@font-face {font-family: 'Bernard MT Condensed';src: url('https://dl.dropbox.com/s/lmu0dfqqt9d42j8/BERNHC.TTF?');font-family: 'Castro Script';src: url('https://dl.dropbox.com/s/a4ji6ug4xvi86nw/CastroScript_PERSONAL_USE_ONLY.ttf?');}Les fils du destin [PV Adelyne]
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Les fils du destin
@Aymeric & @Adelyne
Je joue de mes doigts avec les rayons du soleil qui éclairent mes traits, laissant sa chaleur m'imbiber, un fin sourire égrenant mes lèvres. Les babillages qui m'entourent créent un bruit de fond idéal pour que mes pensées s'étiolent à loisir, tournant et retournant dans une valse de l'esprit, chacun cherchant à glaner mon intervention. Mon regard passe sur la petite troupe sans les voir ni les écouter particulièrement, ma psyché s'évadant pour rejoindre Lyn. Lyn et ses plans. Lyn et ses stratégies. Lyn et ses... Mon esprit vogue de plus belle et je ne peux empêcher mon sourire de s'élargir. Une de mes ouailles à ma droite en rougit de plaisir, persuadé que je souris à son trait d'humour. Aaah... Si tu savais, très cher, à quoi je pense présentement... Mon sourire s'élargit encore, révélant ma dentition d'un blanc parfait. Oh oui... Je ne peux que deviner à quel point cela ferait friser tes cheveux que de savoir à quoi je passe ces... comment les appelles-tu déjà? Ah. Oui ! Ces moments de réflexion intense filiale quant aux prochaines étapes de notre plan. C'est tout à fait ça.

Oh... Non que nos.. petits projets n'évoluent pas, et plus vite que nous ne l'avions anticipé.. Mais toutes ces familles de sang purs, si bien nées soient elles, n'ont pas l'esprit assez... Large pour englober ma vision dans son ensemble, et surtout en ce qui concerne ma chère jumelle. Qui de mieux, en réalité..? Je laisse mes lèvres émettre un soupir d'aise. Ces deux années et la troisième qui se consomme doucement avaient été pour le moins... Plaisantes, à plus d'un niveau. Qui eût cru que nous émanciper au coeur de la nation de notre ennemi juré nous aurait permis d'y passer autant de moments... mmmh... Je goûte les mots qui pourraient symboliser au mieux mon état d'esprit. Délicieux? Je le laisse égrainer silencieusement mes lèvres. Oui. Pas mal. Mon regard les parcoure, mes "fidèles". Certains sont intéressants, mais c'est surtout...

Je plisse des yeux. Cela fait quelques minutes que je m'imagine entendre comme un bourdonnement et, effectivement, de plus en plus, les conversations autour de moi s'estompent, mais je vois bien que chacun d'entre eux n'y prête aucune attention. Vous entendez, ça? Je me redresse sur un coude, je fronce les sourcils et j'entends des réponses indistinctes me parvenir, signifiant une négation dont mon esprit se déleste rapidement. Je vois les visages inquiets et j'agite la main en l'air, dissipant le questionnement tout en me redressant. Le parc tangue autour de moi, me tirant un grognement, je m'appuie un instant contre l'arbre, clignant des yeux pour dissiper le malaise. Je vois leur regard et décide de faire bonne figure. Laissez. J'ai quelque chose à faire, je reviens. Je m'écarte sans leur jeter un regard, ils ont de toute manière l'habitude qu'impulsif je passe du coq à l'âne.

Le soleil brille mais cette fois avec par trop d'intensité, et je me sens attiré. Au milieu de le petite plaine je dresse mon regard qui se plante sur le château. Je ferme les yeux et laisse libre cours à mes sensations. Une seule pensée me vient en tête. Hypnotisante. Adelyne. Je sens mon coeur battre plus vite et le tournis revenir à la charge. Le besoin pressant de la sentir contre moi, plus encore que d'habitude. C'est... Irrépressible. Le sang bat dans mes veines, cogne à mes tempes et je m'élance. Moi qui suis d'habitude si calme je me force à garder une allure modérée, mon esprit forgé depuis des années à dominer, dresser les pulsions de mon corps, mais l'envie de courir m'étreint. Toute ma psyché n'est qu'obnubilée par cette urgence, je sens une sueur froide se glisser de mon dos, alors que tous les symptômes d'un manque à des substances auxquelles je n'ai pourtant jamais touché me prennent. Adelyne. Il faut que je la trouve. C'est indispensable, ce message m'est transmis par toutes les veines de mon corps, un besoin irrépressible qui me prend aux trippes, qui m'obsède.

Je presse le pas dès que j'entre dans un couloir désert, des palpitations me coupant le souffle par moment. Curieusement... Je la sens, comme si je savais très exactement où et comment la trouver. Je tourne à gauche, je la sens au-dessus de moi, en mouvement également, je me dirige vers la bibliothèque instinctivement. Mais qu'est-ce qui se passe?! Je grogne, je déteste ne pas comprendre, mais il me faut d'abord répondre à cet appel qui me domine de sa force, je comprendrai plus tard, mon coeur bat plus et plus la chamade, et je passe une main sur mon visage d'habitude si imperturbable pour la retirer en m'apercevant d'une petite tâche écarlate. Je tâte mon visage et découvre une narine qui saigne légèrement. Bon sang de bois... Adelyne, où es-tu? C'est toi l'érudite. Je sais que tu sauras ce qu'il se passe. J'espère qu'il n'en est rien de ton côté.. Tes bras.... Leur présence s'impose à mes pensées. Je fuse, je te sens, si proche. Fort heureusement il fait trop beau dehors, il n'y a personne, ici. Je grimpe les dernières marches. Comment je puis savoir très exactement où tu es. Je te sens approcher, je file vers toi. Quelle chance ai-je que personne ne soit alentour pour me voir me ridiculiser ainsi. Tu n'es plus qu'à quelques mètres, quelques pas.. Je m'élance, le besoin impérieux dominant toutes mes pensées à cet instant.

Adelyne Grindelwald

Adelyne Grindelwald

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Les fils du destin
@Aymeric & @Adelyne

Quelques années plus tôt, dans la bibliothèque au sein du Manoir de leur tuteur, en Allemagne.

Seule, installée au sein même de la plus grande bibliothèque de ce Manoir au sein même de l’Allemagne qui l’avait vu naître, Lyn, effectuait avec parcimonie et le plus grand soin diverses recherches toutes aussi variées les unes que les autres, non seulement au sujet de divers objets occultes, mais également pour en apprendre plus sur cette magie qui l’avait imprégnée dès sa naissance. Cherchant divers moyens d’aider son frère à la maîtriser, Lyn, n’avait pas bougé de là, et cela faisait maintenant quelques jours qu’elle n’était pas sortie de cet endroit, elle ne le ferait pas sans avoir pu obtenir des réponses. Déterminée, elle l’était, et nul doute qu’elle finirait bien par trouver ce qu’elle cherchait, s’il fallait mettre cet endroit encore plus en désordre que ce qu’il était, elle le ferait. Bien évidemment, elle n’en avait pas arrêté de manger pour autant, on continuait à lui apporter dans ce lieu son repas, repas qu’elle s’efforçait d’avaler, avec étrangement de plus en plus de difficulté, elle ignorait bien évidemment pourquoi.

Cela faisait probablement des jours, qu’elle ne s’était en revanche pas lavée, bien trop occupée et préoccupée. Son frère aurait d’ores et déjà probablement tout envoyé valser, mais elle n’était tout bonnement pas comme lui, beaucoup plus calme et posée, elle avait débuté une énième lecture, d’un ouvrage tout aussi ancien que le monde, rédigé dans une tout autre langue, langue qu’elle maîtrisait, puisqu’elle avait appris à parler depuis son enfance bien des langues (anciennes comme nouvelles). Elle demeurait une Grindelwald après tout, elle ne pouvait pas se permettre de se laisser aller, elle se devait d’être la meilleure, que ce soit en langue ou en sortilège, elle se devait d’exceller, et peu importe ce qui lui en couterait, partageant ce but, ce but ultime avec son frère de dominer un jour le monde, étant donné la force de ce dernier, et de par son propre savoir, il ne pourrait en être autrement pour elle et pour lui, son destin était après tout en quelque sorte complètement tracer.

Grâce à ses efforts, elle finit par trouver quelque chose, ce quelque chose, n’allait très probablement pas lui plaire, mais elle entreprit de poursuivre cette lecture, comptant l’histoire d’une très ancienne famille et forme de magie, réglementer par la loi et la magie « des gémeaux », une magie puissante et ancienne, qui nécessitait à chaque génération, la naissance d’un duo de jumeaux, et qui disposaient de très grands pouvoirs, comme elle et son frère, mais qui se devait, à compter d’un certain âge, contrairement aux autres familles, de fusionner si la fusion, n’avait d’ores et déjà pas eu en quelque sorte « in utero » ; ce rituel ayant pour but de renforcer les pouvoirs de la famille et de renforcer les pouvoirs de l’un d’eux, leur permettant de perpétuer la lignée, et de conserver leur pouvoir tout en se référant aux ordres du dominant, on appelait ainsi le jumeau qui survivrait à son frère ou à sa sœur, et que même si cette magie s’était enfouie, et qu’elle était perdue depuis des années, elle finirait bien par revenir et que de ce fait, cette nouvelle génération ne pourrait point échapper à cette histoire et à ce rituel. Bien que disparut depuis le massacre orchestré le siècle dernier par l’un de ses jumeaux ayant en quelque sorte très mal tournés.

Cela eut pour effet de faire frissonner Lyn, d’une certaine manière, car elle ne désirait peut-être pas y croire, mais elle ne devrait d’une certaine manière, car les signes étaient bel et bien là : la naissance imprévu et inespérée d’elle et de son frère jumeau, et le fait que sa magie demeurait très puissante, alors que celle de son frère demeurait instable. Elle dut se rendre en quelque sorte à l’évidence, peut-être que c’était elle, le ou la dominante, et qu’elle aurait très probablement dû absorber son frère dans le ventre de sa mère, et qu’elle devrait un jour fusionner avec lui, mais le pourrait-elle sincèrement ? Car depuis tout ce temps, elle avait appris à l’aimer et à le chérir d’une certaine manière, et elle ne désirait point lui faire du mal et le tuer et effectuer en quelque sorte ce fameux rituel, une fois leurs 21 ans passés.
Fermant brutalement le livre, elle se promit de ne point en parler et de garder tout cela pour elle, déterminée, à trouver une solution et une alternative, il lui restait encore du temps, et qui sait, peut-être qu’elle parviendrait à détourner le destin.

**

Janvier 2002, Laboratoire de Potions, Poudlard – école de sorcellerie

Les années avaient passées, Lyn, n’avait pas oublié pour autant la découverte qu’elle avait pu faire quelques années plus tôt, mais elle avait dû pour son bien à elle et celle de son frère, garder cette information pour elle, cachant de ce fait scrupuleusement la vérité à son frère, espérant que le jour où il l’apprendrait, il ne lui en voudrait pas pour autant de le lui avoir volontairement caché. Elle n’avait pas chômé, entre les plans qu’elle avait tourmenté avec lui et qui commençaient à prendre de l’ampleur, son arrivé en Grande Bretagne, elle conservait toujours en secret un peu de temps pour ses activités personnelles et notamment sa quête d’une solution ou d’un remède destiné à contrecarrer toute cette histoire de fusion et de rituel, elle était à ce sujet, activement en train d’essayer de concocter une potion à cet effet, une potion qui ne figurait point dans les manuels et qui demeuraient le fruit de ses propres entrailles lorsqu’elle fut malencontreusement prise de malaise et de vertige.

Elle demeurait intelligente, et pourtant, elle ne l’avait pas encore réellement relier à ce rituel, pensant probablement avoir attrapé froids comme il pouvait lui arriver, ou encore, elle put rapidement mettre tout ceci sur le dos d’une certaine fatigue, car cela faisait un moment qu’elle se s’était pas reposée, occultant rapidement l’idée potentielle d’une grossesse, après tout, elle faisait toujours attention, et ce même si elle avait développé une relation des plus ambiguës et malsaines avec son frère. Tentant rapidement de fermer les yeux et de se concentrer sur cette potion, elle entreprit d’y ajouter quelques gouttes personnelles de son propre sang volontairement bien entendu, car son sang demeurait majoritairement dans ses recherches en sa qualité « de dominante » potentielle.

Continuant scrupuleusement sa préparation, elle put ressentir sans attendre d’autres symptômes sans trop de réelle importance jusqu’à présent, comme de la fatigue et un manque de concentration, sans savoir bien entendu, que son frère, était activement en train de vivre la même chose, d’un degré beaucoup supérieur et élevé qu’elle, et qu’il devait à la fois être perturbé et perdu, sans elle. Ce ne fut cependant que lorsque que quelques gouttes de sangs entreprirent de couler de son nez, qu’elle entreprit de se poser davantage de questions, et de chercher sans attendre dans le manuel qu’elle avait conservé quelques années plus tôt ce genre de manifestation au rituel, tout en essayant de stopper par elle-même les saignements.

Elle espérait intérieurement que son frère allait bien, et qu’il ne lui était rien arrivé de fâcheux, jusqu’à tomber sur ce paragraphe mentionnant les symptômes que pouvaient éprouver les jumeaux à l’approche du rituel, mais ce fut également tout pile à cet instant précis, que son frère entreprit de pénétrer dans le laboratoire, sans frapper bien évidemment, Lyn, ne désirait point l’alarmer et pourtant, elle savait qu’il devrait un jour finir par l’apprendre, mais en lieu et place, elle entreprit de tenter dans un premier temps de le préserver, en cachant son propre mal, savoir : les saignements, tout en essayant bien qu’inquiète pour son frère, de faire comme si de rien était avec lui à cet instant précis :

« Aymeric, tu aurais pu frapper ! Comme toutes personnes civilisées, mais non, tu ne l’as pas fait, je me demande encore pourquoi, je te fais ce genre de réflexions, tu n’es pas du genre à m’écouter » conclut-elle tout simplement, dans sa direction, sans pour autant encore lui adresser un regard, surveillant cette potion, où cas où du sang en trop aurait été verser à l’intérieure, créant une sorte de réaction en chaine, lorsqu’elle fut rassurée, elle entreprit de relever la tête et de constater, l’état critique de son frère. Elle ne put alors s’empêcher de laisser tomber ce qu’elle faisait pour aller dans sa direction, telle une femme avec son époux, ou encore une grande-sœur en direction de son frère, pour s’enquérir de son état tout en cachant préalablement le manuel objet de bien des tourments « Que diable t’est-il arrivé, tu n’as pas l’air d’aller bien, qu’est-ce qu’il s’est passé, vas-y, dis-moi tout et installes-toi » conclut-elle sans attendre dans sa direction, il ne restait plus qu’à savoir comment est-ce qu’il allait réagir. Bien ou mal, tout dépendrait en réalité de lui, elle le savait, et elle serait bientôt à quelle sauce, elle serait mangée.

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