à obtenir de la Death Camas, et si cela ne te parle pas, sache qu’en Colombie, cette fleur à une triste réputation. » Je ne rentre que rarement dans les détails, gardant mes petits secrets de fabrication pour moi. « Je ne sais pas si tu connais la cocaïne chez les moldus, et bien grâce à cette jolie petite mixture dont je vais éviter de te faire humer, à moi que tu ne souhaites finir subjugué… y ressemble un peu. Sauf qu’elle est comme beaucoup de mes créations indétectables. » Mon bras se détache du canapé, tandis que je viens me pencher, montrant ma poitrine volontairement, ma bretelle tombant légèrement. Mon sourire est diabolique. « Une joie immense, une énergie à revendre, jusqu’à ce que l’air se fasse rare et que les pupilles ne se dilatent. » Une pause, le temps de pencher légèrement la tête sur le côté, observant ma création adorée. « La personne tombe raide d’épuisement… Ou mort en fonction de sa constitution. » Évidemment que le fait qu’un antidote existe restera bien au chaud dans mon esprit. Pour ce qui est du reste, je tourne légèrement le regard vers Nicholas, attendant son avis sur cette jolie petite potion qui pourrait nous être très utiles. Même si son efficacité est encore à vérifier. Non pas que l’idée de proposée sa fille en cobaye ne me traverse pas l’esprit, mais je sais que ce n’est pas une idée. Tant pis. Une autre jouet sera utilisé, ce n’est pas bien grave.
@Nicholas F. Bulstrode - Pando - 1 036 mots

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Dans la noirceur de la nuit
Nicholas Bulstrode & Eilya Greengrass
Tout être avait un point faible, Nicholas le savait, il en avait vu bien des gens dans son travail se plaindre, geindre et montrer leur moment les plus faibles dans les situations les plus critiques. Même leur lords, en avait, bien malgré lui. Tous en possédaient un, Nicholas en faisait l’observation chaque jour, chaque heures, regardant attentivement les corps se mouvoir, les tics nerveux incontrôlables se glisser dans les visages, en tentant de ne rien laisser paraitre. Et avec le temps, l’expérience, il pouvait même savoir dans quelle partie du corps, un être pouvait être le plus faible. Ce n’était pas pour rien qu’il savait tenir en vie ses cobayes pendant longtemps, ne pas les rendre ivres morts aux moins effleurement d’une feuille de boucher. Autrefois le sang aurait été encore plus vivace, plus rouge, ses mains auraient été plus difficile à laver, sa barbe aurait perler de quelques tâches plus brunes qu’elle ne l’était déjà. Le malheureux pourtant qui se trouvait dans sa cave, lui n’avait pas la chance de connaitre une mort rapide, agonisant dans des souffles que Nicholas aimait écouter, dans des cris strident de la douleur ressentis. Il n’était pas totalement mort, pas totalement vivants, comme il en fit part à la jeune Eilya. Encore un peu, et ce ne serait qu’une question de temps. Il tira sur son cigare, voyant les cendres tombé allègrement sur le tapis à ses pieds, fixant la jeune femme, qui n’était pas là par hasard, ni même présente pour une choses officielle. Rien ne l’était complètement avec eux. Ni ce qu’ils faisaient de leur temps libre, ni même les mains baladeuses de l’homme qui glissaient délicatement le long de la nuisette sur la cuisse de la jeune Greengrass. Une envie, une chose si facile à faire, à obtenir, en sachant au fond de lui, qu’elle n’en serait pas dérangée. Un sourire s’était allumé sur son visage, dans les regards qui ne semblaient pas avoir besoin de mots pour se comprendre dans les atrocités. « Ils sont de moins en moins solide. A croire que nous avons épuiser tous les cobayes intéressants … ou que ses derniers ont réussi à se rendre intouchables. » répondit-il, les pensées en travers, les réflexions autant nombreuses que happé par le goût d’un cigare ou d’un whisky. Oui, il savait que certains avaient trouver le moyen d’être protéger et il aurait tout donner pour avoir entre ses mains des traitres à leur sang. Les sang-purs avaient une résistance particulière, une magie qui découlait depuis des siècles, mais leur seigneur n’aimait pas faire couler ce genre de sang. Tout ce qui lui restait était donc des sang-mêlé qui luttaient avec entrain et des moldus dont les défenses étaient aussi minimes que si on avait voulu égorger un agneau. Au moins ses derniers aimaient à copuler tel des animaux, donnant à Monsieur Bulstrode de nombreuses victimes, rétablissant selon ses dires l’ordre des choses. Il savait lire dans le regard d’Eilya cette envie de tester à son tour, de voir les merveilles d’un bain de sang ou le hurlement d’un membre coupé. Le sourire se fit plus intense. « Bien évidemment. J’ai même quelques … idées … à te faire tester. » Ce n’était pas ce qui lui manquait clairement, observant la jeune femme s’avancer vers lui, de toute sa splendeur, sans qu’il ne bouge lui-même le petit doigt.

Uniquement sa main, comme un dû qu’il prenait allègrement, un acte aussi dérangeant que peu angoissant, quand ses doigts touchaient la peau d’Eilya. Sa nuisette n’était pas là pour rien, il le savait que trop bien. Elle savait attirer les regards, telle une jolie rose empoisonné qui ne manquerait pas de piquer le premier charlatan qui succomberait à ses charmes. Bien heureux était Nicholas, de connaitre les capacités de son assistante. Les doigts glissèrent, le claquement de doigts se faisant, alors que l’elfe sans l’ombre d’un regard en direction de son maitre ne vienne finalement apporter la bouteille et le verre à son invité. Un rire s’échappa de ses lèvres. Oui, sa deuxième femme n’avait été là que pour peu de temps, au moins en avait-il profiter. Faible, sans grand intérêt, mais suffisamment jeune pour que cela lui convienne dans le peu de temps qu’elle était restée en vie. Une mort naturelle, avait-on dit, acceptant de ce fait la présence d’Eilya à ses côtés, ses talents pouvant toujours servir. « Ils auront au moins essayer. » répondit-il, venant apporter le liquide jusqu’à ses lèvres. Le pire étant qu’avec les nouvelles lois, le seigneur des ténèbres souhaitaient évidemment que le sang-pur soit de plus en plus présent, parlant des unions et des enfants à naitre. Un rictus perla sur son visage à cette note. Même si on le lui demandait, il ne donnerait pas sa fille à n’importe qui, uniquement pour préserver son propre sang. Non pas pour l’instant. La jeunesse était dorée, trop lisse, trop insipide, tentant d’être aussi grand que leur aîné alors qu’il n’y avait à son goût bien que Eilya qui pouvait lui arriver à la cheville. Son regard glissa le long des doigts de la jeune femme, venu chercher sa petite fiole en travers de sa poitrine. Le sourire se fit espiègle, en même temps que celui de Miss Greengrass, attendant la nouveauté qu’elle avait dû créer, bien refermer dans son flacon.

Il suivit d’un regard quelque peu aussi intrigué que nonchalant, les mains venir ramener son verre à ses lèvres, constatant la qualité du breuvage, la sentant se rapprocher à nouveau, la main sur le dossier, le corps se penchant pour que Nicholas puisse clairement se rincer l’œil, ce qu’il fit sans vergogne. Son cigare posé sur l’accoudoir d’une main, en même temps que le verre lui trônait dans l’autre, observant la fiole déposé à son regard, non sans que la distance soit de mise. Ses oreilles étaient attentives au moindre mot que prononçait son assistante, son cigare venant reprendre ses lèvres pour en tirer une bouffé, non sans se moquer clairement d’où il recrachait la fumée. Il n’allait pas le nier, mais quand elle parlait de ses créations avec autant de fascination, elle était envoutante, machiavélique au possible et il adorait ça. Les propriétés de la fiole était magnifique, sans aucun doute, même si de son côté, préférant les agonies lentes, il serait mieux de pouvoir les voir s’étouffer sur des heures entières, les voir suffoquer dans la terreur, alors que l’antidote trônerait dans les mains d’Eilya. Raide d’épuisement, ou mort, il fallait pouvoir le tester. « Hum … » fit-il, amenant son cigare à nouveau jusqu’à ses lèvres, tirant une bouffé, avant de poser ce dernier dans un cendrier prévu à cet effet sur la table. Sa main glissa le long du corps de la jeune femme, avant de venir avec brutalité, la rapprocher encore plus proche de lui, faisait vibrer son corps, en même temps que l’instabilité ne pouvait être récupéré qu’en prenant appuie de ses fesses sur son genoux. Son regard se posa sur la jeune femme, en même temps que sa main venait saisir brutalement celle de Eilya où se trouvait la fiole. Ses doigts glissèrent pour récupérer le liquide. « Elle n’est pas à boire n’est-ce pas ?   » demanda-t-il. Il aimait les poisons qu’elle faisait, mais des idées lui surgissaient, un sourire mauvais et bien trop sûr de lui venant se dessiner sur son visage, alors que son regard quittait finalement celui de son assistante pour venir observer la fiole dans toute sa splendeur. « Imagine-tu le carnage que cela pourrait produire, si …  » Les pensées se faisaient vivaces, sans qu’il n’ait réellement besoin de finir sa phrase, imaginant sans grande surprise un bâtiment remplis d’être inférieur, des moldus qui ne se rendrait probablement même pas compte de ce qu’ils avaient subi. Personne ne leur en voudrait d’avoir remis un peu d’ordre dans le monde, et vu leur stupidité, ils ne penseraient qu’à une fuite de gaz.  « J’imagine que tu y a pensé et si ce n’est pas le cas, je ne doute pas que tu trouves un moyen pour rendre cette petite fiole encore plus diabolique qu’elle ne l’est déjà. »Eilya n’était pas stupide, loin de là, aussi machiavélique que lui pouvait l’être, aussi vil, alors que le duo était surement le plus à craindre au sein de la société des sang-purs.


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Dans la noirceur de la nuit.


Sa main dure n’est que velours contre mon épiderme de soie. Ma cuisse trésaille, alors que mon visage s’anime d’interet de part le cobaye que je devine dans un état digne des lymbes. Les grands esprits se rencontrent, et c’est bien ce que je constate quand dans un regard, les notres se connectent sans un mot, sans un bruit, les hurlements de nos victimes comme seule douce et alléchante mélodie. Nicholas c’est ça. Cette odeur de cigare parfumée, dont la cendre tombe allégrement sur le tissage qui habit le sol. Ce sourire en coin qui en dit long sur les pensées aussi maccabres qu’excitantes qu’il ne cache nullement en ma présence. Ce charme indéniable dans une intelligence rare, qui me donne autant envie de le dévorer que de le détruire sous le risque si grand qu’il représente. Mais n’est ce pas là tout le propos justement ? Ce danger permanent quand sa main puissante se fait baladeuse, montant mon envie que plus encore, ma sensualité s’en voyant que plus prononcée dans nos iris qui se croisent pour que mieux communqieur sur divers terrains ? C’est la définition même de l’extase sans nul doute. « Mmh… Il y en aurait bien d’autres à user, mais pour cela il faudrait que je parvienne à ramener autre chose que des plantes d’au-delà nos frontières. » Français, Allemands, Africains. Des sang-pur pullulent la terre que l’on veuille bien l’admettre ou non, la résistance de leur corps devant certainement varier qui plus est d’une ethnique à une autre, mais là aussi la protection est de mise, et c’est bien que j’explique, ne sachant que trop bien qu’il s’agit là d’un rappel don til a parfaitment conscience, pour le frustrer dans ses recherches – et moi aussi par la même occasion. « Bien évidemment. J’ai même quelques … idées … à te faire tester. » Mon sourire ne fait que s’élargir, alors je m'en mordille les lèvres sans vergogne. Son imagination est souvent délicieuse, comme le gout du sang frais, et la berceuse des hurlements quand les membres se font découper et que les organes se font retirer. L’atrocité aux notes sucrés que je trouve succulente, comme un petit péché mignon qu’il est compliqué d’admettre devant des néophytes en la matière. « Tu m’en diras tant… Tu attises ma curiosité Nicholas, et m’honneur qui plus est. » Une politesse parfois surjouée qui m’amuse bien. Car je suis son assistante d’une part, mais sa partenaire, surtout.

J’avance un peu ma cuisse dans le contact, pour qu’il se plaise à la toucher que plus amplement. Ma peau douce est là pour ça après tout, ce serait du gâchis de ne pas en profiter, surtout quand je la met en valeur de part une nuisette sanguine qui me rend tout bonnement divine. Cela dénote comparés aux femmes qui ont partagé le toit de ce très cher Nicholas, aussi ennuyeuse l’une que l’autre. Elles n’atteignaient guère ma cheville de toutes les façons, leur sort est mérité, même si la mort a été bien trop douce à mon sens. « Je me demande encore pourquoi tu les as gardé si longtemps, à mon sens, leurs vies auraient été écourtées que cela n’aurait été que mérité. » Ma langue est acérée car juste. Un être inutile se doit de périr en montrant un quelconque intérêt en passant de vie à trépas. La boisson alcoolisé venant à mes lèvres, j’en songe à quel point j’aurai plus m’amuser que d’avantage si ma présence aux côtés de Nicholas avait démarrée depuis bien plus longtemps. Si seulement je l’avais connu plus tôt… Mes paupières se ferment un instant pour apprécier le délice, avant que la raison de ma visite ne me revienne à l’esprit.

Je m’avance ainsi gracieusement, la silhouette légèrement penchée en avant, le laissant généreusement se rincer l’œil devant mon sourire ravie qu’il ne s’en prive guère, avant de sortir de ma jolie poitrine une fiole aussi dangereuse qu’elle n’est précieuse. Mon récit est passionnée car je le suis dans mon domaine. Voir les dégâts que cause mes créations est encore mieux qu’une jouissance sexuelle sans nul autre pareil. Les trachées qui se gonflent, causant une mort lente d’étouffement. L’euphorie qui implose pour que mieux détruire le cerveau de l’intérieur avant que le corps ne succombe. Le sang qui sort de l’épiderme pour que mieux se vider. Sans compter toutes les possibilités de tortures que peut causer une simple petite plante dans une douce mixture. Mes épines sont létale et sans pitié, et je ne sais que trop bien m’en servir pour ne rien gacher. Je l’observe un instant, de là où je me suis installé, sur le rebord de ce fauteuil impérial le regard aussi pénétrant que mes mots percutants. La fumée de son cigare qui nappe l’atmosphère, la douce odeur ambrée parvenant jusqu’à mon museau, humant silencieusement en observant la moindre de ses réactions vis-à-vis de ce que je lui présente.  « Hum…. » Mes lèvres s’humidifient, sentant sa main glisser le long de mon corps gracile pour que mieux me rapprocher avec une divine brutalité, que je trouve presque trop douce d’un côté. Je ne sourcille à un aucun moment, bien trop enivrée par ce geste, lui souriant sensuellement me laissant reposer sur son genoux sans aucune retenue, sans aucune pudeur, pendant que sa main puissante ne récupère le liquide, sa supposition en partie exacte me faisant bien sourire. « Oh elle pourrait se boire oui, mais l’amusement n’en serait que trop écourté. » Car il a bien compris que cette mixture est encore plus précieuse que mes mots ne le laissent entendre.

Mon sourire s’élargit quand il ne finit guère ses pensées, bien trop évidentes pour ne pas que je les perçoivent. Mes doigts viennent alors remettre mes mèches encore légèrement humides en arrière, avant de me laisser glisser sur sa cuisse, que pour mieux me positionner sans vergogne ni retenue à califourchon, me rapprocher de son torse aussi puissant que je ne le sais appétissant. Le bout de mes doigts se veulent félins en venant récupérer avec délicatesse ma création, pendant que l’autre vient se faire caresse sous la barbe noir. Ma voix est envoutante, mes pulsions guère masquées, la sensualité en manteau dorée que pour ne plus encore happer sa brutalité innée que je n’aime que trop contempler et déguster. « Vois-tu, les moldus sont ce qu’ils sont, mais je dois admettre qu’ils sont intéressants dans certaines choses. » Après tout, la moitié de mes poisons ont vu le jour de part l’étude de cette civilisation de sous-être, tout juste bonne à service de distraction un temps sois peu qu’elle soit assez résistante pour se faire. « Ils sont un système d’aération dans les grands bâtiments, qui est centralisé en un point. Un cheminement complexe, mais si je pouvais verser ceci dans le cœur… Tout le bâtiment si ce n’est les extérieurs proches seraient inffectés. » Le rictus se remplit d’une sombre malice, l’image agonisante de ces pions m’en faisant lécher les babines alors que je viens délicatement poser la fiole à côté du cigare, sachant éperdument que ce verre ne risque rien, ayant été choisi par mes soins. « J’ai encore quelques détails à régler mais je pense tester mon ouvrage dés que je le pourrais…. Il va faire froid bientôt, leur dit chauffage sera activé, et les dégâts n’en seront que plus… » Ma langue passe sur ma lèvre supérieur. « Délicieux. »

Mes iris se veulent entendus de part l’intention de partager ce spectacle avec ce qui est officiellement mon patron, et officieusement bien des choses. Même si une envie bien supérieur me titille l’humeur, la tentation assouvie bien vite. « Cela dit… » Je me redresse légèrement sur les genoux trouvant places entre les cuisses de Nicholas et les accoudoirs, venant plaquer violemment ce dernier contre le dossier sans une once de peur, une once de stress. La paume des doigts qui caressaient la barbe ébène se faisant impérieuse sur le cou, l’étranglement n’étant guère loin s’il n’était pas aussi massif. L’autre main viens caresser avec provocation et presque sadisme sur la joue, mes iris plongés dans les siens. Je sais qu’il n’en sera pas étonné. Je sais que j’ai tout à craindre, et en même temps rien à regretter. Car c’est ainsi entre nous – depuis le début. « J’ignore si c’est ta chère fille qui a de l’impact sur toi, mais je te trouve… Mmh… Bien plus doux ces derniers temps. » Les babines s’arquent en coin, le regard pénétrant, autant que les intentions. « Mais ce n’est peut être qu’une impression, cher Nicholas Bulstrode. »

De la provocation gratuite, simplement pour réveiller cette bestialité qui le sublime. Cette sauvagerie dont je n’aime que trop être la victime. Son usage de la brutalité a été bien trop douce, comme le prologue d’une histoire bien plus sale, bien plus sanguine que les enfants ne veulent guère connaitre, qui ne nous regarde que nous deux. Une insolence voulue ne sachant que trop bien qu’à la première seconde où il le souhaiterait – Il pourrait définitivement me broyer.


@Nicholas F. Bulstrode
- Dimanche 14 Octobre 2001 -

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Nicholas F. Bulstrode

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Eilya - Dans la noirceur de la nuit 288fca05e183d5688e73c79d37f968206d4218fe
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Dans la noirceur de la nuit
Nicholas Bulstrode & Eilya Greengrass
La violence avait quelque chose de beau, de majestueux, de délicieux à observer surtout quand on se faisait bourreau d’un corps, quand on écoutait les cri larmoyants d’une voix qui se perdaient dans les plaines. Personne n’entendait jamais, personne n’écoutait et il était trop habile de ce qu’il pouvait obtenir pour être profondément inquiéter. Dans la cave qui serpentait les couloirs du manoir, le silence régnait à cet instant, le sang pourtant coulant à travers les canalisations qui se déversaient dans le sol. Cette violence, cette rougeoyante satisfaction d’expliquer à la victime chaque chose qu’il allait faire, lui avait toujours donner une joie des plus complète, une exaltation, presque une excitation physique. Certains diraient que ce n’était que son comportement était simplement dû à un problème qu’il désirait cacher, à une compensation que de garder le contrôler sur d’autres, mais Nicholas avait baigné dans cette violence, dans cette horreur, souriant depuis si longtemps de voir le sang rouge se déverser sur le sol, d’y apposer les mains et de ne pas s’inquiéter de voir une tâche sur sa peau rouge. Eilya elle avait ce tempérament différent, piégeant ses victimes habilement dans un sourire, dans un charme qui lui convenait si bien et dont Nicholas prenait possession dès qu’il le souhaitait, certains qu’elle ne s’offusquerait pas d’une caresse sur ses cuisses de sa main rude. Elle n’était pas venue dans cette tenue pour rien. Et quand bien même elle se serait parée d’une couche de vêtements, il aurait tout fait pour l’enlever, quitte à ce qu’elle se montre sous ses plus petits atouts devant lui. Face à toutes les femmes qu’il avait côtoyée, prudes qui prenaient leur temps, il était peu probable que sa jeune assistante se montre aussi agaçante. Dans un sens, l’avoir quand il le souhaitait, pouvoir la toucher avec une complaisance des plus folles avaient autant quelque chose de plaisant que de frustrant. Surtout quand bien des femmes payés pour partager son lit, se retrouvait souvent le corps meurtris si ce n’était les maquillages qui dégoulinaient des larmes versés. Eilya ne pleurait pas. Elle ne chouinait pas comme les jeunes de son âge, la cruauté dont elle pouvait faire preuve débordant dans son regard, maudissant de ne l’avoir rencontré plus tôt. Il pouvait toujours l’épouser, ce ne serait pas un mal, mais le soucis était qu’il craignait de se lasser, bien malgré lui. L’avoir comme assistante, à porter de doigts était bien plus plaisant à cet instant. De lui faire tester encore des choses, de la laisser être dans toute sa splendeur, rose noir épineuse. Elle pouvait le détruire, elle pourrait l’empoisonner à tout moment, mais Nicholas prévoyait toujours ce moment si jamais les choses venaient à s’envenimer. Cela le gênerait d’ailleurs beaucoup que d’apprendre qu’elle avait même essayer, qu’il devrait lui faire comprendre ce que cela pouvait engendrer, de couper cette peau fine si délicate. « Tu devrais leur promettre pouvoir et richesse, je suis certains au vu de ta beauté qu’ils se presseraient de prendre la mer. » suggéra-t-il à la proposition de ramener autre chose que des plantes de ses voyages. Nicholas en venait presque à regretter le temps de l’esclavage ou quelque billets pouvaient permettre de faire migrer des centaines d’hommes sur un continent et d’en faire ce qu’il souhaitait. De les voir suer, de les voir mutiler. Il en salivait presque.

Les idées ne manquaient clairement pas, toutes différentes, usant des capacités de chacun dans une brutalité pure, dans une cruauté sans précédent dont seuls le duo semblait être capable de faire preuve. A cet instant pourtant ce n’était que whisky et cigare qui trônaient dans les mains ou sur la table, donnant à la demeure des allures des plus banals, quant à tout moment, les corps pouvaient se mouvoir pour regagner un antre de la violence. Un rien, un seul pas, une seule indication, quand la jeune femme semblait déjà prête à se mettre au travail, quand Nicholas souhaitait prendre son temps, les caresses prédominantes de ce qui lui appartenait presque dans un sens. L’honorait-il ? Pas totalement, pouvant lui donner tant et reprendre dans un claquement de doigts, méfiance et respect se mélangeant en même temps que la confiance semblait se tendre comme un fil rigide. Solide mais pas incassable. C’était ainsi entre eux, et c’était ce qui donnait à cette relation, les allures d’exaltations, des possibilités en devenirs, des plans à formater dans le silence d’un manoir. Le but restait le même : détruire ceux qui ne le méritaient pas. Comme ses femmes qu’ils avaient épousées, celle qui avaient partagés sa couche par intérêt, parce qu’il l’avait souhaité à un moment, quand il le voulait, à tout moment sans aucune lutte possible. « Jusqu’à ce qu’elles se flétrissent. Et puis elles n’avaient réellement qu’une seule utilité. » Une seule : celle de le contenter quand il le souhaitait. De leur donner un héritier dans toute la mesure du possible, mais ce qu’il avait eu en retour de tant d’attention à l’égard de ses épouses étaient tout simplement pitoyable. Il ignorait si Eilya aurait connu le même sort, si on l’avait fiancé à la jeune Greengrass avant même qu’elle n’obtienne sa majorité, mais au moins maintenant qu’elle était là, la jeune femme pouvait se montrer totalement ouverte à lui. Le décolleté plongeait, attirant le regard de Nicholas qui suivait tout autant la courbe de ses seins que la fiole qui en sortait, écoutant son assistante s’emporter sur les possibilités, sur la manière dont l’idée lui était venu à l’esprit, savourant chaque mot, là où bien des pensées venaient à germer à son esprit. Il comprenait l’intérêt comme toujours, désireux de tester et d’observer le spectacle qui s’y déroulerait. Tirant sur son cigare, sans quitter d’un geste ni la fiole ni la personne qui la tenait, la main glissa au niveau des cuisses de la jeune femme, pour la ramener brutalement à lui, tandis que les doigts venaient agripper le poignet pour récupérer la potion. Ce n’était pas pour boire, ou sans amusement, il s’en doutait, les idées se multipliant en même temps que le regard se perdait dans la couleur du liquide, revenant parfois à sa jeune assistante.

Le corps frémissant d’Eilya se plaça à califourchon sur lui, sans qu’il s’en offusque, le regard sombre venant à se poser sur elle, quand les sens commençaient à se mettre en éveil.  Il la laissa récupérer la fiole, sentant les caresses de ses doigts sur sa barbe, quand les mains de Nicholas venaient allègrement se poser sur les fesses de la jeune femme. Oui il le savait, tout ce qu’elle disait sur les moldus, sur les ventilations qu’ils utilisaient pour se chauffer ou pour refroidir les habitats. Il en avait lui-même la même idée, imaginant sans trop de mal les possibilités, la manière de faire, dans un sourire savoureux à l’égard de la jeune Greengrass. Il voulait s’en faire spectateur, de ses cris morbides qui leur parviendraient de loin, dans ce chaos qui pourrait régnait, la sentant reposer la fiole à côté du cigare fumant délicatement, avant de reporter son attention sur lui. Les lèvres qui s’humectaient, les rictus amusés, ne la rendait que plus savoureuse, encore plus désireuse, élaborant plan sur plan qui ne cessaient de devenir de plus en plus grand dans l’esprit de Nicholas. « Il faudrait frapper là où il faut. Dans le bon bâtiment. Eradiquer un peu de cette vermine ne sera jamais de trop. » affirma-t-il. Il pouvait le sentir, lui-même cette excitation aux images qui se donnait à voir dans son esprit, le sourire qui viendrait, la complaisance de voir tout ces êtres infectes mourir.  « Des détails à régler ? Je suis certains que la jouissance de ce carnage nous exaltera l’un comme l’autre. » rajouta-t-il, en venant à balancer légèrement sa tête sur le dossier de son fauteuil. N’était-elle pas déjà parfaite dans ses imperfections ? Ne restait plus qu’à trouver comment eux pourraient s’en protéger parfaitement. Il sentit Eilya se redresser, s’écartant pour venir poser ses genoux contre les accoudoirs, le faisant se plaquer violemment contre le dossier du fauteuil, la tête toujours en bascule, les doigts caressant à venir presque étrangler son cou. Une chose qu’il détestait surement était de ne pas avoir le dessus, et même quand il s’agissait d’Eilya, Nicholas préférerait toujours tout contrôler. Mais il la laissa faire, amusé, se sachant bien trop apte à la briser au moindre faux mouvement. Il la laissa faire, caresser le cou et venir poser ses doigts sur sa joue, les regards l’un dans l’autre, avant qu’elle ne vienne à franchir la limite. La seule limite. La provocation était de mise, loin d’être stupide, loin d’être naïf, elle le cherchait.

TW : Violence.

Il ne bougea pas d’un souffle, observant le sourire perler sur le visage d’Eilya, l’arrogance dans son regard adoucis par la provocation exaltante qu’elle lui offrait. Le regard regardait toujours, les sourcils s’arquant dans un simple mouvement. « Bien plus doux ? » répéta-t-il. Ses mains se resserrent sur les fesses de la jeune femme, avec fermeté, laissant l’une d’entre elle remonter le long de son dos pour venir glisser ses doigts dans les cheveux humides avant de les agripper avec violence, la tirant légèrement en arrière, lui permettant de se redresser. « Je ne sais pas qui t’a mis des idées comme ça dans la tête. » Il rapprocha encore plus son regard d’elle, jusqu’à ce qu’ils soient si proches, sa deuxième main venant à remonter pour se poser sur le cou de la jeune femme. « Mais il mériterait bien des choses. » La main sur le cou se resserra, laissant l’autre lâché prise pour venir se poser dans le creux de ses reins, la faisant légèrement se soulever en même temps que lui-même se redressait. Elle était si légère, si délicate, que ça en était presque trop simple. La tenant toujours ainsi, il la fit reculer loin du fauteuil, le regard grisant d’une satisfaction non dissimulé, bien trop en extase du poids qu’il obtenait. Les corps de la jeune femme se retrouva rapidement collé contre l’une des bibliothèques de la salle, faisant trembler les objets qui s’y trouvaient, lâchant finalement son assistante, non sans garder leur deux corps à proximité l’un de l’autre, les mains glissant le long du tissus soyeux jusqu’à atteindre le bas de la nuisette, relever allègrement. Son regard sombre scrutait toujours les yeux noisette d’Eilya, laissant ses lèvres embrassé avec brutalité les siennes. Les mains relevèrent le corps si léger, si souple de son assistante, la faisant à nouveau rencontrer encore plus brutalement les étagères de la bibliothèque où cette fois les objets tombèrent. Elle l’avait provoquer et quand Nicholas désirait quelque chose, il le prenait tout simplement.


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