@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}FB novembre 1984 : chat perdu (ft. Levi Egerton)
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FB novembre 1984 : chat perdu



A la lumière vacillante de la bougie, je lisai mon manuel des potions, la main posée non loin du petit écritoire sur lequel reposait la plume et l’encrier avec lesquels je prenais le temps d’anoter les pages. Il était plein de petites remarques, allant de la façon de préparer à l’utilisation. C’était le fruit d’expériences, de recherches et bien sûr des commentaires prodiguées par le professeur de potions durant ses cours. J’essayais depuis tout à l’heure d’ignorer les bavardages incessants de deux greluches dénués de toute grâce, caquetant sans arrêt. Elles étaient insupportables et j’avais bien envie de leur lancer un sortilège de mutisme pour ne plus avoir à les entendre. Malheureusement, ce n’était pas une bonne façon d’être appréciée dans le dortoir (quoi que suivant les circonstances cela pouvait s’avérer utile) et de garder une image de bonne élève. Etre en retenue, cela ne m’intéressait absolument pas. Je tournais ainsi une page, avant de lever les yeux au plafond. Elles n’allaient donc jamais cesser ? Qu’en avais je à faire que machin était mignon ? D’ailleurs en parlant de machin… Où était ce démon de Furibond ? Cela faisait un moment que je ne l’avais vu et il aurait dû être à mes pieds à cette heure. C’était inquiétant. L’animal courait après les catastrophes.

« Furibond ? » appelais je doucement, espérant bien le voir rappliquer. Il répondait généralement au moins d’un petit miaulement, à défaut de me sauter dessus. Mais c’est le silence qui me trouva. Enfin, qui m’aurait trouvé si ces deux sottes l’avaient fermé. Je referma donc mon livre, le faisant claquer si sèchement que je parvins à les moucher. Le bruit avait un peu trop résonné. Puis je me levai, me saisissant d’une robe de chambre de lin, doublée à l’intérieur de soie, avant de sortir des chambres en nouant la robe autour de ma taille. Un tour rapide du dortoir me fit réaliser que Furibond n’était pas là. C’était mauvais. Cela voulait dire qu’il était dehors, dans les couloirs. Peut être même était il enfermé dans une salle de classe, ce qui signifierait un possible paquet cadeau pour l’enseignant qui ouvrirait sa salle demain matin. C’était bien ma veine. J’aurais pu me coucher tôt, après avoir fini ma lecture mais à la place il me fallait parcourir les couloirs. Je retournai au dortoir passer une véritable robe, parce qu’il faudrait une véritable urgence pour me faire parcourir le château en robe de chambre, et prendre mon carnet (car il ne me quittait jamais, même si je n’avais pas toujours besoin de noter quelque chose dedans ou consulter l’une des recettes qui s’y trouvait) et ma baguette. Je n’avais pas traîner. D’ici une heure tout au plus, il me faudrait être rentrée.

Une fille de mon année, mais que je ne fréquentais que de loin me regarda faire, un peu surprise. Elle se demandait pourquoi je m’apprêtai à sortir, c’était normal.

« Tu as perdu quelque chose ? »
« Mon chat. »
« Ah… Oui… Bonne chance, moi je vais me coucher. »

Elle n’en avait rien à faire au final de savoir si j’étais inquiète ou non. Après tout ce ne serait pas elle qui se retrouverait sanctionnée pour les bêtises de son animal. Mais en même temps je ne pouvais pas le lui reprocher. D’ici moins d’une heure, les élèves seraient chaudement invité à quitter les couloirs, et respecter le couvre feu. Et évidemment, sans manteau d’invisibilité le violer était dangereux. De retour dans la salle commune, je regardai qui était encore debout mais personne n’allait m’aider. Je sortis donc et entrepris de chercher méthodiquement, l’animal avait ses habitudes. Toutefois je me retrouvai en premier à tomber sur Levi, alors que je sortais d’un couloir du rez de chaussée. J’avais l’air d’une folle paniquée, un brin ahurie et excédée.






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Novembre 1984

La nuit était tombée sur le château et les couloirs commençaient à se vider à l’approche du couvre-feu. Rentrant d’un entraînement de Quidditch, Levi franchit les grandes portes menant sur le hall et s’engagea dans l’escalier principal. Ce soir, ils n’avaient pas dormi encore une fois. L’entraînement s’était même un peu prolongé malgré le mauvais temps et le sixième année avait fini par en tomber de son balai. Heureusement, il n’était pas à une hauteur suffisamment élevée pour se blesser et la boue avait amorti le choc. Oui, il était tombé tête la première dans la boue. Au moins, cela avait eu le mérite de faire rire les autres. Et Levi ne s’était pas gêné pour rire de lui-même. Il avait donc les cheveux encore mouillés de la douche qu’il avait dû prendre dans les vestiaires et s’apprêtait à rejoindre la tour des gryffondors, sa tenue de Quidditch sous un bras et son balai dans l'autre main. Chaque muscle de son corps le faisait souffrir, mais c’était agréable de se sentir ainsi éprouvé. Au moins, il avait tout donné et il dormirait bien cette nuit. Il rêvait déjà à son oreille douillet et au confort de son dortoir. En cet instant, rien ne pourrait le rendre plus heureux. C’est pourquoi ils avaient devancé ses camarades qui devaient encore être en train de traverser le parc du château pour rentrer.

Les torches accrochées au mur offraient une lumière presque médiévale auquel on était habitué en tant que sorcier, mais qui aurait semblé bien archaïque à un moldu. Sans compter les armures qui grincèrent tandis qu’il passait devant d’un pas lent. Levi était fatigué, mais pas pressé. De toute façon, son corps avait atteint ses limites pour aujourd’hui. Une mémé se serait déplacée plus vite que lui et il se fit dépasser par une bande de premières années. Franchement, était-il lui aussi si petit à l’époque ? C’est bien simple, il ne voyait d’eux que le dessus de leur crâne et ils étaient presque noyés sous leur cape de sorcier. Levi les regarda s’éloigner et tourner à l’angle d’un couloir. Celui-ci lui paraissait bien loin et le couloir interminable. La plupart des portraits accrochés au mur semblaient déjà piquer du nez. Quant aux autres, ils restaient attentifs au déambulations qui avaient lieu face à eux. L’un d’eux interpella Levi. Ce à quoi le gryffondor prêta à peine attention. Quoi ? On lui avait parlé ? Il était plus occupé pour le moment à repenser à la manière dont il avait filé dans le ciel ce soir, battant peut-être l’un de ses records de vitesse. Franchement, il n’aurait pu s’épanouir dans un autre poste autant que dans celui de poursuiveur. C’était moins sympathique quand on se prenait un cognard mais c’était de l’adrénaline à l’état pur.

Finalement, Levi atteint enfin le bout du couloir. Tel un escargot, il tourna à l’angle et s’arrêta brusquement avant de percuter quelqu’un. Cela le ramena brusquement à l’instant présent et il se redressa tout en reculant d’un pas. Dannissa se tenait en face de lui. « Hey ! Salut Dannissa. » Alors, il remarqua l’expression de son visage. À la lumière vive des torches, le visage de la serdaigle était particulièrement alarmant. C’est simple, elle n’avait pas l’air d’aller bien du tout. Quelque chose entre la fureur et le désespoir se lisait dans son regard. Immédiatement, Levi s’avança vers elle. « Que se passe-t-il ? » Elle n’était visiblement pas dans son état normal. Cela suffisait pour faire oublier à Levi sa fatigue et ses courbatures naissantes. Il s’inquiéta de l’état de son amie et son regard trahit cette inquiétude. « Quelque chose ne va pas ? » Il jeta un regard au couloir derrière elle. Elle était seule. Est-ce que quelqu’un l’avait embêtée ? Ou alors Peeves l’avait encore prise pour cible ? Pourtant, ça avait l’air d’être bien plus grave que ça. Ne bougeant plus d’un pouce, immobile et en alerte, Levi attendit sa réponse.    

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Un regard à la tenue du gryfondor me permit de comprendre d’où il revenait : entraînement de Quidditch. Il avait ce petit air hagard, harassé de celui qui s’était dépensé et avait mangé ou un cognar ou le sol.

« Bonsoir. Levi. Tu n’as pas vu passé Furibond ? » lui demandais je alors qu’il s’inquiétait pour moi. Je devais véritablement avoir l’air inquiète et il y avait de quoi. Après tout, la semaine dernière, je l’avais retrouvé à dormir au milieu des trophées, dans une vitrine qui avait été ouverte par un petit malin ou laissée ouverte. Cela m’avait valu, lorsque j’avais voulu le récupérer, de me faire réprimander par le concierge… Comme si c’était de ma faute ! Je ne pouvais pas surveiller ce chat à chaque instant ! Etrangement j’avais des cours, moi ! Et il y avait aussi eu l’épisode des flacons dans la salle de bain, qui avait demandé quelques enchantements et potions pour lui redonner un semblant de tenue et de couleur décente.


« Je ne l’ai pas vu de l’après midi, aussi… Je m’inquiète un peu… Il peut aussi bien dormir que mettre son intelligence au profit de la pire bêtise possible… Parfois je me demande pourquoi je lui ai donné ce nom. »

Je soupirais. J’étais fatiguée car la journée avait été longue. Et même si je m’inquiétais énormément quant aux stupidités qu’il pourrait commettre, j’aimais le savoir près de moi lorsque je dormais. Il avait quelque chose de réconfortant. C’était une petite bouillotte que je pouvais gratouiller longuement quand le sommeil se refusait à moi, et me laissait en proie à mes doutes et mes angoisses.

« Ton entraînement c’est bien passé ? C’est bientôt la prochaine rencontre non ? Contre Serdaigle non ? » c’était idiot mais je n’aimais pas qu’il s’inquiète pour moi. C’était mon chat, mon problème. Il n’avait pas à s’en faire. J’allais courir les couloirs, passer outre le couvre feu si nécessaire mais je mettrais la main dessus. Et puis je ne le voyais pas aussi souvent que j’aimerais, puisque nous étions de maisons différentes. Parfois je m’étais dit que j’aurais dû reprendre le Quidditch, car cela aurait été amusant de s’affronter aussi sur le terrain mais jamais je n’en avais eu le courage. Je m’étais mangée un cognar. Cela m’avait suffit. Mon capitaine m’avait dit que c’était dommage, que je volais bien mais je n’avais rien voulu entendre. J’avais jeté l’éponge. Cela ne m’avait pas empêché de continuer à suivre ce sport, parce que des amis y jouaient et aimaient cela mais ce n’était pas ma passion.

« Je vais essayer de lui mettre la main dessus. J’espère seulement qu’il ne s’est pas fait enfermé dans un coin... »




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Dannissa cherchait donc Furibond. Levi se sentit un peu rassuré. Non pas qu’il se moque du sort du malicieux félin dont les tours l’avaient amusé plus d’une fois, mais au moins il n’aurait pas à aller frapper un quelconque imbécile qui s’en serait pris à Dannissa comme il l’avait d’abord imaginé. Il relâcha un peu la pression et jeta un regard circulaire dans le couloir. Il y avait toujours quelques élèves qui le parcouraient, mais tous semblaient se diriger vers leur salle commune. Il faudrait faire vite. Et surtout retrouver le chat de la serdaigle avant qu’il ne provoque une catastrophe ou se blesse. Car, oui, Levi n’avait pas l’intention de juste lui souhaiter bonne chance et de partir se coucher. Il était fatigué, certes, mais certaines choses passaient avant le sommeil. Il ramena son attention vers Dannissa. « Ça fait longtemps que tu le cherches ? »  Il eut rapidement la réponse à sa question et secoua la tête. En effet, il y avait de quoi s’inquiéter et il eut d’autant plus envie d’aider la jeune sorcière. Celle-ci maudit le nom qu’elle avait choisi pour son animal de compagnie comme si celui-ci avait pu influer sur son caractère. Levi, cherchant certainement à détendre un peu l’atmosphère, s’en amusa. « Peut-être parce que c’est celui qui lui allait le mieux ? » C’était une question rhétorique et il sourit plus largement à l’adolescente. Il était comme ça. Toujours si plein d’entrain qu’il pouvait blaguer quand c’était la dernière chose à faire.

Il bougea pour se tourner dans la même direction que Dannissa, donc certainement celle qu’elle avait voulu emprunter. « Tu crois qu’il a pu sortir ? » Il fallait espérer que non. Dans la lumière tamisée que les torches projetaient sur les murs, Levi se mettait déjà en mode recherche. À tel point qu’il ne s’inquiéta pas de toujours avoir son balai en main. Il fut d’ailleurs un peu surpris quand la sorcière l’interrogea sur son entraînement et mit quelques seconde à atterrir. Il repensa à son plongeon et esquissa un sourire moqueur envers lui-même. « Oui, c’est ça. D’ailleurs, notre capitaine craint tellement l’équipe de ta maison qu’il ne nous a pas ménagés ce soir. » Le capitaine en question était survolté ! Comme si une défaite était la fin du monde. Levi inspira profondément. Des gouttes d’eau perlaient encore dans ses cheveux en désordre, mais au moins il n’avait plus une trace de boue sur lui. « Et j’ai eu ma dose de bain de boue pour quelques mois ! » Il adressa un regard en coin à Dannissa puis attendit qu’elle décide de leur prochaine destination. Par l’une des nombreuses fenêtres, il jeta un regard au parc plongé dans le noir. La nuit tombait si vite depuis quelques jours. S’en était déprimant pour qui aimait le soleil et les journées bien remplies.

Levi revint vers Dannissa. « NOUS allons essayer de mettre la main dessus. Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement. » Il lui adressa un sourire fier et qui lui donnait aussi au passage un air un peu niais et se passa une main dans les cheveux. « Si seulement on connaissait un sort permettant de le pister ou de suivre sa trace... » Et si seulement il n’était pas aussi distrait en classe. Pour le coup, il ne serait pas d’une grande aide à Dannissa. Penaud, il se remit tout de même en marche. Il leva son balai, le tenant sur son épaule gauche et sortit du couloir. Il s’arrêta au bout de seulement quelques pas et fit volte-face vers Dannissa. « Au fait, les deuxième années devaient transformer des souris en je-ne-sais-quoi ce matin. Tu crois qu’il est allé faire un tour par la salle de Métamorphose le petit malin ? » Comment il savait ça ? Et bien, s’il ne brillait pas toujours par ses connaissances scolaires, il lui arrivait de faire attention à ce qui se passait autour de lui. Mais surtout, il avait dû, d'abord capturer pendant une bonne partie de la nuit précédente, puis transporter les dites-souris dans la salle de classe. Une punition pour avoir joué un mauvais tour à un élève de sa propre maison qu’il ne portait pas dans son cœur. C’était aussi une hypothèse assez facile, mais pourquoi ne pas la vérifier ?   

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« Ah ça pour lui aller… » j’esquissais un léger sourire. La phrase était purement réthorique. Ce n’était qu’une plaisanterie mais elle ne me détendit pas vraiment ; c’est à peine si mes lèvres dessinèrent le contour d’un sourire. Et lorsque Levi évoqua la possibilité que l’animal ait pu sortir, je me figeai. Je n’avais pas envisagé cette possibilité. J’avais préféré l’écarter, me persuader qu’il était dans le château. S’il était dehors, je le retrouverai au matin car monsieur serait en manque d’affection et demanderait surtout sa pâté. Hélas il n’y avait aucun moyen de m’en assurer sans regarder chaque recoin.


« Un comble pour les adversaires de Serdaigle que d’être bleu de peur... » plaisantai je à mon tour, avant de lui adresser un regard plein de commissération. Le bain de boue était tout sauf agréable. J’avais déjà vu des joueurs se blesser en percutant le sol. Parfois les balais se brisaient. Il avait eu de la chance de n’avoir eu que son amour propre de malmener, et quelques contusions légères.
« Je pensais regarder du côté des salles de cours et des armoires à trophées. Ce ne serait pas la première fois qu’il décide d’y faire une sieste... » dis je tout en en prenant la direction, profitant qu’il me suive pour avancer dans ma quête. Le temps était précieux et il aurait tout le loisir de s’engager dans les escaliers pour regagner rapidement sa salle commune. Mais visiblement il avait décidé de m’accompagner jusqu’au bout. C’était quelque chose d’appréciable chez lui : il savait offrir son aide.

« Merci. A deux l’on aura plus de chance… Peut être... » je réfléchissais ensuite aux sorts de ma connaissance, cherchant un qui serait utile. Il y en avait sans doute un. Mais le mieux serait de lui imposer une marque afin de pouvoir le traquer sans mal. Il faudrait que je me penche sur cette question un de ces jours mais pour l’heure il me fallait me concentrer sur mes yeux et mes jambes.

« Des souris ? Ce serait bien son genre… Mais comment tu sais ça toi ? » . Maintenant qu’il en parlait, je me rappelais qu’une deuxième année avait demandé des explications sur les métamorphoses. Et puis, c’était la période pour ce genre de sortilège. Mieux valait commencer par là. Moins il aurait de temps de croquer de la souris, mieux ce serait. Cinq minutes plus tard, nous étions devant la salle de classe close. Je vérifiai qu’il n’y avait personne dans le couloir et apposai mon oreille contre le bois de la porte, guettant le moindre son et quand j’en eu la certitude, je lançai un sort pour la dévérouiller et jetai un regard à l’intérieur. La pièce était sombre, les lumières qui filtraient depuis les fenêtres insuffisantes pour permettre d’y voir. Je jetai un regard à Levi puis je me glissai à l’intérieur, et murmurai « lumos », créant une lumière douce, suffisante pour y voir à quelques mètres.

« Tu sais dans quel coin sont les souris ? »

D’un point de vue extérieur, notre duo devait ressembler à s’y méprendre avec deux jeunes gens ayant décidé de faire une mauvaise farce. C’était plutôt ironique, quand l’on savait que je cherchais justement à éviter une mauvaise surprise.


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Levi décida de suivre Dannissa dont l’inquiétude était clairement visible et qu’une simple plaisanterie ne suffirait pas à atténuer. De son côté, il s’efforçait de rester optimiste. Si elle avait toujours réussi à retrouver Furibond jusque-là, il n’y avait pas de raison que les choses changent ce soir. De toute façon, sa réputation était telle qu’on pouvait s’attendre à tout sauf à ce qu’il disparaisse dans la nature aussi facilement. La lumière des torches éclaira leur marche et Levi s’amusa de voir Dannissa douter ainsi de l’équipe de sa maison. Vraiment, actuellement, il y avait de quoi craindre le résultat d’un match contre eux et d’autant plus de raisons de s’y préparer un maximum dans l’optique de celui-ci. Levi, toujours encombré de sa tenue de Quidditch et de son balai, se tourna vers Dannissa. Toujours souriant même si pleinement concentré sur la tâche qui les occupait. « Crois-moi, il y a de quoi se faire du souci. Ils sont doués et ingénieux ! » Il lui fit un clin d’œil. Petit compliment au passage pour sa maison. Puis, ils s’éloignèrent un peu plus de l’endroit où ils s’étaient rencontrés. Toutes les personnes qu’ils croisaient allaient à contre-sens. Une preuve supplémentaire que l’heure du couvre-feu approchait.

Puis, Dannissa approuva son hypothèse et ils prirent la direction de la salle de métamorphoses. Comment savait-il cela ? Et bien… Il n’avait pas changé tout simplement. S’il étudiait plus parce qu’il savait maintenant ce qu’il voulait faire plus tard, il n’avait pas encore croisé la discipline sur son chemin. Il se passa une main dans les cheveux et détourna le regard vers les tableaux qui ornaient chacun des deux murs du couloir qu’ils traversaient alors. « Disons que j’ai passé une bonne partie de la nuit dernière à attraper les souris en question. » Un cadeau de McGonagall. Une punition choisie spécialement pour cet élève qu'elle devait désespérée de voir un jour adopter un comportement civilisé. Pour la peine, elle lui avait demandé de capturer plus d’une cinquantaine de souris. Et tout ça, sans baguette. Il avait eu le cœur lourd quand il avait tendu son arme la plus précieuse à la noble sorcière. Mais il n’avait pas eu le choix non plus. Voilà pourquoi il arborait des cernes aussi monstrueuses qui lui donnaient des airs de vampire plus que millénaire. Il avait conscience de la sale tête qu’il se traînait depuis le matin. Et si ce n’était que ça ! Il avait encore manqué s’endormir en histoire de la magie…

Ils arrivèrent devant la dite-salle et Dannissa prit les choses en main. Il regard lui-aussi autour d’eux avant qu’elle ne déverrouille la porte, puis la suivit dans la salle avant de la verrouiller de nouveau dans leur dos tandis qu’elle projetait de la lumière dans la salle. Quand il se tourna, il embrassa du regard la salle vide. Il l’avait déjà vu ainsi, habitué des punitions qu’il était. Sauf que là, c’était différent. Il garda sa baguette en main, ses habits d’entraînement sous un bras et son balais dans l’autre main. S’ils devaient quitter les lieux en urgence, il préférait les garder avec lui plutôt que de risquer de les laisser sur place et, donc, que l’on retrouve sa trace. Il ne tiendrait pas une nuit blanche de plus… Il fit quelques pas au milieu des tables avant de se tourner vers Dannissa. Savait-il où les souris avaient été mises ? Non, il avait déposé sur son bureau les cages pleines au petit matin et ne les avait pas revues depuis. « Aucune idée. » Il s’approcha d’une armoire et l’ouvrit en grand. « Je suis sûr que McGonagall comprendra que quelqu’un est entré dans la salle cette nuit. » Elle était bien trop maline cette vieille sorcière ! « En espérant qu’elle ne rode pas quelque part sous sa forme de chat. » Il continua à chercher.

Tendant également l’oreille pour voir s’il entendait des couinements significatifs de petits rongeurs. Peut-être avaient-ils déjà été relâchés ? Imbécile jusqu’au bout, il se tourna vers la serdaigle. « Peut-être même qu’elle est entrain de se balader bien gentiment avec Furibond. Qui sait, une romance est peut-être née entre eux ? » Crétin. Il savait qu’il avait de la chance que la directrice de sa maison ne l’entende pas. Sa propre mère lui aurait assené un coup sur la tête en l’entendant parler ainsi. Il ouvrit chaque placard et commençait à s’approcher de la porte menant à une petite remise dans laquelle devait se trouver du matériel, au fond de la salle de classe. « Mais dis-moi, on dirait bien que tu es une habituée de ce type d’infraction, non ? » Il se tourna vers son amie, mi-intrigué mi-amusé. Il l’avait trouvée très habile et réactive à déverrouiller la porte des lieux et y faire entrer une lumière discrète.   

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FB novembre 1984 : chat perdu



Levi se voulait il flateur ou pensait il réellement que notre équipe était capable de l’emporter ? Les dernières rencontres s’étaient joués sur peu de chose. Mais il fallait dire que je ne m’intéressai plus vraiment à ce sport, au point qu’il n’était pas rare que je ne faisais qu’accompagner et suivre d’un œil pendant que je lisais un livre plus ou moins barbant. Je lui adressai un sourire. Malgré tout sa confiance était appréciable, et son respect pour Serdaigle plutôt plaisant à voir. Ce n’était pas comme certains qui ne manquaient pas de cracher leur venin sur tout un chacun… Mais c’était là une autre histoire. Plus amusant fut d’apprendre qu’il dû chasser les souris, pour McGonagall. Avec magie, cela n’aurait sans doute pas pris une nuit donc elle avait dû se montrer bien vicieuse. Il avait ainsi encore une fois fait preuve d’indiscipline, et subi le courou de la sorcière… Malheureusement, elle ne devait pas croire plus que moi que cela lui apprendrait à ne pas faire de bêtises. J’eu un éclat de rire, vite réprimé car je ne voulais pas que nous nous faisions remarquer par une hilarité malvenue.
Une fois infiltrée, Levi me fit remarquer que notre professeur risquait fort de deviner que quelqu’un était venu. Si elle avait laissé un sort d’alarme, nous la verrions débarquer dans la minute. Sinon, elle le constaterait que si nous ne remettions pas tout bien à sa place. En principe… J’entrepris de chercher du côté du bureau, parce que c’était l’un des premiers endroits où j’aurais eu l’idée de laisser les souris pour le prochain cours. Il n’y avait rien, à part ses manuels, plumes et ce qui ressemblait fort à des interrogations de troisième année vu l’intitulé. Je n’y touchais pas. Pour moi c’était clairement un piège vis à vis des mauvais élèves désireux de connaître les questions de la prochaine interrogation.

« Une romance avec Furibond ? Tu parles d’un cauchemar ! » murmurais je, non sans trouver l’idée particulièrement amusante. Si j’avais été une mauvaise élève, et que ma retenue n’avait pas été si grande, je me serais livrée à en écrire l’histoire. Je ne doutais pas que tous auraient trouver à en rire, et peut être même que cela aurait arracher un sourire au directeur voire à l’intéressée… Ce n’aurait été méchant, juste un peu trop eau de rose. Je m’apprêtais à le sermonner pour ses suggestions douteuses, quand il laissa entendre que j’étais habituée à entrer en douce. Ce n’était pas vraiment ça. Je n’étais pas habituée à m’infiltrer partout, mais ce n’état pas la première fois que je me retrouvais où je ne devrais pas être. Et même sans cela, c’était évident qu’il fallait d’abord vérifier l’absence de bruit avant d’ouvrir, puis lancer une lumière diffuse pour repérer les lieux et ne pas traîner… Qu’allait il s’imaginer sérieusement ?

« Oh tu sais… Il faut bien avoir quelques cordes à son arc quand l’on a un chat pareil… Et puis… Il y a certaine discussion qui demande parfois de trouver un endroit discret... »

Je n’en disais pas plus, laissant planer le doute sur ce que pouvait être la discussion. Il m’amusait de m’imaginer ce qui pouvait lui traverser l’esprit, juste avant que quelque chose ne franchisse le filtre de ses lèvres. L’image de Dannissa la prude allait en prendre un coup, mais ce n’était pas bien grave. Une trace sur le sol attira mon attention. C’était infime. Je dirigeais ma baguette, et de fait la lumière dessus et réalisai qu’il s’agissait d’une goutte de sang. Il y en avait d’autres un peu plus loin, et toute allait vers une étagère. Dessous je trouvais les restes d’une souris. Je la mis dans une poubelle puis soupirai. Le coupable était sans doute mon chat. Mais l’absence de cage ici laissait à penser qu’il avait profité d’un moment d’inatention pour s’infiltrer, attaquer une cage, et emporter une souris et la grignoter.

« Un cadavre… La piste est froide… On tente un sortilège d’attraction sur Furibond ? » l’idée me parut aussitôt mauvaise. C’était un coup à le blesser. Toutefois il n’y avait pas de moyen rapide de le trouver, et le temps commençait à nous être sérieusement compté. Je terminai mon tour des lieux, chercher dans les bureaux, partout où il pourrait être puis dû me résoudre au fait qu’il était ailleurs. Je n’avais pas vu les cages, mais je doutais qu’elles aient été laissé là

« Tu as eu plus de chance ? Sinon on tente… » j’allais lui proposer de regarder vers les cuisines quand des pas approchèrent. Je me cachai alors derrière un bureau, faisant à Levi de faire de même et de ne pas faire de bruit. Ils étaient deux. Je le savais parce qu’il y avait deux voix qui nous parvenaient, trop indistinctes pour les identifier. Je ne pensais plus tellement à Furibond qu’au fait que si je me faisais prendre je me ferais étripée par ma famille. Mère était plus que stricte. Avec elle, ce n’était pas des lignes que je risquais quand elle l’apprendrait...

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Dannissa sembla rejeter l’idée que Furiband et McGonagall puissent connaître une romance. Elle le fit avec amusement et Levi lui adressa un sourire réprobateur et tout aussi amusé. Elle pouvait bien laisser son petit félin choisir qui il avait envie de fréquenter, non ? Ce serait toujours mieux que Miss Teigne. !Il chassa néanmoins ce court délire de son esprit et se remit à ses recherches. Il avait été quasiment sûr de retrouver Furibond sur la piste des souris. Mais maintenant que les cages semblaient avoir disparu, il doutait que les choses soient si simples… Il taquina quand même la serdaigle sur son habilité à savoir quoi faire quand on cherchait à entrer en douce dans un lieu et manqua s’étouffer à la réponse qu’elle lui fit. Non mais, c’était quoi ces sous-entendus ? Un peu plus, il lui aurait demandé de prouver qu’elle était bien Dannissa ! Était-elle une comploteuse ? Habituée à avoir des discussions clandestines ? Levi leva les yeux au ciel et la regarda en se retenant de rire. « Vraiment, Dannissa, il y a des choses que je préfère ne pas savoir. » Il s’éloigna pour continuer ses recherches et ouvrit la grande armoire au fond de la salle. Puis, du coin  de l’œil, il vit que l’expression de sa camarade changeait comme si elle avait trouvé quelque chose.

Il n’eut pas le temps de s’approcher qu’elle lui avoua déjà sa déception. Fausse piste. Puis, elle fit une suggestion qui fit plisser le nez au gryffondor. « Sauf si tu veux le retrouver en un seul morceau. » L’heure du couvre-feu approchait. Levi ne s’en inquiétait pas véritablement, mais il aurait bien aimé retrouver le félin assez rapidement. Parce qu’il commençait à sérieusement s’inquiéter. Le petit coquin, sans le savoir, pouvait courir tant de dangers. Levi ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose. D’une part, pour que Dannissa ne soit pas triste. Et, d’autre part, parce que les frasques du chat contribuaient beaucoup à égayer sa vie à l’école. Elle allait proposer une autre solution quand quelque chose l’arrêta. Levi les entendit aussi. Les bruits de pas et les voix. Il la vit se cacher derrière un bureau et répondit à son incitation à se cacher en faisant de même. Il courut derrière une armoire qui se trouvait dans un coin et resta plaqué contre le mur froid. Les voix se rapprochèrent et ils purent les reconnaître. C’étaient les professeurs Rogue et Flitwick. Pas de chance !  A moins d’une bonne raison et d’un flair imparable, pourquoi seraient-ils entrés dans la salle néanmoins ? Alors qu’il patientait, tous les sens à l’affut et le regard rivé vers la petite ombre que formait Dannissa un peu plus loin, Levi sentit l’armure contre laquelle il était appuyé tourner sur elle-même.

Si les deux sorciers entraient. Qu’ils se mettaient à parcourir la salle. Ils les trouveraient, c’était certain. Soudain, Levi ne pensa même plus à la peur d’être attrapé. L’armure lui faisait face et l’attrapa dans ses bras. Le souffle coupé, il sentit qu’elle le serrait de plus en plus fort contre lui. Fichue armure ensorcelée ! Le gryffondor essaya de se dégager en faisant le moins de bruit possible. S’il jetait un sort, il se ferait attraper. A ce moment-là, les enseignants passaient devant la salle de métamorphoses. Et ils ne la dépassèrent pas. Ils semblaient s’être arrêtés juste devant et être en grande conversation. Le directeur de Serpentard, la voix trainante et taciturne, semblait s’agacer d’une mauvaise blague. « … dans la réserve, à renverser toute une étagère de flacons. Pour la peine, il restera enfermé dans la Salle sur Demande jusqu’au petit matin. » De son côté, le directeur de Serdaigle semblait lui reprocher sa sévérité. Levi, compressé comme jamais, retenait son balai. S’il le faisait tomber, s’en était fini de leur mission incognito ! Levi réussit à dégager son visage et prit une grande inspiration. Puis, un mouvement attira son attention. Il y avait une autre armure dans la salle et cette dernière s’approchait discrètement de la serdaigle. C'était assez étrange. D'habitude leurs mouvements provoquaient un vacarme pas possible. Levi s’agita et murmura en espérant être entendu. « Dannissa, attention ! Derrière toi ! » 

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Alors que nous faisions tout pour être discret, découvrant chacun notre tour la terrible identité des propriétaires des bruits de pas : Rogue et Flitwick. Les pires professeurs à éviter. S’ils entraient, nous étions dans de sales draps. D’instinct, je pointais ma baguette sur la porte de la salle et murmurer un sort pour étouffer les sons que nous pourrions faire. J’y renonçais en entendant l’avertissement de Levi.
Attention ? Mais pourquoi diable ? Je retins un cri d’effroi, produisant un glapissement à la limite de l’audible en voyant l’armure animée. Peeves ? Non. Il y avait bien plus de chance que ce soit un doux enchantement laissé là pour s’emparer des élèves s’introduisant sans vergogne dans les salles de classe passée l’heure. Je n’attendis pas qu’elle me rattrape pour m’en éloigner. Tant que les professeurs étaient là, je ne voulais pas me risquer à jeter de sortilèges. La lumière et le bruit que cela engendrerait nous ferait remarquer. En parlant de bruits, il était surprenant que les armures soient silencieuses. La seule explication était qu’en plus du sort d’animation, elles avaient bénéficiés d’un enchantement pour étouffer les sons. Celui qui avait fait cela était malin. Il avait dû ajouter quelques protections aux contres qu’un élève utiliserait. Bien sûr, plus je m’éloignais plus elle cherchait à s’approcher et Levi se contorsionnait pour s’échapper de celle qui l’avait capturé. Les pas s’éloignèrent enfin et avec mon armure silencieuse, j’avais mené une danse jusqu’à ce qui pourrait bien être son emplacement d’origine. L’endroit parfait pour m’en débarasser donc. Un contresort général la frappa, stoppant net son mouvement. Je me débarassai également de celle de Levi puis remettait ma poursuivante à son logement. L’illusion durerait tant que personne ne vérifierait de près.
Je n’attendais pas plus pour regagner la porte, guêtait les signes d’une présence quelconque puis entrouvrir la porte pour risquer un coup d’oeil. Le calme était revenu sur cette aile du château.
« Nous ferions bien de filer. Tu as entendu comme moi ? La salle sur demande ? Tu pense que… Qu’il y a enfermé Furibond ? »
Enfermer un chat dans un endroit rempli de toutes sortes d’objets possibles, suivant ce que ce diable de professeur avait pu souhaiter, était encore moins rassurant. Au final je me préférais de l’imaginer jouer avec des souris et subir le courroux de Mcgonnagal que toutes ces idées qui me passaient par la tête. Nous rendre devant la porte ne serait pas bien difficile, mais trouver la bonne salle… C’était une autre paire de manche. Pouvait on seulement ouvrir deux portes sur deux lieux différents ? Pouvais je simplement souhaiter trouver Furibond et elle obéirait à mon désir ? C’était typiquement les questions qu’aucune de mes expériences ne m’aidaient à répondre. Il fallait bien dire que je ne m’étais jamais servi de la salle, même si j’en connaisais le principe.

Je verrouillai derrière nous la salle de classe et me dirigea vers les escaliers, gagnant les étages, Levy sur mes pas. Arriver à l’étage où quelqu’un ou quelque chose avait été enfermé, je réalisai un point fâcheux. Les équipes de Quidditch s’entraînait généralement tardivement. Nous avions perdu une bonne demi heure dans la classe de métamorphose. Levy risquait gros pour moi. Mais son regard n’était pas celui de quelqu’un qui fuirait de peur de la sanction. C’était un habitué à côté de moi d’ailleurs… Je pensais cela avant de verdir. Furibond enfermait dans la salle sur demande ? Rogue avait certainement dû se dire que ce chat deviendrait fou dedans, s’en voudrait de sa bêtise… Sauf qu’il savait ouvrir les portes. Dix minutes à miauler puis il sautait dessus, donner des coups de pattes, jusqu’à ce que quelqu’un agacer ne lui ouvre ou que la poignée ne tourne. J’accélérai le pas, craignant bien de ne voir que le bout de sa queue lorsque nous serions devant. Très vite, je me mis à courir. Le souffle me manquait tandis que je m’arrêtais devant une porte qui était là quand ça lui plaisait, et qui manquait cruellement au mur.

« L’instant de vérité ? » dis je avec un sourire quand j’eu repris une bouffée d’air. Je réfléchissais à ce qu’il me fallait souhaiter. Trouver Furibond ? Trouver ce que Rogue avait enfermé ? J’optais pour la première hypothèse et entammait les déambulations, répétant que je voulais trouver la salle où Furibond était retenu, me focalisant tellement dessus que je ne remarquai pas la silhouette qui nous guêtait depuis le plafond en ricanant.

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Levi étouffait. Il comprit bien vite que, plus il gesticulait, et puis l’emprise de l’armure se resserrait. Néanmoins, il avait du mal à s’en empêcher, excepté quand les voix des deux enseignants furent si proches qu’il craint de les alerter d’une présence dans la salle à cause du bruit.  Incapable d’agir pour lui-même, il ne pouvait rien faire pour Dannissa. Si ce n’est la prévenir. Il l’observa fuir son poursuivant quand, finalement, les bruits de pas s’éloignèrent pour disparaître complètement. Alors, les rôles s’inversèrent. Il n’y eut pas de preux chevalier qui vint à la rescousse de la jeune serdaigle. Elle s’en sortit toute seule comme une grande et elle libéra Levi au passage. Ce dernier, surpris, retomba lourdement au sol et dut récupérer ses affaires qui étaient tombées avec lui avant de rejoindre Dannissa. Il avait le souffle court et l’impression d’être passé dans un rouleau compresseur. Cette petite mésaventure en plus de la chute qu’il avait fait le soir même lors de l’entraînement lui donnait l’impression de sentir chacun de ses os et de craindre que le moindre mouvement brusque suffirait à les briser. Il se massait les côtes alors qu’il rejoignait sa camarade. « Je… » Sa voix était rauque. Il avait du mal à retrouver la parole et parlait d’une voix étranglée. Il dut pousser sur ses cordes vocales pour se faire entendre. « Je te remercie Dannissa. » Il toussa. Tout cela aurait dû le faire se sentir bien minable. Au lieu de ça, il eut un rire amusé. Il faisait pitié avec sa voix de fausset.

Dannissa était déjà en marche pour reprendre leurs recherches. Vérifiant que la voie était libre avant de quitter la salle. Le gryffondor retrouva son air sérieux et se plaça derrière elle. Il avait bien entendu ce qu’avait dit Rogue aussi et il n’avait que peu de doute. Pour lui, il parlait bien de Furibond malheureusement. Cela ne le rassurait guère mais, au moins, ils avaient une piste. « J’ai entendu aussi. On ferait bien de trouver cette fameuse salle. » L’emplacement, c’était pas vraiment un secret. Mais réussir à l’ouvrir, c’était une autre histoire. Il se jeta dans le couloir à la suite de Dannissa. Très honnêtement, il ne faisait plus du tout attention à l’heure. Il voyait bien que la nuit était complètement tombée dehors. Un noir total obscurcissait les fenêtres et les ombres se faisaient plus grandes à la lumière de leur baguette. Levi aurait bien profité de faire le trajet en vol, mais cela leur aurait valu une punition d’autant plus grande s’ils se faisaient attraper. A un moment, il indiqua une trajectoire alternative à Dannissa pour éviter de se faire repérer en empruntant les grands escaliers. Sans compter qu’ils auraient pu perdre du temps à souffrir des caprices de ces derniers. Finalement, ils arrivèrent devant un mur et… Levi, son balai toujours à la main, se tourna vers Dannissa. L’instant de vérité, comme elle disait. Il hocha la tête et lui adressa un sourire encourageant. Puis, il resta spectateur de ses déambulations, tout en essayant lui-aussi de trouver une espérance susceptible de pouvoir faire apparaître la fameuse porte.

Et là, il y eut un rire. Levi ferma les yeux. Non. Ils avaient suffisamment manqué de chance ce soir. Ils ne pouvaient pas en plus croiser l’esprit farceur sur leur route. Le gryffondor leva lentement les yeux en direction du plafond. Ses craintes furent alors confirmées. Saleté de Peeves ! L’esprit ricana plus fort et commença à descendre, très lentement, mimant les gestes de se taire avant de passer à ceux exprimant l’envie grandissante qu’il avait de se mettre à hurler. Levi, horrifié à l’idée qu’il puisse signaler leur présence, essaya de faire en sorte de faire gagner du temps à Dannissa. Il s’appuya sur son balai et garda les yeux levés. Son air se fit aussi malicieux que celui de son interlocuteur indésiré. « Eh, Peeves ! Tu profites d’un peu de liberté ? Le Baron Sanglant a mieux à faire que de te botter les fesses ce soir ? » Ce pouvait être une mauvaise idée que de le provoquer. Néanmoins, le supplier de ne pas faire de bruit lui aurait tout autant donné envie de les mettre dans le pétrin. Quelque chose tomba sur la tête de Levi. Une sorte de coupe argentée, et il se frotta le crâne. Il allait finir couvert de bleus après cette soirée ! Il jeta un coup d’œil à Dannissa pour voir si elle était arrivée à quelque chose. Rien. Ils étaient toujours face à un mur. Levi se mit alors à déambuler à son tour en essayant de repérer Peeves qui était redevenu transparent. « Tu attends quoi pour réveiller tout le château ? On a déjà croisé le professeur Rogue. Qui sera sûrement ravi de nous jeter aux cachots… » C’était mission impossible que d’essayer d’exaspérer l’esprit frappeur. Cela faisait peut-être juste gagner un peu de temps en jouant avec lui avant le moment fatidique et malheureux. Or Peeves adorait jouer. Levi se prit un coup de canne dans le dos. L’esprit le couvrait de coups. Quand il se tourna pour lui rendre la pareille avec son balai, il la vit. La porte. Elle venait d’apparaître. Pile au bon moment ! Sans se poser plus de question, il attrapa Dannissa par la main et courut vers celle-ci. Il l’ouvrit, poussa son amie à l’intérieur, avant d’entrer à son tour et de refermer derrière lui. Il resta face au battant fermé. Le souffle court. « Si j’ai pas au moins une côte cassée avant minuit, ce sera un miracle. » Il tourna ensuite la tête. Un sourire sur les lèvres. « Bravo Dannisa. On dirait bien que tu as réussi à faire apparaître la Salle sur Demande. » Elle venait de réaliser un exploit.


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Peeves avait choisi cet instant pour se montrer et si Levi fut sa première cible et il ne manqua pas de me jeter des objets. Un petit sachet qui produisit un tintement métallique. Il avait dû ramasser ça quelque part dans le château. Je commençais par l’ignorer mais Levi préféra le provoquer. Une idée regrettable qui ne pouvait que provoquer le courroux de l’esprit frappeur. Et c’est bien ce qui se passa. Il se montra plus virulent dans ses agressions et l’envie d’ameuter du monde le tiraillait visiblement. Mais tant qu’il en restait là je parvenais à me concentrer assez sur mon petit manège, à chercher à dévoiler une porte capricieuse. Et cela paya ses fruits. Je n’eu pas le temps de savourer ce petit plaisir que Levi m’entraîna à l’intérieur, me poussant même. J’eu toutefois le temps de lancer à Peeves une idée qui avec de la chance ne manquerait pas de l’intéresser.

« Eh dis toi que t’auras le plaisir de voir la tête désabusée d’un professeur quand il reviendra ici demain ! Et que tu pourras en rire sans qu’il ne sache tout ce que tu sais ! »

S’il y avait quelque chose qui pouvait fonctionner sur ce damné fantôme c’était bien de jouer sur son goût des plaisanteries. Il y eut un silence, puis un ricanement. Il avait dû apprécier et au besoin mentir sur nos activités nocturnes devant un professeur mécontent, en niant la véracité du témoignage de l’esprit le moins fiable de tout Poudlard voire de la Grande Bretagne n’aurait rien de bien sorcier.
Dans la salle, j’esquissais un sourire à Levy. L’exploit, il n’était pas d’avoir fait apparaître la salle mais de l’avoir fait avant d’être prise sur le fait. Et il restait encore à trouver Furibond parmi cet empilement d’objets qui allaient du chaudron au livre en passant par les vêtements, les miroirs, les armoires… Il n’y avait pas de fenêtres. La lumière provenait d’un chandelier suspendu au plafond, projetant des ombres dansantes. Je me mis à chercher, d’abord en surface, d’un regard, puis plus spécifiquement.

« Soit il est sur une étagère, soit dans un meuble, soit il a trouvé un tas de vieux vêtements et dors comme un roi... »

Nous avions de quoi passer des heures tellement il y avait de caches possible. Et les chats étaient connus pour aimer épuiser leurs poursuivants. Et c’est bien ce qui devait nous arriver, car Furibond était là, dans une malle, bien heureux, faisant sa toilette comme si de rien n’était, comme s’il n’était pas enfermé. Il eut un petit miaulement, un peu sec, comme s’il manifestait tout de même un certain désaroi de ne pouvoir bénéficier de sa pâtée et attendit que je sois à portée de main pour filer et se cacher sous une étagère, attendant que je m’approche pour jaillir, me donner deux coups de pattes dans les chevilles et filer tourner autour de Levi avant de repartir à fond de train, percutant une vieille canne, qui tomba sur des coupes en argent, qui roulèrent sur la caisse où elles avaient été abandonnées, manquant de peu de chuter. La course poursuite s’était lancée et pas un instant je ne me mis à penser que je pouvais l’attirer d’un sort. Il était là, à vue et pourtant je lui courrais après. J’oubliais l’heure, la fatigue et le danger qui nous attendait quand la porte de nos dortoirs nous trahiraient et dévoileraient notre excursion nocturne.

« Prends le à revers ! » criais je à Levy, sans retenue puisque aucune oreille ne pouvait plus nous entendre. Il fallait pouvoir l’acculer, ou le fatiguer assez pour qu’il daigne se laisser attraper et ramener là où il aurait dû être : sur mon lit.


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Levi éclata de rire. Pour la première fois de sa vie, il enviait Peeves. Il aurait tellement aimé être à sa place quand il assisterait demain à la surprise de Rogue. La remarque de Dannissa le fit sourire tandis que la porte se refermait derrière eux. Sur le moment, après des félicitations à sa camarade, il ne prit même pas le temps d’observer les lieux. Pourtant, c’était plutôt quelque chose d’exceptionnel de le trouver et de pouvoir le voir. Il s’imaginait seulement la tête que pourrait faire leur professeur de Potions quand il ne trouverait pas son petit prisonnier au matin. Il s’éloigna de la porte et commença enfin à prêter attention à l’endroit. Et bien, c’était plutôt le bazar ici. Et on faisait comment pour y retrouver un félin expert dans l’art de la dissimulation et de la bêtise ? Le gryffondor tourna la tête vers sa camarade, le yeux pétillant de malice. « J’ai presque envie de rester là jusqu’à demain matin. Juste pour voir la tête à Rogue ! » Il rit tout seul comme un imbécile avant de se mettre à chercher Furibond. En vérité, il avait plutôt eu peur que l’enseignant ne se dérange même pas et ne revienne pas ouvrir les lieux pour que l’animal puisse retrouver sa maîtresse. Il l’imaginait bien faire un truc pareil. Et, au contraire, l’imaginait plutôt mal se plier en quatre pour essayer de savoir où il était passé pendant la nuit et vérifier qu’il quittait bien son lieu d’emprisonnement. Levi, qui entrouvrait un placard pour voir si Furibond si était réfugié, maudit intérieurement leur bourreau de la salle de cours des cachots.

Il écouta les indications de Dannissa alors qu’ils s’éloignaient progressivement l’un de l’autre au fil de leurs recherches. Levi fit une grimace tout en continuant de regarder autour de lui. Il n’était pas du genre à se décourager, néanmoins il taquina sa camarade sur son énumération. « Il peut être partout donc… » Si l’heure couvre-feu approchait, elle était peut-être désormais passée. Mais le jeune sorcier avait d’autres préoccupations en tête. La première, éviter que quelque chose ne lui tombe sur la tête. La quantité d’objets étaient impressionnante. Pour la plupart, on avait juste l’impression qu’ils avaient été jetés là. Ils semblaient alors former des piles gigantesques et fragiles que la moindre perturbation pouvait manquer de faire s’écrouler. Soudain, des bruits attirèrent son attention et il s’arrêta. Il y avait du remue-ménage un peu plus loin. « Dannissa ? » Le lieu était intéressant mais il préférait rester sur ses gardes. Qui sait ce que des générations d’élèves avaient mis là… Des objets inoffensifs, mais peut-être pas seulement. Et il ne voulait pas que la serdaigle tombe sur quelque chose de plus dangereux. Il comprit bien vite qu’elle n’était pas tombée sur quelque chose de simplement dangereux, mais de terrible ! Un Furibond ! Le gryffondor valsa sur lui-même pour voir s’il l’apercevait. Et il le vit passer, au bout de sa rangée. Suivi par Dannissa. Levi se jeta dans une allée parallèle pour réussir à lui bloquer le passage.

Il s’y prenait à la moldue. En même temps, un sortilège d’attraction lui semblait plutôt risqué sur un animal, mais aussi dans cette pièce en particulier. Il dérapa au bout de l’allée dans laquelle s’étaient engagés le fuyard et sa maîtresse. Puis, il se rua droit sur le petit animal. Ce dernier, malin comme jamais, tourna sur sa gauche pour gravir une montagne d’objets. Son petit pas léger lui éviter de tout faire dégringoler et il atteignit bien vite une hauteur inaccessible aux deux adolescents. Sans attendre, Levi qui n’avait pas lâché son balai depuis l’entraînement du soir, se jeta dessus et s’éleva dans les airs à la suite du félin. Il fila tel une fusée, le dépassa bien vite et se pencha pour l’attraper sous le ventre. Ensuite, il le cala sous son bras. La douceur du contact avec la petite fourrure se changea bien vite en une douleur vive. L’animal venait de lui planter une série de griffes dans le bras. Bien vite, il passa aux crocs. Levi esquissa un virage et plongea en direction du sol. Il atterrit brusquement, sauta au sol et éloigna de lui le petit félin en le tenant dans ses mains, à bout de bras. « Hé, doucement Furibond ! » Levi attrapa sa veste de Quidditch tombée au sol et enroula dedans le petit chat avant de le ramener à sa maîtresse. « C’est un tigre ou un chat ? » Puis, il lui tendit le paquet. Maintenant, la mission était de réussir à le ramener jusqu’au dortoir de Dannissa sans que ne lui prennent d'autres envies d'escapades.

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Les dernières minutes de notre traque de Furibond avaient sonné. Nous approchions, à n’en pas douter, du lieu où il avait disparu, suite à une brillante idée : semer la pagaille dans les affaires de Rogue. Il ne pouvait décidément pas se contenter de jouer avec les fioles de produit de beauté dans les salles de bain. Un jour, ce malheureux provoquera une réelle catastrophe. Et c’est ce que je pensai lorsqu’il décida d’escalader une pile instable, en parvenant à un miracle bien félin : ne rien faire s’écrouler.

Pourquoi fallait il toujours que les chats aillent se percher là où l’on ne pouvait les atteindre ? Heureusement, Levy eut l’idée de s’envoler sur son balai. C’était plus sage que de jeter un sortilège alors même que nous pourrions frapper un objet ensorcelé, voire un artefact obscur et meutrier. Après tout, ce n’était pas parce qu’il s’agissait de Poudlard que chaque objet était pur et bon ! C’est donc, impuissante, que j’assistais à la scène d’un joueur de Quiddicth volant après un chat et il me vint l’idée qu’avec des ailes, il ferait un vif d’or bien plus intéressant. Après tout, c’était quoi cet engouement pour une petite boule dorée dotée d’ailes ? Un sage chat ailé serait bien plus rusé, quoi que sans doute plus fainéant et avide de compliments.

« Hmm… Va savoir… Nous vivons dans un monde de sorcellerie. Qui peut vraiment prétendre savoir ce que sont les choses ? » répondis je en récupérant mon animal qui sembla bien plus rassurée dans mes bras que dans ceux de Levy. Il fallait bien dire que s’il aimait être perché, être promené à bout de bras sur un balais ne lui plaisait guère. Toutefois, parce que cet imbécile fini protesté outrageusement, il me fallut renoncer à la protection de la robe du griffondor. Elle ne m’était de toute façon plus utile maintenant que je le tenais, et qu’il était hors de tout objet qui m’empêchait de le rattraper d’un coup de baguette.

« Merci ! Nous ferions bien de nous dépêcher avant que l’on se fasse prendre. »

Tenant d’une main la boule de poils ronronnante, j’ouvris la porte et découvrit un couloir vide. Peeves était parti. Etait il allé prévenir quelqu’un en hurlant ? Ou s’était il lassé d’attendre ? Hors de question de le découvrir. Plutôt filer !
Nous voilà ainsi à traverser des couloirs, sous le regard de tableaux assoupis, appercevant parfois au coin d’un couloir un des fantômes. Mais tout était désormais si calme. L’heure était passée. Je m’arrêtais au bout d’un couloir, grinçant des dents quand Furibond voulut sauter de mes bras et que je le retins, bien peu désireuse de lui courir après. Je me tournai vers Levy, et entreprit de réfléchir à notre itinéraire. L’heure de la séparation approchée.

« Merci de m’avoir aidée. Si je peux te rendre la pareille un jour, je le ferai. Même si tu n’as pas un monstre semblable ! » dis je en gratouillant le ventre dodu de Furibond qui avait repris ses aises. Après tout, il ne devait pas être si mal ici. Mais qu’il pesait son poids ! Un petit régime ne lui ferait sans doute pas de mal ! Ou bien il allait être temps que je prenne un peu soin de ma personne et me trouve une activité plus physique que porter des livres de la bibliothèque à ma table.


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Arraché à ses bras par sa maîtresse, le petit chat dodu se blottit dans les bras de celle-ci. Levi ne s’en plaint pas, surtout que ce dernier paraissait encore quelque peu récalcitrant. Sur leurs gardes, ils quittèrent enfin la Salle sur Demande. A regret pour ce qui était du gryffondor. Il n’était pas sûr de pouvoir y retourner un jour. Mais, bon, pour le moment, ils avaient franchement d’autres préoccupations. Remerciant intérieurement les portraits qui somnolaient plutôt que de les questionner sur leur présence en dehors de leur salle commune après l’heure de couvre-feu, Levi n’en sursauta pas moins à la vue d’un fantôme au détour d’un couloir. Par chance, ce dernier ne leur prêta pas attention, semblant marmonner une chanson bizarre parlant d’amour déçu et de vaines batailles. Au bout d’un moment, ils s’arrêtèrent enfin. Levi, face à Dannissa et son furibond, se sentait soulagé de les voir réunis. S’ils avaient pris quelques risques ce soir, il s’était aussi pas mal amusé. Restait néanmoins le dégout qu’il ressentait à l’égard de leur maître des potions. Seul dans la Salle sur Demande, il aurait pu arriver bien des choses au petit félin. Dont il était plutôt fier des méfaits personnellement. Mettre le bazar dans la réserve à Rogue, quel exploit !

Il repoussa le remerciement de Dannissa d’un geste de la main. C’était normal de s’entraider. Et puis, il y tenait lui-aussi à ce petit chat. C’était l’une de ses principales causes d’amusement à Poudlard. Il resta néanmoins attentif à leur environnement. Rusard devait roder et sa Miss Teigne aussi. La serdaigle avait raison, mieux valait ne pas trainer. Levi avança une main et la posa sur la tête du petit félin. Après tous ses efforts pour lui, il pouvait bien l’embêter un peu. Puis, il releva les yeux vers Dannissa. « Ce fut un plaisir. A vrai dire, si on oublie l’inquiétude et le risque de mort par asphyxie, je me suis bien amusé ! » Il avait encore les côtes en feu de son étreinte indésirée avec l’armure dans la salle de Métamorphose. Mais, au moins, il avait pu découvrir la Salle sur Demande. Dannissa lui proposa de lui rendre la pareille quand il aurait besoin et il lui en fut reconnaissant. « Et bien, si un jour un prof vient te voir pour te demander si Levi Egerton était bien avec toi entrain d’étudier à la bibliothèque tel jour à telle heure, je te serai reconnaissant de répondre "oui". » Il lui décocha un grand sourire. Il plaisantait. Certes, la jeune serdaigle lui aurait fourni un excellent alibi pour une futur bêtise. Studieuse comme elle l’était. Mais il ne la mêlerait néanmoins pas à tout ça.

Un portrait râla dans un tableau tout proche. Leurs bavardages, bien que simples murmures, devaient le déranger. Le gryffondor, serrant ses affaires de Quidditch contre lui, se remit en marche. « Je peux te raccompagner, si tu veux ? » Une bonne occasion de découvrir l’entrée de la salle commune des serdaigles. Non, en vrai, il se sentirait plus rassuré comme ça. « Si je tombe sur Rusard au retour, je lui dirai que je me suis perdu et essayerai de l’attendrir par quelques larmes. » Bien sûr, c’était d’avance peine perdue. Leurs ombres, projetaient contre les murs à la lumière de leurs baguettes, faisaient désormais le double de leur taille réelle. Maintenant que l’adrénaline était retombée, il ressentait davantage la fatigue accumulée depuis la veille. Il se mit à rêver de son oreille et n’en espéra que davantage pouvoir retourner dans son dortoir sans être surpris en route. Il hâta inconsciemment le pas. « Il ne faut vraiment pas qu’on nous attrape. Moi, McGonagall a l’habitude. Mais si c’est toi, elle ne va pas s’en remettre. » Dannissa était une très bonne élève. Le gryffondor serait doublement puni si la grande sorcière croyait qu’il avait corrompu l’un de ses meilleurs éléments.

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« Allons, il n’y a eu aucun risque de mort ! Poudlard n’est pas gouverné par un terrible et puissant sorcier ! » lui rétorquais je en souriant, même si je ne pouvais nier que ces armures ensorcelées nous avaient provoqué une certaine frayeur qui ne se limitait pas à la seule crainte d’être capturés sur le fait. Je fus toutefois bien moins affirmative quand il me proposa que, peut être, un jour, je pourrais mentir pour lui. Je l’appréciais beaucoup. C’était un ami. Mais mentir honteusement ? Ce n’était pas vraiment ce qui me caractérisait le mieux. Je n’aimais pas cela. Le mensonge, c’était une arme à double tranchant, dont l’on ne pouvait jamais être sûre de ne pointer l’acier sur soi.

« Il y a du monde à la bibliothèque. Des yeux et des oreilles attentives. J’ai déjà trouvé de meilleurs excuses… Et si tu veux un alibi sans témoin gênant, il te suffit de prétendre que nous étions ensemble dans un couloir désert par exemple. »

Evidemment ce que cela pouvait laissé à penser n’était pas totalement honorable mais ce n’était pas réellement dérangeant. J’avais déjà eu des relations, qui n’étaient jamais allées loin certes mais un tel fait ne surprendrait personne.

« Deux directions différentes. Il serait plus sage de ne pas tenter le diable. » je voyais bien à son visage qu’il se souciait de qui je pourrais croiser. Je ne m’en inquiétais pas vraiment. A part tomber sur Rogue, je ne voyais pas qui me disputerait lourdement. Certes l’heure était passée, mais c’était bien tout. Je me mis toutefois à rire quand il évoqua la possibilité d’attendrir Rusard par des larmes. C’était peine perdue.

« Si tu crains tellement McGonagall, laisse moi me faire prendre seule. Ainsi je n’aurais qu’à dire que c’était la faute de Mossieur après qui j’ai dû courir après. »
C’était là mon seul argument pour l’obliger à rentrer maintenant à son dortoir. Il avait assez tardé et il y avait déjà le problème du tableau à passer. L’autre, c’était celui du bon sens qu’il n’entendrait sans doute pas : devant l’entrée des Serdaigles, il risquait fort d’être coincé si quelqu’un venait, sans échappatoire. Je ne pouvais guère tenter de le cacher sous mon lit. Déjà parce qu’il pourrait se rincer l’oeil avec toutes ses filles qui devraient se changer et ensuite parce qu’il y aurait le problème de le faire sortir, regagner son dortoir… Non, décidément, pour moi, ce n’était pas une solution qu’il m’accompagne plus loin. J’étais une grande fille, je pouvais rentrer seule.

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Levi regarda Dannissa, amusé. En vérité, bien sûr qu’il ne lui demanderait jamais de lui fournir un alibi. D’un part, parce qu’il n’était pas non plus l’ennemi n°1 de Poudlard et ne faisait pas tant de bêtises que ça. Ensuite, parce qu’il s’était calmé depuis quelques temps. Enfin, parce qu’elle n’aurait rien à faire dans ces histoires de toute façon. L’excuse de la bibliothèque paraissait peu probable. Quand au reste, il préférait ne pas y penser. Une amie restait une amie. Il lui sourit et leva une main pour la rassurer. « T’en fais pas ! De toute façon, j’ai généralement pas le temps d’en placer une avant d’être envoyé en retenue. » Il secoua la tête et écouta ses arguments pour rentrer seule. Encore une fois, elle marquait un point. Il rejoint donc assez vite son avis et n’insista pas. « C’est pas faux. » Non, c’était même une décision très sage. Décidément, il faudrait qu’il se mette un peu plus à étudier et à lire s’il ne voulait pas finir complètement sot. Il sourit à Dannissa à la lueur de leurs baguettes. « Faisons comme ça. »

Ses membres endoloris et ses yeux lourds de sommeil l’appelaient à rejoindre le plus vite possible son dortoir de toute façon. Il n’aurait peut-être pas survécu à une nouvelle nuit de retenue. Il cala bien son balai sous un bras et décida d’arrêter de taquiner le petit félin. Ils verraient bien le lendemain s’ils avaient réussi tous les deux à rentrer incognito. Faisant de cette épopée de quelques heures, un simple souvenir. Le portrait qui râlait un peu plus tôt commença à monter dans les aigus. Il ne fallait véritablement pas qu’ils trainent. Levi sourit une dernière fois à sa camarade. « Bonne nuit alors Dannissa. » Puis, il baissa les yeux vers le chat, toujours blotti dans les bras de sa maîtresse. « Et merci pour cette soirée Furibond. » Levi en sortait les côtes en feu, une bosse sur la tête et des griffures aux bras. Puis, il se détourna et se mit en marche. Il s’arrêta une dernière fois et salua la serdaigle de la main avant de tourner au coin d’un couloir. Il connaissait suffisamment bien le chemin maintenant. D’un Nox, il éteint la lumière produite par sa baguette magique.  

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