La rage ébouillantait le sang dans le corps de Nicholas Bulstrode, les pas vifs dans les couloirs de l’hôpital, sa cape noire sur ses épaules, bousculant ceux qui avaient l’audace de ne pas le laisser passer. Il était agacé, agacé qu’on l’ait rappelé pour une broutille du genre, comme si tous les incapables qui travaillaient dans son service ne pouvait pas se débrouiller sans lui le soir. Oh il se savait indispensable, mais qu’un malade meurt, il n’en avait strictement rien à faire, ceux qui étaient à son service devait toujours savoir comment gérer les choses, Nicholas ayant été formel sur cette question, invitant la moindre erreur possible à prendre la porte rapidement. Il les détruisait dans les dossiers à ce que personne ne les autorise à travailler à nouveau dans n’importe quel domaine médical. L’humeur était totalement massacrante, venir à cette heure pour ce genre de choses. Les regards avaient été perçant et l’envie de sortir sa baguette pour leur montrer que non ce n’était pas une raison valable, qu’il existait des potions pour ça et qu’ils les connaissaient pour calmer un patient, l’avait démangé plus d’une fois. Le médicomage était du genre communicatif de nature, le sourire toujours présent sur son visage, bienveillant pour certain, effrayant pour d’autres, mais cette fois-ci c’était bien le silence qui avait envahis la salle. Cela lui avait pris cinq minutes pour régler le soucis, observant les mines apeuré autour de lui. Et on s’étonnait après de sa cruauté quand on faisait face à ce genre de cas. Il s’était que brièvement excuser auprès du patient, ne cherchant pas plus de remerciement que nécessaire, traversant l’hôpital pour rejoindre la cheminée la plus proche et s’échapper de cette enfer au mur blanc pour retrouver le calme chez lui. La fumée vertes craquante avait produit un bruit d’enfer quand il était finalement arrivé dans le salon de sa demeure, l’elfe de maison se précipitant aussi vite qu’il le pouvait pour récolter le manteau de son maitre. A peine un regard dans sa direction, l’envie meurtrière était trop présente et le pauvre elfe en aurait fait les frais rapidement. Les pas commencèrent à s’activer en direction du long couloir, sentant les pas de la créature derrière lui, le manteau toujours dans les mains. Nicholas s’arrêta, attendant. « Maitre, monsieur Malefoy est ici. » fit-il, le nez touchant le sol autant de possible au vu de la masse qui se trouvait sur lui, formant un étrange amas noir. Darius était ici. Nicholas l’avait commissionné du côté moldus pour aller lui chercher des couteaux, sans doute avait-il fait plus vite que prévu. Il ne prononça pas le moindre mot à l’elfe, qui en profita pour s’éclipser et ranger convenablement les habits de son maitre.

La porte dissimuler à la vue de tous, incroyable lourde pour quiconque n’était pas autorisé à y accéder et remplis de sortilège dans l’unique but d’avoir la paix, ne fut pas un soucis pour Nicholas, qui descendit les marches, remontant déjà les manches de sa chemise, avant d’arriver au niveau de la grande salle recouverte de part et d’autre de draps tachés, les faibles lumières donnant une ambiance angoissante, mais suffisamment claire pour que la torture se fasse correctement. Et la voix de son apprentis perla dans ses oreilles, de mots qui lui procura un frisson. « Darius ! » fit-il, la voix grave, les manches continuant à être retrousser. L’homme sanglé avait esquisser une grimace d’horreur. « Si tu penses que les chatouilles sont une forme de torture efficace je te conseillerais de retourner jouer dans un bac à sable. » rajouta-t-il, venant à récupérer un tablier sur l’un des portants pour l’enfiler, ne désirant pas tâcher sa chemise blanche si jamais des visiteurs impromptus venaient à le visiter. Il s’avança en direction de leur victime du jour où se trouvait Darius également, lui jetant un bref regard. Nicholas aimait garder ses jouets pendant de longs jours, usant de ses capacités en médicomagie pour les laisser en vie le plus de temps possible. Les victimes étaient pourtant de moins en moins tenaces, mais cela suffirait pour aujourd’hui. Il en mourrait d’envie, découper, trancher, voir le sang giclé. L’homme lui jeta un regard. Nicholas sortit sa baguette magique, n’y tenant plus. « Endoloris. » Le sourire de satisfaction s’installa sur le visage du patriarche Bulstrode, voyant l’homme souffrir ne pouvant se recroqueviller sur lui-même, les milles épines et les milles douleurs qui serpentaient toute sa peau visible sur le corps meurtris par les coups déjà portés. C’était horriblement jouissif ! Il arrêta son mouvement au bout de plusieurs minutes, stoppant le sortilège, avant de pousser un soupir de satisfaction. « J’ai attendus ça toute la journée ! » s’excita-t-il, reposant son regard sur Darius une nouvelle fois, le sourire satisfait. Le changement d’humeur était notable dans sa voix, une exaltation des sens. « Tu as les couteaux que je t’ai demandé ? » Dans chaque torture il y avait des choses à obtenir, des choses à prévoir, les lames devaient toujours être nettoyer pour ne pas rouillé, pour ne pas laisser de traces, mais à cet instant il allait être question d’anatomie. De savoir où toucher pour garder la victime en vie le plus longtemps possible.

Nul n’aurait sut ce qui était le mieux quand on se retrouvait face à un homme comme Nicholas Bulstrode : le savoir de bonne humeur ou au contraire préféré sa mauvaise humeur. Dans les deux circonstances, il pouvait se montrer ignobles, la cruauté à l’état brut en une réponse qui lui convenait parfaitement bien. La rage qui avait bouillonné en lui pendant de nombreuses heures pouvaient faire des ravages, dans ce regard sombre qui semblait analyser chaque mot et chaque phrases prononcés. Mais même dans ses bons jours, ce même regard pouvait être effrayant, dans le souffle d’un sourire qui en dirait long, les yeux sans cesse animé d’une aura inquiétante. Peu importe l’humeur, Nicholas Bulstrode ne laissait jamais indifférents. Il avait compris que son apprentis se trouvait dans le sous-sol, l’elfe de maison le corps abaissé dans une révérence, la lourde porte avait été poussé afin de descendre les marches et d’arriver au niveau de sa salle de torture personnelle, un malheureux accroché dans l’attente de subir des horreurs. Et Darius lui faisait des chatouilles. Un soupir d’agacement s’installa sur les lèvres du médicomage, se demandant souvent pourquoi il avait accepté d’apprendre l’art de la torture à une personne trop jeune à son goût. Les manches furent retroussés avant que l’arrogance de son élève ne vienne à s’installer dans ses oreilles, le faisant remonter les yeux dans la direction du jeune Malefoy, les sourcils haussés, la mine mauvaise. « Dans la Rome antique on enfermait des gens dans un Taureau de fer au-dessus d’un feu de camps. Si tu veux tester, je n’ai toujours pas trouvé de cobaye pour. » C’était faux, il pouvait trouver n’importe qui à qui faire subir ce genre de torture, mais Darius avait osé lui répondre et ce ne serait pas l’envie qui lui manquerait de l’enfermer dans un coffre de fer avec des rats avant de mettre le tout au-dessus d’un feu brûlant.

La baguette fut sortie de la poche du maitre des lieux, le sortilège se dirigeant à l’encontre du malheureux, résistant à l’envie de le lancer sur son élève si ce dernier se prenait pour une grande diva à tenter de le contredire. Le plaisir des hurlements de sa victime lui apporta une incroyable satisfaction, voyant dans ce malheureux tous ceux qui l’agaçaient au quotidien, la douleur agréable à attendre, avant qu’un cri de liesse ne s’échappe de ses lèvres. Il en avait rêvé toute la journée. L’humeur se fit bien plus calme, moins enragés, demandant à son apprentis les couteaux qu’il lui avait demandé d’aller acheter. Du côté moldu, uniquement parce que l’artisan était particulièrement doué, Nicholas ayant toujours affirmé que c’était pour chasser, dans un sourire entendus. Evidemment cela ne plaisait pas à Darius, mais il fallait quand même reconnaitre que certains moldus avaient quelques capacités utiles. Ce serait surement mieux s’il n’y avait pas besoin de les payer pour ça, et qu’il aurait put simplement l’enfermer dans une pièce. Un jour probablement. « Il faut toujours choisir ses victimes avec soin. Et tant qu’elles ont leur utilité, elles seront meilleures en vie. » affirma-t-il, le ton grave dans sa bouche. Le couteau se plaça dans sa main, léger comme il les aimait, tranchant, la lame rayonnante sous ses doigts, attendant que son apprentis se mette à ses côtés pour commencer un cours d’anatomie. L’important de savoir où toucher pour que la victime soit capable de parler, garde un semblant de vivacité et ne se vide pas de son sang, c’était comme savoir comment égorger un animal. Le couteau se fit jouet sous ses doigts, tournant un moment, la bouche prête à s’ouvrir quand le mouvement se fit rapide dans ses yeux sombres, d’un Darius incapable de se contrôler, le couteau sauvagement arracher des mains de Nicholas, l’envie de sang présente. Le cri de liesse, s’échappa de la bouche de son apprentis, et la main du médicomage partis avec ferveur dans le visage de ce dernier. « DARIUS ! » Il allait finir par lui donner un cochon à égorgé si la vue du sang lui plaisait autant.

Le geste totalement gratuit, mais ayant au moins le but de faire redescendre l’excitation du jeune Malefoy. Nicholas posa sa main sur son front, légèrement agacé. « L’impatience des jeunes ! Cela te perdra Darius. Tout comme ton empathie. » avoua-t-il. Et encore si ce n’était pas son impulsivité qui parlerait. Nicholas, reprit son couteau, le tenant un moment dans ses mains, avant de venir soulever délicatement leur victime du jour afin que cette dernière ait une posture un peu plus décente. Il observa que les mains soient particulièrement attachées en hauteur, avant de commencer son cours. « Bien ! Les points vitaux. » Il montra le cœur, pointant de son couteau avec précision l’emplacement de ce dernier. « Si tu y touche, la victime meurt, tu comprends. Toute la partie haute est à proscrire, poumons et cœur, quand il est question de torture, bien sûr. Mais si tu touches ici …. » Il accompagna son geste à sa parole, venant à planter son couteau au niveau de l’omoplate de la victime, tournant la lame avec force en entendant le bruit strident de douleur de sa victime. Le sang gicla sur le visage du médicomage. « Cela te donne un moyen de pression conséquent.  » Un moyen, alors que le couteau dans ses doigts s’amusaient très clairement à tordre les tissus nerveux de l’épaule. Le cri retentis définitivement dans la salle de torture, imperceptible dans les étages. Il laissa son couteau comme appuie là où il se trouvait avant de prendre un autre. La lame dentée traversa l’air pour venir couper l’intérieur du biceps, avec une lenteur certaine, l’épaisseur de la lame s’enfonçant dans la peau. Le sang s’écoula tout au long du couteau tombant allègrement sur le sol. « Il ne pourra plus utilisé son bras. On peut les rendre totalement informe, on peut les rendre incapable de bouger, mais la douleur ...  » Il s’avança à nouveau vers sa victime, le sourire aux lèvres. « La douleur c’est dans la tête.  » Nicholas savait qu’il existait en plus de ça des potions qui permettaient de décupler les sensations, y comprit celle de la douleur, mais dans l’intérêt de l’apprentissage de Darius, lui apprendre les bases ne serait pas un mal. « A ton tour !  » Le corps humain était double ce qui n’était pas toujours un avantage pour les victimes.