@Marcus Parkinson

Depuis sa rencontre avec Autumn dans les bois, Ginevra se sentait heureuse et à la fois nostalgique d’avoir retrouvé l’une de ses proches amies. Elle avait également été tout particulièrement soulagée puisqu’elle était non seulement encore vivante, mais également en bonne santé, malgré ce qui lui était arrivée et le fait qu’elle se soit aussitôt retrouvée en cavale après la mort d’Harry. Elle avait choisi d’arrêter de fuir et de se battre cette fois-ci, complètement horrifiée par ce qu’il se déroulait également sous ses yeux du coter des moldus, là où elle avait vécu. Elle l’avait retrouvé dans la forêt autour d’un bon thé, et comme si elle ne s’était pas quittée depuis toujours, Ginevra avait retrouvé une certaine complicité avec elle, jusqu’à lui parler de ce qu’il se tramait à Poudlard avec les nouveaux professeurs et la nouvelle directrice, tout juste nommée par Voldemort en personne (elle n’avait bien évidemment pas prononcé ouvertement son nom, sous peine de se retrouver assaillie par les raffleurs, car le prénom de Voldemort était devenu un tabou, alertant clairement le ministère dès lors qu’il venait à être prononcé).

Elle lui avait parlé de ce tout nouveau professeur de défense contre les Hybrides et Personnes Impurs. Elle avait alors appris qu’il s’agissait nul autre que du mentor de la jeune sorcière et qu’il cachait tout particulièrement bien son jeu, sans lui en dire plus, elle pouvait dès lors en déduire bien des choses, comme le fait qu’il travaillait officiellement pour le régime, mais qu’il pouvait être en réalité très proche de basculer de leur côté, mais cela Autumn ne lui avait pas dit ouvertement de ce fait, Ginevra devrait faire le nécessaire pour s’en assurer et décider par elle-même si elle pourrait ou non lui faire réellement confiance.

Bien évidemment depuis qu’elle l’avait quitté, elle n’avait guère eu le temps de s’en préoccuper, entre ses missions pour la Rébellion et son rôle d’assistante, elle n’avait guère eu beaucoup de temps pour elle et pour enquêter. Elle s’était retrouvée quelques jours plus tôt dans une mauvaise posture, à l’antre de merlin, où elle était intervenue pour sauver une innocente jeune femme qui s’avérait être en réalité, une proche amie qu’elle avait perdu de vue depuis la fin de la guerre. Elle n’avait pas encore réellement fait le lien avec elle et ce professeur, mais cela ne serait probablement tarder.

Alors qu’elle se trouvait dans ses appartements, elle avait reçu une missive. Elle avait tout d’abord pensé à un piège jusqu’à ce qu’elle ne tombe sur l’un de leurs fameux gallions ensorcelés de l’armée de Dumbledore. Elle savait quelques-uns de ses camarades encore en cavale, elle se mit automatiquement à penser à l’un d’entre eux, sans penser une seule seconde au fait qu’elle allait être confronter à ce fameux professeur qui ne lui avait initialement guère inspirer confiance.

Elle avait alors pris toutes les précautions possibles et inimaginables pour rejoindre cet endroit, il ne fallait surtout pas qu’elle se fasse attraper, elle se devait également de rester prudente, où cas où quelqu’un essayerait en réalité de lui tendre un piège. Il fallait s’attendre après tout à tout depuis la mort d’Harry, à commencer par la trahison de certains amis, et le rapprochement de certains ennemis. Vêtue d’une tenue très peu voyante, elle ne pouvait pas camoufler ses cheveux, elle s’était rendue à Godric’s Hollow, là où était née et où avait failli mourir bébé son ancien amoureux. Le cimetière était désert, elle passa à coter, pour y rejoindre les ruines de l’ancienne bâtisse, elle manqua de se tordre une cheville, mais elle parvint à éviter le pire. Cherchant cet inconnu, qui avait tenté de la contacter, sa baguette se trouvait dans sa manche au cas où il s’agirait d’une embuscade, et elle conservait toujours sur elle, pour la plus grande urgence possible et inimaginable, un portoloin, que son frère lui avait procuré (il ne serait utilisable qu’une seule fois, raison pour laquelle, elle ne s’en était encore jamais réellement servie, cet objet lui était tout particulièrement précieux, elle se devait de le préserver au maximum, après tout, elle n’aurait droit qu’à une seule chance en l’utilisant, et pas d’autres).

Elle n’était pas encore parvenue à le trouver, jusqu’à ce qu’elle puisse entrapercevoir une ombre au loin, elle crut dans un premier temps rêver, mais cette ombre entreprit ensuite de bouger et de se rapprocher d’elle, jusqu’à ce qu’elle puisse entrapercevoir enfin son visage au grand damne des vêtements qu’il portait « Vous ici ? » ne put-elle s’empêcher de dire surprise. Elle ne parvint pas à dire pour le moment un mot de plus au cas où elle devrait réagir, et se battre en duel.