@Ronald B. Weasley

Blaise avait énormément aidé Ginevra depuis sa « convalescence », tout comme sa famille bien évidemment. Elle était devenue assez proche de lui, mais à priori, certains membres de sa famille semblaient l’ignorer. Avec le temps, il s’était intéressé à sa profession, mais également à ses résultats lorsqu’elle jouait pour les harpies de Hollyhead. Et il avait été le premier à la complimenter à ce sujet, Ginevra s’était empressée de le faire savoir à son frère, car cette fois-ci, quelqu’un était parvenu à le devancer. Comme elle aurait pu s’en douter, son frère avait grimacé, mais contre toute attente, il ne lui avait rien dis. Préférant se diriger vers la chambre des jumeaux et toquer à la porte, Ginevra l’avait suivie et elle s’était demandé pourquoi est-ce que son frère prenait autant de précautions, lui demandant si la porte était encore ensorcelée après tout ce temps. Amusée, elle entreprit de l’écouter lui répondre, il ne désirait prendre aucun risque et il préférait éviter de le découvrir.

Ce qu’elle pouvait bien évidemment comprendre. Elle s’empressa ensuite de le suivre et de l’aider à transporter les cartons jusqu’au salon. Sur le chemin, il entreprit de lui parler des dernières inventions de Fred, probablement présentent dans le carton, dans un premier temps inquiet, elle espérait qu’il n’y aurait rien de dangereux pour ses parents, elle s’empressa de l’interroger à ce sujet, qu’avait-il bien pu ajouter ? Après tout, il devait bien évidemment le savoir puisqu’il travaillait avec lui. Elle fut rapidement rassurée en l’entendant lui répondre. Des objets sans danger. Un trophée avec un poisson qui se mettait à chanter à proximité du passage des autres. Intéressant, « Je suis rassurée » lui avait-elle alors répondu sans attendre.

La conversation dévia rapidement sur le sapin, la livraison semblait avoir du retard. Cependant Ronald s’empressa de la rassurer, car la livraison devait normalement arriver avant ce soir. Il restait encore quelques heures et dans la pire des situations, Ginevra avait soumis une alternative à son frère : celui d’aller chercher directement eux-mêmes le sapin. Après tout, il s’agissait de la pièce maîtresse de leur décoration ; mais en parlant de décoration, il fallait bien commencer par quelque chose, Ginevra s’empressa de lui demander s’il désirait commencer par l’intérieure ou l’extérieure. Il s’empressa de trancher en lui faisant comprendre qu’il serait plus judicieux de débuter par l’intérieure. Elle n’était pas inquiète, ils auraient assez de décoration et si nécessaire, elle irait chercher les siennes chez elle.

Pendant ce temps, Ron s’empressa de sortir les chaussettes, et de les installer. Chaque chaussette disposait d’un nom, une chaussette pour chacun des membres de sa famille. Elle souriait car elle avait toujours pu voir les mêmes d’années en années, cela n’avait guère changer. Pendant qu’il lui tendait les guirlandes à accrocher, elle s’empressa de s’en saisir et d’un coup de baguette magique, elle entreprit de les accrocher à chaque recoin de la pièce en hauteur, sur les murs. Il lui en restait encore quelques-unes, en parallèle, son frère s’empressa de l’interroger sur Poudlard et sur comment est-ce que cela se passait depuis l’arrivée de la directrice, Hermione lui avait un peu briefé, mais elle ne lui en avait pas beaucoup dit, ce qui pouvait se comprendre.

« En même temps, la directrice de la laisse pas souffler une seconde, comme tu t’en doutes, ce n’est plus le Poudlard que nous avons vécu. Certes, il n’y a plus les Carrow, mais la directrice est très exigeante. Non seulement avec les élèves, mais aussi avec les professeurs. Il faut que la discipline règne » lui expliqua-t-elle tout en finalisant la pose de la dernière guirlande.

« Qu’est-ce qu’elle t’a dit ? » lui demanda-t-elle avant de reprendre. Les chaussettes étaient posées, les guirlandes aussi. Il ne manquait plus que la table et d’autres ornements. Elle s’empressa de regarder les chaussettes et de se remémorer des souvenirs, « Tu te rends compte, ses chaussettes ont plus de 21 ans. Elles ne vieillissent jamais, tu penses que maman les a ensorcelés ? »